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Février 2008

Reims 27 février 2008

Reims
TERROIR / Charles de Fougeroux défend le (vrai) déjeuner de Reims

Charles de Fougeroux veut défendre le vrai déjeuner de Reims.
Rectangulaire et marron, ce biscuit est la « madeleine » de milliers de consommateurs régionaux. Charles de Fougeroux s'accroche à sa production pour défendre le patrimoine gastronomique régional. Son « Véritable déjeuner de Reims ».
IMAGINEZ-VOUS
? C'est l'hiver, le café au lait ou le chocolat est fumant, vous trempez délicatement un biscuit marron rectangulaire un peu épais. Attention, il faut avoir le coup de main. Le laisser à peine quelques secondes dans le liquide. Et là, par magie, il se délite très légèrement, devient fondant, presque mou, vous atteignez alors l?un des summums de la gastronomie du petit-déjeuner.
L'histoire du « Rem » démarre en 1933. « Il s'appelait déjà un déjeuner. À l'époque, les mères de famille l'émiettaient pour en épaissir les biberons », explique Charles de Fougeroux, PDG des biscuits Fossier. En 1951, ce biscuit fait partie des rations individuelles de l?armée. « C'était le produit phare de Rem. À l'époque, la tradition biscuitière de Reims était connue par-delà les frontières. La Biscuiterie Rémoise était installée sur trois sites : avenue de Laon, rue Perrin et rue du Mont-d?Arène. Près de 350 salariés y travaillaient. » Après la guerre, la Biscuiterie Rémoise développe son « Rem » avec des opérations de communication en vogue. « Dans les paquets, il y avait une photo d?un joueur de football de l'équipe de Reims. »
Elle continue à le fabriquer jusqu?en 1985, date à laquelle l'usine est rachetée par LU. Le « Rem » déménage pour être fabriqué dans le Pas-de-Calais. Charles de Fougeroux rachète la Biscuiterie Rémoise en 1994.

« Recette d'origine »

Mais le fameux emballage jaune reste entre les mains de LU et désormais du groupe américain Kraft. « J?ai dû changer le packaging et je l'ai appelé le Véritable...
(L'Union du 27/02/2008)
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Reims
Conseil municipal / Solidaires Marne gâche la dernière soirée du maire
Au terme de 31 années et 165 minutes passées au service de Reims et des Rémois, le maire Jean-Louis Schneiter a tiré sa révérence, hier soir. Dommage que le début de soirée ait été gâché par l'intrusion de syndicalistes réclamant un local.
PAS de musique ni de flonflons hier pour saluer la dernière séance de conseil municipal de Jean-Louis Schneiter après 31 ans de mandat. Juste un haut-parleur crachouillant par lequel Patrice Perret, entouré de manifestants portant drapeaux et affiches sur lesquelles on pouvait lire « Pour nous le syndicat, un toit, c'est un droit », a perturbé le début de séance. Parce que Solidaires Marne ne peut pas obtenir de local au sein de la Maison des syndicats, boulevard de la Paix.
Arrivé cinq minutes en retard à la réunion, une première depuis 31 ans, le maire a aussitôt levé la séance. Et, sous l'il un peu gêné de l'opposition restée dans l'hémicycle, devant un public, une fois n'est pas coutume, important, Patrice Perret a poursuivi son propos. « Au nom de l'égalité de traitement », il a demandé le retrait de la délibération allouant l'espace de la Maison aux seuls syndicats : l'Unsa, la CFTC, la CFDT et CGT-FO. « Nous voulons un espace ou une subvention pour louer un local. »
« On désapprouve la méthode », a dit la socialiste Adeline Hazan à la reprise de la séance. Et, après deux heures de débat, après que le PS, le PCF et les Verts eurent voté deux fois comme un seul homme contre des garanties d'emprunts à des organismes logeurs et contre le Plan local d'urbanisme, la question du local est revenue sur la table.
C'est Jacques Meyer (PS) qui a défendu Solidaires Marne. « La liste des syndicats est figée depuis 1966 et, entre-temps, de nouvelles centrales syndicales sont....
(L'Union du 27/02/2008)
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Reims
Le foot : au masculin comme au féminin !
Reims-Ste-Anne recevait l'équipe nationale du Luxembourg.
« Nous avions reçu il y a six mois l'équipe de Sainte-Anne et avons décidé d'un match retour. » Romain Jean, entraîneur de l'équipe féminine luxembourgeoise est venu ce dimanche avec 51 filles pour disputer les trois matches sur le terrain du stade Marcel-Thil. Grande première pour la sélection des 14 ans : « C'est leur premier match international ! Une bonne expérience pour elles. » Pour les seniors, la rencontre sera surtout un match de préparation.
L'équipe va en effet disputer en mai des rencontres de qualification comptant pour la F.I.F.A. « Nous allons jouer contre les Iles Féroé, le Kazakhstan et la Lettonie. Nous avons rassemblé les meilleures filles des quatre districts Ardennes, Aube, Marne et Haute-Marne » explique David Frérot, responsable régional adjoint de foot féminin.
Pour la catégorie des 16 ans, l'objectif est de préparer la coupe nationale de Vichy (du 13 au 19 avril). « Nous sommes les seuls en Champagne-Ardenne à avoir les trois tranches d'âge avec des équipes compétitives » se félicite René Molle, président de Sainte-Anne.

