Reims : Toute l'information rémoise et champenoise

 


lundi 23 février 2009

Elmer et ses amis à Reims

Elmer et ses amis,

par David McKee à la médiathèque Jean Falala

Elmer et ses amis à Reims

3 au 31 mars 2009

La médiathèque Jean Falala proposera d’abord, du 3 au 31 mars, une exposition sur Elmer et ses amis : une occasion unique de découvrir les différentes histoires du célèbre éléphant bariolé Elmer mais également l’univers de David McKee, auteur-illustrateur qui a débuté dans le métier par des dessins humoristiques pour la presse. Très marqué par l’illustrateur André François, il a décidé de regrouper ses histoires et ses dessins pour créer les albums présentés dans cette exposition.

David McKee naît en 1935 à Devon en Grande-Bretagne et fait des études artistiques au Plymouth Art College. Après avoir été dessinateur de bandes dessinées pour divers journaux anglais, il commence la publication hebdomadaire d'un trip dans le supplément du Times puis trouve très vite sa voie dans la publication de livres pour enfants qu'il écrit et illustre avec un talent mondialement reconnu. Il a également produit une série de 13 films pour la BBC tirés d'un de ses livres, Mister Brown, et qui ont été par la suite achetés à l'étranger. Dans ses livres, David McKee mène le double jeu de réconforter les enfants par des signes connus d'eux, et de provoquer l'attention des parents sur les problèmes de l'incommunicabilité propres à notre époque. Dans ses illustrations, McKee choisit toujours très soigneusement les détails de ses personnages et de ses décors, en privilégiant non pas le stéréotype banal mais les objets signifiants de notre culture contemporaine. Les Aventures d'Elmer, par exemple, sont toujours colorées, riches de rencontres et de multiples interrogations.

Médiathèque Jean Falala
2, rue des Fuseliers - Reims
jfalala@bm-reims.fr
Tél. : 03 26 35 68 00

samedi 21 février 2009

Testament d' un poète Denis Robin

Testament d'un poète

Testament d'un poète : Denis Robin Auteur : Denis Robin
Livre : Testament d'un poète
Editions Beaurepaire
300 pages
Paru en février 2009
Collection SAA
Format : 14 cm x 20 cm
ISBN : 235767010X
Points de vente: FNAC --- Alapage
Price Minister ---- La Librairie.com

Dédicace le 21 mars 2009
16--18h

Librairie Guerlain-Privat Place Drouet d'Erlon Reims

A première vue on pourrait dire que c'est un livre de poésies
A première vue seulement...

Denis Robin est un homme, aussi simple que les mots qui l'emploie dans ses textes, il livre ici quelques décennies de vie, il se raconte, il nous raconte, ses petits boulots, ses années de galères, ses petits bonheurs volés au quotidien, les retrouvailles d'un ami , d'un camarade retrouvé au détour d'une rue, d'un hazard .
Point d'amertume, ni de mélancolie, ni de rancoeur, mais aucune concession.
Un livre empreint de poésie, de douceur, de non-dit. On traverse les années, les saisons... Il vous invite dans l'univers de la vie, dans son univers, dans votre univers avec une simplicité qui vous va droit au coeur.
Sans nostalgie, sans détour, mais avec cette flamme, cette envie d'être, d'espérer, de croire, de vivre....Des textes emplient d'une infinie douceur, de tendresse, rarement de tristesse, des textes qui sentent la vie...
Des regards posés avec justesse sur l'avenir de l'homme, sur le devenir de l'Homme...
300 pages qui se lisent et se relisent, que l'on rangent au fond d'une bibliothèque, d'un tiroir, qu'on oublient, et que l'on redécouvrent avec la même envie, la même passion...

Issu d'une famille nombreuse dont il est le dixième enfant, on imagine aisément qui lui a fallu prendre sa place, faire sa place..
Denis Robin se livre à demi-mots, avec pudeur, avec retenue, mais aussi avec force et humour...
Un livre à lire, à déguster, à savourer, des textes qui ne laissent pas indifférent, qui posent des questions, " C"est quoi le Bonheur"...

Le site de l'auteur : Denis Robin

D.Dumon rédacteur de reims-champagne-actu.com
21 février 2009

vendredi 20 février 2009

ludosport Reims

Vacances scolaires avec Ludosport

Vacances de Pâques 2012

Ludosport, l'esprit du sport

Dispositif gratuit pour les 4-11 ans durant les vacances de Pâques

Du temps libre durant les vacances de Pâques ? La Ville de Reims accompagne les familles dans l'organisation des loisirs de leurs enfants âgés de 4 à 11 ans en leur proposant Ludosport. Ce dispositif attractif et gratuit est mis en place dans l'ensemble de la Ville. Une seule contrainte, pour assurer un accueil de qualité : la préinscription est obligatoire. Une offre large et variée adaptée aux enfants

Les 10 centres Ludosport proposent des activités adaptés à l'âge des enfants : 4 - 5 ans et 6 à 11 ans. De même, des créneaux sont ouverts le matin et/ou l'après-midi, parce que tous n'ont pas le même rythme de vie durant les vacances. D'ailleurs, les 4-5 ans disposent désormais de 2 créneaux le matin : 9 h 30 à 10 h 45 et 10 h 45 à 12 h.
Et parce que certains voudront découvrir et pratiquer plusieurs activités ou au contraire s'adonner entièrement à leur passion, les centres ont une offre diversifiée répondant aux attentes des jeunes. Des Educateurs Territoriaux des Activités Physiques Sportives de la Ville de Reims assurent l'encadrement. Cerise sur le gâteau, la participation de joueurs du Stade de Reims et du CCRB lors de quelques séances.

Ambiance FISE avec Ludosport

Le parc Léo Lagrange vibrera au rythme du Festival International des Sports Extrêmes, le FISE, les 28 et 29 avril. Des compétitions de BMX et de skateboard accueilleront les meilleurs riders européens. Les amateurs de tous âges pourront eux aussi concourir. L'accès sera totalement gratuit et des animations seront proposées au public.
Dans le cadre de Ludosport, les 9-11 ans pourront participer du 23 au 27 avril, à un stage de BMX sur le parking de la patinoire Bocquaine. Idéal pour s'initier ou se perfectionner avant le FISE !
Dans le quartier Croix-Rouge, le gymnase Legros proposera de l'initiation au roller et du roller hockey alors que la patinoire Barot invitera au patinage sur glace, initiation ou hockey.

Les 10 sites Ludosport sont répartis dans les quartiers de la Ville de Reims.

