Reims champagne actu

Informations, brèves sur Reims



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Mars 2008

haut de la page

Reims
PARC DE CHAMPAGNE
Instauration de la gratuité d’accès à compter du 2 avril 2008
C’était un des engagements pris lors de la campagne électorale par la liste conduite par Adeline Hazan. L’instauration de la gratuité d’accès à ce grand parc emblématique fera l’objet d’une délibération proposée lors de la séance du conseil municipal de Reims programmée le 31 mars prochain.
D.Dumon Reims-champagne-actu.com
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Reims
Grand théâtre : le réveil de Cendrillon

L'opéra prend le conte en route, après le fameux bal au cours duquel Cendrillon a perdu son chausson.
Histoire de Cendrillon la mal-aimée, la citrouille transformée en carrosse, le bal qu'il faut quitter avant minuit, le chausson de fourrure oublié dans le palais on connaît. On la connaît notamment par la version de Walt Disney en dessin animé (et sa confusion fameuse transformant en verre le vair dudit chausson).
Dans les archives
Le conte de Perrault a également donné naissance à une version lyrique, un opéra comique, sans doute moins connu. Il y a au moins une bonne raison à cela, « c'est que ce Cendrillon de Laruette, créé au XVIIIe siècle, première version scénique du conte de Perrault, n'a plus été rejoué depuis 1762 ! » affirme Serge Gaymard, le directeur du Grand théâtre rémois. Il a donc eu le temps de sortir des mémoires. Heureusement qu'il avait été bien archivé dans une bibliothèque parisienne ! Ce qui a permis à la compagnie de l'Artifice (celle qui avait joué Crasse-tignasse l'an dernier) de remettre la main dessus et de réveiller, non pas la Belle au bois dormant, mais l'autre héroïne de l'écrivain, la jeune fille au chausson perdu.
C'est précisément cette Cendrillon quelque peu endormie depuis plusieurs siècles que le Grand théâtre va accueillir pour ouvrir son mois d'avril. « C'est une redécouverte de l'?uvre, ajoute le directeur, avec la musique originelle, mêlant des airs populaires d'alors et des airs connus d'opéra dont on avait modifié les paroles. »
Cet opéra comique prend le conte en route, après le fameux bal. Dans son grenier, Cendrillon se partage entre les agréables souvenirs de la soirée qui lui a permis de rencontrer le prince, et la crainte des reproches de sa marraine, à qui elle a désobéi? Parmi les coproducteurs de ce spectacle, outre le Grand théâtre rémois lui-même, on notera la présence du festival Méli-môme.
Rien de surprenant là-dedans : ce Cendrillon est conçu pour le jeune public (des séances spéciales scolaires sont d'ailleurs prévues en plus de celle pour le tout public) : on attend les enfants dès l'âge de 8 ans.
En dehors de Cendrillon le Grand théâtre programme au cours de ce mois d'avril les spectacles suivants :
- Jeudi 10 avril à 19 heures, jazz avec le Quartet Isabelle Carpentier (arrangements des standards du genre, en partenariat avec djaz51) 5 euros ;
- Mardi 22, à 20 heures, au palais du Tau, musique médiévale avec le Voir dit (textes et musique du poète champenois Guillaume de Machault, interprétés avec des instruments d'époque reconstitués : vielle à archet, flûte à bec, organetto ou clavicythérium) 5 euros ;
- Vendredi 25 à 20 h 30 et dimanche 27 à 14 h 30, danse avec le Portrait de l'infante et l'Amour sorcier, deux ballets dansés par le Ballet Biarritz et inspirés par l'imaginaire espagnol : la musique du premier est signée Maurice Ravel, celle du second Manuel de Falla. De 7 à 26 euros.
On notera aussi qu'à l
L'Union du 31 mars 2008
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Reims
Fouilles archéo : lancement des travaux face à la gare
Les travaux doivent débuter ces jours-ci, en fonction de la météo. Les automobilistes devront faire attention à la signalisation qui sera mise en place.
Les fouilles archéologiques préventives de la trémie, située devant la gare, doivent commencer dans le courant de cette semaine et doivent durer jusqu'au lundi 29 septembre 2008. Les fouilles sont actuellement réalisées sur le tracé du tramway avant le démarrage des travaux d'infrastructure. Elles sont menées par l'Inrap (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives) pour le compte de la société MARS (Mobilité Agglomération Rémoise).

Stationnement
L'accès au parking payant est maintenu.
Perturbations
Les travaux doivent démarrer dans le courant de la semaine, en fonction de la météo qui pourrait selon les prévisionnistes ne pas être clémente en début de semaine. Ils concernent :
- le boulevard Joffre - côté Hautes Promenades : sur le trottoir, sur une voie de circulation et sur la voie de bus
- devant le square Colbert : sur une voie de circulation et sur le trottoir
- le boulevard Roederer - côté rue de Courcelles : sur une voie de bus et sur une voie de circulation.
Bus
Les arrêts « Gare » et « République » des lignes A, C, F, K et la ligne 3 de nuit sont déplacés. L'arrêt « Gare » est reporté rue Thiers. L'arrêt « République » est reporté place de la République, devant le monument aux morts. Pour toute information : 03.26.88.25.38. ou www.tur.fr

Habitat antique
L'objectif de ces fouilles archéologiques est d'« étudier l'habitat antique afin de déterminer le type d'occupation du site et d'étudier la voirie pour compléter le plan de la trame urbaine de ce.....
L'Union du 31 mars 2008
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Reims
Faut-il poursuivre les Rencontres internationales de télévision ?

Zineb Kabab, 27 ans, en recherche d'emploi (Croix-Rouge) : « Pour ma part, je ne connais pas ces RITV, je n'ai jamais été sollicitée pour y assister et je n'ai pas vu de pub là dessus non-plus. Je ne passe pas beaucoup de temps devant la télé : je regarde plutôt les infos, les magazines et les documentaires. Je souhaiterais que les création de fictions s'adressent un peu plus au jeune public, avec moins de violence et qu'elles puissent être visionnées par des écoliers. »
Elodie Carrilho, 21 ans, en formation (Av. de Laon) : « Oui, à la condition que le grand public soit concerné, invité à assister aux projections, et à donner son avis sur les créations. Cet événement donne du prestige à notre ville, mais il reste trop réservé aux profesionnels. J'ai aimé les Maupassant sur France 2, ça change un peu des séries étrangères à répétition, mais je pense que pour attirer les téléspectateurs de ma génération, il faudrait créer des fictions plus modernes. »
Arnaud Tétart, 35 ans, salarié (Jean-Jaurès) : « Oui, il faut les poursuivre pour que Reims conserve cet impact culturel international, la culture est déjà insuffisamment présente dans notre ville. Je suis cet événement annuel à travers divers médias et je m'intéresse à la création TV, en général de bonne qualité. Je reproche à TF1 et aux chaînes publiques de suivre le mouvement des séries américaines qui passent en boucle en soirée. On pourrait faire mieux pour les programmes du soir. »
Huseyim Bilgim, 24 ans, étudiant (Orgeval)
« Je connais l'existence de ces RITV et je vais m'y rendre pour la 1ère fois cette semaine. Je suis pour que ces Rencontres continuent d'exister : elles sont le lieu de réunion de cultures très différentes. J'aimerais voir plus souvent des fictions françaises à la télé, plutôt que ces sempiternelles séries américaines où il y a trop de violence, surtout en 1ère partie de soirée. Mais il y a aussi beaucoup de violence dans les dessins animés ...»
L'Union du 30 mars 2008
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Reims
Renaud Dutreil : « Mon avenir est à Reims »
Renaud Dutreil affiche un sourire serein : « Ceux qui rêvaient de me voir partir vont être déçus ». Avec le recul, comment analysez-vous la défaite de la droite à Reims ?
Renaud Dutreil : « Il y a eu une compétition avec à chaque étape de ma part une loyauté absolue avec les règles de l'UMP. On a envisagé des primaires avec le vote des militants. J'étais d'accord, Catherine Vautrin a refusé. J'ai été investi par l'UMP, Catherine Vautrin a comme même décidé de se présenter. Au second tour j'ai appelé à voter pour elle. Elle a refusé de fusionner avec moi et elle a été battue. C'est triste mais tout ça c'est du passé. Il faut maintenant repartir ensemble dans un esprit de reconstruction. »
N'êtes-vous pas arrivé à Reims en terrain trop conquis ?
« Je suis arrivé ici en disant que Reims a des problèmes. J'avais un projet pour cette ville. J'ai pris le temps de rencontrer les gens. Je ne suis pas venu avec des certitudes. Pendant 4 à 5 ans, j'ai monté un projet impliquant les Rémois, en prenant en compte leurs préoccupations. »
N'en avez-vous pas fait trop avec votre style direct, parfois considéré à la limite du sans-gêne ?
« Cela fait partie de la modernité que je voulais apporter à cette ville. Je pensais que Reims avait besoin de cette modernité pour changer. »
Y a-t-il des choses que vous regrettez, qu'avec le recul vous vous dites vous auriez dû faire différemment ?
« J'ai sous-estimé qu'il y avait tant de Rémois qui pensaient que pour être un bon maire il fallait être né à Reims. Cela me paraît tellement stupide que je n'imaginais pas un seul instant que c'était possible. Je ne m'attendais pas à ce conservatisme. Je n'imaginais pas non plus que Catherine Vautrin me prendrait pour son seul ennemi en axant sa campagne uniquement contre moi? »
Il y a aussi eu l'histoire du tramway qui vous a coûté cher?
« Il y a eu ce coup de couteau 48 heures avant le premier tour qui a fortement entamé ma crédibilité. Au-delà du lobbying des entreprises dont j'ai parlé au départ, j'y vois surtout une vengeance de Borloo après les commentaires que j'avais fait sur sa bourde de la TVA sociale avant les législatives. Ce coup m'a fait très mal? Je ne m'y attendais pas car je pensais qu'un ministre allait respecter le devoir de réserve qui est le sien en période électoral. J'ai été étonné et choqué. »
L'élection municipale perdue, comment se dessine votre avenir à Reims ? Resterez-vous ?
« Je n'ai aucune amertume après cette élection. Je suis passionné par Reims. Je me sens Rémois. Mon avenir politique est à Reims. Ceux qui rêvaient de me voir partir vont être déçus. J'ai aimé, j'aime et j'aimerai toujours Reims. Je lui ai beaucoup donné et elle m'a beaucoup apporté. Je suis motivé par cette ville. En tant que député je suis prêt à aider la nouvelle municipalité. Si je peux être utile dans des dossiers économiques notamment, je le ferai. »
Au plan national, l'UMP vient de vous rappeler à l'ordre après vos récents propos contre François Fillon. Comment réagissez-vous ?
« C'est du vent. Le lendemain j'ai donné d'autres interviews dans ce sens et il n'y a pas eu de souci. J'ai la liberté de dire ce que je pense et non pas ce que les autres aimeraient que je dise. Un parlementaire ce n'est pas un godillot. Il est bon aussi de rappeler que ce sont les parlementaires qui contrôlent le travail du gouvernement et pas le contraire. »
Propos recueillis par Grégoire Amir-Tahmasseb
L'Union du 29 mars 2008

