Reims champagne actu

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Juin 2008

haut de la page

30 juin 2008



3e Festival de Marle

"Un Festival haut en couleur"

"Un plongeon dans l'Histoire ou l'Histoire à portée de main"

Débuté le vendredi par la visite de 2500 scolaires, le festival a été inauguré samedi en présence de Monsieur Daudigny, Maire de Marle, des élus, et c'est à Monsieur le Préfet de l'Aisne, Stéphane Fraticci qu'est revenu l'honneur de couper le cordon inaugural.

Alain Nice a souligné l'effort de la ville de Marle à l'occasion de ce festival.

Un festival de cette ampleur mobilise toutes les bonnes volontés marloises, les organisateurs, Alain Nice et son équipe, le comité des fêtes, tous les personnels du Musée des Temps Barbares, le syndicat d'initiatives et bien d'autres...

Un lieu exceptionnel :

Le Musée des Temps Barbares, Un Musée mais aussi un emplacement magnifique avec ses habitats Mérovingiens reconstitués et disséminés sur plusieurs hectares,

Le festival d'histoire vivante de Marle est passé à la vitesse supérieure.

Pour la première fois en Europe, deux centuries romaines étaient présentées, en même temps, 560 passionnés par cette tranche d'histoire "Antiquité à l'an Mil" ont offert au public un spectacle unique en Europe, mais aussi une véritable leçon d'histoire vivante, 10500 spectateurs, ont acclamés, romains, celtes, normands, vikings... Sans oublier les gladiateurs, un des moments forts, les tirs des catapultes, répliques exactes de ces machines de guerre (à une échelle inférieure), le public a pu apprécier l'efficacité et la puissance de ces engins de guerre.

Les visiteurs ont découvert la vie de ces peuples, leur habitats, leur culture, leur alimentation, au détour des allées, potier, cordonnier, fabricants de bijoux, sculpteurs,..., Les tenues guerrières, cotes de mailles, casques, lances, arcs, flèches, glaive et autres boucliers

Mais au-delà du spectacle offert, les visiteurs ont pu s'informer plus avant sur ces périodes, apprécié la qualité des réponses et la convivialité que leur ont réservé ces 560 "reconstituteurs".

le public ne s'y est pas trompé...

RCA : Madame, vos impressions sur ce festival?

- je découvre pour la première fois, j'avais oublié cette période de l'histoire, la je visualise, je la touche presque, Je reviendrai..

RCA : D'Ou venez-vous Monsieur?

- On est de la Somme et nos amis des Ardennes, nous avons été impressionnés, par les combats et les machines de guerre, mais aussi par la qualité de reconstitution des armures et des armes, on a trouvé des gens aux connaissances extrêmement pointues qui ont pris le temps de tout nous expliquer, ce sont des passionnés..

RCA : Vous reviendrez alors?

- Oui sans aucun doute.

Le festival a clos ses portes dimanche soir, et déjà on prépare le festival 2009 qui aura pour thème : LE MOYEN AGE

D.DUMON (Reims champagne actu, 30 juin 2008)

Reims

« Le diagnostic thermographique de janvier 2007 périmé »

Selon l'élu, les cartes thermiques enregistrées en janvier 2006 seraient caduques.

Qu'Alexis Valensi, ancien conseiller municipal socialiste ne s'impatiente pas.

Lui qui voulait savoir depuis des mois ce qu'il allait advenir du bilan thermographique fait au-dessus de Reims par hélicoptère en janvier 2007 par la jeune chambre économique. « Cette étude est caduque » affirme Raymond Joannesse. « Il aurait fallu que l'ancienne municipalité l'étudie aussitôt. Si un particulier veut avoir le résultat pour sa maison qu'il envoie un courrier et nous lui adressons une Image sous format power point. »

D'ores et déjà la ville mise sur la certification écologique et environnementale des bâtiments préconisée par le Grenelle de l'environnement. Elle prévoit que d'ici 2020 l'on passe d'une consommation de 270 kW/h/m2/an dans les logements à 50 Kw/h/m2/an.

Un sacré challenge que la ville pourrait relever puisque Reims dispose de 42 % de logements sociaux. Dans le cadre du développement durable, pourquoi ne pas transformer en avantage ce qui au départ est plutôt un inconvénient pour la population.

La ville entend persuader les trois principaux organismes logeurs de l'intérêt qu'il y a à isoler les logements sociaux. « Ça permet de créer des emplois, de réduire les factures de chauffage, donc de réduire les gaz à effet de serre. »

Comme l'a expliqué dernièrement Stéphane Joly, vice président de l'agglomération chargé du développement durable, un plan climat va être mis en place, accompagné d'un agenda 21. « Nous allons, d'ici 2010, modifier le plan local d'urbanisme pour amplifier ce qui se fait en matière d'économie d'énergie. Le but ultime serait qu'un jour les locataires puissent avoir une vraie diminution du montant de leur loyer et des charges. Bien évidemment, un tel projet ne peut se mettre en place en 100 jours », ironise l'élu.

A.M

L'Union du 30 juin 2008

Reims

La voie du Rouillat et deux places bientôt sécurisées

Devant la mairie ont été posés des arceaux de sécurité amovibles.

Raymond Joannesse, adjoint au développement durable et à l'urbanisme, a des idées. Les impatients cyclistes devraient apprécier les décisions prises prochainement.

L'IMPATIENCE est à la mesure des attentes. Il ne se passe pas un jour depuis sa nomination au poste d'adjoint chargé du développement durable et de l'urbanisme où Raymond Joannesse ne se fasse interpeller par les adeptes du vélo. « Alors c'est pour quand les vraies pistes cyclables ? » L'élu s'explique.

Il faut du temps

« On pourrait faire des pistes et dire qu'on a fait un réseau en traçant des bandes blanches à terre. Ce n'est pas notre conception. Déjà il faudrait que le budget alloué aux pistes soit plus conséquent. Après 500.000 € aujourd'hui, nous voudrions atteindre 1M€ l'an prochain pour les travaux et des études, puis 2 à 3M€ par an.

Pour 2008/2009 nous allons améliorer un point noir signalé par les cyclistes qui n'ose plus emprunter le parcours. Pour 150.000€ nous allons sécuriser la place des droits de l'homme et la place des combattants d'AFN en en faisant un gros anneau bidirectionnel et en sécurisant avec des bornes en béton la voie du Rouillat. Pour 2010-2011 nous voulons aussi en concertation avec vél'oxygène créer deux autres axes structurants.

Le premier sera le long du tramway où plus de 6 km d'aménagement sont prévus mais aussi dans le quartier Europe qui ne va bénéficier ni de la politique de rénovation urbaine, ni du tramway. La nous allons réaliser une piste exemplaire qui servira un peu de test pour voir ce qu'il faudrait faire ensuite dans les autres quartiers. »

Concernant les arceaux de sécurité pour les vélos, l'élu est au regret. « C'est vrai pour pouvoir faire les travaux du tramway il a fallu en enlever. Ils seront remis après. Pour ceux de l'hôtel de ville, c'est la commission de sécurité qui nous a obligés à les ôter au moment des sacres du folklore. Nous en avons remis qui sont démontables. Nous en avons mis au Conservatoire. À la rentrée il y en aura rue Libergier, à l'intérieur de la fac pour que les étudiants puissent se déplacer à l'intérieur des espaces à vélo. Par contre, rue de Mars, les arceaux ne sont pas démontables. Ils ont sans doute été démantelés par des automobilistes qui acceptent mal qu'ils occupent des places de parking ». Excepté dans le secteur Blum-Marchandeau où les cyclistes peuvent emprunter les couloirs de bus, c'est toujours interdit à Reims. la ville prévoit d'ici la fin de l'année sécuriser la rue Gambetta pour permettre aux cyclistes de la remonter à contre sens des voitures.

Facilitateur du déplacement à vélo

Pas question de faire la guerre aux automobilistes prévient Raymond Joannesse. Par contre, dans le cadre du développement durable, 60 % de déplacement en auto dans l'agglo, contre 1 % pour les vélos, c'est trop.

Amener les gens à laisser leur voiture au garage, c'est limiter la quantité des gaz à effet de serre qui contribuent à réchauffer la planète, c'est aussi, réduire leur facture énergétique. Enfin, c'est aussi très bon pour la santé et un bon moyen de diminuer les problèmes cardio-vasculaires.

Alain Moyat

L'Union du 30 juin 2008

28 juin 2008



Reims

Un nouveau projet pour la mosquée d'Orgeval

Le nouveau projet avec une mosquée plus moderne.

En panne depuis plusieurs mois, le chantier de la mosquée d'Orgeval va repartir. Avec un nouveau projet. Demain, l'AICCRR organise une réunion pour en parler et récolter des fonds.

SI la première pierre de la mosquée d'Orgeval dessiné par le cabinet BL P Architectes de Reims a été posée en septembre 2004, force est de constater que depuis, le chantier n'a pas beaucoup bougé rue Adolphe-Laberte.

Les terrassements sont terminés. Point barre. Depuis, pour des raisons financières, la construction du centre cultuel n'est pas encore financée.

Au grand dam des musulmans toujours obligés de se retrouver dans la trop étroite mosquée organisée depuis 1994 dans des sous-sols d'un organisme logeur au 10, rue Charles-Roche. L'association islamique cultuelle et culturelle de Reims et de sa région mobilise pour faire avancer les choses. Son président Abdelkader Bagdhadi aux côtés de Nordin Mohammed s'explique.

Un nouveau projet

« Nous avons un nouveau projet de mosquée, un bâtiment plus moderne qui a été redessiné par le cabinet BLP et que nous avons baptisé mosquée El Hidaya (NDLR : La guidée).

La partie cultuelle d'une surface de 1.236 m2 comprendra une salle de prières pouvant accueillir 1.200 hommes, une autre pour les femmes d'une capacité de 350 places. Il y aura des salles d'ablution et des espaces chaussures, une bibliothèque, trois salles de cours, un espace de lecture, une cuisine, des bureaux et un patio de 56 m2.

Dans un premier temps, il y aura 30 places de parking dont deux pour les handicapés. Plus tard sur un terrain de 1.314 m2, nous voulons construire un centre culturel de 670m2 avec deux salles polyvalentes, une salle multimédia, deux salles de cours etc. »

Sur un projet global de 1,4M€, l'association dispose déjà de 300.000 euros. Sur le court terme, elle est à la recherche de 200.000 euros pour commencer en 2010 les fondations et avoir un premier bloc fermé pour le culte. Restera encore 400.000€ à trouver pour terminer le centre cultuel avant de construire le centre culturel.

Les travaux devant être financés par les fidèles, il va sans dire que l'AICCRR a décidé de mobiliser pour recueillir des dons.

Journée solidarité demain

Demain dimanche, l 'AICCRR invite tous les musulmans à une journée de solidarité organisée de 10 à 19 heures à la salle François-Mauriac (quartier Croix-Rouge). Au programme : une présentation vidéo du projet et de ses activités, une table ronde avec les imams de la ville. Sur place des stands : livres, cd, parfums etc. Dégustation gratuite de pâtisseries orientales et de boissons.

Sur les relations avec l'association de la mosquée et du centre islamique de Reims (Amcir) qui a aussi un projet de mosquée, mais à Sainte-Anne, Abdelkader Bagdhadi est très clair.

Ça va mieux en le disant

« L'Amcir est la plus ancienne association rémoise, c'est une institution. S'ils ont besoin d'un coup de main, on les soutient. Il y a de la place pour deux grandes mosquées à Reims, rien que pour des problèmes de distance. Contrairement à ce que beaucoup disent, il n'y a pas de clan. Quand une personne entre dans l'islam, on oublie sa nationalité. Il est musulman avant tout. »

Alain Moyat

L'Union du 28 juin 2008

Reims

Période de doutes à l'office de tourisme

L'assemblée générale de l'office du tourisme a eu lieu hier à la mairie. L'assemblée générale de l'office de tourisme de Reims s'est déroulée hier soir dans un contexte particulier : d'un côté un président Michel Feck dont le départ est annoncé à courte échéance sans date précise et de l'autre une nouvelle municipalité qui s'interroge sur l'importante de la réserve dont dispose l'office avec un fond propre de 560.000 euros.

Dans une ambiance parfois un peu tendue, Adeline Hazan a confirmé d'entrée la baisse de la subvention municipale qui passe dans le budget 2008 de 1,5 million d'euro à 1,1 million environ. Une annonce que son adjoint en charge du tourisme, Jacques Cohen, a tenu à tempérer un peu plus tard en soulignant que la Ville « ne souhaitait nullement que le budget global de l'office de tourisme (près de 2,3 millions d'euros) soit réduit ».

Ce que veut en fait la mairie, c'est étudier dans les prochains mois le détail de ce budget pour voir si une partie des réserves dont dispose l'association est justifiée ou pas. « En fonction de la réponse, le curseur de la subvention pourra augmenter lors du budget supplémentaire qui sera présenté en octobre », a souligné l'élu.

Le président Michel Feck ne se fait cependant guère d'illusion. « La Ville de Reims veut que notre fonds de roulement passe de 560.000 euros à 300-400.000 euros. On va respecter cela. Mais notre situation n'a rien d'extraordinaire. Nous avons géré cette association en bon père de famille. Certains préfèrent présenter des résultats nets déficitaires pour être certains d'avoir leurs subventions renouvelées. Nous, ce n'est pas notre politique ». Dans un discours prenant parfois des accents d'André Malraux rendant hommage à Jean Moulin au Panthéon, Michel Feck a défendu son bilan, son équipe et les bons chiffres du tourisme 2007 à Reims. Sur son avenir, il est resté évasif. Certes il a confirmé sa future démission, mais cela devrait se faire au plus tôt à la rentrée. Pas avant.

G. A.-T.

L'Union du 28 juin 2008

27 juin 2008



Reims

  Virginie Coez : « Je reçois beaucoup de sans-papiers »

Virginie Coez : « La ville de Reims n'avait même pas signé la charte de la diversité ». Virginie Coez, 32 ans est adjointe à la lutte contre les discriminations. Ancienne assistante sociale, elle veut mettre ses convictions et son expérience au service des Rémois.

«Je reçois énormément de demandes d'audience de sans-papiers pour que j'intervienne à la préfecture. Trop souvent, ils sont isolés et ont très peur. C'est énorme pour eux d'être écoutés. Mais je ne vends pas du rêve. J'envoie des courriers au préfet, mais ce n'est pas moi qui possède le pouvoir décisionnel », dit-elle avec regret. Toute jeune adjointe au maire la lutte contre les discriminations, le racisme, la xénophobie, l'homophobie et l'antisémitisme. (une des deux nouvelles délégations promises par la maire), Virginie Coez, 32 ans prend très à cœur sa mission. Elle a d'ailleurs quitté son boulot d'assistance sociale pour se consacrer à 100 % à sa délégation.

Originaire de Prouvais (Aisne) où elle s'occupe toujours d'une équipe de football avec son papa, Virginie Coez, après des études primaires à Prouvais, au collège à Guignicourt puis des études secondaires à Laon, a passé un baccalauréat éco-social. Elle a ensuite suivi la fac d'histoire de Reims avant d'aller à l'IRTS et de réussir le concours d'assistance sociale.

« J'ai été assistante sociale de rue auprès des jeunes adultes dans le quartier de la Houillère à Charleville-Mézières avant d'aller aux urgences, en médecine et en gériatrie à l'hôpital Manchester. J'ai connu les effets dévastateurs du chômage des jeunes dans les quartiers difficiles. Aux urgences, on voit aussi beaucoup misère et de maltraitance. »

Ayant toujours baigné, dit-elle dans un milieu socialiste, c'est tout naturellement qu'en 1997, à l'Unef, et MJS, elle s'engage aux côtés d'Adeline Hazan pour les législatives. En 2008, elle confirme son choix en intégrant l'équipe du Nouveau Reims.

Créer une équipe

« L'équipe municipale sortante n'avait pas mis de politique en place pour s'occuper des discriminations. Il n'y avait pas de services. Nous en créons un avec deux chargées de mission. Noémie Michelin va s'occuper plus particulièrement des discriminations dans l'attribution des emplois et des logements. La seconde sera chargée des relations avec l'important tissu associatif rémois. Il y a de nombreuses associations, mais on s'aperçoit que pour différentes raisons, elles n'ont jamais trop travaillé ensemble. On va les réunir. Avec elles, nous voulons mettre en place un comité de veille et de prévention pour mener des diagnostics, monter des actions ensemble, être plus visibles. Nous voulons que ce comité soit en place en septembre. C'est possible, car il y a une forte attente. » Il existe à Reims une charte de la diversité mise en place au niveau des entreprises. Pour Virginie Coez, c'est bien, « sauf qu'on en est resté à une signature. Il n'y a pas de comité de pilotage. Pour l'anecdote, la ville de Reims ne l'a toujours pas signée. Ça devrait changer rapidement et en septembre devrait être mise en place une journée de la diversité. » Il est prévu aussi mettre en place une formation de lutte contre les discriminations au niveau de la direction des services de la Ville.

Alain Moyat

Virginie Coez a aussi en charge le dossier de l'école des gens du voyage de La Neuvillette.

L'Union du 27 juin 2008

26 juin 2008



Reims

Des soldes au son des marteaux-piqueurs

Les travaux du tramway n'ont pas découragé les clients.

Pour ce premier jour des soldes, la rue de Vesle était animée hier matin. Les travaux du tramway, commencés ici ces dernières semaines, n'ont pas découragé les premiers clients.

Derrière les grilles, on marche en file indienne avant de rentrer dans les magasins. « Les travaux ne me gênent pas », explique Maxime, 21 ans, venu avec sa copine pour trouver une paire de chaussures soldée.

Des travaux qui dérangent

En revanche, Selma Djenane, gérante d'un magasin de vêtements situé derrière les grilles des travaux, regrette les nuisances sonores. « Les deux premières heures de la matinée, nous n'avons pas eu tant de monde que ça, a-t-elle constaté. Ça a commencé à arriver un peu après, lorsque les gens ont compris qu'il fallait faire le tour et que le magasin était ouvert. »

« Il y a déjà beaucoup de monde dans les magasins. Dehors, c'est pareil. Ce n'est pas facile pour se garer. Les travaux n'arrangent rien », constate Sandra Godon, un sac à la main. « On aurait peut-être pu retarder les travaux pour ne pas qu'ils tombent pendant la première semaine des soldes », suggère une cliente.

Mais les habitudes ne changent pas. Nicole Meurice, accompagnée de sa fille et de sa petite-fille, indique : « On attend toujours pour faire les soldes. J'achète des robes, des pantalons et des vêtements pour enfants. On est venu de Château-Thierry et on reviendra pour la deuxième démarque. »

« Ça démarre bien ! »

Derrière sa caisse, Lydia Ivorra, gérante d'une boutique, s'active en emballant des paires de chaussures dans les sacs. « Pour ce premier jour, ça démarre bien, explique-t-elle. Les gens attendent toujours ce moment et sont déjà venus en repérage la semaine dernière. »

Dans le magasin, les clients sont à la recherche de bonnes affaires. « Cette paire de chaussures, vous l'avez en noir ? », interroge une cliente. « Je ne vois pas ce que tu me dis… », explique une jeune fille au téléphone. Plus loin, on fouille dans des bacs.

Cette année, les clients feront leurs achats au son des marteaux-piqueurs et des tractopelles. Pendant que certains travailleront, les autres se croiseront derrière les grilles des travaux avant la séance shopping dans les magasins.

Lucille Pestre

L'Union du 26 juin 2008

Reims

Catherine Vautrin vice-présidente de l'Assemblée nationale

L'ancienne ministre Catherine Vautrin a été élue mercredi par les députés UMP pour occuper, à compter d'octobre, le poste de vice-présidente de l'Assemblée nationale, à l'occasion du renouvellement des instances du groupe UMP.

L'ex-ministre des gouvernements Raffarin et Villepin remplacera Marc-Philippe Daubresse, non réélu, tandis que les deux autres vice-présidents sortants, Marc Laffineur et Marc Le Fur, ont été reconduits, de même que les questeurs Richard Mallié et Philippe Briand, a-t-on appris auprès du groupe.

Le groupe UMP a décidé, pour promouvoir la parité, de réserver désormais un poste de vice-président de l'Assemblée à une de ses membres.

Les postes de président de l'Assemblée (Bernard Accoyer), de président du groupe (Jean-François Copé) et de premier et second vice-présidents du groupe (Jean Leonetti et Bernard Deflesselles) n'étaient pas renouvelables.

S'agissant du bureau du groupe UMP, trois nouveaux députés UMP font leur entrée parmi les vice-présidents: Renaud Muselier, Françoise Guégot et Isabelle Vasseur, toutes deux proches de M. Copé.

Le chiraquien Christian Jacob a également été élu vice-président mais, étant déjà membre de droit du bureau en tant que président de la Délégation à l'aménagement du territoire, il a cédé sa place.

Les six autres vice-présidents ont été réélus: Yves Censi, Louis Giscard d'Estaing, Françoise de Panafieu, Dominique Perben, Camille de Rocca-Serra et Philippe Vitel.

Récemment redevenu député UMP des Alpes-Maritimes, le maire de Nice et ancien ministre Christian Estrosi, qui vient aussi d'être nommé à la direction de l'UMP, fait également son entrée au sein du bureau, de même que Françoise Hostalier, Pierre Morel-à-l'Huissier et Valérie Rosso-Debord, proche de M. Copé.

L'Union du 26 juin 2008

Reims

ATHLETISME / Meeting de Reims : Ça va être chaud !

Président de la Ligue nationale d'athlétisme, Stéphane Diagana était hier à la conférence de présentation du meeting pour rappeler les enjeux du Lagardère Athlé Tour.

«Episode IV» du tout jeune Lagardère Athlé Tour, le rendez-vous rémois 2008 s'annonce passionnant. Le point sur les forces en présence avec René Auguin, qui a concocté le plateau.

IL est l'agent star de la discipline en France. Une cinquantaine d'athlètes sous sa coupe, dont Christine Arron, Romain Mesnil ou la Rémoise Eunice Barber...

Il s'occupe également d'organiser le plateau de courses sur route telles que le semi-marathon de Paris, la classique Marseille- Cassis ou le marathon de Reims.

Un CV qui a plu à la municipalité rémoise puisqu'elle a confié cette année à René Auguin l'organisation du plateau de son meeting. Analyse avec l'intéressé des principales joutes de la soirée du 8 juillet.

MARTEAU FEMININ

«On a réuni les meilleures mondiales avec la Bélarusse Aksana Miankova et la Cubaine Ypsi Moreno, qui doivent normalement venir. Les meilleures Françaises seront également de la partie. Manuèla Montebrun et Stéphanie Falzon sont qualifiées pour les Jeux olympiques et pourraient à l'occasion se « tirer la bourre » pour le record de France. »

400 M FEMININ

« Solen Desert, Phara Anacharsis, Virginie Michanol et Thelia Sigere ont décroché les minima en relais 4x400 m mais pas encore en individuel. Face à elles, la championne du monde 2007 Christine Ohuruogu et la championne d'Afrique 2008 Amantle Montsho. Une course dense ! »

110 M HAIES MASCULIN

« Les six meilleurs Français seront là si Ladji Doucouré s'est rétabli de sa gêne au genou (*). L'opposition étrangère sera de qualité. On a essayé de faire venir Dayron Robles mais depuis son record du monde, il a réduit son programme.Et comme il y a de la Golden League à Rome trois jours après...»

R.T.

(*) Le champion du monde 2005 à déclaré forfait pour Villeneuve-d'Ascq demain.

MARDI 8 JUILLET. - 19 heures : marteau femmes. 19 h 15 : relais 5x80 jeunes. 19 h 30 : 3000 m femmes interrégional. 19 h 45 : 800 m femmes interrégional. 19 h 55 : 200 m femmes interrégional. 20 h 05 : 400 femmes finale B. 20 h 10 : saut en hauteur femmes. 20 h 15 : 100 m hommes finale B. 20 h 20 : 5000 m marche hommes. 20 h 30 : saut en longueur hommes. 20 h 50 : 400 m haies hommes. 21 heures : 400 m femmes finale A. 21 h 10 : 100 m haies femmes finale. 21 h 25 : 110 m haies hommes finale. 21 h 35 : 1500 m hommes finale. 21 h 45 : 100 m hommes finale A. 21 h 55 : 100 m femmes finale. Au stade Georges-Hébert, ouverture des portes à 18 h 45. Entrée gratuite.

REGIONAUX. - Eunice Barber (longueur), Mahiedine Mekhissi (1500 m) et Yohann Diniz (5000 marche), tous trois sociétaires de l'Efsra, seront de la fête. « En ce moment, Yohann s'enquille 230 km par semaine. Le 5000, ça devrait être un peu court pour lui », dixit Auguin.

Reims

ATHLETISME / Meeting de Reims : 3.000 personnes attendues au meeting d'athlétisme

Robert Marcy et Christine Michel autour de Stéphane Diagana.

Mardi 8 juillet à 19 heures aura lieu le meeting d'athlétisme, épreuve du Lagardère athlé tour. Une fête sportive, populaire, gratuite et ouverte à tous au stade Georges-Hébert.

À quelques semaines des Jeux olympiques de Pékin, la ville de Reims, en partenariat avec l'Efsra et la Ligue d'athlétisme de Champagne accueillera une spectaculaire épreuve le mardi 8 juillet à 19 heures précises au stade Georges-Hébert (Orgeval).

Quatrième étape du IVe Lagardère athlé tour, cette compétition devrait regrouper de nombreux champions français et étrangers qui s'affronteront ensuite aux J.O.

En présence du champion Stéphane Diagana, président de la Ligue d'athlétisme, Christine Michel, adjointe aux sports, invite tous les Rémois à venir à cet événement auxquels les jeunes seront aussi associés.