Faire la promotion du foot féminin

« Les Luxembourgeoises sont supérieures en vivacité et au niveau technique. Nous devons mettre en place une stratégie, arriver à les neutraliser en milieu de terrain pour jouer la contre-attaque » confie Sabrina Bourscheidt. La capitaine de l'équipe senior Sainte-Anne compte sur ses deux meilleures attaquantes pour faire la différence. « Ce qui nous motive dans le foot ? Le plaisir de jouer en... (L'Union du 27/02/2008)
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Reims
Le projet de brasserie du parvis commence à sortir des cartons
DE nombreux habitués du parvis de la cathédrale s'interrogent : quand pourront-ils s'asseoir à la terrasse de la future brasserie ? La réponse est : fin 2009. Les investisseurs, Philippe et François Clément ont déposé un, puis deux projets en mairie, pour obtenir leur permis de construire. Car en plus de la brasserie, ils ont un projet immobilier d'une huitaine de logements.

Voilà déjà plusieurs années que les Clément ont racheté l'ancien garage pour le transformer en brasserie. À l'époque, en 2003, leur idée était de conduire les travaux en même temps que ceux du parvis, pour une ouverture simultanée.
Un permis de démolir l'ancien garage a donc été déposé, puis obtenu. Et un premier projet de bâtiment « R + 4 » a fait l'objet d'une demande de permis de construire.
Mais dans le même temps, les jeunes investisseurs ont pu racheter le jardin et la maison situés à l'angle des rues des Fuseliers et des Tournelles. Ils ont donc imaginé que leur projet pourrait s'étendre sur toute l'emprise, en enjambant la petite voie privée qui la coupe en deux.
Le projet complet consisterait donc en la création d'un parking privé souterrain d'une dizaine de places, desservies par un ascenseur à voitures ; d'une brasserie donnant sur le parvis ; d'une salle de travail au premier étage et de cinq logements aux 2e, 3e et 4 étages. Dans le prolongement vers la rue des Tournelles, quatre autres logements seraient adjoints, de même que des cellules commerciales. La maison existante....
L'Union du 19/02/2008
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Reims
Tramway : le maire interpelle le préfet
Les opposants au tramway diront que l'on a mis la charrue avant les b?ufs et qu'il aurait fallu attendre avant de se lancer dans les travaux préparatoires? Le statu quo en attendant une déclaration d'utilité publique, ou pas, du tramway commence en tout cas à inquiéter de plus en plus les pro-tramway et les entreprises concernées.
Dans un courrier du 15 février classé « Urgent et confidentiel », rendu public hier, le maire de Reims interpelle le préfet sur les « inconvénients majeurs dûs au retard pris par la déclaration d'utilité publique ».

425 emplois menacés ?