Reims
Salon Tendance nature :
trois jours pour s'oxygéner
Deux cents exposants répartis dans les halls 1 et 3 du parc des expositions autour de trois pôles : le jardin, l'éco-tourisme et l'éco-habitat. Voilà ce que propose trois jours durant le salon Tendance nature. L'an dernier, près de 12.500 visiteurs étaient venus s'oxygéner au salon. Cette année, les organisateurs -Reims événements et ses partenaires- espèrent passer le cap des 13.000.
Mieux former les visiteurs pour susciter l'envie de jardiner, une mission réussie grâce aux conseils des ateliers de jardinage et d'art floral animés chaque année par la société d'horticulture de Reims et la fédération des jardins familiaux. Le jardinier soucieux de préserver l'environnement sera sensible aux produits naturels et biologiques pour le jardin. Côté outillage : on trouvera de l'arrosage automatique, les appareils de motoculture, remorques, matériels, abris de jardin, pavage, piscines?
Dans les arbres
Nouveauté sur le salon : un stand « parcours acrobatique dans les arbres » sera ouvert sur environ 14 m de long et sera accessible notamment aux plus jeunes. Avec le conseil général, Reims événements a distribué quelque 5.000 « pass » aux collégiens de 6e et 5e dans la Marne, afin qu'ils puissent venir essayer ce sport « nature ». Le parcours sera entouré d'un décor confectionné avec les élèves du lycée agricole de Thillois.
« Bain » de nature
Les jeunes pourront découvrir diverses professions : paysagiste, aménagement du jardin, écoles horticoles et agricoles...
L'Union du 28 mars 2008) Lire la suite

Reims
Il n'y aura pas de chasseaux sorcières à la mairie Avec le changement de municipalité, beaucoup s?interrogent sur l'avenir des différents services. «Nous resterons avec cette équipe» assure un adjoint.
Avec plus de 2.100 personnes salariées, la mairie de Reims se gère comme une entreprise.
Pour la nouvelle équipe, il n?est pas question de modifier la structure actuelle.
Avec le changement de municipalité, beaucoup s?interrogent à la mairie
sur l?avenir et le fonctionnement des services. Va-t-il y avoir des départs précipités? Réponse avec l?élu en charge de l'administration générale.
«Non, nous n?avons pas mis sur la place Royale l?échafaud pour faire tomber des têtes? » Stéphane Joly, adjoint au maire en charge notamment de l?administration générale, préfère prendre avec humour la question qui taraude certains dans les couloirs de l?hôtel de ville.
Depuis l?arrivée d?Adeline Hazan, le changement de municipalité inquiète au sein de la mairie et de ses quelque 2100 salariés. Aux premiers jours, les nouveaux élus ont vu arriver des personnels préoccupés par l'avenir de leur poste qui était en lien direct avec les élus de l'ancienne équipe.
« Des Rémois au service des Rémois »
« Nous avons commencé à travailler avec tous ces fonctionnaires qui sont efficaces et qui n?ont pas d'étiquette politique », explique Stéphane Joly. « On n?a pas ici des gens qui sont encartés UMP et qui ont ouvertement fait campagne pour Catherine Vautrin ou Renaud Dutreil. Ce sont des Rémois ou service des Rémois. »
Pas question donc pour la nouvelle municipalité de faire la chasse aux sorcières. « Ce n?est pas notre façon de faire. On a toujours dit que nous resterons avec cette équipe. Elle travaille bien. Pourquoi la changer? »
Comme les autres candidats, Adeline Hazan avait d?ailleurs rencontré les syndicats de la ville pour leur expliquer sa façon de travailler et répondre à leurs interrogations.
Afin de coordonner au mieux l?action municipale, adjoints et conseillers municipaux délégués sont en train de rencontrer les quelque 25 chefs de services. « Il n?y a aucune personne menacée. Le seul changement sera celui du directeur général des services qui prend sa retraite. C?est quelque chose qui était prévue et qui n?a aucun lien avec notre arrivée. »
Concernant l?organisation générale de la mairie, Adeline Hazan va faire un audit comme elle l?avait indiqué lors de sa campagne. Il sera ensuite temps, ou pas, de modifier ici où là certains postes.
« On ne va pas embaucher 200 personnes ou virer 200 personnes », souligne Stéphane Joly. « Il y aura peut-être des aménagements à la marge. On a par exemple la création d?un poste d?adjointe en charge de la lutte contre les discriminations. On va voir comment faire pour qu'une personne prenne sur son temps actuel pour travailler avec cette adjointe. »

Préparer le prochain conseil de lundi

En attendant que la nouvelle équipe tourne à 100 %, le prochain grand rendez-vous de la municipalité et de ses services est fixé au lundi 31 mars prochain et un nouveau conseil municipal.
Après l'élection de la maire vendredi dernier, ce sera cette fois l?occasion de voter le nom de ceux qui représenteront la mairie dans les différentes délégations et organismes comme Reims Métropole. À cette occasion sera également discutée la gratuité du parc de Champagne (voir par ailleurs).
Grégoire Amir-Tahmasseb
L'Union du 27 mars 2008

Reims
Adeline Hazan confirme ses intentions
France-Culture étant partenaire des RITV, plusieurs émissions sont diffusées en direct de la Comédie. Tel a été le cas hier soir de « Travaux publics » animé par Jean Lebrun.
Lequel avait Adeline Hazan pour invitée d'honneur, le président de la CCI, François Cravoisier pour tête de turc ; une étudiante roumaine pour parler des quartiers de Reims et deux ou trois entrepreneurs potentiels ou avérés.
L'animateur s'est abondamment moqué de Renaud Dutreil ou de RMS, n'a fait qu'effleurer le sujet principal, l'économie. Mais a permis à Mme Hazan de confirmer ses intentions de maire.
Ainsi, elle deviendra prochainement présidente de l'agglomération ; rendra la ville « plus attractive » pour les entreprises et les étudiants ; mènera une « vraie politique culturelle » et transformera Reims en « métropole européenne » pour éviter que la Cité des sacres ne soit qu'une « cité-dortoir »?
J.F.S. L'union du 28 mars 2008

Reims



Pour sa première sortie officielle..
Madame la Maire de Reims n'a pas dérogé à la tradition, madame Adeline Hazan,
est venue en présence de l'ensemble du conseil municipal, fraîchement mis en place,
déposer une gerbe aux monuments aux morts.
Une cérémonie sobre et empreinte de recueillement.
D.Dumon, 22/03/2008 (reims-champagne-actu.com)

Reims
Hommage unanime à Jean-Louis Schneiter
Du petit-lait. Assis en début de séance sur l'estrade, puis après dans le public, Jean-Louis Schneiter a sans nul doute savouré sa soirée d'hier. L'émotion a dû être forte mais il ne devait pas s'attendre à tant d'éloge. Il a même dû en sourire en se rappelant combien par le passé il a été mis en difficulté ou critiqué par ceux qui aujourd'hui lui rendent hommage.
« J'ai été, Monsieur Schneiter, votre principale opposante pendant sept ans », a rappelé Adeline Hazan. « Nous avons été parfois en désaccord sur des dossiers important [...] Permettez-moi, en toute justice, de vous remercier au nom de tous les Rémois pour le travail que vous avez accompli durant votre vie publique, ainsi que pour l'humanisme et souvent le courage que vous avez montré dans l'exercice de vos fonctions ». Catherine Vautrin a de son côté rendu hommage à « un maire visionnaire qui a su prendre des risques ».
Vint ensuite la cérémonie symbolique de l'accrochage du tableau représentant Jean-Louis Schneiter à côté de celui de tous les autres maires deReims. « On ne perd pas de temps » s'est amusé l'ancien maire qui a été longuement applaudi à plusieurs reprises par la salle et le conseil municipal.
L'Union du 22 mars 2008
G. A.-T.

