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Juillet 2008

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23 juillet 2008



Reims
ALERTE ACTU / Frais d'inscription illégaux : les facs de Reims et Amiens épinglées par l'Unef
Les facs de Reims et Amiens figurent sur la liste noire de l'Unef.
Malgré des rappels à l'ordre répétés du ministère de l'Enseignement supérieur, quatre universités sur dix soumettent leurs étudiants à des frais d'inscription en sus des droits d'incription légaux, accuse l'Unef qui menace de saisir la justice.
Selon un rapport du syndicat étudiant, publié mercredi, 35 universités sur 80 imposent à leurs étudiants des frais d'inscription illégaux. Les facs de Reims et Amiens figurent sur la liste noire de l'Unef.
Les frais d'inscription légaux sont fixés nationalement par arrêté du ministère de l'Enseignement supérieur. Ils s'élèvent à 169 euros pour la Licence, 226 euros pour le Master et 342 euros pour le Doctorat. Or rapporte l'Unef, 35 universités y ajoutent des frais illégaux allant de 9 euros à 16.000 euros.
L'Union du 23 juillet 2008

Reims
Financement du tramway : tirs croisés sur Dutreil
Le député et ancien candidat à la mairie de Reims en a pris pour son grade lundi soir à l'occasion du conseil communautaire. Au centre des critiques, le surcoût de 5,5 millions d'euros lié au retard de planning du tramway.
DÉCIDÉMENT, Renaud Dutreil doit avoir les oreilles qui sifflent souvent en ce moment… Après le président de la mission parlementaire sur l'Afrique qui critiquait ouvertement son travail de rapporteur (l'union du 12 juillet), c'était, lundi soir, au tour d'élus de Reims Métropole de s'en prendre au député et ancien candidat à la mairie de Reims.
L'objet du courroux : une rallonge de 5,5 millions d'euros dans le plan de financement du tramway en raison de retards par rapport au planning initial. « On a un décalage de six mois lié aux avatars avec la déclaration d'utilité publique (DUP) et au zèle d'un candidat de l'époque pour qu'elle ne soit pas signée », avait confié dans l'après-midi Alain Lescouet, vice-président de Reims Métropole en charge du dossier.
« Député de la merde… de la Marne »
Le soir même, lors du conseil communautaire, c'est au tour d'Adeline Hazan d'évoquer également la responsabilité de l'ancien ministre Dutreil dans ce surcoût, sans pour autant le nommer directement.
C'est Stéphane Joly, vice-président de Reims Métropole et adjoint à la maire de Reims, qui mettra le feu aux poudres. Par une énorme bourde tout d'abord : « 5.550.000 euros, Dutreil, c'est le coût du retard engendré par l'activisme d'un député de la merde… » bafouille l'élu avant de se reprendre aussitôt : « De la Marne ». À la tribune, la présidente Adeline Hazan et le vice-président Serge Pugeault ne peuvent dissimuler leurs rires face à ce que certains appelleront un lapsus.
Si la formule est trop grosse pour être préméditée, elle n'était que le début des récriminations de Stéphane Joly.
« Si le gouvernement avait pris ses responsabilités en temps et en heure, nous n'aurions pas perdu six mois - un retard qui coûte près d'un million d'euros par mois de retard. Permettez-moi de m'étonner que des interventions d'un député puissent coûter autant à notre collectivité et donc aux entreprises de l'agglomération. C'est un peu fort pour un ancien ministre des PME-PMI plutôt libéral. » Et le vice-président (Les Verts) d'évoquer « les facéties de M. Dutreil qui nous coûtent cher ».
« Besoin d'un bouc émissaire »
Interrogé sur ces attaques, Renaud Dutreil dénonce des « excuses bidons » pour essayer d'expliquer l'augmentation du coût du tramway. « Plutôt que d'assumer un projet que, pour ma part, j'ai toujours qualifié de trop cher, les élus en place préfèrent trouver un bouc émissaire pour faire passer la pilule. C'est très classique, très triste, et assez peu original. Je ne suis malheureusement pas surpris par cette attitude. Les gens se défaussent souvent sur les autres plutôt que de dire la vérité. »
Sur le retard et son influence sur la non-publication rapide de la DUP, Renaud Dutreil souligne que le document « était signé visiblement depuis longtemps », contre son avis. « Si j'avais eu une influence, cette DUP ne serait pas sortie avant les élections… »
Grégoire Amir Tahmasseb
L'Union du 23 juillet 2008

22 juillet 2008



Reims
Carlo Sarrabezolles bientôt à Reims
Carlo Sarrabezolles est connu pour les hauts reliefs qu'il réalisa pour le décor de l'hôtel de ville.
Le musée des Beaux-arts va accueillir du 17 octobre 2008 au 25 janvier 2009 une exposition consacrée au sculpteur Carlo Sarrabezolles. Une convention vient d'être signée pour cela avec la ville de Roubaix dont le musée d'art et d'industrie a conçu et organisé une exposition dédiée au sculpteur. C'est tout ou partie de cette exposition dans le Nord que l'on verra à l'automne prochain à Reims.
Carlo Sarrabezolles est connu dans la cité des sacres pour les hauts reliefs qu'il réalisa pour le décor intérieur de l'hôtel de ville après la Grande Guerre (1928). Il a également travaillé dans la région à cette époque sur le monument aux morts de Coucy-le-Château.
A noter que la Ville va également acquérir 300 catalogues « Carlo Sarrabezolles, de l'esquisse au colossal » dont 140 seront vendus au musée des Beaux-arts au prix de 39 euros.
Né le 27 décembre 1888 à Toulouse, le sculpteur est décédé à l'âge de 82 ans
L'Union du 22 juillet 2008

Reims
Tramway : la facture finale sera de 345 millions d'euros
345.396.325 euros… C’est la somme exacte, votée hier soir, par les élus de Reims Métropole pour les investissements liés au tramway. Un chiffre «fixe et définitif» pour une mise en service prévue le 18 avril 2011.
Le conseil communautaire a voté hier soir le montant « ferme et définitif » des investissements pour le tramway : 345 millions. Un chiffre qui ne pourra être revu à la hausse.
LA séance n'a duré que 27 minutes mais elle marque une étape importante dans le projet tramway de Reims. Hier soir, les élus de Reims Métropole ont entériné tout le financement du dossier dont l'investissement final sera de 345.396.325 euros hors taxe.
« Cette somme est définitive et tient compte des actualisations à venir », explique Alain Lescouet, vice-président de Reims Métropole en charge du dossier tramway. « Il ne pourra y avoir de mauvaises surprises, de réévaluations durant les travaux. Si le marché de tel ou tel produit vient à augmenter au-delà des prévisions, c'est le concessionnaire, Mars, qui en supportera les coûts, pas la collectivité. »
Rassurant diront certains quand on se rappelle le dossier du stade Delaune qui a vu sa facture monter de plusieurs millions d'euros durant les travaux.
40 millions d'euros de décalage
Pour le tram, le chiffre avancé jusqu'à présent par les différents interlocuteurs était de 305 millions. Comment expliquer alors ces 40 millions d'euros supplémentaires ?
La plus grande partie de la différence vient de l'actualisation des coûts en tenant compte de l'inflation jusqu'en 2011. « Les 305 millions d'euros, c'était un chiffre à mai 2008 », indique Christian Messelyn, président de Mars, société chargée de concevoir le tram. « Les 345 millions d'euros, c'est la valeur du projet par anticipation à avril 2011. C'est le chiffre définitif. »
« Il y a aussi eu un premier avenant en janvier dernier qui renforce la qualité de ce qui est demandé pour le traitement des rues de façades à façades », précise Alain Lescouet. « Cela a eu un surcoût d'environ 3 millions d'euros. Nous avons également eu un allongement de la durée des travaux par rapport au projet initial. Le feuilleton de la déclaration d'utilité a fait que nous avons un décalage de six mois tout compris. L'ouverture de la ligne prévue le 10 octobre 2010 ne se fera qu'au printemps 2011. Cela signifie 200 à 300 personnes en plus à payer pendant cette période plus tous les autres frais. Le groupement Mars avait demandé 11,156 millions d'euros supplémentaires (un peu de 13 millions en fait, tout compris, NDLR). Nous sommes tombés d'accord sur 5,5 millions. »
Le coût total du projet fixé, 345 millions d'euros, restait hier soir à détailler aussi le financement. Ce dernier est assuré par les fonds propres du concessionnaire Mars, par le recours à des financements externes et par des subventions d'équipement apportées par Reims Métropole. Le montant total de ces subventions, nettes de taxe, s'élèvera à 174 millions d'euros, une somme qui sera versée en plusieurs échéances d'ici mars 2011.
Qui paye quoi ?
Pour l'exploitation même du nouveau réseau (tramway plus bus), Reims Métropole versera à Mars une « subvention forfaitaire d'exploitation » qui sera de 44,3 millions d'euros par an pendant les trente années qui suivront la mise en service du tram (27,4 millions, 28,9 et 30 millions d'euros seront également versés entre 2008 et 2010, avant). Pour le simple réseau de bus, l'agglo versait jusqu'à présent 29 millions d'euros pas an.
Il convient enfin de rappeler que Reims Métropole entend financer la quasi-totalité de ces subventions en ponctionnant sur la taxe de versement transport à laquelle sont soumises les entreprises de plus de neuf salariés. Son taux avait d'ailleurs été porté de 1 % à 1,8 % au 1er avril 2005 pour couvrir les dépenses liées au tramway.
Grégoire Amir-Tahmasseb
***
Les « vrais » travaux vont pouvoir commencer
Le vote hier en conseil communautaire était attendu avec impatience par le concessionnaire Mars, en charge du tramway à Reims. Il donne en effet le feu vert pour les travaux du tramway proprement dits.
« Nous franchissons ce soir une nouvelle étape », se félicitait à l'issue de la réunion Christian Messelyn, président de Mars. « Nous allons pouvoir bientôt lancer les travaux du tramway lui-même. »
Début en octobre
Jusqu'à présent les chantiers visibles un peu partout depuis le 30 mars dernier sont en effet des travaux préparatoires (il y avait aussi eu avant les fouilles). Ils correspondent aux déplacements des réseaux d'assainissement, d'eau et d'électricité et des équipements urbains.
Vont suivre, à partir du 15 octobre prochain au plus tard, les « vrais travaux » du tram : aménagement de la voirie et construction de la plate-forme du tramway, puis mise en place des équipements (installation de l'alimentation et des quais).
Les travaux devraient être terminés à la mi-2010. S'en suivront des essais à blanc pour une mise en service commerciale fixée au 18 avril 2011.
A signaler aussi parmi les dates importantes, la livraison sur le site de la première rame le 15 juillet 2010 et la fin de pose de voie à la même date.
Le 18 janvier 2011 est prévue la mise en circulation du passage souterrain devant la gare.
G. A.-T.L'Union du 22 juillet 2008

21 juillet 2008



Reims
Métamorphose réussie pour la place du Forum
Concerts au cryptoportique, agrandissement des terrasses… Grâce à de nouvelles actions, la place du Forum revit. Mais attention : ce ne sera pas une place d’Erlon bis.
Depuis quinze jours, des terrasses sont installées sur la place du Forum. L'idée plaît aux clients. Voilà une place d'Erlon bis ? Non, les cafetiers et la Ville veulent conserver l'esprit de la place.
«Ça marche et oui on veut que ça soit reconduit l'an prochain ! » La réponse est sans équivoque. Richard, le responsable de l'établissement Edgar, installé sur la place du Forum se réjouit. Depuis une quinzaine de jours, les terrasses des cafés ou brasseries ont traversé la route. Désormais, les tables et chaises sont installées au beau milieu de la place : une première.
La Ville a cette année donné son aval, ce qui redonne de la vie à la place. « C'est en train de devenir un petit centre. Les gens préfèrent venir ici que place d'Erlon », poursuit Richard.
Seul bémol, les habitués sont un peu déboussolés. « Ça amène une nouvelle clientèle, constate Lucas Moissonnier, responsable du Bistrot du Forum. Ils ont l'impression de perdre un peu le côté village du quartier. Mais le vrai danger c'est que ça devienne une place d'Erlon bis. »
Servir dans les clous
Oui, mais attention, la Ville veille aux grains. Elle a donc souhaité mettre des garde-fous.
Pour éviter toute disposition anarchique, de gros clous ont été plantés dans les pavés. Chaque établissement dispose exactement de 50 m2. « On veut garder une place plus harmonieuse que la place d'Erlon, il y a donc des espaces délimités pour les quatre terrasses. Quant au parasol, le même modèle sera choisi pour les quatre établissements », signale Serge Pugeault, adjoint en charge du développement économique.
Et la qualité du service, va- t-elle en pâtir ? C'est l'inquiétude de Lucas Moissonnier : « Place d'Erlon, ce qui me gêne, c'est le côté usine. Ici, j'espère que les cafetiers vont faire en sorte de garder la qualité. »
En un an, la donne a bien changé.
L'été dernier, le Bistrot du Forum était le seul à servir le soir. Le bistrot Edgar et dernièrement un bar à vins se sont installés sur la place. Alors, certes la concurrence fait rage. « Mais c'est super-positif pour le commerce et la demande est là. Malgré ces deux nouvelles installations, on n'est pas perdant. On sent vraiment qu'il y a un frémissement », conclut le responsable du Bistrot du Forum.
Et si le vent a tourné, pour les cafetiers, c'est grâce à la « réactivité de la municipalité ». Cette démarche de la Ville s'inscrit d'ailleurs dans un projet global de redynamisation de la place au même titre que la programmation de concerts au sein du cryptoportique. Une programmation-test pour cet été, qui se verra renforcée l'an prochain.
« Cette restructuration change tout et cette place devient un véritable lieu de vie », remarque Serge Pugeault.
Passage en zone 30
Au Bar Général, Véronique Cotte, la gérante, fait le même constat. Installée depuis juin, elle passe ici son premier été en tant que commerçante. « Ça fait vivre la place. Et quand les éclairages seront fonctionnels, on aura une place encore plus agréable. »
Face au succès de cette démarche, la municipalité envisage de faire passer le secteur en zone 30 pour des questions de sécurité. Et pour l'automne, la Ville souhaite mettre en place un marché de bouquinistes tous les 2es dimanches du mois.
A quelques mètres de là, une autre place aurait bien besoin d'être aussi bichonnée. Et la municipalité l'a dit, elle compte s'attaquer à d'autres places du centre-ville.
La place Royale a déjà le profil du nouveau « chantier » de la rentrée.Marie Blanchardon
L'Union du 21 juillet 2008

Reims
Pitié pour la Pierre d'Heure
place des Loges Coquault
L'œuvre a été copieusement taguée…
La proximité d'un collège pour une œuvre d'art contemporain est incompatible avec sa préservation. En témoigne la « Pierre d'Heure » érigée au début des années 1990 pour améliorer l'esthétique de la place dite des « Six-Cadrans » ou des « Loges Coquault », rue Chanzy. Certains s'en sont donné à cœur joie pour taguer la totalité des pièces métalliques qui composent l'œuvre et immortaliser des amours éphémères… A cela, il faut ajouter une dégradation accélérée des plaques qui couvrent le sol, comme cela se retrouve dans de nombreux endroits rénovés dans le centre de Reims.
N'étant pas sur le parcours du tram, cette place n'est sans doute pas prioritaire. Hélas…
J.-F.S.
L'Union du 21 juillet 2008

20 juillet 2008



Reims
Découvrir l'aviron avec les Régates Rémoises
Une activité sportive Reims Vital Ado sur le canal.
« Le plus difficile, c'est de ramer bien ensemble » constate Agathe. Cette participante à l'activité aviron, proposée par les Régates Rémoises dans le cadre de Reims Vital Ado, descend de la « yolette 4 barrée » qui accoste sur la berge du canal.
« Il faut arriver à une bonne coordination, bras, jambes, corps. L'association des mouvements n'est pas toujours évidente au début », reconnaît Kelly, l'une des monitrices. Avec Camille et Elodie, les deux autres animatrices, elle fait découvrir ce jeudi le sport nautique à 19 jeunes. La journée commence par une visite du club, une initiation aux gestes sur machine à ramer, et, l'après-midi, en bateau, sur le canal. « Nous restons dans le Vieux Port, une zone large, où nous sommes en sécurité. »
Depuis leur embarcation, les rameuses ont une autre vue sur Reims, notamment sur les nouvelles installations du stade, et croisent les bateaux de plaisance et les péniches. « C'est un sport de plein air, ça muscle, et ça change », apprécient-elles. « Ce n'est qu'une petite découverte. Pour ceux qui voudraient approfondir l'expérience, nous organisons une initiation en septembre », précise Camille. Ces journées peuvent être à l'origine de nouvelles recrues rémoises pour le club. Elodie Gaudey, championne de France, a commencé par un stage RVA. Une participante de l'an dernier a terminé 7e à la même épreuve cette année.
L'Union du 20 juillet 2008

19 juillet 2008



Reims
On tourne au stade Delaune
Le tournage devait durer jusqu'à 4 heures ce matin.
Des supporters dans les tribunes, des joueurs sur le terrain… Il y a eu beaucoup d'animations jusque très tard cette nuit au stade Delaune. Mais que les amateurs de football se rassurent, ils n'ont pas raté la reprise du championnat ! Si Delaune a résonné des cris des supporters c'était pour les besoins d'une publicité pour la Ligue de football.
Le tournage, qui a débuté en début de soirée devait durer jusqu'à 4 heures du matin. Une cinquantaine de figurants locaux avaient été recrutés pour cela lors de castings réalisés les 11 et 12 juillet derniers (460 personnes s'y sont présentées). Outre ces supporters, onze comédiens venus de Paris (aucune star) et l'équipe réserve du Stade de Reims étaient mobilisés pour le tournage.
Cette publicité, qui doit être diffusée sur les écrans à partir du 7 août, aura pour objectif d'inciter les gens à venir dans les stades pour la prochaine saison de football. Le film étant destiné à tous les supporters potentiels, Reims n'y apparaîtra nulle part sur les images. Seul l'œil averti des Rémois permettra de reconnaître Delaune ou des joueurs du Stade.
G. A.-T.
L'Union du 19 juillet 2008

Reims
Des contes pour enfants au cryptoportique
Fred Pougeard sera présent mercredi 23 juillet sur la scène rémoise.
La nouvelle scène de spectacle rémoise, place du Forum, accueillera mercredi prochain des contes pour enfants : « La rêveuse d'oies et autres contes » est un spectacle de Fred Pougeard qui s'adresse aux enfants à parti de 6 ans.
Conteur public depuis 1999, Fred Pougeard a un répertoire qui comprend principalement des contes merveilleux, fantastiques et des histoires de sa composition.
Mercredi 23 juillet à 10 heures, il proposera au cryptoportique « quelques histoires au matin, pour bien s'éveiller », « des contes où il sera question d'une petite fille qui a perdu le chemin de la parole et d'une autre qui veut rendre à ses rêves leur liberté » et des histoires toniques où le jeune (et le moins jeune) public aura certainement son mot à dire.
Le spectacle de mercredi prochain relève du programme « Entre deux… » de l'association Nova Villa qui organise le festival Méli'môme. Ce festival annuel de spectacle vivant pour le jeune public qui se déroule pendant trois semaines en Champagne-Ardenne fêtera d'ailleurs ses 20 ans au printemps prochain.
L'Union du 19 juillet 2008

18 juillet 2008



Reims
Tram : les arbres transformés en copeaux
Les derniers arbres coupés l'ont été au square Colbert.
Que deviennent les arbres abattus pour laisser passer le tram ? Une question qui peut torturer les âmes écologistes. Eh bien la réponse les consolera peut-être : ces arbres ne sont pas « perdus », mais transformés en copeaux, avec lesquels sont notamment fabriqués des « paillis » de jardin.
Un recyclage très écologique par conséquent.
Au total, plus de 1.200 arbres ont été ou seront condamnés sur le tracé du tramway. Les derniers en date sont des arbres abattus il y a un peu plus d'une semaine au square Colbert. 1.682 jeunes pousses seront replantées à terme.
L'Union du 18 juillet 2008