Fête et sport spectacle

« Ce meeting » explique l'élue, « est l'occasion pour la Ville de réaffirmer ses orientations sportives. Proposer des événements de haut niveau avec des stars de l'athlétisme aux côtés des sportifs locaux et régionaux. Ce sera un grand moment de sport spectacle riche en émotions et en performances à 44 jours des Jeux olympiques. Ce sera l'occasion pour la Ville et les Rémois de soutenir ses participants aux J.O. (NDLR : Diniz, Barber et Mekhissi) qui via Internet seront même en liaison avec les jeunes cet été dans le cadre de Reims Vital ado et de Ludosports. »

L'élu a enfin rappelé que la Ville avait « le souci de favoriser le sport pour tous, du très haut niveau au jogger du dimanche. »

Trois meetings jeunes

Pour impliquer les jeunes à cet événement, trois meetings sont prévus qui se termineront en apothéose par l'organisation de courses relais 5x80m en ouverture du meeting international du 8 juillet.

Samedi 28 juin : Pour les 6-11 ans, de 14 à 18 heures, place des Argonautes à l'occasion de la fête du quartier des Châtillons. Ateliers découvertes avec l'Esfra : perche, longueur, vitesse, haies etc.

Mercredi 2 juillet : Pour les 6-11 ans, de 14 à 17 heures, au complexe Géo-André (Croix-Rouge). Avec des animateurs de l'Efsra et de l'Etaps : vitesse, haies, perche, longueur, vortex et course de demi-fond.

Samedi 5 juillet : Pour les 6 -11 ans, de 14 à 17 heures au stade Georges-Hébert. Mêmes disciplines qu'à Géo-André.

Alain Moyat

L'union du 26 juin 2008


25 juin 2008



Reims

La poudre blanche des Grands Moulins de Reims

Les variétés de pain se multiplient. Aux Grands Moulins de Reims, on teste les farines pour réaliser les nombreux pains afin de correspondre aux attentes des artisans boulangers.

Le pain est l'élément phare de la nourriture française. On consomme 15 millions de baguettes par jour. Les rillettes, la confiture et le fromage seraient orphelins si la baguette n'était pas présente sur la table des foyers.

Aux Grands Moulins de Reims, on écrase des milliers de tonnes de blé provenant des collectes de la Marne, de l'Aisne et des Ardennes pour en faire de la farine. Farine qui sera ensuite revendue aux artisans boulangers.

« Grâce à nos équipements, nous concevons sans cesse de nouveaux produits pour suggérer des recettes de pains différents » explique Didier Binet, directeur commercial et marketing des Grands Moulins de Reims, et également président du syndicat des meuniers de Champagne-Ardenne.

Le « décret pain »

Depuis quinze ans, les boulangers se sont diversifiés. « On a vu apparaître des pains spéciaux. Un produit qui était jusque-là plutôt réservé aux industriels. Ils se sont mis à créer des recettes comme le pain aux noix, au lard ou au Beaujolais. Habituant ainsi le consommateur à une diversification. Et on peut dire que cette diversification a relancé la boulangerie artisanale ». C'est également grâce au « décret pain » que les boulangers ont sauvé leur métier. « Ce décret qui date de 1993 met en valeur le pain français de tradition. Ce pain sans aucun additif, ni traitement de congélation, met en valeur le savoir-faire de l'artisan. « Cela va faire exploser les chiffres de la boulangerie d'ici 2010 » estime Didier Binet qui a déjà prévu le doublement de ses 2.000 tonnes annuelles de farine dans le même laps de temps.

Le goût des amateurs de pain a évolué. « Ils ne veulent plus de pain blanc dont la mie ne présente pas d'alvéoles. Il faut une mie alvéolée, couleur crème entourée d'une croûte fine ».

« Innover sans cesse »

Malgré la spirale ascensionnelle du prix de la tonne de blé, et ses répercussions sur le prix de la baguette, le pain a toujours la cote. « D'ailleurs, je constate que le marché est en légère progression. On peut dire que la boulangerie traditionnelle regrignote des parts sur les grandes surfaces, grâce au segment qualitatif repris par les artisans ». Ce marché se divise en trois : « 80 % sont représentés par la baguette. Ensuite suivent les pains à graines, les pains complets et les pains de campagne. Puis on trouve les éphémères. Il s'agit de pain de saisons comme le pain aux noix pour l'hiver ou celui au basilic pour l'été. Ces types de pains permettent d'animer une boutique, ils montrent le dynamisme du boulanger et la tendance du moment. En tant que meunier, c'est donc notre travail d'innover sans cesse pour correspondre à ces tendances et donc aux envies des consommateurs ».

Sophie Claeys-Pergament

L'Union du 25 juin 2008

Reims

ATHLÉTISME / Championnats de Champagne-Ardenne : Leaders sans opposition

Des Régionaux sans soucis pour les cadors champardennais. La relève qui s'annonce est encore tendre pour rivaliser.

Les observateurs s'en doutaient : les championnats de Champagne-Ardenne, version 2008, n'avaient aucune chance d'inverser une tendance s'accentuant d'année en année. Faute de la mobilisation de l'ensemble de son élite, l'athlétisme régional ne peut élever d'un coup son niveau malgré sa bonne volonté.

L'arrivée de quelques cadets prometteurs est une bonne nouvelle. Mais on ne peut exiger de garçons et filles fraîchement émoulus chez les « grands » qu'ils y musclent courses et concours. Pour Cécilia Laveaud, seule l'échéance des championnats de France lui permettra d'étalonner sa valeur. Sur 100 m, la cadette du Dac Reims n'a aucune concurrente directe dans sa catégorie d'âge en Champagne-Ardenne.

Dimanche, la remarque valait aussi pour Yohann Thegat sur le 100 m, pour le Troyen Ahmed Arejdal sur 800 m, pour Anaïs Deschamps, la Carolomacérienne de l'ACCM, sur un 1.500 m qui a passionné l'assistance, pour Lucy Adam au marteau féminin ou pour la Haut-Marnaise Aurélie Roth au javelot.

Sans oublier, bien entendu, Nicolas Gomont, leader incontesté à la longueur, qui a réussi un bond mesuré à 7,45 m, meilleure « perf » masculine de la journée. Les hurdlers ont également fait parler d'eux. Marie-Lucie Nga Ngono en tête. Etre la seule engagée sur 100 m ne l'a pas empêché de réaliser un 14''28 de belle facture.

Denis Mauriège, lui, a résisté aux assauts de Dara-Rith Uy.

Sur la distance supérieure, le 400 m haies, l'ancienne Sparnacienne Kelly Bertili a troublé l'ordre établi depuis quelques années par Pauline Wuiblet.

Parmi les habituels distingués lors des Régionaux, Eric Habets, Stéphane Clienti et Elena Fetizon ont réalisé les minima pour les France Nationaux.

L'Union du 25 juin 2008

24 juin 2008



Reims  

LE DOSSIER ÉCO / L'immobilier d'entreprise tient salon à Reims

Le premier forum régional de l'immobilier d'entreprise se tient aujourd'hui à Reims. Entreprises et professionnels sont invités à échanger dans une région qui a laissé parfois filer des opportunités. Par manque d'offre immobilière.

C'EST une première. Forum Immo' qui se tient aujourd'hui au centres des congrès à Reims, doit être reconduit tous les deux ans. L'initiative prise par la chambre de commerce et d'industrie de Reims et d'Epernay dépasse très largement son territoire. Forum Immo' a été conçu pour répondre aux attentes et aux besoins des dix agglomérations régionales du « G 10 » dans la Marne, l'Aisne et les Ardennes. Parce que l'aménagement du territoire ne peut plus se penser à la seule échelle d'une circonscription.

De tradition industrielle, la Champagne-Ardenne et la Picardie ont tardé à tertiariser leurs tissus économiques. Au risque de laisser filer ailleurs des projets porteurs d'emplois. Parfois par manque d'offre immobilière et de locaux rapidement disponibles. Or le secteur des services génère souvent plus d'emplois maintenant que l'industrie. Et plus rapidement comme le démontrent les centres de la relation clients.

Forum Immo' devrait combler une lacune en s'adressant d'abord aux entreprises qui ont un projet immobilier (construction, rénovation, extension, etc). Pour les PME, ce type de dossiers ne fait pas partie de leur cœur de métier. Leurs démarches, demandes de conseils et d'expertises s'en trouveront facilitées. Ce forum est également destiné aux professionnels de l'immobilier d'entreprise. Ils y trouveront l'opportunité de développer leur porte-feuille d'affaires. Pour la région, c'est l'occasion de mettre en avant le potentiel d'accueil et d'accompagnement des investisseurs. La Champagne-Ardenne commence à rattraper son retard en termes d'offre foncière et immobilière assure-t-on à la CCI. Des programmes sortent de terre sur l'agglomération rémoise et bien au-delà. Y compris pour le secteur de la logistique, gros consommateur d'hectares de foncier.

Mais la disponibilité de terrains reste moins immédiate, dans les Ardennes et la Haute-Marne en particulier.
Dossier : Dominique Herbemont

Une offre régionale inégale

Agence de développement régional, la CADev a réalisé une étude sur l'offre immobilière de la Champagne-Ardenne en 2007. « Elle répondait à la nécessité d'identifier des biens disponibles à plus ou moins long terme » résume Philippe Brunet, directeur adjoint de la CADev.

L'offre tertiaire. -Le département de la Marne qui est le plus peuplé, concentre la plus grande part de surfaces tertiaires (supérieures à 300 m2) disponibles : 58.316 m2 en 2007, soit 58 % de l'offre régionale. Elle est suivie par l'Aube (17 %) qui s'est engagée dans une stratégie structurée. La Haute-Marne (15 %) et les Ardennes (10 %) manquent encore cruellement d'immobilier d'entreprise. Des centres d'appels ont ainsi échappé à la région, faute de produits disponibles.

Le poids du tertiaire. - « Dans les années 90, les deux tiers des demandes concernaient du foncier. La tendance s'est inversée au profit de l'immobilier ». Pour Philippe Brunet, le tertiaire présente déjà l'avantage de créer plus d'emplois que l'industrie.

Priorités. -L'offre immobilière est une condition nécessaire mais pas suffisante à des implantations.

La CADev met d'abord en avant la qualité et la disponibilité de la main-d'œuvre, la proximité des marchés aujourd'hui facilitée par le TGV, et des coûts opérationnels abordables (main d'œuvre, coût de la vie, foncier, etc).

Accompagnement.- Le constat régional a conduit la CADev à accompagner des collectivités sur le SIMI, salon de l'immobilier d'entreprise. Sur 128 contacts, 20 projets d'investissements se sont dégagés. Objectif : attirer des investisseurs immobiliers et des constructeurs pour commercialiser des surfaces nouvelles. Foncier. - L'offre foncière s'est réduite comme peau de chagrin à Reims, dans l'attente de nouvelles emprises.

Châlons fait mieux dans la Marne, alors que les Ardennes ont pris beaucoup de retard. Des projets existent (zone d'activités à Rethel), mais qui prendront du temps. « « Et mieux vaut du foncier bien situé et bien calibré ».

Une journée pour s'informer

Voici les quelques temps forts du Forum Immo qui se déroule ce mardi au centre des congrès de Reims.

Quatre villages.- Des villages à thèmes ont été mis sur pied : le village « Conseils et experts », le village « localisation du projet », le village « Équipements et services », et un village « Développement durable ».

Conférences. - Conduire son premier projet immobilier, le financer, intégrer une démarche environnementale, améliorer sa productivité, intégrer de nouvelles technologies… Tous ces sujets feront l'objet de conférences. La dernière portera sur la compétitivité économique et le développement durable : « Quelles synergies dans un monde de concurrences ? »

Ateliers. -Différents ateliers aborderont les thèmes suivants : « Immobilier reflet de l'attractivité régionale », « Reims stratégie de métropole et immobilier de bureau », immobilier viti-vinicole, valorisation durable des parcs d'activités, l'immobilier logistique, touristique et de loisirs, le financement européen en Champagne-Ardenne etc.

Services. - Forum Immo, c'est aussi un espace conseils, un service rendez-vous d'affaires pour optimiser vos prises de contacts.

Prises de rendez-vous sur www.forum-immo.fr

L'Aisne manque de locaux

Dans l'Aisne, L'Observatoire des zones d'activités de la CCI a dressé un inventaire de l'offre foncière. Globalement satisfaisante selon Christophe Lepaicheux, chargé de mission : « La CCI ne gère ni ne possède de zones d'activités qui relèvent le plus souvent de communautés de communes, ou d'agglomération pour les plus importantes ». Le conseil général s'occupe de la zone d'intérêt départemental de l'Omois, près de Château-Thierry.

A Laon, le pôle du Griffon (150ha à terme) sort de terre. La zone du Plateau à Soissons (150 ha) va être agrandie, alors que Ternier aménage 120 ha. Et Hirson 110 ha à terme. A Saint-Quentin, le parc des autoroutes s'étend sur 180 ha.

« L'Aisne manque un peu de « prêt à l'emploi dans l'immobilier » constate Christophe Lepaicheux.

Ce que confirme Gwénaële Heim qui gère la Bourse aux locaux industriels de plus de 500 m2 : « Depuis 2000, nous n'avons jamais eu aussi peu de bâtiments disponibles. A la vente ou la location. Nous n'en avons que 46 actuellement, dont certains sont à réhabiliter. Il n'y a pas assez de constructions. Mais la tendance commence à s'inverser dans des secteurs comme Soissons. L'immobilier d'entreprise a tendance à intéresser des investisseurs, même des particuliers ».

« Quand Reims deviendra une métropole »

« Conseillers en immobilier d'entreprise plutôt qu'agents » : c'est le vrai métier que revendique Christian Hénault, cogérant du cabinet DTZ à Reims. Transactions, expertises, gestion de patrimoine… DTZ sert d'interface entre l'offre et la demande. Numéro 1 mondial, le groupe anglais revendique aussi une place de leader à Reims avec 60 % du marché. Soit 15.000 m2 commercialisés en 2007. D'abord implanté à Châlons, DTZ rayonne sur toute la Champagne-Ardenne et l'Aisne. Avec Troyes et son parc logistique, Reims représente le plus gros de son activité. Même si Christian Hénault est aussi prêt à parier sur Vatry qui décollera.

« Beaucoup d'investisseurs veulent venir sur Reims et sa région. Même si la ville n'est pas encore une métropole. Mais elle va le devenir ». En attendant, l'image du champagne et le TGV produisent leurs effets. Malgré le manque d'offre foncière pour de la logistique. « Il y a un déficit en terrains qui va se combler ». De même que pour l'offre immobilière d'entreprise prévoit Christian Hénault. Et d'énumérer les nombreux programmes attendus de Betheny à Bezanne.

« J'ai même peur que demain il y ait trop d'offres » va-t-il jusqu'à dire. « Il faut être prudent, ne pas s'affoler ».

Acheter ou louer

Autre risque possible, l'envolée des prix. « A 2.000€ du m2 autour de la gare, nous sommes devenus presque aussi chers qu'à Marne-la-Vallée. C'est un peu embêtant. En location, nous sommes à 115€ du m2 à l'année ».

La rançon d'une future métropole ? Christian Hénault voit des signes avant coureurs à cette montée en régime : la future Cité de l'habitat, un pôle automobile, l'annonce de l'arrivée d'Ikéa, etc... Reims se tertiarise. Et si la cité n'est pas encore un grand centre d'affaires, « les gros bataillons vont arriver », pronostique-t-il.- La demande ne porte pas que sur des mètres carrés de bureaux. Ni sur de l'accession exclusive à la propriété. « Il y a 50 ans, les industriels achetaient leur usine. Maintenant les propriétaires et les locataires d'immobilier d'entreprise se répartissent à 50-50. Les plus grosses sociétés préfèrent souvent louer. Cela leur donne plus de liberté si elles souhaitent partir. Pour un artisan, l'entreprise est aussi son bien propre ».

Penser aux voisins

DTZ qui a accompagné la reconstruction des années d'après guerre, ne boude pas les petits projets.

Ni une approche pragmatique dans les dossiers de négociation. « Combien de vendeurs pensent-ils seulement à contacter leurs voisins ? ».

Depuis les bureaux tout neufs qu'occupe depuis peu DTZ derrière la gare, le groupe peut dénombrer le nombre de mètres carrés loués ou vendus. Dont tous les sites régionaux de France-Télécom dont Christian Hénault avait accompagné la reconversion.

L'agence rémoise de DTZ, qui compte cinq collaborateurs, sera représentée aujourd'hui sur le forum Immo.

HUMEUR / Le gîte et le couvert

Condition nécessaire mais pas suffisante, l'immobilier est le gîte dont il faut disposer pour qu'une entreprise y mette le couvert. Faute d'un toit, les plus pressés filent sous d'autres cieux. Sur les ruines de quelques sinistres industriels, la région n'a pas toujours su (ou pu) recycler à temps de précieux bâtiments. Avec le départ aujourd'hui programmé de quelques régiments, le désastre économique peut se traduire en opportunités foncières pour des collectivités aux aguets. Tout l'art consistera à négocier, aux meilleures conditions, la rétrocession des casernes.

Montherbe

L'Union du 24 juin 2008



Reims  

Hazan dément : « Je ne fais pas du Schneiter sans Schneiter »

Le public toujours aussi nombreux.

Hier soir, au cours de la réunion de conseil municipal, après 100 jours de pouvoir, la maire Adeline Hazan a dû remettre les pendules à l'heure face à une opposition très curieuse.

ATTENDUE au coin du bois hier soir par l'opposition après 100 jours de gouvernance, la maire Adeline Hazan, épaulée par quelques adjoints a dû répondre à mille et une questions. Avec le sourire. L'examen du compte administratif 2007 - qui n'a pas été suivi du traditionnel budget supplémentaire compte tenu de la situation « préoccupante » de la ville - a servi de cadre aux premières interventions.

Un audit prétexte

« J'espère que le complément d'audit des finances que vous avez demandé ne va pas vous servir à ne pas tenir vos engagements de ne pas augmenter les impôts car vos engagements sont sources de dépenses nouvelles » a commencé Jean-Marie-Beaupuy.

« Oui la situation est très inquiétante » a répondu la maire, « à cause de l'équipe dont vous avez fait partie qui a permis des dérives dans les dépenses de personnel, a augmenté les impôts locaux de 28 %, accru de 50 % la dette avec des remboursements qui sont passés de 209 M€ à 317,2M€. Mais je vais vous rassurer, par un cadrage rigoureux, sans faire du coup par coup mais en ayant une prospective financière de 2008 à 2013, en redéployant et en mettant en place ce que l'on a promis, nous n'augmenterons pas les impôts. »

Jean-Marie Beaupuy : « Vous étiez favorable à nos projets et vous en demandiez même plus. » Adeline Hazan : « On a toujours voté contre les budgets. Pas roquets, nous avons tout de même voté telle ou telle dépense. »

Catherine Vautrin a attaqué sous un autre angle.

« Les Rémois sont surpris, vos promesses n'arrivent pas vite » a affirmé l'élue UMP : « Il n'y a rien de nouveau. C'est du Schneiter sans Schneiter. je m'explique. On passe les mêmes garanties d'emprunt qu'avant avec les organismes logeurs sans revoir les relations avec les bailleurs et les charges. Le Stade de Reims va démarrer le championnat, il ne sait pas le coût de location de Delaune ».

« Il ne se passe rien »

Adeline Hazan a défendu ses premières mesures : de la gratuité du Parc de champagne à la décision de refaire les halles, l'ouverture des piscines l'été, la nouvelle fête de la musique, etc. « Pour les actions à long terme nous n'avons pas de baguette magique et nous voulons pratiquer la concertation. »

Et tour à tour, Éric Quénard (premier adjoint) a expliqué les discussions entamées avec les organismes logeurs pour diminuer les charges. Christine Michel (adjointe aux sports) a dit qu'elle avait hérité d'« une situation compliquée » et que, d'ici septembre, il faudrait déterminer une redevance pour la location du stade qui corresponde au coût réel et trouver un équilibre entre les subventions aux clubs et les prestations de service obtenues en compensation. « Pour l'heure, l'ancienne convention est de mise. »

De sport, il a encore été question quand la jeune Kim Anceaux Duntze (UMP) a demandé ce que la ville allait faire pour aider les féminines de Saint-Jacques. Saluant la performance sportive du club et désolée du désengagement du département, l'élue a dit que la ville à qui le club a demandé 700.000€ pour un budget d'un million d'euros allait donner finalement 400.000€ contre 335.000 l'an dernier. Et de se demander jusqu'à quel niveau une ville peut aider un club.

Alain Moyat


Camping repoussé, Carré Royal noyé

Ce n'était pas inscrit à l'ordre du jour du conseil, mais les deux informations n'ont pas manqué de provoquer un murmure dans la nombreuse assistance

Camping à Saint-Brice

On a pu apprendre hier de la bouche de l'adjoint Stéphane Joly que le projet d'hôtellerie de plein air prévu entre la Vesle et le canal, et largement porté par le MoDem Jean-Marie Beaupuy, avait du plomb dans l'aile : « On enregistre dans ce secteur 70 Db, et pas à cause de l'autoroute. On cherche un autre terrain à Saint-Brice-Courcelles pour faire un camping. »

Des problèmes au Carré Royal

Interrogé par Xavier Albertini sur la politique de la ville en matière de subvention, Stéphane Joly a sorti son scoop.

« Et bien nous ne savons pas quand nous pourrons disposer des 150 places de parking au Carré Royal (sous les anciennes Galeries rémoises.) En juillet, août, octobre, on ne sait pas. Le projet était mal emmanché depuis le début. Le parking n'est pas encore hors d'eau alors qu'il devait être livré en février. La commission de sécurité a refusé l'autorisation d'ouvrir le parking et le reste du bâtiment. Le promoteur a dû déposer un permis de construire additif. C'est un manque à gagner pour Champagne parc auto. C'est aussi beaucoup de problèmes à venir pour les gens qui pensaient pouvoir disposer des logements en juillet. » À suivre.

De nombreuses décisions ont par ailleurs été prises.

Sport

Stade Delaune : Dans la série « et toujours des avenants pour la reconstruction du Stade Delaune », la ville a dû, hier, en signer pour 237.571€. Cela porte à 57,1M€ le coût du nouveau stade Delaune.

Reims à toutes jambes : La maire est autorisée à signer tous les contrats et conventions relatifs au marathon « Reims à toutes jambes » organisé le dimanche 19 octobre. Les dépenses sont estimées à 708.790 € hors charges fixes pour un minimum de recettes de 58.000 €.

Société hippique : Pour l'organisation de ses différents concours, la société hippique se voit attribuer une subvention exceptionnelle de 53.700 €.

Relais nautique : Une somme de 23.000 euros est allouée au centre international de séjour pour la gestion du relais nautique qui a accueilli 408 bateaux en 2007 pour un total de 814 nuitées ayant généré 36.000 € de chiffre d'affaires.

Office des sports : Une subvention de 3.533 € est accordée à l'Office des sports pour lui permettre de financer un poste de secrétaire à hauteur de 80 % du mi-temps.

Centre de loisirs jeunes : Pour permettre au centre loisirs jeunes organisé par la police et la ville de renouveler ses équipements de sécurité utilisés durant les activités (gilets de sauvetage, grenouillères), la ville lui attribue une subvention de 4.181 euros.

Entente Family stade de Reims athlétisme : Une subvention exceptionnelle de 19.150 € est versée à l'Esfra athlétisme pour l'organisation de la préparation physique des personnes pour le challenge entreprise organisé lors du « Reims à toutes jambes » et diverses actions mises en place lors du meeting d'athlétisme du 8 juillet.

Culture

Musée Saint-Remi gratuit : Pour célébrer les 30 ans du musée Saint-Remi des animations (reconstitutions historiques) vont être mises en place les samedi 5 et dimanche 6 juillet. À cette occasion, l'entrée sera gratuite ces deux jours.

Manège de Reims : Une subvention de fonctionnement de 1,42M€ est attribuée à l'association Le manège de Reims pour l'organisation, la préparation de spectacles de danse, de musique et de cirque. Elle bénéficiera aussi de 4.000 € pour une action baptisée « Générations » destinée à sensibiliser de nouveaux publics. Festival Elektricity : Pour la 6e édition du festival de musiques électroniques qui se déroulera à Reims du 6 au 12 octobre, l'association Binary Gears touchera une subvention de 40.000 €. Cinéma de plein air : Si le temps le permet, des séances gratuites de cinéma seront organisées en plein air le 7 juillet au Parc de Champagne, le 9 au Chemin Vert, le 27 août à Croix-Rouge et le 29 au stade Georges-Hébert. Pour cela, l'association organisatrice Télé centre Bernon recevra une subvention de 8.400 €. Cinésourds : L'association cinésourds, qui diffuse de la culture pour les personnes malentendantes, va avoir une subvention supplémentaire de 7.525 € au titre de ses activités culturelles et pour préparer l'édition 2009 du Festival « Clin d'œil ». Classes philo : L'association Métalogue est dissoute. Ce sera l'association Philein qui organisera des classes philo à la médiathèque Jean-Falala en 2008/2009. La ville lui accorde une subvention de 4.000 € et lui prête l'auditorium de la médiathèque pour les conférences.

Comédie de Reims : Une subvention de 12.000 € est accordée à la SARL La comédie de Reims centre dramatique national pour organiser des animations dans les médiathèques en partenariat avec le réseau lecture publique.

A.M.

L'Union du 24 juin 2008



Reims

Grande fête au stade Delaune pour les enfants de l'Usep

L'averse n'a pas terni la joie de la centaine d'enfants présents.

« C'est la première fois que la fête de fin d'année de l'Usep se déroule dans ce lieu mythique qu'est le stade Delaune » déclare avec fierté la présidente du comité rémois Françoise Cloux.

La réception prévue jeudi a dû attendre que -une surprise !- les enfants, par autorisation exceptionnelle, aient pu fouler la pelouse, fous de joie et tout excités, malgré l'averse diluvienne qui est tombée à cet instant ! « Cette fête, c'est pour mettre à l'honneur les enfants et les enseignants des écoles élémentaires de Reims qui toute l'année pratiquent des activités sportives au sein de l'Usep. » Une coupe, un ballon de basket et un ballon de hand ont été remis en cadeau à chaque école.