Reims

C'est dans une salle comble que Monsieur Jean Louis Schneiter a ouvert la séance.
Après avoir fait l'appel des conseillers, il a quitté son fauteuil de maire sous de longs applaudissements.
Puis le Doyen d'âge Alain Bisteur, comme le veut le protocole, préside la séance dans le fauteuil du maire sortant.
Après lecture des textes et rappel des articles de la loi, le Doyen a demandé à l'assemblée des conseillers municipaux, celles ou ceux qui voulaient se porter candidats au poste de Maire de la Ville de Reims, une seule main s'est levée, celle d'Adeline Hazan, puis Madame Vautrin a demandé la parole, précisant que son groupe (soit 13 conseillers de droite, qui constituent la nouvelle opposition) ne prendrait pas part au vote.
Sans surprise Adeline Hazan, candidate PS est élue Maire de Reims, dès le premier tour avec 46 voix, à l'annonce du résultat, la salle toute entière adresse des applaudissements nourris suivis d' une standing ovation.. Madame Hazan monte à la tribune, Monsieur Schneiter lui passe l'écharpe tricolore...
Il est 18h25 ce vendredi 21 mars 2008, Reims a pour la première fois une femme Maire, le renouveau de la Ville est en marche...
D.Dumon, 21/03/2008 (reims-champagne-actu.com)
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Reims

Les pompiers rémois au marathon de Rome
Neuf sapeurs-pompiers rémois parmi les 15.000 participants ont fait le déplacement jusque Rome en avion dimanche 16 mars afin de participer au 14e marathon international de la capitale italienne. À l'issue de cette manifestation sportive, de nombreux échanges culturels, professionnels et humains ont eu lieu avec leurs homologues soldats du feu italiens.
À peine terminée cette course, quatre autres membres de la Scap18 (nom de l'équipe) participeront au marathon des sables la semaine prochaine.

Résultats : S. Verrier 3h08'08, B. Verrier 3h12'48, C. Leseurre 3h12'48, Y. Godfroy 3h29'40, J.-P. Desgrippes 3h37'45, D. Magalhaes 3h46'30, C. Couvert 3h52'30, J. Da Costa 4h12'44, L. Courant 4h26'01.
L'Union du 20 mars 2008

Reims

Méli-môme : "On n'est pa inquiet pour l'avenir !"
Cela fait 19 ans que le festival rémois du spectacle vivant jeune public trace sa route. Depuis les débuts modestes, l'eau a coulé sous les ponts et les soutiens et représentations se sont multipliés.
Le coup d'envoi officiel du festival de spectacle vivant jeune public Méli-môme, 20e édition, sera donné ce jeudi soir. La cheville ouvrière de cette animation désormais ancrée dans le paysage rémois, Joël Simon, répond à nos questions.
Comment situez-vous le festival rémois par rapport à ce qui se fait ailleurs?
Effectivement, nous ne sommes pas les seuls en France; vous en avez à Quimper, à Blanquefort près de Bordeaux, dans une commune proche de Mulhouse? je dirais que nous faisons désormais partie des festivals qui comptent.
Un chiffre qui permet d'illustrer votre importance?
Nous tournons régulièrement autour de 20.000 entrées sur deux semaines et demie ; mais nous ne courons pas après les chiffres : ils peuvent fluctuer sensiblement selon la capacité des salles retenues par les producteurs
Quelles sont vos principales caractéristiques par rapport aux autres?
Nous sommes axés sur une programmation pour le public, et non pour les professionnels par exemple; de plus, nous sommes un festival qui soutient la création.
Cela se traduit au niveau de la programmation?
Oui, sur les 24 spectacles programmés cette année, 13 sont des créations de la saison. Par exemple l'opéra Cendrillon, créé il y a un mois à Dijon, ou bien « Etes-vous prêt à sauver la reine? » qui s era créé début avril à la Comédie de Reims.
Tout cela suppose de solides moyens financiers : qui sont vos partenaires?
Le budget du festival se situe à environ 350.000 euros. La plus grande partie est financée par la Ville de Reims, qui nous a soutenus dès le début; sa participation représente 50 à 60 % du total.
Par exemple
Nous avons aussi l'aide de la Région, du Département, de l?Etat par l?intermédiaire de la Drac, de la Caisse des allocations familiales, et de l'office national de diffusion artistique, émanation du ministère de la Culture.
Tout ce monde-là n'était sans doute pas présent à vos côtés au début de l'aventure, il y a 19 ans
Effectivement, au début, il n?y avait que la ville de Reims. Notre interlocuteur était alors le Dr Cayette, adjoint aux affaires sociales.
Le résultat des municipales de cette année changera-t-il quelque chose pour le festival?
A priori non, notre projet était pris en compte par la candidate de gauche dans son programme. Nous ne sommes donc pas inquiets pour la pérennité de Méli-môme. J'estime d'ailleurs que nous avons un rôle d'utilité sociale et culturelle à la fois; et que nous contribuons aussi au rayonnement de la ville, et ce même au niveau international.
Et les autres?
Nous sommes partenaires d'un festival analogue à Montréal; nous avons aussi noué des liens particuliers avec la Slovaquie, ce qui explique notamment que notre parrain officiel cette année soit un artiste slovaque, Fero Lipptak.
Antoine Pardessus


Coup d'envoi ce soir : la der de Jean-Louis Schneiter?
Le coup d'envoi officiel du festival Méli-môme cru 2008 sera donné ce jeudi soir dans les murs du champagne Palmer. Ce sera l'une des dernières occasions -sinon la toute dernière- pour Jean-Louis Schneiter de participer à une manifestation publique en tant que maire de Reims (avant le conseil municipal de vendredi qui donnera lieu à la passation de pouvoir).
Pour le public, le premier rendez-vous est fixé au lendemain, vendredi 21, avec trois spectacles : un au Cirque (Pluie, à 17h30), un autre à St-Brice (100 kilos et ses éléphants, 18 heures à la salle des fêtes); et un à Bétheny (Messieurs les enfants, 18h30 à la Comète).
Tarifs : pour un spectacle 8 euros pour un adulte, 4 euros pour un enfant. À partir de 4 spectacles, 6 euros par adulte, et 3 euros par enfant. Renseignements et réservations au 03.26.09.33.33 ou sur reservations@meli-mome.com
Par ailleurs, tout le temps du festival, le peintre slovaque Fero Lipptak exposera dans les murs de l'ancien collège des Jésuites, place Museux. Le vernissage officiel aura lieu samedi 22 mars à 11 heures.
L'Union du 20 mars 2008

Reims

Jean-Louis Schneiter tourne la page
Les satisfactions de son mandat
« Sans aucun doute, la réussite du dossier du tramway… Cela n'a pas toujours été simple. Il y a eu pas mal d'opposition, mais à l'arrivée la déclaration d'utilité publique a été signée.
Je suis aussi fier du développement de la politique culturelle que l'on a mis en place. Cela a été une façon d'attirer du monde à Reims, des employeurs notamment, en proposant des activités à leurs personnels. Je suis aussi satisfait de partir sans entendre trop de critiques avec la sensation du boulot fait. »

Les regrets
« Je regrette de n'être pas allé au bout du dossier des halles et du grand musée. Ça laissera du boulot aux autres !
Parmi mes autres regrets, celui de ne pas avoir pu faire venir ici Jean Taittinger. »

Les grandes réalisations
« Beaucoup d'équipements ont été réalisés depuis 25 ans, que ce soit quand j'étais premier adjoint sous Jean Falala ou depuis que je suis maire : centre des congrès, maison de la vie associative, médiathèque, Cartonnerie, parc des expos, Stade Delaune… Aujourd'hui, les finances de la ville sont saines mais tendues en raison de ses nombreux investissements. Mais pour l'équipe qui arrive, ce sont autant de choses qu'elle n'aura pas à financer. »
Les rencontres
« On a vu beaucoup de monde à Reims. Les noms les plus marquants qui me viennent immédiatement c'est le président du Sénégal, Wade, ou encore Azouz Bégag, sœur Emmanuel ou Jacques Chirac. Par contre, je n'ai pas vu le pape quand il est venu à Reims car j'étais à l'hôpital ! »
Les souvenirs
« Je ne vais pas écrire mes mémoires, tout d'abord parce que je ne suis pas écrivain et ensuite surtout parce que je n'ai pas gardé mes notes ni fait de discours écrits. Difficile alors de remonter trop loin. La mémoire enjolive les choses… J'ai bien quelques anecdotes comme lorsque j'ai failli mettre à la porte Roselyne Bachelot. Elle venait signer le livre d'or et elle s'est lancée dans un violent discours contre le tramway… J'étais à deux doigts de la raccompagner.
J'ai su après qu'elle était venue avec Jean-Claude Thomas, qui lui avait fait tout un laïus anti-tramway dans la voiture et elle était tombée dans le panneau ! »

L'avenir
« Je ne pense pas m'ennuyer. Je vais voyager, jardiner. En fait, cela a été un soulagement lorsque j'ai pris la décision de ne pas me représenter. Cela a été une bouffée d'air. Aujourd'hui je suis très paisible, serein…
Pendant les prochains mois, je ne vais pas totalement décrocher puisque je suis encore président d'un certain nombre de structures. Je n'aurais plus de bureau à la mairie mais on va bien me trouver une petite place à Reims Métropole, le temps que les passations de pouvoirs se fassent. »