17 juillet 2008



Reims
Abri des randonneurs :le dossier en marche
« Reims est située à un carrefour de deux grands chemins de pèlerinage : Trèves/Saint-Jacques de Compostelle, et Canterbury/Rome ; et la première constatation que l'on peut faire, c'est que chez nous… les pèlerins ne sont pas accueillis ! » Ainsi parle l'adjoint chargé du tourisme Jacques Cohen. Pas accueillis ces pèlerins ? Faute d'un lieu prévu pour eux. Au bord du canal, à hauteur de l'écluse de Fléchambault, on remarque bien une balise indiquant que l'on se trouve sur un chemin de Saint-Jacques (le pèlerin apprend en la voyant qu'il n'a « plus que » 2.400 km à parcourir avant d'arriver au but !) mais rien qui le renvoie vers un gîte quelconque sur Reims pour la nuit. Pourtant une demande s'est déjà fait jour dans ce sens. « Une association avait sollicité M.Schneiter, se souvient M.Cohen, mais ce n'était pas vraiment affiné. » Et en fait, cette demande n'avait débouché sur rien. Mais la nouvelle municipalité entend bien reprendre le dossier à son compte et remédier au manque. Quitte à élargir le champ de la réflexion en parlant non plus de pèlerins, mais plus généralement de randonneurs. « Etant entendu que les pèlerins font partie des randonneurs, et que nous sommes bien sûr prêts à les accueillir ! » précise l'adjoint, qui ne veut pas avoir l'air de faire de la ségrégation selon les motivations -démarche spirituelle ou simple exercice physique- des marcheurs. Central et vert
Ainsi, il est donc question de réaliser à Reims un « abri des randonneurs ». « Le site parfait serait à la fois suffisamment central pour être en même temps une vitrine sur la ville, et disposant de verdure pour permettre à ceux qui le souhaitent de planter leur tente ; mais ce site-là, on ne l'a pas », admet l'élu. Quant à la capacité d'accueil, elle est elle aussi sujette à réflexion : « Ça devrait être de l'ordre de cinq personnes, estime M.Cohen, parce que les randonneurs voyagent rarement en grands groupes, mais si jamais deux groupes arrivaient en même temps, ça serait bête de ne pas pouvoir les héberger à la fois ! Il faudrait donc être capable de monter jusqu'à dix… »
La Ville a déjà commencé sa prospection. « Nous avons pour le moment trois sites en vue », indique l'adjoint. Bernard Aubry, responsable régional de la fédération française de randonnnée pédestre, qui a rencontré M.Cohen pour aborder le sujet il y a quelques jours, lui, en cite deux : « La maison de l'éclusier au bord du canal, mais elle est un peu petite, et il y a une autre adresse en ville, du côté de la basilique Saint-Remi, rue Féry. » Le troisième site auquel songe l'adjoint, et sur lequel il reste discret, serait lui aussi davantage « urbain » que « vert » pour reprendre les critères du site parfait.
D'après M.Cohen, le choix du site devrait intervenir dès le courant de cette année. La Ville le mettrait à disposition (après une remise aux normes), charge ensuite aux associations d'en assurer la gestion. Les pèlerins -et plus généralement les randonneurs donc- devraient ainsi à terme pouvoir faire une halte décente dans la capitale champenoise sans avoir à compter (uniquement) sur la providence.
Antoine Pardessus
Comme l'atteste cette balise, Reims est située sur un chemin de Saint-Jacques ; mais n'offre aucun lieu d'hébergement pour les pèlerins.
L'Union du 17 juillet 2008

Reims
Jean Alesi et la patrouille de France au week-end de l'excellence
L'an passé, Jean Alesi avait conduit sur le circuit la Mercedes W196 Streamliner.
Comme l'année dernière, le pilote de Formule 1 Jean Alesi sera présent au « Domaine Pommery » à Reims, le vendredi 12 septembre prochain pour la soirée d'ouverture du « 2e week-end de l'excellence Automobile de Reims ».
Le lendemain sur le Circuit de Gueux, il pilotera en démonstration la fameuse Mercedes 190R avec laquelle Juan-Manuel Fangio a été sacré champion du monde de Formule 1 en 1955. L'an passé, l'ancien pilote s'était déjà essayé sur le circuit avec la Mercedes W196 Streamliner.
Le dimanche 14 septembre, un autre pilote de grand renom succédera à Jean Alesi au volant de cette mythique voiture sans que pour l'instant son nom soit dévoilé. Ce même jour, en fin de matinée la « Patrouille de France » fera un passage au-dessus du circuit afin de commémorer la présence des voitures et pilotes des six premiers pays de l'Union Européenne, dans le cadre de la présidence française de l'UE. A signaler que les automobiles de compétition en démonstration sur le circuit doivent avoir été construites avant 1969, date à laquelle s'est déroulée la dernière course sur le circuit de Gueux.
Chaque véhicule roulera de deux à quatre fois pendant l'ensemble du week-end et sera réparti par catégorie : F1, F2, F3, Endurance et Prototype, Silhouette et Rallye, Motos.
400 voitures de Club sont attendues cette année, exposées par marque et par modèle. Elles doivent être de prestige et historiques.
G. A.-T.
L'Union du 17 juillet 2008

16 juillet 2008



Reims
Logements et rénovation urbaine : ce qu'il faut savoir
La Ville procède actuellement à un recensement de son patrimoine.
Le vote de garanties de la Ville pour des emprunts donne toujours l'occasion aux élus d'aborder les problèmes de logements et de rénovation urbaine.
Michel Guillaudeau (PCF) s'est félicité d'une convention signée entre la Ville et un organisme logeur afin d'avoir, avant tout octroi de garanties, une discussion préalable, la prise d'engagements réciproques et le contrôle de la tenue de ces engagements.
L'élu a souhaité que ce type de convention existe entre les organismes logeurs et les associations représentatives de locataires qui se plaignent d'un manque de concertation concernant les projets de ces organismes et le non-respect de leurs engagements.
Constatant qu'il existe un volume important de logements laissés à l'abandon depuis de nombreuses années (quatre des six logements sont vides dans l'école Hippodrome), l'élu communiste a souhaité que ce patrimoine soit réhabilité pour le louer à du personnel communal par exemple. Il a aussi demandé un recensement de ce type de logements communaux.
Chacun à sa place
« La Ville établit des conventions avec les trois organismes logeurs » a expliqué le premier adjoint Eric Quénard. « Nous demandons qu'ils entretiennent de bonnes relations avec les locataires. Les amicales ont un rôle d'animations des quartiers, les grandes associations défendent les droits des locataires. Chacun doit rester à sa place. Nous organiserons en octobre une réunion entre la Ville et les associations de locataires.
Sur le second point, nous faisons un état des lieux global du patrimoine de la Ville qui concerne aussi les logements et les écoles. Après recensement, nous prendrons des décisions : peut-être avec des ventes pour regrouper des services dans la future cité administrative ou des remises en état de logements. »
Rénovation urbaine : du temps perdu
Benjamin Develey (UMP) a voulu savoir en quoi consistait la revue du projet annuel de l'agence nationale pour la rénovation urbaine évoquée par le premier adjoint sur son blog. Du pain béni pour l'élu qui a rappelé que « l'Anru (NDLR : agence nationale pour la rénovation urbaine) avait pointé du doigt la Ville en 2007 car il n'y avait pas de suivi de chantier, pas de gouvernance, peu de portage politique et que la charte d'insertion devant permettre à 5 % d'habitants des zones urbaines sensibles d'être embauchées dans le cadre des chantiers était loin d'être respectée puisqu'à Reims on est à moins de 2,7 % d'embauche.
En mars 2008 aucune recommandation n'avait été suivie de mesure d'adaptations. On a perdu huit mois. »
« Effectivement » a assuré le premier adjoint, « des comités techniques territoriaux se réuniront toutes les six semaines, l'information des habitants sera faite, on va améliorer le dispositif de la charte d'insertion en assurant plus de vigilance sur les restes à charge et le taux d'efforts des familles dans le cadre des relogements. 50 % d'habitants relogés après reconstruction à Wilson, ce n'est pas assez. Il faut promouvoir la mixité sociale. C'est dans cet esprit que nous voulons développer le relogement très social avec un suivi des familles relogées pour éviter qu'elles aient recours au fonds national de solidarité. »

Alain Moyat
L'Union du 16 juillet 2008

Reims
Piscine d'Orgeval : premier été, premier succès
Une partie de foot dans le sable.
L'ouverture estivale de la piscine d'Orgeval, une première, était très attendue. Aujourd'hui, les habitants et surtout les enfants du quartier en profitent. IL y a comme un air de fête à la piscine d'Orgeval. Sur l'herbe, des serviettes sont étendues pour bronzer. Dans l'eau, beaucoup d'enfants du quartier s'amusent. Ils alternent entre les poiriers sous-marins, la nage et les allers-retours au petit toboggan.
Enfin !
« Depuis le temps qu'on demande l'ouverture de la piscine l'été », se réjouit Nezha Annour, une habitante du quartier venue avec ses trois enfants, Zakaria, Maria et Yacine. « C'était un rêve, maintenant on a davantage le temps d'accompagner les enfants à la piscine. Ça nous aide vraiment. Avant, on devait prendre le bus lorsqu'on voulait s'y rendre. Ce n'était pas facile », témoigne-t-elle. Depuis l'ouverture, elle se rend tous les jours à la piscine : une fois le matin lorsque c'est gratuit et souvent l'après-midi : « C'est bien pour les parents qui ne partent pas en vacances. Et ça permet aussi d'avoir une activité dans le quartier. » Noémie, 10 ans, y vient souvent. « Je retrouve des copains et copines qui sont dans ma classe. » Son ami, Mayssen, 9 ans, venu accompagné avec le père d'un copain, confirme entre deux éclaboussures : « Elle est dans ma classe. Ici on s'amuse bien ». Dehors, sur « l'espace beach », deux équipes de trois s'affrontent au foot : « Les prochains qui perdent devront sortir car il y a une nouvelle équipe qui s'est formée », annonce l'animateur. « Oui, mais c'est pas juste, on est trois petits contre trois grands », proteste un jeune garçon bien décidé à rester sur le terrain.
Pour les maisons de quartier, l'ouverture de la piscine est aussi une bonne nouvelle : « Pour nous, c'est plus simple de venir ici, car c'est la piscine qui se trouve la plus proche de notre maison de quartier les Trois-Piliers. Les enfants adorent aller à la piscine. Nous venons toutes les semaines pendant une heure, avec les 4-6 ans, ça leur permet un premier contact avec l'eau », explique Alexandra Arescaldino, animatrice.
Animations gratuites
La piscine d'Orgeval propose également des animations gratuites pour les enfants le matin. « Les activités sont ludiques et encadrées, indique Philippe Mignot, maître nageur. Nous avons démarré avec une vingtaine d'enfants par créneaux mais on peut en accueillir entre 30 et 40. » Et il y en a pour tous les goûts selon les jours de la semaine : hockey subaquatique, apnée, nage avec palmes, canoë ou water-polo. En parallèle, une activité de beach-volley se déroule sur la plage.
« L'ouverture de la piscine c'est d'abord un meilleur service vis-à-vis de la population. Cela permet aux jeunes qui n'ont pas la possibilité de partir en vacances d'avoir une activité de loisirs », explique Christine Michel, adjointe chargée des sports.
Lors des premiers jours d'ouverture, la piscine a enregistré entre 100 et 150 entrées quotidiennes.
Cet été, les habitants du quartier ne se sont pas fait attendre pour profiter de la piscine.
Lucille Pestre
Horaires : 9 h 30-11 h 45 gratuit sur inscription. 15 heures-17 h 45. Le week-end de 12 heures à 17 h 45.
L'Union du 16 juillet 2008

Reims
Inauguration : « Pays-de-France n'avait jamais été aussi propre »
Les jeunes enthousiasmés par la venue de la maire dans leur quartier.Le sous-préfet et la maire à Pays-de-France, un événement ! Venus inaugurer deux aires de jeux pour les jeunes, ils étaient accompagnés d'une ribambelle d'officiels et des représentants du Foyer rémois au grand complet (l'union du 15 juillet). Il y avait même un invité surprise : l'ancien adjoint Ahmed El Mcherfi qui tenait à rappeler par sa présence que ces réhabilitations avaient été initiées sous l'ère Schneiter.
L'assistance, dans sa majorité, était enthousiaste. On a même entendu un groupe de jeunes crier spontanément : « Adeline, on t'aime ! », ce qui a visiblement fait plaisir à l'intéressée. Autres cris : « Salah, président ! » pour le conseiller municipal local
Salah Byar.
Mais à la périphérie, d'autres habitants grinçaient des dents : « Où sont donc passées ces affreuses poubelles qui enlaidissent d'habitude le paysage devant le siège du Foyer rémois ? » demandait un locataire : disparues !
Un autre mécontent protestait : « On a vu arriver des camions de nettoyage des rues : on n'avait jamais vu ça ici ! Ils ont nettoyé toute cette partie de Pays-de-France, mais pas le reste. S'il faut la visite de la maire pour avoir des rues propres, il faut qu'elle vienne tous les quinze jours ! »
Enfin, un groupe de jeunes, pas dupes, suggérait que le Citystade porte le nom d'Abdelkader Missoum, ce jeune homme qui a eu le bras cassé après une chute quand la vieille clôture vétuste a cédé (l'union du 6 décembre 2007).

Reims
Moto-cross : 250 pilotes dimanche à Fresne
Des courses spectaculaires en perspective.« C'est la seconde année que nous organisons les Trophées de Champagne Ufolep de Moto-cross », se réjouit Michel Lépinette, vice-président du Moto-Club de Venteuil Damery, qui réunit d'anciens pilotes de la Vallée de la Marne. On compte de plus en plus d'adeptes de ce sport en Champagne-Ardenne et les organisateurs attendent environ 250 participants venus de toute la région. Sur le circuit international de Fresne-lès-Reims, les courses verront s'affronter les 60 cm3 (en démonstration), les 80 cm3, les 125 cm3, les 250/500 cm3 et pour terminer les « Prestige ». Après les essais de 8 à 11 heures, les différentes manches se dérouleront de 15 mn en 15 mn par groupes de 36 pilotes, jusqu'à la remise des récompenses vers 19 heures.
C'est donc une belle journée de courses spectaculaires à venir admirer en famille sur ce site du fort de Fresne-lès-Reims, devenu, depuis son acquisition par la commune en 1934 et son installation en terrain de moto-cross en 1980, « un lieu de combat pacifiste où l'esprit sportif l'emporte sur tout autre sentiment » comme le souligne Eric Kariger, maire du village.
Dimanche 20 juillet - Circuit de Fresne-lès-Reims. Buvette et restauration sur place.
L'Union du 16 juillet 2008

Reims
Elie Wiesel à Reims en septembre
Le prix Nobel de la Paix et écrivain est attendu le 2 septembre à Reims.
Il fait partie de ces personnages qui marquent une époque, de ceux qui inspirent le respect de part leur histoire. Le prix Nobel de la Paix et écrivain Élie Wiesel sera à Reims le 2 septembre prochain. « Sa venue est exceptionnelle », explique enthousiaste Gérard Lemarié. Le philosophe rémois a en effet réussi à faire venir Elie Wiesel pour le 15e anniversaire des rencontres Passerelles qu'il anime dans les locaux de Reims Management school.
« Il sera une semaine en France et ne se déplacera que dans trois villes dont Reims », indique Gérard Lemarié.
Le 2 septembre, Elie Wiesel sera à la librairie Rose et son roman, rue de Chanzy. Il y présentera son livre qui doit sortir à la rentrée : le Cas Sonderberg. L'écrivain, qui aura 80 ans le 30 septembre, interviendra ensuite à 18 h 30 dans le cadre des rencontres Passerelles. Le lieu devrait être comme d'habitude le grand amphi de RMS.
G.A.-T.
L'Union du 16 juillet 2008

15 juillet 2008



Reims
Rapprochement entre Reims et le Pays rémois : Une nouvelle ère s'ouvre pour l'aire urbaine
Serge Pugeault pendant son intervention devant ses collègues de Champagne-Vesle.
De mémoire d'élu, on n'avait jamais vu ça. Ou pas depuis des lustres. Reims opère un rapprochement spectaculaire avec le Pays rémois au nom d'une « communauté de destin ». Exemple à Gueux.
«REIMS et Reims-Métropole n'ont aucune visée expansionniste. Mais nous regrettons que dans le passé, il y ait eu un manque de dialogue entre nos communautés, alors que notre destin est commun. » Ainsi se résume la longue prise de parole du 2nd adjoint au maire de Reims, Serge Pugeault, lors de la réunion de la communauté de communes Champagne-Vesle à Gueux. Une première qui confirme la volonté de l'équipe Hazan de « penser global », et non plus de s'en tenir à des actions en deçà des « frontières » administratives.
Suite à deux réunions en petit comité pour amorcer la pompe, Serge Pugeault est donc venu expliquer sa vision à ses collègues « rurbains ». On se souvient de la cohabitation plus ou moins difficile entre les équipes précédentes, qui instaurait un climat de concurrence plus que de coopération.
Cette fois, sans renier le passé, l'équipe de Mme Hazan souhaite renouer le dialogue avec l'ensemble des collectivités qui constituent le « Pays rémois » au nom de la « communauté de destin » chère à Jacques Douadi, le maire de Sillery.
Car, explique M. Pugeault, « nos territoires sont mitoyens et rencontrent des problèmes communs. J'espère qu'on pourra multiplier ces rencontres, en respectant les particularités de chacun ». Car les habitants n'ont que faire des séparations entre des territoires interdépendants, tout en appréciant de vivre dans des secteurs à l'identité bien définie.
L'orateur estime que si le champagne donne l'impression de richesse à la région rémoise, il y a derrière lui « une réalité économique et sociale pas extraordinaire ». Le développement économique du Pays rémois constitue donc une priorité pour Reims, dont la prospérité dépend étroitement de son bassin de vie.
Comme l'union l'a annoncé dans une précédente édition, l'équipe de Mme Hazan va lancer une grande campagne de réflexion prospective pour les 15 à 20 années à venir. Un « remue-méninges » auquel tous les acteurs du Pays rémois sont invités à participer « pour partager un même constat et partager un même projet ». En juin 2009, une synthèse publique de ce travail sera réalisée sous forme de « colloque national, avant de prendre les décisions ».
Serge Pugeault appelle ses collègues à travailler le plus en amont possible. Exemple avec la fermeture possible de la BA112. Moins que la réutilisation des 500 ha, il voit là l'obligation des élus de compenser dès maintenant la perte de 2.000 emplois et le manque à gagner de 50 M€. Il s'agira aussi d'aider Courcy à se redresser, car le village perdra une grosse partie de ses habitants. Autre exemple avec Ikéa. Une implantation soutenue par Reims et Champagne-Vesle, mais qui pourrait être retardée, sinon plombée par un recours administratif. Or, la ville de Reims souhaite se porter candidate pour l'implantation de l'usine Ikea-Europe, ses 2.000 emplois et ses 90 M€ d'investissements.
Difficile à tenir si une partie des professionnels rémois s'oppose à l'ouverture du magasin de Thillois. « Lamentable » se désole Luc Bzdak qui milite pour la réussite de son « territoire » et la reprise du « dialogue avec (nos) voisins ».
Un conseil de développement pourrait voir le jour entre les communautés du Pays rémois.
J.-F.Scherpereel
L'Union du 15 juillet 2008

