Ville de reims porte des Tisserands
Par ..., mardi 18 septembre 2007 à 08:20 - Ville Reims - #156 - rss
Ville de Reims, ses trésors
Reims Champagne Actu
Le patrimoine de la Ville de Reims : la porte des Tisserands
(Photo D.Dumon - 2007)
(Photo noir et blanc J.P Ritz - 2007)
(Photo D.Dumon - 2007)
La porte au temps des Tisserands
Le Temps des Tisserands haut de la page
La Ville de Reims compte de nombreux monuments, de multiples façades, mais peu de portes de cette envergure.... Et le plus souvent inconnu du grand public...
La porte des Tisserands est l'une d'elles, elle qui fut l'entrée du Creps, jusqu'en 1981, à proximité du stade des Coutures, lieu où s'entrainaient jadis les sportifs de haut niveau .
La porte des Tisserands, n'est pas visible de la rue, située à deux pas du lycée Clemenceau, il faut passer sous un porche pour la découvrir et contourner l'immeuble
C'est une porte en pierre claire de l'Ardre, " la Courville", pierre semblable à celle de la cathédrale et identique à celle des bâtiments de la place Royale.
Elle fut édifiée en 1870.
La porte en pierre claire de l'Ardre* restera la gardienne de la manufacture Gabreau jusqu'en 1903
Les années "Automobiles"
haut de la pageCe fut ensuite une usine de construction automobile qui prit possession des lieux, et des ateliers.
L' usine Brazier fut renommée grâce à la décoration, la couleur bleue des carrosseries , qui fut baptisée tout simplement : "Bleu de France"
Le Bleu de France
Pendant la première guerre mondiale de 1914-1918, l'usine sera en partie détruite.
Une déclaration de dommage de guerre, conservée dans un dossier aux archives municipales en témoigne.
Je soussigné Brazier Henry,
Administrateur Délégué de la Société des automobiles Brazier
Certifie que les mémoires, devis ou factures contenus dans
le dossier des dommages de guerres ci-joint, ne concernent
que des travaux exécutés ou à exécuter pour remettre en état
l'usine telle qu'elle était en juillet 1914.
Fait à Paris le 8 novembre 1920
Société des Automobiles Brazier
Capital 5 500 000 francs
21 avenue des Champs Elysées
La carrosserie Brazier vivra jusqu'en 1939.
Les années : Armée, Guerre (1939/1945) et CREPS
haut de la pageLa grande porte de pierre a alors 69 ans, l'Etat se porte acquéreur des bâtiments et des ateliers, pour y installer une caserne militaire. (Maîtres d'Education Physique Sportive : EPS)
1941 : L’ État français, par la loi du 21 mars 1941 créé les CREGS (Centres Régionaux d’éducation générale et sportive – appellation d’origine) destinés à former les Cadres du commissariat général à l’Éducation Générale et aux Sports.
Très rapidement transformé en Centre d’Éducation physique et sportive, le CREPS de Reims, rattaché alors à l’académie de Paris, voit son premier Directeur, Monsieur CHALITOV, nommé le 25 juin 1941.
L’ établissement s’installe dans les bâtiments industriels existants,immeuble et terrains couvrent une superficie de 0,8 hectare – Instituteurs et cadres sportifs le fréquentent.
1943-44 : Pendant cette période, l’armée allemande occupe partiellement les locaux.
1944-46 : Les forces alliées à leur tour s’installent dans l’établissement rejetant les formations vers des hôtels particuliers voisins.
1961 : Maurice HERZOG, secrétaire d’État à la Jeunesse et aux Sports, en visite au CREPS de Reims , prend l’engagement de faire édifier un nouvel établissement.
1962 : Le CREPS de Reims passe de l’Académie de Lille à l’Académie de Reims nouvellement créée sous l’autorité de Monsieur SEGUILLON, Recteur.
1965 : Le CREPS est reconnu d’utilité publique (décret du 4 décembre 1965).
1974 : Un projet de construction d’un établissement neuf se concrétise après de longues et difficiles tractations.
1981 : En octobre de cette année, le CREPS quitte définitivement le lieux pour s’installer dans ses locaux neufs route de Bezannes.