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L'Union du 19 mars 2008

Reims

« Les quartiers attendent beaucoup de la maire »
Il ne faudra pas les décevoir. Dans les quartiers, on attend beaucoup de la nouvelle maire. Claude Stoltz et Caroline Barré de l'Union des locataires de Croix-Rouge (ULCR) veulent pour commencer qu'Adeline Hazan regarde les habitants comme elle regarde ceux du centre-ville. « Ce n'est pas parce qu'on habite un logement social qu'on est amoindri intellectuellement ».
À Eisenhower, quartier qui devrait être qualifié d'universitaire si les facultés ne ressemblaient pas à des « mobil homes en ruine », beaucoup aiment leur coin. « Nous avons un parc, un centre commercial et les enfants peuvent aller de la maternelle au master sans changer de rue. Il ne manque pas grand-chose pour qu'on y vive bien. »
« Surveiller les bailleurs »
Au lieu de cela, « ils ont tout laissé se dégrader jusqu'à en faire un quartier où l'on habite parce qu'on n'a pas le choix ». Pour y rester il faut s'habituer à la saleté, aux incivilités, au bruit, aux feux. Il faut s'habituer à vivre avec l'étiquette d'habitant d'un quartier qui craint.
« Pour que tout change il faudra que la maire oblige les bailleurs à entretenir correctement leur patrimoine. » Les deux porte-parole ont des exemples : « Dans une récente rénovation, ils ont refait la façade de devant mais pas celle de derrière. Dans une cage d'escalier salie par des graffitis, ils avaient décidé de repeindre les demi-étages sales et voulaient laisser les autres en l'état. Il faut toujours se battre ».
Non que les bailleurs ne fassent rien mais « pas souvent » comme il faudrait. « Ils viennent d'aménager un appartement au 1er étage pour une personne handicapée. Parfait sauf que son emménagement est reporté de jour en jour pour cause de panne chronique de l'ascenseur. » En attendant la dame est obligée de rester dans un immeuble voué à la démolition où elle est maintenant la seule locataire.
La maire devra « surveiller » les bailleurs et surtout « nous écouter ». « Rénover n'est pas qu'une question de démolitions et d'argent ». La rénovation urbaine n'est pas à jeter mais « elle a été faite dans notre dos. Beaucoup sont attachés à leur appartement. Dans ces blocs pourris de dehors, on trouve de vrais petits palaces ». Pour certains c'est toute leur vie : « Je connais une dame qui a voulu se suicider en découvrant brutalement que son immeuble allait être démoli. Si son mari n'était pas arrivé… ».
Catherine Frey
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L'Union du 19 mars 2008

Reims
MUNICIPALES 2008 / Reims bascule à gauche
Avec 56,07 % des voix, Adeline Hazan (PS) fait basculer Reims dans l'escarcelle de la gauche qui revient aux affaires après en avoir été écartée depuis 1983. La droite rémoise, largement divisée avant le premier tour, n'a pas su se rassembler.

Avec 56,07 % des voix, Adeline Hazan (PS) fait basculer Reims dans l'escarcelle de la gauche qui revient aux affaires après en avoir été écartée depuis 1983. La droite rémoise, largement divisée avant le premier tour, n'a pas su se rassembler.
L'Union du 17 mars 2008

Reims
Raymond Kopa, ancien du Stade de Reims, Officier de la Légion d'Honneur
Comme nous vous l'annoncions dans nos colonnes, l'ancien attaquant du Stade de Reims Raymond Kopa devait être promu au rang d'Officier de la Légion d'Honneur, lundi soir au Palais de l'Elysée, en compagnie de l'ancien rugbyman Pierre Albaladejo.
C'est maintenant officiel.
Comme nous vous l'annoncions dans nos colonnes, l'ancien attaquant Raymond Kopa devait être promu au rang d'Officier de la Légion d'Honneur, lundi soir au Palais de l'Elysée, en compagnie de l'ancien rugbyman Pierre Albaladejo.
Raymond Kopa, meilleur joueur de la Coupe du monde 1958, triple vainqueur de la Coupe des clubs champions avec le Real Madrid (1957, 1958, 1959), devait être reçu dans la soirée par le chef de l'Etat Nicolas Sarkozy.
Les présidents de la Fédération française (FFF) Jean-Pierre Escalettes et de la LFP Frédéric Thiriez devaient assister à la cérémonie.

L'ancien international (45 sélections), de son vrai nom Raymond Kopaszewski, a été le premier Français élu Ballon d'or, en 1958. Il a également remporté quatre titres de champion de France avec l'équipe mythique de Reims (1953, 1955, 1960, 1962) et deux de champion d'Espagne avec le grand Real (1957, 1958).
Raymond Kopa en bref

Nom: Kopaszewski dit Kopa
Prénom: Raymond
Nationalité: française
Date de naissance: 13 octobre 1931 (76 ans)
Lieu de naissance: Noeux-les-Mines (Pas-de-Calais)
Taille: 1,68 m
Sport/discipline: joueur de football/attaquant


Clubs successifs: Noeux-les-Mines (amateur/1944-49), Angers (D2/1949-51), Reims (1951-56), Real Madrid (ESP/1956-59), Reims (D1/D2/1959-67)
Equipe de France
Sélections: 45
Buts marqués: 18
Première sélection: 05/10/1952, France-RFA
L'Union du 17 mars 2008

Reims
Le Salon du livre de jeunesse est sur les rails
Une opération largement préparée en amont.

« Notre but ? En premier lieu bien sûr, donner envie de lire aux enfants ! » : Jean Pérardelle, président de l'association Lire et Délires, a réuni, pour le lancement du Salon du Livre de Jeunesse, tous les partenaires (enseignants, bibliothécaires, bénévoles…) qui œuvrent depuis des mois pour faire de cette 9e édition un nouveau succès. 59 classes, 14 écoles, 1.400 élèves : « Un long travail en amont, dès la rentrée. Lire et Délires présente aux enseignants une sélection d'ouvrages, répartis en quatre niveaux », précise J. Pérardelle, insistant sur le fait que le choix des auteurs privilégie l'originalité et la qualité : « De grands noms de la littérature enfantine viennent au salon ».

Littérature et travail artistique

Expositions et rencontres ont lieu durant tout le mois de mars dans les bibliothèques avec les écoles. Certaines classes choisissent de réaliser des créations manuelles en s'inspirant des ouvrages. Un prétexte pour les enseignants à un travail transversal sur l'écriture, la lecture, les arts plastiques : « Travailler au niveau de la littérature va aussi de pair avec le travail artistique. Donner aux enfants le goût du beau, développer leurs talents », ajoute J. Pérardelle, soulignant l'effort démocratique (les ouvrages sont acquis par l'association et par les coopératives scolaires) : « On fait en sorte que l'égalité devant le livre soit réelle. C'est quand même un média culturel qui reste d'un abord coûteux ». A partir du 27 mars, huit auteurs et illustrateurs iront à la rencontre des classes. Le 29 mars, des ateliers, des lectures théâtralisées par des comédiens animeront le salon, et puis… des livres, des quantités de livres, en présence de leurs auteurs : « Quand les enfants tombent sur l'auteur qu'ils rencontrent au salon, ils ne regardent plus leur livre de la même façon », fait remarquer Thérèse Marjollet, bénévole fidèle depuis la 1re édition !
Les temps forts

Du 3 au 29 mars : Natali Fortier à la médiathèque Croix-Rouge, Elodie Nouhen à la bibliothèque de Cormontreuil et à la médiathèque Laon-Zola, Marzi, planches de BD au collège Pierre-de-Coubertin - Chemin de conception d'un album à la bibliothèque de Saint-Brice-Courcelles.
Vendredi 28 mars à 20 h 30 : rencontre-débat avec les auteurs invités à la salle polyvalente de Cormontreuil.
Samedi 29 mars 9 à 19 heures : salon du Livre de Jeunesse à la salle polyvalente de Cormontreuil 10 boulevard d'Alsace-Lorraine.
Infos sur www.lire-et-delires.fr
L'Union du 16 mars 2008

Reims
Football : les 18 ans premiers en promotion d'honneur

Les 18 ans de Sainte-Anne sont en promotion d'honneur (PH). Récemment, ils ont été jusqu'en trente-deuxième de finale de la coupe Gambardella. « Notre objectif, c'est d'être les champions de PH (promotion d'honneur) pour remonter en DH (division d'honneur). L'ossature est essentiellement formée de première et de deuxième années. Certains ont évolué au Stade de Reims, et d'autres au club. Nous voulons finir leur formation afin de les préparer à intégrer l'équipe senior le plus tôt que possible », confie Guillaume Richard, entraîneur.
Aujourd'hui ils sont premiers ex Aequo. « La situation n'est pas facile parce qu'on a l'obligation de gagner les matches restants. C'est la condition sine qua non pour être en tête du championnat sans compter sur les faux pas des autres. Le plus compliqué : on a des garçons qui étaient en 14 ou 16 ans fédéraux et jouaient tous les week-ends après-midi contre des formations de renom, alors qu'actuellement on se retrouve à disputer les matches le dimanche matin. Forcément la motivation n'est pas la même. »
Le groupe « aime gagner mais jouer ; on est dans un championnat où la qualité football n'est pas la priorité. » Tinqueux est l'équipe concurrente pour le titre avec Chooz.
L'Union du 16 mars 2008

Reims
MUNICIPALES 2008 / Renaud Dutreil : les raisons d'un échec
Dimanche, Renaud Dutreil votera pour Catherine Vautrin. Non pas qu'il appelle à voter pour elle mais parce qu'elle est celle dont le bulletin portera le sigle de l'UMP, son parti.

Jusque-là, tout lui avait réussi à Reims. Elu député l?an dernier, Renaud Dutreil a échoué sur la marche des municipales. Début d?explications.