Reims
Horaires d'été des services municipaux
Le point antenne de l'Ancien Collège des Jésuites est fermé jusqu'au mardi 26 août inclus (réouverture le mardi 2 septembre).
Les antennes municipales (sauf Murigny) et l'antenne mobile maintiennent des horaires inchangés.
L'antenne municipale Murigny aménage ses horaires : - du lundi 28 juillet au vendredi 8 août inclus : ouverture seulement le matin de 8 h 30 à 12 heures (fermée le samedi matin).
- du lundi 11 au samedi 16 août inclus : fermeture complète.
À signaler qu'à l'occasion du pont du 15 août, les antennes municipales seront exceptionnellement fermées le samedi 16 août. Le service communal d'hygiène et de santé (33 bis, rue Laurent-Déramez) applique des horaires d'été jusqu'au 31 août. Ouvert du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 heures et de 13 h 30 à 17 heures. Renseignements au 03.26.35.68.70. ou 03.26.35.68.71.
Le bibliobus cesse ses tournées du 22 juillet au 23 août. Reprise de la tournée mardi 26 août.
Le Parc de Champagne sera fermé samedi 19 juillet, dimanche 20 juillet de 14 à 20 heures (concert pique-nique), samedi 23 août après-midi et dimanche 24 août au matin (Fête de clôture de Reims Vital'ado).
L'Union du 15 juillet 2008

Reims
L'élevage au cœur de « La campagne à la ville »
Une ferme vivante sera à découvrir.
La 13e édition de l'opération « La campagne à la ville » organisée par la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles et les Vitrines de Reims aura lieu du 17 au 20 septembre, Place Drouet-d'Erlon. La notion de chaîne alimentaire étant au programme des écoles primaires, les organisateurs ont décidé de traiter cette année le thème de l'élevage, et l'an prochain, celui des cultures. Des éleveurs et des étudiants du lycée agricole de Thillois expliqueront comment sont élevés les animaux, les aliments qu'ils consomment, leur transformation, la traçabilité, la lecture d'étiquettes etc.
À voir aussi, une ferme vivante, des ateliers dégustation, un marché de produits fermiers, un pôle métiers et formations, des animations pour tous les âges, atelier photo, manèges, concours de dessins.
L'Union du 15 juillet 2008

12 juillet 2008



Reims
Assemblé nationale
France-Afrique : Christ crucifie Dutreil
S'il ne savait pas encore mercredi à quoi il occuperait ses vacances, le député UMP Renaud Dutreil est aujourd'hui fixé.
Dans ses valises, entre son bermuda et ses tongs, l'ancien ministre devra emporter, pour le réécrire, le rapport de 82 pages qu'il a rédigé à propos de ce que devrait être la politique africaine de la France.
Un compte rendu que ses neuf collègues missionnés avec lui sur le sujet en 2007 ont refusé d'avaliser alors qu'il devait être présenté la semaine prochaine devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée.
« Doit mieux faire », a claironné dans les couloirs du Palais Bourbon le président de la commission, le député Jean-Louis Christ, soutenu par des députés de gauche. Le Lorrain n'a pas été tendre avec son collègue.
Reprochant notamment à M. Dutreil son manque d'assiduité aux réunions, M. Christ a descendu en flèche le rapport du député rémois.
« Quelle mouche l'a piqué ? »
Il estime en substance que « le sentiment de l'intérêt pour l'Afrique ne semble se résumer qu'à des considérations économiques, que les orientations sont insuffisantes, voire floues, qu'il occulte les valeurs de la France et les attentes des Africains en matière des droits de l'Homme […] Si le pilier économique est indispensable, l'éducation et la santé sont un préalable à tout décollage économique. Il faut faire des préconisations quant au rôle des ONG, de l'aide publique au développement, etc. »
Un peu surpris par l'attitude de son collègue, Renaud Dutreil s'explique. « C'est la première fois qu'un président de commission donne un rapport à la presse avant qu'il ne soit soumis et voté par la commission qui l'a commandé… Quelle mouche l'a piqué ? En 2007, j'avais prévenu la commission. Candidat aux municipales sur Reims, j'avais dit que je ne serais pas très présent jusqu'en mars. Ils le savaient. Depuis, j'ai été le plus présent aux réunions. Nous avons été, avec Christ, au Ghana. Nous avons auditionné des Africains francophones, lusophones, des dirigeants anglophones, des organismes indépendants : ONG, OUA, FMI, Union européenne. J'ai axé mon rapport sur deux piliers : l'éducation et l'économie. Il faut porter l'effort sur l'université, l'école, la formation professionnelle, l'acquisition du savoir. En matière économique, on veut qu'ils se développent avec un modèle de développement partagé gagnant-gagnant. »
« Quarante ans de fiasco colonialiste »

Pour Albert Bourgi, universitaire, directeur du centre d'étude rémois des relations internationales, « avant de parler économie avec l'Afrique - la France en a-t-elle d'ailleurs encore les moyens ? -, il faudrait trois choses. Après quarante ans de fiasco colonialiste, elle ne doit plus soutenir militairement des régimes qui ne sont pas démocratiques. Elle doit cesser sa politique d'immigration qui pénalise surtout les Africains et ne pas baisser chaque année son aide au développement. »
Connu pour son engagement en faveur du mariage des prêtres, Jean-Louis Christ a voulu à nouveau faire parler de lui en s'attaquant à un proche du président Sarkozy. C'est fait. Pas sûr que l'Afrique en sorte gagnante.
Alain Moyat
L'Union du 12 juillet 2008

Reims
Une soirée historique place d'Erlon
Une place d'Erlon prise d'assaut dès 17 heures, une Marseillaise chantée par des milliers de personnes, des drapeaux bleu-blanc-rouge aux balcons ou sur les voitures, des visages bariolés… Reims a vécu un 12 juillet 1998 mémorable.
Pour l'occasion, un écran géant avait été installé au bout de la place d'Erlon. Tout au long du match, l'ambiance est montée. Quand le président Jacques Chirac a demandé au public du Stade de France de se lever pour encourager les Bleus, c'est aussi toute la place d'Erlon qui s'est dressée, drapeaux au vent.
Au troisième but marqué en fin de match, la foule pouvait enfin laisser éclater sa joie. Le champagne a coulé alors sur la foule depuis les balcons tandis que les confettis recouvraient le public. Rires, pleurs, ambassades… la France venait de souffler la Coupe du monde aux Brésiliens.
C'est alors que la folie s'est emparée de toute la ville. Dans les rues, c'était l'heure des concerts de klaxons et débordements de joies.
Le lendemain, l'union titrait « Phénoménal » avec à la une les photos de Zidane, de la Coupe du monde et de la joie à Reims. Un cahier spécial était consacré à l'événement avec deux pages, notamment sur les images de la liesse rémoise.
L'Union du 12 juillet 2008

Reims
Petite retraite entre amis
Sur la terrasse-jardin de la maison de retraite Hotelia, beaucoup de gens se connaissent d'avant.
Après avoir grandi dans les mêmes rues, être allés dans les mêmes écoles et avoir fréquenté les mêmes clubs, les bourgeois rémois finissent leurs jours dans la même maison de retraite.
IL n'y a pas qu'une bonne adresse de maison de retraite à Reims et environ mais il en est une où la bourgeoisie a coutume de placer ses aïeux. Hotelia, rue Cérès, à deux pas de la place Royale. Comme son nom l'indique, la maison ressemble davantage à un hôtel qu'à une maison de retraite. Sauf, bien sûr, pour ce qui est de sa clientèle.
« Il a un côté hôtelier car le bâtiment a appartenu au groupe Accor. La tradition hôtelière est restée », explique Thierry Barège, directeur de l'établissement. En remontant encore plus loin dans le temps, l'immeuble art-déco abritait le comptoir de l'industrie et ensuite les Magasins Réunis. Ce n'est pas son histoire qui attire les vieilles (aux deux sens du terme) familles rémoises mais surtout son emplacement. « Il est au centre-ville. Ceux qui sont placés ici ne sont pas obligés de quitter leur quartier. »
En grande partie fréquenté par la « haute », Hotelia n'est pas vraiment plus cher qu'ailleurs : la pension commence à 63,90 euros par jour en chambre standard et jusqu'à 99,40 euros pour une suite. Prix par personne.
Dans les salons d'Hotelia, beaucoup de pensionnaires se connaissent d'avant. Valides ou invalides, ils n'ont pas perdu leur élégance. C'est aidée d'un déambulateur mais en ballerines Yves-Saint-Laurent que l'une des grosses fumeuses de la maison va s'en griller une sur la terrasse.
Roger et sa fille Jacqueline y sont déjà, attablés sous un parasol, côté jardin. Roger, Rémois de souche, habitait le quartier. « J'étais professeur chirurgien mais aujourd'hui, je suis à la retraite. » Aujourd'hui, le vieil homme qui n'a rien perdu de sa « classe » a attrapé ses 93 ans. Sa fille, ancienne professeure de faculté, n'habite pas très loin. « Ainsi, je peux venir facilement et je rencontre ici beaucoup de gens que je connais parmi les visiteurs. » Irène n'est pas là tout le temps. « J'ai gardé mon appartement boulevard de la Paix, ainsi j'alterne. Quand je suis en manque de contact, je viens faire un séjour. J'apprécie, car il y a des gens jeunes, des animations, et surtout, nous sommes libres. Si on veut partir 8 jours, on part et c'est tout. Aucun compte à rendre. »
Aujourd'hui samedi, lecture de poèmes à 16 h 30, demain dimanche, messe télévisée à 11 heures et film à 16 h 30. Lundi, bal du 14 juillet à 16 heures, mardi, revue de presse à 10 h 30, gym douce à 11 heures, soin des mains à 14 h 30 et scrabble géant à 16 h 30. « Certains résidants aiment participer aux animations, d'autres moins. Pour ces derniers, on organise autre chose comme des visites en chambres. »
Au repas, personne ne manque à l'appel. Ce samedi, au menu du déjeuner : mousse de melon parfumée au porto, sauté d'agneau au thym, semoule au beurre, carottes Vichy, fromage, fruits de saison. Raymond et Annick ont leur table dans la véranda avec vue sur les fleurs. Ils ne sont pas en couple mais ils s'apprécient. Après le dessert, ils pourront aller prendre le café dans le jardin. En bonne compagnie.
Catherine Frey
L'Union du 12 juillet 2008

11 juillet 2008



Reims
Geci international rachète Reims aviation industries
L'avionneur champenois Reims aviation leader européen de la surveillance aéroportée avec ses avions F 406 va être racheté par le groupe Geci International, a-t-on appris hier.
Un accord vient d'être signé par les deux sociétés, en vue d'une prise de participation majoritaire dans le capital. À l'issue de l'opération, Geci International, société de conseils et d'ingénierie dans les hautes technologies, détiendra 52,3 % du capital de Reims aviation. Le montant de la transaction s'élèvera à environ 4,5 millions d'euros.
À l'issue de cette opération, la participation de Geci International dans le capital de Reims aviation Industries s'élèvera à 52,39 %.
Avec cette prise de participation stratégique Geci International conforte sa position de nouvel avionneur et élargit ses compétences à la construction, la customisation, et la modification d'avions.
Dans un marché mondial où les turbopropulseurs sont de plus en plus recherchés pour leur économie, la production des 2 bi turbopropulseurs F406 et Skylander SK-100 répond parfaitement aux besoins d'un marché en pleine croissance.
En juin 2007, Reims aviation industries qui s'apprêtait à entrer en bourse employait 45 salariés.
Hier, personne ne répondait au téléphone dans l'unité de fabrication située à Prunay.
Alain Moyat
L'Union du 11 juillet 2008

Reims
Quelle desserte entre TGV et terminus du Tram
Un dénivelé de 7 mètres existera entre la gare et le terminus du tram.
Lorsque le projet de ligne TGV Est a été entériné il y a des années, on était loin de parler du tramway à Reims. Depuis le TGV est arrivé et le tramway s'est concrétisé avec un terminus programmé à la gare de Champagne-Ardenne à Bezannes.
Se pose maintenant la question de la jonction entre ce terminus et la gare elle-même puisque le tram arrivera en bas du talus où se trouve la gare. Un dénivelé de 7 mètres qui devrait être compensé par une desserte piétonne.
« La solution d'une arrivée sur le parvis devant la gare a été écartée car trop compliquée en raison de la pente », a expliqué mercredi soir Alain Lescouet, vice-président de Reims Métropole en charge du tramway.
Une étude comparative des solutions possibles va être lancée dans les prochaines semaines. Celle-ci devra prendre en compte la volonté d'animer le site avec la création d'un accueil où sera mise en valeur l'activité économique et touristique de la région. Pour ce qui est de la desserte piétonne même, qui sera effective avec l'arrivée du tram en février 2011, le coût estim de l'aménagement est de 156.580 euros hors taxe.
G. A.-T.
L'Union du 11 juillet 2008

Reims
Grève dans les bus le 13 juillet
Il y aura peu ou pas de bus sur certaines lignes dimanche.
Ils l'avaient annoncé à la veille de leur premier mouvement lors de la fête de la musique, le 21 juin dernier. Un nouveau préavis de grève a été déposé aux Tur pour ce dimanche 13 juillet toute la journée. Les revendications portent sur le maintien du pouvoir d'achat et des demandes d'augmentation de salaire.
Le jour n'a pas été choisi au hasard. Les syndicats ont en effet décidé de perturber les dessertes à des dates symboliques : fête de la musique, festivités du 14 Juillet (qui ont lieu ce dimanche 13 juillet)… Si le conflit persiste, il pourrait être envisagé une grève le jour de la rentrée scolaire, ou encore celui du marathon.
Les perturbations s'annoncent en tout cas très fortes ce 13 juillet. Si dans la journée, elles ne devraient pas avoir trop de conséquences pour les usagers (le dimanche, la fréquence des bus est habituellement moindre), cela sera plus compliqué dans la soirée avec les concerts et le feu d'artifice place de la République.
Un standard téléphonique sera ouvert ce dimanche au 03.26.88.25.38 dès 8 h 30.
L'Union du 11 juillet 2008

10 juillet 2008



Reims
Le square Colbert défiguré
C’était entendu.Le projet tramway ne devait pas porter atteinte à l’intégrité végétale du square Colbert, situé devant la gare. Parole n’a pas été tenue. Une demi-douzaine d’arbres ont été abattus. De nombreux Rémois sont furieux. Selon Mars, ces Selon Mars, ces coupes étaient prévues.
C'était soi-disant prévu.
Ceux qui réalisent le tramway avaient promis de laisser le square Colbert intact. Ils n'ont pas tenu parole. Plusieurs arbres viennent d'être abattus. Les habitués des lieux trouvent cela scandaleux.
Ils avaient promis. Jean-Louis Schneiter l'avait assuré, la société Mars qui construit le tram, l'avait confirmé. Il n'était pas question de toucher au square Colbert.
Ils ont menti. Plusieurs arbres, au moins trois gros et quelques petits viennent d'être abattus côté gare et la grille a été retirée. Scandale !
Pensaient-ils que personne ne le remarquerait ? Quand on se souvient de la polémique soulevée en février 2006 à la parution d'une image de synthèse qui métamorphosait le square en parvis pavé, il faut être naïf pour croire que les Rémois vont laisser faire. À l'époque le tollé avait obligé Mars à gommer ses projets sur Colbert.
Et les voilà qu'ils grignotent le square en catimini.
« Ils sont fous. La pollution nous envahit et eux, ils coupent encore des arbres », lâche un groupe de d'jeuns habitué des lieux. Farid, Kamel, Rachid, Arthur, David et Lilian tiennent à leur parc : « C'est notre jardin. Nous, on n'habite pas la campagne. Quand on se réveille, c'est des immeubles qu'on voit de notre fenêtre alors faut pas y toucher à notre jardin ».
Même au nom du tramway : « On s'en moque de leur tram. Le bus suffit bien ». C'est dit.
Dans un autre coin du parc, tranquilles sur un banc, Isabelle et Emma se remettent des soldes. Elles ont presque vue sur les moignons des troncs décapités. « On ne comprend pas bien pourquoi ils ont coupé ici. Parce si j'ai bien compris le tram va tourner vers la rue Thiers avant le square. Franchement idiot ».
Un troll surveille
Un mystérieux amoureux du patrimoine de Reims, sur le point de monter une association pour la défense des arbres, suit de près le sort du square Colbert.
C'est lui qui a donné l'alerte mais l'homme souhaite rester anonyme.
Cela ne l'empêche pas d'inonder la mairie, Reims Métropole et Mars de courriers. Ce troll rémois, sans doute missionné par le dieu de la forêt pour sauver les feuillus menacés, nourrit de vives inquiétudes : « J'ai peur pour trois autres magnifiques arbres situés près de la grille du square entre la gare et la place d'Erlon. Il faut absolument qu'on empêche leur massacre ». Pour les autres, notre chevalier boisé est arrivé trop tard.
Et pour cause : « Les arbres et arbustes qui ont été coupés devaient l'être selon notre planning. Il était nécessaire de les ôter pour permettre la construction du souterrain devant la gare. On les a coupés dès maintenant pour permettre aux archéologues de travailler en toute sécurité. À la fin on replantera et on reposera la grille », fait-on savoir à Mars. « De plus, il n'est pas question d'en couper d'autres ». Peut-on encore les croire ?
C.F.
L'Union du 10 juillet 2008

Reims
Centre d'enfouissement :l'opposition refait surface
Olivier Cossy à l'entrée du site d'enfouissement de Pargny-lès-Reims.
Le projet d'extension du centre d'enfouissement de Pargny-lès-Reims a ses partisans et ses opposants. Ce projet dépasse les limites communales, jusqu'à atteindre celles du Département.
DEPUIS la route qui relie Reims à Pargny, on voit de moins en moins le centre d'enfouissement des déchets de Pargny-lès-Reims. Car le « centre historique » - exploité depuis 1975 à partir d'une carrière de sable destiné à la construction de l'A4 - est « fermé » depuis 2002.
La première extension actuellement exploitée fermera en 2009. En revanche, la seconde extension qui doit prendre le relais dans les années à venir suscite une opposition qui s'organise.
50.000 tonnes de « déchets ultimes »
Vivre dans un joli village, tout le monde en rêve. Pour la famille d'Olivier Cossy, c'est une réalité depuis plus de quatre générations. Ce viticulteur a pris la tête de l'association qui s'oppose à l'extension du centre d'enfouissement situé à l'entrée de Pargny.
Si la vingtaine d'hectares concernée se fond dans le paysage, en revanche « la décharge » se rappelle au bon souvenir des habitants du secteur par les odeurs qu'elle dégage régulièrement ou par la noria de camions qui transporte annuellement les 50.000 tonnes de « déchets ultimes » collectés dans le bassin de vie rémois.
Plus sourde est la crainte des habitants de la huitaine de communes des alentours de voir l'eau des nappes phréatiques polluée, et plus encore le champ captant d'Ormes.
D'après M. Cossy et ses amis, les analyses ne décèlent aucun problème.
De l'extension de ce centre, on parle depuis plusieurs mois. Exactement comme à Beine-Nauroy. D'après M. Cossy, le conseil municipal a donné un avis favorable.
Et l'opposition au projet n'a eu que très peu d'impact sur les élections. Le maire René Dessaint a retrouvé son siège et sa majorité.
Réunion publique attendue
L'association conduite par M. Cossy a vu le jour officiellement le 14 mai.
Elle a été rejointe par 140 membres, habitant essentiellement Pargny, mais aussi Jouy, Coulommes, Ormes, Les Mesneux, Courmas, Bouilly, Saint-Euphraise…
Depuis, l'association suit le dossier de très près et attend une réunion publique avec toutes les parties prenantes.
Côté action, on en est encore au pacifisme : « Dans un premier temps, nous croyons encore à la bonne foi de l'exploitant et de la municipalité pour qu'on revienne sur ce projet », indique M. Cossy.
Dans la commune voisine de Coulommes, Luc Bzdak s'exprime en tant que maire « contre » l'extension (à l'image d'une majorité de conseillers), qui aurait dû empiéter sur le territoire communal.
En revanche, en tant que président de la communauté Champagne-Vesle, il ne dit rien, la communauté n'ayant pas la compétence des déchets.
Pour la communauté d'agglomération, le vice-président Jean-Louis Cavenne en charge du dossier des déchets est résolument pour le projet : « J'y suis très favorable, d'autant qu'il y a de moins en moins de déchets ultimes et que les sites de Pargny et de Beine sont de plus en plus sécurisés ».
Il faut dire aussi que le pays rémois n'a pas tellement d'autre choix. Son incinérateur de Reims-Saint-Brice allège le fardeau. Mais il reste les 50.000 tonnes de déchets « ultimes ».
« Il y a un coût écologique » au traitement des déchets, qui doivent être gérés le plus près possible de Reims pour éviter des coûts de transports de plus en plus élevés.
J.-F. Scherpereel
***
Un problème traité à l'échelle départementale
Le problème de l'extension du centre d'enfouissement des déchets à Pargny-lès-Reims dépasse largement les limites du village.
Car le centre entre dans les équipements collectifs répertoriés dans le « schéma départemental » de collecte et d'élimination des déchets.
Quatre centres
À ce jour, quatre centres permettent d'enfouir les déchets à Pargny et Beine-Nauroy pour le nord de la Marne, et à la Chapelle-Monthodon (entre Epernay et Sézanne) et près de Vitry-le-François pour le sud marnais.
Les trois premiers centres arriveront au terme de leur exploitation possible en 2009. Si le centre de La Chapelle doit effectivement fermer, Pargny et Reims font l'objet d'un projet d'extension.
Provisoire
En attendant la fin des procédures, l'écopôle de la Côte plate, qui vient d'être inauguré près de Vitry, pourra absorber les déchets du nord marnais. Mais cela ne pourra être que provisoire, sous peine de voir les coûts de transports exploser et être reportés sur les factures des particuliers.
Quant à l'élimination définitive des déchets, elle passe par les incinérateurs de Reims-Saint-Brice et de la Veuve.
L'Union du 10 juillet 2008