• Gymnase Desbureaux : Neufchâtel
• Gymnase Courcelles : Clairmarais
• Gymnase Galliéni : Orgeval
• Gymnase Léo Borgniet, Gymnase François Legros et Patinoire J. Barot : Croix Rouge
• Parking de la patinoire Bocquaine : Courlancy
• Gymnase Europe : Europe
• Gymnase Barbusse : Cernay
• Gymnase Vasco de Gama : Les Châtillons.

Pratique

Du 23 au 27 avril et du 2 au 4 mai
Gratuit

 

Inscriptions

Avant le 13 avril
 

Horaires

4-5 ans : 9 h 30 à 10 h 45 -10 h 45 à 12h et/ou 14 h à 15 h 30

6-11 ans : 9 h 30 à 12 h et/ou 14 h à 16  h 30

  Renseignements
Direction des sports
03 26 79 19 90
Stade Delaune

jeudi 19 février 2009

Ludosport autorisation Reims

Les autorisations

Les imprimer et les remplir

Conditions d'Inscription


Bilan Santé
J’atteste que mon enfant est à jour de vaccinations.
Actuellement mon enfant suit un traitement OUI NON
Si oui, lequel ? ..................................................................................................................
Je liste les problèmes de santé de mon enfant :
..........................................................................................................................................

Je soussigné, responsable légal de l’enfant, déclare exacts les renseignements portés sur cette fiche et autorise le responsable Ludosport à prendre toutes mesures rendues nécessaires par l’état de l’enfant.
- Accompagnement de l’Enfant :
L’accompagnement de l’enfant par une tierce personne âgée d’au moins 14 ans est exigé tant en ce qui concerne la dépose de l’enfant que la restitution de celui-ci à la fin de l’activité Ludosport.
Nom des personnes autorisées à prendre en charge l’enfant :
1) ..........................................................................................................................
2) .......................................................................................................................

En cas de changement, merci de le préciser par écrit à l’équipe d’encadrement.
Une tenue de sport est exigée

- Droit à l'Image
Le responsable légal de l’enfant inscrit à Ludosport autorise la Ville de REIMS à utiliser les images prises dans le cadre des activités, sans contrepartie financière. Si vous ne le souhaitez pas, vous devez le signaler par courrier recommandé adressé à Monsieur le Maire – Hôtel de Ville – 51096 Reims cedex, en indiquant : nom, prénom, adresse de l’enfant.
Date ....................................................................
Signature du responsable légal


Autorisation parentale

Formulaire à remettre à l’éducateur sportif sur le site d’activité, en cas de 1ère participation, accompagné d’une photo d’identité.

Madame, Monsieur .................................................................................................
Téléphone domicile (impératif) : ...............................................................................
Téléphone travail : ...................................................................................................
Portable des parents : ............................................................................................
Autre(s) contacts : ...............................................................................................
Adresse complète N° ..................................rue .............................................
................................................................................................................
Code postal ...............................................Ville ............................................
e-mail ......................................................................................................
J’autorise mon enfant
Nom ................................................................................................
Prénom.........................................................................................
Né(e) .......................................................................................

à participer aux activités Ludosport.
La ville de Reims à l’obligation de vous informer de votre intérêt à souscrire un contrat d'assurance "Responsabilité Civile" et "individuelle accidents corporels" pour votre enfant lors de sa participation à Ludosport
Signature :

mardi 17 février 2009

Vacances à Reims

Vacances de février :

Animations des services de la Ville pour les enfants et les jeunes

Pour les prochaines vacances scolaires, enfants et jeunes peuvent bénéficier d’une offre variée entre les ateliers, spectacles ou projections proposés par le réseau de lecture publique, le musée des Beaux-arts, le musée Saint-Remi et le Planétarium, sans oublier la possibilité de participer au activités de Ludosport.

Atelier du patrimoine Médiathèque Jean Falala Médiathèque Croix-Rouge
Ancien Collège des Jésuites
1, place Museux
Tél. : 03 26 82 39 26

2, rue des Fuseliers
Tél. : 03 26 35 68 00

19, rue Jean-Louis Debar (au pied du Château d’Eau)
Tél. : 03 26 35 68 40
Médiathèque Laon-Zola Musée Saint-Remi Planétarium de la Ville de Reims

2, rue Neuvillette
Tél. : 03 26 47 79 41

 

53, rue Simon 51100 Reims
Tél. :  03 26 85 23 36
Entrée gratuite pour les moins de 16 ans, les lycéens
1, place Museux
Tél. : 03 26 35 34 70


Atelier du patrimoine
Deux mini-stages gratuits pour les vacances d’hiver
Du lundi 23 février au vendredi 27 février, puis du lundi 2 au vendredi 6 mars, de 14h à 17h

C’est dans le cadre de la charte « Reims, Ville d’Art et d’Histoire » que l’Atelier du patrimoine de la Ville de Reims propose des ateliers hors temps scolaire pour les jeunes qui s’inscrivent à titre individuel.

Initiation au modelage sur argile, du lundi 23 au vendredi 27 février

atelier modelage Reims

François Lehoux, céramiste, conduit un atelier gratuit d’initiation au modelage de cinq après-midis, de 14h à 17h, pour des jeunes, à partir de 10 ans. Chaque participant réalisera à l’aide d’argile et d’engobes colorés une plaque représentant des motifs inspirés librement de vitraux anciens ou contemporains.
Les inscriptions obligatoires sont prises préalablement par téléphone au 03-26-82-39-26.
Les séances se dérouleront à l’Atelier du Patrimoine à l’Ancien Collège des Jésuites, 1 place Museux.

Initiation à la gravure, du lundi 2 au vendredi 6 mars

initiation gravure Reims

Florence Kutten, plasticienne, conduit un atelier gratuit d’initiation à la gravure de cinq après-midis, de 14h à 17h, pour des jeunes, à partir de 10 ans.
Chaque participant réalisera plusieurs plaques puis les encrera afin d’obtenir des gravures de différentes couleurs.
Les inscriptions obligatoires sont prises préalablement par téléphone au 03-26-82-39-26.
Les séances se dérouleront à l’Atelier du Patrimoine à l’Ancien Collège des Jésuites, 1 place Museux.