Le style
Jeune, présentant bien, sourire « golden boy aux dents longues », par moments à la limite du sans-gêne? le style Dutreil a parfois agacé.
Dans une ville de tradition centriste, plutôt tranquille, où l'on aime être discret et réservé, cette façon de faire de la politique a entraîné davantage de rejet que d'adhésion.
Certains aussi lui reprochent d'avoir fait beaucoup de promesses à beaucoup de monde sans pouvoir y donner suite faute de places sur sa liste.
La classe politique rémoise
Son arrivée n'a pas du tout été appréciée ? c'est un euphémisme ? des élus en place. De gauche à droite, on a fait front uni contre cet « étranger venu marcher sur (leur) terre ». Dans le microcosme politique, on a aussi peu goûté à certaines pratiques lors des précédentes élections législatives où l'on a vu circuler un tract rappelant que Jean Falala, décédé, avait de son vivant appelé à voter Dutreil.
Le tramway
C'était son dossier, celui où il se démarquait des autres en s'opposant à ce projet. Son discours a été balayé par « un coup de poignard politique » à trois jours du scrutin avec le communiqué du ministre Dominique Bussereau annonçant la signature de la déclaration d'utilité publique. Impossible de penser que cela a été innocent, d'autant plus que les ministres sont en général tenus par un devoir de réserve sur les grands dossiers lors des campagnes électorales. Outre les lobbies dénoncés par Renaud Dutreil, sans doute Dominique Bussereau n'avait-il que très moyennement apprécié que le candidat UMP le cite dans sa campagne comme lui ayant garanti de ne pas publier tout de suite l'arrêté de la DUP s'il était élu.
Les sondages
Le sondage TNS-Sofres Logica pour l'union, publié le 28 février, a dû marquer les esprits chez certains électeurs de droite qui hésitaient encore. Jusqu'à présent, pour beaucoup, le seul candidat qui pouvait faire barrage à la gauche, c'était Renaud Dutreil. Même s'ils n'étaient pas d'accord sur tout avec lui, ils allaient voter pour le candidat UMP. Fin février, le sondage montrait pour la première fois que c'était en fait Catherine Vautrin qui apparaissait comme la mieux placée pour le second tour. Cela a sans nul doute influencé certains électeurs dans leur choix.
Le contexte national
Si en 2007, être le candidat UMP était un avantage ? Renaud Dutreil et Catherine Vautrin s'étaient d'ailleurs battus pour avoir l'investiture ? c'était beaucoup moins le cas en ce début mars. Le contexte national, avec un Nicolas Sarkozy en perte de vitesse dans les sondages, a pesé sur la campagne et la candidature de l'UMP officiel Renaud Dutreil.
Et maintenant?
Renaud Dutreil est toujours député de la Marne. Restera-t-il à Reims après sa défaite ? Il a toujours dit que oui. L'avenir le confirmera. En attendant, dimanche, il votera pour Catherine Vautrin. Non pas qu'il appelle à voter pour elle (voir notre édition d'hier) mais parce qu'elle est celle dont le bulletin portera le sigle de l'UMP, son parti, c'est tout.
Grégoire Amir-Tahmasseb


Catherine Vautrin peut-elle gagner ?
Une droite divisée face à une gauche unie, un premier tour avec une candidate PS loin devant, un contexte national difficile? le spectre de 1977 et de la victoire communiste plane à droite sur ces municipales....
(L'Union du 12 mars 2008)
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Reims
Le bâtiment recrute et le fait savoir par le club Cobaty
Brochette féminine pour promouvoir les métiers du bâtiment : Mmes Thépenier et Béguinot (Mission locale), Hodin (Gieq) et Chopard (Cobaty).

Comme leurs confrères des travaux publics, les professionnels du bâtiment battent la campagne à la recherche de plusieurs milliers de collaborateurs plus ou moins spécialisés. S'agissant des « moins » ne dépassant pas les 26 ans, le club « Cobaty » et ses partenaires, la Mission locale pour la jeunesse et le Groupement d'employeurs pour l'insertion, l'emploi et la qualification (GIEQ), se sont réunis ces jours-ci pour confronter les besoins et la capacité d'y répondre.
Papy-boumers
« Cobaty » est une sorte de club de réflexion sur « l'acte de bâtir », qui réunit une cinquantaine de professionnels à Reims, sous la présidence de Catherine Chopard. L'emploi constitue l'une de ses préoccupations, puisqu'il faut à la fois recruter les remplaçants des « papy-boumers », à tous les niveaux et jusqu'aux chefs d'entreprises, et trouver les compétences liées aux nouvelles techniques. Autant dire que certains métiers sont en situation « tendues » et que la survie de certaines entreprises est menacée, faute de candidats.
Nombre des entreprises les plus pressées vont chercher leurs collaborateurs chez leurs concurrents. Les autres font la sortie des lycées et écoles professionnelles qui, heureusement croulent sous la demande. Mais cela ne suffit pas encore. Aussi, est-il proposé à certains jeunes de se réorienter vers le BTP, en les sélectionnant moins pour leur « savoir-faire » que pour leur savoir-être, lequel sera amélioré le cas échéant.
De 350 à 400 des 6.000 jeunes suivis...
(L'Union du 12 mars 2008)
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Reims
MUNICIPALES 2008 / L'UMP investit Vautrin et demande à Dutreil de se désister
On se demandait ce qu'allait faire Renaud Dutreil, battu dimanche dans la primaire qui l'opposait à Catherine Vautrin. C'est finalement l'UMP nationale qui a tranché.


On se demandait ce qu'allait faire Renaud Dutreil, battu dimanche dans la primaire qui l'opposait à Catherine Vautrin. C?est finalement l'UMP nationale qui a tranché.

La rupture entre l'UMP Renaud Dutreil, battu dimanche soir lors de la primaire qui l'opposait à la divers droite Catherine Vautrin à l'élection municipale de Reims, est désormais consommée.
Hier soir, au terme d'une journée un peu folle au cours de laquelle le ministre battu a proposé à son ancienne collègue de faire fusionner leurs listes en intégrant 19 conseillers de sa propre liste, plus divers éléments de son programme -une proposition jugée un peu trop gourmande par la Rémoise, l'UMP nationale a finalement tranché

Pas de consigne de vote
La commission nationale d'investiture de l'UMP, présidée par son secrétaire général, Patrick Devedjian, « a décidé d'investir Catherine Vautrin » et a invité son candidat officiel, Renaud Dutreil, « à se désister en sa faveur pour le second tour de dimanche prochain en respectant l'accord de désistement réci proque qui avait été pris devant la commission nationale d'investiture. »
Estimant qu'« On ne peut gagner à Reims que s'il y a un vrai rassemblement, une vraie volonté de réconciliation qui ne peut passer que par une fusion de listes », Renaud Dutreil a répondu du tac au tac avec l'accord de ses colistiers.
Déplorant « le mépris de Catherine Vautrin qui n'a pas voulu négocier », il « ne peut appeler à voter pour Mme Vautrin et laisse la liberté aux électeurs de voter comme ils le veulent. A titre personnel », a-t-il ajouté, « je mettrai dans l'urne un bulletin sur lequel je vais écrire le mot UMP. Et je déplore que Catherine Vautrin n'ait pas saisi la possibilité qui lui était offerte de gagner à Reims. » Dimanche soir, la candidate PS-PCF-Verts avait un boulevard ouvert devant elle. Depuis hier, c'est une autoroute.

Alain Moyat
(L'Union Du 11 mars 2008)
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Reims ÉCO / L'opticien Hans Anders annonce 70 emplois à Reims

C'est la 31e entreprise accompagnée par Reims Champagne Développement. Mais la première à caractère industriel. Le groupe hollandais Hans Anders Opticiens a annoncé officiellement ven dredi, à la CCI de Reims et d'Epernay, son implantation au cours de ce premier semestre 2008.
Il s'agit d'ouvrir à Reims un centre de meulage et de logistique qui doit générer 70 emplois : 20 dès cette année, 20 en 2009, 30 en 2010. Et davantage peut-être à l'avenir pour accompagner les ambitions du groupe, qui prévoit d'ouvrir à terme 750 magasins en France. Centre de logistique et de production, le site rémois deviendrait un des plus grands centres de meulage en Europe. L'objectif est d'y produire un million de lunettes par an. Siège social de Hans Anders en France, il verra la création d'un centre de formation interne.
« Nous avons les clés depuis lundi », ont annoncé les investisseurs, qui vont s'installer dans les bâtiments d'une ancienne imprimerie située rue André-Huet à Reims. La plate-forme qui s'étend sur 2.500m2 de locaux, doit voir son activité démarrer dès cet été. Moyennant un investissement de 1,8million d'euros dès cette année. Dont 1,4million pour l'équipement industriel.
Les responsables ont justifié le choix de Reims pour son accessibilité et sa proximité avec le siège néerlandais et la Belgique, ainsi que pour le bon accueil rencontré.
Des magasins
Le groupe néerlandais annonce également son arrivée dans la région par l'ouverture d'un magasin vers avril-mai à...
(L'Union Du 11 mars 2008)
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Reims
Le tourisme rapporte 120 millions d'euros
Quelles sont les retombées économiques du tourisme dans la grande agglomération rémoise en 2007 ? Une étude vient d'être réalisée à ce sujet. Elle chiffre les retombées directes à près de 120 millions d?euros.

Quelles sont les retombées économiques du tourisme dans la grande agglomération rémoise en 2007 ? Une étude vient d'être réalisée à ce sujet. Elle chiffre les retombées directes à près de 120 millions d'euros.

La France est, on le sait, la première destination touristique au monde, mais la troisième seulement en matière de retombées économiques, derrière les Etats-Unis et l'Espagne. Qu'en est-il à Reims ? Pour le savoir, et ainsi permettre à l'office du tourisme de mieux définir la stratégie à adopter, le cabinet de conseil et marketing rémois Efficience 3 a été chargé d'une étude sur la question. Son directeur Jean-Pierre Gimat et Eléonore Bonnard, directrice de l'office du tourisme, viennent de présenter ses conclusions, en présence du président de l'office Michel Feck et du maire Jean-Louis Schneiter. Le fruit d'un gros travail duquel il ressort un chiffre : 119.134.000 ? en 2007 : le tourisme est un secteur économique à part entière.
Pour obtenir ce résultat en l'absence d'outil annuel, le cabinet a travaillé sur la zone de couverture de l'office du tourisme, à savoir Reims métropole, et les communautés de communes Champagne Vesle et Vesle Montagne de Reims. Il a collecté les données existantes auprès des syndicats professionnels, de l'INSEE, des comités départementaux et régionaux du tourisme, défini une semaine moyenne, la troisième semaine d'octobre, et réalisé une enquête auprès de 400 professionnels : hôteliers, restaurateurs, cavistes, viticulteurs, commerçants? dont 120 seulement ont répondu.
Les chiffres de fréquentation de l'office du tourisme ont bien sûr été pris en compte : près de 76.000 demandes en 2007, dont 53 % émanant d'étrangers et 47 % de Français parmi lesquels c'est l'effet TGV de plus en plus de Franciliens.
Un constat s'impose : près de la moitié des retombées concerne la restauration, avec un total de 58.049.000 ?. Si le prix moyen d'un repas avoisine les 30 ?, il cache de grandes disparités.
« Cela va du sandwich au repas gastronomique et au recours à un traiteur dans les caves de champagne pour la clientèle d'affaires », note M. Gimat. Le tourisme loisirs en individuel ou en groupe est ici majoritaire.
Surtout la restauration
C'est en revanche la clientèle professionnelle qui prime lorsque l'on considère l'hôtellerie (57 %). Le parc rémois est d'ailleurs plutôt orienté vers le haut de gamme avec un tiers des 54 hôtels en 3 ou 4 étoiles. Chiffre d'affaires total : 38.987.000 ?. Là aussi, l'effet TGV se fait sentir : « Entre 2006 et 2007, Reims est la ville qui a connu la plus forte hausse du taux d'occupation. Il est passé de 61 à 66 % », se félicite Eléonore Bonnard.
Les commerces, notamment de souvenirs,....
(L'Union Du 11 mars 2008)
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Reims
MUNICIPALES / Les Rémois pas champions de la participation
Hier matin, les femmes ont souvent été bien plus courageuses que les hommes pour aller faire leur devoir civique. Ici à 8 h 05 à l'école Henri-Barbusse.