Reims
Mosquée, école, et stade aussi au menu des élus
On a donc évoqué beaucoup de sujets lundi soir pour le dernier conseil municipal avant plus de deux mois (lire aussi nos éditions précédentes).
Sur le projet pour redessiner le Reims des années 2020-2025, justement (l'union de mardi), Jean-Marie Beaupuy a tout simplement dit qu'« il aurait fait la même chose ».
Xavier Albertini, lui aurait préféré, comme d'autres maires de l'agglo, avoir le dossier en main avant la réunion.
« Quid du plan local d'urbanisme » a aussi demandé l'élu UMP.
- « Après avoir construit et fait partager le projet au plus grand nombre, nous devrons effectivement réviser le PLU », a confirmé Serge Pugeault.
Subventions aux mosquées
Benjamin Develey a demandé si la ville allait subventionner le projet de la mosquée d'Orgeval dont l'association est en quête de fonds.
C'est Stéphane Joly qui a répondu : « On souhaite la construction des deux mosquées et que chacun peut vivre sa religion. On est aussi pour le maintien des autres dans les quartiers pour pas que les gens soient obligés d'aller à l'autre bout de la ville. Pour la partie culturelle, la ville soutiendra. Pour le cultuel, la loi ne le permet pas. Nous avons un souci de terrain pour la mosquée d'Orgeval. Nous leur en prenons une partie pour le tram et on fera un échange avec un terrain un peu plus grand. »
École à 7 h 30 : et l'enfant ?
Une fois encore on a reparlé de l'accueil des élèves à 7 h 30 à la prochaine rentrée.
Au nom de l'intérêt de l'enfant, Franck Noël a demandé pour quels motifs réels et sérieux une famille pourrait laisser son enfant de 7 h 30 à 18 h 15 à l'école.
- « Nous avons conscience du problème » a répondu la maire Adeline Hazan.
« Les directeurs veilleront. Mais il faut penser aussi aux familles monoparentales ou celles dont les deux parents travaillent. Il faut mieux parfois cela dans des tranches de garde ludique que du bricolage avec plusieurs modes de garde dans la journée. ».
- « Si on s'était préoccupé de l'intérêt de l'enfant, on n'aurait déjà pas réduit l'école à 4 jours mais à quatre jours et demi » a complété Jacques Meyer, adjoint chargé des écoles. Le même qui s'est félicité « que pour la première fois à Reims, depuis longtemps, une trentaine de familles quittent l'école privée pour l'école publique. »
- « Vous savez, tous les parents ne sont pas inconscients pour laisser leurs enfants 41 heures à l'école par semaine » a conclu Nathalie Malmberg.
Stade : prolongation de convention
La convention entre la ville et la société anonyme du Stade de Reims est prolongée de trois mois.
Pour chaque match, le Stade paiera donc une redevance de 3.000€ TTC. À Mohamed Baddou (DVD UMP) inquiet pour l'avenir du club, l'adjointe aux sports a expliqué que la convention a été prolongée parce que le Stade Delaune n'était pas à sa configuration maximale.
« Nous sommes conscients que le stade est un vecteur de notoriété. La ville lui offre déjà un bel équipement de 57M€, c'est déjà pas mal. Et j'ai l'impression que le club ne va pas si mal non plus. »
Alain Moyat
L'Union du 10 juillet 2008

9 juillet 2008



Reims
Athlétisme : vent d’espoir à Reims
Les Doucouré, Pognon, Gomis, Lamalle ou autre Kowal, en quête de confiance, se sont rassurés hier soir à Orgeval lors du meeting de Reims. Yohann Diniz (notre photo) s’est distingué sur 5.000 m tandis qu’Eunice Barber a été dominée sur 100 m. Doucouré, Pognon, Gomis, Lamalle, Kowal : les Français en quête de confiance, se sont provisoirement rassurés hier.Doucouré, Pognon, Gomis, Lamalle, Kowal : les Français en quête de confiance, se sont provisoirement rassurés hier.Cette 3e étape du Lagardère Tour que l'on annonçait arrosée débutait pourtant sous un ciel apparemment clément.
Le premier coup de tonnerre venait de la cage du marteau où la Slovaque Martina Danisova Hrasnova s'imposait dans un mini-championnat de France. Avec un jet à 76,82 m, elle volait la vedette au trio national composé de Stéphanie Falzon, Manuela Montebrun et Amélie Perrin, déjà qualifiées pour Pékin.
Diniz déroule
Le ton était donné. Le vent qui se levait allait porter l'idole du coin, Yohann Diniz vers un deuxième succès consécutif après celui de Villeneuve-d'Ascq. Venu pour « faire plaisir à ses amis », le vice-champion du monde du 50 km marche, à la surprise générale, imposait son rythme au Russe Yargunkin détenteur de la meilleure performance mondiale en salle sur 5.000 m.
« C'est super important d'être là et je pense qu'on a proposé un superbe spectacle. Au bout du compte, mon temps (18'43''24) n'est pas trop mal ».
Handicapé d'entrée par un avertissement, Yargunkin ne pouvait que suivre à bonne distance la randonnée de Diniz soutenu par un public enthousiaste et la première magistrate rémoise dont il fut, dans un passé récent, président du comité de soutien à l'élection municipale. « Ça n'a rien à voir avec un 50 km, entre marcher à 16 ou à 14 km/heure. On a démarré lentement, je n'avais pas trop de sensations. Finalement, ça s'est plutôt bien passé ». Ça aurait pu être mieux pour les autres Français en quête du minima olympique. Ainsi, le sauteur de Saint-Quentin, Kafétien Gomis, vainqueur de la longueur avec 8,08 m, envisage encore sérieusement de s'envoler pour la Chine en compagnie de Salim Sdiri qu'il a dominé hier.
Ladji renaît
« Je ne peux pas être déçu car les sensations sont bonnes. Maintenant, il me faut de bonnes conditions et qui sait… »
Autre athlète à l'impression mitigée, Ronald Pognon. Le recordman national du 100 m, crédité de 10''23, cinq centièmes de moins que son rival Martial Mbanjock, avouait sa confiance retrouvée : « Merci au public et à tous ceux qui ont cru en moi. Je retrouve la confiance et mes sensations ». Sera-t-il à Pékin ? « On verra ». La route est encore longue qui mène en Chine. Elle passe par la Grèce où un nouveau challenge l'attend.
Autre gloire nationale à la recherche du temps perdu, Ladji Doucouré. Vainqueur de sa course en 13''52, Ladji confirmait son retour au premier plan. « Finalement, je suis content, même si ce n'est pas ce que je souhaitais faire. L'an dernier, je réalisais 13''56 ici. Cette fois 13''52. Le chrono et la manière peuvent être améliorés, ma course n'est pas régulière, mais on doit s'en contenter. Après une période délicate, je retrouve l'envie. On verra la suite. Il ne faut pas s'affoler ».
Battu par Doucouré, Samuel Coco Viloin enrageait de ne pas se rapprocher encore davantage du minima. « J'ai fait trop de fautes, c'est dommage ». Dommage aussi pour Marie Collonvillé, grippée, qui n'a pu défendre correctement sa chance à la hauteur : « L'objectif est de faire des compétitions », a expliqué l'Amiénoise.
La soirée, moins perturbée que prévue, s'achevait sur une délicate sortie pour la reine locale, Eunice Barber, largement dominée sur 100 mètres. Mais pour elle, l'essentiel était ailleurs. C'est à la longueur que s'écrira son destin olympique. 6,78 m à réaliser. Eunice que l'on a aperçu très décontractée hier soir, semble plutôt sûre de son coup. Wait and see…
Gérard Kancel
***
Le spleen de Montebrun
On attendait un concours de toute beauté au marteau féminin. Le plateau n'avait jamais été aussi dense avec la présence des trois Françaises qualifiées pour Pékin, Manuèla Montebrun, Stéphanie Falzon et Amélie Perrin. Le combat a bien eu lieu mais pour un dénouement pas forcément attendu.
C'est la Slovaque Danisova Hrasnova qui a empoché la mise avec un jet à 76,82 m, à plus de 4 m de la deuxième Stéphanie Falzon (72,42 m). La performance - la deuxième meilleure cette année et la sixième de l'histoire - est de taille.
« Pas trop l'envie »
Côté Français, appréciations mitigées.
Troisième avec un jet à 72,34 m, Manuèla Montebrun n'était évidemment pas satisfaite. La Lavalloise semble traverser un spleen dont elle a du mal à se débarrasser. « Je suis dégoûtée. Pourtant, les conditions étaient idéales avec un super plateau. Mais je n'y arrive pas en ce moment, ça tourne autour des 72 m, ce n'est pas suffisant. »
Les raisons de ce coup de mou ? « Je n'ai pas trop l'envie, la gnac… » Inquiétant à un mois des Jeux. Manuèla avoue à demi-mot avoir du mal à gérer la concurrence proposée par Stéphanie Falzon proposée cette année. « Sans doute que ça me déstabilise un peu… » Du côté de la challenger - auteur de la meilleure performance de l'année à Forbach (73,33 m) - ça rigolait, en revanche. « Je suis très contente et même un peu étonnée, dans la mesure où je suis entrée dans une période où j'ai repris la musculation », notait la Bordelaise. Une satisfaction teintée de modestie, eu égard au palmarès et à l'aura de sa prestigieuse aînée. « Cette abondance de « biens » créé une émulation positive. Maintenant, je ne me prends pas le tête, je n'ai battu Manuèla que deux fois (Varsovie et Reims). Je pense qu'elle est toujours devant, mais qu'en ce moment elle n'est pas en pleine possession de sa technique. Cette émulation devrait la faire progresser, ce n'est pas le cas mais ça va venir. »
Tout heureuse de participer à ses premiers JO, Falzon ne veut pas se faire de film mais estime que la troisième place sera ouverte « pour tout le monde ».
Autre bizuth à Pékin, Amélie Perrin, elle aussi, ne regrettait pas le déplacement dans la Marne. Quatrième avec un jet à 71,12 m, la Tourangelle a confirmé sa bonne forme. « Il y a encore quinze jours, je n'arrivais pas à lancer à plus de 68 m. Je pensais tout arrêter. Le déclic a eu lieu à Strasbourg lorsque j'ai décroché les minima. Et depuis… »
Le record de France n'a pas été battu (74,66 m, Montebrun) hier mais les trois filles se sont donné rendez-vous à Albi, aux championnats de France à la fin du mois, pour poursuivre leur joute.
R.T.
***
Pognon : « C'est plutôt correct »
Salim SDIRI : « Je n'arrivais pas à rythmer, c'est pour cela que je mords. J'ai repris l'entraînement la semaine dernière, je n'ai pas fait un seul saut donc c'était difficile de revenir comme cela. »
Ronald POGNON : « Ma course a été assez correcte, plutôt propre. J'ai fait un bon départ mais il faut que je travaille mes fins de course. Il me faut confirmer aux prochains meetings en Crête et à Saint-Denis. Je ne pensais pas que c'était si difficile de retrouver son niveau. »
Eunice BARBER : « Je me sens bien, je me sens mieux. Il me faut une préparation spécifique pour renforcer mes biceps pour pouvoir décoller. Sur la vitesse, mais ce n'est pas ça qui compte. Concernant l'heptathlon, je ne pouvais pas supporter toutes les épreuves à cause de mon genou. La longueur, c'est un choix. Il faut savoir faire des choix. »
Rachid AMRANE : « C'était trop dur, j'étais lessivé. C'est parti trop vite pour moi. Ils étaient sur des bases de 3'33. On m'a dit que j'ai fait 3'57, j'ai fini parce qu'il fallait finir. »
Amandine ELARD : « C'est réconfortant, ça rassure. J'ai couru le week-end dernier. Je m'entraîne un peu moins cette année à cause d'un concours que j'ai raté d'ailleurs. Je manque de confiance, mais je suis contente de voir que ça revient. » Farouk MADACI : « Je n'étais pas sur une mauvaise base : de l'ordre de 3'46 - 3'47. En ce moment, j'ai le syndrome de l'abandon. J'ai du mal à accepter le moment où il faut se bagarrer. »
Tamara BAGNAROL : « Une bonne surprise, beaucoup de désistements. Je pensais disputer le 200 m régional. Les autres filles prévues sur 100 m sont allées ailleurs. Il faut savoir bien gérer le stress. Mon chrono n'est ni mieux, ni plus mauvais que ce je faisais. »Eunice Barber : « Je me sens bien, je me sens mieux ». Salim SDIRI : « Je n'arrivais pas à rythmer, c'est pour cela que je mords. J'ai repris l'entraînement la semaine dernière, je n'ai pas fait un seul saut donc c'était difficile de revenir comme cela. »
L'Union du 9 juillet 2008

Reims
L'Amic'halles scelle la pierre des promesses tenues
« On nous rend la pierre de promesses non tenues. C'est plus qu'un symbole, c'est la fin du règne du despote, le renouveau. Nous allons reposer cette pierre comme celle des promesses tenues », expliquait au micro Pierre Langlet, président de l'association Amic'halles. Devant les halles du Boulingrin, lundi soir, il a prononcé un discours face aux Boulingrinois et Boulingrinoises. La miss du quartier, Charlotte Alips, élue il y a quinze jours par le bureau de l'association, a déposé une gerbe de fleurs devant les halles du Boulingrin. Il s'agissait de remercier la maire pour les travaux qui commenceront en septembre prochain: « Avouez que réussir en deux mois ce que nous attendions depuis vingt-cinq ans, il y a un truc », a-t-il souligné dans son discours qui n'a pas manqué d'humour et a fait sourire l'auditoire. « Nous voulons un marché permanent où tous les produits de notre région soient mis en valeur.» « Notre association s'est mise en place pour qu'il y ait quelque chose de fait, explique-t-il, désormais nous allons être vigilants au déroulement de la suite des opérations, nous voulons être contactés, tenu au courant. »
Après le discours, les membres de l'association sont retournés en cortège boire un pot de l'amitié dans un commerce du quartier, au son de l'accordéon, avant de débuter leur assemblée générale.
L.P.Les membres de l'association sont retournés en cortège boire un pot de l'amitié, au son de l'accordéon.
L'Union du 9 juillet 2008

Reims
Conseil municipal : la maire flingue ou se tait
Ambiance de vacances un peu lundi soir au conseil municipal de Reims. En l'absence de l'UMP Catherine Vautrin, Jean-Marie Beaupuy (Modem) s'est moins senti obligé de rajouter son grain de sel à chacune des 48 questions inscrites à l'ordre du jour. Et l'assemblée y a nettement gagné en temps, sans pour autant se priver de débats.
Et on a pu s'apercevoir qu'au fil des réunions, la maire, elle, prend de l'assurance, envoie des piques et gagne en humour. Mais pas avec tout le monde…
À vélo vélo et demi
A Katia Hostequin (DVD-UMP) impatiente de voir se développer les pistes cyclables à Reims et l'installation de vélos en libre-service car « nous manquons à Reims cruellement d'équipements : arceaux, pistes continues et dignes de ce nom. Et rouler relève du parcours du combattant », la maire n'a pas tergiversé.
« C'est un beau réquisitoire contre l'équipe sortante ».
Et d'ajouter : « C'est dans nos projets. Vous savez, on n'a pas encore pu tout réaliser. On ne fait pas un réseau neuf en quatre mois. »
« Nous tirerons le bilan en tant voulu » a plaisanté le Modem Jean-Marie Beaupuy.
La maire : « Non, ce sont les électeurs ».
Puis Raymond Joannesse a confirmé qu'en janvier il y aurait d'importants travaux place des Droits de l'Homme et place des AFN.
« M.Beaupuy, vous avez vu qu'on a remis des arceaux devant la mairie ? Vous pourrez venir à vélo. »
Enterrement de première classe
Profitant d'une délibération sur les établissements d'enseignement privé, Jean-Marc Roze (UMP) lui, a plaidé pour que la Ville apporte une aide aux Hautes études du goût qui organisent deux semaines d'université à Reims en octobre avec des étudiants de seize nationalités. « La Ville n'a toujours pas donné de réponse à une demande de rencontre formulée en avril dernier. »
« Ce n'est pas une priorité » a répondu la maire, assez cassante, soulignant que l'idée des Hautes études du goût (NDR : portées par l'UMP Renaud Dutreil) devait être revue et corrigée. « Il faut revoir sa formule initiale. Mais ce n'est vraiment pas prioritaire. »
Le PCF veut embaucher
Alors que le conseil se terminait et que les élus prenaient connaissance du lancement des prochaines procédures concernant les marchés publics, Michel Guillaudeau n'a guère apprécié que la Ville fasse appel à une société privée pour faire le ménage dans les médiathèques, 18 groupes scolaires et 13 bâtiments administratifs.
« Ce sont des entreprises qui pratiquent le temps partiel non choisi avec des bas salaires et des conditions de travail rétrogrades. Par exemple ils exigent qu'une salle de classe soit faite en 12 minutes » a dit en substance l'élu communiste. « Au nom de l'égalité hommes-femmes, il faudrait mieux progressivement confier ce travail à du personnel municipal. »
La maire n'a pas moufté. « C'est une information. Il n'y a pas à voter. »
Mais pas un mot sur la proposition de son collègue du Nouveau Reims qui souhaite visiblement voir grossir les rangs des élus municipaux dont tout le monde s'accorde à dire qu'ils sont déjà pléthores.
Michel Guillaudeau a dû ravaler son chapeau. C'est devenu une habitude.
Alain Moyat
Au fil de la réunion
Au cours de la réunion, de nombreuses décisions ont été prises.
152 places de parking .Comme confirmé en avril 2006, la maire est autorisée à signer une convention financière d'opération avec la SCI « Les deux pommes d'or » pour l'acquisition de 152 places de parking au niveau 2 de l'ancien immeuble des Galeries rémoises, rues de Pouilly, du Dr-Jacquin et de l'Arbalète.
Des modifications, étant intervenues dans la construction, diminuent la facture de 67.952€. Mais l'immeuble étant livré en retard, la Ville entend appliquer les pénalités prévues à l'acte. Leur montant ne sera connu qu'à la livraison des places à une date qui n'est pas encore connue. Adopté sans un commentaire.
Résidence Paindavoine
Foyer d'accueil de jeunes travailleurs d'une capacité de 100 places pour les 16-30 ans, le foyer Léon-Paindavoine doit entreprendre des travaux d'entretien (peintures et revêtement). La Ville lui accorde une subvention de 22.000 euros pour ces travaux cofinancés par la Caf et le foyer lui-même.
1,3 M€ aux établissements privés
La Ville alloue une subvention de fonctionnement de 1,32 M€ aux établissements privés rémois d'enseignement élémentaire et maternel ayant conclu avec l'État un contrat d'association.
Fête de l'air en Champagne À l'occasion de la fête de l'air en Champagne organisée les 6 et 7 septembre, la Ville exonère de redevances (environ 500 €) les organisateurs.
Argument : cela permettra aux Rémois de connaître l'aérodrome, propriété de la Ville.
Vidéosurveillance
Pour répondre à l'inquiétude de Xavier Albertini, Eric Quénard, 1er adjoint, a annoncé que le comité d'éthique pour la vidéosurveillance serait présenté en septembre.
A.M.
L'Union du 9 juillet 2008