Atelier du patrimoine
Ancien Collège des Jésuites
1, place Museux
Tél. : 03 26 82 39 26

Bibliothèque municipale
Animations jeune public à la médiathèque Jean Falala, Laon-Zola et Croix-Rouge

EXPOSITIONS

Médiathèque Jean Falala
Secteur Benjamins
Du 3 au 31 mars.
« Elmer et ses amis », par David McKee, artiste de renommée internationale.
Une occasion unique de découvrir les différentes histoires du célèbre éléphant bariolé Elmer mais également l’univers de David McKee, auteur-illustrateur incontournable, qui a commencé son métier en vendant des dessins humoristiques à la presse. Très marqué par l’illustrateur André François, il décide de regrouper ses histoires et ses dessins pour créer les albums que cette exposition vous propose de découvrir. Cette exposition est l’occasion d’entrer dans l’univers singulier de David McKee et de sensibiliser les petits comme les grands au talent de ce grand artiste britannique.

David McKee est né en 1935 à Devon en Grande-Bretagne et a fait des études artistiques au Plymouth Art College. Après avoir été dessinateur de bandes dessinées dans divers journaux anglais, il commence la publication hebdomadaire d'un trip dans le supplément du Times mais trouve très vite sa voie dans la publication de livres pour enfants qu'il écrit et illustre avec un talent aujourd’hui mondialement reconnu. Il a également produit une série de 13 films pour la BBC, tirés d'un de ses livres (Mister Brown) qui ont été par la suite achetés à l'étranger. Dans ses livres, David McKee mène un double jeu, celui de réconforter les enfants par des signes connus d'eux et d’attirer l'attention des parents sur les problèmes d’incommunicabilité propres à notre époque. Les aventures d'Elmer, par exemple, sont toujours colorées, riches de rencontres et de multiples interrogations. Dans ses illustrations, McKee choisit toujours très soigneusement les détails de ses personnages et de ses décors en privilégiant non pas le stéréotype banal mais les objets signifiants de notre culture contemporaine.

Rencontre avec David McKee le vendredi 27 mars à 10h à la médiathèque Jean Falala.
David McKee sera également présent lors de la soirée d’ouverture du Salon de Cormontreuil le vendredi 27 mars pour une collation/débat à partir de 20h à la salle polyvalente de Cormontreuil (en compagnie d’autres auteurs et illustrateurs dont Rascal, Carole Chaix, Frédérique Bertrand, Henri Meunier, Nathalie Brisac, Christophe Merlin, Elisabeth Brami….)

Médiathèque Laon-Zola
Du 3 au 28 mars.

« Histoires vraies » : exposition de dessins de Rascal
Rascal est né en 1959 en Belgique. Il a passé son enfance à Namur. C’est un autodidacte : après avoir travaillé dans la publicité, réalisé des affiches pour le théâtre et fait plusieurs métiers, il décide de se consacrer aux livres pour enfants. Rascal est un insatiable curieux ; toutes les formes de livres l’intéressent : les albums tout carton, les albums thématiques, les contes classiques. Et depuis peu livre-CD et bande dessinée. C’est aussi un auteur prolixe puisqu’il a publié plus de 60 livres.
« Pourquoi je fais ce métier ? Pour marquer les enfants et les êtres comme j’ai pu être marqué par des images. C’est une façon de ne pas mourir. »

L’exposition réunit des planches originales, des objets ainsi qu’une sélection de dessins originaux d’illustrateurs pour lesquels Rascal a écrit un texte.

Médiathèque Croix-Rouge Du 3 au 28 mars.
Œuvres originales de Frédérique Bertrand

L’exposition réunit des planches originales en peinture acrylique, crayon et collages des albums T, Les petits héritages, Les goûts d’Olga, Pierre et le l’ours, Le vieil ogre, Le conte du prince en deux, ainsi que des créations en volumes, réalisées par l’illustratrice Frédérique Bertrand.
Diplômée de l’École des Beaux-Arts de Nancy, Frédérique Bertrand a écrit et illustré de nombreux livres pour enfants. Elle réalise aussi des illustrations pour la presse nationale (Libération, Magazine littéraire, Télérama, Le Monde…) et internationale, crée des affiches pour des festivals, des couvertures de livres… Elle expose régulièrement dans des galeries d’art.
Elle a marqué par son style novateur les Éditions du Rouergue et en est devenue une figure emblématique auprès d’Olivier Douzou. Son œuvre a été primée en France, en Italie, en Hollande, au Portugal ou encore aux États-Unis.

Ces trois expositions dédiées à des illustrateurs pour la jeunesse sont présentées dans le cadre du partenariat de la bibliothèque municipale de Reims avec le Salon du livre de Cormontreuil qui se déroulera les 27 et 28 mars. Rencontres avec les auteurs invités du Salon vendredi 27 mars à partir de 20h et samedi 28 mars, toute la journée, à la salle polyvalente de Cormontreuil. Retrouvez le programme détaillé du Salon de Cormontreuil sur le site : http://lire-et-delires.fr

SPECTACLES
Médiathèque Jean Falala

- Mercredis 25 février et 4 mars de 15h30 à 16h.
Section Benjamin, Heure du conte.
Sophie raconte…
Sophie conte des histoires aux enfants à partir de 4 ans.

- Samedi 7 mars à 10h.
Secteur Benjamins, Heure du conte.
« Délire... de lire ! »
Une chanson à fredonner, des histoires à croquer… un moment de plaisir à partager avec bébé ! Pour les tout-petits entre 3 mois et 3 ans. Inscriptions en secteur Jeunesse.

Médiathèque Croix-Rouge
? Mercredi 25 février à 16h30.

Salle heure du conte, 1er étage
Projection de diapositives : « Une drôle de maison »
(illustrations de Lucie Butel)
Drôle de petite maison que cette cruche abandonnée.... !
Pour enfants de 4 à 8 ans.

- Samedi 28 février à 9h30.

Espace jeunesse, 1er étage
Heure des bébés
Moment de lecture tendresse pour les tout-petits et leurs parents.
La séance s'achève par la projection de très courts-métrages pour les tout-petits.
Pour enfants de 6 mois à 3 ans accompagnés d'un adulte.
Renseignements et inscriptions en secteur jeunesse.

ATELIER
Médiathèque Jean Falala

- Samedi 21 février de 14h30 à 16h.
Les goûters-philo : « Le temps peut-il durer une éternité ? »
Nous sommes nés, nous grandissons, nous mourrons. Notre vie est inscrite dans un temps défini. Pourtant quand nous faisons quelque chose qui nous plaît vraiment, le temps semble s’arrêter. Nous nous sentons éternels. Si nous avons conscience de notre nature de mortels, comment réussissons-nous alors à accepter et dépasser cette idée ? A l'aide de jeux et de petites expériences, nous tenterons de répondre à ces questions qui resteront peut-être sans réponse... Les goûters-philo sont des ateliers de discussion philosophique destinés aux enfants de 7 à 10 ans. Inscriptions et renseignements en secteur jeunesse.

