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Avril 2008

haut de la page

Reims

L'appel pressant aux dons sur les ondes de radio Phare
Thierry Berthe, responsable de l'antenne : « Nous avons intensifié l'appel aux généreux donateurs ».
Depuis une quinzaine de jours, les auditeurs de Radio Phare sont alertés des difficultés financières de leur radio préférée. Un appel aux dons est lancé par les animateurs.
Dans le petit local de Radio Phare, Thierry Berthe règle le son sur la table de mixage. À cette heure, l'ordinateur gère l'ambiance musicale.
Créée il y a 25 ans, la radio associative s'est fait une place dans le paysage des radios locales, notamment grâce à sa programmation de pages entières consacrées à l'accordéon, le samedi et le dimanche.
« C'est un ensoleillement à chaque fois que j'écoute cette radio » nous a raconté un fidèle auditeur. « En semaine, on peut entendre toutes sortes de musique : du far west, de la valse, du fin fond de la Chine… des musiques qu'on n'entend pas ailleurs, quoi. » Mais, a ajouté notre lecteur, « ils ont du mal à tenir le coup, ils appellent à faire des dons ».
Générosité
Un appel que confirme le responsable de la station installée depuis deux ans à Cormontreuil, Thierry Berthe. « Depuis une quinzaine de jours, nous avons intensifié notre appel aux dons, » explique-t-il. « Nous faisons régulièrement appel à la générosité de nos auditeurs, » ajoute-t-il, « mais la situation est de pire en pire car depuis quelque temps, la banque nous fait des difficultés ».
Radio Phare est associée dans ses déboires au centre de formation « Le Phare ».
Thierry Berthe explique que les difficultés financières viennent du fait que les deux associations récupèrent les fonds qu'elles ont obtenus par contrat très tard.
La radio par exemple, dépend du Fonds de soutien à l'expression radiophonique. « Il s'agit d'une taxe sur les publicités, elle est prélevée chaque année puis redistribuée aux radios notamment. Mais pour 2007, » indique encore Thierry Berthe, « le fonds ne nous a été versé qu'en novembre 2007. De janvier à novembre, il nous a bien fallu vivre et avancer les fonds ».
Pour le centre de formation, même combat. « Ils font leurs actions, puis donnent la facture, mais ne sont réglés que des mois après. »
Noémie l'écolière
Créée au cœur du quartier des Châtillons - un quartier de marins ! - la radio s'est appelée le Phare car elle émettait du plus haut immeuble de la place.
Quand la MJC devait se transformer en maison de quartier, la radio a voulu garder son indépendance. « Nous fonctionnons sans aucune subvention. »
Les animateurs - une vingtaine de réguliers, une centaine en tout - viennent d'horizons divers. Ils sont vigneron, retraitée, chômeur, étudiants, postier et même… une écolière de 10 ans, Noémie, qui anime une émission sur l'Europe ! Chacun avec son style fait partager ses goûts.
La radio émet 24 heures sur 24 avec une trentaine de d'heures de programmes animés. « Nous allons organiser en juin un thé dansant « de soutien » pour faire entrer des dons. » Espérons que les auditeurs seront généreux pour que Radio Phare ne perde pas sa voix.
Patricia Buffet
Pour tout renseignement complémentaire ou pour faire un don, contacter Radio Phare, 3/5 rue Victor-Hugo à Cormontreuil, tel. 03.26.86.48.16.
L'Union du 30 avril 2008

Reims

450 lycéens dans la rue contre les réformes
La manif a mobilisé toute la matinée d'hier.
« Classes surchargées, postes menacés, options supprimées, hausse des inégalités ». Voici quatre des raisons qui expliquent la mobilisation des lycéens. Ils étaient 450 hier dans la rue.
Malgré l'approche du Bac français et les examens blancs, 450 lycéens rémois ont répondu hier matin à l'appel à la mobilisation de l'UNL (Union nationale lycéenne) de la Marne.
« Augmenter les inégalités entre les lycéens »
Les manifestants, partis à 10 heures de la Maison des syndicats, ont arpenté les rues en rangs serrés durant toute la matinée, armés de banderoles et de mégaphones, et ont été rejoints tout au long du parcours par d'autres petits groupes de lycéens. Au menu de leurs revendications : la politique menée par le gouvernement en matière d'éducation. En particulier les 11.000 suppressions de postes au niveau national prévues en 2008, et les réformes des baccalauréats professionnels, généraux, et des BEP. Des mesures synonymes de « démantèlement du système éducatif » qui vont « accroître les disparités entre les établissements et augmenter les inégalités entre les lycéens » selon Julien Micelli, président de l'UNEF, syndicat étudiant venu prêter main-forte au mouvement lycéen.
Dans un coin du cortège, Emeline et Cindy, lycéennes à Val de Murigny en 1re Bac Pro production graphique. Informées par l'UNL de la manif, elles n'ont pas hésité un instant. « On a tracté dans les lycées - Europe, Chagall, Aragon, Clemenceau, Jean-Jaurès, notamment - pour mobiliser le plus grand nombre. On a aussi tenté un blocage de notre lycée la semaine dernière. On se sent concernées car on a une filière dans notre établissement qui n'existe pas partout et qui pourrait être menacée ; car certains de nos profs ne seront a priori pas remplacés alors qu'on est déjà 32 en 1re année… Il y a trop d'incertitudes, trop de non-dits à propos de ces réformes. »
« 270 postes menacés dans la région
Des réformes qui mobilisent également l'Unsa, comme l'a rappelé Eric Hébrard, secrétaire régional du syndicat enseignant, présent au départ du cortège : « Nous faisons front commun avec les lycéens par rapport à la situation dégradée dans l'Éducation nationale. 270 postes sont menacés dans la région. Les classes sont surchargées, les options supprimées… Les enseignants et personnels ont commencé la mobilisation en mai-juin 2007. Ils en sont déjà à plusieurs journées de grève. Aujourd'hui, les lycéens ont décidé de se prendre en main et de se mobiliser. Ils ont conscience des problèmes, c'est leur avenir qui se joue. On les retrouvera sans doute le 1er mai. Avant d'autres mobilisations les 15 et 24 mai. »
Marion Dardard
L'Union du 30 avril 2008

Reims

Le tram va simplifier le shopping
Une friche transformée en parking près de la place des Belges.
Aux terminus du tramway, l'automobiliste trouvera des parkings gardés pour se garer. Il lui en coûtera environ 4 euros et on lui offrira des tickets de tram gratuits pour lui et ses passagers.
Bientôt fini de tourner des heures pour se garer, de retrouver un PV qui allonge la facture du shopping et de supporter 15 feux rouges avant de sortir de la ville. Dans moins de 3 ans, quand le tramway sera sur ses rails, il sera plus intéressant de laisser sa voiture sur un parking relais que d'aller jusqu'au centre. Le conducteur paiera entre 3 et 4 euros pour la journée et tous les occupants de la voiture (conducteur compris) auront droit à un ticket de tram aller et retour gratuit.
On pourra se garer sur deux principaux parcs relais. Le premier de plus de 200 places sera situé au terminus de Neufchâtel en face du magasin Thiriet. Ouvert à tous 24h/24, il sera gardé par un employé (à recruter) du lundi au samedi. Il y aura quelqu'un de 7 h 30 à 19 h 30 et des caméras de surveillance tourneront en permanence.
Le deuxième se situera à hauteur du CHU, le long de l'avenue du Maréchal-Juin. Un endroit où il y a déjà des voitures mais le centre hospitalier a prévu de se construire son propre parking et libérera donc la place. 165 places seront réservées aux usagers du tram. Même mode de fonctionnement qu'à La Neuvillette.
De la place pour les vélos
Un troisième parking est prévu juste avant d'arriver place des Belges à droite (en venant de la Neuvillette).
Il sera réservé aux abonnés des Tur (maintenant gérés par Transdev). Les abonnés devraient payer environ 30 euros par mois et profiteront de tout le réseau et de tous les parkings relais. En revanche, et sauf changement d'ici la mise en service, ceux qui se trouveront dans une voiture d'abonné ne bénéficieront pas d'un ticket gratuit. Les familles qui remplissent les voitures n'auront donc pas intérêt à s'abonner. Un quatrième parc relais pourrait surgir plus tard au niveau de l'échangeur avec l'A4bis qui contournera Reims. Il faut ajouter aux parcs relais deux parkings de proximité à la place de l'ancienne usine Fossier place Saint-Thomas et près de l'école Jean-Macé, à la place des bâtiments qui ont été détruits.
Un arbre pour six voitures
Tous ces lieux de stationnement seront arborés. Il est prévu de planter un arbre pour six voitures.
Les vélos et les mobs auront leur emplacement, ils seront abrités de la pluie mais venir à vélo ne donnera pas droit à un ticket pour tous les occupants de la selle. En revanche, les cyclistes ne devraient avoir à payer que la place de tramway. Le sort des motos n'est pas encore tranché. Ni celui des trottinettes.
C.F.
L'Union du 29 avril 2008

Reims

  Sacres du folklore : un fil rouge couleur de paix
Retour à des dates plus classiques pour le festival folklorique rémois cette année : du 13 au 17 juin.
Comment se présente la cuvée 2008 des Sacres ? Une de ses chevilles ouvrières de longue date, Josiane Lecrique, répond.
Cette 27e édition présente- t-elle des particularités ?
Quelques petites modifications de dates et de lieu : l'an dernier, nous avions débuté le jour de la fête de la musique, cette fois, nous revenons des dates plus classiques. Le festival durera du 13 au 17 juin. Pour nos spectacles en salle, ce sera, non plus à la Comédie comme d'habitude, ni même au Grand théâtre comme l'an dernier, mais au centre des congrès. Le schéma de base - trois jours de plein air, trois jours de spectacles en salle - sera respecté, ou presque ; car en réalité, il n'y aura que deux jours en salle, pour des raisons de coût.
Ce festival est-il placé sous un thème particulier ?
Le fil rouge sera la paix. Ce thème sera plus particulièrement présent au spectacle du samedi, place de l'hôtel de ville, et le mardi pour la clôture.
Vous dépassez donc le stade du simple divertissement ?
Exactement, et ceci dans un cadre très officiel que l'on appelle le Cioff (conseil international des organisations de festivals de folklore et d'art traditionnel), dont nous sommes adhérents.
Les organisateurs de festivals qui y adhèrent affirment un attachement à des valeurs d'ouverture aux autres, de tolérance, de paix…
Quels sont les pays représentés ?
Serbie, Argentine, Vénézuéla, Kazakhstan, Lettonie, Tatarstan, Zimbabwe, et Île de Guam. Nous invitons aussi un groupe français ; cette fois, ce seront des Alsaciens, mais qui devraient surprendre, car ils sont un peu éloignés des images de fête de la bière habituelles.
Antoine Pardessus
Informations : 03.26.03.16.31., Réservations : 06.81.11.29.44. ; office du tourisme : 08.92.701.351. Tarifs : 14 euros (20 euros clôture).
l'Union du 29 avril 2008

Reims

Marne Un enfant, un dessin, un livre : 2.096 participants
« Lire et faire lire dans la Marne » a réuni les plus beaux dessins.
« Nos bénévoles sont allés dans les écoles primaires et maternelles participant à l'opération et ont lu des récits ayant trait à la planète » expliquent les deux vice-présidentes de « Lire et faire lire dans la Marne », Danielle Roux et Marie-Noëlle Azema.
L'opération « Un enfant, un dessin, un livre » lancée depuis novembre dernier, a eu un énorme retentissement : 2.096 élèves, une cinquantaine d'écoles, ont participé à ce grand projet.
Les élèves ont illustré les récits entendus par une production artistique individuelle ou collective : dessin, affiche, collage, fresque. « Chaque participant recevra un livre, remis par un coordonnateur local » ajoute Danielle Roux. Les responsables des secteurs du département étaient réunis ce jeudi pour organiser cette distribution de plus de 2.000 ouvrages.
L'association a atteint ses objectifs, comme le précise Claire Métreau, la présidente : « Avoir sensibilisé les écoliers à la protection de la planète, mais surtout avoir permis que certains d'entre eux qui n'ont même pas un seul livre chez eux puissent en avoir un à lire pour les grandes vacances ». Tous s'accordent à dire que le but essentiel est « d'entrer en contact avec l'enfant, l'amener vers le livre pour qu'il puisse y prendre du plaisir et susciter l'envie de continuer ». L'association accueille à bras ouverts ceux et celles, qui, à partir de 50 ans, voudraient « partager le plaisir de la lecture avec les jeunes, par un échange intergénérationnel ».
Lire et faire lire dans la Marne - Ligue de l'Enseignement 19-23, rue Alphonse-Daudet Reims, tél. 03.26.84.36.90.
L'Union du 27 avril 2008

Reims

Y a-t-il un avenir pour les cinémas en centre-ville ?
La revente envisagée de l'immeuble où se trouve l'Opéra ne devrait pas pour autant signifier la fin du cinéma art et essai en centre de Reims.
L'Opéra d'un côté pour l'art et essai, le Gaumont de l'autre pour les films plus populaire… Même si la qualité des salles laisse parfois à désirer, l'offre cinéphile en centre-ville est aujourd'hui variée. Jusqu'à quand… ?
«L'Opéra devrait fermer à court terme et le Gaumont déménager en périphérie… » Cette phrase lâchée par la nouvelle adjointe à la Culture Sarah Ouaja-Ok dans nos colonnes il y a quelques semaines à fait l'effet d'une petite bombe chez les amateurs de cinéma en centre-ville de Reims.
Si la revente de l'Opéra à un promoteur privé est évoquée depuis de nombreuses années, le déplacement du Gaumont beaucoup moins.
De quoi inquiéter les cinéphiles Rémois qui pourraient, dans ce cas de figure extrême, ne plus avoir de cinémas du tout dans le centre.
« C'est un dossier auquel nous sommes attachés depuis longtemps », explique Serge Pugeault, adjoint en charge notamment des grands projets. « Lorsque nous étions dans l'opposition nous nous étions à plusieurs reprises inquiétés de la fermeture annoncée de l'Opéra ». le nouvel adjoint avait même créé une association…
Une bonne nouvelle dans quelques semaines ?
La Ville vient de réunir les différents protagonistes pour essayer de faire avancer le dossier.
« La situation évolue de façon extrêmement positive », assure Serge Pugeault. « Dans quelques semaines on pourrait être en mesure d'annoncer une bonne nouvelle ».
Plusieurs éléments semblent déjà actés mais il reste à voir comment les mettre en pratique.
L'offre cinéma en centre-ville devrait ainsi augmenter. « On a fait réaliser des études et l'on a vu que le nombre de siège par rapport au nombre d'habitant est en dessous de la moyenne nationale », indique Serge Pugeault.
L'art et essai, proposé par l'Opéra sera maintenu en centre-ville et la municipalité entend bien créer des événements autour du cinéma dans Reims afin de dynamiser le septième art.
Reste à savoir quelles mesures seront prises pour y arriver. Serge Pugeault ne veut pas pour l'instant donner plus de détails. « Il y a plusieurs options et l'on ne veut pas tout gâcher en allant trop vite dans les annonces… »
Dans son programme de campagne Adeline Hazan parlait clairement de la création d'un complexe de cinéma à vocation partielle « art et essai » dans le quartier des halles sous la forme de délégation de service public. Sera-ce le cas ?
Serge Pugeault lui évoquait dans nos colonnes en 2007 l'objectif « de la création d'un nouveau complexe de salles attractives et modernes ».
Interrogée en milieu de semaine sur cette question, la maire de Reims nous a aussi parlé d'une des pistes à l'étude avec à moyen terme l'arrivée de l'art et essai proposé à l'Opéra à la place du Gaumont centre-ville qu'il faudrait sans doute rénover.
Quid alors de ce dernier ? Il devrait intégrer un autre site, celui du Boulingrin évoqué pendant sa campagne par Adeline Hazan ? Ailleurs ?
En attendant qu'une ou plusieurs de ces options soient levées, les Rémois ont la garantie, selon la municipalité, d'avoir toujours des cinémas en centre-ville.
Grégoire Amir-Tahmasseb
L'Union du 26 avril 2008