8 juillet 2008



Reims
Prix du ticket de bus (suite) : quelqu'un finira bien par payer
En réclamant une baisse de prix du ticket, la maire entame un bras de fer avec le groupement Mars.
Une fois n'est pas coutume. L'ordre du jour du prochain conseil de communauté d'agglomération sera chargé mercredi soir à 18 h 30. Moins par le nombre des questions au menu (28) que par son contenu. Les élus aborderont notamment la question des tarifs de bus sur l'agglomération.
On sait que la maire Adeline Hazan, présidente de l'agglomération, a demandé à Mars dont fait partie la société Transdev, opérateur des transports publics rémois, de ne pas augmenter le prix du ticket de bus au 1er juillet dernier. Il va falloir tout de même passer à la caisse ce soir. Les élus vont devoir entériner une nouvelle grille tarifaire qui sera appliquée au 1er août prochain.
Comme prévu le ticket à l'unité devrait rester à 1 €. Mieux, le carnet de dix tickets devrait lui aussi rester à 8,60 €. Mieux encore, le pass actif mensuel devrait même baisser pour passer de 29 € à 26 €; le Teenage annuel mosaïque de 264€ à 250€, Champagne mosaïque de 324,50 € à 315 €. Peu de rentrée de liquidités en perspective pour le groupement Mars et ses actionnaires…
Où est le piège ?
Alors, où est le piège, se demandent déjà certains contribuables rémois ? Les augmentations des tickets Groupe escapade, Vital été, Campus mensuel, Diabolo etc. compenseront-elles ce manque à gagner ?
De quelle façon la société Transdev va-t-elle améliorer ses comptes, elle qui estime déjà avoir perdu beaucoup suite à l'augmentation du coût du carburant, et qui utilise cet argument semble-t-il pour ne pas donner satisfaction aux revendications de ses salariés. On espère avoir la réponse demain.
En attendant, l'association des piétons et usagers des transports collectifs, satisfaite du maintien de certains tarifs au moment où le trafic est perturbé en raison des travaux, s'étonne que le tarif à l'unité n'ait pas augmenté, « la vente de ce type de ticket retardant les autres voyageurs ».
Et de rappeler que les personnes aux revenus limités doivent bénéficier des 50 à 100 % de réduction au titre de la loi SRU toujours pas appliquée à Reims. « Le fruit de l'augmentation du prix du ticket à l'unité aurait pu servir à accélérer le remplacement des bus anciens par des modèles plus fonctionnels et moins polluants. »
Alain Moyat
L'Union du 8 juillet 2008

Reims
Trois équipes et les habitants pour dessiner le Reims de 2025
Hier soir au cours du conseil municipal l’adjoint Serge Pugeault a dévoilé la méthode employée pour redessiner l’agglomération des années 2020-2025. Avec des professionnels et les communes, et en concertation avec les forces vives, professionnelles et associatives. Les équipes devront faire des propositions concrètes d'aménagements de secteurs d'ici juin 2009.
Hier lors du conseil municipal, la majorité a dévoilé la méthode utilisée pour redessiner le Reims des années 2020/2025. En concertation avec le maximum de partenaires.
«PAS question de faire des projets technocratiques et au coup par coup sur l'agglomération. Il faut redessiner à deux mains un territoire d'envergure, gouverner autrement, réconcilier l'utopie urbanistique avec la vie et le désir des habitants. » Hier soir, avec le concours de Serge Pugeault, adjoint au développement économique, et de François Dupouy, adjoint au développement urbain de l'agglo, Adeline Hazan a évoqué l'esprit et la méthode d'un projet qui sera examiné mercredi soir par les élus de Reims métropole. « Un projet urbain pour une métropole durable », mais qui devrait rapidement changer de nom, communication oblige.
« Ce projet a pour but de définir les axes stratégiques de développement de l'agglomération jusqu'en 2020-2025. C'est un grand projet d'urbanisme à différentes échelles du territoire et ordonné dans le temps », a résumé l'adjoint.
« Il s'agit à la fois d'un travail prospectif qui doit permettre d'imaginer l'évolution de la métropole et de ses abords d'ici vingt ans et d'avoir une dimension urbanistique et architectural avec des zooms sur des secteurs plus précis comme le Boulingrin, l'autoroute urbaine, la Zac de Bezannes et Croix-Rouge… avec de vrais aménagements concrets sur des secteurs limités, avec le désir de soutenir l'architecture du XXIe siècle. »
Plus de trois millions d'euros
Pour réaliser ce travail, Reims métropole va procéder à un appel d'offres restreint pour recruter trois équipes mises en concurrence et composées d'urbanistes, d'architectes, d'économistes, de sociologues, de paysagistes, etc. Près de 3M€ seront engagés, sachant que la région intéressée pourrait apporter une importante subvention et bénéficier aussi d'aides dans le cadre de fonds européens.
Il ne s'agira pas d'un concours mais d'« un marché de définition au cours duquel les équipes, avec les élus et la population, définiront ensemble les objectifs. » En effet, Reims métropole va mettre en place à la rentrée et jusqu'en mai 2009 ce que Serge Pugeault appelle « un remue-méninges ».
« Nous allons demander à tous ceux qui le souhaitent : entreprises, associations sportives, culturelles, particuliers, etc., de constituer des groupes de travail avec des spécialistes pour s'approprier le même projet urbain à partir de leur propre perception. Lors d'un colloque prévu fin juin 2009, il s'agira de faire converger toutes ces démarches. À l'automne 2009, Reims métropole fera son choix et commencera à lancer des projets. »
Main tendue
La mise en place d'un tel programme ne pourra trouver sa pertinence qu'en impliquant le plus grand territoire possible, chaque secteur étant interdépendant. C'est pour cette raison que d'ores et déjà la ville de Reims et la communauté d'agglomération invitent tous les villages et toutes les intercommunalités qui le souhaitent à participer à cette réflexion étant entendu qu'elles ne seront pas mises à contribution pour financer l'opération. La communauté entend informer régulièrement la population sur l'avancement du projet et lors des journées du patrimoine une exposition y sera consacrée.
Alain Moyat
***
Conseil municipal : rendez-vous le 22 septembre
Ambiance bon enfant hier soir pour le dernier conseil municipal d'avant les grandes vacances puisque les élus ne se retrouveront en séance plénière que… le 22 septembre.
Une pensée pour Ingrid
Au début de la réunion, la maire Adeline Hazan a eu une pensée pour Ingrid Betancourt.
Elle a félicité cette femme pleine de « dignité, de talent et de courage, aujourd'hui une femme libre » grâce à la mobilisation de ses proches, d'anonymes et de nombreux citoyens dont ceux de Reims qui ont fait de simples gestes pour maintenir la pression, faire l'histoire. « Le combat continue pour d'autres qui, par le monde, sont détenus, asservis et privés de liberté. »
Mariage et Pacs en septembre
Afin de répondre à la demande de nombreux couples, la nouvelle équipe municipale a décidé des modifications dans le déroulement des cérémonies de mariage.
Sachant qu'en 2007, 579 mariages ont été célébrés en mairie de Reims, dont 415 le samedi matin entre 9 heures et midi, et que beaucoup demandent la possibilité de célébrer leur union le samedi après-midi, de nouveaux horaires sont proposés à compter du samedi 6 septembre.
Les mariages auront lieu de 10 heures à midi et de 14 à 17 heures. Par ailleurs, afin de s'adapter à la diversité des modes de vie de nos concitoyens, l'organisation d'une cérémonie de Pacs est proposée aux Rémois qui le souhaitent.
La ville rappelle toutefois que la validité juridique de cette union dépend exclusivement de sa signature et de sa déclaration auprès du greffe du tribunal d'instance.
Le greffier du tribunal d'instance pourra remettre une lettre type aux personnes, les informant de cette proposition. l'issue de la cérémonie consacrant leur union, un livret de Pacs sera remis aux partenaires.
La délibération a été prise à l'unanimité.
Propreté : vers des sanctions
Interrogé par Johanna Touzel (Modem) sur la propreté de la ville, Stéphane Joly (Vert) a regretté que la constitution d'une brigade verte n'ait été qu'une délibération. « M.Quénard réfléchit avec la police municipale pour, après information, verbaliser tous ceux qui laissent leurs poubelles dans la rue toute la semaine, empêchant les personnes âgées et les poussettes de passer. »
La suite demain des débats autour des questions comme la mosquée d'Orgeval, le Stade de Reims, l'école à 7 h 30, l'office de tourisme, les pistes cyclables.
A.M.
L'Union du 8 juillet 2008

Reims
Les retrouvailles d’Ingrid Betancourt et Mme Delloye
Jacqueline Delloye, maman du premier mari de l’ex-otage Ingrid Betancourt, a vécu une journée chargée d’émotion, vendredi, avec réception officielle à l’Elysée, en compagnie d’Ingrid.
Vendredi dernier, Jacqueline Delloye a vécu une journée riche en émotions. « Et merveilleuse à la fois. » Cette honorable grand-mère, bien connue dans la paroisse St-Maurice de Reims, est en effet la maman de Fabrice, le premier mari d'Ingrid Betancourt. Elle est aussi par conséquent la grand-mère de Mélanie et Lorenzo, les deux enfants mis au monde par l'ex-otage.
Ce vendredi restera pour elle un jour vraiment extraordinaire. « Il se trouve que ce jour-là j'étais en région parisienne pour l'enterrement de mon frère aîné ; et en sortant de l'enterrement on m'a dit : il faut aller à l'Elysée ! C'est là que j'ai revu Ingrid pour la première fois depuis sa captivité. C'était dans la grande salle de réception, il y avait énormément de monde, tous les comités de soutien parisiens ; le président Sarkozy était là, M.Delanoë (maire de Paris) aussi. C'est principalement Ingrid qui a parlé, pour remercier tous ceux qui l'avaient soutenue… » Ensuite, toujours à Paris, toute la famille Delloye a eu droit à une rencontre plus intime avec l'héroïne du jour : « Ingrid nous a rejoints, avec mon fils et les enfants, dans l'appartement d'une de mes filles où toute la famille Delloye était réunie. Et là pendant deux heures, nous l'avons eue rien que pour nous ; elle a reconnu ceux qu'elle avait déjà rencontrés, et elle a fait connaissance avec les bébés nés pendant sa captivité. Nous l'avons surtout écoutée nous raconter son épreuve. Je l'ai trouvée lumineuse de joie et de pardon, poursuit la grand-mère. Elle nous a raconté qu'elle avait été traitée comme on ne traiterait pas un animal ; la veille de sa libération, elle était encore enchaînée à un arbre, presque toutes les nuits enchaînée par le cou. Elle a pardonné et c'est dans ce pardon qu'elle a trouvé la paix. »
A présent, Jacqueline Delloye a retrouvé le calme de sa maison rémoise. Avec de joyeux souvenirs plein la tête. Sur le piano, parmi toute une brochette d'autres sur lesquelles s'affichent abondamment des minois d'enfants, une photo prend forcément un relief tout particulier : une photo prise il y a dix ans ; on y voit Ingrid Betancourt en visite chez sa belle-mère Jacqueline. « C'était juste après le décès de mon mari » se rappelle celle-ci.
Mme Delloye parle avec émotion de son ancienne belle-fille. Bien sûr, il y a eu le divorce, « Ingrid a quitté mon fils parce qu'elle voulait faire de la politique », mais cette rupture « ne compte pas beaucoup ; il reste toujours une tendresse immense entre eux (Ingrid et Fabrice) et même entre elle et nous tous (la famille Delloye). » Antoine Pardessus
L'Union du 8 juillet 2008

7 juillet 2008



Reims
Musée St Remi Reims, les 30 ans

Voir les photos
Des gaulois ....Et des Romains
Le Musée Saint Remi a fêté ses trente ans
Le public ne s'y est pas trompé et a répondu présent à cet anniversaire.
Du vendredi 4 au dimanche 6 juillet 2008, le Musée Saint Remi a proposé au public trois jours de manifestations.
Dans le magnifique cloître du musée, on a pu assister à la construction d' Une tente paléolithique à base de branches de saule et couverte de peaux.
Le public a pu également apprécier le le Lancement de sagaie au propulseur, silex, la réalisation de poterie, de lampes à graisse, de parures en coquillage, ces objets légués par les hommes de la Préhistoire ont pris vit entre les mains d’artisans spécialisés Usages et secrets de fabrication ont été dévoilés.
sans oublier aux abords d’un habitat paléolithique, le travail de l’os ou encore l’allumage de feu ou la taille du silex
André l’Hoër artisan spécialisé sur la période préhistorique, ne tarissait pas d'explications sur cette période. on a pu admirer les instruments de musique de ces temps lointains, les enfants ont été invité à la création de ces objets au travers d'atelier et ont pu découvrir l'univers sonore des hommes de la préhistoire.
Les "Ambiani" composée d’archéologues professionnels, d’amateurs d’Histoire et de gens du spectacle, l’association propose aux publics une évocation de la vie d’une troupe de guerriers de l’époque de la Guerre des Gaules (milieu du Ier siècle avant J.-C.).
Le dimanche L’armée gauloise a dévoilé son équipement et des démonstrations de batailles contre des légionnaires romains ont eu lieu !
Batailles commentées de façon professionnelle et ludique, et parfois humoristique, mais toujours reconstituées avec le souci d'être au plus près de la réalité.
Reims-champagne-actu.com
7 juillet 2008
D.Dumon

Reims
Les petits champions sur les traces de leurs aînés
Divers ateliers étaient au menu des meetings jeunes organisés en marge du meeting de la ville de Reims.
En amont du meeting d'athlétisme de Reims qui aura lieu demain au stade Georges-Hébert, les jeunes Rémois ont participé toute la semaine dernière à des épreuves d'initiation.
La pluie aura eu raison samedi de la motivation des jeunes athlètes. Rassemblés sur la piste du stade Georges-Hébert à Orgeval, là même où les stars de l'athlétisme doivent se retrouver demain soir pour le meeting de Reims, ils ont dû rebrousser chemin au bout d'une bonne heure d'activités. Pas de quoi dégoûter pour autant ces jeunes de 6 à 11 ans issus des structures sociales, des écoles mais aussi venus à titre individuel.
Cette après-midi de découverte de l'athlétisme entrait dans le cadre des « meetings jeunes » organisés à l'occasion de l'étape rémoise du Lagardère Athlé Tour.
Par rapport à l'année dernière, ces meetings jeunes ne se sont pas déroulés le jour J, mais avant avec trois rendez-vous dans les quartiers de fin juin à début juillet. Les relais jeunes 5 x 80 mètres, en ouverture de la grande réunion de demain sont par contre maintenus. Il s'agira là d'une façon de faire un lien entre les rencontres dans les quartiers et la grande soirée avec les stars.
Outre le meeting écourté en raison de la pluie samedi à Orgeval, les petits Rémois ont pu s'initier à l'athlétisme lors d'un premier rendez-vous le samedi 28 juin à l'occasion de la fête de quartier des Châtillons.
La deuxième avait lieu mercredi dernier au complexe sportif Géo-André à Croix-Rouge.
Une trentaine d'enfants ont participé ce jour-là à une série d'épreuves. « L'objectif de cet après-midi est de promouvoir le Lagardère Athlé Tour dans tous les quartiers de Reims », explique Benjamin Oury, coordinateur des activités à l'Efsra. « Et tout se fait en collaboration avec nos animateurs et les éducateurs sportifs de la Ville. On n'a pas eu de chance parce qu'il y a eu une alerte météo, et c'est aussi à cheval entre fin de l'année scolaire et le début des vacances scolaires. »
Dans les ateliers (de courses, de sauts et de lancers), les tout-petits ont fait montre d'adresse et d'enthousiasme. C'est le cas de Tanguy, 7 ans et demi : « Je suis vraiment bien ici : on court, on fait des sauts. Je remercie ma maîtresse de m'avoir parlé de ça ; et je suis avec plusieurs de mes copains », précise-t-il.
« C'est tellement bien ce que je suis en train de vivre, j'aimerais en faire mon métier. Je trouve ça amusant de rencontrer aussi d'autres personnes que je ne connais pas. L'ambiance est cool dans les équipes, pas de bagarre » souligne Lauryn, 11 ans.
DJ et animations
Demain à Orgeval, ce sera le tour des plus grands de tutoyer la piste. Parmi les vedettes annoncées on notera la présence de Ladji Doucouré, champion du monde 2005 sur 110 m haies ou encore celle d'Eunice Barber. La championne, Rémoise d'adoption, sera à la recherche de minima pour participer aux Jeux olympiques. Ce sera également le cas de Ronald Pognon sur 200 m.
Le spectacle ne sera pas seulement sur la piste. Un DJ viendra en effet chauffer l'ambiance (il y avait eu 4000 spectateurs l'an passé) et la soirée sera animée par Denis Brognart, l'animateur de Koh Lanta. Il ne restera plus qu'à espérer que les conditions météo seront meilleures que celles vécues par les candidats du jeu de TF1 qui ont dû subir cyclone et tremblement de terre lors de l'enregistrement de l'édition 2008.
G. A.-T.
Meeting d'athlétisme de Reims, Lagardère Athlé Tour épisode IV. Mardi 8 juillet à partir de 19 heures, stade Geoges-Hébert à Orgeval. Entrée libre.
L'Union du 7 juillet 2008

Reims
Athlétisme : Laurent Simon au mondial juniors
Laurent Simon : « Je ne réalise pas ce qui m'arrive ». A 19 ans, le Daquiste Laurent Simon se prépare à participer du 8 au 13 juillet aux championnats du monde juniors à Bydgoszcy (en Pologne).
« Je suis très content, je ne réalise pas l'ampleur totale de ce qui m'arrive. Aux 10.000 m, j'ai fait 31 minutes comme minima. »
« L'enjeu, c'est d'essayer de bien me classer au niveau européen, même si d'autres concurrents sont très forts. Et améliorer le temps que j'ai réalisé pendant la course de qualification. Après faire une belle course pour montrer que j'ai une place en équipe de France. »
34e mondial
« Il est 34e au bilan mondial. Sachant qu'il y a deux athlètes par pays. L'objectif c'est de finir dans les quinze premiers en battant son record. Là il n'y aura pas lièvre. La difficulté serait de trouver des athlètes qui vont concourir dans les allures de 30 minutes 20 et 30 minutes 30 », décrypte Vincent Phelizot, son entraîneur.
Le mondial de Pologne terminé, Laurent Simon songera à un autre temps fort. Celui des championnats de France, où il concourra sur 5.000 m. « Pour cette épreuve, il visera une place dans les deux premiers, puisque ça lui assurera une sélection en équipe de France pour le match méditerranéen qui regroupe le Maroc, l'Espagne, la Tunisie », note Vincent Phelizot.
L'Union du 7 juillet 2008