- Samedis 21 et 28 février de 10h à 12h.
Salle pédagogique, secteur Benjamin
«Quand la poésie joue avec l’image » : atelier d’illustration animé par Elizabeth Potron
Réalisations artistiques imageant et illustrant différents poèmes de Ludovic Degroote : techniques d’assemblages et de collages aux couleurs variées et fortes, expressions picturales naïves et simples liées aux thèmes qui seront développés.
Les œuvres réalisées feront l’objet d’une exposition en mars prochain.
A partir de 12 ans. Renseignements et inscription en section jeunesse.
- Une rencontre avec le poète Ludovic Degroote est prévue le jeudi 19 mars.

PROJECTIONS
Médiathèque Jean Falala - Auditorium
Cycle « un peu, beaucoup … à la folie ! »

Mercredi 25 février à 15h
L’Esquive
Un film d’Abdellatif Kéchiche. France, 2004, 1h59 min.
Abdelkrim dit "Krimo", quinze ans, vit seul avec sa mère dans une H.L.M. de la banlieue parisienne. Il traîne son ennui dans sa cité avec Eric, son meilleur ami, et leur bande de potes. Un beau jour, Krimo craque pour la malicieuse Lydia, une copine de cours. Mais le jeune homme n'est guère bavard et a une réputation à tenir. Comment déclarer sa flamme à la jeune fille sans perdre la face ? Une solution s'impose : soudoyer Rachid, partenaire de scène de Lydia, pour reprendre le rôle d'Arlequin dans Les Jeux de l'amour et du hasard de Marivaux, que certains élèves de la classe montent pour la fête de l'école. Ce que Krimo n'ose avouer à Lydia, Marivaux le fera à sa place...
Fin de séance : 17h.
Pour tous à partir de 14 ans

Cycle « Différents … et alors ! »

Mercredi 4 mars à 15h
Elephant Man
Un film de David Lynch. Etats-Unis, 1980, 2h. En 1884 à Londres, un jeune et brillant chirurgien nommé Treves découvre une attraction dans une baraque foraine : Merrick, un homme-éléphant, est exhibé au public tel un phénomène de foire. Treves s’attache à cet être intelligent, sensible et assoiffé d’amour et se bat pour le délivrer de la misère de son environnement…
Fin de séance : 17h.
Pour tous à partir de 12 ans.

Musée Saint-Remi

Le musée Saint-Remi propose plusieurs activités gratuites pour les vacances de février : visite ludique, atelier mérovingien et parcours pour les plus petits.

Visite ludique : la vie d’un enfant dans un abbaye
Lundi 23 février 2009 de 14 h à 16 h .
Au Moyen Age, certaines abbayes accueillaient des enfants. On les appelait des "oblats". Ils étaient soumis aux même conditions de vie que les moines.
C’est au fil des salles de l’abbaye Saint-Remi que nous découvrirons la vie de ces enfants.
Après un parcours dans les salles du musée, les participants compléteront un livret en maniant la plume.

Atelier collier mérovingien
Lundi 02 mars 2009 de 14 h à 16 h
Mardi 03 mars 2009 de 14 h à 16 h

La salle mérovingienne du musée Saint-Remi présente de nombreux colliers en ambre et en pâte de verre. En s’inspirant de ces bijoux, les enfants réaliseront en atelier des perles en terre ou en pâte à modeler pour confectionner une parure.
Activités à partir de 7 ans.

Musée Saint-Remi
53, rue Simon 51100 Reims
Entrée : pass 3 € (une entrée pour tous les musées municipaux valable un mois).
Gratuit : - de 16 ans, lycéens, étudiants, RMIstes, demandeurs d’emploi et 1er dimanche du mois.

Planétarium
Programme du 21 février au 8 mars 2009

2009 est l’Année Mondiale de l’Astronomie et quel meilleur lieu qu’un Planétarium pourrait-on trouver pour se familiariser avec avec le monde des astres ?
Sous un ciel « aussi vrai que nature » avec ses 5 000 étoiles telles qu’on peut les observer dans de bonnes conditions, avec ses équipements de projection vidéo numérique et ses animateurs passionnés, le Planétarium municipal de Reims propose sept programmes différents durant les vacances de février.

- A 14h45, les enfants pourront faire connaissance avec les notions de base de l’astronomie avec un programme conçu spécialement pour eux, Rêves d’étoiles. En alternance, La planète aux mille regards, permet d’aborder des sujets particuliers à notre propre planète : La Terre.

- A 15h30, la séance Cette nuit sous les étoiles est destinée à un large public. Vous pourrez vous familiariser avec le ciel étoilé, tel que vous le verrez le soir même avec le repérage des principales constellations, des planètes Vénus et Saturne et observer les modifications de l’aspect du ciel durant toute une nuit.

- A 16h45, pour ceux qui veulent en savoir plus, les programmes La quête nos origines cosmiques, Dernières nouvelles des planètes, Le chant des étoiles et A l’échelle de l’univers alternent pour vous offrir de fabuleux voyages vers des mondes lointains tout en restant présentés avec un commentaire accessible à tous.

Informations pratiques
Chaque jour
Séances à 14h45, 15h30 et 16h45 avec 7 programmes différents répartis sur la semaine (voir grille ci-après).

TARIFS : Adultes : 3 € (billet valable un mois pour 3 séances offrant également l’accès aux musées municipaux de Reims)
  Enfants, étudiants, demandeurs d’emploi : gratuit.
Les durées des séances s’échelonnent de 25min à 55min selon les programmes
. Les résumés des séances sont disponibles gratuitement à l’accueil du Planétarium ou sur www.ville-reims.fr.
Attention : certains programmes sont plus adaptés pour les enfants que d’autres.
Les enfants de moins de 5 ans ne sont pas acceptés sous la coupole du Planétarium.
Il est conseillé de se présenter au moins une demi-heure avant le début de la séance (réservation possible mais non obligatoire pour les individuels).
La Gazette des Etoiles, bulletin d’informations astronomiques du Planétarium, est remis gratuitement à tous les visiteurs.
Fermé les samedis matins et dimanches matins.

Séances particulières pour les groupes :
Sur réservation, en semaine à 9h30 et 10h45 pour les associations, touristes, MJC, centres de loisirs, IME...)

