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Journal l'Union

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Mai 2008

haut de la page

31 mai 2008



Reims
Fête du vélo : rendez-vous le 7 juin sur la place d'Erlon
Patrice Perret, président de Vél'oxygène, attend les cyclistes urbains le 7 juin de 14 à 18 heures.
Cette année pour la première fois, l'association Vél'oxygène est donc chargée d'organiser à Reims la fête du vélo. Le programme en sera le suivant : Samedi 7 juin, de 14 à 18 heures, présence et animations place d'Erlon, sous la forme de trois stands : un premier sur la circulation à vélo en ville. « Ce sera l'occasion de rappeler les règles de sécurité, commente le président Perret des cyclistes urbains ; par exemple qu'il faut rouler à un mètre de distance du bord droit de la chaussée ou des véhicules stationnés à droite ; cela pour éviter notamment d'être surpris par une ouverture de portière intempestive. »
Pour non-voyants
Un autre stand portera sur les aménagements spécifiquement rémois en faveur des cyclistes (état de l'existant, et réflexions sur les projets à réaliser). « Parmi ces réflexions, l'utilisation des couloirs de bus, les zones 30, ou encore le tourne à droite au feu rouge. »
Un troisième stand sera réservé aux conseils pratiques sur l'entretien et le réglage des vélos.
Par ailleurs, des petits tours de vélo dans le centre-ville seront effectués à la demande ; une dizaine de vélos seront à disposition, ainsi que deux tandems, qui pourront être notamment utilisés par les non-voyants. Toujours le samedi 7, Vél'oxygène proposera une randonnée en nocturne (à vélo bien sûr) ; rendez-vous à 20 h 45 au parc Léo-Lagrange en face de la piscine, pour une balade d'environ 15 km jusqu'à Cormontreuil, à un rythme tranquille (adapté en particulier aux enfants).
Renseignements : 03.26.82.01.84.
Le lendemain, dimanche 8 juin, c'est le Vélo club rémois qui prendra les choses en main, avec randonnée non plus en ville, mais dans la campagne (trois parcours au choix : 20, 60 ou 90 km).
Autre proposition : un parcours de maniabilité VTT pour les jeunes à partir de 12 ans. Rendez-vous à partir de 7 heures au parc Léo-Lagrange, côté chaussée Bocquaine. Renseignements complémentaires au 03.26.09.32.53.
A.P.
L'Union du 31 mai 2008

30 mai 2008



Reims
  Toutes les chambres bientôt sous le même toit
Le bel hôtel Ponsardin sera sans doute un jour libéré par la CCI.
L'information se fait de plus en plus précise : la chambre de commerce irait à Bezannes. Mais avec elle, d'autres acteurs des services aux entreprises, dont la chambre de métiers.
LE représentant de la chambre de métiers qui participait à l'assemblée générale de la CCI de Reims et d'Epernay n'a pas démenti. Peu à peu se fait jour le projet de transfert des locaux de la CCI vers Bezannes. Mais le président François Cravoisier donne des précisions supplémentaires sur un projet qui semble inéluctable : le rapprochement des chambres consulaires.
La CCI souhaite quitter ses locaux actuels de la rue des Marmouzets, accolés au très bel hôtel particulier dont la famille Ponsardin fut propriétaire. L'idée chemine et l'on devrait en parler davantage en septembre à l'occasion d'une prochaine assemblée générale de la CCI.
Cette idée est la « mutualisation » des moyens des acteurs de services aux entreprises aujourd'hui dispersés aux quatre coins de la ville. Seraient donc regroupés en un seul lieu la CCI, la chambre de métiers, le MEDEF (dont le président n'est pas favorable à l'idée, ndlr), etc.
Cela pourrait aller plus loin, puisque, comme l'indique le président François Cravoisier, « les CCI de Champagne-Ardenne sont assez favorables à un seul réseau consulaire dans les 5 ans… ».
L'objectif des responsables de la CCI serait d'offrir un « guichet unique » à tous les créateurs ou repreneurs d'entreprises et aux entrepreneurs déjà en activité.

Concentration
Francis Walbaum rappelle que de son vivant, l'ancien président Champagne-Céréales Jacques de Bohan se faisait déjà le chantre d'un rapprochement des chambres consulaires, CCI, métiers et, pourquoi pas,agriculture, même si le fonctionnement est différent.
En attendant la construction d'un grand siège commun à proximité de la gare de Bezannes, rien n'empêche de mettre en place des outils communs comme une plateforme d'appels téléphoniques, un outil informatique, certains services administratifs, suggère le président Cravoisier.
Lequel rappelle qu'à l'échelle nationale, les CCI se concentrent déjà et sont passées de 160 à 120. Le regroupement à l'échelle départementale des CCI de Reims/Epernay et de Châlons semble plus que probable.
Resterait donc à savoir ce que deviendraient - bureaux ou reconversion en logements ou en sièges d'entreprises - tous ces beaux immeubles de la rue Cérés, du boulevard Lundy ou Foch.
Pour le reste, les responsables de la CCI affichent un large sourire. Les compteurs financiers sont au vert avec un excédent de près d'1M€, une trésorerie de 22 M€, un montant d'emprunts en baisse (8,2 M€) et, surtout, plus de nouvel emprunt en 2007. De plus, après plusieurs années de tangage, la situation semble apaisée à l'école supérieure de commerce, RMS, dont les classements hexagonaux - notamment la 7e place sur 40 pour le placement professionnel des étudiants en fin de cursus - font rosir de plaisir le président. Enfin, les zones d'activités ont « déstocké » des m2 en vendant 14 ha à 13 entreprises, pour un potentiel de 185 emplois.
J.F.Scherpereel
L'Union du 30 mai 2008

Reims
  CYCLISME / Prix de la Ville de Reims : A l'ombre de la cathédrale
Vainqueur du Critérium d'Aubervilliers et de Ham l'Axonais Fabien Lebeau sera un sérieux outsider.
Lauréat l'an passé grâce à Cédric Filaine (devant son équipier Fabrice Tonnelier), le CC Villeneuve St-Germain – Soissons – Aisne restera-t-il maître du tourniquet rémois (80 tours de 1.000 m) ?
Toujours est-il qu'à l'ombre de la cathédrale (place du Forum), les protégés de Christophe Eloy auront fort à faire tant la concurrence sera vive ce soir (20 h 30). Le Polonais Piotr Chudzinski, le Néo-Zélandais Alexander Meenhorf, l'Australien Nicholas Walker, Babien Lebeau, Aurélien Fauvet, Mathieu Beaudoin ou encore Romain Lejeune, Jérôme Le Floc'h et Rudy Dubromel, tous du CC Villeneuve, tenteront de contenir Ludovic Dubau (4e l'an passé), toujours très à l'aise sur ce type de tracé, et surtout Evan Ferrand-Prévot, qui vient de glaner son septième bouquet de la saison.
La réplique viendra aussi très certainement des représentants de l'UV Aube Benjamin Cantournet, 8e des Boucles de la Marne, 14e du Tour de la Manche) et de Thomas Leroy. Stéphane Belotti, 2e à Cramant, Jérôme Brodier, Cédric Magniette (UVCA Troyes) auront également des arguments à faire valoir.
Anthony Bataille (VC Beauvais – Oise), 6e l'an passé, sera une roue à ne pas quitter tout comme David Rondeau (VC Les Herbiers), Nicolas Rondeau, lauréat de la 3e étape du Circuit Icaunais (SCO Dijon).
Quoi qu'il en soit, ce rendez-vous rémois, organisé par la Pédale rémoise, devrait sourire à un costaud, adepte des relances. Et si la pluie remettait en cause la hiérarchie…

***
« Evitons les polémiques »« Evitons les polémiques »
Dans notre édition de dimanche dernier, Christophe Eloy, le directeur sportif du CC Villeneuve, faisait part de son mécontentement concernant le règlement – une équipe ne devait pas présenter plus de deux 1res catégorie au départ – du Prix d'Aiglemont. Francis Bonotti, président de l'ECV Boulzicourt, club organisateur, et Michel Vercruysse, président du Comité ne comprennent pas l'attitude du technicien : « A l'initiative de José Leclercq, notre secrétaire général, et Francis Bonotti, nous avons ouvert le Prix d'Aiglemont aux 1res catégorie, deux éléments par équipe, afin de rester dans la grille des prix des épreuves de 2e catégorie. Il est de plus en plus difficile d'organiser des courses et d'avoir un budget conséquent. Par ailleurs, il était facile à Christophe Eloy de choisir deux coureurs : Senelle et Léonard sont champardennais.
Les organisateurs du Tour de France-Comté (21 au 25 mai) étaient prêts à accueillir la formation axonaise, l'hébergement et les frais de déplacements étaient pris en compte par l'organisation. Nous ne pouvons pas établir un calendrier pour chaque club. Evitons les polémiques, le vélo n'a pas besoin de ça, nous devons travailler de concert ».
P.B.
L'Union du 30 mai 2008

Reims
  Comment redonner du punch au commerce du centre-ville
92.000 euros du Fisac serviront à financer l'aménagement du parvis de la cathédrale.
Le fonds d'intervention et de sauvegarde de l'artisanat et du commerce (Fisac) vient d'attribuer une somme de 115.378 € à la ville. 21.530 € seront reversés aux Vitrines de Reims, 1.192 € à la chambre de métiers, la ville gardant 91.855 € pour la restauration du parvis de la cathédrale. Le sujet a donné l'occasion à plusieurs élus de s'exprimer sur la redynamisation commerciale de la ville. Michel Guillaudeau (PCF) a « regretté que ce type d'aides aille toujours au centre qui semble en relative bonne santé, au détriment des fragiles commerces de quartier ».
Il a plaidé pour qu'enfin des projets soient mis en place pour dynamiser les commerces de quartier et que la maire intervienne auprès du gouvernement pour dénoncer les mesures tendant à faciliter l'implantation des supermarchés, synonyme de mort des commerces de proximité.
Serge Pugeault, adjoint, a expliqué que si la ville, comme la chambre de commerce, avait voté favorablement pour le projet Ikea, porteur d'emplois, « elle allait conduire une étude pour voir comment rendre plus attractive la zone de Murigny. » « Il faudra surtout voir comment faire venir en ville les clients qui se rendront chez Ikea » a insisté Catherine Vautrin (UMP).
De son côté, Adeline Hazan souhaite « développer les zones commerciales, qu'attendent les Rémois tout en maintenant le commerce de proximité. Mais je crains les effets négatifs d'une nouvelle loi qui pourrait accroître l'urbanisme commercial sauvage. »
A.M.
L'Union du 30 mai 2008

Reims
  Il pleut du sable
Une voiture « ensablée » parmi d'autres hier matin à Reims.
« Encore ces satanés travaux du tramway ! » ont dû râler certains Rémois en retrouvant leur voiture recouverte de sable mercredi matin.
Eh bien non, les travaux n'y sont pour rien ! Le fait s'est d'ailleurs produit dans toute la ville ainsi qu'aux alentours. Il s'est même répété dans la nuit de mercredi à hier, tapissant de sable aussi bien les véhicules que les chaises blanches des jardins. La réponse à ce mystère constaté jusqu'en Belgique vient du ciel : il s'agit d'une pluie de poussières sahariennes, un phénomène bien connu des météorologues. Transporté par les vents de haute altitude, le sable arraché au désert nord-africain est retombé sur notre région lors des fortes pluies de ces derniers jours. L'eau s'évapore, le sable subsiste sous la forme d'une couche jaunâtre.
Le phénomène n'a rien d'exceptionnel sur l'Hexagone, indique Météo France. Il s'observe surtout au printemps, saison caractérisée par la formation de zones de basses pressions successives qui se déplacent vers l'est le long de la Méditerranée, transportant avec elles des milliers de tonnes de poussières dans l'atmosphère. Les pluies les rabattent ensuite au sol mais il ne faut pas rêver : il n'y en aura jamais assez pour transformer les berges de la Vesle en une sorte de Paris-Plage.
L'Union du 30 mai 2008

Reims
  12e Lutonaise samedi sur le thème du cirque
La Lutonaise va vivre sa 12e course.
La place Luton se prépare à vivre une ambiance de Grand prix avec ses célèbres voitures à pédales qui participeront ce samedi 31 mai à la 12e Lutonaise, placée sous le signe du cirque.
Cette pittoresque compétition réunira 11 équipes. Il y aura sans aucun doute les vétérans de la maison de quartier Trois-Piliers qui connaissent le circuit par cœur pour l'avoir pratiqué depuis les débuts. Pour rivaliser avec eux, une équipe de la maison de quartier Clairmarais, du collège Pierre-Brossolette et un groupe de jeunes des Epinettes dans le cadre du service départemental de prévention. Un public fidèle est attendu : cette manifestation est reconnue pour être l'exemplaire témoignage d'un quartier où l'on trouve toujours des bénévoles et des commerçants motivés pour le faire vivre.
13 heures : essais libres.
14 heures : épreuves préliminaires.
15 heures : départ de la course.
17 heures : arrivée et remise des prix.
Animations pour les enfants, buvette, crêpes et gaufres, stands divers avec vente de billets de tombola qui permettront d'élire la plus belle voiture.
L'Union du 30 mai 2008

29 mai 2008



Reims
À la rentrée les classes ouvriront dès 7 h 30
Plus de 14.000 enfants sont concernés. En médaillon : Jacques Meyer, adjoint chargé de l'éducation, la recherche et l'innovation.
Bonne nouvelle pour les familles. Dès la prochaine rentrée scolaire, les parents pourront amener leurs enfants dans les écoles publiques rémoises dès 7 h 30 au lieu de 8 h 20. Explications.
L'ÉQUIPE du « Nouveau Reims » emmenée par la socialiste Adeline Hazan l'avait promis durant la campagne des municipales. Pour faciliter la vie des parents, les écoles publiques rémoises seront ouvertes dès 7 h 30 le matin. L'équipe municipale a vite planché sur le dossier et ce sera possible dès septembre 2008 pour la prochaine rentrée scolaire.
Adjoint au maire chargé de l'éducation, Jacques Meyer explique les modalités de ce service gratuit offert aux parents des quelque 14.000 écoliers fréquentant les 106 écoles maternelles et primaires de la ville.

Ouvert à tous
« Reims était très en retard dans le domaine de l'accueil des scolaires. Nous avions promis d'améliorer les choses. Et dès la prochaine rentrée, comme cela se fait à Lyon, Rennes, Nanterre ou Dijon, les familles ayant des enfants inscrits en maternelle ou en primaire dans les écoles publiques rémoises pourront y amener leurs enfants dès 7 h 30. »
Pour l'élu, cette mesure devrait soulager bien des familles monoparentales ou pas, dont le ou les parents travaillent vers 8 heures, souvent confrontés à bien des difficultés pour mettre les enfants à l'école le matin.
« Mais ce nouveau service proposé par la ville est ouvert à toutes les familles sans condition » s'empresse d'ajouter l'élu. « Aux actifs comme aux demandeurs d'emplois. »

À la carte
Ce service sera entièrement gratuit, tout comme le service municipal d'accueil (SMA) organisé de 16 h 30 à 17 h 45.
Les familles pourront amener leurs enfants à l'heure qu'elles veulent, entre 7 h 30 et 8 h 20 dans un local de l'école maternelle du groupe scolaire dont ils dépendent.
Plus d'une cinquantaine de sites seront ainsi ouverts dès la prochaine rentrée.

Inscriptions obligatoires
« Cet accueil ne se fera pas en libre-service » prévient toutefois Jacques Meyer. Mais inutile de se précipiter en mairie dès aujourd'hui.
« Comme pour le SMA, pour des raisons d'organisation, les familles devront s'inscrire à la rentrée pour bénéficier de ce service, quitte à changer au cours de l'année scolaire si leur situation personnelle ou sociale se modifie. Un sondage va être effectué auprès des familles d'ici la fin du mois de juin. »

À coût constant
La journée scolaire étant par décision gouvernementale, à partir de la rentrée, répartie sur quatre jours au lieu de quatre et demi, la municipalité estime que ce service, dans un premier temps, ne devrait rien coûter à la commune. « Les Atsem (NDLR : dames de service) ne perdront pas d'heures et continueront à travailler à plein-temps. Elles verront leurs horaires répartis sur quatre jours. Cela ne devrait pas avoir d'incidence sur le budget 2008. Mais, si ce service remporte un vif succès, on verra comment prendre du personnel vacataire pour faire face à la charge de travail. Un point d'étape sera fait en novembre-décembre pour réajuster le dispositif si nécessaire. »

Petit-déjeuner à l'étude
Rien n'est décidé mais c'est à l'étude, la ville réfléchit aussi à la possibilité d'offrir le petit-déjeuner pour ces enfants qui viendraient à 7 h 30.
Soucieuse de rendre la vie des parents d'élèves plus agréable, la ville entend par ces mesures importantes enrayer aussi l'érosion des effectifs dans les écoles publiques rémoises. En dix ans, ils ont en effet diminué de 18,38 %. Et la démographie n'explique pas tout.
Alain Moyat
L'Union du 29 mai 2008

Reims
Aides aux sinistrés et autres décisions au conseil municipal
Faut-il aider les dictatures en cas de catastrophes naturelles, comme ici en Birmanie ?
Lundi soir, le conseil municipal de Reims a voté pour près de 16 millions d'euros de subventions pour des associations conventionnées ou non (voir nos prochaines éditions). L'attribution de deux subventions de 7.500 € accordées à la Croix-Rouge pour la Birmanie et la Chine, suite aux catastrophes naturelles, a suscité une polémique entre Jocelyne Lhotel (MoDem) et la maire Adeline Hazan. « Est-il bien raisonnable d'attribuer ces aides à ces pays » a demandé l'élue d'opposition « quand on sait que les ONG et Médecins sans frontières dénoncent les détournements des aides internationales attribuées à la Birmanie par la junte militaire et quand on apprend que le mariage de la fille du général en chef a coûté trois fois le budget du ministère de la Santé. Idem avec la chine qui refuse l'aide technique, humanitaire et logistique ? »
- « On peut accorder notre capital confiance à la Croix-Rouge » a répondu la maire. « De plus, les victimes n'ont rien à voir avec les politiques gouvernementales, même si celles-ci sont bien sûr critiquables. On ne peut pas leur infliger une double peine. Celle de ne pas vivre dans un pays de liberté et de ne pas être aidées en cas de catastrophe. »

Égalité des chances
Afin de favoriser l'égalité des chances dans l'accès aux formations d'excellence, la maire est autorisée à signer des conventions pour un montant de 19.180 € avec l'université et les lycées Libergier, Clémenceau, Colbert, Roosevelt et Val de Murigny.