Reims
Jean-Pierre Chevènement à Reims
Entre Jean-Pierre Chevènement et son épouse, Julie la jeune mariée rémoise et nièce de l'ancien ministre.
Non, il n'est pas venu en repérage pour participer secrètement au prochain congrès du PS à Reims. Si l'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement, aujourd'hui président du MRC (Mouvement républicain et citoyen) était ce week-end à Reims, c'était pour des raisons beaucoup plus personnelles et réjouissantes : un mariage.
Jean-Pierre Chevènement et son épouse sont en effet venus assister à l'union de Romain Boussin, 32 ans, cadre financier, et Julie Grunberg, 29 ans, cadre bancaire. Cette dernière étant la nièce de l'ancien ministre.
L'Union du 7 juillet 2008

6 juillet 2008



Reims
La coopérative de Puisieulx va alimenter les chaudières
Les sous-produits végétaux associés à la luzerne feront un bon combustible.
Transformer les sous-produits de la luzerne et des céréales en granulés combustibles, c'est créer de l'énergie renouvelable et ça donne du travail toute l'année.
Le défi était simple, l'objectif était double. D'un côté, la coopérative de Puisieulx était soucieuse de donner du travail à ses employés tout au long de l'année. De l'autre, ses responsables ont imaginé un produit nouveau qui s'appuie sur le « cœur de métier » de la maison et qui participera à la démarche environnementale de la région. Au final est né le granulé de sous-produits de la luzerne qui servira à alimenter les chaudières des collectivités qui se seront équipées.
Le souci du président Gérard Leclère, de ses deux vice-présidents François Lecompte et Thierry Gweny et des 250 adhérents était donc de faire tourner la coopérative de déshydratation de luzerne de Puisieulx tout au long de l'année. Bien que ce végétal soit pérenne, l'activité qu'il engendre reste saisonnière, d'avril à septembre. L'établissement complète cette activité avec la déshydratation de pulpe de betterave.
Une fois déshydratés, les deux végétaux donnent 30.000 tonnes de matière sèche en granulés, vendus en France et à l'export — essentiellement la Belgique — pour nourrir les animaux.
Mais ce second volet est appelé à se réduire avec le temps. Et parallèlement, la planète cherche des solutions pour remplacer le pétrole et les énergies fossiles. Et faire face à la pénurie de bois combustible transformé.
Une réflexion « déjà ancienne » a donc été menée pour faire tourner les machines et donner du travail aux hommes 12 mois sur 12. Et partant du métier de réduire la partie noble des végétaux en granulés, de transformer les sous-produits de la luzerne et d'autres végétaux, assemblés à la paille des chaumes, pour en faire de « l'éco-combustible ».
Cette idée est encore originale en France. La réflexion et les tests ont été conduits avec un fabricant de chaudières industrielles. Pour le moment, ils sont probants. Ce qui permet aux responsables de la coopérative d'affirmer : « Nous sommes prêts. Il n'y a plus qu'à trouver les clients ».
À ce jour, les clients ne pourraient être que les collectivités, les PME, les hôpitaux, les établissements scolaires, etc. Car la coopérative livrera par camions complets, même si un sous-traitant conditionne le produit en sacs. Les particuliers viendront plus tard.
Les avantages sont nombreux si l'on en croit les promoteurs du projet. On verra dans les mois qui viennent s'ils ont raison d'y croire.
J.-F. Scherpereel
L'Union du 6 juillet 2008

Reims
Le chantier maudit des Galeries Rémoises
Le Carré Royal vu de l'intérieur. Ceux qui ont acheté ces appartements de 3.000 à 3.500 euros le m2 devraient y vivre depuis des mois.
En travaux depuis trois ans, le nouveau Carré Royal est toujours aux mains des ouvriers. Ceux qui ont acheté perdent de l'argent. Le promoteur mis en cause refuse de s'expliquer.
MALÉDICTION ou problèmes techniques ? Dans quelques mois, le Carré Royal fera peut-être des heureux mais pour l'instant c'est tout le contraire. Après trois ans de travaux, la métamorphose des Galeries Rémoises n'est toujours pas terminée et n'est pas sur le point de l'être.
Le parking prend l'eau (lire ci-dessous), les commerçants qui auraient déjà dû ouvrir hésitent à signer un bail (lire ci-dessous) et les acheteurs des appartements perdent un peu plus d'argent chaque jour qui passe.
Chez Victoria Keys, l'agence immobilière qui a vendu les logements de 3 000 à 3 500 euros du mètre carré en 2005, il y a deux versions. D'un côté, on peut entendre que ceux qui ont acheté pour investir et louer sont en colère, que certains autres, assommés par un crédit relais, sont déjà en train de revendre et que tous envisagent de demander dédommagement.
Mais quand on interroge la responsable qui a vendu les appartements, le discours change : « Tout va bien. Nos clients se fichent pas mal du retard. Ils ont les moyens d'attendre et d'ailleurs, ils n'ont pas acheté un appartement mais un emplacement exceptionnel. À l'époque, il n'a fallu qu'une semaine pour tout vendre et aujourd'hui, tout le monde est heureux ». Qui faut-il croire ? Et à qui faut-il en vouloir ?
Un bâtiment hanté…
Les regards noirs se tournent vers Palm Promotion, la société lilloise qui s'est offert le bâtiment en juillet 2004 et qui a bien du mal à finir de le rénover. Les mécontents auront d'autant plus de facilité à charger le promoteur que le directeur général de la société, Jean-Charles Lefevre, choisit de ne pas donner d'explication à ses déboires. Du moins dans nos colonnes.
Les ouvriers qui travaillent sur le chantier évoquent un manque de matériaux et des conditions techniques difficiles. Et s'il y avait tout simplement des fantômes qui défont la nuit ce qui se fait le jour dans ce bâtiment ? Les fantômes d'un passé peu reluisant où deux propriétaires ont été plus que soupçonnés de n'avoir rien fait pour empêcher la mort des Galeries Rémoises. Deux compères qui l'ont même orchestrée dans un but spéculatif, si l'on en croit Jean-Louis Schneiter. Le maire déclarait en octobre 2003 en réaction à la décision de liquidation judiciaire : « Je me demande si tout cela n'a pas été volontairement mené et s'il n'y a pas eu la volonté de la part des actionnaires de casser l'affaire. » Mais encore faut-il croire aux fantômes pour retenir cette explication…
La plus logique est autre. Le promoteur, tout feu tout flamme en 2004, s'est laissé convaincre par l'idée de conserver l'essentiel de la façade historique et de construire autour. Bel argument de vente, mais sans doute la cause de tous ses déboires actuels. Faire « coller » l'ancienne à la nouvelle façade a été source de problèmes permanents.
Ceci ajouté à un périmètre de travaux très limité pour éviter de couper la circulation rue du Docteur-Jacquin, le chantier ne pouvait qu'être compliqué.
Si tout va bien (cette fois), le Carré Royal devrait être définitivement livré à l'automne prochain. Soit avec plus de six mois de retard.
Catherine Frey
L'Union du 6 juillet 2008

Reims
Les cellules commerciales tardent à se remplir
Les cellules sont encore vides, mais un supermarché a posé une option.
En attendant de vendre ses sushis, Jean-Pierre Guillard mange des patates. « Je devais ouvrir en février. Au mieux, ce sera fin juillet, début août. En attendant, il faut tenir le coup. » L'enseigne du nouveau restaurant japonais est déjà imprimée sur les vitrines du Carré Royal mais le local commercial est encore plein d'ouvriers.
« Ça se termine. Toutefois, je serai bloqué tant que je n'aurai pas eu le passage de la commission de sécurité. J'ai déposé un dossier en mairie en mai et depuis, pas de nouvelles. » Pour l'administration, le temps n'est pas de l'argent. La Ville se presse d'autant moins que les autres cellules commerciales sont encore vides.
Difficile de savoir qui va s'installer. Ceux qui savent, gardent précieusement le secret. Et pour cause : « Pour l'instant, nous n'avons que des options. Rien n'est finalisé à cause des retards dans les travaux. »
Parmi les options, on trouve un opticien, un magasin de confection pour femme, une boutique de décoration et un supermarché. Pas moyen de connaître le nom des enseignes. Le nom de Dolce & Gabbana circule en ville, mais ceux qui louent ne confirment pas la rumeur. Ni le groupe Leonard-de-Vinci, société d'investissement immobilier parisien propriétaire des locaux commerciaux, ni les Templier père et fils, huissiers bien connus sur la place de Reims et chargés de louer. Si tous restent si discrets, c'est parce que les contrats ne sont pas signés - la concurrence veille - et aussi parce que les demandes n'affluent pas. « Qui irait signer un bail commercial dans la précipitation en voyant le chantier autour et l'absence d'accès jusqu'à une date indéterminée. C'est normal qu'ils attendent », explique Marc Templier.
S'ils hésitent, c'est aussi parce que le bail n'est pas donné. Il faut compter un loyer de 5 000 euros par mois pour une surface de 160 m2 et environ 9 000 euros pour une surface de 600 m2. « Ce n'est pas cher par rapport à l'emplacement et aux perspectives d'avenir du secteur », insiste Brice Templier. Le groupe LDV, propriétaire, est bien obligé de rentabiliser son investissement. Il a acheté les 1,500 m2 de surface commerciale pour 7,4 millions d'euros soit 4 800 euros le m2.Pour pouvoir honorer son loyer, Jean-Pierre a intérêt à vendre pas mal de sushis…C.F.
L'Union du 6 juillet 2008

Reims
Un parking qui prend l'eau
Au niveau - 3, les murs ne sont pas étanches. Le parking n'est pas étanche. Ça fait désordre sur une construction neuve.
« De l'eau s'infiltre au niveau moins 1 et au niveau moins 3 », constate Stéphane Joly, président de Champagne Parc Auto et élu de la ville.
« Pour le niveau moins 1, on peut imaginer que la présence d'eau est liée aux travaux de réfection de chaussée rue de Pouilly. La route n'est pas encore étanche, c'est peut-être l'explication. Si cette cause est la bonne, nous le saurons bientôt puisque la réfection va être terminée ».
D'autant plus impatient Stéphane Joly qu'il attend l'ouverture du parking municipal. L'équipement devait être opérationnel depuis le 1er février. Plus le temps passe, plus le manque à gagner augmente. « Heureusement, la ville ne nous fait pas payer de loyer ! ».
« Des places payées 25 % trop cher »
Pour le niveau moins 3, les causes sont plus énigmatiques donc plus problématiques. « L'eau pénètre par les parois ».
Ce niveau, réservé aux futurs habitants de l'immeuble, ne devrait pas empêcher le parking public d'ouvrir mais « nous préférons attendre que tous les problèmes soient résolus ». Des fois que l'eau monte…
Quand Stéphane Joly demande des comptes au promoteur : « Il me répond qu'il n'y a pas de problème et que ce n'est pas de sa faute ». Une réponse jugée légère par l'élu vert. D'autant plus que la ville a acheté ces places de parking « 20 à 25 % plus cher que le prix du marché. L'équipe municipale précédente a fait cela pour compenser l'énorme surcoût des travaux que devait supporter le promoteur pour conserver l'armature de la façade historique ».
« À l'époque, l'opposition avait voté contre ce projet hors de prix », ne manque pas de rappeler le nouvel élu.
« C'était d'autant moins judicieux d'acheter ces places plus cher que pour rendre un parking municipal rentable, il faut au moins avoir 200 places et nous n'en avons obtenu que 150 ». En plus, elles prennent l'eau…
C.F.
L'Union du 6 juillet 2008

4 juillet 2008



Reims
FOOTBALL / Martinez à Reims
Williams Martinez, un guerrier au sein de la défense stadiste.
Comme nous l'annoncions en début de semaine, le Stade de Reims a trouvé le défenseur axial expérimenté qu'il recherchait pour stabiliser son arrière-garde.
Si les dirigeants rémois avaient arrêté leur choix sur l'Uruguayen de Valenciennes Williams Guillermo Martinez Fracchia, il leur fallait attendre que le club nordiste règle ses problèmes défensifs avant de boucler le dossier.
Hier, VA a engagé pour quatre ans l'international serbe du RC Lens, Milan Bisevac, pour remplacer Abdeslam Ouaddou qui a retrouvé Nancy pour trois saisons.
Avec quatre défenseurs axiaux (Bisevac, Rafael, Traoré et Sommeil), Valenciennes a accordé son bon de sortie à Williams Martinez. « Au départ, VA souhaitait le prêter à un club de L1, mais finalement, Francis Decourière et Antoine Kombouaré se sont rangés à nos arguments », explique Jean-Pierre Caillot.
Didier Tholot souhaitait l'arrivée de ce solide défenseur : « Il pouvait aller à Nancy ou à Saint-Etienne, mais son coach a choisi Reims pour venir le voir le plus souvent possible. Martinez est un joueur agressif, efficace dans le marquage et le jeu aérien, et qui sait commander une défense. Il peut nous apporter la rigueur recherchée. Pablo Correia, le coach nancéien m'en a dit le plus grand bien ».
Williams Martinez, huit saisons en L1, a débarqué à Valenciennes en janvier dernier en provenance du Defensor Sporting. Ses débuts timides dans un championnat qu'il découvrait et le retour de blessure d'Ouaddou l'ont renvoyé sur le banc sans que ses qualités soient remises en cause.
Après sa visite médicale, il signera aujourd'hui un contrat de prêt sans option d'achat d'une saison et intégrera le groupe rémois dès lundi.
Couloir droit en vue
Par ailleurs, les dirigeants champenois poursuivent leurs tractations concernant un attaquant pouvant occuper le couloir droit. En concertation avec leur entraîneur, ils ne souhaitent pas se précipiter.
« Nous avons plusieurs dossiers en vue », confirme Jean-Pierre Caillot, « mais nous prenons le temps nécessaire pour négocier ».
Les joueurs retenus possédant, à peu de chose près, le même profil, l'argument financier pouvant les départager.
G.K.
Williams Guillermo Martinez Fracchia, né le 18 décembre 1982 à Montevideo (Uruguay), 25 ans ; 1,84 m, 72 kg. 102 matches en Ligue 1 (2 avec West Bromwich Albion en 2005-2006 et 7 avec Valenciennes la saison dernière). Vainqueur du tournoi d'ouverture en 2007 avec le Defensor Sporting, il a disputé son premier match en sélection nationale le 4 février 2003 contre l'Iran (1-1).
L'Union du 4 juillet 2008

Reims

Le tram va profiter à l’hôpital

Avec le tramway, l’accès à l’hôpital sera facilité pour les piétons et les cyclistes. Les automobilistes, eux, pourront y laisser leur voiture et se rendre facilement au centre-ville. En revanche, le parking gratuit actuel va être amputé de 150 places.

Une liaison gare pour les piétons, une piste cyclable et un parking gardé, le CHU va gagner en facilité d'accès grâce au tramway. Mais risque de perdre en gratuité de stationnement.

Douze minutes pour aller au CHU depuis la gare. C'est le temps que mettra le tramway pour rejoindre l'hôpital. Sans risque d'embouteillage. Le premier tram partira à 5 heures du matin et le dernier à 00 h 30 avec un passage toutes les 6 minutes en journée.

Cette nouveauté va changer la vie de ceux qui se rendent au centre hospitalier par le train. Surtout les personnes à la jambe cassée ou à la cheville foulée pour lesquelles le bus est un enfer et le taxi trop cher.

À l'arrivée, station Hôpital, elles trouveront à la sortie de leur wagon un cheminement sans côte ni crevasse et sans les escaliers actuels jusqu'à l'entrée du CHU.

Le cheminement traversera un parking fermé et gardé qui fera office de terminus sud du tramway. Ce parking existe déjà le long de l'avenue du Maréchal-Juin. Les 150 places de stationnement, pour l'instant gratuites, vont être réaménagées pour accueillir les clients du tram.

« Ce sera particulièrement profitable aux automobilistes qui viennent de la direction d'Épernay », souligne Christian Messelyn, président de Mars. « Ils pourront s'y garer et pour une somme de 4 à 5 euros, ils auront droit au stationnement et un ticket aller et retour pour tous les occupants de la voiture. De grands totems installés avenue de Champagne signaleront le parking. » Plus la peine d'aller chercher une place au centre.

Ceux-là seront contents mais la nouvelle va faire moins plaisir aux habitués actuels du parking gratuit. Ce sont essentiellement des familles de personne hospitalisée. Ne pas avoir à chercher une place, ni à payer était un avantage précieux. Il restera un bon morceau de parking le long de l'avenue du Général-Koening mais aux heures d'affluences, il est vite plein.

Un parking souterrain

Le centre hospitalier, en pleine restructuration, va tenter de compenser : « Nous disposons de 2.000 places de stationnement, nous souhaitons maintenir cette capacité. Un parking silo sera construit pour le personnel et les visiteurs auront un parking souterrain. Tout sera situé dans l'enceinte du CHU ». Gratuit, payant ? « La décision n'est pas prise ». Vu le coût de réalisation d'un parking souterrain, on peut craindre qu'il soit payant.

Bienheureux ceux qui pédalent. Ce sont eux qui vont gagner le plus aux changements. Ils auront à la station tram un local gardé et abrité pour leur vélo. Une piste cyclable, normalement digne de ce nom, les conduira jusqu'en ville. Ajout municipal qui a obligé Mars à modifier ses plans mais c'est pour la bonne cause.

Pour compléter, « on va installer un pôle d'échange de bus ». C'est-à-dire un réseau de correspondances vers Cormontreuil, Val de Murigny, les Châtillons et Saint-Remi.

À écouter Mars, le quartier doit gagner en verdure. « Le tram roulera sur du gazon tout le long de l'avenue, de nouveaux arbres seront plantés et les voies de circulation automobiles seront séparées par un terre-plein central également engazonné ». Sauf que des arbres il y en a actuellement pas mal et que le terre-plein en gazon existe déjà. Ce sont quelques fleurs qu'il faudrait ajouter.

C.F.

L'Union du 4 juillet 2008

Reims

Baconnes

« Fleurs de lumière » pour une « Nuit verte » ce week-end

Après le coup d'essai de l'an dernier, ce devrait être un coup de maître : Baconnes, le « village jardin », organise sa 2e « Nuit verte », samedi 5 juillet de 17 heures à minuit, avec à 23 heures, l'inauguration du nouveau circuit « Fleurs de lumière » qui soulignera la diversité végétale, l'église du XIIe, les bâtiments communaux, les maisons d'un village qui avait été détruit à 80 % en 14/18.

Des précurseurs

« Tous les habitants ont joué le jeu » souligne Francine Gillet présidente de l'association « Fleurir animer Baconnes », soutenue par le maire Francis Girardin, en particulier pour l'emploi d'ampoules basse consommation.

Ce sera la démonstration d'un véritable art de vivre transmis sans jamais faiblir : 2008 marque en effet le 40e anniversaire du formidable élan qui, en 1968, a poussé les Baconnais - ils étaient alors 180 - a retrousser leurs manches pour faire de leur village de plaine un des plus fleuris de la Marne et un exemple pour la France.

Encouragé par un « Prix méritoire » dès 1968, Baconnes devient lauréat départemental en 1974. Fait rarissime : la commune obtient les 1re, 2e et 3e fleur en 1977. La 4e arrivera en 1979. En 1980 ce sera le Grand prix de l'entente florale. Depuis 1988, Baconnes est titulaire du Grand prix national de fleurissement.

La relève

Ce week-end, un hommage sera rendu aux pionniers : Pierre Grojean, Jacqueline Marchand, Albert Garel, Jean-Claude Gerardin et les autres… Christiane Charbonnier galvanise toujours les troupes avec sonénergie et son savoir-faire. Le nombre d'habitants est maintenant passé à 300 et de nouveaux bénévoles s'investissent, à l'image de Marie-France Grosjean, trésorière de l'association. De jeunes couples s'installent avec la ferme intention de participer à l'effort collectif orchestré par Olivier Perchenet.