Pendant toute la période allant de 1946 à 1980, la vocation du CREPS sera pour l’essentiel d’assurer la formation d’enseignants d’EPS. Approximativement 600 maîtres d’EPS sortiront de REIMS qui verra également se succéder 13 promotions de professeurs d’EPS (de 1956 à 1980) soit environ 400 élèves professeurs – Le régime était celui de l’internat.
Les installations extrêmement vétustes, délabrées et largement insuffisantes quant à la capacité d’accueil, n’autorisaient que peu l’implantation des stages sportifs et d’Éducation Populaire.
(Source internet : http://www.creps-reims.jeunesse-sports.fr/rubrique1.asp?rec1=69rec1=69)
Le projet immobilier et les premiers soucis des futurs propriétaires
haut de la page- 1982 on envisage un projet d'ensemble immobilier, le foyer rémois construit les différents immeubles, la porte est conservée, et "retapée" les appartements de cette partie de l'ensemble (24 appartements) seront vendus, tandis que le reste des immeubles avoisinants seront voués à la location.
- 1987 Les premiers appartements destinés à l'accès à la propriété sont en vente, 19 trouvent acquéreurs, tandis que (5 restent au Foyer Rémois, ils seront loués, puis vendus dans les années suivantes) l'ensemble des propriétaires hérite aussi de l'entretien de la porte et de son escalier.
La porte des Tisserands a subi des réparations, des ajouts des remplacements, aucun ne respecte le bâtiment d'Art, des arches en béton au sommet , en passant par le plâtre pour "cacher la misère", le béton pour consolider la pierre qui s'effrite, les couvertines en plomb d'origine,remplacées par du zinc, matériaux de moindre coût....
Au cours de la réfection complète de la Porte, on a constaté que la porte n'est pas entièrement en pierre de Courville, plusieurs sortes de pierre ont été utilisées, pierre de construction , des "coulages de bétons, (dans les parties hautes) , de la pierre de Courville, il est à noter que différentes qualités de pierre de Courville composent la porte.
Au début des années 1990 la pierre de Courville de la porte des Tisserand laisse apparaître son mauvais état.
La réfection de la porte en vue de la vente du complexe immobilier n'aura tenu que trois ans...Et n'entre pas dans la garantie décennale de l'immeuble
- 1992 devant la dégradation et l'état de la porte, le syndic de copropriété, représentant les propriétaires, fait établir un rapport détaillé sur les travaux d'urgence à effectuer
Le rapport est accablant en voici quelques passages /
[… La porte a semble -t-il été reprise au moment de la construction du bâtiment adjacent. Ces reprises s'apparentent plus à des ragréages au ciment pierre qu'à une réfection type " monument historique"...]
Voir quelques photos de l'état de la porte en 1992
Voir la porte en 1992
Les propriétaires : Mécènes obligés de cette "Chère porte"
1992, les arches en béton qui surplombent le haut de la porte se délabrent fortement, des morceaux de la structure tombent dans les jardins, il faut à nouveau intervenir, cette fois-ci rapidement, avant qu'un accident n'arrive, elles sont purement et simplement enlevées
1993, les copropriétaires décident de lui faire un mini-lifting, on fait tomber les morceaux de pierre qui risquent de se détacher, on protège la porte d'un enduit qui sera garantit 10 ans, et sensé arrêter "l'hémorragie de la pierre".
2003, cette fois des morceaux de pierre se décrochent de la façade, par endroit la pierre explose, éclate en surface sur les piliers, la porte a "bougé"* et s'est écartée du mur de l'immeuble, au cours d'une visite on se rend compte aussi que les escaliers sont sérieusement endommagés. On commence à songer à un nouveau ravalement
(* En fait le terrain de 0,8 hectare, accueillant le nouvel ensemble immobilier, a été creusé, la porte pendant cette période de construction a était étayée, du fait du décaissement de la terre, du mouvement de terrain, la porte pesant plusieurs dizaines de tonnes, reprend petit à petit sa place, en 20 ans son assise s'est "tassée" de quelques millimètres à sa base (ce qui représente quelques centimètres en haut de la porte, vue sa hauteur, pas de panique même si elle penche de quelques millimètres, c'est imperceptible à l'oeil nu , nous n'aurons jamais la seconde tour de Pise, et pas de panique non plus, elle ne s'écroulera pas.)