Reims

A l'Opéra et au Gaumont, on continue le travail comme si de rien n'était
Au Gaumont du centre-ville le déplacement ou la fermeture « n'est pas du tout à l'ordre du jour ».
Ils ont souvent des questions sur l'avenir de leurs établissements.
Au Gaumont centre-ville et à l'Opéra on n'en affiche pas moins un optimisme à toute épreuve.
« Il n'y a aucune fermeture à court terme », indique Annette Hesbois, directrice de l'Opéra en réponse aux propos de l'adjointe à la Culture.
« Je travaille la programmation de cet été. Je suis en train de mettre en place les animations avec les écoles pour la saison 2008-2009 ».
La revente des murs par le propriétaire Jean-Fabrice Reynaud pour la fin 2008 à un promoteur et organisme logeur est-elle toujours d'actualité ? La directrice n'en sait plus ou ne veut en dire plus.
« À mon niveau je ne suis pas au courant. Monsieur Reynaud a toujours dit que le jour où il y aurait quelque chose de sérieux il le dira. Moi je fais mont travail.
Personne ne m'a dit stop et ce n'est pas à l'ordre du jour. Je viens même d'engager une petite jeune en CDI ». Dans les locaux de la rue Théodore-Dubois ou ailleurs, l'avenir de l'art et essai en centre-ville de Reims semble en tout cas en bonne voie. L'an passé 132.419 spectateurs avaient fréquenté le cinéma Opéra. Au Gaumont centre-ville, on reste par contre assez discret.
Nous avons cherché à contacter hier en vain le directeur des deux Gaumont Rémois. Du côté du personnel, on n'évoque que des « rumeurs ». « C'est vrai que l'on nous pose régulièrement la question, mais ce n'est pas du tout à l'ordre du jour. Le travail continue comme avant ».
Depuis que Gaumont a installé un multiplexe à Thillois, fin 2002, le bruit d'un départ ou d'un déplacement du cinéma du centre-ville est récurrent.
Il pourrait être encore plus persistant dans les prochains mois ou dans les prochaines années sans pour autant que cela signifie le départ du centre. D'autres projets sont en effet à l'étude à proximité (voir par ailleurs).
G. A.-T.
L'Union du 26 avril 2008

Reims

Ce qu'ils en pensent
Etes-vous attaché aux cinémas du centre
Laëtitia Herbin, 19 ans vendeuse.Laëtitia Herbin : « L'Opéra et le Gaumont, les seuls cinémas restant en ville. Si un jour ils devaient disparaître, il y aurait moins d'attractivité dans le centre. Les gens seraient obligés d'aller au Multiplexe de Thillois et il n'y a pas de ligne de bus qui y va. Espérons que Mme Hazan ne laissera pas faire ça ! »Gaël Renault et Hélène Caullier 25 et 30 ans, salariés.Gaël Renaut et Hélène Caullier : « Oui. Quand on fait une sortie-resto en centre-ville, c'est pratique d'avoir un cinéma à proximité. L'Opéra et le Gaumont font partie des institutions de la place d'Erlon. Une telle disparition serait la mort programmée du centre-ville de Reims. »Ghislaine Bouic : « Durant longtemps j'ai été fidèle à ces cinémas du centre-ville.
Aujourd'hui, je fréquente surtout le Multiplexe de Thillois. Je suis contre la disparition de ces salles du centre. J'espère que la mairie ne pas laisser s'installer indéfiniment des établissements bancaires en ville. »Jean-Pierre Gilmaire : « Je suis pour leur maintien. Il faut penser à ceux qui n'ont pas de moyens de locomotion pour aller à Thillois. Si ces salles disparaissaient, ce serait une partie du patrimoine rémois qui serait effacé. Il devrait y avoir une pression en direction de la mairie pour éviter cela. »Elodie Dupont : « Je ne voudrais pas qu'on les supprime.
N'ayant pas le permis, je ne pourrais pas me rendre à Thillois.
Ces deux cinémas ont de bonnes programmations.
Cela me ferait mal au cœur de voir disparaître l'Opéra, cinéma le plus ancien. »
L'Union du 26 avril 2008

Reims
Le stade Delaune prend enfin forme
Le dernier élément de la charpente du Stade Delaune a été posé hier après-midi.
L’enceinte du stade est désormais complète. Reste à terminer la pose de la toile sur la toiture et les gradins pour une ouverture attendue fin août, début septembre.
Le dernier élément de la charpente du Stade Delaune a été posé hier. L'angle encore à ciel ouvert sera terminé d'ici ce week-end. Reste maintenant tout le travail de finition des gradins.
La pièce est énorme. Près de 15 mètres de haut et plusieurs tonnes suspendues au bout d'une grue. À quelques mètres de là, Olivier Janier Dubry, responsable de la société ZM France observe la scène avec attention. Cette pièce est le dernier élément manquant de la charpente du stade Delaune qui désormais est « complet ». S'il reste encore toute une série de travaux sur la toiture et dans les gradins, le tour complet sur stade est désormais réalisé.
« Nous avons un mois et demi d'avance sur notre planning », se félicite Olivier Janier Dubry. « Cela ne changera rien sur le délai de livraison final mais c'est pour nous une certaine fierté. Tout s'est parfaitement passé ».
L'entreprise ZM avait été choisie après la défaillance d'une première société alors que la moitié du stade était déjà réalisé. « Le défi était de reproduire exactement ce qui avait été fait par l'autre entreprise. Les mêmes formes, les mêmes teintes afin que l'on ne puisse pas soupçonner un instant qu'il y a eu deux étapes et deux équipes différentes dans cette construction ».
La dernière charpente d'angle montée hier, les ouvriers devraient terminer aujourd'hui tous les éléments de raccords et de préparation pour la pose des toiles du toit.
La grue démontée à la mi-mai
« Les éléments des gradins vont être posés dans l'angle dans les prochains jours », explique Bertrand Delozanne, chargé du pilotage du chantier pour l'entreprise. « Pour la mi-mai la toiture en toile devrait être en place ». La dernière grue encore présente sur le chantier, devrait disparaître à cette période également. Imbriquée dans la toiture, son démontage permettra de poser un dernier élément encore manquant à ce niveau.
À la mi-juin, ce sera au tour des deux dernières flèches d'éclairage, hautes de 60 mètres chacune d'être posées. Un exercice qui s'annonce encore une fois spectaculaire.
L'ensemble du chantier respectant les délais, la livraison des tribunes est espérée par la municipalité pour la fin août début septembre.
En attendant, les différents corps de métiers s'affairent sur les deux dernières tribunes. On peut ainsi apercevoir en ce moment un peintre travailler au pinceau et au rouleau sur les gros éléments de charpente. « Si plusieurs couches sont déjà posées en amont en usine, il est nécessaire d'en mettre une dernière sur place notamment aux endroits de jonctions et des soudures entre les tribunes », explique Bertrand Delozanne.
Le coût total des travaux montera finalement à près de 55 millions d'euros, dont un surcoût de 4,5 millions d'euros liés à l'arrêt du chantier après le départ brutal du premier charpentier.
Une fois terminée, la capacité totale du stade Delaune sera de 22.000 places contre un peu plus de 9.000 actuellement avec les deux tribunes ouvertes. Un des défis sera alors de remplir au mieux la structure les soirs de matchs. Quand on sait qu'aujourd'hui, le Stade n'affiche complet que très rarement, on imagine les inquiétudes légitimes des joueurs et du staff de jouer parfois dans un stade qui sonnera bien creux.
Quoi qu'il en soit le nouveau Delaune ne pourra jamais battre le record absolu d'affluence pour un match de football à Reims.
C'était en 1987, dans l'ancien Delaune à l'occasion de la demi-finale de la coupe de France entre Reims et Marseille. 27.774 spectateurs avaient alors fait le déplacement pour assister à la victoire de l'OM 5-1.
Grégoire Amir-Tahmasseb
L'Union du 25 avril 2008

Reims
Les cyclotaxis débarquent place d'Erlon
Dans quelques jours, les Rémois vont découvrir un nouveau moyen de transport : un taxi tricycle, écologique et convivial. Il en coûtera, dans les rues du centre-ville, deux euros par kilomètre et par personne. Un couple de Bétheny a tout misé dans cette aventure.
Un nouveau moyen de transport arrive dans le centre-ville de Reims. Il s'agit d'un cyclo conduit par des cyclonautes pour des cyclophiles. Deux modèles de ces cyclotaxis vont être mis en service.
Une coque toute ronde montée sur trois roues… Dans quelques jours, les Rémois vont découvrir deux drôles d'engins dans le centre-ville. Un moyen de transport différent appelé Cyclopolitain, nom de la première compagnie de cyclotaxis électriques en France basée à Lyon. Mouna et Willy Dauvergne, un jeune couple de Bétheny, ont décidé de se lancer dans l'aventure. Ils ont tout misé dans ce projet. « Je cherchais depuis plusieurs années à lancer mon entreprise », raconte Willy Dauvergne. « Il y a deux ans, sans savoir que ça existait déjà, j'avais pensé à cette idée de taxi-cyclos. Ça me trottait dans la tête. Et puis, je suis allé voir sur internet et je suis tombé sur ces véhicules ». C'est le déclic. « Un vrai coup de foudre », ajoute-t-il. En décembre, le couple se décide. « Nous sommes entrés en contact avec la compagnie. Et voilà. On a mis toutes nos économies et on y croit dur comme fer ».
Un rayon de deux km
« C'est un projet économique, écolo et convivial », poursuit le couple. « On peut transporter jusqu'à deux adultes et un enfant. A Reims, nous travaillerons avec deux cyclos. Si tout marche bien, on espère créer une flotte de quatre ou cinq. » Déjà présents à Lyon, Grenoble, Nice, Nantes et Paris, les tricycles desserviront, à Reims, exclusivement le centre-ville. « Nous irons de la gare à la basilique Saint-Remi et du canal à la place Aristide-Briand. Nous circulerons beaucoup place d'Erlon et du côté de la cathédrale ». Un rayon de deux kilomètres à la force des mollets. « Il n'y a pas de grandes côtes à Reims », plaisante le cyclonaute qui ajoute : « Le véhicule est doté d'une assistante électrique dans le pédalier qui évite de faire de gros efforts ». Quant à la manipulation, elle est plutôt simple. « Il faut prendre le coup de main. Mais ce n'est pas très difficile. » A Reims, le tricycle se faufilera partout. « Il mesure 2,80 m de long, fait 1,76 m de haut. Mais en largeur, il ne fait qu'un 1 m » indique Willy Dauvergne. « On peut donc vraiment passer partout. Assimilés à un vélo, nous avons l'accès aux voies piétonnes. Et nous sommes en cours de demande pour une dérogation permettant d'emprunter les voies de bus ».
Deux cyclos donc deux chauffeurs. Mouna et Willy Dauvergne vont embaucher. « Probablement un étudiant. Nous avons une proposition. Quelqu'un qui croit aussi en ce projet. » Les prix seront attractifs. « Deux euros par personne et par kilomètre », indique Mouna Dauvergne. « Et comme les taxis, il y aura un compteur ». Et pour faire appel à un cyclo, deux solutions, « soit le hélage, soit la réservation. A Reims, nous n'avons de borne où nous poster mais j'espère que les gens, les futurs cyclophiles nous repéreront vite. » La petite entreprise travaillera de 13 à 19 heures du mardi au samedi. « Je suis très motivé », ajoute Willy Dauvergne. « Et là, je n'ai qu'une hâte : que ça commence ». Demain, Mouna et Willy partent à Lyon chercher les cyclos. Début mai, ils sillonneront les rues de Reims à bord de leur drôle d'engin. Catherine Tellier
Renseignements auprès de Mouna Dauvergne au 06.27.95.54.72.
L'Union du 24 avril 2008

Reims
Les Flâneries veulent prendre un coup de jeune
Les grandes lignes des 19es Flâneries musicales de Reims ont été présentées hier matin.
Pas de parrains ou marraines au CV prestigieux et à la carrière déjà très ancienne cette année pour les Flâneries musicales. Le festival classique et jazz de Reims joue en effet la carte jeune avec la pianiste Brigitte Engerer comme marraine de l'épreuve. Ce choix s'inscrit dans la volonté affichée de faire évoluer les Flâneries en s'ouvrant vers un autre public tout en gardant les fidèles.
Cette année, le concert d'ouverture, jeudi 19 juin, ne se fera pas à la basilique Saint-Remi comme c'est habituellement le cas mais au Grand théâtre et non pas avec de la musique classique mais du jazz et Michel Portal. « Nous trouvions que c'était un peu triste d'ouvrir le festival avec de la musique sacrée », explique Hervé Corre de Valmalète, en charge de la programmation classique.
Au total 85 concerts et plus de 1000 artistes sont attendus du 19 juin au 3 août. La programmation classique mettra notamment en avant Brahms et Schubert. Quelques grosses pointures sont annoncées comme le pianiste Krystian Zimerman.
Côté jazz, Francis Le Bras, a décidé de mettre à l'honneur les talents français. Pour le rendez-vous incontournable du concert pique-nique, le 19 juillet au parc de Champagne, ce sera tout de même une diva internationale qui sera l'invitée d'honneur : Cassandra Wilson.
A noter également que cette année les flâneries iront dans des lieux inédits comme la prison, l'hôpital, le parvis de la cathédrale, des centres handicapés etc...
G. A.-T.
Les réservations (23 concerts sont payants) débutent dès ce lundi dans les réseaux de billetteries classiques
L'Union du 24 avril 2008

Reims
L'ancienne directrice de l'Opac devant le tribunal correctionnel
L'ancienne directrice de l'Opac, Élisabeth Chéry répondait hier devant le tribunal
correctionnel de Reims de différentes infractions qui auraient été commises à l'occasion de ses fonctions de directrice générale de l'Opac (office public d'aménagement et de construction de Reims), entre 1999 et 2003.
C'est une lettre d'un conseiller municipal et membre de l'Opac qui a alerté le procureur de la République en février 2004.
Le courrier faisait suite à un rapport de la mission interministérielle d'inspection du logement social, qui avait relevé quelques irrégularités dans la gestion de l'office HLM.
La justice, comme le relatait hier le président du tribunal Mario-Louis Craighero, fait plusieurs reproches à l'ex-directrice générale de l'Opac - aujourd'hui Reims Habitat - et à son directeur général adjoint de l'époque Patrick Schenk : « Avoir tenté de se procurer un avantage injustifié au préjudice de l'Opac en engageant une société au mépris des règles des marchés publics », d'avoir « fait prendre en charge par l'Opac des frais d'embellissement de leurs logements personnels », avoir également « accordé des marchés à l'association AC Constructions » présidée par Mme Chéry.
On reproche enfin à l'ancienne directrice générale et à son adjoint d'avoir réalisé des marchés avec plusieurs sociétés dirigées par le fils de la première et dans laquelle travaillait également son mari.
Le fils de Mme Chéry, Ronan, était poursuivi pour avoir bénéficié de contrats avec l'Opac et le mari de l'ex-directrice, Albert, pour avoir géré (de fait) des entreprises alors qu'il était sous le coup d'une interdiction définitive de gérer une entreprise commerciale.
Marché saucissonné
La principale infraction reprochée à l'ex-directrice et son adjoint consiste en l'attribution à la société Syllogis d'un marché informatique pour un montant de 647 000 F (à l'époque, environ 100.000 euros aujourd'hui) alors que le code de la construction imposait aux organismes publics de lancer un appel d'offres pour tout marché supérieur à 300.000 F (45. 734 euros aujourd'hui). Le procureur de la République Madeleine Simoncello pour qui « cette affaire est la révélation d'un état de fait qui démontre gestion peu rigoureuse de cet office » estime que l'Opac a « saucissonné un marché pour pouvoir choisir son contractant. Les procédures sont parfois lourdes mais elles s'imposent à tous les organismes publics ».
Avocat des deux principaux prévenus, Me Cahen assure que « les dirigeants de l'Opac ont pris la bonne décision. L'informatique est une matière compliquée, le système était en place et l'on ne pouvait pas tout changer. » Le procureur a requis des peines de 3 à 6 mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende à l'encontre des deux ex-dirigeants de l'Opac. Les quatre avocats des prévenus ont tous plaidé la relaxe. « On a sali la famille Chéry », lançait Me Miravete. « À l'époque où l'affaire a éclaté, on parlait de champagne coulant à flot, de tableaux de maîtres aux murs de l'appartement qui devait ressembler au palais des mille et une nuits ! ».
Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 3 juin.
Patricia Buffet
L'Union du 23 avril 2008

Reims
On déracine et on terrasse dans le beau parc Arago
Les travaux du renouvellement urbain Croix-Rouge du secteur Pays-de-France ont commencé dans le virage Bonaparte-Arago. Le parc, condamné pour une grande partie, est éventré en vue de la construction de deux blocs de logements résidentiels R + 4 avec parking privé souterrain et de 4.300 m2 de cellules commerciales qui s'élèveront en rez-de-rue, entre le virage Arago-Bonaparte et La Poste. Plus tard, les actuels commerces du centre commercial Pays-de-France y seront réimplantés. Il sera temps alors d'envisager la démolition de la passerelle, de son parking souterrain et du stationnement aux Picards où le 1 disparaîtra.

Rencontres d'échecs
Comme tous les ans, le club d'échecs de Reims, Echecs et mat, organise une grande compétition le 8 mai. Ce 7e trophée de la Ville de Reims rassemblera plus d'une centaine de joueurs de la région à la salle municipale 17 rue Saint-Thierry de 9 heures à 17 h 30. Le week-end des 17 et 18 mai, le club organise par ailleurs une phase finale des championnats de France féminins par équipe.
Reims y aura son équipe de quatre joueuses. Cette compétition se déroulera à la maison diocésaine Saint-Sixte, le samedi après-midi et le dimanche toute la journée.