Saynètes et chanson

Dans le cadre du « Savoir être supporter », les enfants de l'école Mazarin ont monté avec Mme Cloux une pièce de théâtre « Supporters ».

Les élèves de l'école Ravel avaient composé une chanson « rap ».

Les enfants de Blanche-Cavarrot ont lu des textes théâtralisés : « Un texte sur l'intolérance, le racisme, ce qu'on peut voir dans les stades et contre lequel nous luttons » précise leur instituteur Eric Nigon.

L'enthousiasme des jeunes interprètes a été très applaudi. « A travers ces saynètes, vous avez su montrer comment être supporter. Ce qu'il va falloir mettre en œuvre régulièrement, pendant et en dehors des matchs » a déclaré Grégoire Pastres, conseiller du sport à la DRDJS. « L'an prochain verra l'Usep fêter ses 70 ans » a conclu la présidente.

L'Union du 24 juin 2008



23 juin 2008



Reims
  Le club Sainte-Anne rend hommage à Gilles Thomas
Le club house portera le nom d'un de ses plus fidèles dirigeants.
« Il avait la fibre du bénévolat. C'était une valeur sûre » : René Molle, président de l'école de football de Reims Sainte-Anne, était très ému, comme tous les parents et amis de Gilles Thomas, récemment décédé, en dévoilant, en présence des fils et de la maman de Gilles, la plaque d'un lieu où il sera désormais toujours présent pour ses amis. Au club depuis très longtemps, ce dirigeant modèle y apportait cet esprit de famille, de cœur et d'amitié qu'il avait avec ses proches. « Il accompagnait les équipes, s'intéressait beaucoup aux jeunes. Toujours disponible, il ne savait jamais dire non » confiait René Molle. Le récent tournoi international des poussins dont il était une des pierres angulaires a rappelé à tous combien il était important : « Il nous manque beaucoup » a ajouté René Molle.
L'Union du 23 juin 2008

Reims
  FOOTBALL / Ligue 2 : Caillot prend du galon
Jean-Pierre Caillot, vous voilà affublé d'un nouveau titre. Quelle est la mission d'un vice-président de l'Union des Clubs Professionnels de Football ?
« L'intention initiale était de mettre en place une nouvelle équipe et une nouvelle gouvernance pour succéder à celle présidée par Gervais Martel, démissionnaire. Aux côtés de Jean-Pierre Fortin, nouveau président, deux postes de vice-présidents ont été créés. L'un concerne le collège Ligue 1, et l'autre le collège Ligue 2. Le président stéphanois Bernard animera le premier et moi le second ».
Animer la L2, ça consiste à quoi ?
« Déjà que la Ligue 2 se fasse entendre à tous les niveaux. C'était déjà le cas lors des comités exécutifs mensuels auxquels je participais. Ce qu'on souhaite c'est que les clubs de cette ligue participent encore davantage par exemple aux appels d'offres de télévision. Ainsi, mes collègues ne sont pas satisfaits de l'exposition télé préconisée par notre diffuseur. C'est aussi une façon de lui adresser un message fort ». Comment pensez-vous concilier cette nouvelle fonction avec tous les autres que vous occupez ?
« Ce sera du boulot supplémentaire, mais j'estime que c'est une bonne chose de s'investir dans les instances. Sur un plan personnel et aussi pour mon club. Avant, le football fonctionnait autour de trois ou quatre présidents. À partir du moment où on n'est pas d'accord, il faut s'investir ». Demain, le Stade de Reims effectue sa rentrée 2008-2009. Qu'attendez-vous de cette nouvelle saison ?
« J'ai rencontré le nouveau staff technique, les premières recrues et j'ai rediscuté avec certains cadres de la saison dernière : c'est peut-être prématuré, mais mon ressenti est positif. J'ai l'impression que tous ces gens sont libérés et ont envie de faire quelque chose de bien après la frustration de la saison passée. L'objectif est simple : prendre et donner du plaisir. Si c'est le cas, les résultats suivront ».
Didier Tholot ne disposera pas de son effectif au complet pour entamer la préparation.
« C'est toujours souhaitable, mais l'expérience prouve que si l'on désire engager de bons joueurs, il faut faire preuve de patience. L'effectif se dessine progressivement et que les supporters soient rassurés, nous disposerons d'une belle équipe ». Appréhendez-vous le bras de fer juridique qui semble se mettre en place avec Thierry Froger ?
« Nous étions d'accords pour régler à l'amiable sa situation, mais il a souhaité emprunter une autre voie. C'est regrettable. Le Stade de Reims saura défendre ses droits ».
Recueilli par G.K.
***
La piste Boutabout
La semaine qui s'ouvre devrait permettre au Stade de Reims de finaliser plusieurs dossiers, notamment celui du remplaçant de Cédric Fauré à la pointe de l'attaque. Une piste, plutôt chaude, mène à Mansour Boutabout, l'ancien buteur de Sedan, dont Didier Tholot semble apprécier les qualités.
À 29 ans, l'international algérien pourrait revenir en Champagne-Ardenne pour former un beau duo avec Yann Kermorgant. « Il fait partie des joueurs dont le profil nous intéresse », a confirmé hier Jean-Pierre Caillot.
L'Union du 23 juin 2008

Reims

21 juin 2008



  « Destination Reims » prépare déjà Noël
L'assemblée générale s'est déroulée à l'hôtel de ville.
Noël 2008 est déjà au cœur des préoccupations de l'association « Destination Reims » et de son président Charles de Fougeroux : il a qualifié la récente assemblée générale « d'arrêt sur image » pour voir si les objectifs ont été atteints grâce au comité de pilotage constitué en particulier de représentants de l'office de tourisme, de la chambre de commerce, du Club des hôteliers, des Vitrines de Reims.
Un partenariat se développe également avec les acteurs des « Noëls de Champagne » pour fédérer les initiatives des villes et villages marnais, permettant ainsi une politique de communication commune.
Les rapports chiffrés sur la fréquentation au village de Noël (1.800.000 visiteurs) ont déjà été étudiés. Il convient d'y ajouter ceux des visiteurs de l'exposition Noëls d'Italie au Palais du Tau, du public des concerts des « chorales du Monde », des touristes parcourant le Chemin des Crèches à la découverte de manifestations et illuminations organisées par 36 communes. Tous les indicateurs sont à la hausse.
Plus d'un million de visiteurs
pour 2008, il s'agira d'améliorer encore, de développer et d'harmoniser les diverses prestations.
Il est également prévu de poursuivre dans le sens d'une ligne commune pour une communication globale et claire. Déjà on enregistre un bond de 195 % de consultants du site internet de l'association (582.515 visiteurs en 2007).
L'Union du 21 juin 2008

20 juin 2008



Reims
  Grève des bus pour la Fête de la musique
Il devrait y avoir peu de bus en ville demain, jour de la fête de la musique. Syndicat et direction se renvoient la responsabilité d'un conflit qui risque de se durcir.
Grève des bus demain : la guerre des chiffres
«Puisque la direction ne veut pas nous accorder 3 % d'augmentation avec une clause de revoyure, nous ferons grève demain (1) et le dimanche 13 juillet. Et si les salariés le décident, à la rentrée scolaire et le jour du marathon aussi. » Un œil sur les bons résultats des TUR (nos graphiques), le délégué syndical CGT, Serge Briot, accompagné par Marie-Annick Clarman (UGICT CGT), est très remonté contre les dirigeants : « Ça fait deux mois que la direction connaît la date du préavis et elle ne bouge pas. »
Si le maintien du pouvoir d'achat est la priorité des salariés, leur cahier revendicatif concerne aussi la grille d'ancienneté. « Elle est plus favorable aux cadres et agents de maîtrise. On demande un alignement par le haut. Dans un souci de réduction du temps de travail mais aussi pour favoriser l'emploi, les syndicats demandent que les heures de travail faites avant 6 heures et après 21 heures soient compensées par du temps de repos équivalent. »
Pas d'accord pour accepter sans rien dire qu'ils sont très bien payés, Serge Briot rappelle que « tout est inclus dans les salaires et qu'il n'y a pas de primes comme ailleurs ». Et de rappeler que leur syndicat se bat à la fois pour les usagers (il réclame des réductions dans les transports pour 11.412 Rémois dans le cadre de la loi SRU) et les 580 salariés des TUR dont 450 chauffeurs.
Transdev étant partie prenante du groupement Mars qui fait le tram, les salariés ont peur aussi que par certains artifices, Transdev devienne déficitaire pour qu'il y ait moins d'argent pour les salariés et plus pour les actionnaires. C'est pour cette raison que le CE a lancé un droit d'alerte pour expertiser les contrats qui lient Reims Métropole à Mars. Alain Bourion, responsable Transdev, est au moins d'accord sur une chose avec la CGT : « Oui, les négociations sont au point mort depuis le 19 mai ». Pour le reste il conteste les propos syndicaux. « Nous avons déjà accordé 3,65 % d'augmentation cette année : 0,9 % au 1er janvier, 0,75 % d'ancienneté, 1 % au 1er juin et 1 % au 1er septembre. »
« On a déjà accordé 3,65 % cette année »
Le déficit de Transdev n'est pas bidon. « Les fonds mis à notre disposition par Reims Métropole sont globalement les mêmes qu'avant et nous avons l'investissement à venir à payer. Les difficultés vécues cette année naissent du fait que nous sommes une nouvelle entreprise rémoise qui n'a pas de bas de laine et que nous avons la malchance de débuter notre activité dans un contexte d'explosion du prix des carburants. Pour le même service, on aura besoin de 1,2M€ de plus que notre prédécesseur. Sur le fond, loin de nous l'esprit de changer la situation favorable des salariés des TUR dont la moyenne des salaires est de deux fois le Smic. D'ailleurs si la vie était si dure aux TUR, on n'aurait pas tant de candidatures quand on lance des appels d'offres. »
Alain Moyat
(1)Selon Transdev, le réseau sera fortement perturbé. Le service minimum se fera sur la base des cinq lignes de soirée avec un bus toutes les 30 minutes à partir de 6 h 45 et un dernier départ de chaque ligne à 13 h 15.
L'Union du 20 juin 2008

Reims
  Marie-Noëlle Gabet : « Bientôt un marché place Saint-Laurent »
Marie-Noëlle Gabet : « J'ai été élue pour servir les Rémois et je ferai de mon mieux. » À quelques jours de sa retraite professionnelle, Marie-Noëlle Gabet, directrice d'école, 57 ans, a une pêche d'enfer. « Je suis heureuse. J'ai bien servi l'État. Grâce aux enfants, je suis restée jeune dans ma tête. Maintenant, adjointe chargée du commerce et de l'artisanat, je vais avoir tout mon temps pour servir les Rémois. »
Redynamiser les marchés
Après une campagne électorale de terrain durant laquelle elle a notamment rencontré de nombreux commerçants, en liaison permanente avec d'autres élus, Serge Pugeault et Dominique Bunel, et en collaboration avec les services, l'élue a déjà des idées pour améliorer les marchés.
« À la demande des habitants, à la rentrée, nous allons créer un marché sur la place Saint-Laurent dans le quartier de la Verrerie, pour recréer du lien social en faisant tranquillement ses courses. À la demande des commerçants, nous réfléchissons aussi à une nouvelle organisation du marché Jean-Jaurès avec des étals face au commerce et peut-être en barrant la route. »
« Pour le marché Saint-Thomas qui doit bouger à cause des travaux, il y a une réflexion avec le syndicat des commerçants non sédentaires. Nous avons proposé la rue Goulin mais d'autres préféreraient la place Luton. Le choix n'a pas encore été arrêté. »
Organiser et animer les places
La Ville voudrait que se développent rapidement les terrasses place du Forum, quitte, pour des raisons de sécurité à supprimer quelques places de parking. Place d'Erlon, une rencontre va être organisée avec les cafetiers, les Vitrines et le syndicat des hôteliers pour remettre un peu d'ordre. « C'est un peu l'anarchie. Les cafetiers doivent respecter le métrage auquel ils ont droit et ne pas déborder. C'est une question de sécurité exigée par les pompiers. Pas question d'envoyer la police tout de suite. Nous leur envoyons un courrier, nous allons discuter. Mais après… » Pour la rue de Vesle un peu sinistrée, où les gens s'arrêtent à la hauteur de la rue Jeanne d'Arc, la Ville, via la mission tram, s'est engagée à faire une signalétique pour dire, en substance, que le commerce continue malgré les travaux.
Il y a le centre, mais la ville se préoccupe aussi des autres quartiers, en liaison avec l'Ucar. « A Europe, les commerçants se plaignent plus d'un manque de sécurité que d'une baisse des affaires. Une réunion va être organisée prochainement ave le premier adjoint Éric Quénard. »
Pour le prochain marché de Noël, enfin, la Ville est à l'écoute des Vitrines qui réfléchissent à un nouvel emplacement des chalets. « Je leur ai simplement dit qu'il faudrait plus de pains d'épices et d'artisanat que de pâtés en croûte. » Pour Noël toujours, les forains aimeraient qu'il y ait un lien entre le marché et la fête avec la visite du père Noël. « Nous allons voir si c'est possible car nous tenons à ce qu'il y ait une fête foraine à Reims. »
Heureuse de voir que les commerçants ne baissent pas les bras et veulent s'en sortir, Marie-Noëlle Gabet insiste : « Au lieu de râler qu'ils n'hésitent pas à venir me voir. » Chiche.
Alain Moyat
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« Bercée par le socialisme »
Native d'Attigny (Ardennes) où elle va à l'école primaire, elle étudie au collège à Vouziers et passe un bac Sciences-éco (B) au lycée d'Aubilly à Charleville-Mézières. Puis Marie-Noëlle Gabet devient institutrice en maternelle. Bogny, Revin, Sillery, elle exerce dans plusieurs communes et termine cette année sa carrière professionnelle comme directrice de la maternelle Voltaire.
Un grand-père polonais qui a galéré à son arrivée en France, un oncle à la sucrerie, orpheline à l'âge de 8 ans, Marie-Noëlle Gabet a toujours été entourée de gens qui en ont bavé pour s'en sortir. « Chômage, révolte contre la difficulté qu'ont parfois les gens pour se soigner. Depuis toute petite, j'ai été bercée par des idées socialistes. »
Enseignante à Sillery, c'est dans ce village qu'elle découvre la politique avec Jean-Louis Kuntz, au gré d'une municipale perdue. Déjà sur la liste Hazan en 2001, elle signe au PS avec son mari en 2002 et se représente avec succès avec Adeline. L'élue se sent proche de Bertrand Delanoë.
L'Union du 20 juin 2008

19 juin 2008



Reims
  De l'office au tourisme pour Michel Feck
Michel Feck : il faudrait plus travailler en réseau à Reims intra-muros. Président de l'office de tourisme depuis 2001, Michel Feck, élu jusqu'en 2010, a décidé de se retirer lors de la prochaine assemblée générale de l'organisme. Il dresse un bilan de son action.
ÇA n'a rien à voir, jure-t-il avec l'arrivée d'une nouvelle équipe municipale avec laquelle il se dit « en phase ». Après huit années passées à la tête de l'office de tourisme, Michel Feck, 72 ans, va passer la main le 27 juin prochain lors de l'assemblée générale du dit l'office. Il dresse un bilan de son action et met les choses au point.
l'union : Vous quittez l'office au moment où le nouvel adjoint au tourisme dit que la Ville veut piloter un peu plus une structure qu'elle finance à 80 %. Ça ne vous plaît pas ?
Michel Feck : Non, j'avais dit l'an dernier qu'après les élections je partirais. Pour moi c'est tout à a fait normal que la Ville qui est le plus gros financeur de l'office donne ses orientations. Ça a toujours été comme cela d'ailleurs. Il y a trois élus au conseil d'administration de l'office qui sont informés de tout. S'ils ne sont pas d'accord, ils le disent et on étudie la question. Par contre, je tiens à dire qu'il n'y a jamais eu la guerre avec l'ancienne équipe municipale. Je rencontrais Jean-Louis Schneiter une fois par mois et même plus.
l'u : Quel bilan tirez-vous de votre passage l'office ?
M.F. : Avant l'office vivait à crédit. Un peu en PDG, j'ai assaini les finances en réduisant les frais généraux de 40 %. Il n'y a jamais eu de déficit. Ancien président de Saint-Exupéry, du centre international de séjour, je me suis beaucoup investi pour la ville que j'aime. Sans toucher un sou. Sans faire de voyage aux frais de la princesse ou me payer de grands restaurants…
Avec Eléonore Bonnard, directrice de l'office de tourisme, nous avons aussi donné une qualification au personnel qui de distributeur de prospectus, d'agent d'accueil, est devenu conseiller en séjours. Nous avons aussi développé les réseaux avec le Pays Rémois, les autres villes de la Marne et toute la région qui étaient quasiment inexistants en 2001. Nous avons aussi mis en place des outils pour créer de la valeur ajoutée à l'office car la ville ne peut pas tout subventionner.
l'u : Un mot sur le conflit avec les guides conférencières agréées. M.F. : Il concerne seulement 5 des 17 guides en question. Obligés par la loi de changer leur statut, nous venons de leur faire de nouvelles propositions. Nous attendons.
l'u : Vos regrets ?
M.F. : Ne pas avoir pu créer un vrai réseau d'ambassadeurs de Reims, sorte d'association ou de confrérie, pour vendre gratuitement Reims. Ne pas avoir réussi à réaménager l'office avec un accueil, une verrière et des toilettes automatiques côté rue Robert-de-Coucy.
Ne pas avoir pu mettre en place un centre d'interprétation sur le champagne et la Champagne. Enfin je regrette qu'à Reims intra muros, on ne travaille pas plus en réseau avec les acteurs économiques et touristiques. Pour être informé de ce qui se fait, éviter les redondances, chercher les savoir-faire.
l'u : L'office doit-il gérer les Flâneries musicales, les Fêtes johanniques, les RITV ? M.F. : C'est une fausse bonne idée. L'office est un élément de promotion, de commercialisation de ce qui se fait. Les Flâneries musicales ont été externalisées parce qu'il y avait des problèmes de conventions collectives. Ça pose aussi un problème pour aller chercher des subventions à l'extérieur. De plus en travaillant en réseau avec les associations, on garde les bénévoles. Les associations sont une richesse dans une ville. Par contre, le monde associatif doit être responsable et la ville peut à sa guise retoiletter les conventions prises avec elles pour gagner en transversalité.
Il faut que l'argent donné par la Ville profite à tous les Rémois et qu'ils y trouvent leur compte et que ça fasse venir des gens de l'extérieur.
l'u : Qu'allez-vous faire maintenant ?
M.F. : Profiter de mes petits-enfants à Rennes et à Lyon. Aller en Inde et continuer à aller voir le maximum de volcans en activité.
Alain Moyat
L'Union du 19 juin 2008

Reims
  FÊTE DE LA MUSIQUE / Où faire la fête samedi
Il devrait encore y avoir du monde place d'Erlon ce samedi. Cette année, la fête de la musique se veut plus populaire et plus étendue dans les différents quartiers de Reims. Voici une liste, non exhaustive, des lieux de fête dans Reims ce samedi 21 juin.
LA fête de la musique aura lieu ce samedi 21 juin. Pour la première fois, elle débutera à 13 heures pour s'achever à 2 heures du matin. La Ville de Reims a proposé à différents groupes d'investir divers lieux dans le centre. En étendant la durée et le périmètre, la municipalité souhaite donner un nouvel élan à cette manifestation. L'objectif est de proposer une meilleure répartition géographique des concerts et une plus grande diversité des genres musicaux.
Dans le secteur piétonnier du centre-ville.- Dans l'après-midi et en soirée : toutes les tendances des musiques actuelles et amplifiées (rock, hard rock, électro-rock, etc.) Place du forum.- à partir de 19 heures : Happy FM présente des artistes francophones et étrangers (en programmation sur la radio) : Channel, People Like You, Somariba. A 22 heures : mix en live des meilleurs Dj de la région
Parvis de la cathédrale.- à partir de 21 heures : Bal folk animé par « Arrière-pays » Cour du musée des Beaux-arts.- à partir de 20 heures : L'Orchestre In'Extempo interprétera des œuvres de Mozart et Beethoven.
Au Conservatoire.- ateliers chansons de 13 à 15 heures.
Cour de l'ancien collège des Jésuites.- (place Museux) à partir de 14 heures : jazz avec Jazz Connexion et d'autres formations
Palais du Tau.- de 15 h 30 à 16 h 30 chant « jour après jour ». Au parc de Champagne.- vers 16 heures : animations par le quatuor de saxophones de l'Harmonie du Troisième Canton, 17 h 30 concert de l'Harmonie Batterie Fanfare de Reims.
Parc Léo-Lagrange.- à partir de 15 heures : concerts de musiques actuelles avec Les Maracasses pieds, Système D, The Bewitched Handson, The top of our heads, Alb et Kayans.
Gymnase de l'école Galliéni.- à 10 heures : chant et orchestre « musique image-initiation » avec la Conservatoire à Rayonnement Régional.
Résidence Roux.- à partir de 15 heures : concerts des orchestres d'école de l'Harmonie de Reims.
Bien entendu et de manière spontanée, bien d'autres concerts auront lieu dans différents quartiers de la ville (bars, restaurants, cours d'immeubles...) que le public pourra découvrir en flânant dans les rues de Reims.
L'Union 19 juin 2008

Reims
Ludovic Lagarde à la direction du centre dramatique national de Reims
Christine Albanel, ministre de la culture et de la communication nomme Ludovic Lagarde à la direction du centre dramatique national de Reims mercredi 18 juin 2007.
Ludovic Largarde succédera le 1er janvier 2009 à Emmanuel Demarcy-Mota, nommé directeur du Théâtre de la Ville.
Ludovic Lagarde souhaite amplifier la permanence d'acteurs et de créateurs au sein de la Comédie de Reims et associer un auteur, Olivier Cadiot. La Comédie initiera des commandes d'écriture et des chantiers de traduction. Elle établira des partenariats avec le centre national des arts du cirque de Châlons-en-Champagne et l'institut international de la marionnette de Charleville-Mézières, ainsi qu'avec les structures culturelles de la ville de Reims. Chaque année, la salle de l'Atelier sera ouverte à un groupe de jeunes metteurs en scène et comédiens qui mèneront un travail de recherche et proposeront des créations en alternance sur le modèle de la Baracke de la Schaubühne. Enfin, une biennale européenne, artistique et festive, sera organisée et placée sous le patronage d'un commissaire choisi parmi les grandes figures du théâtre, de la danse, des arts et de la pensée.
D.Dumon
Reims-champagne-actu.com
(19juin 2008)

Reims
Raid aventure ados entre Reims et Epernay les 10, 11 et 12 juillet !
Comme chaque année, les deux capitales du Champagne –Reims et Epernay- s’associent pour proposer aux jeunes de participer à un Raid Aventure Ados. Cette année, le départ sera donné du Parvis de la Cathédrale et les équipes franchiront la ligne d’arrivée à Epernay.
Les équipes sont composées de 3 jeunes âgés de 13 à 17 ans. Ils sont accompagnés d’un adulte. Pendant 3 jours, ils vivent une aventure sportive mais aussi humaine. Ils vont partager des émotions, des moments difficiles mais tout donner pour arriver au bout de cette aventure.

Le programme : 10, 11 et 12 juillet.

10 JUILLET
Le Raid partira du Parvis de la Cathédrale de Reims le jeudi 10 juillet à 9h30.
S'enchaîneront sur cette première journée : Une CO –course d’orientation- Culture Urbaine dans Reims, de l'escalade, de la course d'orientation diurne et nocturne, une épreuve de tir.
Campement dans un village du vignoble de la Montagne de Reims.

11 JUILLET
Linéaire de VTT qui les fera évoluer à travers la Montagne de Reims pour rejoindre la Vallée de la Marne. Campement dans un village du bord de Marne.

12 JUILLET

Epreuves de Canoë sur la Marne, avec en final, un contre la Montre pour rejoindre le stade Paul Chandon de la Ville d'Epernay vers 13h00.
L’encadrement est assuré par des éducateurs Ville de Reims et Epernay. Les jeunes peuvent s’inscrire librement ou par le biais des maisons de quartier, des clubs sportifs, du CLJ- centre de loisirs jeunesse- ou de RVA- Reims Vital Ado.

Informations : n° de tel : Informations : n° de tel 03.26.79.03.77
Remise des prix où et à quelle heure au Stade Paul Chandon à 15h00.