L' "enduit" a tenu exactement 10 ans, mais il a fait plus de mal que de bien, en effet
l'eau s'infiltrant par le dessus de la porte ne peut ressortir de la pierre (à cause de l'enduit), la pierre ainsi "gorgée" d'eau, va se désagréger, et sous les effets climatiques va éclater par endroits entraînant la dégradation des sculptures, des corbeaux, des corniches etc..
Un constat s'impose, il faut prendre une décision pour mettre fin à cette lente agonie de la porte des Tisserands.
Plusieurs pistes sont ouvertes :
1 - La réfection de la porte, cette fois ci en s'appuyant sur les conseils d'architectes spécialistes.
2 - Rasée purement et simplement la porte
3 - Enveloppée la porte dans une immense verrière
La suppression de la porte est rejetée par un grand nombre de propriétaires, quant à la verrière il semble qu'elle apporte son lot d'inconvénients comme par exemple l'entretien des vitres, et la chaleur qu'il fera à l'intérieur de cette verrière (la porte sert de mur à un appartement).
Le syndic d'immeuble et les propriétaires se mettent à la recherche d'une entreprise capable de refaire ce type de monument, des tailleurs de pierre, des façadiers, des maçons, proposent des devis.. Devis qui s'élèvent à plusieurs centaines de milliers de francs, montant, il faut bien en convenir inquiétant les propriétaires, (certains ont même vendu dans cette période leur appartement, de peur que cette porte ne leur coûte bien trop cher, et qu'ils ne puissent plus faire face financièrement....).
Le projet reste en suspens, tout en surveillant l'état de la porte, on s'aperçoit que le pinacle gauche penche, celui-ci est décelé. Les soutiens de type "Corbeau" qui supportent le haut de la porte ne tiendront plus des lustres..
Il est maintenant urgent d'agir, mais sans se précipiter...
La décision est prise
On va refaire la porte et les escaliers, la mission est confiée à un architecte, l'architecte qui a conçu l'ensemble immobilier est écarté.
On trouve non sans peine un architecte spécialisé dans ce type de réalisation , il établit un premier rapport, d'emblée pour lui, il faut conserver la porte, bien qu'elle soit mal en point, quatre entreprises sont retenues, offrant la garantie que les travaux seront réalisés dans les règles de l'Art, car si il faut des tailleurs de pierres il faut aussi un sculpteur pour refaçonner les rosaces, fleurs, sculptures etc...
Fin juin 2007 l'échafaudage est mis en place, la restauration commence pour plusieurs mois, les premiers sondages montrent que la porte est plus "malade" qu'elle n'y paraît, la pierre se désagrège en fin grain de sable, il s'avère que remplacer des blocs entiers de pierre (des bouchons) , n'est pas forcément la meilleure solution (cela sera fait à chaque fois que ce sera utile), une réfection minutieuse à la main, en apposant un mélange de cristaux de pierre naturelle et de produit de synthèse s'impose. après un sérieux gommage, les réagréages de béton, les plâtres sont enlevés, les joints sont recreusés, la pierre des marches de l'escalier est remplacée...
Les joints sont refaits, un badigeon sera appliqué sur la pierre la laissant "respirer", le pinacle est recelé , les couvertines sont reprises ou neuves, elles sont en zinc, le perron est renforcé et les pierres situées sous la base des portes fenêtres, remplacées , leurs assises totalement refaites, quand à l'escalier, on rénove par de la pierre neuve, les parties de marches abîmées
Compte tenu de la fermeture des carrières de Courville et de Romain, la pierre de la porte ainsi que de l'escalier sera restaurée en pierre de Saint-Pierre-Aigle (Aisne), cette pierre, un calcaire blanc de sédimentation, présente les mêmes caractéristiques que la pierre de Courville
en été, sous l'effet du soleil, la pierre de Saint-Pierre-Aigle sera pratiquement blanche, foncera sous la pluie et sera plus grise en hiver
La porte à 137 ans, elle est refaite pour plusieurs décennies
Rénovation des joints haut de la page
Le perron haut de la page
La réfection de l'escalier en 2007 haut de la page
La pierre de Courville haut de la page
C'est la pierre de rénovation par excellence de nombreux édifices rémois
La vallée de l'Ardre recèle en son sous sol une roche , la pierre claire de l' Ardre, plus connue sous le nom de pierre de Courville.