Selon les calculs de Jean-Louis Schneiter, ce sont au total 425 empois qui sont menacés par ce retard. Et le maire de détailler dans son courrier : 80 personnes qui se retrouvent au chômage technique chez Mars, 80 autres touchées chez les sous-traitants et fournisseurs de la société.
« La collectivité devait recruter 15 ambassadeurs du tramway à partir du 1er mars qui de facto resteront au chômage » précise Jean-Louis Schneiter. Par ailleurs « les concessionnaires EDF, GDF et France Telecom ainsi que la communauté d'agglomération de Reims ont passé leurs marchés d'études et de travaux pour la déviation de leurs réseaux pour des opérations qui devaient débuter le 1er février. L'opération n'ayant toujours pas été déclarée d'utilité publique, 250 emplois sont directement affectés chez les sous-traitants des gestionnaires des réseaux ». Un peu trop alarmiste le maire de Reims ? Il enfonce en tout cas le clou en...
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Reims
Les pêcheurs de Reims ont de quoi être contrariés
Les membres du syndicat des pêcheurs de Reims et de sa région ont de quoi être contrariés. Car dans de nombreux domaines, les clignotants s'allument à l'orange. C'est le cas sur le plan financier, comme sur le plan de la pollution ou du réempoissonnement, ou encore de l'espace disponible.
Ainsi par exemple, l'exercice 2007 s'achève avec un résultat négatif de 10.577 ?. Une année d'autant plus défavorable que le ciel n'a pas été du côté des pêcheurs, lesquels ont eu à digérer les réformes de la pêche associative décidées par l'Union nationale pour la pêche en France.
De même, les épouses de pêcheurs devant s'acquitter de 30 ? pour obtenir une carte de pêche, le syndicat a décidé de prendre à sa charge 18 de ces 30 ?. Autrement dit, « un effort important », dont le président Jacques Roulance espère qu'il sera reconnu à sa juste valeur.

Investissement

Autre effort financier, mais d'investissement cette fois, la création d'un étang de pêche à Guemauchamp dans l'Aisne. Le syndicat a pu réduire la facture grâce à l'implication de bénévoles dans l'entretien de ce nouvel espace.
Parmi les sujets de préoccupations, les pêcheurs de Reims visent la « Coulée verte ». Autrement dit, l'aménagement des berges du canal, lieu de prédilection des pêcheurs, mais que ceux-ci doivent partager avec d'autres usagers (coureurs à pied, marcheurs, cyclistes, chiens, etc.). Faute d'en être les utilisateurs exclusifs, les pêcheurs se plaignent de commencer à manquer de place pour...
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18/02/2008

Reims
SÉRIE / Le quartier de l'université va changer de look
En orange les démolitions, en violet les constructions, en noir les réhabilitations et en rouge le périmètre d'intervention.
Quelques démolitions prochaines, d'autres à suivre sur Eisenhower et des parkings supprimés pour y construire des logements. La phase 1 de rénovation va commencer
ÇA ne va pas tarder à bouger sur le quartier Université/Einsenhower. Maintenant que l'État a débloqué les fonds tant attendus par la Ville, la rénovation du secteur va entrer dans une nouvelle phase qui commencera cette année et devra être achevée en 2011.
Démolitions et reconstructions sont au programme. Après la tour Taittinger descendue en novembre 2006, les prochains blocs à disparaître, a priori en 2008, concernent les 25, 27, 29 et 31 Eisenhower.
Il s'agit de 46 logements pour lesquels les habitants ont normalement reçu, s'ils le souhaitaient une proposition de relogement dans le quartier et au même loyer. Ce nouveau vide va permettre d'aérer le quartier.

Des logements à la place des parkings

Les 49 et 51 Eisenhower devraient aussi tomber. Pour l'instant les habitants, plus ou moins au courant, n'ont pas de plan de relogement. Dans l'ensemble ils sont plutôt contents à la perspective de déménager (lire par ailleurs).
Plusieurs parkings vont également disparaître. Ceux situés de part et d'autre de l'école Droit, une partie du G3 (Eisenhower), et le parking situé au rond point des facultés seront supprimés. À la place seront construits de nouveaux bâtiments. On devrait y trouver un mélange d'habitations et de locaux d'activités. Des commerces sont prévus le long de l'avenue Eisenhower non loin des facultés.
Des nouveaux immeubles doivent pousser sur le parking Jean et Gilberte-Droit ainsi que sur le parking à l'angle de la rue Legros/Droit. Sur le parking/espace vert entre l'ex-Rafale et la passerelle Saint-John-Perse apparaîtront trois immeubles. On construira également sur l'espace en friche entre le centre de tri postal et l'école Billard.
Tous les immeubles du périmètre qui ne seront pas démolis dans le quartier de l'université seront réhabilités (il s'agit de 275 logements).
Ce n'est qu'une première phase. Il est vraisemblable que d'autres barres du quartier Eisenhower seront supprimées dans un second temps. Soit après 2011....
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Reims
Coup d'accélérateur pour la « cité de l'automobile
A côté de la future cité de l'habitat, sur la zone d'activités Croix-Blandin, une « cité de l'automobile » devrait voir le jour courant 2009.