Planétarium de la Ville de Reims
Ancien Collège des Jésuites
1 Place Museux, tél. : 03.26.35.34.70
planetarium@mairie-reims.fr
Lignes de bus A, F, I et T : arrêt Saint-Maurice Parking : St Maurice

Programme des séances publiques au Planétarium
Lundi
14h45 :Rêves d’étoiles15h30 :Cette nuit sous les étoiles
16h45 :Le chant des étoiles

Mardi
14h45
:La planète aux mille regards
15h30 :Cette nuit sous les étoiles
16h45 :La quête de nos origines cosmiques

Mercredi
14h45 :Rêves d’étoiles
15h30 :Cette nuit sous les étoiles
16h45 :Dernières nouvelles des planètes

Jeudi
14h45
:La planète aux mille regards
15h30 :Cette nuit sous les étoiles
16h45 :La quête de nos origines cosmiques

Vendredi
14h45 :Rêves d’étoiles
15h30 :Cette nuit sous les étoiles
16h45 :A l’échelle de l’univers

Samedi
14h45 :La planète aux mille regards
15h30 :Cette nuit sous les étoiles
16h45 :Dernières nouvelles des planètes

Dimanche
14h45 :Rêves d’étoiles
15h30 :Cette nuit sous les étoiles
16h45 :La quête de nos origines cosmiques

dimanche 15 février 2009

Méli'môme 2010

Méli’môme 2010

16 mars – 2 avril

Méli'môme 2010

Mars 2010

Programme scolaire et tout public

Mardi 16, jeudi 18 et 19 mars à 14h30
Mercredi 17 et samedi 20 mars à 19h30


Le Cirque de Reims
La piste là
Cirque Aïtal – Muret
A partir de 6 ans
En partenariat avec le Manège de Reims
Elle est toute petite. Il est très, très costaud.
Il pousse. Elle vole. Il la balance. Elle s'en balance.
Il la plie, la casse, la jette... Elle s'en amuse.
À ce couple détonnant s'ajoutent deux complices.
Au coeur d'une piste à 360, cette bande clownesque infernale nous fait la démonstration de l'harmonie des contraires. C'est l'histoire d'incompatibilité d'humeur et de taille qui trouvent leur accord dans le langage périlleux du corps. D'envolées spectaculaires en aventures cocasses nos compères n'en finissent pas de se jouer des tours. Même les situations finissent par en être toutes retournées. On rit, on applaudit, on s'exclame. Et quand la poupée de chiffon rebelle prend le dessus sur le gros balèze naïf, on exulte !

Jeudi 18 mars à 10h et 14h30
Vendredi 19 mars à 19h30
Samedi 20 mars à 18h


Le Manège de Reims
Arm
Cie Mireille et Mathieu – Belgique
Théâtre à partir de 8 ans En partenariat avec le Manège de Reims
« Arm » peut signifier à la fois “bras” et “pauvre” en flamand.
C’est du théâtre visuel sans texte (ou presque…) qui mêle avec un heureux désordre manipulation d’objets et jeu de comédiens. Mireille et Mathieu déballent leur bazar sur un marché aux puces. Au milieu de ce grand fatras, les objets semblent contenir des histoires. Pleines de poésie, souvent aussi cruelles que comiques, les scénettes se suivent à un rythme effréné.
Vous y retrouverez l’humour à la flamande : décomplexé, excessif, déjanté, goûtu, l’écriture automatique, le surréalisme belge ! Mireille et Mathieu vous livreront un spectacle plein d’idées rafraîchissantes et de trouvailles absurdes. Hilarant !

Dimanche 21 mars à 10h30 et 17h

Espace Thierry Meng à Bétheny
Petit Jaune et Petit Bleu
Cie succursale 101 – Reims
Théâtre à partir de 2 ans
Le spectacle propose la découverte d’un espace mouvant, où l’objet, ici le cube, se met à bouger, à prendre vie. On lui prête des intentions, il devient « personnage ».
On passe de l’apparence négative et des idées préconçues à la rencontre et à l’échange. On passe du bocal à l’aquarium.
On passe du cercle connu à l’ouverture vers le monde extérieur.
On sort de chez soi, on découvre, on échange et c’est comme cela qu’on grandit.
Chaque cube est un espace de potentielles découvertes où les personnages de l’histoire évoluent.
L’histoire est accompagnée par une atmosphère musicale à base de sons de flûte. L’univers sonore est travaillé par touches, avec des sons qui s’étirent et d’autres qui rebondissent…

Dimanche 21 mars à 10h30 et 17h
Lundi 22 mars à 9h30 et 14h30


Centre Culturel Saint Exupéry
A mi-chemin
Cie Agitez le Bestiaire – Paris
Spectacle à partir de 4 ans
Les chemins sont des prétextes pour grandir. Ils nous attirent hors de nos cocons douillets, nous invitant à les parcourir, chacun à sa façon. Ils sont à la porte, ils nous prennent et voilà que nous sommes ailleurs. Ils se déclinent à l’infini, il en existe autant que d’étoiles dans le ciel et il y en a autant à découvrir. Le tout premier chemin est un regard, celui que l’on pose sur le monde, couché, à quatre pattes, debout, à bicyclette, à cloche-pied ou peut-être sur les mains, pieds nus ou en chaussettes… Nos chemins se croisent et se peuplent de gens étonnants, de bêtes qui parlent, d’arbres creux. Toujours il faut les inventer pour qu’ils nous fassent entrevoir l’insoupçonné.
Passant sages ou pas sages, nous déroulons notre pelote de fil, notre pelote de vie. Aujourd’hui, à mi-chemin, nous nous rencontrons.

Mardi 23 mars à 9h30 et 15h15
Mercredi 24 mars à 10h30 et 17h


Salle de fêtes de Saint Brice Courcelles
Quand je me deux
Cie AK Entrepôt - Côte d’Armor
Spectacle à partir de 2 ans Quelque part dans un carré de ciel, une rencontre improbable à l'heure du thé. Deux interprètes, deux figures, deux silhouettes. L'une, ogresse, collectionne. Elle amasse, ramasse, dispose, déplace, replace. La seconde, aérienne, une chaise sur le dos, apparait, observe, s’installe, dévoile, s'amuse. Le jeu commence. Partition pour une comédienne et une danseuse, pour que le corps relaye la parole, que le geste et la poésie ne fassent qu'un, et que se dessinent des paysages intimes, des épopées minuscules, nourries de rencontres, de souvenirs, d'odeurs, de sons et de mots...