Jolivettes
L'atelier folk des Jolivettes accueille les 3 et 4 mai Christian Oller, compositeur connu pour les musiques qu'il a écrites à l'occasion de la cérémonie d'ouverture des JO d'Albertville en 1992 ou les fêtes du bicentenaire en 1989 à Paris. Il animera plusieurs stages et un bal à l'école Carteret pendant ces deux jours.
L'espace vert Arago : un champ de bataille.
L'Union du 23 avril 2008

Reims
Val-de-Murigny croit en son avenir
L'espace Murigny devra être « requalifié ».
Certains voient l'implantation d'Ikea et de « Maison + » à Thillois, et de la Cité de l'habitat à Croix-Blandin comme une chance ; d'autres comme une menace. C'est le cas des commerçants de l'assocation « Grand-Val », qui regroupe la cinquantaine d'enseignes de la zone de Val-de-Murigny, et leurs 400 salariés.
Cette zone a été ouverte dans les années 80. Elle s'est spécialisée dans l'ameublement à 80 %, avec un peu d'automobile et d'hôtellerie. L'hypermarché de Champfleury s'y rattache.
Sans être contre Ikea, les commerçants de Murigny soulignent le déséquilibre actuel de l'offre commerciale à Reims en général, dans l'équipement de la maison en particulier. Déséquilibre qui « doublera » avec l'implantation des nouvelles enseignes.
Ils estiment que la zone de chalandise rémoise est trop faible pour absorber toute cette offre. D'où l'inquiétude de leurs homologues des autres villes, de Troyes à Saint-Quentin.
Enfin, les zones actuelles de Murigny, de la Neuvillette ou de Tinqueux risquent de se vider de leur substance, par des transferts.
Les commerçants du Grand-Val donnent donc l'alerte. Ils sollicitent les élus rémois pour les aider à « requalifier » leur zone, qui dispose d'atouts pour l'avenir.
Ils songent aussi à se transormer en « cité de l'ameublement de qualité ». « Grand-Val » réunira se réunira le mardi 29 avril à 18 heures.
J.F.Scherpereel
L'Union du 22 avril 2008

Reims
Le sport pour tous, priorité
pour Christine Michel
Pour Christine Michel, chaque Rémois qui le souhaite doit pouvoir exercer une activité sportive.
Nouvelle adjointe aux sports, Christine Michel le répète à l'envi : le sport est un facteur de cohésion sociale. Elle explique aujourd'hui quelles sont ses priorités pour les prochaines années.
Conseillère municipale depuis 1989, Christine Michel s'est toujours passionnée pour le sport. Parce qu'elle est sportive, parce qu'elle considère surtout que le sport est un facteur de cohésion sociale à condition de mener des actions pour le remplir de sens. « Le sport et les bénévoles qui assurent l'encadrement véhiculent des valeurs de solidarité, de respect de l'autre, de tolérance, de générosité, d'effort, de lutte contre toutes les discriminations, sexistes, physiques ou/raciales. On ne parle d'ailleurs plus d'entraîneurs mais d'éducateurs du sport, du geste technique. En amont ça passe déjà par le respect de l'éducateur, de l'arbitre. »
Constatant que depuis une vingtaine d'années pas grand-chose finalement n'a changé dans la politique sportive de la ville « il n'y a pas d'axe fort et les lignes budgétaires ont finalement peu évolué », Christine Michel et le Nouveau Reims veulent changer les choses.
Trois priorités
« Notre priorité, c'est d'abord le sport pour tous dans toutes ses formes. Il faut que chacun, quels que soient son âge, son sexe, ses revenus, son quartier puisse exercer une activité physique et sportive en sport loisir, de compétition ou de haut niveau. La ville se doit de mettre des équipements fonctionnels au service des sportifs. Si nous avons un parc d'équipements importants, il est âgé. Il faut faire un état des lieux, améliorer les conditions d'hygiène et de confort.
Nous voulons aussi apporter un soutien plus marqué par rapport au sport féminin. Il faut enfin après avoir affiché nos priorités et indiqué l'axe de notre politique, travailler en concertation avec les clubs. Échanger, sans s'immiscer dans leur vie. Nous sommes dans une logique de partenariat, de négociation. »
Des États généraux
L'historienne aime le mot. « Après avoir fait un diagnostic de l'existant, nous voulons constituer des groupes de travail avec les clubs, les associations mais aussi les usagers du sport libre pour construire une charte du sport évaluable et évolutive. Utile pour le budget 2009. »
Idées : Pour le Reims à toutes jambes, l'élue souhaiterait que le samedi une animation de masse soit organisée en ville.
Meeting d'athlétisme : « Il est bien managé mais on devra plus impliquer les jeunes de tous les quartiers. De même bien faire respecter la convention concernant la mise à disposition d'athlètes pour faire la promotion du sport. »
Piscines : « Il faut les ouvrir l'été dans les quartiers où il y a peu d'équipements et où il y a de la demande. Il faut surtout proposer des animations ludiques, apprendre aux enfants à nager, les initier à toutes les nages. »
Ludosports : « C'est très intéressant. Ça a changé et il faut encore plus que les jeunes sortent de leur quartier, qu'ils en rencontrent d'autres en ville. »
Office des sports : « Il a toute sa place dans la ville. C'est un vrai partenaire pour faire avancer les choses. Par son intermédiaire, on doit voir comment apporter une vraie aide logisitique, administrative et financière aux clubs pour qu'ils fassent leurs dossiers. »
Rallye Monte-Carlo historique : Il pourrait être financé par un autre budget.
Alain Moyat
L'Union DU 22 avril 2008

Reims
STADE DE REIMS / Caillot : « Des leçons à tirer »
Jean-Pierre Caillot réaffirme que « le Stade de Reims n’a jamais été relégable ».
Le Stade de Reims prend son temps. Comme pour mieux savourer une saison à vite oublier, ou pour agacer un peu plus ses supporters mécontents, l’équipe rémoise prend un certain plaisir à faire durer le suspense.
C’est une habitude, les Rouge et Blanc font débat. Entre passion et raison, chacun y va de son diagnostic et de la thérapie à appliquer pour redonner des couleurs au malade. Si l’heure n’est pas encore au bilan et que l’essentiel (1 point) est encore à assurer, l’analyse ponctuelle de Jean-Pierre Caillot sur une situation générale fragilisée, est intéressante.
Une chose est certaine, le président stadiste aurait aimé être plus vieux de quelques semaines. Histoire d’y voir plus clair.
Jean-Pierre Caillot, un succès face à Brest aurait permis de tirer un trait sur une saison délicate…
« C’est vrai, mais ce nul contre Brest n’est pas une contre-performance. Sur le plan comptable, notre situation s’est améliorée. Nous venons de prendre 4 points en une semaine et nous possédons 6 points d’avance sur le premier relégable. Dans le jeu aussi, il y a du mieux, même si tout n’est pas parfait, loin de là ».
Avez-vous été inquiet ?
« Il fallait vraiment être inconscient pour ne pas être inquiet, même si on savait que le pire pouvait être évité. Il aurait fallu une conjonction de circonstances défavorables pour nous retrouver dans une situation encore plus délicate. Même si notre saison n’a pas été conforme à nos prévisions, le Stade de Reims n’a jamais été relégable et a su se battre avec ses moyens pour éviter le pire ». Avouez que le bilan général est plutôt morose… « Le bilan, on le fera à la fin de la saison. Il est évident que nous n’étions pas préparés à vivre une telle année sportive. Notre masse salariale n’a jamais été aussi élevée depuis notre retour en L2 avec le recrutement de joueurs aux qualités reconnues. Mais d’un autre côté, le club a continué à grandir, à se structurer. Chaque saison, nous accumulons de l’expérience ».
« Rien n’empêchera les rumeurs »
Il y a aussi des erreurs à ne pas reproduire.
« Bien sûr. Nous avons des idées précises sur ce que nous souhaitons pour le club. Mais pour l’heure, bouclons la saison. Je souhaite que tout le monde adhère à cet état d’esprit : il faut finir le travail. Et ce ne sera pas si facile de grappiller ces 2 points qui nous manquent, d’autant que nous subissons une véritable hécatombe avec une équipe complète à l’infirmerie. Tenez, le secteur médical, voilà l’exemple d’un secteur à améliorer ».
La rumeur se fait de plus en plus précise concernant un changement d’entraîneur. Qu’en dites-vous ?
« Je démens formellement être entré ....
L'Union du 21 avril 2008
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Reims
L'hôpital des nounours investit l'école Raoul-Dufy
Dans le bloc opératoire improvisé, les enfants aideront le chirurgien dans son intervention.
Pour la troisième année consécutive, les étudiants en médecine de Reims organisent l'opération « hôpital des nounours ». Objectif : sensibiliser les enfants aux blouses blanches.
Cette année, les étudiants en médecine de Reims installeront « l'hôpital des nounours » à l'école Raoul-Dufy. En ce lieu, pendant deux jours, les lundi 28 et mardi 29 avril, ils interviendront sur les bobos des ours en peluche de 111 écoliers. Des enfants de 3 à 6 ans.
« L'objectif principal de ce projet est d'améliorer la relation entre le médecin et l'enfant », rappelle Alexandre Lourdelle, étudiant en 2e année de médecine, un des organisateurs de la manifestation. « L'idée est d'essayer de réduire leur peur, leur angoisse vis-à-vis de la « blouse blanche » », ajoute-t-il.
Pour les futurs professionnels de la santé, il s'agit aussi de se familiariser avec un public qu'ils n'ont pas forcément l'habitude de rencontrer. Une action qui s'intègre également au programme scolaire notamment dans la sensibilisation aux problèmes d'hygiène et de santé.
Le temps de deux journées, une salle de l'école sera transformée en hôpital. Pour l'occasion, une salle d'attente, un cabinet médical, un service de radiologie, un bloc opératoire, une pharmacie et un cabinet bucco-dentaire seront « reconstitués ».
« En amont », explique l'étudiant, « tout une préparation a été réalisée avec les écoliers et les enseignants. Ont par exemple été décidées les pathologies des nounours. Un carnet de santé a même été édité. Et le jour de la consultation, tout se passera comme dans un vrai hôpital ».
Il précise : « L'enfant et sa peluche rencontreront d'abord la secrétaire médicale qui les orientera en fonction de la pathologie du nounours dans le mini-hôpital recréé. Dans les salles, les étudiants en médecine, devenus « nounoursologues....
L'Union du 21 avril 2008
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Reims
Carton plein pour Ludosports grâce à la pluie
Les vacances se suivent et ne se ressemblent pas pour les activités Ludosports proposés au 4-11 ans. Avec la pluie, les gymnases ont été pris d'assaut lors de ces vacances. Images.
«ON a tourné avec une moyenne jour de 360 à 400 enfants. Presque du jamais vu » témoigne Laétitia Mareigner, chef de projet des activités Ludosports proposée gratuitement par la ville à chaque vacances scolaires. Oui, en raison de ces vacances pluvieuses et la météo incertaine, beaucoup de parents n'ont pas manqué d'envoyer leurs enfants de 4 à 11 ans participer aux nombreuses activités proposées dans les gymnases aux quatre coins de la ville. « On ne pouvait accueillir que 84 participants à la patinoire et 30 à 36 dans les autres sites. Vu l'affluence certains jours on a dû refuser du monde à la patinoire Barot, au gymnase Galliéni et au gymnase Courcelles ».
Folie rooler
Au gymnase François Legros, c'est le jour et la nuit avec les vacances précédentes. On avait du mal à avoir 20 enfants, on en a eu jusqu'à 46.
Basket à Léo Borgniet, activités multiples de ballons à Galliéni, initiation à la glace matches dde hockey à Barot, les jeunes ont pu se défouler, parfaitement encadrés. En effet pour assurer l'encadrement, il y avait chaque jour seize éducateurs territoriaux de la ville et une vingtaine de vaccataires.
Bouger et se bouger

Durant ces vacances sportives, les enfants qui sont pris en charge en début de semaine dans un gymnase sont constitués en groupe qui vont ensuite transportés en bus, pratiquer d'autres activités dans un autre quartier.
Certains ont été faire du trempoline à René Tys. D'autres ont pratiqué de l'accobranches.
Les plus petits sur les mini ateliers à Tinqueux, les plus grands au Parc de Champagne.
Le prochain rendez-vous Ludosports est fixé au mois de juillet, aussitôt le meeting d'athlétisme.
Alain Moyat
Tout savoir sur les métiers de la pharmacie Le Centre régional information Jeunesse et l'ONISEP Champagne-Ardenne organisent, en partenariat avec la FNAC et RJR une nouvelle rencontre « Mercredis Avenir ».
Ouvert au grand public, ce temps d'information sur les métiers et les formations portera sur une présentation du secteur de la pharmacie d'officine et d'industrie. Il se tiendra à Reims le mercredi 30 avril de 16 heures à 17h30. De l'élaboration d'un médicament à sa commercialisation, les métiers de la pharmacie couvrent un large secteur d'activité (laboratoires, officines, hôpitaux, enseignement…).
Dans l'industrie pharmaceutique, le pharmacien « suit » le médicament tout au long de son élaboration : chercheur (conception de molécules), technicien de production, technicien de contrôle, technicien de R & D, attaché de recherche clinique (trait d'union entre industrie et médecin), responsable marketing.
Côté études, 6 ans au minimum sont indispensables.Trampoline à René Tys.Carton plein au gymnase Galliéni.Rooler au gymnase François Legros.
L'Union du 21 avril 2008

Reims
BA 112 : il y a de quoi en faire toute une histoire
Le colonel Perronne entouré des deux auteurs du livre en préparation.
Pour la première fois, deux « historiens » vont se pencher sur la vie de la base aérienne de Reims depuis sa création officielle il y a 80 ans. Un document qui paraîtra en 2009.
ALORS que l'on parle d'une réorganisation de notre système de Défense qui pourrait remettre en cause plusieurs sites militaires, deux historiens locaux préparent un ouvrage dans lequel ils raconteront toute l'histoire de la BA 112 depuis sa création officielle il y a 80 ans. Un ouvrage inédit, qui devrait sortir l'année prochaine, lors de la commémoration du premier grand meeting aérien en France de 1909. Car la base aérienne de Reims n'est pas née là par hasard. Au début du XXe siècle, les champs de ce secteur avaient déjà servi de décor à plusieurs manifestations historiques.
Comme la revue militaire organisée à l'occasion de la visite du Tsar Nicolas II. Ou le premier meeting aérien au monde, organisé dans la foulée du premier vol de ville à ville, entre Bouy et Reims par Henri Farman le 30 octobre 1908. En 1910 et 1913, deux grandes « semaines de Champagne » avaient constitué des événements aéronautiques importants.
Mais il faudra attendre l'entre-deux guerres pour que l'armée de Terre cède sa place à la future armée de l'Air, dont la BA 112 a suivi l'évolution.
En 1939, la base rémoise comptait 300 avions et 2.000 personnes.
En septembre 1939, les Français laissent la base aux Anglais, y séjourneront quelques mois, avant l'arrivée des Allemands qui y installeront des usines de construction des avions « Junker ».
En août 1944, les Américains reconquièrent cet espace qui sera finalement détruit par des bombardements.
En 1946, l'armée américaine y stocke 300.000 tonnes de « surplus » offerts à la France.
A partir de 1950, la BA 112 entre dans l'ère moderne, en même temps que le pays réorganise sa défense.
La piste actuelle sera construite pour l'arrivée des avions à réaction.
Dans les années soixante, la chasse et le transport se côtoieront, avant que les seuls « Mirage F1 » n'occupent le terrain. Aujourd'hui, la BA 112 est spécialisée dans la reconnaissance aérienne, avec 40 appareils servis par 1.600 personnes. L'avenir de la base est lié à celui de l'espérance de vie des « F1 », fixée à 2015. A moins que… C'est toute cette histoire que Frédéric Lafarge, le « M. Relations publiques » de la base, et Jean-Pierre Balka, un ancien contrôleur aérien militaire, ont décidé de raconter dans un livre illustré à paraître dans un an. Ceci avec le soutien du colonel Perronne.
Les deux auteurs n'évoqueront pas l'histoire d'une unité ou des avions en particulier, mais bien de la base dans son ensemble.
Ils prévoient de révéler quelques informations inédites ou de dresser le portrait de grandes figures de la base. Les personnes qui disposent d'informations ou de documents peuvent d'ailleurs les joindre au 03.26.79.51.86.
L'Union du 20 avril 2008