La « Nuit verte » du samedi 5 juillet

Début de la fête à 17 heures. Entrée libre. Parkings proches et éclairés. Les visiteurs découvriront des artisans, de la musique (Seventies'band, rock, Sonneurs de cor de chasse, chorale jazz), un cracheur de feu, des « Chrysophores », le coin des contes avec Agnès Dechamps, celui du poète avec René Dubois. Philatélie avec bureau temporaire, timbre et cachet 1er jour.

Un diaporama de Grégory Fontaine retracera « 40 ans de fleurissement ».

A 23 heures, inauguration du circuit « Fleurs de lumière ».

Trois points « restauration » sont prévus : friterie, crêperie et restaurant. Pour ce dernier il faut réserver au 06.80.72.93.03.

Site www.baconnes.frDepuis 40 ans, le village 4 fleurs de Baconnes a collectionné les distinctions et a su les maintenir. Un anniversaire qui sera fêté demain à l'occasion de la « Nuit verte ».Depuis 1988, Baconnes est titulaire du Grand prix national de fleurissement.

L'Union du 4 juillet 2008

Reims

Les Châtillons vibrent au rythme de la fête de quartier

C'est une véritable scène internationale qui s'est produite, samedi, sur la place des Argonautes.

Pendant toute la semaine, le quartier des Châtillons était en fête.

Organisées par la Maison de quartier avec le concours de toutes les associations du quartier, diverses animations étaient proposées en divers endroits.

Des festivités qui se sont achevées en apothéose samedi avec un grand feu d'artifice tiré du haut de la tour des Argonautes.

Auparavant, les riverains, descendus en nombre sur la place, ont pu découvrir les activités proposées par toutes les associations locales tout en appréciant les spectacles sur le podium : capoiera, danses de l'Inde, country, Turquie, Portugal, Afrique, Maghreb...

« Pouvoir accéder aux structures »

« Toutes les associations doivent pouvoir accéder aux structures de leur quartier » répondait Eric Quénard à une question qui lui était posée lors de sa visite en compagnie de plusieurs autres élus, ravis de découvrir la richesse culturelle de ce quartier.

Etaient également proposés sur la place une exposition photographique réalisée par les enfants ainsi que du hockey, un manège ou des poneys entre autres.

Les jeunes se sont déplacés en nombre sur la place.

L'Union du 4 juillet 2008

3 juillet 2008



Reims

La caserne Colbert va faire le siège de l'Effort rémois

Gérard Marcelot, le responsable du projet devant la caserne Colbert.

Dans les années à venir, la moitié de la caserne Colbert sera remplacée par le nouveau siège de l'Effort rémois. L'avenir de l'autre moitié dépend de la Ville de Reims.

POUR ses 65 ans, l'Effort rémois disposera peut-être d'un siège social tout neuf. On serait en 2012. Si l'on n'est pas sûr de la date à cause de la lenteur des procédures administratives, on est sûr du lieu : ce sera boulevard de la Paix en lieu et place de la moitié nord de la caserne Colbert.

« Depuis trente ans, je regarde la caserne vide… Et quand on voit l'état dans lequel elle se trouve à l'intérieur… ». Gérard Marcelot couve « sa » caserne du regard. Il suit le dossier de la construction d'un nouveau siège pour l'organisme logeur qui l'emploie.

Un futur immeuble de 4 étages qui s'inscrira dans la partie nord de l'ex-emprise militaire, côté place Jamot, à deux pas du siège actuel de la rue Marie-Stuart.

Construit en « U » autour d'un jardin intérieur comme le plan local d'urbanisme l'y oblige, le nouvel espace offrira 10.000 m2 de bureaux, dont une partie seulement abritera les 130 à 140 collaborateurs du groupe.

Lesquels sont à l'étroit dans l'immeuble historique et ses 2.500 m2. Car l'organisme logeur est né dans les locaux de la CCI après la Seconde guerre mondiale. Au début des années 1950, il s'est installé là où il est encore aujourd'hui. Depuis, l'activité de l'entreprise s'est beaucoup développée.

Ainsi, l'Effort rémois est devenu la « tête de pont » d'un groupe - « Plurial » - de 12 sociétés, 570 salariés en Champagne-Ardenne et 38.000 logements.

Usufruit et propriété

L'idée d'un nouveau siège social en face de l'ancien s'est imposée naturellement, d'autant que la caserne Colbert est désaffectée depuis longtemps. Elle a servi à installer les locaux provisoires du lycée Libergier pendant sa rénovation. Depuis, rien.

Par une convention datant de 1870, une partie de cet espace est mise par la ville de Reims à la disposition de l'armée française. Celle-ci en avait l'usufruit pour la moitié nord et elle est propriétaire de la moitié sud. Pour 1,95 M€, L'Effort rémois a signé un compromis de vente pour sa moitié. « On construira quand on pourra… » soupire M.Marcelot, agacé par la lenteur des procédures. Alors que la Ville a sans doute besoin du produit de la vente. Le permis de construire est déposé, mais là encore, ça bloque. Pourtant, le futur immeuble sera une « vitrine » pour reprendre l'expression du président Jean Martin.

Haute qualité environnementale

Vitrine notamment dans le domaine de la haute qualité environnementale (HQE) et de la faible consommation d'énergie, y compris pour « refroidir » l'immeuble sans le climatiser.

Quant à la lenteur du dossier, elle viendra sans doute aussi des fouilles archéologiques préventives, redoute M.Marcelot.

L'investissement annoncé est de 20 M€.

Les négociations sont en cours avec le ministère de la Défense pour la cession de la moitié sud à la ville, mais aussi pour le maintien sur place du bureau de recrutement des armées.

Le 2e adjoint, Serge Pugeaut, indique qu'il n'y a pas de raison de remettre en cause le projet immobilier de l'ancienne équipe municipale. En revanche, le PLU pourrait être révisé pour pouvoir monter au-delà de 4 étages, de façon à libérer de l'espace pour un petit square public, imagine M.Pugeault.

J.F.Scherpereel

L'Union 3 juillet 2008

Reims

Rock : Reims antichambre de Belfort

Les artistes en répétition : ce jeudi soir ils jouent à Reims.

Les Eurockéennes de Belfort, ça commence demain 4 juillet; mais si vous n'avez pas la possibilité d'y assister, restez donc à Reims, et rendez-vous ce jeudi à la Cartonnerie à partir de 20 heures. D'une part ça vous fera faire des économies de transport, d'autre part, vous y verrez ce que le public de Belfort ne découvrira que le lendemain : la grande création 2008, destinée à marquer le vingtième anniversaire du festival belfortain, intitulée la Bande original», et réalisée en partenariat... avec notre Cartonnerie. Certes, la version rémoise sera relativement intimiste, eu égard à la capacité de sa salle (un gros millier de personnes), par comparaison avec les quelque 30.000 aficionados attendus au pied du « Lion »; cela dit, ce sera exactement le même spectacle, une sorte d'hommage au rock à travers une série de titres pas toujours les plus connus, et en outre, repris et arrangés à la sauce d'aujourd'hui par une brochette de jeunes artistes. Citons par exemple le Requiem pour un con de Serge Gainsbourg, ou le Petit train des Rita Mitsuko.

En tout état de cause, ça devrait faire une agréable mise en bouche avant la «grand-messe» du Territoire.

A.P.

Ce jeudi 3 juillet à 20 h 30 à la Cartonnerie, ouverture à 20 heures. 35 ou 30 euros.

L'Union du 3 juillet 2008

Reims

Fin des « emplois aidés » : l'espace Pays-de-France ferme

Élisabeth Causin, Pascale Enfer et Yves Pringault (de gauche à droite) se séparent du 1 allée des Picards.

Les nouvelles orientations gouvernementales en matière d'aide à l'emploi privent les maisons de quartier de nombreux « contrats aidés ». La maison de quartier Croix-Rouge n'échappe pas à la règle, véritable fondation avec ses six espaces : Ethnic's, Pays-de-France, Aquarelle, la Nacelle, Billard et Watteau, et le collectif Pôle Sud musiques.

A cause des départs non remplacés, sont touchés l'entretien des locaux, les services multi-accueil, l'animation, les heures d'ouverture de l'accueil et du secrétariat, le nombre d'enfants accueillis et l'organisation des activités de loisirs.

Face à cette situation, la solidarité entre espaces joue à fond, mais elle ne suffit pas.

Un départ inéluctable

« Nous avons prévu une réorganisation de la maison de quartier Croix-Rouge » a décidé Pascale Enfer, directrice de l'association des maisons de quartier de Reims, en étroite collaboration avec Élisabeth Causin (maison de quartier Croix-Rouge) et Yves Pringault (Activités jeunesse).

« Nous avons décidé de conserver tous nos locaux d'animation, mais d'abandonner notre siège et l'espace Pays-de-France du 1, allée des Picards. »

Inauguré le 2 février 2007 après 25.000 euros de travaux du Foyer rémois, ce local va être rendu au bailleur : « Nous déménagerons début septembre.

De toute façon, il était promis à la destruction dans le cadre des aménagements urbains de l'Anru, nous ne faisons donc qu'anticiper un départ inéluctable ».

Bilan de cette décision : « Au niveau des grandes orientations de la maison de quartier Croix-Rouge, nous n'abandonnons rien et nous essaierons de maintenir du service de qualité. Simplement, certaines actions ne pourront plus être réalisées » conclut Élisabeth Causin qui se fait quand même du souci pour l'avenir sur le sous-quartier Pays-de-France.

De nombreux déménagements

L'ensemble de l'équipe va être réparti dans les autres espaces.

Yves Pringault, directeur jeunesse et Céline Buisson, secrétaire, s'installeront à l'espace Nacelle, ainsi que Slimane Hamdi, animateur pour Pays-de-France, qui assurera des permanences à l'Aquarelle.

Catherine Pierrejean (pôle contes) sera accueillie à l'espace Billard.

Boris Claudel (Pôle sud musiques) va quitter Croix-Rouge et rejoindre les Épinettes, dont le directeur est coordinateur du projet culturel des maisons de quartier.

Elham Kouch (Coordination Familles), sera basée désormais à Billard, mais travaillera principalement à l'Aquarelle (Pays-de-France) et à la mairie annexe de la rue Joliot-Curie.

Sur la touche

« Victimes » du non-renouvellement des contrats aidés, Stéphanie Tadla a trouvé un travail chez les Francas de la Marne, Sylvie Maingot entre au service du DRED (Dispositif de réussite éducative Croix-Rouge), un poste a été trouvé pour Bertrand Stogowski (Espace Ethnic's).

Mais certains sont encore sur la touche, comme Évelyne Verrier et Karim Medouar (espace Pays-de-France), Johnny Chevalme (espace Watteau) et d'autres.

L'Union du 3 juillet 2008

Reims

Le musée Saint-Remi remonte le temps

Ce week-end, le musée Saint Rémi célèbre son trentième anniversaire en organisant des animations. Cro-Magnon et Romains investiront le musée Saint-Remi, demain et ce week-end, pour célébrer le trentième anniversaire du musée. Les animations proposées sont gratuites.

Pour son trentième anniversaire, le musée Saint-Remi se met à l'heure préhistorique et gallo-romaine. « Les animations et les reconstitutions qui débuteront vendredi ont été choisies en fonction des collections du musée », indique Marx Bouxin, conservateur en chef du patrimoine. Les salles du musée, qui ont vu défiler plus d'un million de visiteurs depuis 30 ans, seront également ouvertes gratuitement au public samedi et dimanche pour (re) découvrir les collections. Parmi les pièces célèbres, on trouve la série de chapiteaux romains de la salle capitulaire, le sarcophage de Jovin, général en chef des armées romaines, ou les immenses tapisseries racontant la vie de saint Remi. « Les animations qui auront lieu ce week-end, les gens en raffolent car ils participent », explique Marx Bouxin.

Samedi préhistorique

Dès vendredi, le public pourra découvrir l'habitat paléolithique avec la construction d'une tente, à partir de 14 heures. Le temps de la Préhistoire se poursuit, samedi, avec des lancements de sagaie au propulseur, la taille de silex, le travail de l'os et l'allumage de feu. Plus studieuse, une conférence-concert fera découvrir et entendre des sons anciens des instruments de musique inventés par l'Homme. Les enfants à partir de 8 ans pourront fabriquer eux-mêmes ces instruments de musique de 10 h 45 à 12 heures (inscription au 03.26.85.00.01.).

Dimanche gallo-romain

Dimanche, ce sera au tour des Romains et des Gaulois d'envahir les salles du musée. Un campement de six tentes s'installera sous le cloître de l'ancienne abbaye. Deux groupes de reconstitution, les Ambiani et les Bagaco Nervio, du nom d'anciennes ethnies celtes et romaines, donneront un aperçu la vie quotidienne des Gallo-romains à travers plusieurs ateliers (frappe de monnaie, poterie ou tissage) : « Ce qui est intéressant c'est que sous les costumes, il y aura des archéologues, des guides et des conférenciers qui peuvent répondre aux questions du public. C'est à la fois quelque chose de sérieux et de très original », note Ludovic Maignet. Le cloître se transformera un instant en arène de combat lors des démonstrations de bataille contre les Romains. Dans la salle d'artisanat, à l'étage, ce sera plus calme : « A l'occasion des trente ans du musée, nous avons acquis le mannequin d'un légionnaire romain durant la guerre des Gaules », confie Marc Bouxin.

Le musée espère poursuivre des animations similaires avec les autres époques de sa collection, notamment la Renaissance, lors des journées du patrimoine, en septembre prochain.

Lucille Pestre

Musée ouvert ce week-end de 11 à 19 heures, 53, rue Simon.

L'Union du 3 juillet 2008

Reims

Adeline Hazan présente ses priorités devant le Medef

Adeline Hazan, la maire de Reims, a participé, mardi, à la conférence du Medef.

Adeline Hazan, la maire de Reims, et Serge Pugeault, 2e adjoint, étaient invités, mardi, à la conférence du Medef de la Marne, intitulée « politique de développement économique à Reims et son impact sur le département ». Devant cent cinquante chefs d'entreprise, l'élue a réaffirmé les grandes lignes de son programme. Pour attirer les entreprises de l'extérieur, elle a affirmé qu'il fallait d'abord que Reims soit une ville attractive aussi bien au niveau culturel, que pour le logement ou les possibilités pour les enfants.

« Aujourd'hui ce n'est pas le cas, a-t-elle déclaré. Reims souffre d'un déficit de communication. » Le tramway participera également à « donner une autre image de la ville. »

Elle a présenté la création prochaine d'un conseil économique et social d'agglomération : « Nous avons constaté que les acteurs du territoire ne travaillent pas suffisamment ensemble. Ce conseil regrouperait des chefs d'entreprise, des syndicats et des professionnels afin qu'ils discutent autour d'une même table pour prendre des décisions en amont, et améliorer ensemble le bassin rémois ».

Parmi les autres thèmes évoqués, la rénovation des halles du Boulingrin qui « est une priorité pour la ville ». Le congrès du Parti socialiste a conclu la conférence : « Je suis extrêmement contente d'avoir arraché le congrès à Toulouse, autre concurrent. Grâce à cela, on parle de Reims quasiment tous les jours dans les médias ».

L.P.

L'Union du 3 juillet 2008

2 juillet 2008



Reims

Reims

Enfin libre après l'incroyable coup de poker de l'armée colombienne

L'armée colombienne a libéré mercredi dans le sud-est de la Colombie l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, trois Américains et onze militaires colombiens détenus par la guérilla des Farc, lors d'une opération d'infiltration soigneusement planifiée.

L'armée colombienne a libéré mercredi dans le sud-est de la Colombie l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, trois Américains et onze militaires colombiens détenus par la guérilla des Farc, lors d'une opération d'infiltration soigneusement planifiée.

Les otages, dont Ingrid Betancourt détenue depuis plus de six ans par les rebelles et les Américains Marc Gonsalves, Thomas Howes et Keith Stansell, ont été libérés au cours d'une opération héliportée de l'armée, a annoncé le ministre colombien de la Défense Juan Manuel Santos au cours d'une conférence de presse.

Onze militaires colombiens, principalement des officiers, ont également pu retrouver la liberté dans cette opération menée dans la province du Guaviare, dans le sud-est de la Colombie, selon le ministre.

"Jamais nous n'avons improvisé", a déclaré mercredi soir dans un discours à la nation le président colombien Alvaro Uribe qui a salué "le travail magnifique des militaires".

Je remercie le président Uribe d'avoir pris ce risque, je sais que cela a du être un moment très difficile parce que l'opération était très risquée mais elle s'est déroulée de manière impeccable", a affirmé quelques heures après avoir recouvré la liberté Ingrid Betancourt.

Ingrid Betancourt, souriante et vêtue d'un treillis militaire, ses longs cheveux noués sur la nuque, est descendue la première de l'avion qui l'amenait à Bogota et s'est jetée dans les bras de sa mère, Yolanda Pulecio, puis dans ceux de son mari, Juan Carlos Lecompte.

Le ministre colombien de la Défense, Juan Manuel Santos, qui était présent sur le tarmac de l'aéroport, a souligné que cette "opération était digne d'un film".

Puis le commandant des forces militaires Fredy Padilla a dans un discours public rendu hommage à l'armée, précisant qu'au cours de cette opération de libération "il n'y a pas eu un seul tir, pas un seul blessé".

"Les otages ont été libérés lors d'une opération de l'armée au cours de laquelle il a été possible d'infiltrer le premier cercle des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), celui qui a surveillé pendant les dernières années un important groupe d'otages", a expliqué M. Santos.

Comme les otages séquestrés étaient divisés en trois groupes, l'armée, invoquant, grâce à ses agents infiltrés parmi les geôliers guérilleros, un faux ordre d'Alfonso Cano, le nouveau chef des Farc, a obtenu que les otages soient regroupés "soi-disant toujours sur ordre de Cano" par leurs gardiens dans un lieu du sud du pays, selon leministre.

"Puis un hélicoptère qui, en réalité, appartenait à l'armée nationale et avait à son bord des membres des services secrets, a libéré les otages dans le lieu de regroupement", a précisé M. Santos.

"César", le chef des geôliers rebelles, et un autre guérillero qui se trouvaient dans l'hélicoptère, ont été immédiatement "neutralisés", a poursuivi M. Santos.

Le ministre a également révélé mercredi soir qu'un "plan B" de rechange qui consistait à encercler les Farc sans les combattre et à faire venir des organisations humanitaires pour négocier les libérations, était prévu en cas d'échec.

Le président français Nicolas Sarkozy qui venait "de s'entretenir longuement" avec son homologue colombien Alvaro Uribe, l'a remercié pour cette "opération militaire couronnée de succès", M. Sarkozy a appelé la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) à cesser "ce combat absurde et moyenâgeux".

Il a également réaffirmé mercredi soir que la France était prête à accueillir les membres des Farc acceptant de renoncer à la lutte armée.

Parmi les premières réactions des familles, Lorenzo Delloye, le fils d'Ingrid Betancourt, 46 ans, ex-candidate écologiste à la présidence de la Colombie, s'est exclamé en apprenant à Paris la nouvelle: "C'est une immense joie, une joie indescriptible. je n'arrive pas à y croire".

Ingrid est "parfaite et lucide", a de son côté déclaré rayonnant son mari actuel Juan Carlos Lecompte. La "libération d'Ingrid répond à un sentiment tellement fort que les mots n'arrivent pas la décrire", a-t-il ajouté.

"Elle est simplement un peu maigre", a ajouté en souriant M. Lecompte qui a toutefois reconnu avoir été surpris par l'excellent état de santé apparent de son épouse.

Depuis Washington, le président George W. Bush a appelé son homologue colombien pour le féliciter et le remercier après la libération des 15 otages, dont les trois Américains, a annoncé la Maison Blanche. Les trois otages américains, des sous-traitants recrutés par la département de la Défense, se trouvaient en mission de lutte contre la drogue à bord d'un avion du Commandement sud des Etats-Unis, qui avait dû se poser à la suite d'une défaillance mécanique dans une zone contrôlée par les Farc, le 13 février 2003, où ils avaient été capturés par les rebelles.