Mardi 23 mars à 9h30
Mercredi 24 mars à 15h
Vendredi 26 mars à 14h30 et 19h


La Comédie de Reims
Le cabinet de curiosités
Cie l’Artifice – Dijon
Théâtre à partir de 10 ans
En partenariat avec la Comédie de Reims
Le cabinet de curiosités désignait, au XVIIe siècle, un lieu dans lequel on collectionnait et présentait une multitude d’objets rares ou étranges, fruits des explorations et des découvertes de nouvelles terres. En amassant les objets les plus bizarres, le curieux avait la sensation de pouvoir saisir et surprendre le processus de Création du monde. Aujourd’hui, notre projet consiste à réunir une équipe d’artistes curieux d’explorer le théâtre ; domaine des possibles, jeu des métamorphoses.
Vieillir, rajeunir, changer d’identité, parler sous la mer sans jamais boire la tasse… Explorer ensemble les abysses délicieux et effrayants de nos imaginations et faire un spectacle de notre collection de voyages sur place, entrepris dans des décors à coulisses portés par des fables à tiroirs?
Transmettre au plus grand nombre le plaisir du spectacle vivant.
Autres horaires, réservations à la Comédie : 23 à 14h30, 25 à 14h30 et 19h et 27 mars à 19h

Mardi 23 mars à 14h30 et 18h30
Mercredi 24 mars à 17h


Espace Thierry Meng à Bétheny
Schöpfungsgeschichten
Puppentheater Halle – Allemagne
Marionnettes, musique et théâtre à partir de 6 ans

C’est bien connu, « au commencement était le néant ». Mais les deux joueurs Lars Frank et Uwe Steinbach s’engagent dans un défi de créativité. Chacun veut raconter sa propre vision des choses.
La création du monde ne peut être seulement ce qui est écrit dans la bible... Commence alors un bras de fer entre la vision onirique et la vision réaliste. Chacun veut tirer avantage et cela se termine en conflits et chaos. Tout au long de la pièce flotte un mélange surprenant de variations entre le créatif de l'ombre de l'objet et le théâtre puis entre la musique et le théâtre.

Jeudi 25 mars à 10h et 14h30
Vendredi 26 mars à 14h30 et 18h30


Grand Théâtre de Reims
Un jour ordinaire pour l’enfant roi
Cie Eclats des Muses – Paris
Opéra contemporain à partir de 7 ans
En partenariat avec le Grand Théâtre de Reims
Voyageant dans le Grand Siècle, deux danseurs-acteurs accompagnés de deux musiciens sur instruments anciens (flûtes, musettes, cornemuse, guitare baroque) font resurgir les plaisirs enfantins et les divertissements au siècle de Louis XIV.
Les rôles qu’ils empruntent, en se parant des habits d’un damoiseau, d’une Précieuse, de bergers, d’Arlequin et Colombine, ou de Pierrot et Charlotte, nous replongent, au travers d’extraits, dans les ballets et les tragédies lyriques du Grand Siècle. S’ensuivent des scènes inspirées de Molière, des danses du grand chorégraphe Pécour et des célèbres musiciens Lully et Campra.

Vendredi 26 mars à 10h et 15h30
Samedi 27 et dimanche 28 mars à 9h30 et 11h


Ludoval
Ma
Association Eclats – Bordeaux
Spectacle chanté pour les tout-petits à partir de 6 mois

D'après les musiques de Giacinto Scelsi
Une femme seule fredonne, murmure au creux de l'oreille et sourit elle écoute son petit, lui répond
bientôt lui chante les sons comme des bulles à la surface du silence lui raconte la vie à travers sa voix à travers le souvenir de la voix de sa mère, de ses grand-mères mots et chants anciens traces qui font grandir le grain de sa voix dit ses joies, ses peines, ses bonheurs et ses colères ses silences et ses espoirs...
Ensemble ils regardent battre le pouls du son.

Vendredi 26 mars à 15h
Samedi 27 mars à 16h


Centre Culturel du Crous
Marcovaldo
Cie la Boîte Noire – Reims
Théâtre d’objets à partir de 7 ans

Marcovaldo est un brave père de famille dont le quotidien serait d’une banalité affligeante (type « métro, boulot, dodo ») s’il ne pouvait rêver. Rêver au paradis perdu de la vie en pleine nature. Exerçant le métier de manoeuvre pour des Sociétés (très) Anonymes, il manipule chaque jour des tas de caisses dont il ignore le contenu. Bien que vivant en ville, il respire au rythme des saisons mais personne d’autre que lui ne les remarque. A l’automne, il fait tranquillement sa cueillette de champignons autour de son arrêt de bus. Il livre bataille avec une plante qui devient par trop envahissante…Italo Calvino tout comme Charlie Chaplin ou Jacques Tati, ont l’art de raconter la vie d’un homme ordinaire en décalage total avec leur entourage…L’occasion pour « La Boîte Noire » de jouer avec ces tonnes de caisses manipulées quotidiennement par notre héros était trop belle pourne pas la saisir : chaque caisse se trouve être une boîte de Pandore recélant autant de jardins extraordinaires, ceux dont les rêves de Marcovaldo sont faits.

Samedi 27 et dimanche 28 mars à 10h30 et 17h
Lundi 29 mars à 9h15, 10h30 et 15h15


Salle Jean Pierre Miquel
Marguerite
Théâtre Bouches Décousues – Québec
Spectacle à partir de 18 mois

Quand j'étais un tout petit...
Quand j'étais une toute petite...Ainsi commence Marguerite, par un choeur qui raconte l’histoire de la vie, en partant de l’avantjusqu’à l’après, quand Marguerite n’était encore qu’un tout petit bourgeon, qu’une toute petite promesse de petite fille. Pépins d’hier, graines de poèmes, mots ciselés, vieilles berceuses. Les toiles chantent la pomme aux étoiles. L’accordéon se prend pour la mer. Au clair de lune les petits pétales pétillent… Un peu, beaucoup, passionnément. Et de l’autre côté de la fenêtre, Marguerite sourit.

Samedi 27 mars à 18h

Le Manège de Reims
Rouge tomate
Tartine Réverdy - Bas-Rhin
Chanson à partir de 6 ans

La vie elle n’est pas grise, elle est comme ça, pleine de surprises !
C’est la devise d’Élise, à fond sur sa chaise roulante; c’est celle de Victor qui trouve au fond du grenier un tapis et s’envole, de Katmandou à Tombouctou, de Stockholm à Lisbonne, et hop ! Et c’est bien sûr celle de Tartine qui nous invite à colorier tout ce qui nous tombe sous la main. Ici, les chansons sont de toutes les couleurs : des bleues pour buller en été, des vertes avec des graminées dedans, des rouges pour parler des choses pas justes et pas seulement... pour dire qu’on n’est jamais ni noir ni blanc mais rose chamalow, vert haricot, rouge coquelicot, couleurs pêle-mêle.... Un spectacle Rouge tomate où des enfants s’invitent avec des mots rouges.