Le retour aux urnes traditionnelles n'a pas posé de problèmes hier dans les 94 bureaux électoraux. Froid le matin, pluie l'après-midi, les Rémois ne se sont pas précipités pour voter. A 17 heures, ils étaient 47,27 % à avoir voté contre 45,67 % en 2001.

RETOUR aux urnes traditionnelles hier pour le premier tour des élections municipales où sept candidats étaient en lice. Pas dépaysés, les scrutateurs ont parfaitement rempli leur mission malgré des températures pas toujours très élevées dans les écoles. À 10 heures, la participation dans les 94 bureaux était de 7,48 % contre 6 % en 2001 à la même heure. A 17 heures, 47,27 % (contre 45,67 %) (lire les résultats et les commentaires dans notre cahier spécial).
Pause

Dans certains bureaux était affiché un avertissement : « La machine à voter fait une pause ». Et d'expliquer que « la mairie a fait preuve de prudence face à un flou juridique qui n'a pas été levé à temps par l'État. »
Contrôle

Cinq délégués, deux magistrats et un représentant de la sous-préfecture ont tourné dans les bureaux pour s'assurer du bon déroulement de l'élection.
Pliage
Deux arguments des partisans du vote électronique : « Avec le vote papier, on perd plus de temps et ce n'est pas facile de glisser son bulletin dans une enveloppe ridiculement petite ».
Vote européen

Un Belge au bureau 74, deux Portugais, un Espagnol et un Italien au bureau 74 etc. Le scrutin municipal était aussi ouvert aux citoyens européens.
Ils ont voté aussi

À l'école élémentaire de l'hippodrome, les CM1 ont indiqué qu'eux aussi avaient voté. Sur les projets d'un nouveau coin pour jouer aux billes et un coin repas à améliorer.
Gâtés
Sympa le boulanger Feuillet (Wilson). Il a offert des croissants et des pains au chocolat aux scrutateurs de l'école Chemin des....
(L'Union du 10 mars 2008)
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Reims
MUNICIPALES 2008 / Adeline Hazan loin devant Vautrin devant Dutreil
Avec 42,08 % des suffrages exprimés, Adeline Hazan(au centre) devance nettement ses adversaires. La socialiste fait sept points de mieux qu’en 2001.

Les sondages donnaient Adeline Hazan en tête au premier tour, largement. Les résultats vont sans doute au-delà des espérances de la candidate soutenue par le PS, le PC et les Verts. Avec 42,08 % des suffrages exprimés, elle devance nettement ses adversaires. La socialiste fait sept points de mieux qu’en 2001.

A droite, la division a fait des victimes. Renaud Dutreil en premier lieu qui se présentait sous l’étiquette UMP et qui perd la primaire. Avec 23 % des suffrages exprimés, il arrive en troisième position avec 1.186 voix de retard sur sa rivale de droite, Catherine Vautrin (DVD-Modem).
Pour le second tour, lui qui a très longtemps dit que celui qui arriverait en seconde position à droite devrait se retirer, ne s’est pas exprimé sur la question hier soir, renvoyant sa décision à ce midi. En sept ans la droite perd cinq points. Avec 4,32 % l’extrême droite ne pourra peser sur le second tour en se maintenant ou jouer les alliances.
A gauche, la socialiste Adeline Hazan a drainé derrière elle une grande partie de l’électorat, étouffant l’extrême gauche. Si la liste « Alternative citoyenne » soutenue par Olivier Besancenot retrouve un score proche de celui de 2001, Lutte ouvrière perd 4 points.

Pour le second tour, la député européenne PS part en pôle position de force. D’autant plus qu’à droite le report des voix risque de ne pas être parfait.
G.A.-T.
(L'Union du 10 mars 2008)

Reims

Vranken fait le vide autour de sa villa
Les fenêtres du 34 boulevard Diancourt (la maison dans le fond sur la droite) donne sur l'entrée de la villa Cochet devenue siège du champagne Demoiselle. Ce serait la raison de l'opération de rachat.
Remi Wafflart

Le géant du champagne, propriétaire de la villa Cochet, a besoin d'intimité. Il a racheté tous les appartements de ses voisins. À force d'incitation financière.

Ils n'avaient aucune envie de vendre leur appartement. Lui a presque 73 ans, elle n'en a qu'une petite soixantaine mais n'a pas la chance d'être en bonne santé. Ils vivent au 34 de l'avenue Diancourt depuis 53 ans. Le couple pensait y finir ses jours. C'était sans compter avec leur voisin Paul-François Vranken qui a fait basculer leur vie et celle de leurs voisins il y a huit mois de cela.
Le propriétaire des champagnes Vranken, Demoiselle, Pommery est aussi propriétaire de la villa Cochet devenu villa Demoiselle. Majestueuse demeure où a notamment vécu Louis Cochet, directeur général de Pommery.
Laissée pendant des années à l'abandon, la maison est presque totalement rénovée. Elle en impose à nouveau sur le boulevard qui mène aux Crayères et au parc de Champagne. Seulement et c'est le défaut de cette villa, son entrée est visible de certaines fenêtres du 34 avenue Diancourt.

« Il n'a qu'à mettre des rideaux »

« M. Vranken aurait dit qu'il ne voulait plus avoir de vis-à-vis », confie un habitant de la maison. Il se raconte que Paul-François Vranken voudrait recevoir dans sa villa sans que ses invités, célébrités ou hommes politiques, puissent être reconnus par les voisins. « Il n'a qu'à mettre des rideaux. Nous, on s'en moque de qui il fréquente ». Lui pas. Apparemment du moins.
En juillet dernier, il a envoyé un mandataire rendre visite à chacun des copropriétaires de la maison devenue encombrante. Ils sont une demi-douzaine. « On nous a dit : M. Vranken veut racheter toute la maison. Il va vous faire une offre », raconte l'un d'eux.
L'offre est arrivée chez chacun par.....
(L'Union du 8 mars 2008) Lire la suite

Reims

« Cette maison me servira d'annexe »

La maison ne sera pas démolie. « Je m'en servirai comme annexe de la villa Demoiselle. J'ai l'intention de faire profiter de ce patrimoine exceptionnel à de nombreux visiteurs. J'ai 2.600 mètres carrés à leur montrer, j'ai donc besoin d'une maison à proximité pour le personnel et toute l'intendance », explique Paul-François Vranken. Qui n'évoque pas son besoin d'intimité.
Quant à l'opération d'achat : « Je n'ai eu aucun contact avec les différents propriétaires qui ont tous accepté de vendre ».
C'est son notaire qui s'est chargé de conclure l'affaire. Ce dernier explique qu'une estimation a, dans un premier temps, été faîte et que sur cette base « on a demandé à chaque propriétaire de fixer son prix. Ils ont tous demandé et obtenu un prix supérieur à l'estimation et ont eu la possibilité de se faire assister de leur propre notaire ».
Une opération tout ce qu'il y a de régulier. « Tout le monde a été d'accord pour vendre. Il n'y a eu ni pression, ni intimidation ». Pour le cas des copropriétaires les plus âgés qui n'ont toujours pas envie de partir même s'ils ont signé : « S'ils ont pu se sentir obligé de vendre, c'est peut-être sous la pression des autres propriétaires. En aucun cas pas sous la pression de M. Vranken ou de moi-même ».
C.F. (L'Union du 8 mars 2008)

Reims

De l'utilité des Rencontres internationales de télévision
Nina Companeez avec les responsables rémois des RITV. JFS

La 21e édition des Rencontres internationales de télévision a été annoncée officiellement hier par Jean-Louis Schneiter.
Le maire de Reims était entouré de la présidente du jury, la réalisatrice Nina Companeez ; de « l'opérateur historique », Maurice Frydland ; de la présidente de l'association des RITV, Marie-Élisabeth Deroche-Miles et de sa secrétaire générale, Dominique Attal.
Cette manifestation se déroulera à la Comédie du 26 au 30 mars. Elle est présentée comme « un grand cru, avec des films magnifiques », venus notamment d'Allemagne et d'Afrique du sud.
L'occasion aussi d'annoncer la création en septembre d'une filière numérique à l'IUT pour la radio et la télévision, en lien avec une université et deux chaînes britanniques, et avec le lycée Saint-Jean-Baptiste de la Salle. Enfin, la présidente Deroche-Miles a averti qu'elle rencontrerait les deux candidats aux municipales de Reims pour le second tour, de façon à pérenniser les RITV au-delà des élections, après leur souhait exprimé de remettre en cause cette opération « plus connue à l'étranger qu'en France ».
(L'Union du 8 mars 2008)

Reims

Mille choeurs pour un regard demain dimanche

Au mois de mars, depuis plus de dix ans a lieu dans toute la France « Mille choeurs pour un regard » ; l'événement choral le plus important de France avec plus d'un millier de concerts donnés.
« Mille ch?urs pour un regard » permet de financer des programmes et des bourses de recherche mais aussi de faire connaître à tous les différentes maladies de la vue.. L'association Retina France a été créée en 1994 dans le but d'informer et aider toutes les personnes atteintes de dégénérescences rétiniennes mais aussi aider et faire avancer la recherche médicale dans ce domaine.
L'événement est parrainé chaque année par un chanteur de renom. Cette année, c'est Nolwenn Leroy qui apporte sa contribution.
Comme chaque année, la chorale du foyer communal de Taissy « Les Taissy-Tures » donnera donc un concert à Taissy, sous l'égide de « Mille ch?urs pour un regard ». Celui-ci aura lieu dimanche 9 mars à 16 heures à la salle de conférences au centre de conférences et d'animation (salle en rez-de-jardin, sous la salle d'animation). Se joindra à elle la chorale « Rèmes en Si » de Reims.
(L'Union du 8 mars 2008)

Reims

MUNICIPALES 2008 / L'union pour la diversité républicaine soutient Dutreil

Hier après midi, à la permanence du candidat UMP.