QUATORZE concessionnaires ont signé, hier à l'hôtel de ville, leur engagement pour s'installer sur le futur pôle dédié à l'automobile. Sur la zone d'activités Croix-Blandin, les 18 hectares de la future « cité de l'automobile » sont, dit-on, le projet le plus ambitieux de zone dédiée à l'automobile en France.
« L'idée a germé pendant deux ans », indiquait hier soir, au cours de la conférence de presse, le maire Jean-Louis Schneiter. « Deux ans de réflexions, de discussions. Et au final un consensus autour d'un constat partagé par tous : « Plus le choix est grand pour le client, plus une vente peut réussir ».
Dans la salle, les concessionnaires présents ont apprécié. D'autant qu'avec la signature de compromis de vente des terrains sur la future zone, le projet prend désormais une nouvelle dimension.
À l'origine, une demande faite à quelques semaines d'intervalle par deux concessionnaires de la ville qui cherchaient à se relocaliser. La ville de Reims et Reims Developpement, ? aujourd'hui Agencia ? flairent l'enjeu. Et l'idée de faciliter la vie des consommateurs en leur proposant sur un même site différents constructeurs fait alors son chemin.
Encore faut-il trouver l'endroit idéal. La zone Croix-Blandin est attrayante. L'accessibilité depuis l'A34 et la proximité des A26 et A4 séduisent.
La direction du développement économique de la ville et Agencia contactent un à un les concessionnaires. Ceux qui sont dans des locaux particulièrement vieillissants ou étroits sont très vite attirés.

Livraison des terrains printemps 2009

Le projet prend forme. Pour être viable économiquement et commercialement, la zone doit comprendre deux grands constructeurs français et 50 % des parts de marché. Les négociations avec les concessionnaires avancent. Au final, quatorze concessions répondent favorablement. Une quinzième, Citroën réfléchit encore. Avec cette probable adhésion la totalisation des parts du marché du site se situerait entre 55 et 65 %. Le pari est pratiquement gagné.
Désormais, les compromis de ventes en poche, le projet va....
L'Union du 6 février 2008
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Reims
Rond-point de la Chaufferie : bientôt une piste cyclable
« Aujourd'hui, il existe déjà une piste pour les cycles mais elle est particulièrement dangereuse », explique Florence Mobuchon, adjointe au maire, chargée de la voirie.
Rémi Wafflart

Depuis un mois, le giratoire place des combattants d'Afrique du nord est en cours de modification. Les automobilistes s'interrogent. Il s'agit d'un test en vue de la création d'une piste cyclable sécurisée.

DEPUIS un mois, des plots empêchent l'utilisation de la voie de circulation la plus à gauche du giratoire, place des combattants d'Afrique du nord, plus communément appelé le rond-point de la Chaufferie.
Sur cet axe routier très fréquenté, qui relie les avenues de Champagne, du Maréchal Juin, Georges-Pompidou et la RN 51 en direction d'Epernay, les automobilistes s'interrogent.
Seuls des panneaux annoncent « modification du rond-point ».
Il s'agit en fait d'un test en vue d'un nouvel aménagement pour les cyclistes.
« On ne sait pas ce qui va être fait », se demande Ghislaine. « Vu la façon dont les plots sont disposés, ils vont probablement refaire le terre-plein. Mais rien n'est indiqué ». La conductrice ajoute : « Je passe par ici quatre fois par jour, le matin, sur le coup de 10 heures, ça va à peu près. Mais le soir, à 18 heures, quelle galère. »
« A 17 h 30 », confirme André, « il faut une demi-heure pour passer. C'est plutôt long. Moi, je suis retraité, j'ai le temps, mais de nombreux automobilistes manquent de patience ».
Un riverain le confirme : « C'est parfois la foire d'empoigne entre les voitures ». Lui a trouvé la parade, « je passe ailleurs ».