Les principales pierres de taille utilisées à Reims proviennent de la formation du calcaire du Lutétien (Tertiaire), Courville ou Hermonville.
Un des calcaires les plus utilisés est un calcaire fin, crème, qui présente parfois une veine bleue caractéristique du Liais de Courville
C'est en effet de ce petit village que la pierre tire son nom.
Le village de Courville est à 25 km environ à l'ouest de Reims, près de Fismes.
La carrière de Courville : c'est dans cette carrière que la pierre originelle utilisée pour la construction de la Cathédrale, mais aussi les bâtiments de la place Royale, et bon nombre d'édifices, construits à Reims sont en pierre de Courville, la porte des Tisserands n'échappe pas à la règle.
La dernière carrière exploitée (Courville) a fermé ses portes en 2005.
Le Liais de Courville était le banc le plus réputé
La porosité est également très variable, de 15 à 45 %.
Photo de la carrière de Courville site internet : http://tchorski.morkitu.org/2/courville.htm
La pierre de Saint-Pierre-Aigle
Les carrières de Saint-Pierre-Aigle sont situées à 85 km au Nord-Est de Paris. Il s'agit d'une exploitation à ciel ouvert en activité depuis 1850, spécialisées dans la fourniture de pierre massive pour la restauration de monuments historiques
Caractéristique de la pierre
Calcaire à milioles.
Etage Lutécien.
Aspect : Grain fin sur fond crème beige uni avec petits trous peu nombreux.
Porosité : 23%
Commune : Saint-Pierre-Aigle ( 02600 Aisne ).
Données techniques sur la porte des Tisserands haut de la page
Année de construction : 1870
Hauteur : 15,00 mètres
Largeur : 11,00 mètres
Epaisseur : à la base des piliers 1,10 m X 1,60 m
Espace entre les deux pinacles : 10,00 m
Diamètre de la demi rosace : diamètre 3,90 m
Diamètre des trois demie rosace : diamètre 1,30 m chacune
Perron : 5,00 m X 1,30 mètre
Escalier : 11 marches
Poids estimatif de la porte : Aux alentours de 150 de tonnes.
Composition :
A/ Pierre de Courville (différents degrés de qualité : porosité de 15 à 45 %)
B/ Pierre de SAINT-PIERRE-AIGLE (Aisne) : porosité 23 %
C/ Pierre de construction.
D/ Certaines parties hautes renforcées en béton armé.
Années de Rénovation :
1982 : Destruction par le promoteur, en vue de la construction d'un complexe locatif, des bâtiments attenants à la porte des Tisserands, seul la porte est conservée.
1986/1987 "colmatage" en vue de la vente des appartements englobant la porte des Tisserands
1992 : Dépose des arches en béton situées au sommet de l'édifice
1993 : Application d'un enduit destiné à protéger la pierre des intempéries
2007 : Rénovation complète de La porte (remplacement des pierres, de la zinguerie, et de l'ensemble de l'escalier)
A noter : La période de juin 2007 à fin septembre 2007, a été plus que pluvieuse, ce qui a rendu les conditions de travail des différents intervenants, sur la Porte des Tisserands, assez difficiles, mais cette pluie a aussi permis en partie, que ne "vole' trop la poussière)
En 2007 : La plupart des parties en béton, en plâtre, ont été retirées et remplacées, par des blocs de pierre ou de la pierre reconstituée. Les joints en plâtre entre chaque pierre ont été refaits entièrement par des joints en chaux (2007)
Coût de la rénovation en 2007 (uniquement la porte) : 57 371. 96 euros ttc (376 335.39 francs)
Rénovation Zingueries : 5132.90 euros (33 669.62 francs)
Frais annexes : 8367.88 euros (54 889.69 francs)
Total : 70 872.74 euros (46 4894.70 francs)
Monument historique : 2007 non classée.