Radio primitive
La ville accorde une aide de 8.305 € à Radio Primitive pour son animation musicale radiophonique, dans le cadre de Reims vital ado.

Rénovation des Thiolettes
La ville autorise la régie des équipements municipaux et sportifs à déposer une demande de permis de construire pour la restauration du site des Thiolettes (création de deux sanitaires publics et d'une laverie destinée aux clubs).

Meeting d'athlétisme
Le prochain meeting d'athlétisme aura lieu le mardi 8 juillet au stade Georges-Hébert. La maire est autorisée à signer toutes les conventions ou contrats relatifs à cette manifestation ouverte gratuitement aux spectateurs. La dépense est estimée à 126.200 € pour 48.300 € de recettes.
A.M.
L'Union du 29 mai 2008

Reims
  Carte hospitalière : « Il faut regrouper les activités »
Le CHU de Reims doit être totalement reconstruit d'ici 2015.
À l'invitation du Club 89 Reims-Champagne, présidé par Gloria Cicile de la Croix, Christiane Coudrier, directrice générale du CHU, est venue animer un dîner-débat sur « La réforme de la carte hospitalière dans la Région ». L'idée maîtresse : « Chaque établissement d'un territoire de santé est complémentaire d'un autre, pourquoi ne pas les regrouper pour qu'ils puissent organiser leurs potentiels afin d'assurer aux patients une meilleure prise en charge ? »

Regroupement et réorganisation
En Champagne-Ardenne, certaines cliniques et hôpitaux sont en cours d'organisation à travers des groupements de coopération sanitaire et autres structures (Epernay, Vitry-le-François, Langres). Les petits hôpitaux doivent s'organiser autrement : « Il faut regrouper les activités. Un service de chirurgie qui ne fait que peu d'activités, ce n'est pas sécurisant pour le patient, qui d'ailleurs n'y va pas ». La situation est parfois difficile à faire accepter dans certaines villes : « les tensions se renforcent, surtout s'il s'agit d'une maternité ».

Reims à l'horizon 2015
Sur Reims, il est prévu, à l'horizon 2015, la reconstruction complète de tous les établissements de court séjour, adulte et pédiatrique, qui viendront remplacer Robert-Debré, Maison Blanche et l'Hôpital américain. Pourquoi ce projet ambitieux ? « À cause de la nécessité d'organiser cet établissement par pôles en rapprochant les activités qui concernent les mêmes patients et qui aujourd'hui sont dispersées, induisant des difficultés et des coûts ». Autre raison précisée par la directrice : « Certains hébergements n'étaient plus confortables. Fallait-il reconstruire sur place ou pas ? « Les médecins qui exercent à la faculté exercent à l'hôpital : il était inopportun de quitter l'emplacement actuel ».

L'union du 29 mai 2008

28 mai 2008



Reims
Musique : la Cartonnerie devient « eurockéenne »
Entre Cartonnerie et Eurockéennes, le courant est bien passé.
Un partenariat entre la structure rémoise et le festival des Eurockéennes de Belfort est en train d'enfanter un spectacle inédit sur le thème du rock. Avec deux dates seulement.
Les amateurs de rock peuvent noter sur leur agenda la date du 3 juillet. Ce soir-là, à 20 heures à la Cartonnerie, ils pourront assister à un spectacle inédit. Il s'intitule d'ailleurs Bande originale. Il est le fruit d'un partenariat avec le festival bien connu, les Eurockéennes de Belfort.
Selon les organisateurs qui le présentaient hier dans les murs de la structure rémoise dédiée aux musiques amplifiées, on peut le résumer ainsi : une quinzaine de « standards » du rock, censés rendre hommage à une « histoire du rock » sans être un récapitulatif à prétention historique, des standards savamment réarrangés, et interprétés par divers pros de la scène, déjà fort connus pour certains, un peu (beaucoup ?) moins pour d'autres.
C'est ainsi que feront partie de cette « bande originale » des gens comme Grand corps malade, Olivia Ruiz, Arno, Nosfell, les Wampas, Amadou et Mariam ou encore An Pierlé et Koen.

Vous avez dit « standards » ?
Après, il faut s'entendre sur ce que l'on désigne par « standards ». Aucun titre des Beatles n'est prévu par exemple, aucun des Rolling stones. « Il était envisagé un Elvis Presley, confie un des organisateurs, mais finalement, il a été abandonné. » En revanche, « le Petit train » des Rita Mitsuko figure sur la liste. Tout le monde est d'accord ?….
Parmi les autres compositeurs dont on interprétera un titre : Serge Gainsbourg, Stevie Wonder, Queen. « Et ce ne seront pas forcément leurs titres les plus connus, avertissent encore les coproducteurs ; en fait, ils ont été choisis « au feeling ». Espérons que celui-ci coïncidera avec celui du public. Au vu de la prestation assez étonnante d'An Pierlé hier devant la presse (notamment dans le Petit train déjà cité), il n'y a pas lieu d'être inquiet.
Régionaux de l'étape

On notera que quatre étudiants du conservatoire rémois, Léon, Zacharie, Adélaïde et Nicolas, participeront, en amateurs, à cette aventure de la Bande originale rémo-belfortaine. Ils assureront la section cuivres. Ils ont été choisis après une véritable sélection en janvier dernier.
Éphémère

Cette bande originale n'aura qu'une durée de vie limitée : deux concerts seulement lui sont accordés. Celui du 3 juillet à la Cartonnerie rémoise, et celui du lendemain, 4 juillet, à Belfort, sur la grande scène des Eurockéennes, devant au moins 25.000 personnes. Pas de tournée prévue ensuite. Enfin, pour le moment.

Prévente

Le 3 juillet, c'est encore un peu loin ; mais les billets sont déjà en (pré) vente, au prix de 35 euros (30 seulement pour les abonnés). Places debout uniquement. On peut se renseigner au 03.26.36.72.40 ou sur cartonnerie.fr
Antoine Pardessus
Les musiciens ont déjà commencé leurs répétitions dans les murs de la Cartonnerie. Le grand rendez-vous avec le public, ce sera le 3 juillet.
L'Union du 28 mai 2008

Reims
  Opposition et majorité municipale ont joué au chat et à la souris
Le public, toujours nombreux, a pu assister aux débats parfois tendus, surtout en début de séance.
Sous l'œil d'un public assez nombreux et très attentif, le conseil municipal a été animé lundi soir. Opposition et majorité ont comme joué au chat et à la souris.
Effectifs
A Xavier Albertini qui s'étonne de la nomination d'un second conseiller municipal délégué pour s'occuper des dossiers de sécurité, la maire lui a rétorqué. « Je constate que vous n'avez pas beaucoup de grain à moudre et vous insistez. On ne peut pas avoir d'indignation à géométrie variable. Qui s'est indigné quand les deux ministres avaient des conseillers techniques pour faire campagne deux à trois jours par semaine pour les municipales de Reims ? » Propos mal acceptés par l'UMP Catherine Vautrin : « Vous ne pouvez pas dire ça. J'avais un mi-temps à mon cabinet et un attaché parlementaire. Vous, d'ailleurs, vous avez été membre d'un cabinet ministériel, Reims n'en a guère profité à ce que je sache. Nous disons simplement que le nombre d'adjoints et de conseillers délégués est important et que cela coûtera plus cher à la collectivité. »
Adeline Hazan : « Si dans six ans les Rémois considèrent qu'on avait trop d'adjoints, ils le feront savoir dans les urnes. » Jean-Claude Laval : « On respecte la loi. Ça devient désagréable de laisser penser que les indemnités des élus sont volées, usurpées. »
Un peu penaude

Quelques minutes plus tard à Jean-Marie Beaupuy (MoDem) et Catherine Vautrin reprochant à Adeline Hazan d'avoir 9 collaborateurs de cabinet pour la ville et l'agglo alors que Jean-Louis Schneiter n'en avait que 5, la maire a rappelé qu'en terme d'embauche pléthorique, son prédécesseur n'y avait pas été de main morte : « En 2001 il y avait 2.213 salariés à la ville, fin 2007 il y en avait 2.044 à la ville et 474 à Reims métropole, soit +14 %. » Catherine Vautrin : « Il faut comparer ce qui est comparable. »
A ce petit jeu, la communiste Pascale Martin, qui n'est pas encore rodée, a eu bien du mal à répondre aux inquiétudes de Franck Noël (MoDem) pour les emplois contrats aidés menacés dans les maisons de quartier. Elle a bien parlé de « décision cynique pour les personnels et les maisons et des mesures d'urgences pour limiter la casse. » « On attend du concret. Vous n'êtes plus dans l'opposition » a réclamé Jean-Marie Beaupuy.
Alain Moyat
L'Union du 28 mai 2008

Reims
  Au fil des délibérations du conseil municipal
Travaux au collège Université : aucune décision de prise encore.
Collège Université
A propos des travaux, Franck Noël a regretté le manque de concertation avec les parents. Francis Hénon, conseiller général PS, a dit que « rien n'était encore décidé pour la reconstruction car il y avait dans le préprogramme un surcoût de 5M€. » « Rendez vous a été pris avec les parents » a affirmé la maire tandis que Jean-Claude Laval a expliqué qu'« aujourd'hui on faisait plutôt des établissements à taille humaine, de 600 personnes. »

Fermeture des classes
Catherine Vautrin a reproché à la maire de ne pas avoir mis en place dans les écoles un service minimal d'accueil pourtant payé par l'Etat. Adeline Hazan a répondu que « ce n'était pas aux collectivités territoriales de pallier aux décisions néfastes du gouvernement ». Catherine Vautrin : « C'est dommage, ça rend un grand service aux parents. »

Effet d'annonce

Il n'a pas encore la grosse tête, mais il n'est adjoint que depuis deux mois, et il n'a cessé de le répéter à l'opposition. Serge Pugeault répondant à Franck Noël, quelque peu sceptique sur sa vision de Reims demain, a annoncé que la ville allait lancer une opération d'urbanisme « unique en France. »

Secours catholique

La ville s'est engagée à rénover la maison d'accueil du Secours catholique. En raison des surcoûts liés aux préconisations de la commission de sécurité, la facture sera augmentée de 61.588 €.
A.M.
L'Union du 28 mai 2008

27 mai 2008



Reims
Fête des voisins : plus de 160 rassemblements prévus
L'opération fait chaque année de plus en plus d'adeptes. La fête des voisins c'est aujourd'hui. De plus en plus de manifestations s'organisent à Reims. L'occasion de rencontrer ses voisins autour d'un verre et de créer des liens. La fête des voisins a été lancée en 1999 à l'initiative d'une association de quartier parisienne, partant du constat que dans notre société où se développe le repli sur soi, mieux connaître ses voisins permet de mieux vivre ensemble. Elle invite les riverains à se réunir dans l'espace qu'ils partagent : leur rue, leur cours ou leur hall.
30 associations et 130 privés
À Reims, ce sont plus de 30 associations (ou amicales) et plus de 130 propriétaires ou locataires privés qui participent à la fête cette année. 73 d'entre eux ont fait appel à la mairie pour libérer leur rue des automobilistes et pouvoir s'installer en plein air. Ainsi dans le centre-ville, rue Talleyrand, le Centre Régional Information Jeunesse (CRIJ) organise, pour sa première participation, une soirée au programme très convivial. Catherine Menut du CRIJ justifie son initiative par le constat que « dans la rue on se croise mais on se parle peu ». Tous les riverains sont invités et leurs contributions en nourriture ou boisson sont les bienvenues. Un buffet préparé par les élèves du lycée des métiers Europe ainsi qu'un concert de Pompéhop, groupe local de swing manouche, sera proposé.
À l'ouest de la ville, dans le secteur Charles-de-Sèze, près du groupe scolaire Sculpteurs Jacques, l'amicale des locataires participe pour la quatrième fois à l'opération.
« Cela a créé un réseau d'entraide »
La rue sera décorée avec des ballons, des lampions et des guirlandes. Des tables seront installées dans la rue (privée) pour accueillir les mets et rafraîchissements apportés par la communauté « à la bonne franquette » comme l'explique Joël Pérignon, coordinateur du projet.
Il regrette cependant que les jeux à destination des enfants organisés les années précédentes avec le soutien des commerçants du quartier, ne puissent être reconduits « pour des raisons d'assurance ». Cet événement a permis de créer un « réseau d'entraide entre les familles du quartier pour aller chercher ou amener les enfants à l'école notamment » selon Joël Perignon qui attend ce soir la visite de quelques élus comme Éric Quénard, 1er adjoint au maire de Reims.
Rue de Solférino, le comité des fêtes prévoit aussi un repas partagé entre voisins et une animation musicale grâce au matériel du centre social. Une initiative à saluer dans ce quartier dit « difficile ».
Avec le concours de la mairie
La mairie a apporté sa contribution en fournissant les supports de communication aux participants en ayant fait la demande. Ainsi, 3.000 affiches, 7.000 invitations et 10.000 tracts ont été distribués. Des ballons gonflables, des T-shirts à l'effigie de l'événement ainsi que des kits comprenant le nécessaire pour un repas en plein air (gobelets, nappes et sacs poubelle) ont été mis à disposition. Une aide dont tout le monde n'a pas eu connaissance malheureusement mais l'événement se base principalement sur l'initiative individuelle de tous les citadins qui souhaitent renforcer leur lien social et se dire un peu plus qu'un simple « bonjour ».
Rémi Havyarimana
L'Union du 27 mai 2008

Reims
Halles du Boulingrin : les travaux pour bientôt
Le socialiste Jack Lang avait bloqué le dossier en 1990, la gauche va le boucler. Hier, à l'issue d'une réunion de conseil municipal au cours de laquelle opposition et majorité ont longuement ferraillé, Serge Pugeault, adjoint, a annoncé que les halles seraient restaurées bien avant la fin du mandat.
IL n'a pas dit comment, ni donné de détail. Reste qu'hier soir, au terme d'une réunion de conseil un peu chaude et très bavarde, Serge Pugeault, adjoint chargé du développement économique, a annoncé, avec une belle assurance, la nouvelle que la maire va confirmer lundi soir à la réunion de l'Amic'halles. « Avant l'été, on va annoncer un échéancier pour les travaux de réfection des halles du Boulingrin et donner la date d'ouverture de l'équipement. On a réussi à régler une série de problèmes et nous pouvons vous dire ce soir que ce sera fait bien avant la fin du mandat. En précisant que nous dissocions le sort du bâtiment à celui de l'aménagement global du quartier qui lui fera l'objet d'une étude plus large courant 2009. »
Chaude soirée
Classées depuis 1990 par le socialiste Jack Lang qui avait voulu à l'époque autant conserver la voûte unique du bâtiment qu'embarrasser le maire RPR Jean Falala, la gauche rémoise devrait ces prochains jours en dire un peu plus. Elle devra aussi auparavant trouver un accord avec les commerçants non sédentaires qui voient d'un mauvais œil l'obligation d'abandonner le samedi leur hall couvert le temps de la rénovation.
Une maire socialiste Adeline Hazan combattante, n'hésitant pas à en découdre avec les bouillants élu(e)s de l'UMP « car il faut mettre les choses sur la table », un premier adjoint Eric Quénard calme et posé, un Jean-Claude Laval effectivement prêt à servir de bouclier à Hazan : les rôles de chacun commencent à bien s'articuler au sein de l'équipe municipale qui a tenu hier soir sa troisième réunion de conseil. Et s'il y avait moins d'une soixantaine de questions à l'ordre du jour, on peut dire que les élus ont fait un large tour d'horizon des problèmes et projets municipaux : du devenir des maisons de quartier suite à la réduction des contrats aidés par l'État à la redynamisation du centre-ville en passant par l'arrivée d'Ikéa, le renouvellement urbain, le devenir de l'école supérieure d'emballage ou la fermeture des classes qui, en d'autres temps, auraient vu la gauche locale bien plus bavarde.
Bref, après une sévère prise de bec entre les UMP Xavier Albertini et Catherine Vautrin avec la maire à propos de la nomination de M. Baraban comme second conseiller municipal délégué chargé de l'accessibilité pour remplacer une éventuelle absence de Francis Hénon et une autre montée au créneau de l'opposition qui a dénoncé la création d'un 6e collaborateur auprès du cabinet de la maire, le ton s'est apaisé. Il faut dire qu'à chaque fois, et là on voit qu'elle a bien appris du maire sortant sur les bancs de l'opposition, Adeline Hazan s'en est parfaitement tirée. « Un second conseiller délégué pour l'accessibilité, sous le mandat précédent il y avait un adjoint et deux conseillers. Un 6e poste au cabinet du maire pour ma secrétaire, j'aurai pu l'intégrer au service. » Autant de sujet que nous développerons dans nos prochaines éditions.
Alain Moyat
L'Union du 27 mai 2008

Reims
Grève pour les salaires chez Aérospace
Les négociations direction -salariés à propos des augmentations de salaires ne se passent pas bien dans l'entreprise Reims Aérospace de Prunay qui compte près de 230 salariés. « Devant le refus de la direction de maintenir pour tous le pouvoir d'achat selon l'Insee », les salariés ont décidé hier, par référendum, de rejeter les dernières propositions de la direction. Ils ont aussi décidé de se mettre en grève aujourd'hui à raison d'une heure par jour. Ils tiendront une conférence de presse ce matin pour expliciter leur position.
L'Union du 27 mai 2008

26 mai 2008



Reims

FOOTBALL / Sainte-Anne couronné à Rethel
La victoire rémoise conjuguée à la défaite chaumontaise offre le titre et la montée en CFA2 aux hommes de Hervé Papavéro. La défense rémoise aura une fois de plus prouvé sa solidité.
Rethel aura donc joué les arbitres. D'abord en disposant de Chaumont, pour le priver ainsi d'une montée que l'on croyait acquise, puis en s'inclinant devant Sainte-Anne qui, finalement, aura tiré les marrons du feu.
Contrairement à leurs dernières prestations, les Ardennais ont livré un bon match, d'ailleurs concrétisé par une domination initiale de vingt minutes à la suite de laquelle les visiteurs mirent le nez dehors et prirent l'avantage grâce à deux coups de pied arrêtés.
Les occasions furent donc locales d'entrée, avec d'abord un tir brossé de Le Bihan qui frôlait la lucarne à la suite d'un relais avec Azorin (8e). Une reprise de volée de Fassotte sauvée en corner par Dauphy sur sa ligne.