D.Dumon
Reims-champagne-actu.com
(19 juin 2008)

18 juin 2008



Reims
  Grèves / 35 heures, retraite : la division syndicale éclaircit les rangs
Un millier de manifestants hier dans les rues de Reims contre 2.000 à 2.500 en mai dernier.
Un millier de personnes (600 selon la police, 1200 selon les syndicats) a manifesté hier matin dans les rues de Reims à l'appel de la CGT et de la CFDT. Un chiffre deux fois inférieur aux rassemblements des 15 et 22 mai derniers qui s'explique par la division syndicale, FO et la CFTC notamment n'ayant pas appelé à manifester. L'Unsa était également absente du cortège dans lequel les manifestants dénonçaient « le démantèlement des 35 heures » et « les attaques contre la retraite ».
« Je trouve dommageable que les autres syndicats ne soient pas là », déplore Jean-Pierre Langlet, responsable régional de la CGT. « Ils nous accusent d'avoir signé un accord avec le Medef sur la représentativité des syndicats… cela n'a rien à voir avec les raisons de notre mobilisation d'aujourd'hui. Les retraites et les 35 heures méritaient une unité plus large. »
Même étonnement de son collègue de la CFDT. « Je suis surpris de ne pas les voir. L'accord sur la représentativité il avait été conçu avec eux, même s'ils ne l'ont pas signé », souligne Marcel Boitel, secrétaire régional du syndicat. « Peut-être que le contenu de ce texte gêne certains. On y parle d'une meilleure représentativité des petits syndicats, de plus de clarté dans les organisations… Cela ne plaît pas à tous visiblement. »
En attendant une mobilisation plus grande, on pouvait tout de même voir hier dans le rassemblement rémois, outre la CGT et la CFDT, FSU, Sud ou encore des étudiants de l'Unef.
« Il est important de tous se retrouver car la situation se dégrade jour après jour », note Jean-Pierre Langlet. « Aux retraites et à la RTT s'ajoute la question du pouvoir d'achat des salariés et retraités en chute libre avec l'envolée des prix des carburants et de l'alimentaire. »
G. A.-T.
L'union du 18 juin 2008

Reims
  Hippodrome : le projet retourne à la case départ
Avec l'arrivée de la nouvelle municipalité le projet de transfert de l'hippodrome est suspendu.Une décision sera prise à l'automne sans qu'à ce jour aucune garantie ne soit apportée sur l'avenir.
«ON ne dit pas que cela ne se fera pas. La question est de savoir si ce dossier est une priorité. » Serge Pugeault, adjoint au maire en charge notamment des grands projets, reste très prudent sur l'avenir de l'hippodrome de Reims. Ces 18 hectares, en plein Croix-Rouge, sont depuis plusieurs années l'objet de toutes les convoitises. Il y a encore peu, lors de la précédente municipalité, le déménagement sur la Zac de Bezannes était même quasiment acté et un projet immobilier et de parc sur le site actuel de l'hippodrome avait été étudié par Jean-Louis Schneiter avant d'être gelé. La nouvelle municipalité préfère prendre le temps de la réflexion. « On n'a pas pris de décision, dans un sens ou dans un autre », précise Serge Pugeault. « Nous sommes confrontés à plusieurs séries de problème. Un problème urbanistique tout d'abord.
Eric Quénard travaille actuellement avec les organismes logeurs pour savoir quels types de logements pourraient voir le jour si l'hippodrome déménageait. Nous allons aussi lancer en septembre un grand concours d'urbanisme sur Reims. Se pose également la question de ce que l'on pourra faire si le projet de regrouper les campus étudiants de Croix-Rouge se fait. L'hippodrome se trouve actuellement au centre de ce dispositif. Quelle sera la place que pourra prendre cet espace dans ce projet ?
Autant de questions qui font que nous sommes dans la phase de réflexion. »
Un transfert à 30 millions d'euros
Le deuxième problème soulevé par l'élu est juridique. Le transfert de l'hippodrome vers Bezannes ne semble ainsi pas encore réalisé. « Juridiquement, le montage qui avait été fait jusqu'à présent était bancal » souligne l'élu. « Il faut le retravailler. »
Reste ensuite le troisième aspect, non des moindres, le financement. Tel qu'il est conçu, le projet de transfert reviendrait à 30 millions d'euros. « Il faut réfléchir pour voir si cela est vraiment une priorité pour Reims, se demander si cet argent ne pourrait pas être utilisé ailleurs… »
Selon Serge Pugeault, une décision sera prise à l'automne. D'ici là, les amateurs de courses ou ceux qui rêvent de voir le site actuel de l'hippodrome être rendu aux habitants du quartier Croix-Rouge devront patienter.
Le président de l'hippodrome se veut, lui, optimiste. « Je suis conscient que ce n'est pas le dossier prioritaire de la mairie », comment Gilles Jeziorski. « Nous sommes dans une phase où l'on sait que l'on fait une pause dans l'idée de la reconstruction de l'hippodrome. Nous savons que l'on va perdre une année dans ce dossier. Même si cette incertitude n'est pas agréable, il est préférable de laisser le temps à la nouvelle municipalité de prendre une décision. »
Le président de l'hippodrome compte rencontrer très rapidement Adeline Hazan pour lui expliquer « toute l'importance de ce dossier ». « Moi je suis favorable à un transfert sur un autre endroit. La rénovation sur le site actuel ne me paraît pas être la bonne solution. Quoi qu'il en soit, il faut qu'une décision soit prise assez rapidement. Ce qui serait impensable, c'est de rester en l'état. »
Grégoire Amir-Tahmasseb
L'Union du 18 juin 2008

Reims
  Ali Aissaoui : « Il y aura 14 à 15 conseils de quartier »
« Il faut parvenir à un équilibre entre démocratie participative et démocratie représentative. »
Adjoint au maire chargé de la démocratie locale, Ali Aissaoui veut avec volonté, mais aussi humilité, transformer les intérêts égoïstes des citoyens en intérêts communs. Passer de 8 à 14 ou 15 conseils de quartier, c'est l'un des souhaits d'Ali Aissaoui, adjoint à la démocratie locale. L'élu explique comment il voit sa mission.
« Il faut être pragmatique. Aujourd'hui, il y a un vrai divorce entre les citoyens, les élus et la politique. Adeline Hazan l'avait déjà fait remarquer en mettant en cause la façon dont l'équipe précédente avait mis en place les conseils de quartier, en traînant les pieds. Pour nous la démocratie locale est une philosophie.
Une philosophie
En effet tant sur les questions du quotidien que sur le devenir de la ville, compte tenu de la complexité des problèmes, les élus ne peuvent, ne doivent pas dessiner tout seuls les projets. Par plus d'information, de consultation, de concertation et de codécisions, nous voulons que les habitants s'accaparent à tous les échelons des décisions qui les engagent.
C'est une volonté forte de la mairie qui entend aussi réorganiser les services dans cet esprit. Ce n'est en rien du populisme car je crois sincèrement à l'expertise des habitants. »
Depuis plusieurs semaines, Ali Aissaoui rencontrent des membres des comités de quartiers : habitants, responsables associatifs, élus aussi de l'ancienne équipe afin de faire un état des lieux sur les conseils de quartier.
Quartiers trop grands
« Les gens sont assez critiques. Pour eux, les quartiers sont trop grands, les élus prennent trop de place. La communication est défaillante. Il n'y a pas de budget. On sait que ce n'est pas facile à trouver un équilibre.
Nous voudrions que les gens se sentent tout à la fois habitants d'un quartier mais aussi de Reims, ce qui ne semble pas être le cas. Nous voudrions aussi augmenter le nombre de conseils de quartier : de 8 actuellement, nous aimerions passer à 14 ou 15.
Nous voulons aussi donner plus d'autonomie aux futurs conseils de quartier et réaffirmer notre souci de rétablir une vraie cohésion sociale, évaluer la politique municipale, permettre aux habitants de prendre des responsabilités, saisir le conseil municipal sur des problèmes intéressants.
Par des citoyens pour des citoyens
Nous ne sommes pas là pour faire du clientélisme. Plus question de passer un temps infini à évoquer les questions de crottes de chiens, de voirie etc. dans des réunions de quartier.
Nous pensons que ces sujets importants pour un quartier peuvent être abordés lors de permanences tenues régulièrement dans les mairies annexes. Les conseils de quartier doivent certes évoquer des problèmes de terrain mais aussi des problématiques plus larges.
Il faut aussi transformer les intérêts égoïstes en intérêts communs. » Concrètement, une réunion aura lieu en mairie le 26 juin avec les responsables des conseils de quartier, les maisons de quartier etc. Le conseil décidera du nombre et du fonctionnement des conseils en septembre.
Les conseils seront réunis fin octobre. « Ils seront au service des citoyens, animés par les citoyens pour les citoyens. »
Alain Moyat
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« Défendre l'intérêt commun »
Âgé de 48 ans, Ali Aissaoui, médecin urgentiste, est né en Algérie qu'il a quittée à l'âge de 2 ans. Son papa étant militaire, il fait ses études primaires en Allemagne et passe son baccalauréat (D) à Troyes. C'est à la fac de Reims et de Paris (hôpital Saint-Antoine) qu'il suit des études de médecine.
Soucieux d'aider les populations fragilisées, il s'engage en 1995 dans l'association « Agir dans la solidarité. » Il manage aussi le groupe Nouraï. Fils de harki et sensible à la cause de cette population déchirée qui réclame justice et égalité, il réalise avec Olivier Hennegrave un film sur le quartier intitulé : « Les silences de la mémoire » pour donner une image différente de ce quartier.
Révolté par les discriminations, il sera aussi président de l'association Unir (union des initiatives républicaines).
Colistier de la socialiste Adeline Hazan dès 2001, c'est seulement en 2002 qu'il prend sa carte au parti : « pour être dedans et se battre. »
Il est depuis son origine adhérent au club « Réformer » de Martine Aubry.
L'Union du 18 juin 2008

Reims
  Mouvement de grève à la clinique Courlancy
Le personnel soignant demandait une augmentation des salaires et de meilleures conditions de travail.
Une grande partie du personnel soignant et non soignant de la clinique Courlancy s'est mise en grève hier. Un rassemblement a été organisé devant la clinique avec plus de 70 personnes.
Le personnel s'est mobilisé pour des revendications locales (hausse des salaires, amélioration des conditions de travail) et nationales (continuité des salariés, retraites). Après plusieurs réunions avec la direction dans la journée, le personnel a décidé de reprendre le travail vers 16 heures. Aucun patient n'a ainsi été déplacé. « Nous avons notamment obtenu une revalorisation de 1,3 % des salaires et la mise en place d'un comité de suivi concernant nos conditions de travail », explique une représentante syndicale.
L'Union du 18 juin 2008

17 juin 2008



Reims
L'Europe de la culture se construit chez Pommery
Ce tank d'aspect ridicule est une vraie machine de guerre : un leurre pas cher.
Pour sa cinquième « expérience », Pommery a réuni deux jeunes artistes de chaque pays de l'Union européenne. 110.000 visiteurs sont attendus jusqu'à la fin de l'année à Reims.Pour sa cinquième « expérience », Pommery a réuni deux jeunes artistes de chaque pays de l'Union européenne. 110.000 visiteurs sont attendus jusqu'à la fin de l'année à Reims
Franck Leclerc Fabrice Brousteau est le rédacteur en chef de Beaux-Arts Magazine, première revue d'art au monde avec un tirage de 61.000 exemplaires depuis sa reprise il y a quatre ans par Thierry Taittinger. Commissaire de la nouvelle exposition Pommery, il a demandé à ses homologues de toute l'Europe de sélectionner deux représentants de chacun des vingt-sept pays de l'Union. Le résultat ? Un parcours initiatique dans les entrailles de la célèbre maison de champagne où le visiteur, dans une mise en scène dont le grand mérite est de l'impliquer physiquement, découvre le meilleur de la création la plus contemporaine. « À l'heure où la France s'apprête prendre la présidence de l'Union, on se rend compte que la culture est la grande absente de la construction européenne », constate Fabrice Brousteau en déplorant la part infime dévolue à l'art : « Quelque chose comme 0,01 % du budget alors que la préservation du patrimoine absorbe 95 % des fonds. Or, on ne crée pas une nation en faisant l'impasse sur une culture commune, sur une culture vivante. »
Céleste Boursier-Mougenot, l'un des deux artistes français de la sélection, a installé à trente mètres sous terre, dans la grande galerie revisitée par son prédécesseur Daniel Buren un « lieu de passage » habité par une volée d'oiseaux.
Lesquels, en sautillant sur des guitares Gibson reliées à de puissants amplis Marshall, improvisent un concert rock dont les accords varient au gré de la déambulation des spectateurs. Étrange et poétique, cette performance durera le temps que vivent les mandarins.
Plus loin, un jeune Allemand a stationné un tank gonflable plus ridicule que menaçant. Avec son canon tout flageolant, on dirait un gros jouet d'enfant. C'est pourtant bien une machine de guerre : un leurre dont se servent les armées impécunieuses pour repousser l'ennemi à moindres frais.
On peut sourire devant l'immense hélice dont les oscillations obligent le visiteur à un prudent détour. Devant l'absurdité d'un petit pont qui n'enjambe aucun cours d'eau mais sur lequel personne se semble oser s'aventurer. Devant une table de ping-pong circulaire où le public est invité à échanger des balles. Mais le sourire commence à se crisper à l'entrée d'une galerie des glaces où hommes et femmes sont instamment priés de se séparer. On ne sourit plus du tout devant le film de Renzo Martens. Ce jeune Néerlandais travaille sur les rapports ambigus entre les pays européens et leurs anciennes colonies. On le suit dans un village de l'ex-Congo Belge où des photographes de presse mitraillent des femmes violées et des cadavres. Chaque cliché rapporte 50 dollars aux reporters. Dans leur boutique, les photographes locaux gagnent un dollar par mois en immortalisant des anniversaires et des mariages.
Après avoir pillé leur minerai, leur caoutchouc et leur coton, les Blancs auraient ainsi trouvé le moyen de faire de l'argent avec la dernière ressource naturelle des Africains : leur misère. « C'est votre capital et vous ne l'exploitez pas », s'étonne Renzo Martens, mi-cynique, mi-réaliste. Sur son conseil, les portraitistes locaux braquent aussitôt leur objectif sur des enfants faméliques. La concurrence sera rude, leurs appareils sont en plastique.
Franck Leclerc
L'Union du 17 juin 2008

Reims
  Viticulture / 330 millions d'euros de travaux pour la Champagne
Mumm à Reims réalise des grands travaux de cuverie.
On creuse, on déblaie, on construit. La Champagne vit à l'heure de l'investissement en cuveries et aires de stockages. A l'instar de Serge Lefèvre, président de l'Union Champagne à Avize.
«On compte 50 hectolitres à l'hectare à loger en plus » calcule Serge Lefèvre, président de l'Union Champagne à Avize. Il faut compter 10.000 euros d'investissement en terme de coût de construction pour héberger ces 50 hectolitres. L'aire d'appellation champagne compte 33.000 hectares. Près de 330 millions d'euros de travaux pour loger ces vins, du jamais vu dans l'histoire du vignoble champenois. Aux quatre coins de l'aire d'appellation, les bulldozers et grues attaquent. À l'exemple de l'Union Champagne à Avize. « L'augmentation des volumes d'appellation et de tirages nous oblige à investir dans ces aires de stockage. Pourtant ce n'est jamais par plaisir car cela coûte beaucoup d'argent ». Serge Lefèvre reconnaît qu'il « investit par nécessité, et non pas par plaisir. Si on ne l'avait pas fait, nous n'aurions pas pu loger le tirage 2009 ».
Un quatrième module permettant d'accueillir 3 millions de bouteilles devrait être terminé pour l'été. Ce qui portera la totalité du stockage à 13 millions de bouteilles. Ce quatrième module représente un coût de 2 millions d'euros. « On commencera à le remplir à partir de janvier 2009 ».
« On ne peut pas y échapper »
Ces lourdes dépenses sont liées aux rendements de plus en plus importants qui sont passés de 12.000 à 14.000 kilos l'hectare. « Toutefois il faut prendre son temps. Si on n'avait pas eu la gelée de 2003 dans la Côte des Blancs, qui a absorbé la totalité de nos blocages, nous posséderions déjà une nouvelle cuverie.
Celle-là alors même que nous projetons de construire à partir de juillet 2010. Parce que la reconstitution de 8.000 kilos à l'hectare de blocage, cela fait des volumes considérables. On a retardé la décision au maximum en cas d' aléas économique ou climatique. Mais là on sait qu'on ne peut pas y échapper. Car à un moment on sera coincé ». De plus ces travaux sont très longs à monter. « Il faut s'y prendre à l'avance, car nous sommes soumis à des autorisations. »
« Très coûteux »
25.000 hectolitres sont prévus. Soit une totalité de 75.000 hectolitres. « La qualité a été mise en avant avec le tout inox. Nous allons sur des petits contenants de 300 hectolitres et deux grandes cuves d'assemblage. On envisage également de mettre quelques foudres. Une nouveauté à l'Union Champagne ».
Le surcoût d'un foudre par rapport à l'inox à capacité égale est d'environ 50.000 euros « Ce sont les œnologues qui m'ont convaincu. ».
Le coût de cette nouvelle cuverie : 8 millions d'euros. « C'est très coûteux. Cela fait deux ans que je serre les boulons pour ce projet car c'est quand ça va bien qu'il faut faire attention. »
Sophie Claeys-Pergament
L'Union du 17 juin 2008

16 juin 2008



Reims
La colère des guides conférencières agréées
En ce mois de juin, les touristes sont nombreux à Reims. Certains viennent avec leurs guides, d'autres passent par l'office du tourisme pour avoir une conférencière. Il y a de l'eau dans le gaz entre les guides conférencières agréées et l'office de tourisme. On leur demande de travailler autant et de gagner moins. Elles en appellent au respect de la loi.
«SANS nous consulter, en février, l'office de tourisme de Reims nous a proposé un nouveau contrat de travail qui a pour effet de diminuer notre salaire. C'est inacceptable. Tout cela pour nous remplacer par des « guidettes », des personnes non diplômées qui ont suivi une formation express et qui exercent notre métier avant même d'avoir passé l'examen obligatoire. »
« Une injustice »
Si elles souhaitent garder l'anonymat, les guides conférencières agréées sont bien remontées contre l'office de tourisme de Reims. Pas structurées, elles sortent pourtant aujourd'hui de leur silence pour dénoncer ce qu'elles considèrent comme une injustice. Elles ont d'ailleurs d'ores et déjà saisi un avocat pour défendre leurs intérêts.
« Nous dénonçons ce nouveau contrat par période, mais nous souhaitons toujours continuer à travailler » précisent les guides agréées. « D'ailleurs, l'office de tourisme ne nous a pas dit qu'il ne voulait plus de nous. Mais on ne nous appelle plus. » « Pour obtenir notre diplôme, nous avons suivi une formation de douze mois en architecture, en histoire de l'art et en archéologie » insistent les guides. « Nous avons passé un examen obligatoire organisé par la Direction régionale des affaires culturelles pour avoir le diplôme de guide conférencier agréé et la carte professionnelle délivrée par le ministère de la Culture et de la Communication atteste de nos compétences. Elle est obligatoire pour les visites guidées à l'intérieur des monuments historiques classés de la région. Rien qu'à Reims, il y en a quatre. Les personnes travaillant sans ce document sont passibles d'une amende, ainsi que leur employeur qui ne respecte pas la loi. L'office est donc dans l'illégalité. Nous savons que ce n'est pas l'objectif de la nouvelle municipalité qui souhaite rendre la culture accessible au plus grand nombre et faire de Reims une métropole culturelle. » Invité à s'exprimer, Michel Feck, président de l'office de tourisme ne nous répondra que mercredi.
En attendant, Jacques Cohen, nouvel adjoint chargé du Tourisme comprend et défend la position de ces professionnelles. « J'ai demandé à l'office de tourisme qu'il revienne au contrat à la vacation au 1er juillet, comme précédemment, et qu'une négociation s'ouvre pour qu'elles obtiennent une meilleure rémunération. C'est tout de même anormal qu'elles touchent moins à l'heure avec un office subventionné qu'avec une agence de voyages qui ne l'est pas. Reste que leur contrat de vacataire devra être obligatoirement modifié. Il faut qu'en octobre, l'affaire soit réglée. Il existe différents types de contrats. À eux d'en discuter et de trouver une solution qui convienne à toutes les parties. »
Pour Jacques Cohen, il est important de ne pas décourager les guides et les vacations parce que « si ça continue, la ville va manquer de guides de haut niveau. Si l'on veut développer un tourisme de moyenne et haute gamme, il faut avoir des guides diplômées de qualité. » Alain Moyat
L'Union du 16 juin 2008

Reims
ATHLÉTISME / Sotteville : Diniz se rassure, pas Doucouré
Yohann dans les temps.
Ladji Doucouré a réalisé son plus mauvais chrono de rentrée (13''64) depuis qu'il s'est spécialisé sur les haies en 2003, hier à Sotteville, confirmant ainsi le retard pris dans sa préparation à cause de ses blessures hivernales.
A deux mois des Jeux, le champion du monde 2005 n'avait pas l'ambition de rivaliser avec Dayron Robles. Verdict confirmé sur la piste, même si le Cubain, « perturbé dans son échauffement par les changements d'horaire », a couru au ralenti (13''48) trois jours après son record du monde (12''87). Dès les séries, Doucouré avait cassé du bois avant de finir 3e en 13''75.
Après seulement une séance d'entraînement avec 8 haies en départ arrêté, le Francilien n'était pas au point sur le plan technique et manquait de vitesse, dix jours après la fin d'un cycle foncier de huit semaines.
Pourtant, il a été battu par des Français (Coco-Viloin 2e en 13''52 et Bascou 3e en 13''61) pour la première fois depuis 2003, d'après son entraîneur Renaud Longuèvre. Et la concurrence internationale est déjà bien affûtée.
Dans le rythme
Son entraîneur, lui, rappelle que son élève a failli déclarer forfait à deux reprises pour les Jeux, quand il s'est blessé au genou gauche fin janvier, puis lorsque son pied gauche s'est retrouvé paralysé les semaines suivantes. Eloyse Lesueur (6,42 m), en délicatesse avec ses adducteurs, sera également absente à Anne cy, probablement remplacée par Elysée Vesanes, victorieuse avec un bond à 6,52 m.
Salim Sdiri, forfait en raison d'une douleur au tendon rotulien, devrait lui aussi se reposer. En son absence, Kafétien Gomis a remporté la longueur avec un bond à 8,06 m.
Yohann Diniz, lui, s'est rassuré avec un 5.000 m marche en solo en 18'42''68, à 7 secondes de son record personnel. « C'est une belle compétition pour moi, a déclaré le champion d'Europe du 50 km marche. J'aurais aimé que quelqu'un me pousse dans mes retranchements. J'aurais pu gagner 10 secondes. Quand j'ai réussi mon record, l'an dernier, j'avais le Tunisien Ghoula Hatem (2e en 18'45''05). Mais battre ce record n'était pas non plus le but recherché. » « J'étais venu me rassurer », a ajouté le Champenois, arrêté trois semaines fin avril-début mai par un « virus de type mononucléose ».
« On ne peut faire aucune comparaison avec le 50 km marche, mais la base de vitesse est bonne. Ca veut dire que je suis dans le vrai dans ma préparation pour Pékin. Maintenant, il va falloir chasser mes doutes sur le long, sur 35-40 km, mais je n'ai pas trop peur. » Malgré ses 5,50 m à la perche, Romain Mesnil avait aussi plutôt le sourire.
Marc Raquil, en manque de séances de vitesse, a terminé 7e du 400 m en 47''68 pour sa rentrée. Les minima (45''20) seront durs à atteindre.
Meeting de Carquefou
1.500 m : Naim Belmiloud (Grac) 3'55''20 ; 5.000 m : Rachid Amrane (Efsra) 14'22''84 ; Simon Laurent (Dacr) 14'56''66.
Meeting de Rennes
Hauteur : Sandrine Champion (Amiens Uc). 1,76 m.
L'Union du 16 juin 2008

15 juin 2008



24 ème Tournoi international poussin de St Anne


La finale du tournoi international poussin de Saint Anne, aura vu s'affronter en finale l'équipe de St Quentin face à celle d'Epernay.
le premier but sera marqué par les saints quentinois sur penalty.
Les picards mieux en place ne se sont jamais affolés en défense et ont aussi construit leurs attaques, donnant beaucoup de travail à une défense sparnacienne efficace.
Dès le début de la seconde mi-temps, St Quentin ne va pas relâcher la pression, multipliant les offensives, et sur l'une d'elle, le gardien sparnacien gêné par son défenseur relâche la balle, la n° 9 Marine a suivi, contrôle, crochète et pousse la balle au fond des filets, hé oui c'est une fille qui inscrit le second but picard à deux minutes du coup sifflet final.
Au-delà de cette finale gagné 2 à 0 par les picards, il est à retenir l'excellente ambiance, la convivialité, et la chaleur de l'accueil de l'Ecole de football de Saint Anne.
il y eut aussi ce match de l'Espérance de Tunis contre St Anne1, Les Tunisiens viennent depuis trois ans, ils ont amené avec eux,leur dynamisme, leur gaiété, leur sens de la fraternité, si les confrontations Espérance Tunis - Saint Anne avait toujours tourné à l'avantage des rémois, les tunisiens étaient bien décidés à gagner cette fois, les tunisiens auront dominé tout le match, se heurtant à une défense rémoise très solide, à la fin du temps réglementaire les deux équipes sont à égalité 0-0, séance de tir au but, l'Espérance de Tunis bat St Anne 3-2. Bravo à ces joueurs, qui apportent une note de soleil et de franche amitié
Les coupes ont été remises par les différents partenaires.
Madame Christine Michel, adjointe aux sports de la Ville de Reims, félicitera les joueurs et remettra différents trophées dont celui du fair- play.
Merci aux 47 équipes de nous avoir montré que le football savait apporter bonheur et satisfaction, merci à tous les bénévoles, éducateurs, entraîneurs.
Un grand coup de chapeau aux organisateurs du tournoi, à ceux qui ont été sous la lumière, mais aussi à ceux et à celles qui ont oeuvré dans l'ombre afin que ces deux jours de football soit une pleine réussite.
Ci-dessous le classement.
D.Dumon rédacteur de reims-champagne-actu.com (15 juin 2008)

- 1 St Quentin
- 2 Epernay
- 3 Cauddedec
- 4 Lambersart
- 5 Stade de Reims
- 6 Olympique de Marseille
- 7 Armentières
- 8 Farciennes
- 9 Sannois St Gratien
- 10 Taissy
- 11 Gueux
- 12 Gauchy
- 13 FC Metz
- 14 APM Metz
- 15 Bavay
- 16 Prunay
- 17 Espérance Tunis
- 18 Saint Anne 1
- 19 St Avold
- 20 Sarreguemines
- 21 Tinqueux
- 22 mont Saint Aignan
- 23 Saint Anne 3
- 24 St Brice Courcelles
- 25 Sorcy-Void-Vacon
- 26 Vitry les Reims
- 27 Lassalien
- 28 Troyes Estac
- 29 Saint Avold 2
- 30 Francheville
- 31 Joigny
- 32 FC Vesle
- 33 Aix la Chapelle
- 34 Murigny
- 35 AJ Auxerre
- 36 Gaia (portugal)
- 37 Saint Anne 2
- 38 Weswacht
- 39 Marcq en Bareuil
- 40 Muizon
- 41 Cormontreuil
- 42 Marcq en Bareuil 2
- 43 GPR
- 44 Saint Anne 4
- 45 Heppignies
- 46 Saint Anne 5
- 47 Sommepy-Tahure