2008 : la demande d'inscription de la porte à l'inventaire des Monuments Historique est rejetée par l'administration
motif la porte sans les bâtiments qui la juxtaposent ne présente pas assez d'intérêt pour son classement.
Dégâts colatéraux, et nuisances : haut de la page
0n pouvait s'attendre à du bruit, de tels travaux en engendre toujours (normal) , mais bien plus que le bruit, largement supportable, la rénovation a obligé les locataires dont les logements et jardins juxtaposant la porte, à vivre fenêtres fermées, à obturer les aérations, voire même de fermer les volets totalement, évidement la lumière du jour était elle aussi soit totalement ou en partie absente des appartements (d'où la nécessité en plein été d'utiliser l'éclairage électrique, et compte tenu de la poussière recevoir des amis relevaient du défi), cela de juin a fin octobre (5 mois), malgré toutes les précautions, la poussière a pénétré dans les appartements, je vous passe les allergies, toux etc..., il va sans dire que les jardins privatifs étaient inutilisables, les végétaux des jardins ont souffert eux aussi de cette rénovation, notamment les rosiers, et troènes...
Le flou de ces photos n'est autre que la poussière qui stagne ou vole dans les airs...
L'entreprise Questiaux haut de la page
L'entreprise Questiaux a rénové entièrement la porte des Tisserands de juin à octobre 2007, les travaux sur la porte, ont été réalisé avec beaucoup de précision, de professionnalisme, la réfection des pinacles, piliers embases, colonnes, corbeau et cintres..., et plus précisément le visage de femme en médaillon ont été refait avec beaucoup de respect et de goût. L'escalier et le perron, a lui aussi profité de la haute qualité et technicité des tailleurs de pierre. Pour ceux qui ont participé aux rendez vous de chantier, ils ont trouvé en la personne de Monsieur Questiaux, un homme à leur écoute, donnant toutes les explications et informations sur lesquelles on pouvait s'interroger, il faut dire que Monsieur Questiaux est certes un artisan, mais c'est surtout un amoureux de la pierre, du bel ouvrage, du travail bien fait...
Jean Pierre Ritz : Sculpteur haut de la page
(Photo Jean Pierre Ritz - 2007)
Pour avoir rencontré quelques minutes cet homme, il serait d'ailleurs plus juste de dire cet artiste, on comprend très vite que la relation qui unit Jean Pierre Ritz à la pierre est fusionnelle, remodeler, sculpter, rendre une âme à un monument, redonner vie à un visage, c'est sans doute bien plus qu'une passion, mais c'est sans nul doute une complicité de tous les instants...
Pour l'avoir entrevu en haut de l'échafaudage, il serait plus juste de dire entendu « tapoter », avoir aperçu furtivement sa main caresser la pierre, avoir surpris son tête-à-tête avec cette femme en médaillon, il n’est point besoin d’être devin pour imaginer les rapports qui unissent la matière et l’artiste…
Jean Pierre Ritz est un Homme de l’Art, mais il n’en reste pas moins un homme, il vous invite à partager son métier, son Travail, il n’est pas avare de ses explications, et en quelques mots vous fait partager, sa passion…
Jean Pierre Ritz n’a pas laissé son nom sur la porte des Tisserands
Il a discrètement glissé sa signature dans le sourire de cette femme
Comme un peintre l’a fait bien avant lui, dans un tableau qui dort au Louvre
En savoir plus sur Jean Pierre Ritz
Remerciements haut de la page
A Madame NOE Marguerite pour son travail de recherche sur la porte des Tisserands
A l'Archiviste de l'Hôtel le Vergeur (les amis du Vieux Reims)
Aux Archives départementales.(Avenue de l'Yser, tranférées depuis rue Fulton zone Farman à Reims)
Au Syndic de copropriété, Cabinet Pérou, pour le prêt des dossiers, photographies, qu'il a établi, lors des différentes phases de rénovation.
A Monsieur Jean Pierre Ritz (sculpteur)
Octobre 2007 D.Dumon