Reims
500 jobs à prendre sur la ligne du tramway
Alstom et Bouygues espèrent recruter essentiellement à Reims.
C'est le moment de postuler pour ceux qui veulent construire la ligne de tram. Qualifié ou pas, il suffit d'avoir envie de travailler. Bouygues, Alstom et Mars s'occupent de tout.
Que ceux qui ont envie de travailler se lèvent ! La question n'est pas de savoir combien d'emplois le tramway va apporter à Reims mais plutôt combien d'employé(e) s la ville va-t-elle apporter au tramway. Tout cela pour dire que les constructeurs de la ligne espèrent que les Rémois seront nombreux à répondre à leurs offres d'emploi mais que ce n'est pas gagné.
« Nous allons recruter environ 500 personnes principalement dans les métiers des travaux publics, de l'électromécanique et aussi des services dans une moindre mesure. Je m'attends à en trouver 100 à Reims. Pas plus », estime Jean-Pierre Guérin, directeur à la Screg mais surtout président régional de la fédération des travaux publics.
Malgré des partenariats avec l'ANPE, la Mission locale et même des opérations de recrutement dans les quartiers : « On a du mal à trouver des gars qui ont envie de bosser ». L'effort en vaudrait pourtant la chandelle. Pour un ouvrier qualifié, ce sera l'opportunité d'intégrer une boîte comme Bouygues, de monter en grade et en salaire et « c'est l'assurance pour celui qui bosse bien de faire carrière ». Mêmes avantages pour les jeunes avec en plus la chance d'apprendre un métier. Diplômé ou pas, ils peuvent se manifester : « Nous allons embaucher à tous les niveaux de qualification et ceux qui n'ont pas les compétences en arrivant seront formés », souligne Alain Desvaux directeur de production issu de Bouygues.
Salaires de 1.500 à 3.500 euros
Le tramway doit mettre en valeur la ville, les recruteurs espèrent que ceux qui contribueront à le faire naître en tireront une certaine fierté. En plus des autres avantages : « Chez nous, un débutant qualifié gagne environ 1.500 euros net en plus des primes de déplacement et du casse-croûte. Lamoitié de nos cadres ne sortent pas des écoles mais proviennent de la base. Un cadre avec 10 ans d'ancienneté gagne entre 3.000 et 3.500 euros net. Il y a donc moyen de faire une belle carrière ». A condition d'avoir le courage de bosser dehors toute l'année et de faire de longues journées en été.
Pas de tout repos les travaux publics mais « du boulot assuré et des perspectives d'avenir ». Après Bouygues et le génie civil, c'est Alstom qui recrutera « entre 50 et 60 personnes dans un an. Il nous faudra des cableurs, des électriciens, des maçons, des manœuvres….», énumère Dominique Voydeville, directeur de projet.
« Quand le tramway sera terminé, nous aurons encore besoin de main-d'œuvre chargée de la maintenance pour les 30 ans à venir ».
Pour intégrer la grande aventure du tram, on peut déposer un CV sur www.mars-reims.fr, téléphoner au 03.26.69.34.70 ou écrire à Mars, 8 rue Hincmar. Les candidats pourront aussi aller directement voir les chefs de chantier.
Catherine Frey
L'Union du 19 avril 2008

Reims
  Comment devenir ambassadeur
C'est le moment de postuler pour devenir ambassadeur du tram. Le CDD de deux ans et demi est ouvert aux demandeurs d'emploi de tous les âges. La règle du recrutement sera la mixité.
La mission tramway recommande un niveau bac + 2 mais comme l'état d'esprit sera un critère primordial d'embauche, ceux qui n'auraient pas le diplôme peuvent tenter leur chance.
Le travail des 15 ambassadeurs (lire par ailleurs) consistera essentiellement à savoir écouter les gens et à les informer.
Il est recommandé d'être diplomate, calme, souple, disponible, autonome, de savoir utiliser un ordinateur, d'avoir un esprit de synthèse et de rédiger correctement. Il est aussi indispensable d'adhérer totalement au projet du tramway.
Payé 1.520 euros brut, le job impose de travailler le samedi et avec une amplitude horaire de 7 h à 20 heures par roulement.
Les candidatures doivent être adressées à l'ANPE, agence locale de Reims Vernouillet, équipe3, 53 rue Vernouillet à Reims. Tél. 03.26.35.33.30.
L'Union du 19 avril 2008

Reims
Politique : Jean-Claude Laurent entre en résistance
Falaliste de la première heure, marieur célèbre puisqu'il a présidé à plus de 4.800 mariages en mairie, Jean-Claude Laurent, candidat (droite populaire) de dernière minute aux dernières élections municipales a décidé d'entrer en résistance.
Qu'importe si sa liste : « Reims demain », n'a obtenu que 436 voix ! Il a décidé d'être la nouvelle vigie de la droite « pour préparer l'avenir. » Et tandis que de son côté Mario Rossi, nulle part à force d'avoir voulu être partout, tente de son côté de ressouder aussi cette droite qui ne croit pas à une alliance un jour possible entre - Catherine Vautrin et Renaud Dutreil, il vient de créer une association. Baptisée, fort naturellement : « Reims demain. »
Réunion mercredi
« Notre association a trois objectifs » résume sans rire Jean-Claude Laurent : - « assister à tous les conseils municipaux et se positionner par rapport aux problèmes évoqués,
- rassembler le maximum de personnes boîte aux lettres dans les quartiers qui nous feront remonter tout ce qui ne va pas en ville,
- constituer l'embryon de ce que pourrait être une liste pour les prochaines élections régionales. »
L'ossature de l'association est composée de plusieurs professeurs : Daniel Vilain (prof de sports) ; Jean-Michel Adam (prof des écoles), Jean Lépine (prof de français). Secrétaire : François Villain.
La réunion est fixée au mercredi 23 avril à 11 h 15 au 15, rue René-Bourgeois chez Jean-Claude Laurent. Pour tous renseignements complémentaires Tél. 03.26.49.00.06 ou 06.65.65.390.03.
Alain MoyatJean-Claude Laurent est passionné par ce qui se passe dans le monde, mais surtout par le devenir de la droite rémoise.
L'Union du 19 avril 2008

Reims
Godinot ne décolère pas
Pas contents du tout les représentants syndicaux de l’institut Godinot, centre de lutte contre le cancer. En grève lundi dernier au nom du pouvoir d’achat, ils attendaient des avancées de la commission paritaire qui s’est réunie mardi (Notre édition de mardi).Cette réunion n’a rien donné à tel point que les délégués syndicaux ont demandé une suspension de séance et fait une requête à la fédération nationale: «Nous avons demandé qu’il y ait un seul point à l’ordre du jour de la prochaine commission du 15 mai. Seul point qui serait la politique salariale», explique Jacky Dumais, délégué CGT.«Cette requête nous a finalement été refusée. Il semblerait qu’ils ne veulent pas parler salaires avant septembre».Inacceptable pour tous les syndicats confondus qui vont appeler à une nouvelle journée d’action le jeudi 15 mai. «Nous allons consulter le personnel pour savoir s’il souhaite poursuivre la lutte et si c’est oui, Godinot sera à nouveau en grève le 15 mai
L'Union du 18 avril 2008

Reims

Les Jolivettes s'inquiètent
pour les Sacres du Folklore
Les Jolivettes ? Une association plutôt atypique. La plupart des groupes folkloriques manquent d'hommes ? « Nous, nous aurions plutôt un besoin de recruter des filles ! » Le célèbre groupe champenois tenait samedi son assemblée générale à la salle Armonville. L'objectif ? Comme l'assure Josiane Lecrique, directrice du festival : « Nous rassembler et faire en sorte que ce patrimoine joué, dansé et chanté soit reconnu et apprécié du plus grand nombre ». Pour ce faire, ils ne ménagent pas leurs efforts : « Nous ne voulons pas donner du folklore une image ringarde de danseurs « paysans » chaussés de sabots et qui dansent en regardant leurs pieds ! » lance Christine Bellier, chorégraphe du groupe et programmatrice des Sacres du Folklore. Le point fort de 2008: les Sacres du Folklore, du 13 au 17 juin, avec 9 groupes venus des 5 continents. Un véritable défi : coût des visas, situations politiques pouvant engendrer des désistements. Et surtout le coût de la salle, passant de 3858 euros en 2006 à 10000 euros pour deux jours de spectacle en 2008. Faute d'autre lieu, l'association a dû se résoudre à louer la salle Royale du centre des congrès, d'où de fortes augmentations de charges. La demande de subvention exceptionnelle a été refusée. « Nous avons le label CIOF, notre festival est une ouverture sur le monde » insiste Josiane Lecrique, se tournant vers Jacques Cohen, adjoint au maire chargé du tourisme et des relations internationales. « Une municipalité a des moyens limités » a répondu l'élu. L'association ignore quel va être son futur...
L'Union du 17 avril 2008

Reims
Parc de Champagne : c'est beau et c'est gratuit
Depuis le début du mois d’avril, promesse municipale oblige, le Parc de Champagne (ex-Parc Pommery) est ouvert gratuitement au public. Nous y avons rencontré de nombreux Rémois, qui ne sont pas mécontents.
Certains y allaient régulièrement. D'autres, assez nombreux, ont redécouvert le Parc de Champagne depuis qu'ils ont appris qu'il était gratuit. Rencontre.
BIEN que le soleil n'ait cessé de jouer à cache-cache avec les nuages, il y a eu près de 300 personnes samedi au Parc de Champagne. Chants d'oiseaux, arbres en fleurs, parterres de jonquilles et de narcisses moribonds, fières primevères, pâquerettes coquettes, gazon verdoyant, l'ambiance calme et feutrée invitait à la balade au milieu des érables, des marronniers et des buis. La plupart du temps en famille. Avec les enfants, le plus souvent les petits enfants, et le chien chien.
Le sujet avait fait débat avant et pendant les élections municipales. Adeline Hazan, nouvelle maire a tenu sa promesse. Désormais, le parc sera gratuit, sauf manifestation particulière.
Pour Martin Guy, gardien depuis deux ans, ça ne change pas grand-chose. « Sauf qu'avant on était à deux. »
Il reconnaît tout de même : « On voit beaucoup de personnes, de nouvelles têtes. » Si à 10 heures il avait déjà comptabilisé 58 personnes, c'est de 14 à 17 heures que le public était le plus nombreux (152).
« Tout le monde se respecte. Je leur demande d'observer le règlement. Les chiens doivent par exemple être tenus en laisse. Les vélos sont interdits aux enfants de plus de 12 ans. Et puis, il faut laisser l'endroit comme on l'a trouvé. » Pas suffisamment de poubelles ? Guy Martin estime qu'elles sont assez nombreuses. « Tout est ensuite question de respect. Il y a aussi une benne à verre, enterrée à l'entrée du parc. »
Un peu méfiants, les premiers promeneurs rencontrés, remontant de leur balade.
« C'est très bien », explique Thérèse qui refuse de donner son nom. « On y viendra plus souvent à plusieurs. Avant fallait payer pour le chien. Ce serait dommage que ça soit abîmé. » Robert Krauffel, qui demeure bd Pasteur, est un habitué : « On y vient depuis deux ans. A l'année, 15€, ça faisait pas cher ».
Daniel Simon, résidant bd de la Paix : « Moi j'y venais déjà gamin. Je me suis entraîné avec Flamion du Stade de Reims. C'était un parc sympa. Il faudrait qu'il le reste. » « C'est bien que ce soit gratis », déclare Arlette du quartier Jacquart. « Maintenant, faut voir ce qui va arriver. J'espère que les babanes ne vont pas débouler. » Ronan Lelièvre de Prouilly : « J'habite ici depuis deux ans et c'est la première fois que je viens dans ce parc. C'est sympa, il n'y a pas trop de monde. Ça reste calme et plaisant. On arrive à se reposer et à faire une balade digestive avec notre chienne Kiva ».
Enfin Micheline Divry, qui habite quartier Jean XXIII et qui est venue avec ses petits enfants Séphora, Sean et Josué : « Je suis déjà venue ici avec l'école. Quand on a appris que c'était gratuit, on s'est décidé à venir. Ça fait de la pub. A Jean XXIII, il y a un terrain immense, mais on ne peut rien faire dessus ».
Alain Moyat

Durant ces vacances, le parc restera ouvert tous les jours y compris le week-end de 10 heures à 19 h 30, sans interruption. Le reste du temps, le parc est ouvert la semaine de 13 heures à 19 h 30, les mercredis et les week-ends de 10 heures à 19 h 30.
L'Union du 16 avril 2008

Reims

Les élus communautaires se répartissent les tâches
Adeline Hazan a officialisé les délégations des élus dans les commissions et organismes extracommunautaires.
La communauté d'agglomération fonctionnera « autrement » sous la présidence d'Adeline Hazan. Ici, comme au conseil municipal de Reims, l'outil sera mis au service du projet politique.
Dans le style, le conseil communautaire d'hier soir n'avait rien à voir avec ceux du mandat précédent, même si sa durée n'a guère excédé celle de la présidence Schneiter. Il s'agissait surtout pour la présidente Adeline Hazan de répartir les tâches.
Ce qui a été fait, avec, en prime, un débat court mais ferme, sur la justification de l'augmentation des indemnités de la présidente et de ses vice-présidents… contestée par l'opposition via Jean-Marie Beaupuy, comme au conseil municipal de la veille.

Nouveauté
Une nouveauté importante a été introduite par l'équipe Hazan dans l'organisation. C'est le passage de 4 à 7 commissions au sein de la Car, composées d'une quinzaine de membres.
La première d'entre elles, « finances et administration générale » sera présidée par Mme Hazan. « Cette commission ne se réunissait pas dans le mandat précédent, sinon sous d'autres formes. Désormais, elle se réunira », a insisté la présidente. Le développement durable et le plan de déplacement urbain seront l'affaire de Jean-Louis Cavenne ; le développement économique sera sous la houlette de Serge Pugeault ; les transports - et notamment le tramway - restent à Alain Lescouet ; Jean-Pierre Belfie présidera « l'aménagement de l'espace » ; la voirie intercommunale sera supervisée par Nathalie Malmberg. Enfin, Jean-Pierre Fortuné s'occupera de l'eau et de l'assainissement.
Les élus communautaires se sont également partagé la représentation de la Car dans de nombreuses structures comme l'agence d'urbanisme, Reims Champagne Développement, Champagne-Ardenne Développement, la Maison de l'emploi, les collèges, le parc naturel, etc.
Adeline Hazan se réserve la représentation dans les associations extra-locales du Groupement des autorités responsables des transports, et des villes et régions européennes de la grande vitesse.
La fixation du montant - à la hausse - des indemnités de la présidente et des vice-présidents a engendré le même débat avec l'opposition que la veille au conseil municipal. Mais cette fois, la réponse de Mme Hazan était argumentée et chiffrée. Pour les vice-présidents, cette augmentation se justifie « par l'abandon ou la réduction de salaire » des nouveaux élus.

Audit
Établissant une comparaison avec ce que gagne M. Beaupuy comme député européen (la même somme qu'elle…) et soutenue par M. Fortuné, Mme Hazan ajoute que « l'enveloppe légale ne sera pas utilisée en totalité. Il y restera 10.101 € par mois. Les contribuables rémois ne seront pas déçus du travail fourni ».
Enfin, les élus ont maintenu le taux de la taxe professionnelle au niveau des deux années précédentes ; accepté de réduire le volume d'emprunt de 18 à 16,5 M €, et le principe d'un audit « organisationnel » des services de la Car, notamment des services communs à la ville de Reims.
J.F. Scherpereel
L'Union du 16 avril 2008

Reims

Michel Guillaudeau titille la Car
Lors du conseil municipal, Michel Guillaudeau (PCF) a plusieurs fois mis en cause la communauté d'agglomération. Pour demander que soit réexaminé, au nom de la solidarité, le montant du reversement de la taxe professionnelle et de la dotation de solidarité communautaire, provenant de Reims Métropole.
Il a estimé que la Ville mettait beaucoup en commun pour améliorer la communauté d'agglomération, mais assurait seule le financement. Exemple pour le passage du TGV, Reims va encore payer 1,69 M €, la Car 150.000 €, et les autres communes, rien. Enfin pour le tram Reims, elle va dépenser 75 M € pour l'aménagement des voiries et des trottoirs, alors qu'une partie des dépenses de voiries devrait être prise en charge par Reims Métropole puisqu'elles se feront sur des voies dépendant de la communauté où passent plus de 5.000 véhicules/jour.
Et de demander que les 70 M € promis par Jean-Louis Borloo soient dans ce contexte reversés à la Ville de Reims.
Alain Moyat
L'Union du 16 avril 2008

Reims

Vers un changement dans la politique sportive
Bientôt une vraie aire de glisse au parc Léo-Lagrange ?
Pendant plusieurs mandats, elle a croisé le fer avec les adjoints aux sports successifs. Aujourd'hui adjointe aux sports, Christine Michel, divers gauche, a gagné son bâton de maréchal. Carrée, claire, main de fer dans un gant de… fer, aujourd'hui adjointe aux sports, elle entend bien faire avancer ses convictions.
On l'aura compris lundi soir, quand elle a pris la parole pour répondre aux interventions de Franck Noël, et surtout de Catherine Vautrin déplorant la diminution de subventions aux clubs amateurs (- 57 %) ou demandant des éclairages sur la politique sportive en direction des femmes.
Mme Michel a répondu sans détour. Concernant la diminution des crédits à Reims à toutes jambes : « Les crédits sont recadrés en fonction des dépenses réelles. Nous voulons rendre cette épreuve plus festive et fédératrice ».
« Il ne faut pas confondre clubs conventionnés et clubs amateurs. Pour les premiers, nous ferons face aux engagements. Reste que, lors d'états généraux, il nous faudra repenser cette convention qui mélange subventions, social et manifs sportives, et la remplacer par une charte du sport lisible et transparente.
Il faut aussi penser aux sportifs en fin de carrière. Nous n'abandonnerons pas les clubs amateurs.
Concernant le sport féminin, ce sera un axe important de notre politique et je sais que je pourrai compter sur Mme le maire. »
Dernier point : si le projet de skate parc à Courcelles est abandonné, le projet qui pourrait devenir une vraie aire de glisse urbaine pourra peut-être voir le jour au parc Léo-Lagrange. Sans épreuve de force.
Christine Michel sait ce qu'elle veut.
Alain Moyat
L'Union du 16 avril 2008