14 juin 2008



Reims
Initiation au vol à voile demain
Le vol à voile se pratique à partir de l'aérodrome de Prunay.
Demain dimanche 15 juin, à partir de 10 heures, l'Association marnaise de vol à voile organise une journée « Portes ouvertes » pour faire découvrir ses activités au travers d'une exposition et de rencontres avec les pilotes et les adhérents. Les visiteurs auront la possibilité de prendre de l'altitude durant un vol d'initiation en planeur biplace pour une durée de 20 à 30 minutes. Une belle idée de cadeau, à offrir ou à s'offrir… (40 euros le vol). L'Association marnaise de vol à voile attend le public sur l'aérodrome de Prunay.
Renseignements au 03.26.49.11.42
L'Union du 14 juin 2008

Reims
Le gonflable de l'été remercié par les Vitrines
Il y a peu de chance de voir le parc d'attraction prendre sa place habituelle cette année.
Un conflit de personnes aux Vitrines de Reims va sans doute priver les petits Rémois de leur parc d'attraction gratuit cet été. Celui qui gère ce gonflable ne le savait même pas...
Les amis d'hier se chamaillent aux Vitrines de Reims. Du coup, les petits Rémois pourraient bien ne pas avoir de parc d'attraction gonflable cet été place D'Erlon. François Clément, le président des Vitrines, ne veut plus faire appel à la société qui assure habituellement cette animation.
« C'est Star Anim qui s'occupait de cela dans le passé. Ce ne sera plus cette société car elle n'a pas respecté son contrat. Nous lui avons fait des remarques et avons fait constater par huissier ses manquements. Celui qui la gère n'est plus adhérent des Vitrines et nous ne voulons plus avoir affaire à lui. » Si Star Anim ne s'occupe plus du parc, qui le fera ? « Je ne sais pas encore. »
Denis Avakian, directeur de Star Anim, ne savait pas non plus qu'on se passerait de ses services cet été : « Du tout. Je suis toujours adhérent sauf que je ne reçois plus les invitations aux réunions. À aucun moment François Clément ne m'a informé qu'il n'y aurait pas de parc. Ma directrice commerciale a pris contact avec les Vitrines courant mai. On lui a répondu qu'il fallait rappeler début juin. Elle a laissé plusieurs messages en vain. » Sur le site internet des Vitrines, Star Anim apparaît comme membre du conseil d'administration et l'attraction d'été est toujours au programme 2008.
« Il a tout fait pour m'éjecter »
Le patron de Star Anim, s'il n'a pas été prévenu, n'a pas pu être complètement étonné de ce coup dur. Denis Avakian n'est plus dans les petits papiers de François Clément « depuis début décembre ».
Pour comprendre, il faut remonter à l'an dernier, au moment de l'arrivée de François Clément à la tête de l'association des commerçants du centre-ville. À cette époque, Alain Guinoiseau, frère du trésorier de l'association, travaille pour les Vitrines. Il est particulièrement actif. « Trop actif aux yeux du nouveau président. François a voulu reprendre les rênes, quitte à se débarrasser d'Alain. L'affaire a frôlé les prud'hommes ». Interrogé sur le sujet, le président des Vitrines est plus évasif : « Il y a eu des mises au point mais Alain travaille toujours avec nous et aujourd'hui tout va bien. » On n'en saura pas plus. Le principal intéressé préfère se taire. À l'époque où Alain Guinoiseau a failli perdre son job, Denis Avakian a pris sa défense : « François l'a appris début décembre. Depuis, il a tout fait pour m'éjecter. »
Première brouille dès décembre. Au moment du marché de Noël, Denis Avakian, chargé d'afficher chaque semaine le programme des festivités, a du retard : « J'ai eu quatre jours de retard. Les Vitrines ont été prévenues que j'avais un problème technique, mais ils ont tout de même fait constater le retard. » Les fameux manquements évoqués par François Clément.
Ce n'était que le début du divorce. Habituellement, Star Anim s'occupait aussi de Fêtons le Printemps en fournissant des hôtesses. « Cette année, mon devis n'a même pas été présenté et ils ont choisi celui d'un non adhérent, plus cher que moi. » La version de François Clément diffère : « Nous voulions avoir des hôtesses un peu plus classe. Un autre prestataire convenait. Il est devenu adhérent pour remporter le marché et a baissé son devis. »
« Ce que le président des Vitrines ne dit pas, c'est que cette société a accepté de baisser son prix en échange d'une exclusivité et d'une réévaluation de ses prestations sur l'année », ajoute Denis Avakian.
Pour que la séparation soit consommée, il restait à rayer du programme le parc d'attraction de Denis. C'est apparemment fait.
Catherine Frey
L'Union du 14 juin 2008

13 juin 2008



Reims
Boehringer cédée à Delpharm en octobre
Boehringer Ingelheim France et Delpharm ont annoncé hier la signature d'un contrat de cession des activités industrielles rémoises de Boehringer Ingelheim France à la société Delpharm (100M€ de chiffres d'affaires, 1.000 salariés pour la fabrication de 700 médicaments). Le contrat prendra effet à compter du 1er octobre prochain. À cette date, le groupe Delpharm intégrera les 465 collaborateurs du pôle industriel rémois de Boehringer Ingelheim France. Le pôle industriel de Reims est spécialisé dans la fabrication et le développement de formes pharmaceutiques sèches, liquides et en aérosols. Son volume de production en 2007 a atteint plus de 100 millions d'unités. Cet outil industriel performant a bénéficié ces dix dernières années d'un haut niveau d'investissement.
« L'acquisition du pôle industriel de Reims va permettre à Delpharm d'asseoir son leadership européen au sein du façonnage pharmaceutique et d'élargir son offre auprès de ses clients » déclare Xavier Castelli, président du groupe Delpharm.
Cet accord qui aurait reçu le soutien des instances représentatives du personnel permettra à terme d'augmenter les volumes de production du site industriel de Reims et de renforcer le développement de sa compétitivité et de l'emploi. Cette cession s'accompagnera d'un engagement du groupe Boehringer Ingelheim sur un contrat de production de sept ans, assurant ainsi au site une visibilité à moyen et long terme et la pérennité de l'emploi. « Nous nous félicitons d'avoir signé cet accord avec le groupe Delpharm. Ce projet est porteur d'avenir et assure le maintien de l'emploi à Reims. Boehringer Ingelheim démontre à nouveau sa confiance et son intérêt pour la France et le métier de la sous-traitance pharmaceutique » souligne Dominique Mangeot, président de Boehringer Ingelheim France. Boehringer Ingelheim France, présent à Reims depuis plus de 40 ans, demeure implanté sur son site rémois, en y poursuivant notamment le développement de ses activités de recherche clinique internationale en santé humaine et animale.
L'Union du 13 juin 2008

Reims
Art contemporain : Pommery (re)crée l'événement
De nombreux pros de la culture réunis pour cette nouvelle expérience « pommeryque ».
Une grosse fournée d' artistes, directeurs de galeries, de musées et autres pros de la culture se sont retrouvés hier soir pour le lancement d'une riche expo : une cinquantaine d'œuvres, signées par des créateurs contemporains des différents pays de l'Union européenne.
Comme bien souvent s'y côtoient farfelu, abscons, fumiste, inventif et génial (un de nos coups de cœur : les guitares électriques servant de perchoirs à de vrais oiseaux...)
Ca ne se passait pas à Paris, mais à Reims, dans le site toujours magique des caves Pommery. Avec cette « expérience n° 5 », la maison de champagne fait encore très fort !
A.P.
Tous les jours de 10 à 18 heures jusqu'au 31 décembre. C'est à voir tous les jours de 10 à 18 heures jusqu'au 31 décembre.
L'Union du 13 juin 2008

Reims
  Nouveau : la piscine Orgeval sera ouverte durant l'été
Les élus avec les bénévoles participant à cette opération estivale. Bonne nouvelle pour les habitants du quartier Orgeval. Leur demande, devenue promesse de campagne, a été exaucée. La piscine sera ouverte tout l'été. Avec, en plus, des animations.
«DEPUIS près d'une dizaine d'années, sauf quand il y a eu des travaux au Nautilud, aux Thiolettes ou à Talleyrand, la piscine Orgeval était fermée durant les vacances d'été. Ce n'était pas satisfaisant pour les habitants du quartier dont beaucoup n'ont pas la chance de partir en vacances. C'était injuste. Dans le projet du Nouveau Reims, nous voulons plus de solidarité, d'égalité et de cohésion sociale, nous tenons notre promesse électorale. Nous allons ouvrir plus d'équipements et améliorer les services rendus à la population. La piscine Orgeval sera donc ouverte du mercredi 10 juillet au dimanche 31 août. » Répétant avec d'autres mots ce que venait d'expliquer l'adjointe aux sports Christine Michel, la maire Adeline Hazan a tenu hier matin à annoncer personnellement la nouvelle.
Les horaires
Ouverte du lundi au dimanche, la piscine sera réservée aux enfants et aux jeunes de 9 h 30 à 11 h 45, du lundi au vendredi. Ouverture (payante) pour tous en semaine de 15 heures à 17 h 45 avec des « nocturnes » les mardis et jeudis jusqu'à 19 h 45. Ouverture (payante) pour tous les week-ends de midi à 17 h 45.
Animations gratuites
Avec le concours des personnels, des maisons de quartiers, du milieu associatif, des organismes logeurs et de la Police nationale pour le centre loisirs jeunes, la Ville a prévu des activités gratuites de loisirs le matin. À 9 h 30, elles concerneront les enfants de 7 à 11 ans inscrits aux centres de loisirs et maisons de quartiers ; à 10 h 15 tous les enfants de 7 à 11 ans (sur inscription libre) et à partir de 11 heures les 12-15 ans en inscription libre aussi.
Parmi les activités proposées : découverte de l'eau, hockey subaquatique, canoë, apnée, nage avec palme, monopalme, water-polo. Le tout suivi d'activités en extérieur : badminton, beach-volley, beach-soccer ou beach-rugby.
En cas de mauvaise météo, les activités extérieures pourront être remplacées par des activités au boulodrome.
Pour tous, le solarium de 3.500 m2 pourra être utilisé l'après-midi pour se bronzer ou/et des compétitions sportives sous la conduite d'un animateur.
« Un coût limité »
Combien coûtera au final pour le contribuable cette ouverture ? Christine Michel n'a pas été des plus précises. « Un coût minime » a-t-elle répondu « grâce à l'implication des bénévoles. »
Elle a évoqué la somme de 10.000 euros dont une grande partie pourrait être subventionnée par Jeunesse et sports.
L'élue a aussi annoncé qu'enfin la piscine Orgeval, enclavée dans l'enceinte du stade Georges-Hébert, peu visible, allait s'ouvrir sur la rue.
Elle a par ailleurs confirmé que les autres piscines rémoises seraient ouvertes tout l'été excepté celle du Château d'eau toujours en travaux et celle de Talleyrand qui devra fermer en août pour cause de changement de filtres.
Alain Moyat
L'Union du 13 juin 2008

Reims
  Des animations dans les bibliobus
L'art postal à l'honneur dans les bibliobus.
Exposition : Jusqu'au 28 juin, dans le cadre de l'opération « Bouts de mondes », le bibliobus urbain expose les cartes postales réalisées par ses usagers autour du voyage urbain du bibliobus ainsi que le carnet de voyage « Arrêt dessin », résultat des ateliers animés par Dominique Cordonnier.
Lecture : A l'occasion de la fête de la musique, samedi 21 juin à 15 heures, à l'arrêt Châtillons, place des Argonautes, le thème du voyage musical fera l'objet de lecture de textes mêlant voyage et musique. Ouvert librement à tous, enfants et adultes, dans la limite des places disponibles.
L'Union du 13 juin 2008

12 juin 2008



Reims
  Les travaux des berges du canal se terminent
10 km ont été réaménagés du pont de la Neuvillette au pont de Vrilly.
Les cyclistes, joggeurs et autres promeneurs vont bientôt pouvoir profiter pleinement des berges du canal. Terminés les pistes étroites et les croisements compliqués entre piétons et vélos…
La deuxième tranche des travaux de « mise en œuvre de la circulation douce » est en effet pratiquement achevée.
Une promenade continue du pont de Vrilly au pont de la Neuvillette est donc ouverte soit près de 10 km.
Des bancs et des fontaines
Pour parfaire l'aménagement des berges, 65 bancs et 5 bornes fontaines seront installés d'ici la fin du mois. Des semis de gazons et de prairies fleuries seront également réalisés dans la même période.
L'Union du 12 juin 2008

Reims Maisons de quartier : un sentiment d'impuissance
La salle de la maison de quartier Cernay-Europe était bondée hier soir à l'occasion de l'assemblée générale de l'association des maisons de quartier.
Grève, manifestation, assemblée générale… les salariés des maisons de quartier de Reims étaient mobilisés hier contre l'arrêt des contrats aidés par l'Etat. Un tiers d'entre eux ne seront pas remplacés.
«Adeline àl'aide !!! » Lorsqu'elle est arrivée hier soir à l'assemblée générale de l'association des maisons de quartier, Adeline Hazan n'a pas pu rater la pancarte posée à l'entrée par les salariés inquiets sur l'avenir de leur structure. La maire de Reims était en tout cas très attendue par plus de 120 personnes regroupées dans une salle de la maison de quartier Cernay-Europe.
Dans la journée déjà, elle avait rencontré une délégation à la mairie. Une centaine de salariés grévistes s'étaient en effet retrouvés place d'Erlon pour un rassemblement dénonçant la fin des contrats aidés par l'état, ce qui, concrètement veut dire environ cent personnes en moins dans les maisons de quartiers de Reims. Ils sont ensuite allés devant la sous-préfecture puis la mairie.
« Gravissime »
« Nous sommes conscients que c'est le gouvernement qui a créé cette situation », explique Frédéric Destannes, représentant syndical. « Mais nous voulons aussi interpeller les financeurs locaux, dont le principal la mairie. La fin des contrats aidés c'est, il faut le rappeler, moins d'accueil pour les habitants des quartiers, moins de places dans les haltes garderies, moins de services pour des gens qui souvent ne sont pas les plus aisés ».
Cette situation est de l'aveu même de la maire de Reims « gravissime, insupportable » et touche un grand nombre de personnes. Les maisons de quartier, c'est en effet 1692 enfants accueillis en 2007 dans les haltes garderies, 3940 dans les centres de loisirs. Toutes activités confondues, jeunes comme adultes, l'association des maisons de quartiers de Reims comptait 10365 familles ou personnes adhérentes à la fin 2007, soit une progression de 11 % en un an.
Inquiets des conséquences de la fin des contrats aidés, les salariés comptent sur la mairie pour pallier les manques de l'Etat. Sur ce point Adeline Hazan ne cache pas une certaine impuissance : « La municipalité va faire ce qu'elle peut mais elle n'est pas responsable de cette situation. On ne pourra pas remplacer tous les postes car cela a un coût estimé à un peu plus de deux millions d'euros. Nous verrons ce que l'on peut faire à la marge, au cas par cas. Malheureusement cela ne se situe qu'à ce niveau-là ».
La maire de Reims a également décidé d'interpeller le gouvernement et les députés Rémois de droite. « Ils ne peuvent voter à Paris pour la suppression des contrats aidés et se plaindre une fois qu'ils sont à Reims. Il faut qu'ils prennent leurs responsabilités… » Elle a aussi annoncé hier soir qu'elle allait solliciter auprès du préfet l'organisation d'une table ronde avec lui, les députés, le conseil général et elle-même. En attendant, les maisons de quartier vont devoir s'adapter sans grand espoir de retrouver un jour leurs effectifs d'hier. Le budget et l'organisation 2008 de l'association ne tablent d'ailleurs que sur les contrats existants, pas sur d'autres liés à d'hypothétiques nouveaux financements.
Grégoire Amir-Tahmasseb
***
Sylvie et Anne-Marie, contrats aidés au chômage depuis début juin Anne-Marie Dupuy va quitter Reims. Cette jeune femme, hôtesse d'accueil à la maison de quartier des Châtillons, est une des victimes de la fin des contrats aidés à Reims. Ils étaient une centaine comme elle à travailler chaque année dans les maisons de quartiers de Reims. Au 31 décembre, ils ne seront plus que 5…
« Pour moi, c'est fini depuis le 27 mai », raconte Anne-Marie Dupuy. « Je suis au chômage. Je vais partir dans le sud où j'ai plus d'opportunités. Je suis surtout inquiète pour mes collègues. Je suis la première à partir. 4 ou 5 autres vont le faire très bientôt. Comment cela va s'organiser ? Déjà la secrétaire fait en plus l'accueil… mais ce n'est que le début de la galère. Ce qui me rend le plus triste, c'est de voir que nos adhérents sont complètement déstabilisés, perdus. Ils ne comprennent pas ce qui se passe. Comme nous, ils ont été mis au courant au dernier moment ». À quelques mètres d'Anne-Marie, Sylvie Maingot acquiesce. « Moi c'est par l'union que je l'ai appris », déplore la secrétaire qui cumule depuis six ans les différentes formes de contrats aidés à l'espace Billard dans le quartier Croix-Rouge.
« Les gamins vont se retrouver à la rue »
« Cette mesure du gouvernement est une catastrophe pour les maisons de quartiers. Je prends l'exemple à Croix-Rouge où il y a quarante gamins qui sont encadrés depuis un an par une personne dont le contrat s'arrête bientôt. Que vont devenir ces jeunes ? Qui va s'en occuper ? Ces gamins vont se retrouver à la rue ! Que l'on ne vienne pas s'étonner après qu'il y ait des problèmes dans les quartiers ! »
Au chômage depuis une semaine, Sylvie Maingot s'est résignée à chercher du travail ailleurs. « Je n'ai pas d'autres choix. Pourtant j'aimais vraiment ce que je faisais. Les maisons de quartiers ont des valeurs auxquelles je crois.
Avec la fin des contrats aidés on va laisser beaucoup de jeunes au bord de la route ». Si elles savent qu'elle s ne seront pas reprises dans une des structures de Reims, Sylvie et Anne-Marie n'en sont pas moins mobilisés pour tous ceux qui auraient pu bénéficier de tels postes qui sont souvent des rampes de lancements vers des emplois durables. Elles ont participé hier au rassemblement place d'Erlon qui a réuni une centaine de personnes des maisons de quartiers.
G. A.-T.
L'Union du 12 juin 2008

Reims
Ski, bœuf rock ou spéléo : du neuf à Reims Vital'ado
Les inscriptions allaient bon train hier, rue des Orphelins. Déjà 1.500 inscrits !
Reims Vital'ado n'en finit plus de surprendre ! Ski en intérieur, spéléo, peinture médiévale, premiers secours, cuisine d'ailleurs, futsal, création de blog, slam au musée, bœuf rock, breakdance… pas moins de 35 nouvelles activités plus qu'originales seront proposées à l'occasion de cette 22e édition qui se déroulera du 7 juillet au 24 août sur près de 100 sites différents aux quatre coins de la ville. Parmi ces réjouissances, des activités de découverte professionnelle ou de formation. Ainsi, métallerie, menuiserie, boulangerie, pâtisserie, automobile, industrie ou bâtiment n'auront plus de secret pour les vacanciers.
Sans oublier « l'envers du décor » qui permettra aux jeunes de faire leurs premiers pas dans l'animation en vue d'obtenir leur Bafa.
« Nous souhaitons coller au mieux aux attentes et aux besoins des jeunes », a annoncé Hassan Errettat, conseiller municipal délégué à la Jeunesse, lors de la présentation du dispositif, avant de rappeler le rôle important du conseil des jeunes dans cette avancée. « C'est une volonté politique de la Ville que de permettre un temps de loisirs éducatifs aux jeunes. »
Au total, les 2.400 ados rémois - âgés de 12 à 16 ans - inscrits auront le choix parmi plus de 180 activités, regroupées par thématiques - loisirs, communication, musique, culture, solidarité ou citoyenneté - pour seulement 35 euros. À noter que le point d'orgue des festivités aura lieu le 24 août avec Festiv'été au Parc de Champagne.
Marion Dardard
Inscriptions :
Reims Vital'ado au 3, rue des Orphelins, jusqu'à épuisement des places. Numéro vert 0 800 506 956. www.reimsvitalado.fr
L'Union du 12 juin 2008

11 juin 2008



Reims

Les Fêtes johanniques et les sacres du folklore auront lieu du 13 au 17 juin 2008

Fêtes johanniques Jeanne d'Arc 2008
(Photo d.Dumon)

Jeanne et Charles 2008
(Anne Laure Jacquet et Mickaël Fischer)
Cette année le thème du grand défilé est "la Fête des fous", revisité , dans le style baroque, (les mystères de la forêt avec des échassiers) accompagnés de formation musicales.
Le marché médiéval comptera environ 150 artisans et commerçants en costume, de multiples échoppes seront installés entre l'Hôtel de Ville et la cathédrale.
Une multitude d'animations, en centre ville, place des Martyrs.....
Monsieur Jacques Cohen, a remercié toutes les personnes qui oeuvrent à la réalisation des fêtes johanniques et des sacres du folklore, mentionnant que la Ville réfléchissait à des nouveautés pour l'an prochain , comme par exemple la procession des harengs saurs, les prêtres tirant derrière eux, au bout d'une ficelle un poisson, le prêtre qui suit doit marcher sur le poisson en veillant à ce que personne ne marche sur celui qu'il tire, cette procession datant du moyen âge était très populaire, elle permettait aussi aux moines de se plaindre de leur alimentation. (où le poisson était quasiment la seule viande qu'il mangeait).
Les sacres du folklores, de nombreuses manifestations spectacles seront proposés tout au long de ces journées (13 juin au 17juin 2008)
Vous pourez également vous initier au tir à l'arc ou à l'arbalète, des démonstrations seront proposées par le groupe les Barbillons du Val des Sacres, voir la création des cotes de mailles,...
Voir le programme
D.Dumon
Reims-champagne-actu.com

Reims
  Football : les moins de 15 joueront en 16 ans nationaux
Frédéric Izeda et ses poulains (les moins de 15 ans de Sainte-Anne) peuvent exulter, maintenant.
Engagés en division d'honneur, ils terminent premiers.
Ils assurent ainsi leur montée en 16 ans nationaux.
Seize victoires et deux défaites
« On n'est pas surpris de cette ascension. Dès le début, ils ont été dans les trois premiers : avec un total de seize victoires et deux défaites. Sur tous les matches on n'a jamais été dominés », analyse Christophe Lestrade, dirigeant sportif.
Constance et inventivité
« Leur championnat était très dur. Trois formations professionnelles étaient présentes : Stade de Reims, Sedan et Troyes. Malgré cela, ils ont été constants, puissants physiquement, mais aussi inventifs au niveau collectif. »
« Ils pourront surmonter la tâche »
Sauront-ils user de ces mêmes qualités dans la prochaine aire de compétition ? « On n'a pas peur pour eux. La tâche sera compliquée, toutefois ils pourront la surmonter. Il faut qu'ils se maintiennent en 16 ans nationaux et prennent plaisir à jouer comme ce fut le cas cette année. »
L'Union du 11 juin 2008

Reims
Clairmarais : parking flambant neuf cherche clients désespérément…
Sept mois après son inauguration, le parking Clairmarais, doté de 855 places, est très loin de faire le plein. Les investisseurs avaient-ils vu trop grand ? Les prix sont-ils trop élevés ?
A l'entrée du parking neuf Clairmarais, un panneau numérique affiche le nombre de places disponibles à chaque niveau : 15 au premier, 148 au deuxième, 78 au troisième etc. Bref, pas de souci pour se garer aujourd'hui. Finalement on se rend vite compte que ces chiffres ne signifient rien et qu'il y a bien plus de 15 places libres au premier niveau. Quand on veut accéder à l'étage supérieur : une barrière nous en empêche.
Seulement 40 voitures
En fait, seul les niveaux -1, 0 et 1 sont ouverts et c'est bien suffisant pour l'affluence. En tout, pas plus de 40 voitures sont parquées ce jour-là. « Il y a toujours de la place » affirme l'employée d'Effia, la société qui exploite le parking. « Si les 5 niveaux supérieurs sont fermés, c'est pour éviter que les quelques clients s'éparpillent. Ça nous évite d'avoir à nettoyer tous les étages » argumente-t-elle.
Au moment de payer joyeuse surprise, la filiale de la SNCF propose des offres promotionnelles jusqu'au 31 août. « Je gare ma voiture à l'abri pour 2,70 € la journée (au lieu de 10 €) », dit le tract. Se garer une heure coûte désormais 50 centimes au lieu de 2,20 € et l'abonnement mensuel 80 € au lieu de 120 €. Les prix sont cassés, « On est ouvert seulement depuis octobre, on fait des promotions pour attirer les clients » continue l'employée. Apparemment, ce n'est pas suffisant. Pourtant, c'est moins cher qu'une place en plein air au centre-ville où les prix varient de 0,70 € l'heure en zone verte à 1,40 € en zone rouge.
Cet investissement de près de 15 millions d'euros, juste derrière la gare, était supposé « absorber l'augmentation du nombre de véhicules de voyageurs qui prennent le TGV », mais pas seulement explique Pascal Douffet, directeur de l'unité d'affaires Nord Est d'Effia.
Un investissement anticipé…
« Ce parc a aussi été ouvert en anticipation de la construction du centre d'affaires Clairmarais et de la mise en place du tramway qui condamnera le stationnement face à la gare ». Il devrait donc tourner à plein régime dans son environnement final, quand tous les travaux seront terminés dans 3-4 ans. « C'est un investissement à terme », il n'y a donc rien d'inquiétant selon Pascal Douffet, qui avoue que la vue d'un tel édifice vide, sans explication, peut être « effrayante ».
… mais nécessaire
Pourquoi donc l'avoir construit si tôt ? « Il était nécessaire à l'implantation du TGV Est, ce projet est très important pour la région nord-est, Effia et la SNCF s'investissent dans le développement de la ville de Reims et de ses quartiers ». Le parking de Claimarais souffre tout de même de quelques handicaps : son architecture, originale pour un parking, lui donne un air de bâtiment terminé mais pas en fonctionnement au milieu des travaux. Trois chantiers d'hôtels, de bureaux et de commerces entourent le silo. De plus il est « caché » derrière la gare et son accès piéton se fait par souterrain, une voie de circulation peu habituelle pour les Rémois. Une passerelle enjambant les voies ferrées pour relier le parking au hall de gare est à l'étude.
Ce parking est relativement proche du centre-ville et offre une alternative aux parcs de stationnement D'Erlon ou Buirette. Convaincra-t-il les automobilistes pour autant ?
Rémi Havyarimana
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Qu'en est-il du parking de la gare de Bezannes ?
La gare TGV Champagne-Ardenne a été ouverte en juin 2007 à Bezannes, 5 kilomètres de Reims. Le parking qui compte 610 places est aussi exploité par la société Effia. Il est destiné à accueillir les véhicules des voyageurs du TGV Est, dont le train ne passe pas par Reims ville. Pour eux, il n'y a pas d'autre alternative de stationnement car la gare se trouve en pleine campagne. Pascal Douffet explique que le fonctionnement de ce parc est « totalement dépendant de la gare et plus particulièrement du nombre de trains qui s'y arrêtent ». Plus le trafic de la gare augmentera, plus le parking se remplira. Effia tente de mettre en place une politique commerciale pour pousser d'avantage de gens à l'utiliser mais les tarifs sont assez décourageants pour les voyageurs : 20 euros le week-end et 49 euros la semaine. A ce prix-là, ils préfèrent se faire accompagner à la gare par des proches. La fréquentation sera appelée à évoluer puisque la gare sera desservie par le tramway de l'agglomération de Reims, opérationnel en 2011.
L'Union du 11 juin 2008