Légère domination
Et puis Sainte-Anne refaisait donc surface et allait concrétiser sa légère domination en ouvrant la marque à huit minutes du repos : un coup franc tiré de la droite était repris par Tenawa, en position de hors-jeu (?).
Sur un tir des 20 mètres de Traoré, Saivet sauvait d'une claquette en corner (42e). A la reprise, l'ancien gardien rémois se mettait en évidence en détournant en corner un tir de Seck.
Réaction locale : une-deux entre El Madkouri et Le Bihan dont le tir atterrissait sur l'extérieur du petit filet (52e).
Une frappe appuyée de Ramirez nécessitait un arrêt spectaculaire de Saivet (72e). La réaction rethéloise se concrétisait par un coup franc de Roque dévié en corner par Dauphy (73e).
Sainte-Anne pliait l'affaire à la 82e : un coup franc de Traoré – tiré en deux fois, ce qui avait pu déstabiliser la défense locale – était renvoyé par le mur et repris par Ramirez pour le deuxième but.
Les dernières minutes étaient surtout marquées par les cartons, blanc pour El Madkouri et jaune pour Traoré qui sortaient de concert…
Le RSF n'a pas à rougir de cette défaite, concédée face à une équipe visiteuse dont on imagine la joie à l'annonce de la défaite de Chaumont qui concrétisait son accession. L'Union du 26 mai 2008

Reims

Deux dossiers politiques au menu des élus
Projet de fusion des maternelle et primaire Prieur de la Marne.
Du propre aveu d'Adeline Hazan, le conseil municipal qu'elle présidera ce soir à 18 h 30 ne sera pas des plus excitants pour les élus. Car il sera très administratif et technique. Cependant, parmi les 59 délibérations inscrites à l'ordre du jour, deux sujets au moins entreront directement dans le champ de la politique conduite par la nouvelle équipe en place.
La première délibération en question porte sobrement sur l'« état des emplois - modifications ». En fait, on se souvient que pendant la campagne électorale, la candidate Adeline Hazan avait promis de mettre en place deux adjoints d'un genre nouveau pour « lutter contre les discriminations » et pour défendre la « démocratie locale ». Une fois en place, le nouveau conseil a effectivement désigné Virginie Coez au poste de 10e adjoint, chargée de la lutte contre les discriminations ; et Ali Aissaoui, 11e adjoint pour la « démocratie locale ».
Cela dit, ces postes étant nouveaux, ils n'ont pas de service opérationnel à la disposition des élus. Sauf une personne actuellement employée dans le cadre du « contrat de ville ». La délibération de ce soir devrait permettre la création d'un poste de chargé de mission « ville à 100 % » et un autre destiné à suivre « l'égalité hommes-femmes » indique Adeline Hazan. Un autre chargé de mission sera spécialement affecté à la « démocratie locale ». Notamment pour rénover le fonctionnement des conseils de quartiers que Mme Hazan souhaite « réformer en profondeur ».
Un second sujet donnera sans doute lieu à débat. Il s'agit pour les élus de donner leur avis sur la « révision de la carte scolaire du 1er degré » pour la rentrée 2008. Autrement dit de se prononcer sur les propositions de l'inspection d'académie sur les ouvertures ou fermetures de classes, de déplorer le projet de fusion des maternelles et primaires de Prieur de la Marne, de prendre acte du transfert des écoles maternelle et primaire Richelieu vers les écoles Mazarin et Sully. Par ailleurs le conseil débattra d'une « charte pour l'égalité des chances dans l'accès aux formations d'excellence ». En clair, une convention à signer avec l'université et les lycées Libergier, Val-de-Murigny, Colbert, Roosevelt et Clemenceau.
Enfin, les conseillers se pencheront sur un nouvel échéancier technique et financier pour une éventuelle rénovation des Halles du Boulingrin.
J.-F.S.
L'Union du 26 mai 2008

24 mai 2008



Reims

L'activité théâtre cartonne à la Nacelle
La troupe « Les chiens de talus » prône le théâtre pour tous.
À l'espace Nacelle de la Maison de quartier Croix-Rouge, Patrick Gobin anime un atelier théâtre, avec la troupe « Les chiens de talus » qui, pour la troisième année consécutive, a présenté une pièce de théâtre dans le quartier, au centre culturel du Crous : « Le dieu du carnage » de Yamina Reza.

Accessible
L'animateur explique : « Nous répétons et préparons nos pièces dans le quartier Croix-Rouge pour ensuite les présenter aux habitants. Pour beaucoup de gens la dernière relation avec le théâtre c'est un livre académique d'école ou l'image d'une pièce poussiéreuse ou ennuyeuse… Ce sont pourtant des moments à part que tout le monde doit pouvoir vivre. »
L'équipe des Chiens de talus, Rénald Buisine, Fanie Lanzloth, Christelle Philippot et Nouredine Tayeb, a la volonté de rendre le théâtre abordable : « ce qui ne veut pas dire de moindre qualité, car nous présentons toujours des pièces qui impliquent une certaine réflexion sous couvert de bonne humeur. » Le pari semble réussi puisque les habitants viennent de plus en plus nombreux et réclament même régulièrement « leur pièce »
L'Union du 24 mai 2008

23 mai 2008



Reims

RETRAITES / Au moins 2.000 pour refuser les 41 ans de cotisation
Les lycéens étaient présents, comme ces élèves du lycée Colbert. Ils étaient 2.000 à 2.500 manifestants à battre le pavé hier matin. Tous syndicats confondus, toutes générations, autour d'un seul mot d'ordre : « Non aux 41 ans de cotisation ».
DE la maison des syndicats à la rue de Vesle en passant par le Boulingrin et la place d'Erlon, 2000 (selon la police) à 2500 (selon les syndicats) manifestants ont étalé un impressionnant cortège hier matin. Issus du privé ou du public, syndiqués ou indépendants, lycéens ou retraités… les manifestants étaient unis autour d'un même mot d'ordre : « Non aux 41 ans de cotisation ».
Emmené par l'UNSA, le cortège était ponctué de véhicules de ralliement qui diffusaient pour certains de la disco, pour d'autres des chants traditionnels bretons, les tambours du Bronx pour la CGT… Pétards, chants partisans tonitruants et slogans bien huilés animaient la manifestation.
Cheminots, maisons de champagne, hôpital, VMC, Reims Aérospace, enseignants, CGT, CFDT, SNUIPP, Sud PTT ou Sud Rail, FSU, FO, CFTC… de nombreuses entreprises avaient fait le déplacement. Les lycéens avaient eux aussi pris place dans les premières lignes du cortège.
Venus d'Yser, de Libergier ou encore de Clémenceau, les jeunes commencent déjà à penser à leurs retraites. « C'est vrai on en est loin, » admettait ce jeune manifestant de Colbert. « Mais 41 ans de cotisation aujourd'hui, ça veut dire qu'on nous en demandera peut-être 45 bientôt. On ne veut pas partir à la retraite à 70 ans ! » Le jeune homme ajoute, avec l'aval de ses camarades : « Et pui s nous, on manifeste pour un peu tout : contre la réforme dans l'Éducation, contre les suppressions de poste annoncées… ». Non loin de lui, une jeune femme armée d'un cône de signalisation crie à tue-tête aux jeunes manifestants : « Pu… faites du bruit ! » Les jeunes crient. Certains manifestants arboraient des panneaux explicites : « Je ne suis pas Carla »… rappelait cette jeune femme. Un autre dénonçait : « Pas d'éducation, pas de retraites. Génération sacrifiée ». Cet enseignant de l'université de Reims manifeste lui aussi « contre les 41 ans de cotisation. C'est trop. » Syndiqué au SNESUP, il entend aussi dénoncer « des conditions de travail difficiles, un pouvoir d'achat en baisse, la réforme de l'Université… C'est un peu global en fait ».
Malgré une faible mobilisation dans l'enseignement : 5 % dans le premier degré selon l'académie ; 8 % dans les collèges et 4 % dans les lycées, les syndicats affichaient hier leur satisfaction. Pour l'unité du cortège mais aussi pour la mobilisation générale. « C'est plus que la semaine précédente, » note Jean-Pierre Langlet, secrétaire général de l'UD CGT. « C'est un coup de force contre la réforme voulue par le gouvernement. » Et un manifestant de prévenir : « Si ça ne suffit pas, on recommencera ». Les étudiants annoncent, eux, un rassemblement pour demain.
Patricia Buffet
L'Union du 23 mai 2008

Reims

TRAMWAY / Chaque façade de la ligne prise en photo au cas où…
15.000 clichés ont été pris le long de la ligne de tramway. Il s'agit d'immortaliser chaque maison pour prévenir et indemniser d'éventuels dégâts causés par les travaux.
CE N'ÉTAIT ni des cambrioleurs, ni des paparazzi, ni même des agents du fisc. Les Rémois qui ont surpris un individu en train de photographier leur maison sous toutes ses coutures n'ont pas de souci à se faire. Toutes les façades de maisons et d'immeubles situées sur le futur parcours du tramway, soit sur le trajet des travaux, ont été prises en photo par un huissier à la demande de la société qui construit et va gérer la ligne, c'est-à-dire Mars. En tout 15.000 clichés ont été pris.
« Mars avait l'obligation de faire réaliser ces photographies. C'est inscrit dans le cahier des charges que nous avons imposé à l'entreprise », explique Jean-Louis Lacena, directeur de la mission tramway pour Reims Métropole. Ces images vont servir « de base de donnée en cas de litige après les travaux ». En gros, si après le passage des marteaux-piqueurs, apparaît sur la maison de mamie une fissure qui court de la gouttière au balcon, mamie pourra taper à la porte de Mars et/ou à celle de l'entreprise qui a causé le dommage pour réclamer réparation. C'est à ce moment-là qu'on ira chercher la photo conservée par l'huissier et qu'on vérifiera que la fissure ne date pas du siècle dernier mais peut être liée aux travaux. Ces constatations permettront de calculer l'indemnisation à laquelle a droit mamie. Si elle n'est pas d'accord avec la proposition de l'assureur, elle pourra demander plus juste réparation devant le juge administratif.
Éviter les recours abusifs
« Ces photos permettent de protéger à la fois les particuliers et les entreprises. Elles permettront aux gens de prouver leur préjudice et éviteront tous les recours abusifs ».
Bon moyen de contrecarrer ceux qui profiteraient des travaux pour se faire offrir un ravalement. « Il faut tout prévoir. Dans d'autres villes où un tramway a été réalisé, les collectivités qui n'ont pas procédé ainsi s'en sont mordu les doigts ». Les 15.000 photos ont été prises du 15 avril au 15 mai. Sans demander leur avis aux propriétaires des bâtiments. Encore moins aux locataires. « Comme les prises ont été réalisées depuis la voie publique, l'huissier n'avait pas à prévenir les habitants ». Ni à demander leur autorisation.
« La plupart des Rémois ne se sont rendu compte de rien ». Sauf une dame qui est venue demander au curieux qui prenait des photos de chez elle ce qu'il mijotait « Elle était d'autant plus étonnée qu'elle n'habite pas le long de la ligne mais dans une petite rue transversale. Il peut arriver que des dégâts soient causés à des maisons situées tout près de la ligne mais pas au bord. C'est pourquoi nous avons étendu le périmètre ».
Selon Jean-Louis Lacena qui a travaillé sur plusieurs projets tramway, les recours ne seraient pas fréquents : « A Caen, par exemple, il n'y a eu qu'une seule affaire contentieuse. La maison avait subi un dommage à cause des bus qui étaient obligés de monter sur le trottoir à chaque fois qu'ils passaient devant ».
Il y a bien eu quelques coups de pelle malencontreux dans les vitrines ou des portes qui fermaient moins bien mais « ces bricoles se règlent à l'amiable ».
C.F.
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Pas un mot des médias officiels sur cette visite
Après trois semaines de drame à huis clos, la junte continue de souffler le chaud et le froid avec la communauté internationale. Les médias officiels n'ont même pas évoqué la présence de Ban Ki-moon. « L'aide fournie par des donateurs locaux et de l'étranger est distribuée systématiquement et à temps aux victimes dans les zones affectées », a assuré le journal New Light of Myanmar. « Les victimes ne doivent pas croire les informations fabriquées par des éléments destructeurs en Birmanie et à l'étranger. »
L'Union du 23 mai 2008

Reims
Un nouveau président pour l'agence d'urbanisme
Mardi soir se tenait le conseil d'administration de l'agence d'urbanisme de Reims dans ses locaux, réuni pour désigner les membres du bureau, les vice-présidents et le président.
En présence de Jean-Jacques Caron, le sous-Préfet de Reims, Serge Pugeault, adjoint à la mairie de Reims, a été élu à l'unanimité. Jean-Pierre Belfie et Jacques Douadi ont été élus respectivement 1er et 2nd vice-présidents. Le nouveau président a tout d'abord remercié le président sortant, Jean-Pierre Fortuné, qui lui transmet une agence dynamique, rajeunie, compétitive, confortée par des comptes de résultats positifs.
Serge Pugeault a ensuite rappelé son itinéraire et ses souvenirs lorsqu'étudiant, il s'intéressait à la construction du Val de Murigny et était venu à l'agence chercher des informations auprès des architectes. Il a esquissé de nouvelles orientations pour l'agence. Il souhaite qu'elle explore les grands territoires du Nord-Est du bassin parisien en s'appuyant sur les métropoles de Lille, Metz, Nancy et Strasbourg. Il compte renforcer les échanges des villes du G10.
Et demande à l'agence de participer aux rapprochements des territoires entre les différentes intercommunalités du Pays rémois.Passage du relais…
L'Union du 23 mai 2008

22 mai 2008

Reims

Spectacles étudiants : une jauge à revoir à la hausse
Arnaud Semel : « Nous sommes parfois obligés de refuser du monde ».
Le récent festival « Croix-Rouge s'affiche » a mis en lumière la salle de spectacles du Crous (centre régional des œuvres universitaires). « La seule salle digne de ce nom du quartier, grand comme la ville d'Epernay », indiquait l'un des organisateurs. Une salle qui est fort demandée : « Elle abrite une cinquantaine de manifestations par an, indique son responsable Arnaud Semel ; il y a des concerts, du théâtre, de la danse, principalement des animations organisées par les associations étudiantes, comme Caktus, ou envoyées par nos différents partenaires, en particulier la ville de Reims, et s'adressant plus particulièrement aux étudiants. » « Il est vrai que notre vocation est bien d'encourager les initiatives étudiantes, précise le directeur adjoint du Crous, Toni Legouda, et comme ils sont 22.000 sur Reims !…. La salle finit par être tellement demandée que l'on est obligé de faire une sélection ».
Mais cette salle commence aussi à vieillir : elle a été construite avec le restaurant universitaire sur le campus droit-lettres (rue de Rilly-la-Montagne, non loin de l'hippodrome). Cela remonte donc à une trentaine d'années. La salle souffre aussi d'une capacité insuffisante : « 97 places assises, indique M. Semel, c'est assez petit. Nous sommes parfois obligés de refuser du monde pour respecter la jauge officielle. Il faut dire qu'autrefois le centre culturel abritait deux salles, dont une de cinéma ; celle-ci a dû fermer pour des raisons financières ; actuellement elle sert de buvette, de salle annexe. »
Mais le Crous ne se satisfait pas de cette situation. « Nous avons beaucoup d'ambition pour cette salle », affirme au contraire M. Semel. Ambition qui doit se concrétiser par des travaux de remise aux normes de l'électricité et d'agrandissement (en fait, de réaménagement de l'espace libéré par la salle de cinéma). Une cloison doit être abattue, et le sol refait. Objectif : passer à une jauge de 150 places minimum. « C'est un dossier qui se chiffre à environ 137.000 euros, estime le directeur adjoint ; nous irons à Paris le 10 juin pour défendre le dossier devant le Cnous (Conseil national des œuvres universitaires). » Le financement devrait s'étaler sur trois exercices mais les travaux, eux, pourraient s'engager dès cette année, vers mi-août début septembre.
A.P.
L'Union du 22 mai 2008

Reims

  Fismes
Fête médiévale au collège Saint-Macre
Une fête qui a plongé les visiteurs à l'époque médiévale.
La fête médiévale a attiré beaucoup de monde au collège Saint-Macre de Fismes tout au long de l'après-midi.
De nombreux stands étaient proposés.
Les visiteurs ont pu apprécier notamment des danses, du tir à l'arc, des expositions, la confection de bourses, la fabrication de heaumes et de blasons, de la calligraphie…
La Compagnie médiévale des sacres a ponctué cette fête par des interventions variées : combats de chevaliers, initiation à la danse médiévale, utilisation d'une catapulte…
L'après-midi s'est terminé par la dégustation d'un hypocras en guise d'apéritif offert par le collège : un vin concocté spécialement pour l'événement avec de la cannelle et du girofle.
L'Union du 22 mai 2008