Reims

Chausson-Outillage a trouvé chaussure à son pied
Satisfaction générale des salariés, de leur avocate et du représentant de CRIT-Maser. Bien que la plupart des 180 salariés « sortant » de « Chausson outillage » va devoir changer de vie, un immense soupir de soulagement a envahi la salle des pas perdus du tribunal de commerce de Reims hier en début d'après-midi.
Les autorités judiciaires ont confirmé la reprise de l'entreprise par la société « CRIT-Maser » qui va donc organiser la mise en place d'un site de maintenance dans les domaines de l'aéronautique, du nucléaire, de l'aérospatial, ou de l'éolien. D'après le représentant du repreneur, cette activité sera mise en route d'ici à l'été. Elle concernera 50 emplois qualifiés, lesquels ne reviendront pas forcément à des anciens salariés de « Chausson outillage » et se traduiront « dans les 12 mois ». Pourtant, autant les représentants du personnel que leur avocate se sont réjouis de la décision du tribunal de commerce, qui estiment que les « 4 années de lutte » ont évité à « C.O. » d'en être réduit à une « friche industrielle ».
Sur les 180 salariés concernés par la fin de « Chausson I », un tiers (84) est en formation de congé conversion, une grosse vingtaine est en « possibilité d'emploi », de 60 à 70 en CDI ou CDD ailleurs, les autres en (pré) retraite. Trente salariés sont en situation plus « difficile ».
Le site de Reims sera le 17e de « Crit-Maser ». Cette firme française emploie 55 000 personnes dans le monde à partir de Paris.
J.F.Scherpereel
L'Union du 16 avril 2008

Reims

Michel Guillaudeau titille la Car
Lors du conseil municipal, Michel Guillaudeau (PCF) a plusieurs fois mis en cause la communauté d'agglomération. Pour demander que soit réexaminé, au nom de la solidarité, le montant du reversement de la taxe professionnelle et de la dotation de solidarité communautaire, provenant de Reims Métropole.
Il a estimé que la Ville mettait beaucoup en commun pour améliorer la communauté d'agglomération, mais assurait seule le financement. Exemple pour le passage du TGV, Reims va encore payer 1,69 M €, la Car 150.000 €, et les autres communes, rien. Enfin pour le tram Reims, elle va dépenser 75 M € pour l'aménagement des voiries et des trottoirs, alors qu'une partie des dépenses de voiries devrait être prise en charge par Reims Métropole puisqu'elles se feront sur des voies dépendant de la communauté où passent plus de 5.000 véhicules/jour.
Et de demander que les 70 M € promis par Jean-Louis Borloo soient dans ce contexte reversés à la Ville de Reims.
Alain Moyat
L'Union du 16 avril 2008

Reims
Reims Vital Ado : en musique et en rythme !
La batterie, c'est cool. Mais ça s'apprend !
« Nous nous associons pleinement au dispositif mis en place par la Ville de Reims : Reims Vital Ado », déclare Jean-François Dargencourt, directeur de l'Espace Ludoval de la maison de quartier Murigny.
« Au fil du temps, nous avons, ensemble, constitué deux pôles importants : l'un de musique, l'autre de jeux. »
Le pôle musique attire les jeunes âgés de 11 à 16 ans, qui y trouvent des ateliers guitare, basse, batterie, chant, piano et harmonica.
Chacun des ateliers est animé par un musicien chevronné.

L'objectif...
L'objectif est de permettre la découverte de ces différents instruments, dans le but de donner envie de poursuivre lors des ateliers réguliers instaurés au sein des maisons de quartier.
Ou encore au cours des « bœufs » musicaux qui sont proposés par RVA.
... est atteint

Ce mercredi, Cyril Cliquennois, professeur de batterie, initie un groupe de débutants. « La difficulté, c'est de respecter le tempo et de coordonner ses gestes », dit-il. Et d'expliquer qu'il fait toujours « un petit peu de lecture de partition, au départ ». « La batterie, franchement, c'est une expérience à refaire ! », lance Charles qui joue également de la guitare. « C'est cool, et ça nous donne à tous envie de continuer », approuvent ses camarades. Mission accomplie.
L'Union du 15 avril 2008

Reims

Ce soir, Reims Métropole en réunion
Adeline Hazan présidera la réunion.
Le conseil de la communauté d'agglomération Reims Métropole se réunit ce soir, à 18 h 30, à l'hôtel de ville de Reims.
Présidé par Adeline Hazan, maire de Reims, il a inscrit quatorze questions à l'ordre du jour.
Il s'agira pour l'assemblée des six communes de l'agglo de procéder à la composition de la commission d'appel d'offres, celle d'ouvertures des plis : création et composition des commissions communautaires ; composition des commissions spécialisées qui siégeront dans les organismes extérieurs et les établissements d'enseignement ; adoption du règlement intérieur ; attributions du bureau et de la présidente ; indemnité de fonction des vice-présidents et conseillers communautaires ; renouvellement de l'indemnité annuelle de conseil pour le comptable du trésor de Reims municipale.
Le gros morceau de cette réunion sera toutefois l'examen de la fiscalité et du budget primitif 2008, pour lequel les élus fixeront le taux de la taxe professionnelle. Enfin, les élus évoqueront les travaux d'aménagement de la Zac Dauphinot avec plusieurs avenants.
L'Union du 15 avril 2008

Reims

Les indemnités des élus
Après le vote du budget et le maintien des taux des trois taxes, Adeline Hazan a fait voter les indemnités aux élus. 3.726 € bruts pour la maire, 2.469 € pour les adjoints, 806 € pour les conseillers délégués et 214 € pour les conseillers. L'opposition n'a pas apprécié. « M. Guillaudeau parle de pouvoir d'achat, les salaires des employés municipaux augmentent de 2,2 % et vous augmentez les indemnités des adjoints de 36 % dans un contexte budgétaire tendu », ont déploré Mme Vautrin et M. Beaupuy.
« J'ai demandé aux adjoints d'être à mi-temps », a répliqué la maire. « Il est normal qu'ils aient une compensation. En ce qui me concerne, vous auriez été à ma place vous auriez touché la même chose car vous seriez restés député(e) s. Moi je démissionne de mon mandat de député et vous savez par ailleurs que nos revenus sont écrêtés. Vous auriez touché comme moi. »
M. Beaupuy : « Je tiens à dire qu'avant vous, les élus qui touchaient beaucoup moins travaillaient beaucoup plus qu'un mi-temps. »
A.M.
L'Union du 15 avril 2008

Reims

Ce soir, les Chausson fixés sur leur sort
M.Thumy, inquiet.
C'est ce soir que les salariés de Chausson outillage devraient être fixés sur le devenir des locaux, des machines et de l'éventuelle reprise d'une activité sur le site rémois. Le tribunal de commerce doit en effet rendre à 14 heures son délibéré, suite à l'appel fait par cinq repreneurs qui n'avaient pas accepté que ce soit le groupe Crit qui soit choisi le 9 janvier dernier alors qu'il apportait pourtant un projet créateur d'emplois.

FO appelle à la manif
Le syndicat Force ouvrière appelle tous les salariés rémois à venir manifester ce mercredi 16 avril (RDV à 10 heures devant la maison des syndicats) pour manifester leur opposition aux 41 ans de cotisation.
Pour Force ouvrière, « un tel allongement des cotisations d'ici 2012 pour bénéficier d'une retraite à taux plein, confirmé par le Premier ministre, est inacceptable. L'expérience du passage à 40 ans de cotisation a montré que ces mesures n'avaient pas pour effet d'augmenter le taux d'emploi des seniors ».
L'Union du 15 avril 2008

Reims

Budgets adoptés mais ça tousse sur les indemnités
L’opposition municipale (au second rang) a demandé pas mal d’explications.Dans une salle de conseil municipal archicomble, les élus ont examinéle budget primitif 2008. Adeline Hazan, comme promis, n’a pas augmentéla pression fiscale, mais les impôts augmenteront tout de même de 1,6%.
ELLE s’est bien gardée de parler d’héritage, mais ses conseillers ne s’en sont pas privés.Hier soir, présentant un budget de 427 M €, préparé par l’équipe précédente, marqué par «une situation financière préoccupante et sans marge de manœuvre», la maire Adeline Hazan a insisté pour dire qu’elle respectait sa parole. «Je ne touche pas aux taux des trois taxes locales. L’augmentation s’explique par l’Etat qui a augmenté les bases d’imposition de 1,6 %.»On a parléhéritageAu terme de la lecture fastidieuse des budgets primitifs par Hervé Toullec qui a insisté pour rappeler qu’«entre 2003 et 2007 la taxe d’habitation a augmenté de 28,24 %, la taxe foncière de 25,91 % et que l’endettement de la ville est l’un des plus forts de France», la parole a été donnée aux élus qui sont constitués en cinq groupes au sein du conseil (bonjour désormais la longueur des interventions!). Si Mme Wojnarowski (Verts) a dit que «le budget était tendu à cause de l’ancienne majorité qui n’avait pas de politique fiscale à long terme», Dominique Bunel (PS) a parlé d’un budget contraint. «On subit l’héritage.»M. Guillaudeau (PCF) a surtout laissé entendre que la communauté d’agglo devrait à l’avenir beaucoup plus participer à des dépenses qui, à son avis, lui reviennent (lire une prochaine édition).Jean-Marie Beaupuy a surtout demandé à ce qu’on ne touche pas à la vie associative rémoise. «Il ne faut pas casser un jouet qui marche bien.»«Du trompe l’œil»Qualifiant ce budget de «trompe l’œil» Mme Vautrin a rappelé à Mme le maire qu’elle aurait pu au moins diminuer les taux des impôts d’au moins 1,2 % puisqu’il y a une hausse de 1,2 % grâce au nombre de Rémois imposés en plus qu’en 2007. «Vous rendez la facture plus élevée pour les Rémois.»- Adeline Hazan: «c’était mettre la clef sous la porte.»L’élue divers droite a surtout dénoncé la baisse des crédits pour l’équipe de réussite éducative, pour le centre des congrès, la société protectrice de l’enfance, l’office de tourisme, les musées, les illuminations et la voirie: «Vous ne pensez pas aux quartiers.» Elle a demandé rapidement qu’un calendrier et une réunion des commerçants ait lieu à propos du tram.Elle s’est étonnée de la baisse des subventions dans le monde sportif, l’occasion pour Mme Michel de justifier ses choix (lire une prochaine édition). La maire a répondu sur tous les points. Notamment: «C’est Jean-Louis Schneiter en personne qui a proposé de réduire les subventions et les dépenses de fonctionnement de 3 %. L’augmentation du budget téléphone est causée par la vidéosurveillance, les crédits du CCAS n’ont pas augmenté depuis deux ans, l’office de tourisme a régulièrement 1 M € de placé, le projet de terrain de skate est abandonné à Courcelles, il pourrait voir le jour à Léo Lagrange. Dans le budget de Reims à toutes jambes il y avait des frais de cocktail et de réception très importants.»Le budget et les taux (inchangés) ont été adoptés, mais sans l’opposition qui s’est abstenue.
Alain Moyat

Les indemnités des élus
Après le vote du budget et le maintien des taux des trois taxes, Adeline Hazan a fait voter les indemnités aux élus. 3.726 € bruts pour la maire, 2.469 € pour les adjoints, 806 € pour les conseillers délégués et 214 € pour les conseillers. L’opposition n’a pas apprécié. «M. Guillaudeau parle de pouvoir d’achat, les salaires des employés municipaux augmentent de 2,2 % et vous augmentez les indemnités des adjoints de 36 % dans un contexte budgétaire tendu», ont déploré Mme Vautrin et M. Beaupuy.«J’ai demandé aux adjoints d’être à mi-temps», a répliqué la maire. «Il est normal qu’ils aient une compensation. En ce qui me concerne, vous auriez été à ma place vous auriez touché la même chose car vous seriez restés député(e) s. Moi je démissionne de mon mandat de député et vous savez par ailleurs que nos revenus sont écrêtés. Vous auriez touché comme moi.»M. Beaupuy: «Je tiens à dire qu’avant vous, les élus qui touchaient beaucoup moins travaillaient beaucoup plus qu’un mi-temps.»
A.M.

231,89 M €de budget de fonctionnement
Préparé par l’équipe de Jean-Louis Schneiter, le budget primitif 2008 a été rectifié par la nouvelle équipe conduite par Adeline Hazan. En voici les grandes lignes.Dans le détailRecettes.- D’un montant de 231, 89 M € (228,83 M € l’an passé), le budget de fonctionnement est constitué en recettes de 64,24 % de dotations de l’État (dotations globale de fonctionnement, dotation de solidarité urbaine, compensations fiscales (en baisse de 6,45 %); 43,20 M € proviennent d’un versement de Reims Métropole (- 0,68 %) et de produits divers de gestion pour 21,36 M €.L’essentiel de la recette provient des impôts locaux dont les bases ont été réévaluées de 1,6 % par l’État et dont l’assiette a augmenté (0,33 % pour la taxe foncière), foncier non bâti (10,98 %) et taxe d’habitation (+ 1,64 %).Sans avoir à augmenter la pression fiscale, c’est-à-dire les taux des trois taxes payées par les Rémois, le produit fiscal attendu pour 2008 est de 103,09 M € pour un total de recettes de fonctionnement de 231,89 M € contre 228, 82 l’an dernier.À noter que la taxe sur l’électricité, tant décriée par Michel Guillaudeau (PCF) avant l’élection, rapportera 2,45 M €.Dépenses.- La plus importante dépense de fonctionnement concerne le poste frais de personnel: 79,87 M € (en hausse de 2,25 %). Les dépenses pour participations, subventions et pour des manifestations s’établissent à 62,06 M € (-1,26 %) sachant que les subventions (50,21M €) augmentent de 0,55 %. Le remboursement de charges à Reims Métropole passe de 5,25 M € à 5,76 M €. Une somme de 15,55M € sert à rembourser la dette.
A.M.

195,02 M €de budget d’investissement
La section d’investissement du budget principal de la Ville s’équilibre en recettes et dépenses à la somme de 195,02 M € (+ 8,17 % par rapport à 2007). Elle tient compte des opérations lancées par l’ancienne municipalité, non terminées et celles qui démarrent comme le tramway. Hors emprunts revolvinget refinancement (55 M €),les dépenses s’élèvent à 140,02M €.Les principalesdépensesLes principales dépenses sont constituées par 28,19 M € de subvention d’équipement, dont 22 pour la ligne de tram; 71,18 M € pour des travaux et acquisitions de biens; 22,35 M € pour le renouvellement des biens et le gros entretien du patrimoine. Les investissements en cours représentent la somme de 34,39 M €. Ils concernent la reconstruction du Stade Delaune (10,66 M €); l’extension de la maison de quartier des Trois Piliers (2,60 M €); la fin de l’aménagement de la rue Buirette (2,30 M €); la reconstruction du groupe scolaire Ravel (3 M €); le gymnase Croix-Rouge (3,04 M €); la maison de quartier Wilson (1 M €); et la mise en conformité de la Comédie (1,23 M €).Une somme de 14,43 M € est dégagée pour les opérations nouvelles, dont 10,13 M € pour des acquisitions foncières (1,35 M € pour terminer de payer les places de parking de l’immeuble Carré royal (ex Printemps) et 4,5 M € pour acheter les locaux de Tissmétal).
L'Union 15 avril 2008

Reims
Hazan tient parole, mais les impôts augmenteront

C’est ce soir que la nouvelle équipe municipale présente le budget primitif 2008. Afin de tenir son pari en matière fiscale, Adeline Hazan a dû faire des coupes sombres. Malgré cela, les Rémois paieront au final 6 % d’impôts en plus. Photo : Les taux des impôts n'augmenteront pas, mais les bases qui les constituent, si.
«POUR parvenir à tenir l'engagement de campagne de la liste du Nouveau Reims que j'ai eu l'honneur de conduire, à savoir ne pas augmenter les taux des trois taxes locales, nous avons dû faire des coupes sombres. Nous y sommes parvenus. » À quelques heures de la première réunion importante du conseil municipal prévue ce soir à partir de 18 h 30 en mairie, Adeline Hazan n'est pas mécontente, même si elle sait que le plus dur reste à venir. « Sur la base du budget préparé par mon prédécesseur Jean-Louis Schneiter, les services m'ont dit qu'il convenait d'augmenter la pression fiscale de 1 %. J'ai dit que ce n'était pas possible. Alors nous avons dû faire des arbitrages sévères. Nous n'augmenterons pas la pression fiscale, d'autant que l'État a déjà augmenté de 1,6 % les bases d'imposition qui servent à calculer l'impôt. » Traduction : sur leur feuille d'impôt, à situation inchangée par rapport à 2007, les Rémois subiront une augmentation de 1,6 % de leur impôt communal. « Compte tenu de la situation financière, baisser les taux était franchement impossible sinon nous ne pourrions même pas faire fonctionner la ville » assure l'élue.