10 juin 2008



Reims
Contournement sud : c’est parti !
Cette année marque une étape importante dans la construction du contournement sud de Reims, alias « A4 bis ». Les premiers coups de pelleteuse ont été donnés et les déviations des départementales concernées seront mises en service courant juin.
L'histoire de l'« A4 bis » franchit une nouvelle étape : la construction des ouvrages d'art, qui durera toute l'année. Les premiers coups de pelleteuses ont été donnés, et les déviations provisoires des RD réalisées.
En arrivant de Paris, en face du parc Millésime, c'est le chantier. Les premiers engins ont pris place dans l'échangeur entre l'A4 et l'A26 pour construire deux des 19 ouvrages d'art qui verront le jour cette année. Une nouvelle phase importante dans la création du contournement Sud de Reims, alias « A4 bis », après les premiers coups de pioches donnés fin 2007 pour réaliser le diagnostic archéologique. « Nous attendons les prescriptions du service régional d'archéologie de façon à organiser les fouilles » précise Dominique Demeilliers, directeur de la construction chez Sanef. « Il y a huit ou neuf zones intéressantes décelées, concentrées entre Ormes et Bezannes. On se donne un an pour les libérer. »
En attendant, pas question de chômer. La Sanef a entrepris tous les travaux possibles hors zones de fouilles. Et en premier lieu, donc, la construction des ouvrages d'art, gros morceau de cette année 2008.
À cette fin, tout le long du tracé, le constructeur a prévu de dévier provisoirement les routes départementales. Sont concernées la RD 275 (Ormes), la RD 980 (Les Mesneux), la RD 6 (limite Bezannes), la RD 9 (au niveau de Cormontreuil), et quelques voiries communales et chemins ruraux. Mais en ce qui concerne la route entre Sacy et Bezannes, près de la gare TGV, elle sera tout bonnement coupée. « Sur le terrain, ces déviations sont en cours de réalisation et seront mises en service courant juin, en même temps que débuteront les travaux d'ouvrages d'art », note le directeur. But affiché : « Permettre la continuité des liaisons de circulation pendant la construction des ponts. » Mais aussi « minimiser les rencontres entre riverains et chantiers pour des questions de sécurité ». Une fois l'ouvrage terminé, la circulation sera rétablie sur la RD initiale.
« Notre objectif est de réaliser 19 ouvrages d'art cette année, pour qu'en avril 2009, nous puissions attaquer les terrassements pour l'emplacement de la route, avant de créer les chaussées et le péage en 2010 pour une mise en service en 2011 », annonce M. Demeilliers.
Large communication
Un calendrier des travaux que les riverains peuvent désormais consulter en détail sur internet (www.a4csr-sanef.com). Manuela Thomas, chargée de communication pour la Sanef, précise : « Nous avons souhaité mettre en place un dispositif de communication large et transparent pour informer les riverains sur les trois années de travaux qui arrivent. » Ainsi, les habitants des communes concernées par le tracé recevront dans les prochains jours le premier numéro d'une lettre d'information éditée à 14.000 exemplaires. « Nous accompagnons aussi les mairies en leur fournissant des documents », note Manuela Thomas, « puis nous installerons un pavillon d'information accessible au grand public sur le site de Tinqueux, des panneaux aux abords des zones de travaux et nous organiserons des visites de chantiers. » Dernière surprise : un tracé en 3D disponible dans les prochaines semaines sur le site. Une belle occasion de se projeter dans le futur paysage…
Marion Dardard
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Serge Pugeault : « Récupérer l'A4 permettrait de recoudre la ville »
Le futur contournement sud de Reims va changer la vie des automobilistes, certes. Mais il risque aussi de changer celle de la cité des sacres, coupée en deux depuis 1976. « Récupérer l'A4 pour en faire une voie urbaine présenterait des avantages et des inconvénients pour la Ville », explique Serge Pugeault, adjoint en charge du développement économique et des grands projets. « La charge de l'entretien basculerait vers la communauté. Mais en même temps, ce serait une opportunité pour Reims, coupée aujourd'hui en morceaux dans tous les sens par la voie ferrée et le canal. Cela permettrait de recoudre la ville. »
Tout dépendra du statut de la future ex-A4 : nationale, départementale ou communale ? Nul ne le sait pour l'instant. « On ne souhaite pas vraiment la récupérer », reconnaît Serge Pugeault, « mais on s'y prépare. Je pense que l'État et le Département vont essayer de nous la transférer. Ça pose une série de questions au niveau de l'urbanisme. On réfléchit à l'hypothèse d'un boulevard. » Et les alentours ? À quoi ressembleront-ils ? « Une zone 30 et des pistes cyclables permettraient de limiter l'espace de la voirie pour privilégier le développement et l'aménagement des berges de la Vesle » imagine M. Pugeault. « Il faut anticiper les projets - notamment celui de la zone d'activités à la place du garage Renault - comme s'ils étaient longés par un boulevard urbain, pas une autoroute. Demain, ce sera vivable, il faut en tenir compte. »
Et pour préparer au mieux le futur paysage, la municipalité lancera, à la rentrée, un grand concours d'urbanisme et d'architecture baptisé « Reims en 2030 ». « Nous allons demander aux équipes de réfléchir à la disparition de l'autoroute, et à la manière de traiter ce qui sera un boulevard dans la ville. Il faut penser notre urbanisme non pas sur l'existant, mais sur ce qu'il sera demain. » Demain, justement, les ponts laisseront-ils la place à de simples carrefours permettant de relier plus facilement les quartiers de la ville ? Les architectes se lanceront-ils à la reconquête des berges ? Réponse en juin 2009, à l'issue du concours.
M.D.
L'Union du 10 juin 2008

Reims
Des Misérables pour la bonne cause
Après la Chronique d'une révolution , les Misérables, interprétés par les Enfants de la Balle.
Les Enfants de la Balle, la troupe de Tony Amirati, enchaînent les représentations ces jours-ci : après avoir célébré fin mai le jubilé de leur directeur en interprétant la Chronique d'une révolution au Grand théâtre, ils se produiront à nouveau cette semaine dans une autre comédie musicale, les Misérables, toujours sur une musique de Claude-Michel Schönberg et des arrangements « maison ». Cette nouvelle prestation, organisée à l'initiative du Lions club féminin Cité des sacres, aura lieu ce jeudi 12 juin (à 20 heures) au lycée Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle ; elle servira notamment à aider des enfants de familles défavorisées à partir en vacances. Entrée 7€.
Quant à ceux qui sont fans de la Chronique révolutionnaire, qu'ils sachent qu'ils peuvent avoir une autre occasion de la voir, cette fois donnée par les collégiens de François-Legros, et cela se passera vendredi 20 juin à 20 heures au collège Billa de Tinqueux (s'annoncer au préalable au 03.26.08.03.77).
L'Union du 10 juin 2008

9 juin 2008



Reims
  Reims veut son musée du champagne
Pour répondre à l’arrêt des visites dans certaines caves rémoises, le nouvel adjoint à la culture est décidé à créer un musée vivant du champagne. L’équipe municipale souhaite également piloter davantage la politique touristique.
Jacques Cohen, adjoint chargé du tourisme, des relations européennes et internationales, va s'attacher à ce que la Ville pilote un peu plus la politique touristique.
«ON vit moyennement à l'ombre d'un énorme parapluie constitué par le champagne et la cathédrale. C'est une rente de situation. c'est une chance économique pour la région qui n'en a pas beaucoup d'autres. Mais c'est frileux et insuffisamment mis en valeur. Et surtout, ça ne se limite pas à cela. »
Nouvel adjoint chargé du tourisme, des relations européennes et internationales, Jacques Cohen et l'équipe municipale ont déjà bien phosphoré sur la question depuis des années. Aujourd'hui en charge de responsabilités, ils sont bien décidés à booster le tourisme à Reims. Avec le concours de tous : association, particuliers et Office de tourisme (lire par ailleurs). Ne pas se contenter de voir les touristes, en transit vers Paris, faire un passage express à la cathédrale avec arrêt pipi !
Regardez, Piper-Heidsieck qui accueillait 70.000 personnes arrête ses visites, Veuve Clicquot privilégie sa clientèle internationale. En dehors des caves Pommery et Taittinger, il n'y a plus grand-chose à voir à Reims. Si ça continue, Reims va devenir la capitale virtuelle du champagne. »
« On travaille à la mise en place d'un musée vivant du champagne dans une vraie cave voûtée. Reste à trouver l'endroit idéal. »
Mettre en valeur le patrimoine
Persuadé que le tourisme est à la fois une industrie et un humanisme, « nous nous enrichissons du regard que les autres portent sur notre patrimoine », dans cette période de mondialisation économique mais aussi culturelle, Jacques Cohen estime qu'il faut agir à deux niveaux : « mettre en valeur le patrimoine local selon les types de touristes et mettre en face des infrastructures suffisantes en nombre et en qualité. Pour cela il faut déjà en faire l'inventaire car en plus du champagne et de la cathédrale, Reims a bien des atouts. Le vignoble pourrait être classé au patrimoine mondial, on a redécouvert ses habitations art déco, Reims a été au cœur des conflits depuis la nuit des temps. Des Gallo-romains au Moyen-Âge, Reims s'est forgé un réseau important de souterrains qu'on pourrait rendre visitables ou visibles. Reims a été une ville high-tech en matière d'aéronautique et d'automobile, nous en reparlerons fin octobre en commémorant l'exploit réalisé par Farman. Nous sommes aussi les héritiers de toute la mémoire de la Première Guerre mondiale. Nous en parlerons lors du 90e anniversaire du 11 Novembre 1918 ».
Miser sur Internet
Estimant qu'aujourd'hui les gens ne visitent et n'achètent que ce qu'ils ont vu en ligne et que si Reims ne s'y met pas elle sera larguée, Jacques Cohen souhaite que rapidement l'ensemble du patrimoine rémois soit mis en ligne. « Beaucoup de choses existent, mais il faut coordonner tout cela avec des hyperliens. Nous allons faire appel à tous les Rémois pour enrichir le site pratique qui devra obligatoirement avoir une version en anglais, du patrimoine aux horaires de spectacles en passant par les menus des restaurants ».
Alain Moyat
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Révolutionnaire devenu réformiste
Né en 1951 à Paris, Jacques Cohen se qualifie comme un « pur produit de l'école publique. » Après avoir obtenu un Bac D à Marseille en 1968, il partage ses études de médecine entre Reims et Lyon.
Réaliste
Passe son internat et se spécialise en rhumatologie, néphrologie et immunologie. Il est aujourd'hui responsable d'un laboratoire de recherches à Reims.
Désireux de changer la vie et les rapports sociaux, partisan de la Révolution comme l'extrême-gauche Alain Krivine, Jacques Cohen, toujours révolté (contre la culture écrasée par la merchandisation et le déséquilibre entre les pays riches et ceux en voie de développement) s'est pourtant fait une raison. « C'est par un réformisme réaliste, l'alliance du cœur et de la raison qu'on peut améliorer progressivement les choses. » Vraiment installé à Reims depuis les années quatre-vingt, il est adhérent du parti socialiste depuis 1990. Il est le mandataire de Dominique Strauss-Kahn.
A.M.
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« L'Office de tourisme doit appliquer la politique municipale »
Si l'Office de tourisme est une association, il est subventionné à près de 80 % par la Ville de Reims. Partant de ce constat, Jacques Cohen et l'équipe municipale considèrent que dans ces conditions, l'Office doit appliquer la politique de la mairie. À quelques mois de la fin de la convention qui lie les deux parties, il entend remettre tout à plat, bien redéfinir le rôle de chacun. « Pas question de couper les têtes, de faire les choses brutalement » insiste l'élu, « mais quand les objectifs seront définis, ceux qui ne veulent pas suivre devront faire autre chose. » C'est dit.
Réunifier
Le discours parait dur. En fait, pour la mairie, il est un peu regrettable que la ville ait laissé s'externaliser les choses et que les structures soient désormais morcelées. « C'est la ville qui paye, mais bien souvent, la danseuse dit, non, pas ce soir ! Il semble qu'il y ait eu une guerre de sept ans avec l'ancienne équipe, il n'y aura pas de guerre de Trente ans. L'Office ne s'occupe pas du patrimoine, il n'a plus les événements (Flâneries, Noël, fêtes Jeanne d'Arc etc). Dans un local étroit réduit par les boutiques, il ne s'occupe que des relations tour opérators et la vente. Ce n'est pas inintéressant, mais ça ne couvre pas tout. Il faut recomposer l'ensemble du paysage. Ce n'est pas grave en soi, par exemple que les Vitrines s'occupent du village de Noël et pas l'Office, mais il ne faut pas qu'il y ait une balkanisation, que chaque association reste campée sur son territoire féodal, car elles n'ont pas la maîtrise de tous les métiers du tourisme. C'est un des maillons faibles du tourisme à Reims. Il faut harmonieusement recomposer les choses pour les réunifier. Que les responsables soient rassurés, il ne s'agit pas de recréer non plus « Intourist ». Si personne ne joue à Fort Chabrol, on ne souhaite faire la guerre à personne. »
A.M.
L'Union du 9 juin 2008

Reims
Le château des grenouilles vertes va bientôt revivre
Le château des Rosiers au siècle dernier.Dans le cadre de ses activités l'association « Bien vivre à Sainte Anne » propose un concert et une balade en vélo le dimanche 27 juillet.
Une balade en vélo, organisée en commun avec l'association « Vel'Oxygene » emmènera les participants du quartier Sainte-Anne jusqu'au château des grenouilles vertes, 6, rue de la Roseraie, près du pont de Fléchambault.
Parking assuré pour les vélos à l'intérieur du château à l'occasion du concert des Flâneries Musicales de Reims qui aura lieu à 16 heures. La ville accepte de fabriquer une plaque signalétique sur les murs du « château » se félicite Alain Pouillart.
Le texte pourrait être le suivant : « site du château des grenouilles vertes, démoli en 2001, résidence du deuxième roi de Patagonie, Achille Laviarde 1841 1902, gentilhomme boulevardier, président de l'harmonie du 3e canton, qui retrouva à Paris Antoine Cros, 3e roi de Patagonie. »
L'Union du 9 juin 2008

8 juin 2008



Reims
  La maison de demain La maison de demain est visible dès aujourd'hui. Une entreprise de Muizon, près de Reims, a édifié un prototype de la maison du « développement durable ». Elle réunit toutes les options pour en faire une habitation à énergie passive, aussi économique — une fois construite — qu'écologique. Cette maison de demain sera présentée officiellement le 13 juin en présence de tous ceux qui s'intéressent à la protection de l'environnement.
On sait que le bâtiment est l'un des plus gros consommateurs d'énergie à la construction et l'un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre à l'utilisation.
Cependant, la profession ne reste pas les bras croisés et certaines entreprises cherchent à être à la pointe de l'écologie.
C'est le cas à Muizon où s'achève cette construction d'un prototype qui réunit toutes les options possibles pour respecter l'environnement. Les murs de ce coquet pavillon à ossature bois sont en chanvre, couvert de chaux à l'extérieur, de peinture bio à l'intérieur. L'isolation des combles est en laine de bois.
Orientée plein sud et fermée au nord, cette maison a un toit très pentu. Non pas pour la neige comme en montagne, mais pour offrir le maximum de soleil aux capteurs photovoltaïques qui produiront l'électricité — dont une bonne partie est déjà rachetée par EDF — et aux capteurs solaires thermiques qui chauffent l'eau contenue dans un ballon de 400 l.
La maison est très bien isolée par la nature même des matériaux et par sa conception. Cependant, une pompe à chaleur aide à la chauffer grâce à un plancher chauffant à basse température au rez-de-chaussée et à des « ventilo-convecteurs » à l'étage.
La maison n'a pas besoin de climatisation, car un « puits canadien » — 75 m de tuyauterie enfoncés à 1,5 m en sous-sol — réchauffe ou refroidit l'air ambiant selon la saison.
L'eau de pluie est récupérée pour arroser le jardin ou laver la voiture. Impossible en France de l'utiliser pour un usage domestique (toilettes, lessive, etc.) officiellement pour des questions « sanitaires ».
Cette maison écologique idéale est — bien entendu — entièrement recyclable. Son coût est estimé à 2.300 € le m2 tout compris (pour 170 m2). Cependant, les concepteurs doivent construire une usine de fabrication de l'ossature bois et d'injection du chanvre qui permettra l'industrialisation partielle de la construction et donc, la réduction des coûts. De même, l'investisseur n'est pas obligé de prendre toutes les options écologiques.
De plus, au bout de dix ans, économies d'énergie, production d'électricité et limitation de l'entretien aident à réduire le « coût global » de la construction.
Textes J.F.Scherpereel
L'Union du 8 juin 2008

Reims

Hommage aux soldats d'Indochine

Hommage aux "Morts pour la France" en Indochine.
C'est en présence des officiels et d'une poignée de spectateurs rémois que Madame la Maire de Reims, Adeline Hazan a déposé une gerbe au monument aux morts, place de la République à Reims. Après la sonnerie aux morts, lecture du communiqué du secrétaire d'état J.M Boquel a été faite, discours rappelant que la guerre d'Indochine avait fait 100 000 morts et 75 000 blessés, soulignant aussi le courage et la bravoure de ces soldats.
8 juin 2008
D.Dumon
Reims-champagne-actu.com

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Ecole Supérieure d’Art et de Design
Trois étudiants de l’ESAD exposés au Sénat, Jardin du Luxembourg à Paris
Remise des prix à trois élèves rémois le 9 juin, et exposition du 9 au 30 juin 2008

Ils ne seront pas moins de 3 élèves de l’ESAD, à recevoir un prix parmi les 7 décernés, lundi 9 juin à 18 h 30, à l’occasion de l’ouverture de l’exposition « Détournement de Matières », qui se déroule du 9 au 30 juin 2008 au Sénat, Jardin du Luxembourg, à Paris.
8 juin 2008
D.Dumon
Reims-champagne-actu

7 juin 2008



Reims
Fête du vélo : rendez-vous sur la place d'Erlon
Pour la première fois c'est l'association Vél'oxygène avec ici son président Patrice Perret, qui est chargée d'organiser la fête du vélo à Reims.
La douzième fête du vélo se déroule ce week-end à Reims. Elle se traduira principalement par des stands d'informations installés place d'Erlon et une randonnée nocturne.
Cette année pour la première fois, l'association Vél'oxygène est chargée d'organiser à Reims la fête du vélo. Celle-ci se déroulera cette après-midi et demain dimanche. Le programme en sera le suivant :
Rappel des règles de sécurité
Aujourd'hui de 14 à 18 heures, animations place d'Erlon, sous la forme de trois stands sous trois chapiteaux : un premier sur la circulation à vélo en ville.
« Ce sera l'occasion de rappeler les règles de sécurité, commente le président Perret des cyclistes urbains ; par exemple qu'il faut rouler à un mètre de distance du bord droit de la chaussée ou des véhicules stationnés à droite ; cela pour éviter notamment d'être surpris par une ouverture de portière intempestive. » Six panneaux d'informations seront installés et un questionnaire/jeu sera à disposition des enfants sur ce premier chapiteau.
Le taxi vélo du Rémois Willy Dauvergne sera aussi présenté. Ce moyen de transport permet de prendre deux adultes et un enfant grâce à ce « taxi vélo », moyennant une somme modique.
Un autre stand portera sur les aménagements spécifiquement rémois en faveur des cyclistes (état de l'existant, et réflexions sur les projets à réaliser).
Deux tandems pour non-voyants
Parmi ces réflexions, un sas au feu, l'utilisation des couloirs de bus, les zones 30, ou encore le tourne à droite au feu rouge. Le guide du cycliste urbain sera vendu à cette occasion.
Un troisième stand sera réservé aux conseils pratiques sur l'entretien et le réglage des vélos.
Par ailleurs, des petits tours de vélo dans le centre-ville (10 mn) seront effectués à la demande ; une dizaine de vélos seront à disposition, ainsi que deux tandems, qui pourront être notamment utilisés par les non-voyants.
Toujours ce samedi 7, Vél'oxygène proposera une randonnée en nocturne (à vélo bien sûr) ; rendez-vous à 20 h 45 au parc Léo-Lagrange en face de la piscine, pour une balade d'environ 15 km jusqu'à Cormontreuil, à un rythme tranquille (adapté en particulier aux enfants). Renseignements au 03.26.82.01.84.
Randonnée
Demain, dimanche 8 juin, c'est le Vélo club rémois qui prendra les choses en main, avec randonnée non plus en ville, mais dans la campagne (trois parcours au choix : 20, 60 ou 90 km).
Autre proposition : un parcours de maniabilité VTT pour les jeunes à partir de 12 ans. Rendez-vous à partir de 7 heures au parc Léo-Lagrange, côté chaussée Bocquaine. Renseignements complémentaires au 03.26.09.32.53.
Autre rendez-vous en juillet
Au-delà de cette fête, l'association Vél'oxygène a plusieurs projets dont une randonnée vélo avant un concert le dimanche 27 juillet dans le cadre des Flâneries musicales.
Le départ est prévu à 14 heures devant les Régates Rémoises en direction du château des grenouilles vertes, 6, rue de la Roseraie où se déroulera le concert à 16 heures.
L'Union du 7 juin 2008

Reims
  Il y a 60 ans :
le pont aérien de Berlin
Les premiers visiteurs de l'expo : Louise et Alan Thorndike, deux Américains amis d'une famille rémoise.Le comité de jumelage Reims-Arlington organise une exposition sur le 60e anniversaire du pont aérien de Berlin.
Des documents rassemblés par Jacques Pernet dans la salle de l'office de tourisme de Reims font revivre un moment de la Guerre froide, une période allant du 21 juin 1948 au 12 mai 1949 durant laquelle les habitants de Berlin, coupés de la zone occidentale, reçurent 2,3 millions de tonnes de marchandises acheminées par des appareils de l'US air force, de la Royal air force et de l'Armée de l'air.
Exposition visible à l'office de tourisme de Reims, 2, rue Guillaume de Machault jusqu'au 14 juin inclus. (de 9 à 19 heures du lundi au samedi et de 10 à 18 heures le dimanche).
L'Union du 7 juin 2008