21 mai 2008

Reims

  Cité de l'habitat : un dossier à deux dimensions
Avant la présentation de la maquette, le premier clou symbolique.
Non seulement le futur centre commercial thématique de la Croix-Blandin est porteur d'espoir en termes économiques, mais il entend se situer à la pointe des préoccupations écologiques.
ADELINE HAZAN, maire de Reims était appelée hier à jouer les menuisiers : elle participait au martellement du « premier clou » symbolique de la future cité rémoise de l'habitat.
Un espace commercial thématique, focalisé sur le logement, qui devrait voir le jour effectivement dans un an sur la zone d'activités de la Croix-Blandin, voisine de la zone Farman, et accessible à partir de la porte du même nom.
D'un salarié à dix
Un nombreux parterre de quelque 400 invités assistait à la cérémonie. Ils auront compris, au fil des différentes interventions, que ce projet à financement majoritairement privé (51 %) comporte une double dimension comme l'a résumé Adeline Hazan : dynamisme économique et innovation écologique. Economique ? Si l'on en croit les exemples présentés, tirés de la première (et seule à ce jour) cité de l'habitat en France, près de Mulhouse, ouverte en 2004, ceux qui s'y installent n'ont que lieu de s'en réjouir.
Un carreleur expliquait ainsi dans un film que, ayant démarré avec un seul salarié, il en employait aujourd'hui neuf de plus. Son cas n'était pas isolé, les chiffres d'affaires étant semble-t-il dopés par cette concentration de professionnels unis par un thème commun.
On retrouvera à Reims cette configuration, permettant au client de trouver quasiment tout ce qui se rattache au chez-soi, depuis le constructeur (les signatures ne sont pas encore effectives mais seraient imminentes) jusqu'au vendeur de peinture extérieure, en passant par l'agence immobilière, le banquier, le plombier, le vendeur de portes blindées, le poseur de cheminée ou l'aménageur de combles : en tout 120 interlocuteurs différents quand toutes les cellules commerciales auront trouvé preneur (on en est aujourd'hui à 60 %).
Mais cette cité rémoise innovera par un second aspect, celui du respect de l'environnement. « Ce sera la première cité du nouveau concept » affirme le porteur du projet Philippe Mougin.
« D'une part, contrairement à Mulhouse, ce sera une cité piétonne ; d'autre part, nous allons viser la très haute performance sur 13 cibles HQE (haute qualité environnementale). »
L'eau de pluie dans les toilettes
Deux exemples : en matière de consommation énergétique des bâtiments, objectif 50 kilowatts/heure, par mètre carré par an - « C'est six fois moins qu'il y a vingt ans, affirme M. Mougin, et ça n'existe même pas encore ! »- ; et concernant l'eau de pluie : zéro rejet ; cette eau récupérée servira notamment à faire fonctionner les toilettes de la cité, et à arroser les espaces verts.
Avec cette future cité, Reims deviendrait donc une ville en pointe. Enchaînement logique après l'histoire de premier clou d'hier.
Antoine Pardessus
L'Union du 21 mai 2008
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Reims

  Plus de 400 personnes pour la fête de l'Europe
Dans le cadre de la fête de l'Europe, plus de 400 personnes se sont donné rendez-vous autour des deux manifestations organisées par l'Université de Reims Champagne-Ardenne en partenariat avec le Parlement Européen des Jeunes et le Relais Europe Direct/CRIJ, soutenus par la Ville de Reims, les 14 et 17 mai derniers à Reims.
Les deux stands, installés devant la bibliothèque Universitaire « Robert de Sorbon » et sur le parvis de la cathédrale, ont permis à des Rémois, étudiants, et même touristes de prendre conscience de leur citoyenneté européenne grâce à des renseignements sur les différents programmes d'aide à la mobilité des jeunes (Erasmus, Service Volontaire européen, Eurodyssée, stages à l'étranger…), à des quiz et à des expositions de photos. Les différents organismes présents (Université de Reims, Relais Europe Direct, Parlement Européen des Jeunes, Région Champagne-Ardenne, APRECA, Association étudiants Master PECO) ont ainsi pu aider les Rémois à partir à la découverte de l'Europe à moins de deux mois de la présidence française de l'Union Européenne.
Pour plus d'informations, contacter le Service de Relations Internationales par mail : susana.gimenez-diaz@univ-reims.fr Tél.03.26.91.89.87.

Accueil de lycéens étrangers
L'association CEI club des 4 vents recherche pour septembre des familles pour accueillir de jeunes lycéens et lycéens étrangers. Ces jeunes âgés de 15 à 28 ans apprennent le français et veulent découvrir notre culture en partageant la vie quotidienne d'une famille d'accueil.
Pour en savoir davantage, contactez Mme Billard, enseignante, au 03.24.30.51.84.
L'Union du 21 mai 2008

20 mai 2008

Reims

  La ville veut remettre de la vie dans son cœur
Après la rénovation du parvis de la cathédrale, de nombreux projets sont à l’étude pour dynamiser le centre-ville : création de places publiques et d’espaces accueil pour les touristes, ouverture de brasseries, d’un hôtel 4 étoiles… Les idées ne manquent pas et certaines pourraient être réalisées assez rapidement. Après sa rénovation, le parvis de la cathédrale revit. Au-delà de la fin des aménagements le concernant, la nouvelle équipe municipale réfléchit à un nouveau cœur de ville. Réflexions.
UN nouvel élan se dessine nettement dans les projets d'aménagement du centre de Reims. Le mot « rupture » pourrait même s'appliquer si l'on compare les deux styles. À une politique du « coup par coup » qui semblait caractériser l'action des précédentes équipes municipales depuis 30 ans, succède une politique de « vision globale » initiée par la nouvelle municipalité conduite par Adeline Hazan.
La démonstration part du parvis de la cathédrale et s'étend à un centre-ville élargi dans lequel disparaît la notion « d'hypercentre ». La réflexion est conduite par Serge Pugeault, 2e adjoint au maire chargé des grands projets.
M. Pugeault estime le nouveau parvis « très beau mais un peu mort ». Or, explique-t-il, « l'enjeu est de retenir les touristes. Il s'agit donc de relier le parvis au reste de Reims ».
Partant de là, l'idée d'une « maison de l'étudiant » dans l'ancienne caserne est définitivement abandonnée et « débudgétée ». La « Jeunesse » aura un jour « sa » maison, mais ailleurs.
Quant à l'avenir de la caserne, il est incertain. « Beaucoup d'opérateurs nous font des propositions (hôtel 4 étoiles, brasserie d'un genre nouveau, etc.). Ici, la ville aura trois exigences : un passage entre le parvis et l'actuel musée des Beaux-Arts ; la cour du musée transformée en « place publique », et la tour de séchage utilisée sur un plan touristique ».
Mais si l'ancienne caserne doit être détruite, « nous serons très exigeants sur le plan architectural, tourné vers le XXIe siècle ».

Licence IV
S'agissant du projet de brasserie en remplacement du garage, se pose le problème de la « licence IV », interdite à moins de 150 m de… la Médiathèque. « On a donc demandé au préfet un arrêté spécifique pour déclarer le parvis zone touristique », pour lever cette interdiction à titre dérogatoire. Un projet d'hôtel de luxe pourrait également voir le jour sur l'autre coin de la rue Rockfeller, face à la médiathèque, avec revente de l'ancienne caserne estimée à 5 M€. Mais se posera « le coût du foncier » pour l'investisseur. Le reste de l'aménagement de ce secteur reprendra ce que l'ancienne opposition préconisait : à savoir la piétonnisation maximale du pourtour de la cathédrale, avec des nouveaux « espaces d'accueil » pour « retenir le touriste ».
Partant de là, c'est tout le centre-ville qui sera repensé et déconcentré : « Il faut que les promeneurs puissent déambuler, en passant par de nombreuses places publiques. Nous associerons urbanisme, culture et animations », indique le 2e adjoint en émettant une foule d'idées inédites ou renouvelées : reconquête de la place Royale, du Cryptoportique, du Boulingrin, du pont de Laon, des Promenades, des berges du canal, du parc Léo-Lagrange. De même, le centre sera un jour libéré des 48 sites municipaux, dont les services seront regroupés dans une « cité administrative » installée à proximité de la ligne de tramway. Etc. De nombreux projets devraient être réalisés d'ici à 2011.
J.-F. Scherpereel

Parvis : le dossier originel de l'architecte
L'architecte rémois chargé du suivi du dossier du parvis refuse de s'exprimer, compte tenu du changement de personnes représentant « son maître d'ouvrage » (la ville de Reims). Cependant, en relisant le dossier présenté au concours international d'architectes d'octobre 1992, choisi parmi 106 candidatures et officialisé le 26 juin 2003, on trouve certaines idées qui restent à concrétiser pour l'achèvement du parvis. Selon les lauréats Thiénot-Balland-Linazasoro, le « traitement » du parvis porte sur 4 ha. Les concepteurs se sont inspirés du plan du site du XVIIIe siècle. Les travaux actuellement terminés, qui ont recréé une « place publique », couvrent 1,2 ha environ. Reste maintenant à assurer les finitions en aménageant le pourtour de l'édifice et en le reliant à la ville dont la cathédrale est le point d'attraction majeur. Parmi les idées avancées, il y aurait la restructuration de l'office de tourisme, auquel serait accolé un espace d'accueil en verre tourné vers Notre-Dame. Le bâtiment actuel deviendrait salle d'exposition. Une rue piétonnière pourrait traverser l'ancienne caserne des pompiers pour ouvrir une voie de liaison avec le centre. La place du chapitre serait elle aussi réaménagée, avec un jardin central pour ouvrir la perspective sur la face nord de la Cathédrale. Les architectes imaginent de la rendre accessible en voiture depuis la rue Carnot. Ainsi, les rues du Préau et de Coucy seraient-elles rendues aux piétons. Tandis que le Cours Anatole-France et la rue du Cardinal-de-Lorraine seraient laissés à la circulation automobile, mais « traités » de façon à inviter le visiteur à la promenade autour de Notre-Dame. Sur le plan privé, les frères Clément ont un projet de création d'une brasserie à l'emplacement de l'ancien garage de la famille Odinot. Projet retardé par l'adjonction de logements et de cellules commerciales, qui ont conduit à une nouvelle étude du dossier. Ils espèrent aboutir d'ici à la fin 2009. Toutes ces hypothèses sont donc réétudiées par la municipalité conduite par Adeline Hazan.
J.-F.S.

Avez-vous noté un mieux depuis la rénovation ?
David Savin, 24 ans, vendeur : « Dès la fin des travaux, en décembre, on a pu constater un afflux de public sur le parvis. Avec le beau temps actuel, on a beaucoup de monde. Les touristes aussi apprécient ce nouveau site : ils le trouvent beau, et les enfants peuvent s'y ébattre en toute liberté. »Jean-Claude Lahaye, 60 ans, commerçant : « Après les nuisances des travaux, force est de constater que le parvis est plus aéré et plus convivial. Les personnes s'y attardent pour flâner ou prendre des photos. Après une météo mauvaise en avril, il est encore trop tôt pour juger de l'impact commercial. »Alexandre Boissel, 29 ans, commerçant : « C'est plus dynamique et vivant. Le public est plus permanent. Sur le plan commercial, on ne pourra apprécier les bienfaits qu'en fin d'année. Le problème : les accès sont barrés pour les livreurs. A quand une brasserie sur le parvis ? »Olivier Ksiazenicki, 50 ans commerçant.Olivier Ksiazenicki, 50 ans, commerçant : « C'est un beau résultat ! Il était temps de s'inspirer des autres parvis des cathédrales de France. Il est trop tôt pour tirer des conclusions sur l'effet commercial. La Ville devrait mieux communiquer sur ce site, comme elle l'a fait pour d'autres événements. »Franck Camus, 40 ans restaurateur.Franck Camus, 40 ans, restaurateur : « Les gens restent plus longtemps sur place, ce qui m'amène plus de clients. Je regrette qu'il n'y ait pas de bancs à dossiers ni d'espace aquatique. J'attends une aide appuyée de la mairie sur la com, plus de surface de terrasses, et de nouveaux commerces. »
L'Union du 20 mai 2008

Reims

Le conseil communautaire vigilant sur le transport handicapés Les élus se sont notamment inquiétés des délais de réservation pour le transport Tréma.
Réunis hier soir en conseil communautaire, les élus ont notamment voté une hausse de l'ordre de 3 % des tarifs applicables aux usagers du service Tréma. La délibération a surtout été l'occasion de soulever quelques inquiétudes sur le fonctionnement actuel de la structure qui s'occupe de transport de personnes à mobilité réduite.
« J'ai été saisie par plusieurs personnes de difficultés dans la réservation du transport », a notamment indiqué Catherine Vautrin. « Une notamment m'a dit qu'un mois avant on lui a expliqué que c'était déjà trop tard pour réserver. Je crois qu'il est bon, outre le vote de cette délibération, de regarder le fonctionnement de cette société et surtout d'être plus exigeant ».
Une interpellation qui a trouvé écho dans la majorité. « Nous avons effectivement eu quelques remontées de soucis de ce genre », explique Jacqueline Dahlem, vice-présidente en charge du transport des handicapés. « La convention avec cette société se termine fin 2009, ce qui va nous laisser quelques moyens de pression pour que les choses s'améliorent… »
Pour les communistes, Michel Guillaudeau a rappelé à l'occasion de cette délibération la demande, déjà faite par le PC, que la communauté d'agglomération applique la loi de solidarité urbaine permettant d'appliquer une tarification sociale aux personnes en situation de handicap. « Près de 12.000 habitants de notre agglomération, bénéficiaires de la CMU complémentaires, en sont privés », déplore l'élu communiste qui demande qu'un groupe de travail soit constitué pour que ce dossier aboutisse pour le début 2009.
Une idée jugée « très bonne » par la présidente de la communauté d'agglo, Adeline Hazan.
L'Union du 20 mai 2008

19 mai 2008

Reims

  Bienvenue à tous dans les bouchons
Le gros des travaux lié au tram débute aujourd'hui sur toute la ligne. Déviations et embouteillages sont à prévoir pendant deux ans.
Bienvenue dans l'ère des déviations de réseaux liées au tramway. À partir d'aujourd'hui et pour longtemps, les Rémois vont être plongés dans les travaux.
Jusqu'au cou.
ça vaudrait le coup de faire sonner toutes les cloches de Reims ce matin. Ce lundi vont s'ouvrir pas moins de 18 chantiers sur la future ligne de tramway.
Après avoir éliminé les arbres, le projet entre dans sa phase déviation des réseaux qui va plonger les Rémois dans les travaux pour longtemps. Tous les quartiers situés sur la ligne vont y passer. Certains dès cette semaine et jusqu'en octobre 2009 pour les derniers. Eau, gaz, électricité, télécommunication…. 100 kilomètres de câbles, tuyaux et conduites vont être déplacés. Le tout dans 70 kilomètres de tranchées. Une 3e phase débutera dès l'automne dans les secteurs où les tranchées seront rebouchées. Il s'agira cette fois de construire la plateforme qui accueillera le tram début 2011.
L'Union du 19 mai 2008

Déviations
Il n'était pas prévu de dévier la circulation mais suite à l'accident qui a coûté la mort à un ouvrier sur un chantier d'assainissement avenue de Laon, Mars a demandé, pour ses propres travaux, des périmètres de sécurité plus larges. (Lire par ailleurs les déviations). En attendant voici le programme des festivités selon les côtés de la route (direction Neufchâtel vers CHU).
Neufchâtel vers rue Laberte : Côté gauche de la route de fin mai à mi-septembre et de mi-février à fin avril. Côté droit de la route de la 2e semaine de juin à la mi-mars.
Rue Laberte à la rue Schweitzer : Côté gauche la 2e et la 3e semaine de juillet, les 3 dernières semaines de septembre et 2 semaines en avril. Côté droit à partir d'aujourd'hui jusque mi-juin et 2e semaine d'août jusqu'à mi-mars.
Rue Schweitzer : Côté gauche de mi-mai à mi-février. Côté droit de mi-juillet à début février.
Rue Schweitzer (Lucien-Bettinger) au bvd des Belges : Côté gauche de la 2e semaine de juin à la mi-mai. Côté droit de la mi-juillet à la fin mai.
Bd des Belges à l'av de Laon : Côté gauche à partir d'aujourd'hui jusqu'à fin octobre. Côté droit à partir d'aujourd'hui jusque début septembre.
Place des Belges à la rue Goussiez : Côté gauche et droit de la mi-septembre à début mai.
Rue Goussiez à la rue Danton : Côté gauche et droit de la mi-juillet à la mi-mars.
Rue Danton à la rue Goulin : De la 2e semaine de juin à début décembre.
Rue Goulin à la rue Emile-Zola : À partir d'aujourd'hui jusqu'à fin novembre.
Rue Emile-Zola au Pont de Laon : À partir d'aujourd'hui à la mi-octobre.
Pont de Laon au bd Joffre : À partir d'aujourd'hui côté gauche, à partir de la 2e semaine de juin côté droit et les deux côtés jusque fin mars.
Gare et futur souterrain : les travaux commenceront en janvier pour finir environ 15 mois plus tard.
Rue Thiers au cours Langlet : Côté gauche d'aujourd'hui jusque fin juin, de la mi-octobre jusqu'à la mi-novembre, 3 semaines en janvier et de la fin février à la fin avril. Côté droit : de juin à début juillet et début septembre à fin mars.
L'Union du 19 mai 2008
C.F.