Des coupes sombres
Comme le préconisait notamment l'étude Klopfer qui avait dressé un audit sur la situation financière de la ville et montré que la dette avait augmenté de 20 % en trois ans avec une capacité d'endettement qui était passée de 4,9 à 7,2 années de 2003 à 2005, Adeline Hazan et son équipe ont décidé de réduire la voilure des investissements. « Le projet de réfection de la pelouse du Parc de Champagne de 560.000€ est abandonné, le projet de transfert des garages municipaux reporté (700.000€). Pour la Maison de l'étudiant, nous avons un autre projet, nous abandonnons le précédent (500.000€). Nous reportons aussi les travaux de réfection de l'escalier d'honneur du musée Saint-Rémi. Enfin, même si c'est dommage, nous ne ferons pas cette année le ravalement de la façade de l'hôtel de ville. Il y a d'autres priorités pour les Rémois. »

Plusieurs audits
Pas question de toucher au personnel municipal, même si en interne les nouveaux élus se demandent pourquoi le transfert d'une partie du personnel municipal vers Reims métropole, ne s'est finalement pas traduit, in fine, par une diminution sensible du personnel ville. « Nous allons rapidement demander un audit sur l'organisation des services municipaux » rappelle la maire. Considérant la somme colossale attribuée chaque année par la ville au monde associatif, Adeline Hazan entend aussi clarifier les choses. « Nous ne toucherons pas cette année à ce qui était prévu, mais nous voulons savoir le coût exact des services qui ont été délégués (NDR : petite enfance etc.) ». D'autres candidats ont avancé aussi l'idée lors de la campagne électorale pour financer des investissements ville. La maire de Reims n'exclut pas non plus cette solution. « Nous allons recenser le patrimoine de la ville, ce qui ne semble pas si simple, pour voir s'il est judicieux de garder tout. »
Alain Moyat

A l'ordre du jour
Dix sept questions inscrites à l'ordre du jour du conseil muncipal qui se réunira ce soir à 18 h 30 en mairie. Importante réunion s'il en est puisque Adeline Hazan, invitera ses collègues à voter le premier budget de sa mandature «à partir de documents budgétaires préparés en grande partie par l'équipe municiplae précédente»prévient la maire de Reims. Examen des budgets: principal et annexes (restaurant municipal, usines relais, baux commerciaux, aérodrome, boucle locale de télécommunications, labo municipal). Fixation des taux d'imposition. Révision d'autorisation de programme. INdemnités de fonctions de la maire, des adjoints et conseillers municipaux. Adoption d'un réglement intérieur au conseil. Groupes d'élus décalrés. Représentation de la ville à l'extérieur. Convention de partenariat pour l'expo «la terre vue du ciel». Avenant pour l'extension des vestiaires à la piscine Château d'eau. Marchés publics: lancement des procédures formalisées. Délégations du conseil à Mme la maire.
L'Union du 14 avril 2008

Reims
L'A4 coupe la ville en deux : atout ou handicap ?
Le problème de l'autoroute est en fait celui de son franchissement. Si les voitures sont bien loties à cet égard, il n'en va pas forcément de même pour les piétons
« L'AUTOROUTE qui vous amène en pleine ville, je trouve ça génial ! Je suis souvent passé par Reims, et en voyant toutes ces sorties qui desservent la ville, Reims centre, Reims cathédrale, Reims Saint-Remi, je me disais qu'un jour, il faudrait que je m'arrête pour visiter. » Cette vision de l'A4 que nous a confiée un automobiliste est peut-être partagée par nombre d'entre eux. Mais a-t-on la même quand on habite sur place ?
Serge Pugeault, deuxième adjoint chargé notamment des grands projets, et natif de la ville, a une perception un peu moins positive : « Cette grande artère conçue pour la voiture, c'était sans doute très utile à l'époque de Pierre Taittinger, mais il faut reconnaître que depuis, la ville est coupée : l'autoroute, avec en plus le canal et la Vesle, entraîne une vraie rupture physique. »
L'élu n'est pas loin de considérer que la coupure physique est doublée d'une coupure sociale ou sociologique, avec d'un côté les plus beaux quartiers, de l'autre les quartiers plus populaires?
Une vision qui n'est toutefois pas partagée par Pierre Tridon, qui dirige l'agence d'urbanisme : « Bien sûr que cette autoroute crée une césure, mais on peut dire également ça de la voie ferrée, par exemple, entre Reims et Bétheny. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que cette autoroute urbaine, avec toutes ses sorties, joue aussi un rôle positif de desserte interne ; pour aller d'un quartier à l'autre, il est souvent très pratique de passer par elle. «
Deux mondes
Le directeur de l'agence n'est pas non plus convaincu de l'existence de deux villes socialement différentes de part et d'autre de l'A4 : « Il y a le cas particulier du centre-ville. Il n'existe que d'un seul côté, c'est un peu normal dans la mesure où il est unique. En revanche, l'habitat de faubourg, vous le retrouvez des deux côtés : à Sainte-Anne et à Clairmarais par exemple ; de même pour l'habitat social, même s'il est exact qu'il est plus présent au sud avec Wilson, Croix-Rouge, Châtillons? mais de l'autre côté vous avez aussi Orgeval. »
Cette séparation entre deux mondes ne semble guère davantage perçue par les professionnels de l'immobilier : pour ceux que nous avons interrogés, que l'on se situe d'un ...

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L'Union du 12 avril 2008

Reims
Serge Pugeault : « Il faudra recoudre la ville »
Serge Pugeault est séduit par l'exemple lyonnais, où les berges sont redevenues des promenades.
Le problème de la coupure générée par l'A4 au sein de la ville changera sensiblement avec la réalisation prévue pour 2011 du contournement sud de Reims. À partir de ce moment-là, l'autoroute dans sa partie urbaine, délestée de son trafic de transit, devrait sensiblement changer de nature et de fonction. Et sans doute de propriétaire. Qui succédera alors à l'État ? L'état lui-même, le Département, la Ville ?
« Pour le moment, ça ne se bouscule pas au portillon, indique le directeur de l'agence d'urbanisme Pierre Tridon, ne serait-ce qu'en raison des implications financières assez considérables. Par exemple, à long terme pourrait se poser un problème de stabilité de la chaussée ; ainsi qu'un problème lié aux risques de pollution par déversement de produits, et sur ce plan-là, ce n'est pas vraiment sécurisé ». Pas très engageant pour le futur propriétaire et donc responsable?
Pour l'instant, on ne sait rien de l'identité de celui-ci. Mais cela n'empêche nullement M. Pugeault, en tant qu'adjoint chargé des grands projets et de la prospective, de réfléchir sur le sujet : « Récupérer l'A4 devrait être très intéressant pour recoudre la ville, estime-t-il, et à partir de là, on peut tout imaginer. ». Il ne cache pas qu'il a été séduit par l'exemple lyonnais de reconquête des berges du Rhône et de la Saône, livrées aux automobiles il y a une quinzaine d'années, et rendues à présent aux piétons et aux circulations douces sous forme de promenades, agrémentées de péniches transformées en restaurants. « A Reims aussi, les berges du canal et de la Vesle sont à reconquérir. Pourquoi ne pas imaginer des restaurants au bord de l'eau, des sites protégés pour les bus sur la chaussée, des pistes pour vélos et rollers ? »
Mais pour l'heure, rien n'est arrêté. Avant de prendre ses décisions, la municipalité attendra les résultats du concours d'urbanisme qu'elle entend lancer à la rentrée, destiné à dessiner le visage de la ville à l'échéance d'une vingtaine d'années (l'union de jeudi). Le résultat de ce concours ne sera pas connu avant un an. D'ici-là, on peut seulement rêver?
L'Union du 12 avril 2008

Reims
L'A4 est-elle un obstacle au sein de la ville ?
Laurence Martin, 28 ans, salariée (Bocquaine) :
Ce qu'ils en pensent« Non. J'habite à Léo-Lagrange, non loin de l'autoroute et je n'ai pas de difficultés pour changer de bord en traversant le pont Charles-de-Gaulle. Les bretelles pour aller en centre ville sont commodes, mais il ne faut pas les rater, surtout quand on est Rémois depuis peu de temps ! »« Pour aller à mon travail, j'utilise chaque jour le bus de la ligne H par le pont De-Gaulle. En tant que piéton, ce n'est pas très pratique pour traverser cette autoroute : il y a beaucoup de circulation et, pour les promenades sur les berges ce n'est pas l'idéal. Oui, l'A.4 coupe vraiment la ville en deux. »« Je passe souvent en voiture sur les ponts de Venise, de Vesle, De-Gaulle et la bretelle centre ville. Pour moi, il y a assez de points de franchissement de l'autoroute. Entre deux ponts, la moyenne est de 700 mètres, c'est peu, comparativement à d'autres villes traversées par des rivières. »« Non, les ponts sont assez nombreux. Le point noir est celui de la circulation pour les cyclistes : c'est très dangereux. Ça coince vers le commissariat, surtout pendant les périodes festives, pour se rendre dans les parkings du centre. Je ne crois pas qu'une nouvelle autoroute changera grand chose. »« Je suis au courant du futur détournement de l'A4 vers la ligne TGV. En l'état actuel, l'autoroute est très praticable, sauf aux heures de pointe. Les grands axes de passage sont suffisants, mais ça manque de pistes cyclables sécurisées. Comme à Paris, il faudrait rétrécir les chaussées. »
L'Union du 12 avril 2008

Reims
Le radar haut perché du Rouillat mis en service
Installé à 5 mètres de hauteur pour échapper aux vandales, le nouveau radar du Rouillat flashe depuis hier 13 heures.
Finie la période de réglage ! Installé cet hiver à cinq mètres de hauteur (l'union du 15 février), le nouveau radar de la voie du Rouillat ou avenue de Champagne flashe pour de bon depuis hier 13 heures.
Des techniciens d'une société privée ont procédé aux dernières vérifications avant la mise en service effective de l'appareil.
La décision de l'installer à cinq mètres au-dessus du sol a été prise pour en finir avec les destructions à répétition subies par ses prédécesseurs. Le premier exemplaire implanté au printemps 2005 sur le terre-plein central de l'avenue limitée à 70 km/h fut pris en grippe dès le début par les vandales du secteur. Il subissait un premier coup de chaud en août 2006 avec un début d'incendie qui avait noirci la partie supérieure de la cabine.
Dans la soirée du 2 avril 2007, les vandales utilisèrent un moyen radical pour le détruire : un pneu déposé contre l'appareil puis aspergé d'essence et incendié.
Il fut remplacé quelques semaines plus tard par un radar flambant neuf (c'est le cas de le dire). Las ! Dès le 8 mai, il capitulait à son tour sous l'effet d'un pneu là aussi enflammé avec de l'essence.
Il était 20 h 30, la nuit n'était pas encore tombée. Un témoin a vu des individus traverser l'avenue et s'enfuir vers le quartier Alexandre-de-Serbie, mais l'enquête de police n'a jamais permis de les identifier.
A 80.000 ? l'appareil, la facture s'élevait déjà à 160.000 ?, d'où une réflexion engagée par les services de l'Etat : fallait-il réimplanter le radar au même endroit - au risque de le voir flamber une troisième fois - ou l'installer ailleurs sur l'avenue de Champagne, à un endroit plus difficile d'accès ?
La solution retenue fut finalement l'élévation dans les airs. Le mât n'est pas implanté sur le terre-plein central mais sur le côté droit de l'avenue (sens Reims/Epernay), 200 mètres plus loin que le précédent emplacement, juste après l'échangeur des Châtillons.
Automobilistes, attention ! Il prend les vitesses par éloignement.
L'Union 11 avril 2008

Reims
Développement : « Reims doit bouillonner ! »
L'un des objectifs essentiels de Serge Pugeault, deuxième adjoint,
est la création de richesses et d?emplois. Cela passe par une meilleure collaboration des différents acteurs.
Deuxième adjoint de la nouvelle municipalité, Serge Pugeault dispose d'un épais « portefeuille » de champs d'action : développement économique, enseignement supérieur, grands projets et prospective.
Il répond à nos questions :
Quels sont vos objectifs prioritaires ?
En matière de développement économique, c'est la création de richesses et d'emplois. Or dans ce domaine, il y a beaucoup d'intervenants différents, Ville de Reims, chambre de commerce, etc., qui font certes du bon travail, mais de façon trop isolée ; mon souci sera celui de la transversalité entre ces acteurs.
Comptez-vous sur les entreprises privées pour créer ces richesses et emplois ?
Bien sûr ! Cela peut sembler paradoxal dans une équipe de gauche, mais une municipalité ne crée pas directement les emplois ; elle peut les encourager, mais les initiatives reviennent aux entreprises privées.
Vous avez des pistes ?
Par exemple, créer une pépinière de jeunes entreprises universitaires. Cela dit, à côté des initiatives locales, une autre façon de créer du développement économique consiste à faire venir des gens de l'extérieur. Exemple : Ikéa, qui doit installer un magasin à Thillois, veut aussi construire une fabrique de meubles au niveau de l'Europe. C'est un projet de 2.000 emplois ! Jusqu'à présent, seules trois villes en France étaient candidates pour l'accueillir. Eh bien, Reims va aussi se porter candidate ! Je ne dis pas que nous aurons cette usine, mais cela peut constituer un projet fédérateur, et capable de donner confiance à la ville.
J'ajoute que, pour penser le développement aujourd'hui, les frontières de la ville et même de l'agglomération sont trop étriquées.
Ce qui veut dire que vous allez vous tourner vers des communes voisines ?
Nous allons essayer de nouer des partenariats avec nos voisines, parce que nous avons besoin d'espace.
Concernant les grands projets, vous démarrez par quoi ?
Nous n'en manquons pas : grand....
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L'Union du 10 avril 2008

Reims
Le quartier Saint-Thomas va s'embellir
Exit l'usine désaffectée, qui cédera la place à un parking de proximité.
Il faudra le voir pour le croire. Ignorée, balayée par les bus qui la cachent, dérangée par des voitures qui s'engouffrent dans la rue Vaillant-Couturier sans même ralentir, longée par une usine désaffectée à l'architecture soviétisante, l'église Saint-Thomas n'est plus à son avantage depuis longtemps. Elle va le redevenir.
Un parvis pour l'église
Quitte à subir les travaux du tram, autant en tirer profit.
Exit l'arrêt de bus, exit la rue qui passe devant l'entrée, plus aucune voiture ne pourra foncer à cet endroit car le sens de circulation de Vaillant-Couturier sera inversé.
Les voitures s'évacueront sur la gauche de l'édifice.
À la place de ce trafic, l'église va hériter d'un parvis de son portail à l'avenue. Ce qui va doubler la surface piétonne devant l'édifice.
Ce qui va surtout complètement changer la perspective sur le monument. Il sera enfin à nouveau mis en valeur.
Causette sur les bancs
Chaque lundi, le petit parking à sa droite accueillera le marché qui s'installe actuellement, comme il peut, sur les trottoirs. De quoi redonner un air de village au secteur. D'autant que les clients chargés de légumes pourront faire une pause sur l'un des bancs de pierre qui meubleront le parvis.
Des bancs sans dossier, un peu froids au toucher mais des bancs tout de même.
La verdure va aussi gagner du terrain. Il y aura de nouveaux pavés de gazon et des arbres supplémentaires à la place du macadam à la droite de l'église.
Le jardin et le square seront préservés, les arbres du petit parking échapperont à la tronçonneuse.
Des arbres, il y en aura aussi des nouveaux sur le futur parking installé à la place de l'ancienne usine Fossier qui sera rasée.
Sur ce parking de 80 places, il est prévu de planter un feuillu pour six voitures.
En plus d'offrir du stationnement, la disparition de l'usine va aérer et éclairer le quartier. Inconvénient possible : il pourrait y avoir davantage de va-et-vient automobiles dans la rue Perrin.
Le curé et son équipe vont se réjouir d'avoir un beau parvis mais l'accès à leur presbytère sera-t-il toujours possible. « L'allée qui y conduit a été expropriée pour les besoins du futur parking, on se demande si on pourra toujours se stationner devant chez nous ».
Pas de souci, répond-on à Mars chargé de concevoir la ligne de tramway : « Cette allée n'a pas vraiment été expropriée car nous l'avons achetée à l'amiable. Quoi qu'il en soit il n'y aura pas de changement pour les usagers du presbytère sauf qu'ils accéderont chez eux en passant par le nouveau parking et pourront se garer comme aujourd'hui ».
Ils ne devraient pas avoir besoin de le voir pour le croire.
C.F.
L'Union du 10 avril 2008

Reims
A Paul-Fort, les filles auront leur section football
Les premières filles qui pourront pratiquer le foot.
En partenariat avec le District Marne de football, le collège Paul-Fort de Reims ouvrira une section sportive féminine pour les élèves de 4e et 3e, à compter de la rentrée scolaire 2008.
« Il s'agit d'offrir la possibilité aux meilleures joueuses de 13/14 ans d'atteindre le niveau national en s'entraînant mieux et plus souvent (2 fois par semaine + 1 fois en club) », explique le principal, M. Valentin.
Les entraînements auront lieu deux fois par semaine sur le terrain synthétique Marcel-Thil, sous la conduite d'un éducateur diplômé, titulaire du brevet d'État 1 ; en plus de l'entraînement en club.
Des moyens seront mis en oeuvre : rencontres avec les parents et l'éducateur de la joueuse au cours de la saison ; respect de l'alternance EPS/entraînement football ; fiche de suivi de la joueuse ; suivi scolaire et médical assurés ; attention particulière à la réussite scolaire ; chaque jeune fille restera licenciée dans le club de son choix ; régime externe ou demi-pension au choix ; tests d'aptitude à l'entrée (dossier d'inscription à retirer au collège ou à imprimer sur le site du collège) ; nécessité d'être scolarisée en 5e ou 4e dans un collège public ou privé du bassin de Reims, d'être licenciée dans un club affilié au District Marne de football si le dossier est retenu ; consultation du dossier scolaire ; visite médicale d'aptitude effectuée au centre médico-sportif de Reims par un médecin du sport avant la rentrée.