Dimanche 28 mars à 14h30

Le Manège de Reims
Un paese di stelle e sorrisi
Cie Mosika – Italie
Théâtre à partir de 8 ans

C'est l'histoire d'une mère africaine qui s'écarte de son pays d'origine, le Congo, en laissant ses parents, frères et soeurs… mais surtout sa fille…
L'histoire d'une jeune femme à la recherche d'une grande fortune en Europe, le mirage d'un continent qui offre, à tous ceux qui veulent travailler, de grandes possibilités de changer leur vie et peut-être aussi celle de leurs familles.
C'est aussi l'histoire d'une jeune fille qui rêve de rejoindre sa mère, une adolescente qui a la haine de son pays…
Deux femmes racontent les difficultés et les problèmes de l’Europe Occidentale et en même temps l'impossibilité de vivre dans un pays dévasté par la guerre, la faim et la pauvreté.
Le spectacle a reçu Le Prix du Jury SCENARIO infanzia 2008.

Dimanche 28 mars à 16h

Le Manège de Reims
Ciné-goûter hilarant
1 heure 15 de films courts pour dérouiller les zygomatiquesdes enfants de 6 à 86 ans.

Musicothérapie (2007 – 5’) film d’animation de Amaël Isnard, Manuel Javelle, Clément Picon
Le directeur d'un hôpital psychiatrique, totalement allergique au bruit, est aux prises avec sespensionnaires turbulents.

Wallace & Gromit, Un sacré pétrin (a matter of loaf and death) (Royaume-Uni – 2008 – 30’) de Nick Park
Wallace, inventeur farfelu, assisté de son fidèle chien Gromit, se lance dans la boulangerie. Mais, un mystérieux tueur prend pour cible tous les boulangers de la ville. Les deux amis se retrouvent dans un sacré pétrin…

Isabelle au bois dormant (Canada – 2007 – 9’) de Claude Cloutier
Isabelle au bois dormant, c'est le classique de Perrault actualisé par la plume acérée de Claude Cloutier. Son trait minutieux à l'encre de Chine révèle un univers caricatural tirant ses références plastiques des gravures de l'époque victorienne. Le tout mis en scène dans un univers disjoncté, anachronique et ludique.
Prix du Public et Meilleur Film d’Animation à Ottawa (Canada), Meilleur Court-Métrage à Valladolid (Espagne), New-York (USA) et à Berlin (Allemagne)…

Dimanche 28 mars à 10h30 et 17h
Lundi 29 mars à 9h30 et 14h30


Espace Thierry Meng à Bétheny
Roland (la vérité du vainqueur)
Théâtre de la Pire Espèce – Québec
Théâtre d’objets à partir de 8 ans

Au début, il y a un livre : La chanson de Roland, une vieille épopée écrite en vieux français avec un héros qui a un nom de vieux. Mais quel héros ! Un vrai chevalier, pas le genre qui tue des dragons et qui sauve des princesses, non, le genre qui fait son travail : la guerre.
Roland (la vérité du vainqueur), c'est l'histoire d'un homme qui se transforme en légende ; l'histoire d'une guerre sainte entre Chrétiens et Musulmans (une vieille histoire pas réglée) ; c'est aussi l'histoire d'un livre fascinant, captivant, épouvantable. Un livre qui va changer l'Histoire... Un duo duel de conteurs, armés de marionnettes.

Lundi 29 mars à 19h
Mardi 30 mars à 9h30
Mercredi 31 mars et vendredi 2 avril à 19h


La Comédie de Reims
La nuit un rêve féroce
Mike Kenny / Marc Lainé – Paris
Spectacle à partir de 6 ans

En partenariat avec la Comédie de Reims
La nuit un rêve féroce invite petits et grands à embarquer dans un immense lit.
Allongés ou assis sur le matelas d’un lit démesuré, nous écoutons un enfant faire le récit de son rêve — un rêve étrange sous forme d’énigme que l’enfant doit résoudre s’il veut se réveiller. La pièce devient elle-même une sorte de rêve éveillé que font ensemble comédiens et spectateurs.
Un échassier acrobate et un marionnettiste entourent les acteurs pour nous conduire dans ce rêve éveillé : une pénombre enveloppe l’atmosphère, créant des images à la fois étranges et insolites.
Dans ce spectacle mêlant habilement rêve et réalité, l’auteur anglais Mike Kenny et le metteur en scène Marc Lainé explorent l’univers vertigineux des cauchemars enfantins. Pris dans un jeu de miroirs infini, le rêveur ne sait plus si c’est lui qui rêve ou s’il est rêvé par un autre. Pour accompagner ce voyage onirique, le groupe Moriarty signe la musique et les chansons du spectacle.
L’univers acoustique et expérimental du groupe emprunte au monde de l’enfance son caractère ludique et sa bizarrerie.
Autres horaires, réservations à la Comédie : 29, 30 mars et 2 avril à 14h30, 31 mars à 15h, 1er avril à 9h30 et 19h

Lundi 29 mars à 18h

Centre culturel du Crous
Bouge plus !
Cie A vrai dire – Beauvais
Théâtre à partir de 10 ans

En partenariat avec la Drac de Picardie
Après avoir écrit et mis en scène ces deux dernières pièces La chambre 100 et A ma place (publiées chez ALNA éditeur), il est apparu essentiel à Vincent Ecrepont, de se confronter et retravailler à la mise en théâtre d’autres écritures que les siennes. Philippe Dorin est un auteur qui crée beaucoup à partir de peu.
Peu de mots, peu de personnages, peu de situations. Mais grande est la trace des mots qu’il fait sonner. Ces mots-là font bondir et rebondir la pensée.
Cette pièce fait preuve d’un talent poétique dans la stylisation des situations les plus banales. Elle capte l’absurde d’un instantané de famille. Ici, un père, une mère et l’enfant convoquent des fleurs, une chaise et une table pour y mettre de l’ordre avec pour seul cadre, le noir et la lumière...
Une série de scènes courtes, un trois fois rien qui raconte toutes nos tentatives pour faire tenir la vie debout et qui dessinent par touches un drôle de tableau de famille où la quotidienneté tutoie le surréalisme, où le burlesque côtoie la poésie.
"Mais c'est quoi ce jeu ?", demande sans cesse l'enfant. Ce jeu, cette « tragi-comédie », l’auteur les envisage comme une tentative qui s’essaie, une tentative de faire tenir la famille debout, le temps d'un dimanche.