En fait, il ne s'agit pas d'un nouveau terre-plein.

Et en ce qui concerne les ralentissements, les automobilistes devront être patients.
Car, cette modification concerne la prochaine création d'un anneau cyclable.

Une piste cyclable sécurisée

« Aujourd'hui, il existe déjà une piste pour les cycles mais elle est.....
L'Union du 6 février 2008
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Taissy
Les propriétaires en colère font monter la pression
Les propriétaires des maisons concernées par le classement réservé affichent désormais leurs inquiétudes à tous les passants. Ils peuvent être expropriés, ou leur maison être préemptée en cas de vente. Le maire répète qu?il a agi pour protéger le centre-ville.
Les propriétaires des maisons concernées par le classement réservé affichent désormais leurs inquiétudes à tous les passants.

« Maison sacrifiée », « démolition prévue », « démolir le centre ! Pour en faire quoi ? », « zone réservée, quartier menacé »? Les habitants de Taissy ont découvert des affiches plein le centre-ville, hier matin. Elles sont accrochées sur les maisons que la municipalité a classées en zone réservée.
Autant de propriétaires qui ont appris qu'en raison de ce classement, ils peuvent être expropriés, faire l'objet d'une préemption en cas de vente et ne peuvent plus obtenir de permis de construire.
Le maire a beau répéter qu'il n'a aucune intention d'exproprier, qu'il a agi dans l'intérêt général pour qu'un promoteur ne puisse s'emparer du centre-ville, les propriétaires concernés ne veulent pas l'entendre : « Il nous prend pour des enfants. Il nous dit qu'il ne fera rien pour nous porter préjudice, on se demande alors pourquoi il a pris cette décision de classer nos maisons. Nous voulons absolument qu'il modifie le plan d'urbanisme », martèle Maryan Dubois, porte-parole des intéressés. Qui se félicitent de la solidarité ambiante : « Les gens viennent nous voir et tous nous confient leur étonnement. Beaucoup pensaient que le classement concernait des masures, pas des maisons en bon état ».
Résultat : l'affaire fait de plus en plus de bruit à Taissy et le contexte des municipales n'est pas propice à apaiser les esprits. Le maire ne voit pas quoi dire de plus : « Je ne peux pas revoir le plan d'urbanisme en période électorale mais je leur ai dit que je m'y attellerai immédiatement.....
L'Union du 5 février 2008
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Reims
Les ambitions rémoises du Crédit agricole
Le nouveau bâtiment du siège social de la banque qui sera sur la Zac Bezannes.

Libergier, Clairmarais, Bezannes? le Crédit agricole vient d'entériner hier un vaste projet de développement sur l'agglomération.

« En aucun cas nous ne quitterons totalement notre immeuble de la rue Libergier ». Le directeur général du Crédit agricole du Nord Est se veut formel. En présentant hier après-midi les grandes ambitions de sa banque à Reims, Bernard Mary a réaffirmé l'intention de ne pas abandonner complètement l'immense immeuble de 14.000 m2 situé en plein c?ur de la ville.
Un lieu historique pour la première banque de la région où elle ne devrait tout de même pas garder, à terme, grand-chose (on parle surtout d'une agence). Pour le reste de l'immeuble, le DG du Crédit agricole Nord Est assure qu'il se tournera vers la mairie pour trouver ensemble, si possible, une affectation aux locaux.
Au-delà du site de Libergier, les responsables de la banque ont annoncé hier le déplacement à l'horizon 2011 de leur siège social sur la toute nouvelle Zac de Bezannes. Ils ont signé avec Reims métropole un compromis d'achat portant sur 53.000 m2 situés à proximité immédiate de la gare TGV Champagne-Ardenne et de la future station du tramway. Sur ce terrain, la banque souhaite donc implanter une partie de ses bureaux (7.200 m2 pour son siège social, un parking souterrain de 1.100 places) mais aussi réaliser un ensemble collectif (auditorium de 600 places, restaurant d'entreprise, crèche?) au service de toutes les entreprises qui seront présentes sur la zone de Bezannes.
Parallèlement, un programme immobilier d'environ 15.000 m2 sera construit sur ce site pour proposer des bureaux à l'horizon de l'automne....
L'Union du 5 février 2008
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