« Renaud Dutreil n'a pas découvert la diversité au jourd'hui. Ministre des Pme, il a aidé beaucoup de jeunes à s'intégrer par l'économie.
De plus, nous constatons que sur sa liste il y a neuf personnes issues de la diversité, voilà pourquoi nous soutenons son action et voulons qu'il soit maire de Reims. »

Président de l'union pour la diversité républicaine (UDR), un mouvement qui milite pour « que la diversité, de toutes origines, soit visible dans la société, et s'engage dans la vie de la cité », Séga Doucouré, entouré de Jean-Claude Valdemar, président de l'association franco-haïtiens, était hier à Reims avec une petite délégation pour dire sa confiance et son soutien dans la liste « Pour que ça change à Reims ». Avec des mots simples mais avec conviction, le président de l'UDR a salué aussi tous ces colistiers de Renaud Dutreil « qui s'engagent, qui ont envie de prendre leur destin en main et de se mettre au service de tous les Rémois. »
Alain Moyat
(L'Union du 7 mars 2008)

Reims

Le tramway enfin sur ses rails

Place aux ingénieurs, techniciens, médiateurs et ambassadeurs. Enfin libérés du contexte politique grâce au soutien de l'Etat, les concepteurs du tramway n?ont désormais plus que la technique en tête.

Le soutien de l'État a tout changé pour le tram. Les entreprises peuvent se mettre au travail sereinement et tous les acteurs se sentent libérés du contexte politique.

Les entreprises qui construisent le tramway viennent de passer la seconde. La société Mars qui coordonne le tout préfère ne pas communiquer sur ses activités à l'avant-veille des municipales.
Ses dirigeants n'avaient pas prévu que le tramway se retrouve enjeu principal du premier tour et cela les a embarrassés plus qu'autre chose. Mais c'est du passé.
Depuis mercredi, l'État leur a donné les moyens de travailler sereinement, enfin libérés du contexte politique.
La première chose à faire sera de reconstruire le planning que l'attente a rendu obsolète. Les ambassadeurs du tram vont pouvoir être recrutés par Reims Métropole et la médiatrice arrivée la semaine dernière va se faire connaître.

Dans l'antre d'Alstom à La Rochelle où le moule du « nez » rémois a déjà été coulé, ceux qui organisent les chaînes de fabrication vont programmer la conception de la première rame. Celle-ci doit être livrée en novembre 2009. La fabrication des rails va également être lancée. Le stade des études terminé, ce sont les ingénieurs et techniciens qui vont devenir tout puissants.

De la polémique à la technique

En ville, les travaux, hors fouilles archéologiques déjà en cours, ne devraient pas commencer avant la fin du mois. Ils auront lieu simultanément sur tout le tracé, par tronçon. Avant cela, une information sera faite aux commerçants concernant notamment leur indemnisation.

L'ambiance a changé chez Mars. Ce qui était sujet de polémique est devenu sujet technique et, sans le dire, tous...
(L'Union du 7 mars 2008) Lire la suite

Reims

Croix-Rouge L'atelier batterie menacé de fermeture

Bertrand Stogowski, pivot des ateliers musique de l'espace Ethnic's.

Après huit ans passés au sein de la Maison de quartier Croix-Rouge, après deux C.E.S. et trois C.A.E., Bertrand Stogowski arrive fin avril au terme de son dernier contrat a durée déterminée, ce qui provoque l'inquiétude des adhérents : « Quel avenir pour l'atelier batterie de la Maison de quartier Croix-Rouge (espace Ethnic's) ? Malgré la précarité de son poste, Bertrand Stogowski a toujours su nous apporter son savoir, son expérience, son professionnalisme avec un sens de la pédagogie remarquable. Il n'a jamais abandonné la batterie malgré la complexité de son apprentissage. »
Le collectif rappelle que l'atelier batterie réunit chaque année une vingtaine d'adhérents mais aussi les enfants des écoles Maison-Blanche et Blanche-Cavarrot, les élèves du collège Joliot-Curie, ainsi que les jeunes Rémois bénéficiaires de la carte « Reims Vital'ado » mise en place par la municipalité.
« Membre de l'équipe d'Ethnic's, espace implanté au c?ur du quartier Croix-Rouge, Bertrand est l'un des piliers du milieu socio-culturel dans la poudrière que peut devenir ce quartier, l'un des principaux acteurs des différents Festivals « Croix-Rouge s'affiche », mais fin avril tout cela devrait s'arrêter. Nous demandons aux responsables de l'association de sauver cet atelier : la musique sans batterie, c'est un peu une voiture sans moteur ou un vélo sans roue ! »
Nous avons sollicité des éléments de réponse sur l'avenir de Bertrand Stogowski et de l'atelier batterie auprès de la direction de....
(L'Union du 7 mars 2008) Lire la suite

Reims

TAISSY Les glycophiles ont rendez-vous
Il y a les collectionneurs de capsules de champagne ; ce sont les placomusophiles. Les collectionneurs d'étiquettes de boîtes à fromage sont les tyrosémiophiles. Le philocorbolien s'intéresse quant à lui aux corbillards !
Et puis, il y a les glycophiles qui collectionnent les emballages de sucre avec son contenu. Si l'emballage est vide, il s'agit d'un périglycophile?
Créé en 1984, le club des glycophiles français regroupe actuellement quelque 580 adhérents répartis dans tout l'Hexagone. Membre de l'association depuis quatre ans, Mme Dupin a organisé, l'an dernier, une première bourse d'échange à la salle d'animations de Taissy. De nouveau cette année, elle propose à ces amateurs de se retrouver au même endroit le dimanche 9 mars à partir de 10 h 30.
Les exposants venus de toute la France mais aussi de Belgique proposeront des dizaines de milliers de petits sachets. Avec près de dix mille références, Mme Dupin s'estime débutante. L'an dernier, un exposant belge ne revendiquait pas moins de 120.000 références?
On y trouvera donc des sucres en morceaux, en dosettes, en sachets ou en berlingots répertoriés par thèmes selon les marques.
Outre les marques françaises, certains collectionnent également les produits étrangers. Ce qui donne davantage d'attrait encore à la collection.
Renseignements auprès de Mme Dupin, Tél. 03.26.08.21.65. ou jean-claude.dupin@wanadoo.fr
Bourse d'échange dimanche 9 mars de 10 h 30 à 16 heures à la salle d'animation de Taissy.
(L'Union du 7 mars 2008)

Reims

MUNICIPALES 2008 / Le tramway est validé
La déclaration d?utilité publique tant attendue a été signée. C?est le ministre des Transports qui l?a fait savoir hier soir dans un communiqué. Il a aussi annoncé que l?Etat allait contribuer au financement des travaux. Le maire se félicite et les candidats réagissent.

Le ministère des Transports a annoncé hier que la déclaration d'utilité publique du tramway était signée. Il a ajouté que l'État contribuerait au financement des travaux.

Coup de théâtre ! Le tramway ne devrait normalement plus être un enjeu électoral. Hier, par un communiqué de presse, le secrétariat d'État chargé des Transports a fait savoir que la déclaration d'utilité publique (DUP) relative au tramway de Reims « a été signée ». Même si certains candidats aux municipales l'affirmaient depuis plus d'une semaine, le préfet de la Marne s'était toujours refusé à confirmer.
Renaud Dutreil, candidat UMP qui fait campagne contre le tramway, avait encore répété hier dans nos colonnes : « Si je gagne les élections, l'arrêté de DUP ne sera pas publié contre mon avis ». Avant hier, toujours dans nos colonnes, il avait déclaré : « J'ai l'assurance du ministre des Transports que la DUP ne sera pas publiée tant que je n'aurai pas négocié avec le groupement Mars ».
Certes, la déclaration d'utilité publique n'est pas publiée, elle est « seulement » signée, mais c'est le cabinet de Dominique Bussereau, secrétaire d'État chargé des Transports lui-même qui a choisi de faire savoir qu'elle était signée. Et ce avant les élections.
On peut donc considérer que, depuis hier, le projet du tramway est officiellement soutenu par l'État, donc par la majorité politique à laquelle appartient Renaud Dutreil.
Il n'est pas soutenu que verbalement. L'État annonce dans le même communiqué qu'il « contribuera au financement du projet dans le cadre du programme de développement des transports collectifs en sites propres, prévu par le Grenelle environnement ». Autrement dit, le tramway de Reims va bénéficier des subventions de l'État et le budget va s'en trouver d'autant allégé.