Un avion ramenant aux Etats-Unis les trois Américains a atterri dans la nuit de mercredi à jeudi à San Antonio, au Texas (sud). Les ex-otages devaient ensuite être acheminés par hélicoptère vers un centre médical de l'armée.

L'Union du 2 juillet 2008

La course au gilet et triangle de sécurité

Ce gilet fait partie d'une trousse de sécurité à 22,90 euros.

Pas évident de trouver en ville le fameux kit débardeur fluo avec triangle de sécurité devenu obligatoire. Heureusement que les sanctions ne tomberont qu'en octobre !

C'EST la course au débardeur fluo et au triangle. Vous savez ceux qui peuvent vous sauver la vie. Eh bien, ces jours derniers, pour en trouver à Reims, ce n'était pas du tout cuit. C'était à se demander qui n'était pas en rupture de stock. Carrefour Cernay, interrogé vendredi dernier ? « Ç'a été la ruée à partir de la deuxième semaine de juin : plus de gilets ni de triangles chez nous ». Cora nord : « Plus rien ! Depuis trois semaines, la demande s'est nettement accélérée. » Chez les enseignes plus spécialisées comme Norauto ? Pas plus de succès : « Nous en vendons 300 par semaine ! et quand nous recevons un nouvel arrivage, il part presque dans l'heure ! » indique-t-on ainsi au magasin de la Neuvillette.

Le gilet à 140 €!

« Non, nous n'en avons plus, commentait pour sa part Franckie, de chez Norauto Cormontreuil : lundi 23 juin, nous avons reçu un peu plus d'une palette, comprenant des gilets seuls, des packs gilet-triangle : le lendemain à 11 heures tout était déjà parti ! Nous avions même aussi une douzaine de lots relativement chers (26,93 €) comprenant deux gilets, deux triangles, trousse à pharmacie et couverture de survie : nous les avons tous vendus ! »

Il nous signale quand même une piste encore possible : un fabricant de GPS vous offre en prime gilet (et triangle) si vous achetez son modèle à 140 euros ! Mais là, ça commence sans doute à faire cher le petit vêtement. Surtout si l'on sait que Norauto par exemple, vendait l'unité à 1,90 €…

Franckie sort sa liste des ventes réalisées depuis le début du mois, arrêtée à la date du 27 : 1.800 gilets seuls, 800 lots triangle + gilet. Tous ces interlocuteurs attendaient un réapprovisionnement pour ce début de juillet. Apparemment donc, la communication autour de la fameuse obligation (qui vaut aussi désormais pour le triangle) n'est pas tombée à plat…

Alors ? Où chercher ? Tiens, n'en voilà pas un dans cette vitrine d'une pharmacie du centre-ville ? « Effectivement, depuis qu'on l'a mis en vitrine, on nous demande souvent si on peut l'acheter séparément », répond-on dans l'officine.

Mais malheureusement la réponse est non : le gilet fait partie d'une trousse de secours (à 22,90 €) incluant aussi compresses, gants, et autre sérum physiologique.

Et qui apparemment ne part pas aussi bien que les lots proposés par les enseignes davantage tournées vers l'automobile : « Nous l'avons en vitrine depuis la fin de semaine (27-28 juin), nous n'avons vendu qu'une trousse, il nous en reste cinq » (à la date de ce lundi 30).

De plus, toutes les pharmacies n'ont pas ce produit sur leurs rayons. Mais si vous faites partie des « fluo-démunis », pas besoin de céder à la panique : les stocks vont se reconstituer. Et si le gilet et le triangle sont bien obligatoires à bord, les sanctions ne seront pas prononcées en cas de manquement avant le 1er octobre.

Antoine Pardessus

***

De l'utilité de porter le gilet

Pour ceux qui douteraient de l'intérêt de porter le gilet quand on est amené à descendre de son véhicule inopinément sur une voie de circulation, voici quelques chiffres. De jour, avec gilet sur le dos, un piéton devient visible à 300 m, contre 100 m seulement sans gilet ; de nuit, le gain est encore plus net : avec, on est vu à 160 m, sans, à 30 m seulement !

Rapportons ces distances de visibilité aux distances de freinage nécessaires : à 90 km/h, il faut 80 m pour s'arrêter (donc sans gilet de nuit par exemple, le piéton est heurté par le véhicule ; avec, il est vu à temps) ; à 110 km/h, il faut 120 m (un piéton de nuit sans gilet est « grillé » depuis longtemps, même un piéton de jour, toujours sans gilet, est « cuit » ; avec, on est sauvé de jour comme de nuit) ; à 130 km/h, c'est pire bien sûr : distance de freinage 170 m (et là, même avec gilet, de nuit, on n'est pas « dans les clous » de la sécurité). Précisons que ces chiffres de freinage valent pour les chaussées sèches, inutile de dire qu'ils s'allongent encore en cas de pluie…

A.P.

Source : Sanef

L'Union du 2 juillet 2008

Reims

Wilson: tout neuf et déjà des fuites

Cela fait à peine quatre mois que les nouveaux logements de la rue Haydn, à Wilson ont été livrés. Et déjà les locataires constatent fuites et fissures par endroits.

Ils font la fierté des organismes logeurs et de la politique de la Ville. Les nouveaux logements construits à Wilson sont en effet très beaux… du moins de l'extérieur. Car à l'intérieur, des locataires fulminent.

CERTAINS sont là depuis quatre mois. D'autres quelques semaines seulement. Mais tous sont unanimes ou presque : les nouveaux logements du quartier Wilson sont par endroits mal finis. Au 4 rue Haydn, les locataires découvrent ainsi jour après jour des problèmes qu'ils ne soupçonnaient pas en entrant dans les lieux.

« Je pars en vacances cette semaine et je ne sais toujours pas comment je vais faire », raconte dépité Bouasria Korghlou. « J'ai une fuite au plafond qui arrive dans mon armoire. Tous les jours, je vide un seau d'eau. Qu'est-ce qui va se passer pendant mon absence ? » Le locataire qui a un bébé de quelques semaines est allé à plusieurs reprises se plaindre auprès du bureau local du Foyer rémois. En vain. « Cela fait un mois que je suis sur leur dos. Ils sont venus voir mais cela n'a rien changé. Je leur ai aussi parlé de la fissure au plafond mais ils m'ont dit que c'était normal… que la dalle travaillait ! »

Des problèmes, on en trouve à chaque étage de cet immeuble mis en commercialisation il y a quatre mois. Dès le sous-sol et les parkings, les premiers signes de détérioration sont là : on voit ici un trou au plafond d'où coule de l'eau qui forme une mare constante devant un box, là un mur avec des fissures, là une autre fuite, sans parler de la porte du garage qui ne fonctionne plus. « Cela fait presque deux mois qu'on doit l'ouvrir et la fermer manuellement », raconte un locataire du 4e étage. « Il ne faut pas s'étonner alors qu'il y ait eu 27 boxes forcés il y a quelques semaines… »

Dans son appartement, le locataire énumère les défauts constatés depuis qu'il a emménagé il y a quatre mois. « Je suis au Foyer rémois depuis 1977 et je n'ai jamais eu de problème. Là tout a l'air d'avoir été fait à la va-vite. Il y a des poignées dont les vis tournent dans le vide, des fenêtres avec des écartements dans le cadre, des joints dont la taille varie et montre que cela n'a pas été réalisé sérieusement, des balcons dont les protections ne sont pas droites et puis les fissures qui apparaissent dans la cuisine et à l'extérieur. J'ai déjà envoyé cinq lettres recommandées sans effet. »

Son voisin au deuxième n'est guère mieux loti avec également des fissures dans l'appartement et sur le balcon, avec, qui plus est, aucune évacuation sur cette petite terrasse, ce qui fait que les jours de pluie l'eau monte petit à petit…

Réunion le 9 juillet

Du côté du Foyer rémois, on se dit « conscient des difficultés de certains locataires ». « On ne le nie pas mais il faut mettre cela en parallèle avec les 133 logements que nous allons livrer sur ce secteur », explique Christophe Faber, directeur de la clientèle. « Nous regrettons cette situation mais malheureusement, quand vous construisez dans le neuf, cela fait partie des aléas techniques… »

Après un premier questionnaire envoyé aux locataires pour connaître leurs doléances, une visite de « parfait achèvement des travaux » est prévue le 9 juillet avec les entreprises, l'architecte et le Foyer rémois. Ce sera alors l'occasion pour tous de mettre les problèmes sur la table. Il ne restera plus qu'à espérer que les solutions arrivent rapidement.

Grégoire Amir-Tahmasseb

***

Des projets pour l'allée centrale

Une réunion publique était organisée hier après-midi dans la nouvelle salle Rossini pour présenter les projets d'aménagement de l'espace public central du quartier, à proximité du futur groupe scolaire Ravel et de la maison de quartier.

« L'idée est de créer un lieu d'échanges, de rencontres entre parents et enfants », explique Eric Quénard, premier adjoint. « Rien est figé, tout est ouvert. »

Deux grands aménagements sont prévus : une première partie, à gauche vers la future école, avec un terrain multisport, un terrain de boule et un espace chapiteau. Sur ce dernier point, les habitants ont été assez dubitatifs : « Il vaut mieux mettre un terrain de foot attendu par les jeunes plutôt que ce chapiteau qui servira 10 jours par an ».

Observation entendue par Eric Quénard qui a promis d'étudier la question…

Un théâtre de verdure

Sur l'autre partie de cet espace central, sont prévus deux aires de jeux (4-8 ans et 6-12 ans) ainsi que l'aménagement d'une sorte de théâtre de verdure, légèrement en pente permettant la tenue de spectacle en plein air.

Peu nombreux hier, l'horaire 17 heures n'était pas forcément le plus adéquat, les habitants du quartier disposent de séances de rattrapage pour donne leur avis. Des techniciens seront présents à la maison de quartier le mercredi 9 juillet de 14 à 17 heures, le vendredi 18 juillet de 10 à 12 heures et le mardi 29 juillet de 14 à 17 heures.

En dehors du terrain de football, les marges de manœuvre des riverains ne sont cependant pas énormes : leurs avis sont en effet principalement attendus sur le choix des jeux pour enfants ou encore les plantations.

G. A.-T.

L'Union du 2 juillet 2008

Reims

Un brin lâcheur Orange

Il y avait une chaise vide, hier matin, à l'hôtel de l'agglomération. La présidente et son 1er vice-président Alain Lescouet était en bonne place. Le président de Mars était sur sa chaise, le directeur de GDF occupait la sienne. Tous étaient réunis pour signer une charte de bonne conduite des travaux sur les déviations de réseaux. Tous sauf Orange. L'opérateur téléphonique, pourtant parmi les principaux acteurs, n'est pas venu. Pas invité ? Bien sûr que si.

La charte comporte 10 articles dont le respect des délais. Cette absence, passée presque inaperçue, signifie-t-elle qu'Orange a déjà prévu de ne pas respecter ses délais ? « Pas du tout. Si nous étions absents, c'est parce que cette charte ne nous semble pas utile », explique Hubert Thiel, directeur régional de France Telecom. « Je veux bien tout faire sur le terrain pour respecter chaque règle de bonne conduite mais pas signer ». Apposer son nom sur une charte n'est juridiquement pas anodin. Orange ne veut pas se retrouver un jour avec un avocat de la communauté d'agglo qui lui brandit la charte tout en lui demandant des indemnités pour tel ou tel dommage ou retard. Prudence ou manque de confiance ? « Expérience. »

C.F.

L'Union du 2 juillet 2008

1er juillet 2008



Reims

Prenez de la hauteur pour découvrir Reims

Le minibus panoramique permet une visite au grand air de Reims. Une vision originale pour un parcours à travers une vingtaine de sites.

C'est aujourd'hui qu'est lancé à Reims un minibus panoramique qui permet de découvrir pendant une heure le patrimoine de la ville sous un autre angle. Original mais pas donné…

REIMS OPEN TOUR… C'est le nom de la nouvelle offre de découverte de la ville que lance aujourd'hui l'office du tourisme de Reims. Jusqu'au 30 septembre prochain, un bus panoramique proposera un parcours à travers une vingtaine de sites rémois.

Le véhicule d'une trentaine de places, présente une forme assez originale et ne va pas passer inaperçue avec sa couleur orange.

Visite avec audioguide et GPS

« Site Unesco, maisons de Champagne, patrimoine Art déco… le Reims open tour est un condensé de culture en une heure », résument les responsables de l'office du tourisme. « L'objectif est d'inviter à la découverte du patrimoine et ainsi de donner envie aux touristes de parfaire leur connaissance de notre ville. L'open tour 2008 permettra aux touristes comme aux Rémois de découvrir Reims au gré des commentaires qui seront diffusés par leur audioguide et qui défileront grâce à un système GPS ». Pour les polyglottes, les commentaires seront en français, anglais, allemand, néerlandais, espagnol et italien.

Le départ se fait devant l'office de tourisme à raison de six horaires dans la journée (10 heures, 12 h 15, 14 h 30, 15 h 45, 17 heures, 18 h 15). D'une durée d'une heure environ, le trajet emprunte les rues du centre pour aller jusqu'à la chapelle Foujita, puis repart en direction de la basilique Sainte-Clotilde, via les promenades et le bord du canal, remonte en passant par Saint-Remi, passe par la cité jardin du Chemin-Vert puis redescend vers le centre pour un retour au départ, devant l'office de tourisme.

Tout au long de son trajet, six arrêts sont programmés. « S'ils le souhaitent, les passagers pourront descendre, visiter les lieux et poursuivre leur chemin avec le minibus suivant ». Sont concernés par ces haltes le musée Le Vergeur, le monument aux morts, la chapelle Foujita, l'abbaye Saint-Remi, la butte Sainte-Nicaise et le musée de l'automobile Reims-Champagne.

Si le parcours s'avère assez sympathique, on notera tout de même un petit bémol avec le prix, 9 euros par personne. On est certes loin des 29 euros de l'open tour de Paris, mais là-bas pour ce prix on a droit à 4 circuits et 50 sites visités.

A noter tout de même qu'une réduction d'un euro est possible en téléchargeant un bon sur le site de l'office de tourisme.

D'autres animations cet été

Outre cette nouvelle expérience de bus panoramique, l'office de tourisme propose plusieurs rendez-vous spécifiques cet été.

C'est le cas notamment pour l'évocation en musique et lumière de la basilique Saint-Remi, tous les samedis à 21 h 30 (depuis le 26 juin jusqu'au 4 octobre) ou encore la découverte des vitraux de la cathédrale (jusqu'au 13 septembre les vendredis et samedis soirs).

Sans parler des animations récurrentes comme les Flâneries musicales, ou encore les visites classiques des différents lieux historiques de Reims.

G. A.-T.

Renseignements et réservations au : 0.892.701.351 (0,34 euro/min) ou sur www.reims-tourisme.com

L'Union du 1 er juillet 2008

Reims

VITICULTURE / Un home sweet home pour Vranken-Pommery

Le plus Belge des patrons de champagne s'offre un superbe écrin avec la rénovation de la villa Cochet à Reims. Elle est destinée à son premier amour : la marque « Demoiselle ».

Le plus Belge des patrons de champagne s'offre un superbe écrin avec la rénovation de la villa Cochet à Reims. Elle est destinée à son premier amour : la marque « Demoiselle ».

Comme le doux baiser du Prince Charmant (mais avec plus de moyens financiers), Paul-François Vranken a réveillé l'ancienne villa Cochet. Ce joyau architectural de la ville de Reims, désormais baptisé Villa Demoiselle, ouvre aujourd'hui.

Les hôtels particuliers et les châteaux font partie de la tradition champenoise. Pourtant le vignoble de Champagne n'est pas un vignoble de châteaux, comme c'est le cas des régions de Bordeaux ou de Béziers. On trouve quelques châteaux dans la région d'Epernay, comme celui de Boursault, dont les propriétaires produisent le seul champagne à appellation de château, le château de Saran, qui appartient à la maison de Champagne Moët & Chandon et la Marquetterie à Pierry qui appartient à la maison Taittinger. Quant aux hôtels particuliers, ils servent à recevoir les VIP dans des conditions alliant convivialité et luxe. En rachetant la marque Pommery au groupe LVMH en avril 2002, Paul-François Vranken avait également acquis le domaine éponyme dont les grilles donnent sur la place Gouraud à Reims.

Ce château de style Élisabéthain en plein cœur de la ville de Reims attire plus de 90.000 visiteurs venus des quatre coins du monde chaque année. Juste en face, sur le boulevard Henry-Vasnier se trouve une autre villa champenoise. Sa construction remonte à 1906. Les Rémois la surnomment la Villa Cochet du nom d'un ancien directeur de Pommery. Louis Cochet y a vécu jusqu'en 1936. Abandonnée depuis une trentaine d'années, elle était complètement décrépie et faisait vraiment mauvaise figure entre les splendides bâtisses du Château des Crayères et du domaine Pommery.

Quatre ans de travaux

Paul-François Vranken a décidé d'en faire un cadeau pour sa « Demoiselle », la première marque qu'il a créée et dont le siège est à Epernay. Une rénovation d'envergure dont le chef d'orchestre est Nathalie Vranken, la discrète et dynamique épouse du maître des lieux. Pour ce faire, en 2003, il rachète la villa au Groupe GNAT qui a été son propriétaire durant un an.

Le chantier démarre en 2004. Il va durer quatre ans et coûter « quelques millions » d'euros. Les meilleurs artisans de Champagne-Ardenne ont été recrutés pour travailler sur le style Art-déco. On peut aussi découvrir des planchers réalisés avec le bois des tonneaux des vins de Listel (Un domaine qui appartient également à Paul-François Vranken). Si la villa est réservée au siège de la marque La Demoiselle, son décorum fastueux permettra de faire découvrir une vinothèque exceptionnelle. Un des objectifs du patron de champagne est de dévoiler certains vieux millésimes. « Il s'agira de la plus belle collection de millésimes du vingtième siècle » indique Nathalie Vranken. Particulièrement des milliers de bouteilles de Heidsiek-Monopole récupérées en 1996 lors du rachat de la marque au groupe Seagram.

Sophie Claeys-Pergament

Attention Il faut réserver pour visiter la villa Demoiselle au service « visite », tél : 03.26.61.62.52.

L'Union du 1er juillet 2008

Reims

L'Ucar veut développer les quartiers

Laurence Percy, présidente de l'Union commerciale.

« Nous voulons montrer qu'à Reims il n'y a pas qu'un seul quartier, mais qu'il en existe 30 et que leurs commerçants ont aussi le droit d'avoir une vitrine sur la Ville. » Le discours de Laurence Percy, présidente de l'Ucar (Union commerciale et artisanale rémoise) est clair : elle veut aider « tous » les commerçants.

Pour ce faire, l'Ucar a déployé son énergie : son site Internet « toujours en cours d'amélioration », sa charte de qualité, étendue à l'ensemble des quartiers, avec 41 commerçants diplômés.

Outre les animations récurrentes, l'Ucar souhaite en créer d'autres, propres à chaque quartier. Les commerçants des Zus (Zones urbaines Sensibles) ou zones franches peuvent, par le biais du plan Fisac, obtenir une aide pour la rénovation de leur commerce ou pour s'installer. Un dossier est déposé à ce sujet auprès de la ministre Christine Lagarde.

Certains quartiers sont plus en difficulté que d'autres : « C'est souvent un manque de rénovation, parce qu'ils ont été délaissés ». La CCI soutient l'action et a d'ailleurs versé 5.000 euros pour subventionner le déménagement du siège social désormais situé au 29 rue de la Neuvillette. Inévitable sujet mis sur le tapis : le tramway ! Un collectif a été créé. « Nous avons obtenu quelques avancées lors de nos réunions avec la mission tramway. » Partenaire de la Comédie, l'Ucar, par le biais de ses actions, tente aussi d'amener auprès de la population la culture et l'art : « On ne vit pas qu'avec du commerce, on vit aussi par la musique, le théâtre ou le cirque ».

L'Union du 1er juillet 2008