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La suite du planning des chantiers
Cours Langlet à place du Théâtre : de fin juin à fin mars.
De la place du Théâtre à la rue de Vesle : Côté gauche fin juin, de la mi-août à début octobre, 2 semaines en février et de mi-mars à fin avril. Côté droit dernière semaine de juin, de la fin juillet à la mi-août, 2e semaine de septembre et de mi-mars à fin avril. Rue de Vesle (Chanzy) à rue de Vesle (Capucins) : Côté gauche de fin juin à fin juillet, une semaine en septembre, de mi-novembre à fin mars et 2 semaines en avril. Côté droit de début juin à mi-juillet, une semaine en août, de novembre à mi-février et de mi-avril à fin mai.
Rue de Vesle (Capucins) à la rue de Vesle (Jeanne-d'Arc) : Côté gauche 1re semaine de juin, 2e semaine de juillet, dernière semaine d'août, de fin septembre à début novembre et les 3 dernières semaines d'avril. Côté droit à partir d'aujourd'hui et jusque fin mai, la 2e semaine de juillet, la 3e d'août, de fin septembre à mi-novembre et les 3 dernières semaines d'avril. Rue de Vesle (Jeanne-d'Arc) à rue de Vesle (Chabaud) : Côté gauche de début juin à fin octobre et les 3 dernières semaines de mars. Côté droit : à partir d'aujourd'hui à fin septembre et 2 semaines en mars.
Rue de Vesle (Chabaud) à rue de Vesle (Stalingrad) : De la mi-juin à la fin septembre et côté gauche 3 semaines de fin mars à mi-avril.
Rue de Vesle (Stalingrad) au pont de Vesle : Côté gauche à partir d'aujourd'hui et jusque fin août et 3 semaines de fin mars début avril. Côté droit, 2e semaine de juin à fin juillet et fin août à fin septembre.
Pont de Vesle à chaussée Bocquaine : Côté gauche à partir d'aujourd'hui jusqu'à début décembre. Côté droit la 1er semaine de septembre, la dernière de septembre et les 2 premières d'octobre puis de la mi-janvier à la mi-juin.
Chaussée Bocquaine à l'avenue de Gaulle (rue de Courlancy) : Côté gauche de fin août à mi-avril. Côté droit, 3 semaines en septembre et de mars à début mai. Av de Gaulle (de Courlancy à l'avenue d'Epernay) : Côté gauche de mi-septembre à mi-mai. Côté droit fin septembre début d'octobre, de la mi-avril à la mi-octobre 2009. Av de Gaulle (av Epernay) à av Eisenhower (Léon-Mathieu) : Côté gauche à partir d'aujourd'hui jusqu'à fin octobre et 3 semaines en février. Côté droit de la mi-juillet à la fin novembre.
Av Eisenhower (Léon-Mathieu) à la rue Taittinger : Côté gauche de début juin à début octobre. Côté droit de début septembre à fin novembre.
Rue Taittinger à l'av Kennedy (Schuman) : Côté gauche à partir d'aujourd'hui jusque mi-juin, de début août à mi-septembre, de début janvier à mi-février et de mi-avril à début mai. Côté droit de fin octobre à début mai.
Avenue Bonaparte (de Schuman à allée des Picards) : fin juillet à début août et mi-octobre à mi-mars.
Avenue Bonaparte (allée des Picards) à carrefour Bonaparte/Blum : Côté gauche de début novembre à début juillet 2009. Côté droit à partir d'aujourd'hui jusqu'à mi-février.
Carrefour Bonaparte/Blum à la place Utrillo : Côté gauche fin novembre début décembre, de fin janvier à fin mai. Côté droit de début octobre à fin février et le mois de mai.
Carrefour Bonaparte/Blum à avenue Léon-Blum (rue Joliot-Curie) : Côté gauche de début juin à mi-janvier. Côté droit à partir d'aujourd'hui à fin septembre et de fin octobre à fin avril.
L'Union du 19 mai 2008

Reims

  Menace sur les maisons de quartier
La fin des contrats aidés par l'Etat va avoir de grosses conséquences d'ici quelques mois sur l'organisation et la variété des services offerts dans les maisons de quartier de Reims.
La fin des contrats aidés par l'Etat va avoir de grosses conséquences d'ici quelques mois sur l'organisation et la variété des services offerts dans les maisons de quartier de Reims.
LA mesure n'avait jusque-là pas fait trop de bruit. Mais à l'approche des échéances, l'inquiétude grandie. « Dans chaque maison de quartier, des salariés (animateurs, secrétaires, personnel d'entretien) ont intégré l'équipe grâce à un contrat aidé c'est-à-dire dont le coût était atténué par des aides de l'Etat », explique Pascale Enfer, directrice de l'association des maisons de quartier de Reims. « Or le gouvernement a décidé de stopper cette aide. »
Le non-renouvellement des contrats aidés va ainsi avoir des conséquences très importantes à Reims puisque plus d'un tiers des salariés des maisons de quartier est concerné.
« Leur présence était devenue indispensable à l'accueil des publics et à la réalisation de l'ensemble des projets », témoigne Pascale Enfer. « Nous avions chaque année une centaine de contrats aidés. C'était pour nous une façon d'accueillir et de remettre sur pied des chômeurs de longue durée, des jeunes sans qualifications, des femmes isolées. C'était aussi une aide indirecte au développement des projets des associations, le coût de l'emploi étant fortement atténué par les aides versées. » De 100 salariés concernés, les maisons de quartiers de Reims sont passées à 75 actuellement. Ils ne devraient être plus que 50 à la fin de l'été et 5 au 31 décembre prochain… L'Union du 19 mai 2008

Moins d'accueil
Concrètement, cela va se traduire par une modification dès septembre des horaires hebdomadaires d'ouverture de l'accueil et du secrétariat. Le nombre d'enfants pouvant être accueilli dans les haltes-garderies (2.000 le sont actuellement) sera diminué afin de rester en conformité avec la loi qui prévoit qu'un salarié qualifié ne peut jamais avoir plus de huit enfants sous sa surveillance.
« Durant certaines périodes de vacances scolaires, des maisons de quartier se regrouperont pour organiser l'accueil de loisirs amenant les parents à des déplacements supplémentaires », indique Pascale Enfer. « Ce sera par exemple le cas cet été avec Cernay-Europe, Epinettes, Chalet où il y aura un seul lieu d'accueil. Il va falloir organiser des ramassages. »
Saisie de la question, la maire de Reims a interpellé officiellement l'Etat il y a quelques jours par le biais d'un courrier. Une rencontre devrait également avoir lieu dans les prochaines semaines sur cette question entre la mairie et la sous-préfecture. « Les maisons de quartier ont pendant très longtemps eu recours à ces contrats aidés dans une proportion qui était d'ailleurs peut-être un peu trop importante », souligne Eric Quénard, premier adjoint au maire. « Cela les met en position difficile aujourd'hui. La question n'est cependant plus là mais de trouver rapidement une solution. »
Il est en effet impossible pour l'association des maisons de quartier de Reims ou même la mairie de suppléer l'Etat dans le financement de ces emplois. Rien que pour les 19 contrats aidés dans les haltes-garderies, cela reviendrait à 250.000 euros par an.
Grégoire Amir-Tahmasseb
L'Union du 19 mai 2008

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A Croix-Rouge, l'espace Billard devra fermer vingt jours cet été

Dans le quartier Croix-Rouge, le plus important de Reims, le non-renouvellement des emplois aidés frappe tous les espaces des maisons de quartier :
- l'espace Pays-de-France avec Évelyne Verrier, animatrice accompagnement à la scolarité et directrice CLSH après 15 ans de bons et loyaux services - l'espace Watteau avec Johnny Chevalme, directeur de centre de loisirs - l'espace Billard avec Sylvie Maingot, secrétaire hôtesse, Akima Abbad, responsable du centre de loisirs et Laurent Tonnelier, animateur petite enfance - l'espace Ethnic's avec Bertrand Stogowski, animateur musique, etc.
Outre ces conséquences humaines, les premières retombées sur l'organisation des maisons de quartiers sont déjà connues. L'espace Billard va ainsi devoir fermer en pleines vacances d'été, pendant une vingtaine de jours, du 11 au 29 août, a annoncé officiellement Marie-Elisabeth Causin : « La suppression des contrats aidés par l'État entraîne une diminution importante du nombre de professionnels et nous contraint à cette réorganisation pour l'été » regrette la responsable.
L'Union du 19 mai 2008

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13 maisons de quartier 25 espaces et 1.000 salariés…
C'est en novembre 2002 que la municipalité a restructuré les centres sociaux et les MJC dans un nouveau concept de « Maisons de quartier ».
L'association des Maisons de quartier de Reims regroupe aujourd'hui 25 « espaces » organisées en 13 maisons de quartier, certaines maisons de quartier étant un espace à elles seules, d'autres en déclinant plusieurs.
On trouve ainsi les Maisons de quartier Arènes du sud (espaces Saint Remi et Verrerie), Cernay-Europe, Châtillons, Clairmarais, Croix-Rouge (espaces Billard, Ethnic's, La Nacelle, Pays de France et Watteau), Epinettes, Jean-Jaurès (espaces Chalet et Le Flambeau), Les Sources (Espaces Trois-Fontaines et la Neuvillette), Maison-Blanche, Orgeval (espaces Poincaré et Schweitzer), Trois-Pilliers, Val-de-Murigny (espaces Apollinaire, Ludoval et Turenne) et Wilson (espaces Mozart, Claudel et Sainte-Anne).
Près de 1.000 salariés interviennent chaque année, à temps plein ou quelques heures par semaine, pour l'accueil de la petite enfance (halte-garderie), le loisir (CLSH), les activités en direction des jeunes, l'animation des clubs seniors, les fêtes de quartier, les activités artistiques, sportives, culturelles…
L'Union du 19 mai 2008

Reims

  Un café littéraire aux Châtillons
Discussions et échanges autour d'un livre à la BPT des Châtillons.
« Le but de ce café littéraire ? Se réunir autour d'un livre que les bibliothécaires ont préalablement lu et prêté aux adhérents » explique Martine Jan, responsable de la Bibliothèque pour Tous des Châtillons. Ce samedi matin, huit lecteurs sont venus donner leur avis : une discussion qui forcément commence par le ressenti personnel et s'élargit aux problèmes et souvenirs historiques soulevés par cette lecture. Le choix de l'ouvrage ? « C'est souvent un coup de cœur des bibliothécaires ! ». Sept lectrices et... un lecteur, de plusieurs générations, sont venus confronter leurs opinions sur « Venge-moi » de Patrick Cauvin.
L'Union du 19 mai 2008

` Reims

  indiscrétions
Cadeau de départ salé
Le trésorier des Vitrines de Reims a reçu un cadeau de départ de l’ancien maire Jean-Louis Schneiter. Un cadeau pas du tout à son goût. Chaque année, selon un usage bien établi, les Vitrines ne versaient pas à la ville les droits de place pour le village de Noël. Sorte de cadeau municipal pour la contribution à l’animation du centre. Eh bien cette année, sans prévenir, la facture est arrivée à l’association des commerçants. Et paf! 20.000€ à aligner qu’ils n’avaient pas prévu. Faut dire que les représentants des Vitrines ont plutôt eu de bons rapports avec Renaud Dutreil pendant la campagne. On ne peut pas «soutenir» l’un et espérer les faveurs d’un autre…
L'Union du 19 mai 2008

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Privilégiés br> Des averses sont venues perturber samedi la cérémonie d’hommage à François Chenu, ce jeune Rémois tué le 13 septembre 2002 au parc Léo-Lagrange parce qu’il était homosexuel. Voyant la pluie dégringoler et une dizaine de parapluies dans un coin, plusieurs participants se sont précipités pour en récupérer un. Peine perdue, on leur a refusé expliquant qu’ils étaient réservés aux élus. On croyait pourtant le temps des privilèges révolus!
L'Union du 19 mai 2008

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Complet
Si vous êtes fan de Tryo, il va falloir utiliser le système D pour assister au concert que le groupe français donnera le 16 octobre prochain à la Cartonnerie. Les 1.200 places ont en effet été prises d’assaut en quelques jours. Et cinq mois avant, le concert de Guizmo, Mali, Manu et Daniel affiche déjà complet.
L'Union du 19 mai 2008

18 mai 2008

Reims

Une piste routière pour les enfants au parc Saint-John-Perse
Les enfants du quartier s'entraînent au code de la route. Depuis trois ans, l'Union des locataires de Croix-Rouge, association de défense des locataires du secteur Unviersité-Eisenhower, soutenait les mamans dans leurs démarches pour obtenir un aménagement d'espaces de jeux au parc Saint-John-Perse. « Nous avons eu l'agréable surprise de constater qu'une piste routière pour enfants a été réalisée début mai 2008 pour leur plus grande joie ! » apprécie Claude Stoltz, présidente de l'Ulcr : « Nous remercions les responsables du service espaces verts qui ont concrétisé notre demande et, déterminés à obtenir encore plus d'aménagements, nous allons poursuivre notre action pour la création d'une piste d'initiation au roller et au skate ».
L'Union du 18 mai 2008

16 mai 2008

Reims

  « Sarko t'es foutu la jeunesse est dans la rue » Les syndicats étaient unis pour cette manifestation.
Élèves, profs, fonctionnaires… plus de 2.000 personnes ont manifesté hier dans les rues de Reims contre « le démantèlement du service public ». En tête de cortège, près de 500 lycéens.
Massés derrière une grande banderole sur laquelle était inscrit « Mobilisés pour notre avenir », les lycéens donnent de la voix. « Sarko, t'es foutu, la jeunesse est dans la rue. » « Résistance », « Sarko, si tu savais ta réforme où on se la met »… ils étaient plus de 500 hier matin à participer à la manifestation unitaire des syndicats contre « le démantèlement du service public » et notamment la réduction des effectifs dans l'Education nationale. Avec les profs et autres représentants de la fonction publique comme des salariés du CHU, plus de 2.000 personnes ont répondu à l'appel lancé par les syndicats (Unsa, FO, FSU, Sud/Solidaires, CFTC, CFDT et CGT).
En tête de cortège, Laura Goncalves, lycéenne à Val de Murigny et leader de l'union nationale lycéenne à Reims, affiche sa satisfaction : « La mobilisation est forte aujourd'hui et nous ne pouvons que nous en réjouir. Les jeunes viennent de tous les lycées de Reims malgré une période qui n'est pas évidente avec pas mal d'examens. Il y a une grande inquiétude autour de la réforme annoncée du bac et des suppressions de postes. Nous ne sommes pas contre tout ce qui est dans la réforme mais cela doit se faire avec les lycéens. Il faut mettre des moyens dans l'Education nationale. Je vois, nous à Val de Murigny, dans notre lycée professionnel et technique, on a beaucoup d'élèves et peu de machines. Si on nous enlève en plus des profs, cela sera de plus en plus compliqué ».
Rémi, 17 ans, est lui lycéen à Jean-Jaurès. De la réforme, il avoue ne pas en connaître tous les détails mais le simple fait de réduire les effectifs des profs le choque. « Que l'on veuille faire des économies sur le dos de l'Education nationale, cela n'a pas de sens. On se plaint d'avoir des jeunes qui ne sont plus bien éduqués qui manquent de culture générale… mais il faudrait profiter de la baisse des effectifs pour au contraire garder le même nombre de profs et améliorer le système. »
Du côté des enseignants, nombreux dans le cortège, l'inquiétude est générale. Serge Barbier, prof au lycée professionnel Yser, dénonce notamment le flou autour de la réforme. « Il y a évidemment le problème des effectifs, mais on nous parle aussi de la réduction de la durée du bac pro qui passerait de 4 à 3 ans. Qui dit durée moins longue dit moins de postes d'enseignants mais aussi et surtout un enseignement qui sera forcément moins important et développé pour les jeunes. À l'arrivée, on aura des gamins moins compétents. Plus généralement, ce qui m'inquiète et me fait peur c'est cette société où l'on va dans laquelle le service public disparaît de plus en plus de nos campagnes et nos villes. »

Autre manif le 22 mai
Après un passage devant la sous-préfecture où une délégation a été reçue afin de déposer « des revendications pour l'ensemble de la fonction publique », les manifestants se sont ensuite rendus devant le rectorat via les rues de Chanzy et Gambetta. Une délégation a également été reçue sur place pour cette fois évoquer spécifiquement les problèmes de l'Education nationale.
La manifestation terminée, les syndicats se sont donné rendez-vous d'ores et déjà pour leur prochaine action, le jeudi 22 mai, pour la défense des retraites.
A noter par ailleurs en marge de la manifestation, que plusieurs jeunes se sont retrouvés hier après-midi devant le lycée Libergier pour bloquer l'entrée de l'établissement.
Grégoire Amir-Tahmasseb
L'Union du 16 mai 2008

Reims
Dionysos enflamme la Cartonnerie
Rock, poésie et sensualité pour Dionysos.
Deux heures de spectacles non stop, une traversée de la salle porté par le public pour rejoindre le balcon… Dionysos a assuré le show mercredi soir à la Cartonnerie. Le concert affichait complet depuis plusieurs mois et les fans les plus téméraires sont arrivés dès 16 h 40, soit près de quatre heures avant le début du spectacle, pour être au premier rang.
Plus de 1.200 personnes ont assisté au concert dans une ambiance torride que ce soit au niveau musical ou de la température parfois étouffante. Mathias Malzieu, le leader du groupe, a assuré le show en compagnie de Babette et de ses six musiciens, en présentant de larges extraits de son dernier opus « La mécanique du cœur », des textes issus de son livre du même nom.
Dans un mélange de rock, poésie et sensualité, Dionysos s'est donné à fond avec deux longs rappels. Le groupe était déjà venu à Reims il y a plusieurs années dans la salle qui s'appelait à l'époque L'Usine.
L'Union du 16 mai 2008