6 juin 2008



Reims
  LE DOSSIER DU JOUR/ Le TGV Est un an après
Le train à grande vitesse Est Européen, qui fêtera son premier anniversaire le 10 juin prochain, a engendré des conséquences positives, mais ciblées, sur l’économie, le tourisme et l’immobilier, principalement à Reims. Bon points et doléances.
Le train à grande vitesse Est Européen, qui fêtera son premier anniversaire le 10 juin prochain, a engendré des conséquences positives, mais ciblées, sur l’économie, le tourisme et l’immobilier, principalement à Reims. Bon points et doléances. Reims plus attractive
« Reims XXIè arrondissement de Paris », « Invest in Reims, votre future implantation TGV à 45’de Paris »… Depuis quelques années, Reims Champagne Développement (RCD) n’a pas manqué d’utiliser l’argument du TGV pour vendre l’agglomération rémoise aux investisseurs extérieurs. Pour autant, cette structure de promotion ne sait pas dire dans quelle mesure le nouveau train a été décisif dans l’implantation de nouvelles entreprises qui, à terme, auront créé un total 2.300 emplois et investi un demi milliard d’euros. « Le TGV est un plus mais il ne sert à rien si l’on n’a pas de bassin d’emploi et pas d’immobilier à proposer. Le TGV apporte un climat favorable. Charge à nous de le transformer en climat très favorable », souligne Jean-Yves Heyer, directeur de RCD.
Le train à grande vitesse ne doit pas servir à transformer Reims en cité dortoir pour travailleurs parisiens. Sa fonction est plutôt de « rassurer » les patrons des grands groupes qui savent qu’ils peuvent aller de leur siège, à la Défense, à leur « site déporté » de Reims, en 75 minutes, top chrono.
Bien avant que naisse un projet d’implantation, le TGV facilite également le travail d’approche des décideurs. Depuis le 10juin 2007, ils répondraient plus facilement aux invitations pour les événements VIP de type tournoi de golf ou dégustation gastronomique organisés par RCD. Mettre un premier pied à dans la cité rémoise n’engage à rien. Mais c’est un début incontournable, car, comme le formule Jean-Yves Meyer : « 100 % des investisseurs ont visité Reims ».
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Immobilier: Des effets très ciblés
A Reims, TGV ne rime pas forcément avec flambée de l’immobilier, comme l’explique Me Sylvain Sarcelet, responsable de l’observatoire du marché immobilier des notaires de la Marne. «L’impact du TGV est à relativiser. En 1997, Reims était la quatrième ville la plus chère de France pour passer à la quinzième place en 2007. Il n’a pas eu de grosse incidence sur les prix, mais sur l’offre et la demande dans les quartiers. Par exemple, Clairmarais a eu le vent en poupe alors qu’il était auparavant à l’abandon.» L’an passé encore, le prix des appartements anciens de ce quartier proche de la gare ont augmenté de 13,5%, contre +8% sur l’ensemble de Reims. Avec une moyenne de 2.200 € du mètre carré dans l’ancien, se quartier se situe juste derrière le centre, Moisson et Courlancy.
Sous le feu des projecteurs l’an passé, la cité des sacres n’attire pas encore de façon massive les acheteurs parisiens. Ils représentent 5% des transactions en 2007, contre 3,5% deux ans plus tôt. «C’est un petit quelque chose mais pas encore l’effet TGV». En revanche, les Parisiens dopent le foncier dans le secteur de... Sainte-Menéhould. La proximité de la gare Meuse TGV a suscité de nombreux achats de résidences secondaires dans l’Argonne marnaise.
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Tourisme
Les parisiens plus nombreux
En matière de tourisme également, l’effet TGV a profité essentiellement à Reims. Attendue depuis 20 ans, l’arrivée du train à grande vitesse a suscité des campagnes de promotion d’une ampleur inédite dans la région. Entreprises, villes, conseils généraux, conseil régional... tout le monde a participé au grand coup de projecteur. « Pour la première fois, on a tiré au même moment dans le même sens », se félicite Michel Feck, président de l’office du tourisme rémois. Dans la cité des sacres, l’effet « promo’TGV » a même joué avant le 10juin. Sur les cinq premiers mois de l’année 2007, le nombre de Franciliens demandant des renseignements au comptoir de l’office du tourisme a bondi de 66 % par rapport à l’année précédente.
Les arrivées dans les hôtels rémois ont progressé de 8 % l’an passé, avec un pic à 15 % en juillet. Ceci s’explique notamment par l’essor du tourisme d’affaires. Le portefeuille clients du centre des congrès a augmenté de 37 % depuis 2006. L’année 2008 sera bonne et l’agenda des manifestations de 2009 est déjà bien rempli. Claude Fath, directeur de Reims Evènements, se félicite que l’équipement rémois, moins cher que ses équivalents parisiens, soit désormais à 45 minutes du cœur de la capitale et à 30 minutes de Roissy : « C’est la corde qui manquait à notre arc ».
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Doléances Les usagers veulent plus de trains
Les horaires et les dessertes du TGV-Est ne font pas l’unanimité. Voici les principales doléances et attentes formulées par les associations d’usagers*.
- Reims/Paris : après avoir obtenu le doublement d’un premier train au départ de Reims le matin, les usagers en réclament un second. Faute de places suffisantes en seconde, certains voyageurs seraient contraints de payer un surclassement en première. Même chose pour le départ du dimanche soir. Pour le retour, les «navetteurs» réclament le rétablissement du 18 h 57 qui a été décalé - et non dédoublé comme ils le souhaitaient - à 18 h 27.
- Bar-le-Duc/Vitry/Châlons/Paris : les usagers demandent un aller de plus le lundi matin et un retour de plus le vendredi soir. Ils souhaiteraient également un train supplémentaire au départ de la gare de l’Est à 19 h, du lundi au vendredi. - Ardennes : les usagers demandent que le TGV au départ de la gare de l’Est à 20 h 57 soit décalé tous les jours à 21 h 27. Ils souhaitent un troisième aller-retour quotidien vers Paris et des arrêts systématiques en gare de Rethel. Par ailleurs, ils se plaignent du manque de ponctualité.
- Vers l’Europe : le Paris-Luxembourg passe par Reims... mais ne s’y arrête pas. Les usagers voudraient une liaison directe avec le Grand Duché. Ils regrettent que sur l’axe Reims-Francfort, seul l’aller soit viable (avec un changement à Lorraine TGV). - Vers la Lorraine : aucun TGV ne dessert directement Metz et Nancy, l’arrêt étant uniquement en gare Lorraine.
- E-Forfait : les usagers veulent que cet abonnement géré par internet, en expérimentation sur le Reims-Paris, soit étendu sur le tronçon Champagne-Ardenne TGV/Marne-la-Vallée/Roissy.
- Parking : le coût des parkings des deux gares TGV rémoises est jugé prohibitif. (Entre 120 et 150 € par mois).
* Ont interrogées : la fédération nationale des associations d'usagers des transports (Fnaut) ; l’association des piétons et des usagers des transports collectifs de Reims et de ses environs (Aputcre); l’association des Châlonnais-en-Champagne usagers de la SNCF (Accus).
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Châlons en Champagne: Déjà des retombées positives
Aucun doute, un an après son arrivée le TGV Est a résolument changé les choses à Châlons-en-Champagne. Tant en terme d’image qu’en matière d’économie. Les impacts sont importants comme le rappelle Bruno Bourg-Broc, le maire de la ville : « Aujourd’hui, un an après il est difficile de faire un bilan exact. Mais il me paraît intéressant que la ville fasse partie du club des villes TGV. C’est un atout indéniable en matière d’affichage et un atout en terme d’attractivité. Cela apporte une image dynamique à une ville davantage accessible. Être ville TGV c’est différent ». Différent, c’est même plus que ça. Les retombées économiques sont déjà palpables. La Communauté d’agglomération de Châlons-en-Champagne accueille ou va accueillir de nouvelles entreprises à l’image de FM Logistic ou encore 5e saison. Et ce n’est pas tout, le maire de Châlons est fier d’ajouter que : « L’arrivée du TGV c’est aussi le départ de la ZAC de la gare et du nouvel aménagement de ce quartier ».
Les seuls points négatifs concernent davantage les usagers de la ligne qui ont vu le prix du billet passer du simple au double. « L’avantage c’est bien sûr la vitesse mais le surcoût a été tel que ça a freiné l’arrivée de nouveaux usagers », explique Karim Benali président de l’association des Châlonnais-en-Champagne usagers de la SNCF.
Aujourd’hui, treize allers-retours dont 2 TGV sont programmés pour Paris. Au minimum, les Châlonnais peuvent donc rejoindre Paris en 1 h 05. Mais cette nouvelle offre a aussi occasionné le ralentissement de certaines lignes locales. « C’est vrai, reconnaît Bruno Bourg-Broc, certaines liaisons sont un peu plus longues que par le passé ».
M.B.
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INTERVIEW: « Reims à 30 minutes du reste du monde »
Serge Pugeault, adjoint au maire de Reims, chargé du développement économique fait part de son analyse.
Qu’a apporté le TGV à la ville de Reims ?
Serge Pugeault : Il nous a permis d’être mieux identifiés et mieux situés sur la carte de France. Mais il ne suffit pas d’être à 45 minutes de Paris pour attirer des entreprises. Il faut pouvoir proposer une main d’œuvre qualifiée.
Il faut également du foncier immédiatement disponible. Nous n’en avons pas suffisamment. Nous ne nous sommes pas assez posé la question de son prix. Il faut que nos zones d’activités soient compétitives avec celles de nos concurrents, comme Marne-la-Vallée, ce qui n’est pas toujours le cas. On s’est trop dit : ça nous a coûté tant, voici combien il faut vendre pour équilibrer.
Le TGV doit-il faire de Reims le XXIè arrondissement de Paris ?
S.P. : Reims doit rester elle-même tout en montrant une autre image que celle de la cathédrale, de l’ange du sourire et du champagne. Certains de nos secteurs économiques traditionnels sont menacés. On peut, par exemple, développer les nouvelles technologies et la biotechnologie.
Reims, particulièrement bien lotie avec ses deux gares TGV, n’accentue-t-elle pas son statut de centre d’une métropole régionale ?
S.P. : Si, bien sûr. Beaucoup de villes comptent d’ailleurs sur nous pour tirer la région afin qu’elle ne s’enfonce pas. […]
Avoir un TGV est indispensable à une métropole qui veut avoir une dimension internationale. On dit que le TGV nous rapproche de Paris. Mais elle nous met surtout à 30 minutes de Roissy, qui est une grande porte sur le monde. C’est sur cet affichage que nous devons jouer.
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Repères
Objectifs largement dépassés
- Le TGV Est Européen a attiré déjà 11 millions de voyageurs en un an.Les objectifs annoncés par la SNCF devraient êtres atteints en 2 ans, au lieu de 3.
- Les objectifs de satisfaction clients, de la SNCF, sont au rendez-vous avec 82% de voyageurs satisfaits et 28 % de très satisfaits.
- Les clients du TER - y compris les transferts de Corail vers TER - sont en progression de 46% en Champagne-Ardenne.
- Les parts de marché de la SNCF, par rapport à l’aérien, sur l’axe Paris-Strasbourg, sont passées de 30% à 70%
- Depuis le 10 juin 2007, Paris est à : 45 minutes de Reims au lieu de 1 h 35, à 1 h 35 de Charleville-Mézières au lieu de 2 h 30, à 1 h 05 de Châlons-en-Champagne au lieu de 1 h 20.
Des billets à 15 €
Pour fêter les un an du train, des billets seront mis en vente à 15 € pendant quinze jours, et à compter du 10 juin prochain, sur l’ensemble du réseau Est.
Plus 2% l’an prochain
Les prix des billets de TGV va augmenter de 2% au 1er janvier 2008 a annoncé hier la SNCF. Explication : les péages de RFF, propriétaire des lignes, va progresser de 60 millions €.
Dossier de Julien Bouillé et Marie Blanchardon
L'Union du 6 juin 2008

Reims
  Ils ont sauvé leurs tilleuls place Jules-Lobet
Tous ceux qui ont signé cette pétition ont contribué à sauver les tilleuls.
Près de 400 signatures pour les arbres de la place Jules-Lobet. Les riverains se sont démenés pour garder leurs arbres. Grâce au soutien de nombreux Rémois et de l'architecte des bâtiments de France, ils ont réussi.
Officiellement ce n'est pas acquis mais officieusement ça l'est. Les trois tilleuls rescapés des tronçonneuses du tramway doivent être sauvés place Jules-Lobet. La version officielle est la suivante : « Mars travaille sur l'élaboration d'un nouveau projet qui permettra de sauvegarder les trois arbres. Ce projet sera soumis à l'architecte des bâtiments de France puis à la maire de Reims. Si les deux sont d'accord, les arbres resteront en place ».
« Un seul a refusé de signer »
Version officieuse : la volonté de la maire est de maintenir ces arbres. D'autant plus qu'il n'y a pas nécessité de les couper pour faire passer le tramway qui rejoindra le cours Langlet en tournant à cet endroit. Quant à l'architecte des bâtiments de France, Reims Métropole oublie de préciser que sans lui, ces trois arbres seraient déjà par terre : « C'est seulement parce que j'ai émis un avis défavorable qu'ils ne les ont pas coupés », confie Raphaël Gastebois. « Aujourd'hui je suis en attente de la nouvelle proposition qui permettra de préserver les végétaux. »
Restera à régler le sort de la fontaine des Boucheries puisque normalement elle devait s'installer sur le cadavre des arbres : « Il est toujours prévu de la mettre sur cette place mais si cela n'est pas possible, je pense que nous trouverons une solution ailleurs », assure l'architecte.
Il serait étonnant que les riverains de la rue Thiers se mobilisent autant pour la fontaine qu'ils ne l'ont fait pour leurs tilleuls. Près de 400 signatures ont été recueillies en l'espace d'une dizaine de jours pour sauver ces grands arbres. « Tous les gens de la rue ont accepté de signer. Un seul a refusé mais seulement parce qu'il ne voulait pas s'impliquer », raconte Marie qui a sillonné le quartier stylo à la main.
Jean-Claude et Jacques ont aussi tiré les sonnettes. Ils ont fait les commerces : « Les bars ont signé, même le bar de nuit ! L'ancien antiquaire aussi ». Ils ont fait le marché du Boulingrin : « Même des Rémois qui habitent d'autres quartiers ont signé. C'est finalement le patrimoine de tous ». Même un Anglais a signé.
Certains signataires, en dessous de leur adresse, ont précisé « j'ai habité là » ou encore « je vais y habiter » ou encore « travaille sur les lieux ». D'autres ont ajouté des commentaires à leur signature du genre « pas assez de végétation » ou « solidaire avec les gens du quartier » ou « les arbres de la place étaient très beaux, laissez-les ! ». Mardi, la pétition pour sauver les tilleuls comptait 380 signatures et la récolte n'était pas terminée.
Aujourd'hui, tous peuvent se dire qu'ils n'ont pas signé pour rien.
C.F.
L'Union du 6 juin 2008

Reims
  Ticket de bus : Adeline Hazan intervient
L'augmentation du prix du ticket du bus n'est pas du goût de tous.
Maire de Reims et présidente de la communauté d'agglomération, Adeline Hazan n'est pas restée insensible aux interpellations d'Eric Morell pour le Parti communiste et d'Hugues Lebailly pour l'association des piétons et des usagers des transports collectifs de Reims et de ses environs qui se disent d'ores et déjà opposés à l'augmentation au 1er juillet des tickets de bus aux TUR. Une décision qui n'a d'ailleurs pas encore été prise par la communauté d'agglomération.
« La délibération reportée »
« J'ai fait reporter d'un mois cette délibération prévue pour la prochaine réunion de la communauté » explique la maire. « J'ai demandé au groupement Mars de revoir sa copie. Je ne souhaite pas d'augmentation ou alors, la plus faible possible, mais nous devons réfléchir. Je ne suis pas contre l'augmentation du ticket à l'unité pris dans le bus car le temps d'achat ralentit le trafic, mais j'ai peur que cela pénalise certaines personnes dont on me dit qu'elles n'ont pas 8, 60 euros à mettre pour acheter un carnet et qui préfèrent payer 1 euro par jour. »
Alain Moyat
L'Union du 6 juin 2008

5 juin 2008



Reims
Forum de Reims lieu de spectacle
Place du forum
Le cryptoportique nouveau lieu de spectacle pour rendre vie à la place du forum
Faire de la place du forum un vrai lieu de vie ouvert à des spectacles de musique ou de lectures non-amplifiées tel que du jazz, de la musique classique, ou encore du slam et des spectacles pour enfants : telle est l’une des ambitions de la nouvelle équipe municipale. Dans ce cadre viennent ainsi de s’engager des travaux d’installation d’une tribune au cryptoportique à quoi viendront s’ajouter les terrasses des cafés au cœur de la place.
Un dispositif expérimental à coût zéro
Le dispositif de tribunes en phase d’installation au cryptoportique est d’abord expérimental et n’a rien coûté à la ville de Reims : testé avec un matériel repris du stade Delaune, il a été mis en place alors que les plantations devaient y être changées. Par ailleurs, il sera pérennisé en cas de succès.
Une mise en route pour fin juin
Opérationnel à la fin du mois de juin, le dispositif pourrait être utilisé prochainement lors de la fête de la musique. La programmation de ce nouveau lieu n’est donc pas encore totalement définie et elle dépendra principalement du succès de l’opération. Toutes les initiatives émanant d’associations peuvent donc être soumises à la direction de la culture de la ville, sous réserve de proposer des spectacles gratuits et non-amplifiés.
D.Dumon Reims champagne actu (Source Ville de Reims)

Reims
  Talleyrand : pétition contre les bus
Certains commerçants de la rue de Talleyrand en ont plus qu’assez des nuisances liées, selon eux, aux bus. Mécontents aussi les riverains qui ont du mal à se déplacer dans leur quartier. Ensemble, ils ont lancé une pétition à l’attention de la maire de Reims. Les signataires de la pétition dénoncent pêle-mêle les tags, les vitrines gravées au cutter, les trottoirs bondés...
Certains commerçants de la rue de Talleyrand en ont plus qu’assez des nuisances liées, selon eux, aux bus. Mécontents aussi les riverains qui ne peuvent pas déposer leurs courses, voire rentrer ou sortir de chez eux. Ensemble, ils ont lancé une pétition à l’attention de la maire de Reims.
MOINS de deux semaines après sa réouverture à la circulation, la rue de Talleyrand attirait déjà les foudres de ses commerçants (l'union du 24 novembre 2007).
Six mois plus tard, rien n'a changé. Ou presque : Olivier Traeger, directeur de la boutique de décoration devant laquelle trône désormais un arrêt de bus plus que fréquenté, a obtenu, depuis, les barrières qu'il demandait. « C'est le seul point positif. » Car en échange, il a hérité de tags en série. Pire, toutes ses vitrines sont gravées au cutter. « Les dégradations se chiffrent en milliers d'euros ! », s'insurge le commerçant. A qui la faute ?
Pour lui, la réponse ne fait aucun doute : « Avant, on n'avait pas de lignes de bus devant chez nous et il ne se passait rien. Pour moi, le lien est évident, même si les Tur m'affirment le contraire. » Alors quand Véronique Renaud, habitante du n° 6, lui a présenté une pétition adressée à Adeline Hazan et à la direction de la voirie pour exprimer son mécontentement, il a signé sans hésiter.
« J'ai téléphoné à la mairie pour me plaindre car je ne peux même plus déposer mes courses ! On m'a conseillé de faire une pétition. Lorsque l'affluence est forte, on ne peut pas rentrer chez nous », tempête Mme Renaud.
Le document, lancé il y a un mois, a déjà recueilli une vingtaine de signatures. Il indique que « depuis que les bus de la Tur - lignes A, F, K, T et bus de nuit - viennent stationner devant les numéros de 6 à 12 de la rue de Talleyrand, il nous est impossible de pénétrer dans nos locaux d'habitation ou commerciaux aux heures d'affluence ».
S'ensuit le descriptif des « incidents désagréables survenus depuis l'installation de la Tur ». Saleté des trottoirs - de surcroît impraticables -, tags, sonnettes arrachées… les griefs sont nombreux. « Nous demandons un allégement des lignes et la participation financière de la mairie aux dégradations que l'on subit », précise M. Traeger, qui a déjà porté plainte.
« C'est de pire en pire »
Dans la boutique voisine, Agnès Lescarret, assistante, approuve. « C'est de pire en pire. On ne peut plus travailler la porte ouverte ! Vers 17 heures, il y a cinquante personnes sur le trottoir. La rue n'est plus qu'un couloir de bus, une gare routière même ! »
Agacement palpable aussi chez Jean Ferrer, un autre riverain : « C'est plus sale, plus bruyant. Avant les travaux, on nous avait invités à une réunion pour nous expliquer les perspectives de la rue. La réalité ne correspond pas à ce que l'on nous avait annoncé. » De son côté, Eric Omnès, directeur marketing et commercial de Transdev Reims, est très clair : « La ville et Reims métropole ont réaménagé l'axe Talleyrand-Chanzy pour qu'il reste un axe majeur du réseau. » Il tempère : « Nous sommes arrivés tard sur ce projet, qui ne nous paraît pas optimal. Il faut améliorer l'espace d'attente en gênant le moins possible, réétudier le mobilier, terminer l'aménagement réalisé par une meilleure identification et une meilleure protection du voyageur. »
Si l'arrivée du tramway n'est pas de nature à modifier l'aménagement réalisé, M. Omnès assure qu'en contrepartie, d'ici deux ans, le trafic sera allégé et les lignes mieux réparties. « Nous allons créer un 4e arrêt du côté de la boutique Tur rue Chanzy, pour avoir quatre zones d'arrêt réparties autour du carrefour. Par ailleurs, pendant les travaux de plate-forme du tram (de fin 2008 à fin 2010), les bus entrant par la place Royale vers les rues Carnot et Talleyrand ne passeront plus par la place du Théâtre mais par la rue des Élus. » Voilà qui devrait laisser un peu de répit aux habitants de la rue de Talleyrand…
Marion Dardard
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Des zigzags jaunes indésirables
Avoir des bus qui circulent en bas de chez soi, c'est une chose. Mais qu'ils empêchent d'entrer chez soi, c'en est une autre.
C'est pourtant ce que vit Catherine Kraus, qui habite au n° 7 de la rue de Talleyrand. « Des bus ont déjà bloqué l'accès de ma porte cochère, m'obligeant à reculer et à patienter plus de 10 minutes dans ma voiture ! »
En emménageant, elle n'imaginait pas qu'un jour, sa propre rue ne lui appartiendrait plus. « Qui plus est, depuis quelques jours, des zigzags jaunes ont fait leur apparition sur la chaussée, devant ma porte, donnant la possibilité aux bus d'en bloquer l'accès en toute impunité ! Nous sommes captifs ! » Sans compter qu'il est désormais interdit par le code de la route à Mme Kraus de stationner et de s'arrêter… devant chez elle.
M.D.
L'Union du 5 juin 2008

Reims
  La Comédie s'ouvre aux enfants de la Ville
Une journée d'échanges entre artistes (ici F. Melquiot, l'auteur) et l'école Gallieni. Partir à la découverte du monde du théâtre à travers un échange avec le Collectif artistique de La Comédie, c'est ce qu'ont pu réaliser deux classes de l'école élémentaire Gallieni.
«V OUS savez ce que c'est que le trac ? » : Fabrice Melquiot, auteur associé à la Comédie de Reims, écrit aussi bien pour les enfants que pour les adultes. Plusieurs de ses pièces ont été montées par Emmanuel Demarcy-Motta, le directeur, dont la dernière en date « Wanted Petula ».
Préparer les enfants
Ce mardi, il s'adresse à deux classes de l'école élémentaire Gallieni. Les enfants le bombardent de questions : « Comment avez-vous choisi les comédiens ? » « Quelles sont les étapes de la mise en scène ? » L'auteur, qui « ne sépare absolument pas son travail d'écriture d'un travail de transmission » adhère totalement à l'idée : « C'est très important de rencontrer les élèves, que ce soit avant - pour les préparer à ce qu'ils vont voir - ou après le spectacle, pour discuter avec eux ».
Spectateurs mais aussi acteurs
Les écoliers ont joué ou mimé quelques extraits. Faisant preuve d'une incroyable concentration, étonnant même leurs instituteurs, dont le projet s'intitule « L'école du spectateur ».
« C'est super ! Je découvre ce qu'ils font ! » s'exclame Amar Nouri.
« Ce qui est bien, c'est que les enfants s'autorégulent : quand leurs camarades jouent, le silence s'installe ! » se félicite Christelle Ducroo-Counord.
Le théâtre école de la vie
« Le but, c'est de les rendre un peu critiques par rapport à ce qu'ils voient, en mobilisant leurs compétences ».
« Le théâtre, c'est une école de la vie fabuleuse », ajoute Fabrice Melquiot. Les enfants, qui ont adoré la pièce, font partager leur enthousiasme : « Une belle histoire, un peu d'amour, d'amitié, de la colère aussi, et de l'humour ! » résume l'un d'eux. « Neil Armstrong (un personnage) il se la pète ! » lance un garçonnet, déclenchant les rires.
Un des comédiens du Collectif artistique, Philippe Demarle, est venu faire travailler les enfants : « Par le biais du théâtre, on devient plus exigeant, parce que plus clairvoyant », assure-t-il.
Rendre le théâtre plus proche
« Cette action s'insère dans un grand projet, financé dans le cadre du CUCS, visant à rendre le théâtre plus proche auprès des habitants des quartiers », explique Sabine Revert, attachée aux relations publiques de La Comédie. Comment ? « En allant à leur rencontre, par le biais d'ateliers, en leur proposant, à des tarifs intéressants, de vraies œuvres artistiques ». Souhaitant élargir sa cible, Emmanuel Demarcy-Motta a voulu « ouvrir ses portes aux enfants de la ville », en travaillant avec des enseignants convaincus de l'intérêt pédagogique du projet. Et ça marche : Plus épanouis, surmontant leur timidité, ceux qui rencontrent des difficultés scolaires sont valorisés.
Devenus spectateurs assidus, les enfants ont vu toutes les pièces « jeune public ». « Wanted Petula », à l'affiche, fait rire autant les adultes que les enfants. En raison du succès rencontré, une séance supplémentaire est prévue ce samedi à 15 heures.
Réservation au 03.26.48.49.00
L'Union du 5 juin 2008

Reims
  50.000 visiteurs en un mois au parc de Champagne
La récente gratuité du parc et l'exposition de photos géantes de Yann Arthus-Bertrand ont contribué à ce succès.
Le parc de Champagne gratuit, ça marche ! Du moins si l'on en croit les derniers chiffres avancés par la Ville qui associe ce succès au premier mois de l'exposition de photographies de Yann Arthus-Bertrand.
Du 1er mai, date de l'installation des photographies, au 1er juin, 50.000 visiteurs ont ainsi été recensés dans le parc rendu gratuit le 1er avril. « Un succès qui s'explique certes par la gratuité mais aussi par le double intérêt, esthétique et écologique, des clichés de Yann Arthus-Bertrand », indique la mairie.
« La Terre vue du Ciel » réunit des photographies aériennes (120 x 180 cm) prises par Yann Arthus-Bertrand, un film court, ainsi que des textes invitant le public à prendre conscience de l'état de la planète.
Particularité de l'exposition rémoise, un jeu sur le développement durable à Reims et en Champagne viendra compléter le dispositif à partir du 20 juin. Installées sur l'Ancien Collège d'Athlètes du parc, 21 « poches » proposeront au public ladécouverte de quelques actions comme les ceps de vigne biologique, l'éolienne, l'abreuvoir solaire…
L'Union du 5 juin 2008