Renseignements : http:// xxi.ac-reims.fr/clg-paul-fort
L'Union 10 avril 2008

Reims
Préavis de grève à l’institut Godinot
« Afin de demander une amélioration de leur pouvoir d’achat » qui aurait diminué de 10 % en dix ans, un préavis de grève a été déposé pour le lundi 14 avril à l’institut Godinot de Reims« Nous suivons en même temps un mouvement engagé par vingt centres de lutte contre le cancer répartis sur le territoire national » explique Jacky Dumay, délégué syndical CGT.Le même qui précise qu’à l’annonce de ce mouvement national de grève, la direction rémoise aurait proposé le versement d’une prime exceptionnelle de 200€ pour les bons résultats de 2007. « D’ici lundi, nous allons faire une consultation interne pour savoir ce que pense le personnel d’une telle mesure » ajoute Jacky Dumay.
L'Union du 9 avril 2008
Alain Moyat

Reims
LA cathédrale rémoise va sur ses 800 ans. La date retenue pour célébrer officiellement ce bel anniversaire est déjà fixée au 6 mai 2011. L'heure n'est pas encore au débat sur la pertinence de ce choix. En revanche, dès à présent, on commence à préparer le terrain en vue de l'événement, et en particulier du côté de la Drac (direction régionale de l'action culturelle). Celle-ci organise en effet, le mardi 29 avril, dans ses murs, à Châlons, un colloque précisément sur ce thème « la cathédrale de Reims : vers le 8e centenaire ».
Divers spécialistes se pencheront à cette occasion sur le bijou gothique rémois, et s'intéresseront plus particulièrement à ses restaurations, passées, présentes et à venir. Ces restaurations ne datent en effet pas d'aujourd'hui, ni même d'hier : dès le XVIIe siècle on en entreprend sur plusieurs sculptures de la façade, victimes de la pluie et des infiltrations d'eau. Un grand tournant sera marqué par la Première Guerre mondiale : depuis les destructions provoquées par celle-ci, les restaurations ne feront que se succéder jusqu'à nos jours…
Parmi les participants à ce colloque, on notera la présence de l'architecte en chef de la cathédrale, Lionel Dubois, de l'archéologue spécialisé dans le site de Reims François Berthelot, ou encore de l'historien Yann Harlaut, auteur d'une thèse sur la Reconstruction, l'ensemble des prises de parole étant animé par le conservateur régional des monuments historiques, Frédéric Murienne.
L'association des amis de la cathédrale sera ...Lire la suite
L'Union du 9 avril 2008

Reims
DH 15 ans Saint Anne Reims 2007-2008

Football : les 15 ans DH sont 2es derrière Troyes
Parmi les 15 ans DH de Sainte-Anne, 6 font Sport-études à Colbert.
Chez les 15 ans DH de Sainte-Anne, on peut côtoyer des joueurs venant d'horizons différents : Reims, Mourmelon, Châlons-en-Champagne.
La plupart sont nés en 1992.
« Nous avons 22 éléments au total. Ceux-ci ont déjà disputé 17 matches, d'où 14 victoires, 2 nuls et une défaite.
Ce qui nous classe 2e, derrière Troyes. Nous avons un point et un match de retard sur eux », explique l'entraîneur Frédéric Izeda.
« Des garçons faciles à gérer »
L'objectif est d'accéder au championnat supérieur : les 16 ans nationaux. Tout en gardant la quasi-totalité de l'effectif qui sera étoffé par 4 ou 5 nouveaux. « Ils évoluent dans un championnat dur, mais passionnant. C'est un âge où ils commencent à avoir un peu de maturité, ils ne se font pas de cadeau », souligne Christophe Lestrade, dirigeant sportif.
« Nous avons la chance d'avoir des garçons qui sont dans un groupe sain ; ils vivent bien ensemble, et cela permet d'enregistrer de bons résultats. Même dominés, ils ne s'énervent jamais. Ils sont très faciles à gérer. » Parmi eux, 6 font sports études au lycée Colbert.
L'Union du 9 avril 2008

Reims
Mélange de genres à la Cartonnerie
Ambiance rock avec Luke.
En l'espace de deux soirées, la Cartonnerie a visité deux mondes très différents. Vendredi soir, ce sont les quatre garçons du groupe de rock Luke (300.000 albums vendus) qui pendant plus de deux heures ont présenté leur dernier opus (Les enfants de Saturne), devant 850 fans dont les premiers étaient arrivés près de deux heures avant l'ouverture.
Samedi soir, place au très particulier Punish Yourself un mélange de hardcore, techno, punk le tout avec des tenues exubérantes et des corps couverts de peinture fluo.
Le groupe était la tête d'affiche d'une soirée « apocalyptique » dans une salle cabaret dela Cartonnerie pleine à craquer avec 400 fans. A signaler parmi les artistes présents lors de cette nuit organisée par l'association Pandemonium, les Rémois K-Bereit, incontournable de la scène életronic, qui avait déjà eu l'occasion de s'exprimer sur cette scène de la Cartonnerie il y a deux ans.
L'Union du 8 avril 2008

Reims
Culture : l'adjointe veut une « vision d'ensemble »
Sarah Ouaja-Ok: « Désenclaver la Fête de la musique, et mieux communiquer sur les Flâneries. »
Tout juste après la naissance de sa deuxième fille, Sarah Ouaja-Ok a pris possession à la mairie du bureau de Mario Rossi, dont elle a aussi repris la « casquette ».
Cette jeune femme de 31 ans, qui a grandi dans le Gers, formée en sociologie et anthropologie, est en effet l'adjointe à la culture de la nouvelle équipe municipale. Elle répond à nos questions :
Quelle est votre approche de la culture ?
Une approche classique de la gauche : la culture est un bien commun, un service public, c'est quelque chose que l'on partage entre tous, elle n'est pas réservée à l'espace privé. Par ailleurs j'appréhende ma fonction politique dans le domaine de la culture en la basant sur la confiance dans la création et dans les artistes, le rôle du politique consistant simplement à faciliter cette création, notamment en dégageant des moyens financiers, sans ingérence sur le contenu.
Éviter la cacophonie
Et pour ce qui concerne plus particulièrement Reims ?
A mon avis, l'action culturelle y manquerait d'une vision d'ensemble. La culture doit se penser dans sa globalité, et non pas se résumer à une distribution de fonds par-ci par-là. Cet éparpillement ne peut entraîner à terme qu'un essoufflement des manifestations. Au contraire, avec une vision d'ensemble, on peut espérer générer une dynamique d'attractivité pour la ville, à l'image d'autres villes comme Nantes.
Les Flâneries musicales ne vont-elles pas déjà dans ce sens ?
Concernant les Flâneries, l'idée me semble bonne, mais on peut....
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Reims
Adeline Hazan soutient le peuple tibétain
L'écran a été installé dans le hall de l'hôtel de ville.
Après avoir manifesté samedi pour répondre à l'appel de Réseau d'éducation sans frontière contre les expulsions (l'union dimanche), la socialiste Adeline Hazan, nouvelle maire de Reims, a tenu à réagir à sa façon à l'occasion du passage en France de la flamme des Jeux olympiques de Pékin.
Un grand écran sur lequel figurent les couleurs du Tibet et l'inscription : « Reims se mobilise pour les droits de l'Homme en Chine » a été installé dans le hall de l'hôtel de ville. « Je veux exprimer, au nom de la ville de Reims et en mon nom, ma solidarité avec le peuple tibétain dans son combat pour les libertés » explique la maire de Reims.
« Pendant la période qui s'écoulera jusqu'aux Jeux olympiques de Pékin, Reims agira pour dénoncer les atteintes aux droits de l'Homme en Chine et pour contribuer à la reconnaissance de l'identité culturelle, religieuse et politique au Tibet. »
Par ailleurs l'élue rencontrera les associations rémoises de défense des droits de l'Homme et les représentants du monde sportif.
L'Union du 8 avril 2008
Alain Moyat

Reims
Boulingrin : l'Amic'halles repart au charbon

Les élections municipales ont rendu leur verdict. Pierre Longuet, président de l?Amic?halles, reprend son bâton de pèlerin pour faire avancer le dossier des halles Boulingrin
Pierre Longuet, président de l'Amic'halles : « Les finances de la Ville et de l'Etat ne nous rassurent pas pour l'avenir des halles ClasséES depuis 1990 pour ses voûtes en mince voile de béton par le ministre socialiste Jack Lang, les halles Boulingrin fermées, n'en finissent pas de se déliter. Jean Falala a voulu y faire un centre des congrès, l'équipe de Jean-Louis Schneiter pensait y transférer le musée des Beaux-arts. Le site ne devant être ni chauffé, ni climatisé, l'idée a été abandonnée et le principe de refaire à nouveau de ce blockhaus délabré un marché couvert est revenu d'actualité.
Des ministres sont passés : Jean-Jacques Aillagon puis Renaud Donnadieu de Vabres.
Des engagements de cofinancement ont été pris, des études ont été lancées. Et toujours pas de travaux.
C'est dans ce contexte que la nouvelle municipalité conduite par la socialiste Adeline Hazan va devoir reprendre le dossier (lire aussi par ailleurs).
Soucieux de « faire avancer un dossier qui stagne un peu trop longtemps au goût de tous les Rémois », Pierre Longuet, président de l'Amic'halles entend secouer le cocotier. Il s'en explique.
« Il faut que ça avance »
« Adeline Hazan est devenue maire. Nous allons être attentifs à ce qu'elle va nous dire sur les halles. On a mené des actions cinq à six ans pour que les halles redeviennent un marché couvert et on a réussi. Reste à faire avancer ce dossier beaucoup plus vite. On est prêt à jouer le jeu avec la mairie pour l'appuyer dans ses démarches, mais vite. » Considérant pourtant l'état et des caisses de la Ville et de celles de la Nation, le président Longuet se garde surtout d'être optimiste.
« J'ai demandé à mes troupes : elles souhaitent qu'il y ait un marché permanent sous les halles. » Le nouveau Reims a promis une concertation permanente avec la population.
Le président de l'Amic'halles dit : « chiche. Nous voulons participer à 100 % au développement de tout le quartier. Je suis déjà extrêmement étonné d'apprendre par l'union qu'un projet de sculptures est prévu sous les halles. Si on met quelque chose au milieu des halles, on n'est pas prêt d'avoir des travaux. »
De pire en pire« Les riverains et les clients du marché du samedi s'en sont rendus compte, l'état des halles empire de jour en jour. Le secteur n'est que saleté. Pourtant, le site a un gros potentiel aussi pour devenir un haut lieu culturel, nous l'avons montré par nos expos » poursuit Pierre Longuet. « Nous souhaitons que le quartier devienne un haut lieu de commerce et de culture et soutiendrons tous les projets dans ce sens. »
En décembre, Armelle Blary, pour l'Amic'halles, avait collecté sur des papiers roses les v?ux des Rémois posés ensuite sur les grilles des halles.
En mars, une candidate rose s'est installée en mairie. Combien de temps durera l'harmonie ?

Alain Moyat

Réunion de l'Amic'halles ce soir à 19 heures au Palais d'Asie, rue du Temple.
L'Union du 7 avril 2008

Reims
Château d'eau : une piscine bientôt « plaquée inox »
Entamés en juin 2007, les travaux de la piscine du Château d'eau à Croix-Rouge doivent se terminer en septembre 2008. Ces travaux de construction et de réhabilitation ont été décidés conjointement par la ville et par la régie des équipements municipaux et sportifs.
Côté ville, il est prévu l'extension des vestiaires, leur mise aux normes et la rénovation de la façade. « Le clos couvert est achevé », indique Jeanne Campeotto, chef du service réhabilitation du patrimoine. « L'extension est achevée et la construction est fermée. » Les murs des vestiaires existants ont été démolis et tous les aménagements intérieurs ont débuté. De même, la rénovation de la façade est en cours. Coût total de l'opération coté ville : 1.950.000 euros TTC (dont 1.685.000 euros pour les travaux).
Côté Rems, on s'occupera de tout ce qui touche au bassin et aux plages alentours. Il a été choisi de créer une piscine qui évacuera ses eaux « par débordement » et non « par le fond » comme c'est le cas actuellement. Pour ce faire, c'est une cuve en inox qui va être installée avec débordement intégré. Un système « meilleur pour l'hygiène » qui intégrera aussi un système d'éclairage, des buses de massage, ainsi qu'un système de nage à contre-courant. Les travaux de préparation du bassin sont actuellement en cours. La livraison des plaques en inox est prévue dès le 15 avril. Désormais, la couleur du bassin sera dans les tons gris clair. Coût total des travaux pour la Rems : 600.000 euros pour le bassin et les...Lire la suite
L'Union du 7 avril 2008

Reims Le nouvel élu voudrait davantage de bancs

Raymond Joannesse déplore de voir les personnes âgées rester debout.
La gestion du mobilier urbain dans la nouvelle équipe municipale revient au Vert Raymond Joannesse. Il n'entend pas tout révolutionner, mais veut écouter les préoccupations des Rémois.
Allez-vous ajouter des bancs ?
Je sais qu'il en manque et que certaines personnes âgées se baladent en suivant l'itinéraire des bus pour pouvoir faire des pauses. Ce n'est pas acceptable.
Toutefois, je ne peux prendre seul la décision d'en ajouter. S'il y en a peu, c'est pour préserver les terrasses des cafés et empêcher les SDF de s'y installer. Pour moi, ce sont de mauvaises raisons qui ne règlent pas le problème des attroupements.
Comment lutter contre
leur dégradation constante ?
Sur les 2.180 bancs existants, la Ville en rénove plus d'une centaine par an et remplace progressivement le bois par le métal, plus résistant.
J'ajoute que trente bancs en plastique recyclable vont être installés le long des berges du canal dans le cadre de la coulée verte.
Allez-vous choisir le mobilier comme le faisait l'équipe précédente ?
Je n'ai aucune raison de remettre en cause la charte existante puisqu'elle a le mérite d'instaurer une harmonie dans la ville.
L'Union 5 avril 2008

Reims
La première pierre du tram
est pleine de bourgeons
l y aura 2.042 arbres sur le tracé du tramway.
D'HABITUDE, on pose une première pierre. Pour le tram, ils ont planté un premier arbre. C'était, hier matin, avenue de Laon, dans le petit square de l'église Saint-Thomas.
Un pommier à fleurs qu'ils ont planté à trois. Il y avait la maire bien sûr, le président de Mars, concepteur du tramway, et surtout Jean-Louis Schneiter, encore président de la communauté d'agglomération jusqu'à mardi prochain.
C'est à ce dernier que cette « première pierre » a forcément fait le plus plaisir. « C'est son bébé, c'est normal », confiait Adeline Hazan en privé après avoir assuré en public à son prédécesseur qu'il serait bien aux premières loges au moment de l'inauguration dans un peu moins de trois ans.
En plantant cet arbre, ceux qui vont construire la ligne ont aussi voulu montrer aux Rémois qu'ils ne perdront rien en végétation avec le tramway.
Les riverains de l'avenue de Laon auront du mal à les croire, eux qui assistent depuis le début de la semaine au « déplumage » végétal de leur environnement.
Chaque jour, de nouveaux marronniers tombent sous les dents des tronçonneuses. Chaque jour, l'avenue perd son charme et parait un peu plus grise. Mauvais moment à passer.
« Réaliser un tramway, s'est félicité la maire, ce n'est pas seulement mettre à disposition un moyen de transport écologique, c'est aussi une occasion de rénover, de redynamiser les quartiers par lequel il passera. » Et aussi de reboiser. « 2.402 arbres accompagneront le tracé sur 11,5 km 1.682 seront des plantations nouvelles, 720 arbres seront conservés », a précisé Mars.
La société et la communauté d'agglomération ont fait le choix de la biodiversité : « Une trentaine de variétés a été sélectionnée. Certaines pour la beauté de leur floraison (pommiers, cerisiers, poiriers), d'autres pour leur silhouette (tilleuls, érables). »
Pour supporter les mois de travaux à venir, il faudra garder à l'esprit ce jeune pommier, symbole de ce que devra être le tram, c'est-à-dire un plus pour la ville et ses habitants. Sinon il n'aura pas de raison d'être.
L'Union 5 avril 2008