Reims : 15 mai 2008

Reims

Reims se prépare à accueillir les ténors du PS
La ville a été désignée mardi soir pour recevoir à la mi-novembre le congrès national du PS. Une satisfaction personnelle pour la maire de Reims qui avait fait acte de candidature le 25 avril et un sacré défi pour les militants.
Photo / Pour Adeline Hazan, plusieurs arguments ont joué pour Reims : la proximité de Paris avec le TGV certes, mais aussi et surtout le symbole que représente une ville « arrachée à la droite » et « dirigée par une femme ».
La ville a été désignée mardi soir pour recevoir à la mi-novembre le congrès national du PS. Une satisfaction personnelle pour la maire de Reims qui avait fait acte de candidature le 25 avril et un sacré défi pour les militants.
CELA faisait 127 ans exactement que Reims n'avait pas accueilli un tel rassemblement. Le bureau national du Parti socialiste a entériné mardi soir, le choix de Reims (en concurrence avec Toulouse) pour accueillir les 14,15 et 16 novembre son prochain congrès national. Et pas n'importe lequel puisque ce sera celui qui désignera la personne qui succédera à François Hollande à la tête du parti. « Ce choix honore la ville de Reims », se réjouit la maire PS Adeline Hazan dont la ville s'était portée candidate le 25 avril dernier. « Nous sommes le symbole d'une ville arrachée à la droite, d'une ville dirigée par une femme. Cela a pesé au moment du choix, tout comme l'aspect fonctionnel du TGV qui place Reims à 45 minutes de Paris. »
« Les élus de l'Est souvent oubliés »
La maire de Reims a aussi défendu devant ses collègues du bureau national l'importance de donner à l'Est de la France un tel événement. « Les élus de l'Est sont depuis des années totalement occultés, oubliés des partis politiques », explique Adeline Hazan. « Il n'y a pas que le Sud-ouest. »
Il est vrai que depuis celui de Metz en 1979, aucun congrès du Parti ne s'est déroulé dans l'Est de la France souvent considéré par la gauche comme terre de mission. Il faut même remonter à 1881 pour trouver trace d'un congrès socialiste à Reims! Il s'agissait du congrès du Parti Ouvrier Socialiste Français (1881 est aussi l'année de l'élection en France du premier maire socialiste et du premier député socialiste). Pour Adeline Hazan, le choix de Reims est aussi une victoire personnelle. L'élue ne veut cependant pas y voir une quelconque interprétation politicienne.
« Ce n'est pas une opération politicienne d'un courant du PS contre un autre », indique la maire de Reims proche de Martine Aubry. « J'ai défendu uniquement ma ville. Pour tout vous dire, je ne sais même pas encore qui sera candidat en novembre prochain. »
Une grosse logistique à mettre en place
En attendant, les militants locaux vont être mis à contribution même si c'est avant tout le PS national qui chapeaute l'opération.
Le congrès du Parti, c'est en effet une énorme organisation qui exige une salle de 4.000 m2, plusieurs autres de 500 à 1.000 m2. Des salles pour les réunions mais aussi le repos. C'est pourquoi le rassemblement se fera au parc des expositions et non pas au centre des congrès.
C'est également l'accueil de trois mille délégués, des délégations étrangères, quatre cents bénévoles, trois mille repas, des milliers de chambres d'hôtel etc.
Sans compter la presse, les « permanents » de Solférino. Au total, le congrès représentera à la mi-novembre l'accueil de 4.000 personnes pendant trois jours.
Grégoire Amir-Tahmasseb
L'Union du 15 mai 2008

Reims

Les tilleuls de la rue Thiers sacrifiés sur l'autel du tram
Adeline Hazan s'informe auprès d'un ambassadeur du tram après avoir inauguré l'Espace Info hier.
Grosse émotion hier rue Thiers et place Jules-Lobet où trois tilleuls ont été massacrés par les tronçonneuses. Il en reste trois, les riverains vont se battre pour les sauver.
Des tronçonneuses aux petits fours. Hier matin, pendant qu'Adeline Hazan fêtait, avec champagne et cacahuètes, le nouvel Espace Info Tram (lire par ailleurs), pendant ce temps place Jules-Lobet des riverains pleuraient sans larme sur leurs tilleuls livrés aux dents des tronçonneuses.
« Je suis écœuré. On nous dénature complètement ce qui était l'un des plus beaux endroits de Reims », se lamentait Alain, riverain de la place depuis 30 ans. Le long de la rue Thiers, de nombreux Rémois se sont arrêtés pour assister au massacre. Tous tristes de voir disparaître ces grands arbres. « Je ne suis ni pour ni contre le tram mais pourquoi ne pas éviter cela. » « Un coin qui était si joli. » « Comment peut-on permettre cela », pouvait-on notamment entendre.
« Quel malheur ! »
Christian Messelyn, président de Mars, qui surveillait les opérations, a vu converger vers lui une bonne demi-douzaine de défenseurs des tilleuls avec qui il a dû user de pédagogie.
Il n'en a pas convaincu un seul. « Bien sûr que non. Surtout qu'il nous a dit qu'il comptait faire descendre tous les arbres. Trois aujourd'hui et trois plus tard », racontent Jean-Claude et Marie-José.
« Quel malheur. Ils ont déjà coupé le plus beau. Il s'agissait de tilleuls argentés qui diffusaient un parfum extraordinaire. Des employés de la mairie m'avaient dit que certains jours, ils sentaient ce parfum jusqu'à leur bureau. »
« Ne manque qu'une pissotière »
Hier à midi, il ne restait plus que trois arbres debout sur les six qui se dressaient le matin même. Les bûcherons finissaient de découper au sol un dernier cadavre. « Il en reste trois et on fera tout pour les sauver », a décidé Marie-José. « Je suis prête à faire circuler une pétition. On va se battre. » Alain sera des leurs : « Déjà qu'ils nous avaient posé une cabine téléphonique, un conteneur à verre puis un espace crottes de chiens et un banc avec vue sur l'espace crottes de chiens. À l'époque j'avais écrit à la mairie pour leur dire qu'ils avaient oublié d'installer une pissotière…
Et maintenant on nous l'achève. L'autre soir, je suis allé à une réunion d'information sur le tram, j'ai eu le sentiment d'assister à une réunion de marchands de lessive. Tout est déjà décidé pour tout sans concertation. »
Un espoir
Tout ne serait pas si figé d'avance pour les tilleuls de la place Jules-Lobet. Mars ne serait pas contre l'idée de conserver les trois qui restent. « Normalement ils doivent partir car l'architecte a prévu de rendre à cet endroit son aspect Haussmannien. Il est convenu de replacer la fontaine des boucheries au milieu de la place et de l'entourer de nouveaux arbres, le tout sur un espace en granit. »
Du style Haussmann, les riverains n'ont que faire. « Dans ce cas, explique Christian Messelyn, nous pouvons proposer une solution alternative et garder les arbres mais alors il faudra trouver un autre emplacement pour la fontaine. Cette décision ne nous appartient pas, ce sera à la maire de Reims de trancher. »
À l'inauguration de l'Espace Info Tram, Adeline Hazan a promis davantage de concertation que par le passé. Voilà une occasion de le prouver.
C.F.
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Une adresse pour s'informer des prochaines coupes
Il y a désormais une adresse pour tout savoir sur le tramway. Le premier Espace Tram Info a ouvert ses portes hier, dans l'ancienne brasserie du théâtre. Un endroit où les Rémois pourront poser toutes leurs questions. Selon le médiateur du tramway André Jacquinet, ils en posent déjà beaucoup : « En général, ils veulent savoir ce qui va se passer devant leur porte ». Sur place, les ambassadeurs du tram seront disponibles du lundi au samedi, de 12 à 19 heures pour les renseigner. Y compris les râleurs : « Je crois qu'on doit partir avec un esprit positif même si l'heure est davantage aux inquiétudes qu'à la future joie de profiter du tram ». Bénédicte, ambassadrice du tram fraîchement recrutée est prête : « Nous serons là pour informer au mieux. Moi qui prends souvent un bus bondé, je vais pouvoir communiquer aux Rémois mon enthousiasme pour le tramway ».
Deux autres espaces info seront ouverts, l'un faubourg de Laon et l'autre à Croix-Rouge entre l'université et le centre commercial de l'hippodrome. Pour compléter le dispositif, Reims Métropole publiera des lettres infos tram, un journal du tramway et met à disposition à partir d'aujourd'hui un numéro vert (0800.10.87.26) et trois sites internet (www.mars-reims.fr www.tramwaydereims.fr et www.carto-reims.fr).
Trois arbres de la place Jules-Lobet le long de la rue Thiers ont été abattus sous l'œil chagriné des Rémois.
L'Union du 15 mai 2008

14 mai 2008

Reims

Communiqué d’Adeline HAZAN
Le bureau national du Parti socialiste a retenu la candidature de Reims pour accueillir son 75ème congrès, les 14, 15 et 16 novembre 2008. Cet événement rassemblera près de 4000 congressistes dans le parc des expositions de Reims.
Ce choix honore la ville de Reims.
Il rend hommage à tous les militants socialistes dont la persévérance a permis la victoire de leurs projets en 2008.
D.Dumon : Reims-champagne-actu.com

Reims
Les 60 ans de la braderie
Une grande foule rue de Cernay, tout au long de ce lundi férié.
C'est peu de dire qu'il avait du monde lundi, à la braderie de la Pentecôte, rue de Cernay. C'était aussi le 60e anniversaire de cette manifestation populaire, créée en 1948. De 8 à 20 heures, un public nombreux a défilé sous un grand soleil, entre l'avenue Jean-Jaurès et le boulevard Pommery, à la rencontre des quelque 250 exposants, venus de toute la France, mais aussi de commerçants de la rue. Éliane Dubois, présidente de l'association des commerçants de la rue de Cernay, a même dû refuser du monde.
L'Union du 14 mai 2008

Reims
Une fresque entre les générations
Rendez-vous ce mercredi à 14 h 30 pour réaliser la fresque.
La Licra rémoise (Ligue contre le racisme et l'antisémitisme) et Renate Gossard, présidente de l'association 3F « Femmes d'hier, femmes d'aujourd'hui, femmes de demain » proposent l'élaboration d'une fresque intitulée « Mains de personnes âgées - Mains d'enfants » .
Cet événement créatif qui mêle les générations, à la résidence de personnes âgées Tiers-Temps, aura lieu ce mercredi 14 mai à 14 h 30, au 42 bis, rue des Capucins (tél. 03.26.04.36.36.). Entrée libre.
Le thème de cette fresque est « Main dans la main, de la jeune à la vieillissante, un temps de vie à se rejoindre, une main lignée, signée des traits du temps ».

Chansons
La troupe des enfants de la balle donnera un concert de chansons françaises le vendredi 23 mai à 20 heures au théâtre du Chemin Vert, place du 11-Novembre au profit de l'association « Un projet pour tous ».
L'Union du 14 mai 2008

Reims

Cyclotaxis : ils sont arrivés !
Un nouveau moyen de transport dans les rues du centre-ville.
Ça y est, ils sont arrivés. Vous les avez d'ailleurs peut-être déjà croisés.
Ils, ce sont les cyclotaxis. Willy et Mouna Dauvergne, qui ont décidé de se lancer dans cette aventure, ont d'ores et déjà pris leurs marques entre la cathédrale et la place d'Erlon.
Le cyclotaxi est un nouveau moyen de transport électrique qui peut transporter jusqu'à deux adultes et un enfant. Les deux engins seront sur le terrain du lundi au samedi de 13 à 19 heures.
Ils circulent sur un rayon de deux kilomètres. Pour faire appel à eux deux solutions, soit le hélage soit la réservation. La course coûte deux euros par personne et par kilomètre.
Pour tout renseignement et réservation, contactez Mouna Dauvergne au 06.27.95.54.72.

13 mai 2008

Nicolas de Grigny au Stade de France
Le chœur rémois Nicolas de Grigny se produira au Stade de France le 27 septembre. La formation dirigée par Jean-Marie Puissant y interprétera le chœur de Nabucco, roi de Babylone, de Verdi. La musique sera assurée par l'orchestre national de l'Île de France. 400 figurants sont prévus. Renseignements sur www.stadefrance.com
L'Union du 13 mai 2008

12 mai 2008

Reims

Miss France : « Une année excitante et exaltante »
« Les six premiers mois ont été tumultueux mais fantastiques », résume Valérie Begue.
Valérie Begue, Miss France 2008, est aujourd'hui l'invitée de l'hippodrome. Elle apportera son soutien à l'association Roseau pour qui toutes les entrées du jour seront reversées.
A Reims vous venez pour soutenir l'association Roseau. Vous parrainez également d'autres associations, notamment « Vaincre la mucoviscidose ». Ce sont des causes qui vous tiennent à cœur ?
« L'association Roseau vient en aide aux enfants atteints de leucémie et de cancer.
Tout ce qui concerne les enfants me touche particulièrement. Je me suis aussi engagée avec l'association « Vaincre la mucoviscidose » et la « Ligue contre le cancer » plus précisément la lutte contre le cancer du sein. Je crois beaucoup en ces associations. Je me sens concernée et je suis toujours prête à aider et à parler de ces causes. D'ailleurs, je le fais encore trop peu à mon goût. Concernant la mucoviscidose, j'ai un cousin qui en est atteint, ceci explique peut-être cela. » Connaissez-vous Reims ?
« J'y suis venue rapidement une fois. En fait, j'ai une très bonne amie qui habite Sedan. Un jour elle m'accompagnait pour rentrer à Paris et on s'est arrêtée à Reims pour faire quelques magasins. Il était assez tard mais c'était très bien. »
Comment se passe votre quotidien de Miss France ? « Très bien. C'est à la fois excitant et exaltant. Chaque moment est fait de nouvelles rencontres et de nouveaux voyages. » Est-ce que ça va mieux avec Mme de Fontenay ?
« Y a rien qui va bien. Je ne veux pas parler de ça. Je la laisse parler. Moi, je ne l'écoute plus. Tout ça appartient désormais au passé. »
Elle vient avec la miss qui représentera la France au concours de Miss Univers, le 18 juin à l'hippodrome, ça vous agace ?
« Elle vient avec ma remplaçante, Laura Tanguy. Je n'en pense rien. C'est comme ça. Comme elle m'a dit, « j'ai besoin de divorcer ». Alors elle mène son année avec Laura Tanguy et moi je vis la mienne avec la société Miss France. »
Quel bilan tirez-vous après six mois de règne ?
« Le temps passe trop vite. Je dirais que ces six mois premiers mois ont été tumultueux mais fantastiques. »
Comment voyez-vous l'après Miss France ?
« Je ne sais pas ce que les six prochains mois de Miss France me réservent alors après… Dans l'idéal, je devrais rentrer chez moi à La Réunion. Mais tout dépendra des propositions que je pourrais avoir. Je m'investirais peut-être pour une ville ou pour une région, je ne sais pas. Pour l'instant, je vais profiter de mes six derniers mois de règne, après on avisera. »
Avez-vous le temps de retourner à La Réunion ?
« J'y vais à peu près tous les mois. J'essaye de m'octroyer une journée sur place avec ma famille. Ce n'est pas beaucoup mais ça ne fait rien parce que je sais que je vais les revoir très bientôt. »
Propos recueillis par Catherine Tellier
Réunion PMU à partir de 13 h 30. Les entrées seront reversées à Roseau. Valérie Begue se livrera au jeu des dédicaces à partir de 14 h 30. Entrée : 5 euros, gratuit pour les moins de 18 ans. Renseignements au 03.26.08.65.29.
L'Union du 12 mai 2008

Reims

Les pompiers à l'assaut de la tour des Argonautes
Hier matin, des pompiers harnachés comme des alpinistes sont longuement intervenus sur l'une des façades de la tour des Argonautes, haute de dix-sept étages. L'intervention réalisée par les spécialistes du groupe d'intervention en milieu périlleux était motivée par la présence d'une plaque de verre, utilisée comme isolant et élément de décoration du mur, qui menaçait de tomber du 13e.
Les pompiers ont procédé à sa dépose, mais ont également tenu à vérifier les points de fixation de toutes les autres plaques de la façade.
Commencée vers 9 heures, l'opération s'est achevée en fin de matinée, sous les regards intrigués de nombreux habitants du quartier.
L'Union du 12 mai 2008

11 mai 2008

Reims

Orgue et poésie autour d'Olivier Messiaen
Pierre Méa et Rebecca Truffot allient musique et poésie.
« Notre idée de départ, c'était de rendre un hommage au compositeur, puisque 2008 est l'année Messiaen », explique Pierre Méa. L'organiste vient d'interpréter, dimanche, devant un public très nombreux, différentes pièces mystiques d'Olivier Messiaen (1908-1992) sur l'orgue de l'Eglise Saint-Nicaise, particulièrement adapté à la période dite « néo-classique ». Rebecca Truffot, étudiante et comédienne, a lu des poèmes de Cécile Sauvage, la mère de Messiaen. « Nous avons essayé de trouver un fil conducteur entre la musique et ce que disaient les poèmes », précise-t-elle. « Une idée pour rendre la musique accessible à tous les publics », ajoute Pierre Méa. Une harmonie totale entre musique et poésie alternées, grâce aux talents conjugués des deux interprètes.
« Je me considère comme musicien avant d'être organiste » : Pour Pierre Méa, qui n'imagine pas « enseigner la musique sans jouer, ni jouer sans enseigner », la découverte de l'orgue s'est faite très tôt : Il a 5 ans lorsqu'il assiste au concert inaugural de l'orgue du Temple. « J'ai passé tout le concert à faire un dessin de l'instrument ! » Peu de temps après, il monte en compagnie d'Arsène Muserelle à l'orgue de la cathédrale : « J'étais émerveillé. Pour moi, c'était une espèce d'évidence ». Il étudiera l'orgue au Conservatoire de Reims d'abord, puis à Paris où il remportera le 1er Prix du Conservatoire National Supérieur. Titulaire de l'orgue de la cathédrale, il enseigne aussi au Conservatoire de région. Mais, comme il le souligne, « être organiste c'est aussi l'implication dans un certain nombre de projets, pour faire vivre et enrichir notre patrimoine ». Il organise des visites de présentation d'orgues pour les scolaires, les groupes de passage. Anime sur RCF une émission : L'orgue en Champagne-Ardenne. « Un travail de fourmi ! » s'amuse-t-il. A la question « Pourquoi avoir choisi l'orgue ? » il répond : « Une passion, on ne cherche pas à l'analyser. On la vit. Point ! »
L'Union du 11 mai 2008