4 juin 2008



Reims
  Le TGV Est gêne toujours au Val-de-Murigny
Depuis la mise en service du TGV en juin 2007, le bruit dérange une partie des habitants du quartier Val-de-Murigny. Mais les riverains s'inquiètent aussi du passage de l'A4 bis, à proximité de leurs habitations.
Malgré de nombreuses lettres et dossiers transmis à Réseau Ferroviaire Français (RFF) et à la SNCF, les problèmes des habitants du Val-de-Murigny ne sont pas résolus.
Ils sont gênés par le passage du TGV à proximité de leurs habitations. Le passage d'une rame provoque des pics sonores de 80 à 90 décibels. Un bruit supportable mais dérangeant. Julien Monterrin s'était déjà confié à l'union en décembre 2007, mais depuis rien n'a changé. L'association la Pépinière du Val-de-Murigny est parvenu à faire entendre sa voix grâce à Catherine Vautrin, députée UMP de la 2e circonscription de la Marne.
Le 27 mai à l'Assemblée nationale, elle est intervenue auprès d'Hubert Falco, Secrétaire d'Etat chargé de l'Aménagement du Territoire. Les autorités semblent faire la sourde oreille aux problèmes des habitants de ce quartier rémois. Ils se cachent derrière une législation confuse.
Premièrement, la loi sur le bruit des infrastructures ferroviaires du 31 décembre 1992 n'a été appliquée qu'en 1999 soit après la déclaration d'utilité publique du TGV Est en février 1998. Ainsi, cette loi qui oblige les maîtres d'ouvrage à mettre en place des protections (écrans antibruit voire traitements de façade) n'est pas prise en compte au grand dam des riverains.
Deuxièmement, les autorités utilisent l'indice LAeq, fixé par la Comission européenne, pour mesurer l'intensité sonore. Cette procédure se base sur la moyenne des bruits émis entre 6 et 22 heures. Catherine Vautrin a expliqué que selon ce système « un coup de canon tiré toutes les cinq minutes ne fait en moyenne que très peu de bruit » ! « Le progrès ne vaut que s'il est partagé par tous sans nuisance pour les tiers » a encore argumenté la députée.
Parmi les habitants, certains se sont habitués au passage du TGV comme Melle Da Costa, rue Tolstoï. Elle n'a pas pris part aux actions de protestation menées par l'association car « ça ne s'améliora pas » selon elle, « même les murs antibruit ne nous protégeraient pas, nous sommes trop loin ».
Marie préfère « habiter ici qu'à La Neuvillette. Près de la Base 112, les avions c'est pire ! ». D'autres ne s'y font pas un an après la mise en service de la LGV Est. Julien Monterrin réclame des solutions étudiées au cas par cas pour les foyers les plus exposés au bruit dans les rues du Docteur-Bouvier et du Professeur-Franquet mais aussi Tolstoï à cause du vent d'ouest.
L'association compte aussi sur le soutien du maire Adeline Hazan qui s'est rendue à l'une de ses réunions.
Pas épargnés, les riverains devront aussi supporter l'autoroute A4 bis qui contournera Reims à proximité de ce même quartier à partir de 2011. Certaines personnes craignent d'avantage ce bruit beaucoup plus constant. Face à la dégradation de son environnement, Julien Monterrin assure : « On ne va pas s'arrêter là, on va arroser toutes les personnes concernées de documents. On va y aller à l'usure ! »
Rémi Havyarimana
L'Union du 4 juin 2008

Reims
  Les anciens dirigeants de l'Opac condamnés
Les réquisitions du procureur de la République ont été suivies à la lettre par le tribunal correctionnel de Reims.
Hier, l'ancienne directrice générale de l'Opac, Elisabeth Chéry, 56 ans, et son ancien directeur général adjoint, Patrick Schenk, 53 ans, ont été condamnés à six mois de prison avec sursis et 10.000 € d'amende.
Le fils d'Elisabeth Chéry, Ronan, 28 ans, et son mari Albert, 61 ans, ont quant à eux écopé de trois mois de prison avec sursis et 5.000 € d'amende.
Les quatre prévenus ont été reconnus coupables de plusieurs infractions longuement débattues à l'audience du 22 avril (l'union du 23).
Marché « saucissonné »
L'ex-directrice et son adjoint ont d'abord dû s'expliquer sur un « délit de favoritisme », en l'occurrence avoir « saucissonné » un marché d'informatique, en 1999 et 2000, pour éviter de lancer un appel d'offres alors obligatoire pour tout marché supérieur à 600.000F (le montant du marché attribué à la société Syllogis était de 650.000F).
Des « détournements de fonds dans le cadre des logements de fonction » occupés par Elisabeth Chéry et Patrick Schenk constituent le second volet des infractions. Les loyers étaient payés par l'Opac de Reims mais « à l'issue de l'instruction », écrit le tribunal dans ses attendus, « il a été fait la distinction entre la prise en charge des loyers qui, de longue date, faisaient partie des avantages en nature admis, et la prise en charge des dépenses de confort personnel dont les bénéficiaires auraient dû s'acquitter ».
Or, le tribunal relève que l'Opac a supporté des « travaux d'embellissement » dans le logement de Mme Chéry pour un montant de 19.400 € entre 2000 et 2004. Elle est condamnée à rembourser cette somme à l'organisme.
La facture s'élève à 4.400 € pour M. Schenk, au domi- cile duquel l'Opac avait notamment réglé l'achat d'une plantation de bam-bous.
Bambous et moquette gazon
Parmi ces « dépenses de confort personnel » épinglées par le tribunal, on trouve également la pose d'une « moquette gazon » et de « robinets thermostatiques ».La troisième série d'infractions concerne des « prises illégales d'intérêt » qui valent au fils et au mari de Mme Chéry d'être embarqués à leur tour dans cette histoire (lire par ailleurs).
Depuis la révélation de l'affaire en 2004, l'Opac de Reims a changé de nom, rebaptisé Reims Habitat pour mieux se débarrasser d'un passé devenu gênant. N'empêche !
Pour les avocats de la défense, la montagne a accouché d'une souris, bien loin du scandale annoncé à l'époque. « On parlait de champagne coulant à flot, de tableaux de maîtres aux murs de l'appartement qui devait ressembler au palais des milles et une nuit » a tonné Me Simon Miravete lors du procès en avril.
Ce qui reste du dossier après le reflux de l'instruction ne satisfait pas pour autant les avocats car tous avaient plaidé la relaxe.
Leurs clients ont désormais dix jours pour décider d'un éventuel appel.
Fabrice Curlier
L'Union du 4 juin 2008

Reims
  Trois questions à Guillaume Richard
« Notre classement n'est pas à la hauteur du niveau individuel de chaque joueur. » Vous êtes entraîneur des 18 ans de Sainte-Anne football. Quel bilan faites-vous de leur saison ?
On a atteint deux objectifs. D'abord faire évoluer le plus de 18 ans au niveau senior, et atteindre les 32es de finale de la coupe Gambardella. Cependant on n'a pas pu monter en DH (division d'honneur).
Cette saison a permis aussi de se rendre compte du potentiel que l'on possède pour les futures équipes seniors.
Quid de vos individualités ?
Notre classement (3e) n'est pas à la hauteur du niveau individuel de chaque joueur. On a quand même six joueurs 18 ans, deuxième année, qui s'entraînent avec le groupe seniors DH et d'autres qui jouent en division d'honneur régionale. Le plus dur reste à venir, c'est de garder ces éléments qui sont très sollicités ailleurs.
Qu'envisagez-vous pour la rentrée ?
Notre souhait numéro un, c'est de rejoindre les 18 ans division d'honneur dès la saison prochaine. Etre performants dans les différentes compétitions (coupe et championnat) afin de montrer aux autres clubs le travail fait à Sainte-Anne.
L'Union du 4 juin 2008

3 juin 2008



Reims
VIiticulture / Le marché russe a franchi le million de bouteilles
Le marché russe du champagne est passé de 350.000 bouteilles en 2003 à 1.000.000 en 2007. Caroline Milan, à Oger, tente de se positionner sur ce marché en pleine expansion.
La nouvelle classe de riches russes adore le champagne. Ce n’est qu’un juste retour des choses après une centaine d’années puisque la cour impériale des tsars de Russie était déjà particulièrement friande des bulles champenoises. L’exemple le plus frappant étant l’élaboration du Cristal de Roederer pour Alexandre II au XIXesiècle.
Actuellement, les chiffres parlent d’eux-mêmes : de 350.000 bouteilles en 2003 à 1million en 2007. Si le négoce y est déjà très présent, les vignerons tentent de s’installer doucement.
Caroline Milan en fait partie. « C’est un marché qui me tient à cœur », dit-elle. La jeune femme, directrice du champagne Jean-Milan à Oger (Marne), réalise déjà 50 % à l’export sur ses 130.000 bouteilles commercialisées en 2007.
Pour la première fois, elle vient de recevoir Edouard Tchamalatdinov et Valery Karlof, hommes d’affaires moscovites. Le premier est distributeur de vins, le second possède 125.000m2 d’immobilier à Moscou.
« Pas trop dosés »
Les deux connaisseurs ont des goûts très précis. « Nous apprécions les bruts pas trop dosés. Mais pour revendre du champagne de vignerons, il faut être sûr que cela plaise », explique Edouard Tchamlatidinov.
Ils s’emballent pour les différentes cuvées de la marque, mais les questions sont nombreuses. « Peut-on changer l’étiquette ? Peut-on les avoir en magnum ? Peut-on les conditionner dans les étuis… ». Caroline Milan repond très professionnellement. Patiemment, elle explique que « oui, l’étiquette peut être changée ; pour les magnums, il faut prévenir un peu avant ; pour les étuis, mieux vaut qu’ils soient transportés à plat afin d’éviter qu’ils ne soient abîmés ».
Accompagnant Caroline Milan, Pascal Hébert, grossiste en champagne, explique les différents terroirs champenois aux deux Russes. Consciencieux, carte de la région dans une main, il indique les variantes subtiles des goûts. Mêmes conseils avertis pour les cuvées élaborées en fûts de chêne. « Attention, ces vins évoluent un peu plus vite. Il faut les consommer plus rapidement ». Pour Caroline Milan, « il ne s’agit pas là de vendre du marketing, mais du travail de vigneron ».
Sophie Claeys-Pergament
***
Un des marchés aux prix les plus élevés
La Champagne représente 4 % en volume des vins effervescents importés en Russie en 2007. Ce pays a reçu 0,7 % en volume et 1 % en valeur du total des expéditions de la Champagne à l’international. Un peu plus d’un million de bouteilles y ont été expédiées pour un chiffre d’affaires de 23,7millions d’euros.
Le marché poursuit ainsi sa croissance très forte depuis 2000. En dix ans, les volumes expédiés ont été multipliés par 7, et les valeurs par 9. La progression pour 2007 est de 41,3 % en volume et 60,5 % en valeur. Le prix moyen pratiqué pour la Russie est parmi les plus élevés des pays tiers. Ceci s’explique surtout par la forte proportion de rosés (10 %) et des cuvées de prestige (8 %). Le brut représente 72,5 % des volumes expédiés. Quarante-sept maisons, 7 coopératives et 22 vignerons se retrouvent sur le marché. Soit 76 expéditeurs en 2007, contre 27 en 1998.
En se classant en 18e position des marchés export du champagne, la Russie a gagné quatre places en 2007. Elle était au 42e rang il y a dix ans. Au terme de l’année dernière, il s’est vendu en Russie 1 bouteille de champagne pour 140 habitants. Sources CIVC.
L'Union du 3 juin 2008

Reims
Boulingrin : les halles rouvriront le 14 février 2012
Voici les futures halles de Reims. Le projet de restauration a été élaboré par François Châtillon, architecte des Monuments historiques.
PHOTO : Sarah Ouaja-Ok, Serge Pugeault et Adeline Hazan (en arrière-plan) ont présenté le projet ensemble.
Attendue comme le Messie, Adeline Hazan a détaillé hier soir devant les adhérents de l’Amic’halles le projet de restauration du Boulingrin. Il en coûtera 31,6M€, financés pour 8,7M€ (pour la voûte classée) par le ministère de la Culture. Inauguration prévue début 2012.
Le président de l'Amic'halles Pierre Longuet attendait du monde hier pour la venue de la maire Adeline Hazan, son dossier de réhabilitation des halles Boulingrin sous le bras. La salle des ventes de la rue du Temple s'est avérée trop petite pour accueillir les nombreux Rémois impatients. Accompagnée notamment par son adjoint au développement économique Serge Pugeault, Sarah Ouaja-Ok, adjointe à la Culture et Marie-Noëlle Gabet, adjointe chargée de l'artisanat et du commerce, Adeline Hazan a redonné le sourire aux riverains. « Grâce à notre volonté politique, les travaux commenceront en 2009 pour une livraison prévue le 14 février 2012, jour de la Saint-Valentin. ». Ils coûteront 31,6 M€ dont 22,9 M€ à la charge de la Ville.
31,6 millions d'euros
Pas question de repartir sur de nouvelles études. L'équipe d'Adeline Hazan a validé ce qui était prévu par l'architecte en chef des monuments historiques François Châtillon. La phase 1 du dossier prévoit pour 31,61M€ la réhabilitation des halles et la piétonnisation de la rue du Temple avec une participation de l'Etat de 8,7M€ pour la restauration des voûtes classées.
La rue du Temple sera piétonne
Plus question de restaurer à l'identique les douze cellules commerciales côté rue du Temple qui deviendra piétonne. Elles seront transformées en deux espaces que la Ville, à partir d'un cahier des charges, louera pour en faire des cafés artistiques et culturels. Les jours de marché, des commerçants pourront aussi exercer leur commerce dans la rue du Temple.
Reims 2030
« La phase 1 de la restauration des halles s'inscrit dans un périmètre bien plus grand allant de la place Royale au pont de Laon en passant par les abords de la mairie, la place de la République, et le Sernam qui va faire l'objet avec tout le restant de la cité d'un grand concours d'architecture intitulé Reims 2030 » ont expliqué les élus. Il y aura parallèlement des ateliers workshop pour discuter et dessiner le Reims de demain avec des Rémois et beaucoup de concertation avec la population.
Communication en continu
Dès septembre une bâche recouvrira la façade des halles avec la représentation stylisée du projet. Une info continue sera aussi donnée sur la façade. À partir de 2010, aussi les étudiants de l'École supérieure d'art et de design pourront exposer sur les deux bas-côtés de l'entrée des halles (face à la poissonnerie), une façon de faire vivre le site et de bien rappeler que la mairie veut aussi donner une dimension culturelle forte à ce bâtiment utilitaire. D'ores et déjà ces prochaines semaines, la Ville avec l'autorisation de l'architecte devrait mettre en vente des cartes postales avec les images du projet.
Alain Moyat
L'Union du 3 juin 2008

Reims
  Aire cyclable : la voix de la sagesse
Une réalisation appréciée des enfants du quartier.
A qui doit-on la réalisation d'une aire cyclable dans le parc Saint-John-Perse ?
Cette affaire suscite la polémique dans le quartier, trois associations en revendiquant l'initiative.
Ces vaines disputes ont fait sortir Modeste M'Fenjou, président de l'association Mieux vivre à Croix-Rouge, de sa réserve habituelle : « Nous n'admettons pas ce type de discussion : nous avons besoin de toutes les énergies du quartier pour avancer.
La dynamique collective dans ce quartier impose la collaboration. Il n'y a pas d'intervention « miracle » : tout ce qui s'y fait relève du quotidien de tous. »
Fabrice Lopez, président du Collectif des locataires de Croix-Rouge, précise que « la demande de structures de jeux supplémentaires au parc Saint-John-Perse n'émane d'aucune association mais d'une pétition de parents relayée par la suite par plusieurs associations. »
Ainsi, le 12 juin 2007, un courrier de Jean-Marie Beaupuy (alors adjoint au maire), informait le CdlCr que son projet d'une piste de skateboard ne serait pas approuvé : « Nous avons alors lancé l'idée d'une piste routière cyclable et ce projet a été formulé aux services de la mairie dès fin juin 2007 pour être budgété sur 2008. »
Pour sa part, Geneviève Kaczowka, présidente de l'association des Polygones, proteste : « L'initiative de ces réalisations émane d'une concertation entre moi-même et Claude Stoltz, présidente de l'Union des locataires de Croix-Rouge. Nous avons demandé aux services des Espaces verts de se rendre sur les lieux pour étudier les possibilités de réaménagement du parc, dont la piste cyclable. Les services de la voirie sont venus sur place avec nous et nous avons reçu ensuite un courrier de confirmation de nos demandes. »
En définitive, il s'agit d'une victoire collégiale : tout le monde a gagné, et surtout les habitants !
L'Union du 3 juin 2008

2 juin 2008



Reims
  Reims ne veut plus se coucher avec les poules
Favoriser l'animation en centre-ville en permettant la production de concerts et de spectacles, tout en assurant la tranquillité et la sécurité des voisins...C'est le pari de Reims qui lance une charte de la vie nocturne.
PHOTO/ Le soir, la ville manque d'animations, d'où une charte de la vie nocturne. La ville prépare une charte de la vie nocturne. Objectif : redynamiser le centre-ville. Une opération qu'elle entend mener en partenariat avec les professionnels et l'Etat. LE principe d'une charte de la vie nocturne à Reims est sur les rails. « L'idée est née d'un simple constat que l'on entend à longueur de journée et depuis des années », explique Dominique Bunel, conseiller municipal délégué à la vie scolaire et à la vie nocturne : « Reims manque d'ambiance », « A Reims, y'a rien le soir »…
L'objectif est clair : favoriser l'animation de la ville en permettant la production dans les cafés de concerts, de spectacles… tout en assurant la tranquillité des voisins et la sécurité. Lille, Le Mans, Rouen, Lyon, Nice se sont déjà lancées dans l'aventure. Au tour de Reims où la vie nocturne s'appuiera notamment sur la population étudiante, la diversité de l'offre culturelle et la vitalité des lieux ouverts la nuit.
Ne pas faire n'importe quoi
« C'est un travail qui doit être mené en partenariat avec le secteur professionnel des métiers de l'hôtellerie, les bars mais aussi avec les services de police, la sous-préfecture, le procureur de la République », assure Dominique Bunel, « sans oublier les associations étudiantes, les mutuelles… La volonté est de rassembler tout le monde autour d'une table au lieu que chacun travaille dans son coin. Pour en avoir déjà parlé un peu autour de nous, il s'avère que nous avons soulevé des attentes ». Pas question, au sein de cette charte de substituer lois et règlements en vigueur. « L'engagement devra être réel », prévient l'élu.
« Il n'y aura pas de place pour laisser faire tout et n'importe quoi. Avec cette charte, les acteurs s'engageront à observer les règles de sécurité, à respecter la tranquillité des riverains notamment la prévention des bruits, à respecter l'environnement, mais aussi participer à la prévention concernant la consommation d'alcool, les addictions… »
« A terme », poursuit le conseiller municipal, « nous voudrions créer un label qui distinguerait les établissements partenaires ».
Un énorme challenge
« Une excellente idée », confirme Joël Oudin, président de l'UMIH, l'union des métiers et des industries de l'hôtellerie. « Mais tant que nous serons contrôlés comme nous le sommes actuellement, ce ne sera pas possible ». Le président lance un pavé dans la mare mais estime que « la machine a besoin d'être relancée. Et pas forcément que sur la place d'Erlon. D'autres endroits de la ville le méritent amplement », ajoute-t-il. Pour autant, la charte de la vie nocturne concernera, dans un premier temps, le centre-ville. « Le « zonage » reste à définir », confirme le délégué à la vie nocturne. « Mais par la suite, on pourrait l'étendre au cas par cas ».
« C'est un énorme challenge », assure Dominique Bunel, « mais c'est un enjeu vital pour la ville. Reims ne doit pas avoir vocation à vieillir mais bien à s'éveiller ». Selon le calendrier, les consultations entre tous les acteurs devraient avoir lieu ce mois-ci. La charte pourrait alors être élaborée en juillet et son application voir le jour dès la rentrée.
Catherine Tellier
Le soir, la ville manque d'animations, d'où une charte de la vie nocturne. En médaillon, Dominique Bunel, en charge de ce lourd dossier.
L'Union du 2 juin 2008

Reims
  Boulingrin : enfin des travaux... et qui seront finis en 2012
Pierre Longuet : « Nous demeurerons toujours vigilants ».
Elle réservait sans doute la primeur de l'info aux habitants du quartier Boulingrin qui la méritaient bien depuis le quart de siècle qu'ils attendent la rénovation de la halle abandonnée.
Pressée par l'UMP Catherine Vautrin lors du dernier conseil, l'équipe d'Adeline Hazan a annoncé que les travaux de réhabilitation de la halle vont bientôt commencer.
Et ce soir à 19 heures, invitée par l'Amic'halles et aussitôt la tenue d'une commission générale en mairie où elle va dévoiler le projet à tous les élus, la maire va détailler le projet municipal conduit en liaison avec les services des monuments historiques. Une seule information a pu filtrer depuis le conseil municipal de lundi : les halles devraient être achevées en 2012. Une bonne nouvelle pour le président de l'Amic'halles Pierre Longuet qui souhaite toutefois que la nouvelle équipe municipale joue mieux la concertation avec son association. « On veut plus de transparence et être invités à la réflexion sur tout ce qui va concerner l'aménagement futur du quartier. Les halles sont d'une saleté repoussante et on a honte. Ce serait dommage que dans le tram tout neuf, impeccable, les gens soient obligées de fermer les fenêtres pour ne pas être attaqués par les rats. On va lui dire aussi qu'on tient à l'aménagement d'un grand parking puisque le marché sera ensuite peut être permanent avec un public plus important. »
Le président Longuet souhaite aussi que la ville supprime l'arrêté interdisant la vente de champagne sous la halle. « Toutes les régions y vendent leurs productions locales. »
L'amic'halles veut aussi voir comment il sera possible d'animer le quartier avec des spectacles, une brocante à finaliser rue Henri-IV avec ses responsables etc.
Pierre Longuet va aussi annoncer ce soir la réouverture d'un site internet pour l'association et l'impression d'un très joli livret sur les halles réalisé par un passionné du site.
Alain Moyat
Réunion ce soir à 19 heures salle des ventes, 25, rue du Temple.
L'Union du 2 juin 2008

1er juin 2008



Reims
  Le « Cirque de la pluie » pour la 12e Lutonaise
Il faut savoir changer de chaîne rapidement.
La 12e Lutonaise a vaillamment résisté à la pluie. Le thème du cirque a donné des couleurs à la place Luton malgré le gris du ciel. Les voitures à pédales ont souffert mais les pilotes ont tenu bon jusqu'au bout.
LA 12e Lutonaise avait prévu de faire concurrence au Cirque au soleil : malheureusement, c'est la pluie qui s'est invitée sans jamais vouloir quitter la place Luton, où pourtant dès potron-minet, les équipes de bénévoles avaient installé les stands et délimité les 200 mètres de circuit…
A 11 heures, tous avaient quand même le sourire et l'espoir de voir le rideau (gris !) s'ouvrir pour laisser place aux vedettes, les 11 voitures à pédales décorées pour participer à une course qui « n'est pas du chiqué » : les habitués peuvent en témoigner…
A 14 heures, il a fallu se rendre à l'évidence : c'était la fête de l'eau… Chaque équipe a cependant fait stoïquement son show de sélection avant de se placer sur la ligne de départ pour deux courses d'une heure.
La musique entraînante a couvert le bruit de l'averse continue et le monsieur Loyal de service, Patrick Schmid, un des pères de la Lutonaise, a su maintenir le moral des troupes trempées jusqu'aux os et confrontées à des incidents de tous ordres : des chaînes qui sautent, des freins qui se bloquent, des couleurs qui s'évadent, des maquillages qui coulent, des décors qui s'effondrent sous le poids de l'eau. Qu'importe, elles ont tenu jusqu'au bout, dans la bonne humeur, pour honorer le public, pour la mémoire de Denise Bertin, récemment disparue et qui était une de figures de la Lutonaise. Cette 12e édition lui a été dédiée.
L'Union du 1 er juin 2008

Reims
  La passerelle s'efface devant le tramway Les travaux ont été rondement menés : il a fallu à peine plus de la matinée pour « effacer » la passerelle.
Benjamin Segura
Place au tramway ! Dans la perspective de l'arrivée du futur transport en commun rémois, la passerelle du quartier Croix-du-sud a été sacrifiée hier. « On savait bien que ça allait finir par arriver, témoigne un habitant, puisqu'il y avait une pancarte qui l'annonçait depuis un bon mois, mais on a quand même été surpris par la rapidité avec laquelle les travaux ont été effectués ! » La passerelle, habituellement très utilisée, n'avait d'ailleurs jamais été interdite au public.
Impressionnant de rapidité
Apparemment, les engins de l'entreprise Brasseur de Tinqueux ont débarqué hier sans crier gare, et ont fait preuve d'une redoutable efficacité : dès 7 h 30, l'avenue Léon-Blum enjambée par la passerelle était barrée, les commerces fermés, le travail engagé. Pas d'explosif, tout à la force de la grue !
Ce qui a frappé les habitants, relativement nombreux à assister au « spectacle » avant que la pluie ne les disperse, c'est la rapidité d'exécution : à 14 heures, tout était fini !
« C'était impressionnant, c'est vrai, confie notre interlocuteur, mais moins quand même que la destruction de la tour Taittinger qui avait déjà eu lieu il y a quelque temps pas très loin ! » En tout cas c'est une nouvelle page de la vie du quartier qui se tourne…
La vie va maintenant reprendre, mais différemment : avec, pour les mamans, les personnes à mobilité réduite et les écoliers, un grand détour à faire pour relier les deux secteurs et un risque réel pour traverser une avenue très fréquentée et sans feu de protection.
L'Union du 1 er juin 2008