Reims
Eric Quénard, 1er adjoint « pour changer les choses »
Eric Quénard, 36 ans, premier adjoint d'Adeline Hazan.
«LE TGV à côté, c'est de la rigolade! Il faut gérer et surtout hiérarchiser les urgences qui sont nombreuses, répondre aux citoyens qui écrivent, saluer, rencontrer, visiter les services dont on a la responsabilité, prendre connaissance des dossiers. »
Tout nouveau premier adjoint à la maire Adeline Hazan, Eric Quénard a choisi d'occuper le bureau qu'avait auparavant Roger Vache. « Parce que Mme le maire veut constituer un vrai cabinet à ses côtés et parce que ce bureau est le plus près du sien. Je dispose aussi à côté d'une grande salle de réunion. »
Eric Quénard jette un coup d'œil sur les bannettes et les documents à parapher. « Ça va vite. Les corbeilles sont remplies deux fois par jour, on a à peine le temps de voir les trucs de la veille que ça revient. C'est un rythme à prendre. »
Premier adjoint, quelles sont vos délégations?
Eric Quénard : Je m'occupe de la délégation générale à la vie urbaine qui gère la police municipale, la vidéo-surveillance, les correspondants de quartier. Avec le développement urbain et la direction de l'urbanisme, je m'occupe plus particulièrement de l'habitat, la politique du logement, du renouvellement urbain. Avec la direction de la cohésion sociale et de la vie des quartiers, je m'intéresse surtout au contrat urbain de cohésion sociale, au suivi des maisons de quartier, de la petite enfance, de la discrimination et de la démocratie locale.
Répondre aux demandes
Quelles sont vos priorités?
D'abord mieux connaître le fonctionnement de la maison ville. Ensuite, pour toutes les demandes qui me sont faites, adresser dans un délai maximum de 48 heures un accusé de réception à mes interlocuteurs.
Planifier les nombreuses demandes de rendez-vous. Vous savez nous n'avons pris place dans nos bureaux qu'à la fin mars et on a dû nous réinstaller l'informatique. On a eu le choix entre un fixe et un portable.
J'ai fait de la politique de façon à pouvoir agir sur le cours des choses. Dans l'opposition, on reste souvent insatisfait, même si c'est plus facile de dire qu'on est contre. Là, à partir d'aujourd'hui, la gauche rémoise est comptable devant les Rémois de ses choix politiques.
Urgence logement
Notre souci est de régler trois problèmes souvent liés : l'emploi, le logement et les quartiers. On a demandé un délai de deux mois pour réexaminer le type de logements à reconstruire dans le cadre du développement urbain. Ce n'est pas neutre en terme de loyers et de charges. Il faut que plus de 70% des gens puissent être relogés sur place. Pour des raisons de mixité sociale.
Il faut établir de nouvelles relations avec les organismes logeurs pour régler les problèmes de charges locatives. On ne veut rien inventer mais s'inspirer de ce qui marche ailleurs.
Pour les quartiers, la ville entend en modifier la périphérie et le nombre d'ici le troisième trimestre, pour être en prise avec le territoire.

Le plus jeune premier adjoint

Né le 26 juin 1972 à Reims, Eric Quénard est du signe du cancer. Après avoir fréquenté l'école Carteret, il poursuit ses études en Mayenne puis dans la Sarthe où est muté son père. Retour à Reims où il passe le bac à Clemenceau avant de suivre des études en fac de droit à Croix-Rouge où il obtient un DEA de droit public et de sciences politiques.
Entré au Parti socialiste en 1992 « pour agir concrètement », Eric Quénard se lie d'amitié au MJS avec le jeune rocardien Benoît Hamon.
En 1997, il devient assistant parlementaire de l'Ardennais Philippe Vuilque jusqu'en 1999. L'occasion de découvrir la Vallée de la Meuse.
En 1999, Adeline Hazan, devenue députée européenne, lui demande de venir travailler avec elle.
En mars 2001, il devient conseiller général du 5e canton Reims-Bezannes où il a été réélu en mars dernier avec 72,70 % des suffrages.
En novembre 2005, il entre au conseil municipal pour remplacer Marie-Thérèse Noël.
Depuis le 22 mars, Eric Quénard est premier adjoint, « le plus jeune des villes de plus de 100.000 habitants. »
L'Union du 4 avril 2008

Reims
Une femme dans la patrouille de France
Une femme pilote de chasse intègrera la Patrouille de France, pour la première fois dans l'histoire de cette prestigieuse formation acrobatique, pour sa saison de meetings aériens 2009-2010, a indiqué mardi l'Armée de l'Air, interrogée par l'AFP.
Le capitaine Virginie Guyot, pilote de combat confirmé et chef de patrouille, sera « charognard », autrement dit en deuxième position derrière le leader, la première année, avant de devenir à son tour leader en 2010, a-t-on précisé de même source.
Elle rejoindra la Patrouille de France en octobre ou novembre prochain pour préparer ces deux saisons.
Le capitaine Guyot, de la base aérienne de Reims, vole actuellement sur Mirage F1 CR et a déjà effectué deux missions de combat en Afghanistan, dont l'une sur la base de l'Otan à Kandahar (sud).
La Patrouille de France, créée en 1953, compte neuf appareils, des Alphajet au fuselage tricolore bleu-blanc-rouge. Unité de prestige, elle parcourt le monde et ouvrait encore le défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées, l'été dernier.
L'Union du 3 avril 2008

Reims

Le conseil municipal pose les bases de la mandature
EXCEPTÉ la question de la gratuité de l'entrée au parc de Champagne qui a suscité des débats, la première réunion présidée par la socialiste Adeline Hazan a été très technique (lire aussi notre précédente édition). La maire a tenu à rappeler qu'elle « avait souhaité respecter le principe de la représentation proportionnelle pour permettre l'expression pluraliste des élus au sein de l'assemblée communale ».

17 Rémois à Reims Métropole

À l'unanimité des 59 votants, les élus ont désigné les dix-sept représentants de la ville à la communauté d'agglomération. Il s'agit d'Adeline Hazan, Eric Quénard, Serge Pugeault, Stéphane Joly, Jean-Claude Laval, Mireille Wojnarowski, Nathalie Malmberg, Michel Guillaudeau, Joëlle Macquart, Jacqueline Dahlem, Olivier Nostry, Jeanine Davis, Cédric Lattuada, Marie-Françoise Millet, Alain Bisteur, Catherine Vautrin et Jean-Marie Beaupuy. Les dix commissions ont ensuite été formées.
Finances, Ressources humaines, Administration générale : Stéphane Joly, Jean-Claude Laval, Christiane Kutten, Nathalie Malmberg, Michel Guillaudeau, Hervé Toullec, Jeanine Davis, Francis Hénon, Catherine Vautrin, Jean-Marc Rose, Franck Noël.
Logement, Politique de la ville, Vie des quartiers : Eric Quénard, Pascale Martin, Virginie Coez, Ali Aissaoui, Raymond Joannesse, Michel Guillaudeau, Joelle Macquart, Marie-France Piette, Nicolas Bardin, Salah Byar, Alain Bisteur, Xavier Albertini, Franck Noël, Benjamin Develey.
Affaires économiques, Recherche, Enseignement supérieur : Serge Pugeault, Jacques Meyer, Marie-Noëlle Gabet, Dominique Bunel, Stéphanie Caillies, Cédric Latuada, Serge Escoute, Catherine Vautrin, Jean-Marie Beaupuy, Evelyne Bruschi, Johanna Touzel.
Démocratie Locale, Egalité des droits : Virginie Coez, Ali Aissaoui, Christine Kutten, Michel Guillaudeau, Joëlle Macquart, Jacqueline Dalhem, Thierry Wippler, Claude Verdière, Marie-Françoise Millet, Xavier Albertini, Benjamin Develey.
Culture : Serge Pugeault, Sarah Ouaja Ok, Raymond Joannesse, Mireille Wojnarowski, Dominique Bunel, Nadia Abid, Hervé Toullec, Olivier Nostry, Thierry Wippler, Nicolas Bardin, Evelyne Bruschi, Pascal Labelle.
Sports : Christine Michel, Karim Mellouki, Hassan Errettat, Jacqueline Dahlem, Salah Byar, Serge Escoute, Gilbert Baraban, Mohamed Baddou, Kim Anceaux-Duntze, Franck noël.
Solidarité, Santé , Insertion : Stéphane Joly, Laurence Delvincourt, Virginie Coez, Mireille Wojnarowski, Vincent Thierry, Nadia Abid, Marie-France Piette, Saïda Berthelot, Sandrine Lebel, Mohammed Baddou, Pascal Labelle, Jocelyne Lhotel.
Education, Jeunesse : Pascale Martin, Jacques Meyer, Laurence Delvincourt, Nathalie Malmberg, Hassan Errettat, Corinne Berriot, Zara Pince, Jeanine Davis, Marie-Thérèse Monnot, Salah Byar, Claude Verdière, Saïda Berthelot, Katia Hostequin, Kim Anceaux-Duntze. Développement durable, Urbanisme-Travaux, Voirie : Eric Quénard, Raymond Joannesse, Karim Mellouki, Corinne Berriot, Jeannine Davis, Francis Hénon, Marie-Thérèse Monnot, Alain Bisteur, Gilbert Baraban, Jean-Marie Beaupuy, Katia Hostequin, Xavier Albertini.
Tourisme, Relations européennes et internationales : Sarah Ouaja Ok, Ali Aissaoui, Marie-Noëlle Gabet, Jacques Cohen, Joëlle Macquart, Dominique Bunel, Zara Pince, Cédric Lattuada, Marie-Françoise Millet, Gilbert Baraban, Evelyne Bruschi, Johanna Touzel, Katia Hostequin.
Centre communal d'action sociale : Outre la maire, présidente de droit, le conseil d'administration du centre communal d'action sociale accueillera plusieurs autres élus. Il s'agit de : Stéphane Joly, Nathalie Malmberg, Michel Guillaudeau, Olivier Nostry, Marie-France Piette et Jocelyne Lhotel.
Alain Moyat
L'Union du 2 avril 2008
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Reims

De l'escrime proposée aux patients du CHU
Le projet ecrime thérapeutique concerne les jeunes et les adultes.
Le Cercle d'escrime rémois veut davantage étoffer son effectif. D'où cette récente initiative qui a consisté à offrir une séance aux jeunes patients du service de pédopsychiatrie du CHU de Reims.
Escrime thérapeutique
« Nous les avons reçus ici, à René-Tys, dans le cadre de l'escrime thérapeutique. Ils sont âgés de 5 à 10 ans. Deux idées nous animent : premièrement, développer notre discipline ; ensuite proposer une activité physique aux enfants ayant un handicap ou une maladie », explique Catherine Veinard, maître d'armes.
« Pour la première leçon, ils ont travaillé essentiellement sur la motricité, la découverte de l'escrime avec les sabres en mousse. Ils ont appris aussi à saluer leur adversaire. » Outre les jeunes, ce projet touche également les adultes atteints d'une maladie ou d'un handicap.
L'Union du 2 avril 2008

Reims
Le tramway fait ses première victimes
Les vieux marronniers de l'avenue de Laon ont commencé à tomber hier matin.Ils seront tous abattus. Cette hécatombe qui ne réjouit pas les riverains marque le début des travaux du tramway.
Dominique prend les coupes avec philosophie alors que Cloë va regretter les marronniers qui vivaient sous ses fenêtres.Les vieux marronniers de l'avenue de Laon ont commencé à tomber hier matin.Ils seront tous abattus. Cette hécatombequi ne réjouit pasles riverains marquele début des travauxdu tramway. Leurs feuilles commençaient à sortir avenue de Laon. Certains avaient l?air déjà presque verts malgré leur grand âge. Ils étaient partis pour une nouvelle saison, prêts à absorber pendant six mois la pollution des voitures avant de se venger d'elles en les inondant de feuilles mortes. C'était sans compter avec le début des travaux du tramway.« C'est vachementdommage »Hier matin, sans qu'ils puissent s'y attendre, les marronniers ont « vu » des hommes en jaune et des tronçonneuses débarquer. Bizarre. Ces gens ne ressemblaient pas à ceux qui viennent les élaguer en hiver. Pourtant les hommes ont commencé par élaguer. Comme pour les tromper. Puis soudain, une entaille dans le bas du tronc à gauche, une seconde à droite, une légère poussée et ils sont tombés. Un à un.Tous ceux de la rue vont y passer. D'ici environ 10 jours, il n'y aura plus un arbre avenue de Laon. « C'est vachement dommage
C'était beau avec les arbres. J'espère qu'ils vont en remettre »
, regrette Jean-Charles, habitant du quartier. Moins déprimé et davantage pragmatique Jean-Pierre : « C'est malheureux, des arbres qui devaient bien avoir 200 ans? En même temps, ils étaient très gênants pour les voitures et rendaient les trottoirs glissants au moment de la chute des feuilles. De plus, ceux qui habitent un premier étage sur l?avenue vont retrouver de la lumière. À leur place je serais ravi ». Cloë habite sur l'avenue mais n'est pas particulièrement ravie : « C'était sympa, mieux que d'avoir une vue directe sur les voitures. Ça va faire vide ».Dominique regarde les arbres tomber avec philosophie : « C'est surtout à mon épouse que ça fait quelque chose, elle a horreur qu'on coupe des arbres mais c'était à prévoir. Il faut bien faire le tramway ».« Il fallait les remplacer »Que les amoureux de la nature rangent leurs mouchoirs. « Tramway ou pas, il était prévu de remplacer ces arbres trop âgés », fait-on savoir aux espaces verts. « À nous aussi ça fait quelque chose mais il arrive un moment où l'on est obligé de renouveler les plantations. » Surtout qu'ils vont continuer à vivre d'une autre façon ces arbres : « On en fait des copeaux qui vont servir à tapisser le sol des massifs pour enrichir la terre ».Des ormes à la place En plus, ces vieilles branches biscornues vont libérer de la place pour de jeunes pousses qui ne demanderont pas mieux que de s'élancer dans le ciel de l'avenue de Laon. Ce sont des Zelkova serrata, de la famille des ormes, qui prendront la place avec un alignement de part et d'autre de l'avenue. Il y en aura peut-être un peu moins pour laisser la place aux stations du tram et à quelques places de stationnement mais « l'impression d?ensemble restera boisée », promet-on à Mars, concepteur du tram. En attendant, les coupes vont continuer et les prochains feuillus qui verront arriver les tronçonneuses se situent « avenue des Belges, rue Schweitzer et Laberte en direction du terminus de Neufchâtel ». Le tour des Hautes Promenades viendra ensuite : « Comme c'est un site classé, il nous faut une autorisation de l'État que nous n?avons pas encore ». Mais qui ne saurait tarder.
Catherine Frey
L'Union du 1 er avril 2008
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Reims
Un avant-goût des paysages de la région au pied de la gare TGV
Adeline Hazan, maire de Reims, et Jean-Paul Bachy,président du conseil régional, ont planté un pied de vigne.
Certes, hier, le talus devant la gare TGV Reims-Bezannes était un peu boueux. Mais cela n'a pas empêché les officiels ? Jean-Paul Bachy, président du conseil régional, Adeline Hazan, maire de Reims, Jean-Pierre Belfie, maire de Bezannes et Eric Radenac, directeur régional de la SNCF ? de se remonter les manches et de planter, symboliquement, les premiers pieds de vigne qui feront partie intégrante du conservatoire des espèces végétales de la région.En tout, pas moins de 80 espèces d'arbres et plantes seront représentées sur 1 ha : poiriers, pommiers, cerisiers, prunus, conifères, rosiers, sans oublier des rangées de vigne, et deux hêtres tortillards, alias faux de Verzy, ancreront leurs racines devant la gare ces prochaines semaines.Par cette valorisation du talus, c''est l'image de la Champagne-Ardenne à la descente du TGV que la ville de Bezannes, soutenue par la SNCF et le conseil régional, a souhaité mettre en valeur, tout en apportant un cachet particulier à la gare. Une initiative « verte », qui s'inscrit dans le prolongement de l'opération « un enfant, un arbre, une gare » initiée en 2006, à l'occasion de laquelle les enfants des écoles de Bezannes avaient planté des arbres aux abords de la gare.Cette fois, la tâche a été confiée aux élèves des lycées d'Avize et de Saint-Pouange (Aube) qui assureront également, grâce au financement de la Région, l'entretien des plantations achetées pour 30.000 euros par la SNCF, chargée de la maîtrise d?ouvrage en employant des techniques respectueuses de l'environnement, conformes à l?éthique du développement durable.
Marion Dardard
L'Union du 1er avril 2008
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