10 mai 2008

Reims
Cohabitation délicate le long du canal
Entre les vélos, les chiens, les cannes à pêche, la promenade peut vite se transformer en gymkhana.
Coulée verte ou pas, de plus en plus de Rémois prennent plaisir à se promener le long du canal aux beaux jours. Cyclistes, piétons, pêcheurs ... la cohabitation entre tous n'est pas évidente le week-end. UN vrai succès. Depuis l'aménagement des berges Sud du canal, les Rémois sont très nombreux à se promener le long de la Coulée verte et même en face les jours de beau temps. Et sur des kilomètres, on peut y voir des piétons, des cyclistes, des joggers, des adeptes du roller, des pêcheurs. En solo ou en famille. Si tous ne boudent pas leur plaisir, tous considèrent que la cohabitation n'est pas toujours facile entre ces différents publics. Bien sûr, c'est toujours l'autre qui est fautif.
« Ce n'est pas un lieu de compétition »
Jacqueline Lambla, piéton : « J'habite le Clairmarais et je viens ici trois à quatre fois par semaine. C'est bien d'avoir un espace vert sous la main, près du centre. On fait des rencontres et c'est maintenant plus familial qu'avant. Comme dans les parcs, les chiens ne sont pas toujours tenus en laisse et bien sûr, dès qu'on dit quelque chose aux maîtres, ils affirment que leur chien n'est pas méchant. Il faut aussi faire attention aux vélos. On ve prend pas toujours le bon côté. Ce n'est pas un lieu de compétition le long du canal.. Il faudrait aussi un peu plus de plantations sur Paul-Doumer et plus d'arbres du côté de l'autoroute. » Lionel Morel, cycliste : « On pensait que cette piste était réservée aux cyclistes. Nous avons appris à nos dépens qu'il n'en était rien et des piétons nous ont dit d'aller pédaler ailleurs. Les chiens se baladent sans être tenus en laisse, cela semble permis, bizarre. Ils gambadent joyeusement au risque de blesser une personne ou de jeter quelqu'un par terre. »
Nicolas et Séverine Martin : « Maintenant c'est tout plat, on aimait mieux avant. On n'a pas à se plaindre des chiens ni des pêcheurs, mais quand c'est chargé, il faut parfois slalomer entre les piétons. »
Sandrine et David Gameiro, piétons : « C'est bien, mais il n'y a pas de bancs et ça manque d'arbres, mais ça va pousser. Quand il y a du monde, c'est impraticable, c'est de la folie. »
« Son chien a foncé sur moi »
Patrick Biniaux, pêcheur : « Ma canne à pêche en carbone dépassait de 10 centimètres, j'ai failli me la faire casser : ils ne préviennent pas les vélos et ils vont un peu vite. Quand on sait que ça coûte 70 à 80 euros. »
Christian, cycliste : « L'autre jour un maître avait lâché son chien qui a foncé sur moi. J'ai pilé. J'ai failli passer par-dessus le guidon. Et le maître qui m'a regardé sans rien dire. »
Danièle : « Je ne vais plus promener mon Yorkshire le long du canal côté Paul-Doumer car les vélos roulent comme des dingues. Il n'y a qu'une piste qui fait à peine un mètre de large pour les piétons et les vélos. Ils nous frôlent et j'ai failli déjà tomber. C'est dommage pour les riverains.»
Vous l'aurez compris en lisant ces témoignages, si les Rémois commencent à investir les berges du canal pré-aménagées , la balade n'est pas toujours une partie de plaisir.
La faute à qui ? Manque d'éducation des gens ? Sans aucun doute. Peut-être aussi un manque de signalisation et d'information.
Alain Moyat
L'Union du 10 mai 2008

Reims

Apprendre à vivre ensemble sans avoir besoin de la police
Pour le 1er adjoint Eric Quénard, chacun doit faire preuve de bon sens et apprendre à vivre avec les autres.
« Ce problème de coexistence entre les différents utilisateurs des rives du canal est un problème de fond » estime le premier adjoint Eric Quénard qui a tenu à répondre à nos questions.
« Il est clair qu'on ne peut pas mettre un policier municipal derrière chaque citoyen. Ce serait impossible et pas raisonnable. On en appelle à la responsabilité individuelle citoyenne. Les rives du canal, aménagées ou non, sont des lieux de promenades familiales.
Les cyclistes doivent le comprendre qui ne sont pas là pour faire de la compétition entre eux. En fait, chacun doit apprendre à vivre avec les autres. Ça dépasse le simple stade de ce territoire. »
Peu de procès-verbaux
L'élu le concède : « Il y a peu de verbalisation sur le secteur du canal. Pour la simple raison que nous sommes en pleine phase d'aménagement, qu'il n'y a pas de signalétique et pas eu d'information diffusée auprès de la population ». Reste que les propriétaires de chiens peuvent être verbalisés par la police municipale s'ils ont lâché leur animal et ne sont pas sérieusement en mesure de pouvoir les rattraper.
En 2007, 1,7 M€ a été consacré à rendre utilisables les berges sud du canal en divisant l'espace et en sécurisant différents points du pont de Fléchambault au pont de Saint-Thierry. Les travaux vont continuer cette année.
« Une somme de 1,2 M€ va être consacrée à l'aménagement de l'allée du pont de Fléchambault au pont de Vrilly avec des plantations et du mobilier d'agrément (bancs etc.). Nous allons aussi mener une réflexion sur la signalétique. »
« À partir de ce moment-là, nous ferons une large information au public, aux propriétaires de chiens etc., en espérant bien sûr qu'il ne faudra pas en arriver à sévir. Ce n'est vraiment pas dans l'intention de la ville.
Les Rémois doivent s'approprier tranquillement ce bel espace qui leur est aménagé. Je suis sûr qu'avec un peu de bon sens, chacun va le comprendre. »
Alain Moyat
L'Union du 10 mai 2008

9 mai 2008

Reims

Jean-Claude Laval le bouclier d'Adeline Hazan
Jean-Claude Laval veut rétablir l'autorité hiérarchique dont il s'estime le garant.
Septième adjoint d'Adeline Hazan, Jean-Claude Laval, vieux routier du PS, a de nombreuses responsabilités. Celle du personnel n'est pas la moindre et il entend protéger Mme la maire.
IL a un peu boudé quand Adeline Hazan a été soutenue par le parti socialiste pour conquérir Reims. Jean-Claude Laval s'est fait une raison. Fidèle, il est prêt aujourd'hui à protéger Mme la maire qui lui a fait confiance. La tâche ne va pas manquer puisque le 7e adjoint a des délégations importantes et protéiformes. Ainsi il est chargé du personnel. Il doit s'occuper de l'état civil, du service élections, du recensement, des affaires militaires, des cérémonies officielles, des distinctions honorifiques, du domaine et contentieux et des acquisitions foncières.
Un audit
En date du mois de novembre 2007 la ville comptait : 3.056 agents publics et de statut privés se répartissant comme suit : 2.120 à la ville, 474 à Reims métropole, 180 agents à la région des équipements municipaux sportifs, 173 à la Caisse des écoles, 90 au centre communal d'action sociale, 19 à la Remca (Cartonnerie). Un peu surpris de constater que le transfert (sur la base du volontariat) de salariés de la ville vers la communauté d'agglo (Car) ne s'est pas traduite par des baisses d'emplois à la ville, la nouvelle équipe municipale a décidé de lancer un audit fonctionnel et non financier sur l'organisation des services de la ville et de la Car. « Notre souhait est de maintenir la transversalité et la mixité des services entre la ville et la communauté d'agglo pour éviter la création de poste redondant » insiste Jean-Claude Laval. « Nous avons besoin d'avoir une juste vision sur l'organisation des services pour mettre en place un nouveau schéma de fonctionnement efficace pour mettre en œuvre nos projets approuvés par les Rémois. Nous devrons adapter les moyens humains et matériels dont nous disposons sans augmenter la fiscalité durant la mandature. Nous devrons aussi analyser nos relations avec les autres organismes satellites, proposer des améliorations, rationaliser de façon à dégager les marges de productivité possible, tout en maintenant un haut niveau de service, en améliorant les carrières des personnels par des valorisations de fonction. » L'audit devrait être livré fin novembre pour préparer le prochain budget.
« Je serai exigeant »
Contrairement aux rumeurs il n'y aura pas de chasse aux sorcières à la mairie, mais un redéploiement. « Des choses vont changer, certains ne retrouveront pas leurs fonctions. Je prendrai mes responsabilités. Fini la surenchère dont il faut aujourd'hui payer la facture », Jean-Claude Laval veut rétablir l'autorité hiérarchique dont il s'estime le garant. « J'exigerai la probité, du travail et une motivation exemplaire. » L'élu veut aussi nouer le dialogue avec le syndicat Sud Solidaires. S'il n'a pas voulu passer sur l'affaire du pastiche d'un calendrier de rugbymen nus dont les têtes étaient celles de certains chefs de services de la ville, il a préféré l'avertissement à l'amnistie, Jean-Claude Laval est catégorique. « C'est légitime que les syndiqués de Sud réclament un local même s'ils ne sont pas encore officiellement reconnus. Nous devons entrer dans un dialogue constructif. »
Alain Moyat
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D'abord les valeurs républicaines
Âgé de 63 ans, Jean-Claude Laval, natif d'Epernay se présente comme un enfant de l'école républicaine. Entré à la SNCF en 1964, syndiqué CGT, il passe un concours d'employé à Bar-le-Duc et suit l'école de formation générale de la SNCF. Il demande et obtient sa mutation à Reims en 1970.
Passionné de musique, insatisfait de la programmation proposée à Reims, il préside l'association musique action Reims qui organise le fameux concert de Tangereane dream à la cathédrale. Il organise des festivals de jazz au théâtre et à Saint-Ex. Il suit le courant Mitterrand en 1966 qui va aboutir à la création du parti socialiste en 1969.
En 1977 il entre au conseil municipal sur la liste d'Union de la gauche conduite par le communiste Claude Lamblin.
Il est toujours conseiller municipal depuis cette date. Élu conseiller général en 1982, réélu en 1985, battu en 1992 il sera membre du conseil économique et social de 1992 à 1995. Il a retrouvé son siège au département depuis 1995.
A.M.
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état civil : l'inquiétude de l'élu rémois
Adjoint chargé des ressources humaines, donc du personnel municipal, Jean-Claude Laval a bien d'autres délégations à son actif.
Il en parle librement.
Et d'évoquer son inquiétude à propos de ce que l'on demande à la ville au service des mariages.
Mener l'enquête
« Désormais, avec la loi Sarkozy, s'il semble y avoir un doute sur le bien fondé de l'engagement entre de futurs époux, ou pour la délivrance d'un titre, on a une demande d'enquête qui nous est adressée par le préfet. Alors on doit questionner les personnes, séparément et on doit fournir une synthèse. C'est digne d'une vraie enquête de police. »
Si Jean-Claude Laval ne conteste pas le bien fondé dans certaines circonstances d'une telle mesure, il considère que ce travail ne relève pas des services municipaux qui ont déjà une grosse charge de travail.
On se souvient d'ailleurs, que sur l'insistance du socialiste Éric Quénard, alors conseiller municipal d'opposition, l'État a été condamné à rembourser les dépenses engagées par la commune pour délivrer les cartes d'identité et les passeports.
Pour l'heure, aucune décision n'a été prise pour savoir si la ville va continuer à mener ce genre d'enquête, (une par semaine environ) ou pas.
Machines à voter : attendre
Adeline Hazan et ses amis n'étaient pas favorables à l'utilisation des machines à voter électroniques.
Seront-elles remisées, qui ont coûté plus de 200 000 euros ?
« Pour l'instant elles sont effectivement inutilisables tant que le Code électoral n'aura pas évolué », assure Jean-Claude Laval qui estime tout de même que c'est un bon outil.
A.M.
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Transparence dans le recrutement municipal
« La ville de Reims ne peut pas résoudre à elle seule les problèmes d'emploi. »« Depuis ma nomination, je suis, notre équipe est inondée de demande d'emplois. Pas loin de trente par jour. Elles viennent de Reims, mais aussi des départements de l'Aisne et des Ardennes ». Adjoint chargé des ressources humaines à la ville de Reims, Jean-Claude Laval n'en revient pas. « C'est bien la marque des difficultés vécues par tant de personnes. »
Pas de passe-droit
Alors l'élu qui essaie de recevoir le maximum de gens avoue qu'il n'en peut plus. « Je n'ai pas les moyens d'agir, ni de baguette magique. » Et d'avouer. « On ne peut pas espérer que la ville recrute beaucoup d'ici longtemps. En fait on n'a que 60 à 80 emplois vacants par an. La ville de Reims ne peut pas résoudre à elle seule les problèmes d'emploi. » Il l'assure : il n'y aura pas de passe-droit. Jean-Claude Laval insiste. « Je tiens à ce qu'il y ait de la transparence dans le recrutement du personnel. » Quid de la discrimination positive évoquée aussi durant la campagne électorale par les membres de la liste du « Nouveau Reims » ? La aussi, l'élu se veut très ferme.
« La discrimination positive ne jouera qu'à compétence égale. Pas question sinon de passer avant un autre. »
Des affirmations péremptoires dont on verra ce qu'elles deviennent au fil du mandat. A.M.
L'Union du 9 mai 2008

Reims

  Cérémonies du 8 Mai 1945 : traditionnelles remises de médailles
Lors de la remise de médailles devant le monument aux morts.
Les cérémonies du 63e anniversaire de la victoire de 1945 ont été célébrées, hier à Reims, en grandes pompes.
Du monument des Déportés de la communauté juive, au monument aux morts en passant par celui des Infirmières et le monument des Martyrs de la Résistance, sans oublier le musée de la Reddition, le cortège de porte-drapeaux, personnalités et associations patriotiques s'est égrené d'un lieu à un autre, harmonie de la batterie fanfare en tête.
Huit médailles
Le point d'orgue était bien sûr le monument aux morts où après la revue des troupes, le ravivage de la flamme a été effectué par Maurice Paroche, le délégué de l'UFAC accompagné de Harold Tately (voir ci-dessous). L'occasion également de procéder à la remise de huit décorations.
Émotion
Un moment particulièrement émouvant pour les majors Garacio et Huault, les adjudants-chefs Ploquin, Lethais et Pannier qui ont reçu la médaille militaire.
Tout comme pour le lieutenant-colonel Fournier et le major de réserve Vidal qui se sont vus remettre l'insigne de chevalier de l'Ordre national du mérite.
Ainsi que pour le sergent-chef Bontorin qui a reçu la médaille d'or de la Défense nationale.
L'Union du 9 mai 2008

8 mai 2008

Reims

Tramway et commerce : on s'inquiète rue de Vesle
Le chantier n'a pas encore commencé que les commerçants de la rue de Vesle redoutent des baisses de chiffre d'affaires. Une réunion organisée mardi soir à la chambre de commerce a tenté de les rassurer. Comment les commerçants de la rue de Vesle abordent-ils la perspective des travaux du tramway ? Avec inquiétude.
C'est le moins que l'on puisse dire, au vu des nombreuses questions qu'ils n'ont pas manqué de poser mardi soir dans les murs de la chambre de commerce, à l'occasion de la réunion d'information mise spécialement sur pied sur ce sujet à leur intention. Ils étaient une cinquantaine à avoir répondu à l'invitation des deux chambres consulaires (commerce et métiers).
C'est surtout la possibilité de se faire indemniser qui les tracasse. À partir de quelle date les demandes seront-elles examinées ? Y aura-t-il un périmètre précis délimitant ceux qui pourront y prétendre ? Dans les autres villes à tramway, y a-t-il eu véritablement indemnisations ? A partir de quelle baisse de chiffre pourra-t-on constituer un dossier ? Quel pourcentage de perte cette indemnisation pourra-t-elle représenter ? Et si je constate une baisse de mon chiffre un an après la mise en service du tram ?….
Quinze jours c'est insuffisant
Jean-Louis Lacena, le directeur de la mission tramway de Reims métropole, qui était l'interlocuteur à qui s'adressaient plus particulièrement ces salves d'interrogations, en a sans doute laissé plus d'un sur sa faim.
Se refusant à donner des chiffres trop précis, mais lâchant quand même quelques ordres de grandeur - « pour un juge du contentieux, une baisse de 20 % du chiffre d'affaires n'est pas considérée comme significative », ou encore « un commerce inaccessible pendant quinze jours semble insuffisant, un mois c'est encore un peu court, à partir de plus d'un mois on peut commencer à mesurer… » -, il a cependant aussi donné quelques réponses claires : par exemple, il n'y aura pas de périmètre précis pour les droits à prétendre aux fameuses indemnisations ; ou encore, à Caen, 240 demandes ont été déposées, et 70 % ont été jugés recevables.
Bref, il invitait les commerçants à ne pas partir battus d'avance, et à tenter leur chance après avoir constitué un dossier sérieux quand même - auprès de la commission ad hoc.
Et si sa réponse ne satisfait pas les intéressés ? « Alors vous pourrez recourir au contentieux traditionnel, procédure beaucoup plus lourde, qui peut demander six mois, un an, trois ans… sans être sûr d'une réponse favorable au bout. »
Mieux vaut donc la voie amiable.
On peut commencer à préparer son dossier à partir du 19 mai, coup d'envoi des travaux de déviation des réseaux.
Antoine Pardessus
Pour les commerçants, l'information ne s'arrêtera pas à la réunion de ce mardi. Ils disposeront (ainsi que tous les riverains concernés) d'une panoplie de sources de renseignements tout au long du chantier ; en particulier, dès le 15 mai, on pourra joindre les « ambassadeurs du tram » sur place ou au 0800.10.87.26.Les commerçants de la rue de Vesle abordent la perspective des travaux du tramway avec inquiétude. Ils disposeront (de même que tous les riverains concernés) d'une panoplie de sources de renseignements tout au long du chantier.
L'Union du 8 mai 2008

7 mai 2008

Reims

Quatre jours de concours hippiques
Début des épreuves aujourd'hui.
Pour la première fois de son histoire, la Société hippique de Reims organisera, en extérieur, un concours d'élevage et un concours national de saut d'obstacles au Centre équestre de Reims au cours du long week-end de la Pentecôte.
Les épreuves se dérouleront sur la grande piste en sable, de 100 m x 40 m, où Jean-Marc Siri, chef de piste national, construira les parcours d'obstacles.