Environ 70 millions de subventions

Il n'est pas encore possible de chiffrer le montant de l'aide mais il devrait osciller entre 20 et 25 % du coût total, soit environ 70 millions d'euros.
Il n'est pas d'usage de laisser passer un long laps de temps entre la signature d'une DUP et sa publication. Souvent, les deux actions se font dans la même journée. Surtout quand des intérêts économiques et des emplois sont en jeu. Sera-t-elle publiée avant le premier tour ? Pas sûr en raison du contexte politique. Encore que. Rien ne devrait plus empêcher l'État de permettre les travaux de commencer.
Catherine Frey
(L'Union du 6 mars 2008)

Reims

Gravure et chanson pour « Les ateliers de la culture 2007 »
Félicitations à tous ceux qui ont collaboré à ces ateliers cuturels.

« Un bonheur partagé qui laissera des traces » : les ateliers de création artistique organisés par la Ville de Reims en 2007 ont donné naissance à un ouvrage, qui a été remis aux différents acteurs du projet le mardi 4 février par l'adjoint Mario Rossi.
Il a salué tous ceux qui ont fait vivre cette aventure culturelle à des publics très divers.
Le livre, intitulé « Les ateliers de la culture 2007 » vient enrichir la collection éditée par la Ville et commencée en 2004 avec « Les ateliers du grand jeu » et « Le Grand jeu des lycéens», suivi en 2006 par «Les ateliers art déco ».

A la médiathèque Croix-Rouge

Ce quatrième volet - illustré, étape par étape, par des photographies de Guillaume Gellert - s'ouvre sur les ateliers gravure conduits par Marie-Christine Bourven, d'octobre 2006 à mars 2007 avec, en point d'orgue, une exposition présentée à la médiathèque Croix-Rouge en avril et mai 2007.
On pouvait alors voir deux surprenants cabinets de lecture aux parois gravées.
Pas moins de 107 participants y avaient collaboré (La maison de quartier Croix-Rouge, la 3e1 du collège George-Braque, les CM2 de Galilée et Provencaux, L'Institut Fandre, le Secours catholique et la Solidarité départementale, l'association Recto-Verso).

Au Conservatoire

La seconde partie de l'ouvrage est consacrée à l'atelier « Chanson française » qui a mobilisé 13 personnes de la maison de quartier Orgeval.
Cette partie s'ouvre sur une préface de Bernard Weber, qui a guidé le groupe vers « les mots....
(L'Union du 6 mars 2008) Lire la suite

Reims

MUNICIPALES 2008 / Tramway : les « assurances » ministérielles de Dutreil
« J'ai l'assurance du ministre des Transports que, si je gagne l'élection, l'arrêté de la déclaration d?utilité publique ne sera pas publié tant que je n'aurai pas renégocié avec le groupement Mars », indique Renaud Dutreil.
Déclaration d'utilité publique signée ou pas, le candidat Renaud Dutreil assure que l'arrêté concernant le tramway ne sera pas publié tout de suite s'il est élu.
Au moment où l'on s'interroge de la signature ou pas de la déclaration d'utilité publique du projet tramway par le préfet, Renaud Dutreil persiste et signe : pour lui, rien est inéluctable, il sera possible de renégocier. Et le candidat UMP avance une nouvelle carte : le ministre des Transports.
« J'ai l'assurance de Dominique Bussereau que, si je gagne l'élection, l'arrêté de la déclaration d?utilité publique ne sera pas publié tant que je n'aurai pas renégocié avec le groupement Mars », précise Renaud Dutreil.
« Si je perds, l'arrêté sera publié dans la foulée de l'élection ». Est-ce dire que la DUP est déjà signée ? « Ce n'est pas la question », rétorque le candidat UMP. « L'important, c'est la publication de l'arrêté. C'est lui qui lancera tout. »
Sur la renégociation éventuelle du contrat, Renaud Dutreil explique avoir « le poids politique suffisant pour engager la renégociation ».
« Je réunirais autour de la table tous ceux qui comptent dans ce dossier. Je les connais tous, il n'y aura pas de problème. Je leur expliquerai qu'il faut tenir compte de l'élection et du message envoyé par les Rémois. Il est tout à fait possible de revoir un contrat sous la forme d'avenants. Bien évidement, le maire ne peut rien imposer. Il faut que les deux parties soient d'accord. » Et quand bien même obtiendrait-il un nouveau contrat, comment compte-t-il le faire passer au sein de la communauté d'agglo où la quasi totalité des maires a donné son feu vert au tramway version.....
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(L'Union du 4 mars 2008)

Reims

MUNICIPALES 2008 / LO défend « une politique municipale au service des travailleurs »
La liste Lutte ouvrière conduite par Thomas Rose et Véronique Bizlall a présenté hier après-midi ses principaux axes de campagne pour les élections municipales de Reims
« À Reims, Adeline Hazan a refusé notre proposition avant toute réelle discussion », regrettent les deux candidats. « Nous nous présentons comme en 1995 et 2001 sous nos propres couleurs pour défendre le camp des travailleurs et des classes populaires. Ce sera aussi l'occasion d'exprimer, sur le plan local, notre opposition à la politique du gouvernement et à la dictature du patronat. »
Emploi et économie.- Si les leaders de LO sont conscients qu'un maire ne peut pas tout, « une municipalité au service des travailleurs pourrait tout de même agir en ce domaine de l'emploi ». « Cela peut se faire en recourant le moins possible à la sous-traitance pour embaucher directement des employés municipaux (travaux publics, transport), en développant l'emploi public comme l'accueil de la petite enfance ou l'aide aux personnes âgées laissée trop souvent à des organismes où la plus grande précarité est la règle. »
Lutte ouvrière demande par ailleurs l'arrêt de toute subvention directe aux entreprises. « L'exemple de Ventana, repreneur un temps de Reims aviation qui a fait disparaître les subventions via le Luxembourg, ou celui du centre d'appel Atos dont les 500 emplois n'ont jamais vu le jour, montrent que l'argent doit servir au service public ».
Fiscalité et endettement.- La liste Lutte ouvrière plaide pour une....
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(L'Union du 4 mars 2008)

Reims

MUNICIPALES 2008 / Le président de Région soutient Adeline Hazan
Jean-Paul Bachy : « La région pourra mieux travailler en synergie avec Reims si Adeline Hazan est maire ».
Hier à midi, la candidate PS-Verts-PCF a reçu un soutien important en la personne de Jean-Paul Bachy, président du conseil régional de Champagne-Ardenne.
« Même si officiellement je ne suis pas socialiste, il est naturel que je soutienne Adeline Hazan qui fait partie de ma famille naturelle, celle des femmes et des hommes de progrès » a expliqué le patron de la Région. « On a déjà travaillé ensemble dans l'opposition de 1998 à 2001 à la Région. Aujourd'hui, Adeline Hazan a un rayonnement européen, elle fait vraiment partie du paysage politique depuis onze ans à Reims. Elle a su fédérer les forces de progrès de cette ville, ce qui n'était pas si facile, et nous avons la même vision sur le rôle que Reims doit jouer dans la région. »
Pour Jean-Paul Bachy, « Reims a besoin d'une nouvelle dynamique et doit être la ville phare de la région. Avec Adeline Hazan, Reims travaillera en bonne intelligence avec la Région, pas comme le maire sortant. Elle ne laissera pas passer les coopérations et les subventions possibles de la région. Adeline Hazan peut donner une dimension européenne à Reims en se tournant vers les universités de Liège, Louvain, Charleroi. Avec l'arrivée du TGV, il faut se tourner vers le Bénélux pour faire en quelque sorte contrepoids, pour que Reims ne soit pas la banlieue de l'Ile-de-France. Enfin, en matière économique, nous avons la même vision de ce que doit être l'agglomération tournée vers les autres intercommunalités, vers le pôle de compétitivité de.....
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(L'Union du 4 mars 2008)

Bétheny

Implantation d'un pôle logistique à Bétheny : 740 emplois à la clef
Jean-Louis Cavenne, maire de Bétheny, Jean-Louis Schneiter, président de Reims Métropole, Marc Frappa président de Faubourg Promotion et Patrice Lafargue président de l'Idec ont signé, hier à la salle polyvalente « la Comète » de Bétheny, l'accord pour l'implantation d'un pôle logistique dans le parc d'activités « Sous les vignes ».
Hervé OUDIN
La commune de Bétheny, Reims Métropole, le groupe Idec et Faubourg Promotion viennent de signer un accord pour l'implantation d'un pôle logistique dans le parc d'activités « Sous les vignes ». A l'horizon, la possible création de 740 emplois.
180.000 m2 d'entrepôts logistiques, de locaux et de bureaux sur 44 hectares de terrain : en signant l'implantation officielle d'un pôle logistique sur le parc d'activités « Sous les vignes », hier à la salle polyvalente « la Comète », la commune de Bétheny, Reims Métropole, le groupe Idec et Faubourg Promotion ont scellé les bases d'une future zone économique florissante. Une zone sur laquelle, les signataires prédisent la création de plus de 700 emplois.
Faire de ce site le premier parc logistique périurbain de l'agglomération est l'objectif avoué de Reims Métropole. L'idée, sous jacente depuis plusieurs années, a pris de l'ampleur l'année dernière. Reims Métropole, propriétaire des terrains, lance un appel à projets auprès d'une quinzaine de promoteurs spécialisés pour l'implantation d'activités logistiques sur le site. Trois candidatures sont déposées. Les dossiers sont étudiés en juin.
Faubourg Promotion, du groupe Idec ? sensibilisé par Reims Champagne Développement ?, remporte la mise. Six mois de négociations plus tard, la signature entre les différents acteurs ? Jean-Louis Cavenne, maire de Bétheny, Jean-Louis Schneiter, président de Reims Métropole, Marc Frappa, président de Faubourg Promotion, et Patrice Lafargue, président d'Idec ? a permis, hier, de franchir une nouvelle étape. « La dernière délibération date du 28 février », indique Jean-Louis Schneiter. « Le peu de temps entre « vouloir » et « agir » montre combien nous tenons à ce projet. »

Deuxième semestre 2009....
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(L'Union du 4 mars 2008)