Le programme
Les journées du mercredi 7 et du jeudi 8 mai seront consacrées à des épreuves d'élevage (cycles classiques) ouvertes aux chevaux âges de 4 à 6 ans. Elles seront suivies de trois journées de concours national ouvertes aux cavaliers professionnels ou amateurs de niveau régional à national ; le samedi matin étant consacré aux épreuves « cycles libres ».
Au total ce seront quelques 27 épreuves qui se succèderont, avec des moments forts : le jeudi après-midi, avec la finale des chevaux âgés de 6 ans, le dimanche après-midi, le Grand prix Amateur 1 (hauteur des obstacles 1,20 m) et le Grand Prix PRO2 (hauteur des obstacles 1,35 m).
Les cavaliers auront sans aucun doute plaisir à renouer avec cette piste qui connut autrefois de nombreux concours en national 2. La Société hippique de Reims relève ce pari, avant de proposer à partir du 29 mai, ses traditionnels concours internationaux officiels de saut d'obstacles juniors et jeunes cavaliers au parc de Champagne (ex parc Pommery).
Centre équestre de Reims, 16 avenue du 29-Août-1944 à Tinqueux. Tél. 06.83.29.62.89. Entrée libre.
L'Union du 7 mai 2008

6 mai 2008

Reims

  S. Joly : « Aider plus les gens en difficulté »
« Je serais heureux si Reims métropole inscrivait à son budget une somme pour le développement durable. »
Chez les Verts depuis 1995, Stéphane Joly est adjoint chargé des solidarités et de l'administration générale. Il est aussi chargé du développement durable à Reims métropole. Rencontre.
LE Rémois Stéphane Joly, à qui la liste « le nouveau Reims » d'Adeline Hazan doit une fière chandelle pour l'efficacité de son implication dans la campagne des municipales, est passé d'assistant d'élus d'opposition à celui de décideur. Dans des domaines qui le passionnent. Explications.
Solidarités
« Je suis fier que Mme la maire considère que des Verts peuvent aussi s'occuper d'autres choses que du développement durable. C'est pourquoi j'ai accepté le poste d'adjoint aux solidarités. Il s'agit bien sûr de travailler en direction des personnes en difficulté. Via le centre communal d'action sociale dont je suis vice-président, mais pas seulement.
Jusqu'à aujourd'hui, à Reims, ce sont les associations qui ont surtout porté la politique publique. Nous souhaitons travailler avec elles bien entendu, mais avec un vrai projet de la ville. Notre priorité est déjà de revoir le barème des aides en direction des personnes en difficulté qui n'a pas bougé depuis 1998. Et financer les dépenses supplémentaires en renégociant sur la carte bus dont les modalités vont changer d'ici 2011. »
Considérant que « les personnes âgées doivent pouvoir vieillir bien et heureux », l'élu souhaite que la ville s'adapte aux différents moments de la vie de cette population. Il est d'ores et déjà question de développer des actions intergénérationnelles au niveau des quartiers.
Enfin, des actions de coopération décentralisées sont aussi envisagées en direction des pays en voie de développement en liaison avec Jacques Cohen, adjoint chargé entre autres des relations internationales.
À la mairie Stéphane Joly s'occupe aussi d'une partie de l'administration générale, « tout ce qui fait tourner la maison, en dehors du personnel : informatique, parc automobile, préparation des conseils, mais aussi les décès et les cimetières. »
Développement durable
Si Raymond Joannesse, autre Vert, est adjoint au développement durable, c'est Stéphane Joly qui s'occupe de ce dossier comme vice-président à la communauté d'agglomération.
« Le développement durable, ce n'est pas que l'environnement », insiste l'élu. « Il fait partie d'un triptyque qui inclut aussi l'économique et le social. Nous devrons construire des projets qui tiennent compte de ces trois données. »
Adeline Hazan avait dit qu'elle voulait faire de Reims un modèle de développement durable. Comment ? « En mettant en place, on l'espère, en liaison avec les communes de l'agglomération un agenda 21, sorte de cahier des charges permettant de vérifier qu'un projet participe du développement durable ainsi qu'un plan climat. Pour savoir combien la collectivité produit de tonnes de CO2 et mettre en place une politique publique pour faire diminuer l'empreinte écologique de l'agglo. Ces deux actions pourraient être étendues à des communes du pays rémois qui le voudraient car le réchauffement climatique ne s'arrête pas aux frontières de Reims métropole. »
Alain Moyat

L'assistant prend du galon
Élu sur la liste du « Nouveau Reims » conduite par la socialiste Adeline Hazan, Stéphane Joly, âgé de 37 ans est Rémois.. Après une scolarité toute rémoise : primaire à l'école Turenne, collège à Georges-Braque, lycée au Val de Murigny où il obtient un baccalauréat E, il va à l'IUT en section génie mécanique et productique.
« Je voulais enseigner le dessin industriel. »
Engagé chez les Verts alnertatifs auprès de Gérard Crouzet pour les législatives e 1988, Stéphane Joly se passionne aussi pour une radio associative : 93 Fm devenue aujourd'hui Radio primitive.
Côté écologie, un peu excédé par le ni gauche, ni droite des écolos de l'époque ,il ne prend sa carte chez les Verts qu'en 1995, Dominique Voynet étant candidate aux présidentielles.
Après avoir occupé un travail d'animateur en centre social et passé trois ans dans l'Aisne auprès du conseiller général Jean-Pierre Balligand de 1998 à 2001, il revient à Reims comme assistant des élus d'opposition.
A.M.
L'Union 6 mai 2008

4 mai 2008

Reims

Plomion (championnat du monde MX3) Allier... de circonstance !
Thomas le Picard a réalisé sa première pole position mondiale hier dans l'Aisne. Septième chrono pour le Champenois Christophe Martin.
Championnat du monde MX3 ou d'Europe MX2, le Grand Prix de France s'annonce bien comme celui des Français... et des « régionaux ».
A tout seigneur, tout honneur, le meilleur temps des qualifications de l'épreuve reine a été l'œuvre du Beauvaisien Thomas Allier sur le circuit « La Comtesse » hier après-midi.
« Pas spécialiste des essais », l'Isarien de 23 ans « ne (s')attendai(t) pas à ça », sa première pole mondiale. D'autant qu'il a dû patienter jusqu'à son 9e et dernier tour... où il a été « gêné dans un virage » !
Le vainqueur de la première épreuve MX3 de la saison, le 4 avril à Talavara de la Rena (Espagne), se « savai(t) capable de rouler aussi vite que les autres ». Et même plus vite en l'occurrence... Alors, il a « tout donné » et pouvait être « vraiment content » de sa performance : « Je suis quand même à domicile ».
« Une pole, c'est surtout bon pour la confiance. Mais, ici, où le terrain comporte beaucoup de cailloux, elle doit aussi et surtout me permettre de partir devant afin d'éviter les projections ». Et d'arriver également premier, objectif avoué de Thomas Allier.
« J'espère que ça ne va pas lui mettre la pression comme moi en Italie » : équipier du Picard chez Husqvarna-Sima, Christophe Martin sait de quoi il parle pour avoir réalisé le meilleur chrono... mais avoir terminé « seulement » 5e à San Severino le week-end dernier. Pointé en première position quelques secondes seulement hier, le Champenois de l'UM Marne s'est finalement contenté du 7e temps... avec un embrayage récalcitrant (*) : « Dans les 10, c'est une bonne place. Surtout ici où, même dans les 15, on peut s'en sortir grâce à la longue ligne droite du départ. En plus, quand je fais une « mauvaise » qualif, je fais une bonne course... ». Si « le podium est accessible », l'Avignonnais d'adoption ne veut « pas (s)e mettre la pression et (s)e mettre par terre » et préfère viser « une place dans les cinq » : « Dans un championnat, la régularité paye », souligne le 4e du GP d'Espagne. Une régularité qui est l'apanage des Français en championnat d'Europe MX2 avec Valentin Teillet et Loïc Larrieu. Respectivement leader et dauphin du général provisoire, ils ont signé les deux meilleurs chronos hier...
Sébastien Hénot
* Christophe Martin avait déjà connu des problèmes d'embrayage à la précédente manche française du Mondial MX3, les 12 et 13 avril à Castelnau-de-Levis (Tarn)... L'Union du 4 mai 2008

2 mai 2008

Reims

Tramway avenue de Laon : les commerçants inquiets
Une soixantaine de commerçants de l'avenue de Laon ont profité de la réunion d'information sur le tramway, consacrée aux travaux de déviation des réseaux, pour exposer leurs inquiétudes.
Une soixantaine de commerçants de l'avenue de Laon ont profité de la réunion d'information sur le tramway, consacrée aux travaux de déviation des réseaux, pour exposer leurs inquiétudes.
LA tension monte chez les commerçants de l'avenue de Laon. Invités à une réunion d'information sur le tramway mardi soir à la CCI, à l'aube du démarrage de la deuxième phase des travaux (déviation des réseaux) prévue le 19 mai, ils ont profité de l'occasion pour poser leurs questions et faire part de leurs nombreuses inquiétudes à Jean-Louis Lacena, directeur de la mission tramway à Reims Métropole, Xavier Bonneau, directeur technique de la société Mars, et Christophe Goetz, référant travaux, chargé des relations extérieures et responsable des relations riverains du groupement constructeurs. Des intervenants qui ont pris le temps de répondre à chacun. Tour d'horizon des principales préoccupations.
Stationnement
Question récurrente que celle du stationnement. Xavier Bonneau a indiqué que des pourparlers étaient engagés avec la Ville pour obtenir des terrains de la Socatrem. En tout état de cause, il a indiqué que les capacités de stationnement du secteur devaient être augmentées de 20 % grâce à deux « poches » de stationnement supplémentaires, à ne pas confondre avec les parkings relais. Il a assuré que des places de stationnement et de livraison seraient restituées après le tramway le long de l'avenue de Laon, sauf au niveau des stations d'arrêt du tram.
Quid des arrêts de bus
« Il y aura des déplacements ponctuels (de 30 à 50 m) des arrêts de bus comme pendant les fouilles » a indiqué Eric Omnès, directeur marketing et commercial de Transdev Reims. « Mais jusqu'en septembre, aucune modification importante des implantations et du réseau n'est prévue. » À partir de la rentrée, les bus seront déviés dans le sens place de la République-place des Belges par la rue Salengro où des arrêts provisoires verront le jour, comme dans la rue Landouzy.
Circulation
« Nous n'avons pas l'intention de dévier la circulation à court terme » a affirmé M. Bonneau. « Mais, suite au dramatique accident (voir notre édition du jeudi 17 avril), l'inspecteur du travail regarde notre chantier à la loupe. Il n'est pas exclu qu'on nous demande de mettre une déviation en place à sens unique. Ce n'est pas notre position mais nous le ferons si les mesures de sécurité nous l'imposent. »
Indemnisations
Les pertes de clientèle et de bénéfices sont dans tous les esprits. À ce propos, Jean-Louis Lacena a rappelé aux commerçants la mise en place d'un système d'indemnisation par le biais d'une commission de règlement amiable dans le cas où les travaux auraient occasionné une perte de marge (notre édition du 14 mars).
Marion Dardard
À l'issue de la réunion, Mme Zaluski, présidente de l'association des commerçants du faubourg de Laon, a refusé de réagir. Rappelant l'appartenance de son association à un collectif - les deux chambres consulaires, l'UCAR, les Vitrines de Reims - elle a indiqué : « Nous ferons un point fin mai puis nous parlerons d'une seule voix ».
***
Libération des emprises : 14 commerçants assignés en référé
Mauvaise surprise lundi matin pour 14 commerçants de l'avenue de Laon. Ils ont reçu par exploit d'huissier une assignation à comparaître en référé au 7 mai. Objectif : les contraindre à libérer les emprises. La nouvelle, rendue publique à la réunion d'information, a provoqué l'émoi. Jean-Louis Lacena n'a pas attendu pour réagir : « Serge Pugeault, maire adjoint en charge du développement économique et des grands projets, et Adeline Hazan, souhaitent être vos interlocuteurs. Ils recevront chacun d'entre vous. Nous n'admettons pas ce mécanisme ». Contacté, M. Pugeault a confirmé l'info, avant d'expliquer le pourquoi d'une telle procédure : « En décembre 2007, Jean-Louis Schneiter avait adressé un courrier à l'ensemble des commerçants qui avaient des installations sur le trajet du tramway (une centaine) pour qu'ils libèrent les emprises puisque l'autorisation d'occupation du domaine public était résiliée. Mais cet arrêté du maire n'a pas été exécuté dans la mesure où la déclaration d'utilité publique n'était pas prise. Puis les services ont lancé cette procédure. Or il manque selon nous le maillon de la concertation. Nous demandons que soit retardé l'audiencement de l'affaire pour discuter avec les commerçants du démontage des terrasses en fonction d'un calendrier. Car dans le même temps, un retard dans nos engagements avec Mars nous coûte cher. »
D'ici les prochains jours, tous recevront un courrier leur rappelant l'instauration de cette concertation afin d'éviter la phase juridictionnel.
M.D.
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Déviation des réseaux : le calendrier des réjouissances
La déviation des 9 réseaux différents situés sous la plateforme du tramway (eaux, assainissement, chauffage urbain, télécommunications, électricité, gaz…) débutera le 19 mai et respectera un calendrier précis :
- Place des Belges-rue du vieux Colombier : durée 8 mois.
- Rue du vieux Colombier-rue Danton (via rue Goussiez) : 9 mois de juillet à mars. - Rue de Bourgogne-rue Goulin : 6 mois de travaux de mai à novembre.
- Rue Goulin-rue Lesage (via rue Emile-Zola) : 5 mois de travaux de mai à mi-octobre. Sur cette portion, la densité de travaux sera plus intense, ce qui permettra de réduire les délais.
- Rue Lesage-place de la République : durée des travaux 10 mois de mai 2008 à mars 2009.
L'Union du 2 mai 2008

Reims

  Yann Arthus-Bertrand : « Je vis un rêve formidable »
Plusieurs clichés inédits sont présentés à Reims.
Le photographe Yann Arthus-Bertrand était mercredi au parc de Champagne pour le lancement de son exposition « la Terre vue du ciel ». 120 clichés en grand format à découvrir jusqu'au 5 novembre.
«L'ÉCRAN ça ne va pas Agathe. Les gens ne vont rien voir. Il faut absolument faire quelque chose. » À peine arrivé sous la tente qui abrite un planisphère géant avec les lieux où ses photos ont été prises, Yann Arthus-Bertrand remarque une petite anomalie dans la mise en place de son expo au Parc de Champagne. Perfectionniste jusqu'au bout, il demande aussitôt des modifications.
« C'est la 120e exposition que l'on fait depuis la première au Jardin du Luxembourg à Paris », explique le photographe venu mercredi après-midi à Reims inaugurer son exposition « La Terre vue du ciel ».
Jusqu'au 5 novembre prochain 120 photos grand format (1,20m sur 1,80m) sont disséminées dans le parc avec pour chacune une légende détaillée des lieux et des questions qu'elles soulèvent sur l'écologie et le développement durable.
« Toute cette aventure remonte à 1992 et la conférence de Rio sur le réchauffement de la planète », indique Yann Arthus-Bertrand. « On a commencé à prendre conscience du problème. Il y avait une vraie inquiétude. J'ai commencé à travailler sur la beauté de notre planète, sur ce qui allait peut-être un jour disparaître si l'on ne faisait rien ».
De son propre aveu, les quelque 500.000 photos réalisées un peu partout sur la planète l'ont « transformé ». « J'ai réalisé la fragilité de notre terre, découvert l'extraordinaire travail des ONG sur le terrain. Vu également ces centaines de milliers de personnes dont le seul but est de nourrir leurs enfants… cela fait réfléchir ».
C'est ainsi qu'est né le concept de cette exposition. « Je l'ai voulue dans un lieu extérieur et gratuite. Il est important qu'elle soit accessible au plus grand public car c'est l'opinion publique qui fera bouger les choses. En faisant cela, je vis un rêve formidable qui je l'espère permettra de faire évoluer les mentalités ».
En 15 ans de photos aériennes, le recul n'est cependant pas assez important pour juger de l'évolution de la planète. « C'est vrai que je pensais que les choses bougeraient plus. Mais 15 ans qu'est ce que c'est à l'échelle de notre planète… »
Photos inédites
À chacune de ses expositions, le photographe propose quelques nouveaux clichés. C'est le cas à Reims avec des mines de charbon à ciel ouvert en Afrique du sud, le retour de pêcheurs au Sénégal, des icebergs au Groënland, l'huile de palme à Bornéo ou encore des filets de pêches en Corée du Sud.
À ces images, que l'on trouve dans tous le parc, s'ajoute un jeu sur le développement durable. Installées sur l'Ancien collège d'athlète du parc, ces « poches ludiques » proposent la découverte de quelques actions concrètes comme les ceps de vignes issus de la viticulture raisonnée, les éoliennes, un abreuvoir solaire, l'opération de thermographie menée à Reims en janvier 2007 etc...
Grégoire Amir-Tahmasseb

La Terre vue du ciel, jusqu'au 5 novembre. Parc de champagne, ouvert en semaine de 13 à 19 h 30 (de 10 à 19 h 30 le week-end et les jours fériés) et de 10 à 20 heures tous les jours en juin, juillet et août.
L'Union du 2 mai 2008