Mardi 30 mars à 9h15, 10h30 et 15h
Mercredi 31 mars à 10h30 et 17h


Salle Jean Pierre Miquel
Philéas
Cie un Château en Espagne – Besançon
Spectacle pour globe-trotters de 18 mois

Inviter les enfants au voyage, à leur voyage, aux voyages…
Imaginons un espace de jeu, un théâtre de poche mêlant artiste, jeune public et accompagnants… Imaginons cet espace sans frontière pour que les petits soient acteurs du voyage proposé… Nous sommes peut-être à bord de la nacelle d’une montgolfière, ballotés par les vents. Chahutés ou plutôt chantés par ces multiples souffles aux noms qui sont autant d’histoires : tramontane, haboob, chocolatero, écorche-vache, mezzo-giorno, niederwind, cockeyed bob… Nous nous offrons aux nuages, aux saisons tous les sens en éveil. Nous sommes peut-être sur le pont d’un navire au long cours, découvrant les récits des découvreurs d’îles et de continents qui nous ont précédés sur ces routes maritimes à la recherche d’or et d’épices. Nous sommes peut-être tout simplement dans notre cabine, comme le bourlingueur Blaise Cendrars à soupeser nos bagages.

Mardi 30 mars à 14h30 et 18h30

Centre Culturel Saint Exupéry
Poussières d’eau
Le Fil rouge Théâtre – Strasbourg
Théâtre à partir de 5 ans

Au creux des sources, au bord des rivières, dans la profondeur des étangs, les contes, les légendes et les mythes nous parlent de l’au-delà et de l’en-deçà. Avant de naître, j’étais où ? Et quand on meurt, on va où ?
Dans le murmure des cascades, le clapotis de l’eau dans les vasques, le glouglou sans fin des fontaines, se chuchotent des histoires anciennes... A ces questions sans âge, comme un puits sans fond, l’eau répond comme en écho. Pour nous donner matière à rêver aujourd’hui, encore et encore…
Deux femmes, deux âges de la vie, deux voix qui s’interpellent, se répondent, chantent...
Embarquons-nous avec elles dans ces histoires sans âge pour toucher l’intouchable, l’impalpable, l’irréel. Il suffit de peu, parfois. Dans une flaque d’eau se reflète le ciel.

Mardi 30 mars à 15h et 17h30
Mercredi 31 mars à 10h30 et 16h


Ludoval
Bramborry
Theater De Spiegel – Belgique
Musique et théâtre à partir de 2 ans

Trois saxophonistes vont à la découverte d’un univers graphique inspiré par l’oeuvre de Kveta Pacovska, illustratrice tchèque de livres d’art pour enfants.
Ils y jouent avec les formes et les couleurs, ils peignent avec les sons.
Ils sont à la fois explorateurs et créateurs d’un grand livre d’images.
Jusqu’à inventer un monde magique et géométrique où les images prennent vie au son de la musique.

Mardi 30 mars à 15h30 et 18h
Mercredi 31 mars à 10h


Le Cirque de Reims
Un petit tour et puis revient
Cécile Bergame - Cie Café Crème –Lyon
Spectacle à partir de 1 an

Ah ! Vous dirai-je Maman
L’attachement à sa maman, quoi de plus important ? Cette attache est le berceau d’une sécurité, et de la confiance en soi, qui feront de l’enfant une grande personne. Ce spectacle dépeint avec humour et poésie les liens privilégiés entre le tout petit et sa mère. Alpiniste, aventurier ou chercheur, l’enfant part à la conquête de nouveaux territoires, avec, toujours, cette figure maternelle qui le guide. Sur scène, un chemin fait le lien entre ici et ailleurs, entre loin et proche, entre réel et imaginaire. Si l’enfant s’aventure dans ce chemin, il découvrira une maison tout à fait originale : une jupe cocon, une jupe-maison, un jupon-habitation, idéale pour se nicher, se cacher. Refuge, dans lequel le petit enfant fait le plein d’attachement.

Mercredi 31 mars à 9h30 et 11h

Le Manège de Reims
Au bord de l’autre
Cie Ramodal - Indre et Loire
Spectacle musical à partir de 18 mois

Spectacle à destination des tout-petits, à mi-chemin entre l’installation plastique et un petit théâtre du sensible au plus prés de la matière.
Voyage intime au bord des eaux de notre enfance… Morceaux de bois que l’eau et le soleil ont mis à nu, galets qui s’entrechoquent, reflets organiques… Nouveau rythme à partager entre adultes et enfants.
On joue ici avec des silex, du sable, des flûtiaux, de l’argile, du saule, des pigments colorés pour convoquer et partager ces souvenirs sensoriels intenses liés à la nature.
Des images, des odeurs et des sons transposés avec les outils d’un théâtre d’objets et d’ombres à découvrir, pour une musique à inventer…

Mercredi 31 mars à 15h
Espace Thierry Meng à Bétheny
Laboratorium
Succursale 101 – Reims
Marionnettes à partir de 8 ans

Inspiré des figures de scientifiques fous qui peuplent nos histoires d’enfants, le professeur Illman est un savant totalement déjanté et persuadé qu’il sauvera la planète par ses découvertes scientifiques. Pas de savant fou sans un acolyte simplet et dévoué, c’est Crameur qui servira de cobaye aux expériences douteuses du professeur. Dans une ambiance de formol et de tubes à essais, Laboratorium aborde avec une drôlerie à l’anglaise les questions du rapport entre la connaissance scientifique et la perversion du pouvoir.

Mercredi 31 mars à 18h

Centre Culturel Saint Exupéry
Aventures
Fred Pougeard – Reims
Spectacle à partir de 9 ans

C’est une drôle d’aventure, un nouveau projet d’écriture, de spectacle. Aventures se veut recherche autour de l’errance, du cheminement vers l’altérité, de l’exploration, et bien sûr de l’imaginaire qui nous permet de traverser les murs qui immanquablement se dressent. Fred Pougeard a collecté pendant plus de 6 mois des « éclats d’or » du monde à travers ses connaissances et ses rencontres. Et les intégrera lors de sa création pour son personnage Mitia qui sera le personnage central d’ « Aventures ».

Avril 2010

Jeudi 1er et vendredi 2 avril à 14h30 et 18h30

Grand Théâtre de Reims
L’éternelle fiancée du Docteur Frankenstein
Cie La Cordonnerie – Lyon
Ciné-Concert à partir de 8 ans

En partenariat avec le Grand Théâtre de Reims
Après Ali Baba et les 40 voleurs, accueilli à Méli’môme 2008 la compagnie la Cordonnerie s’attaque à l’un des mythes modernes les plus fascinants, celui du Docteur Frankenstein. Ses caméras nous feront pénétrer au coeur de la maison Vermorel, léguée à la Ville de Villefranche par le grand industriel Victor Vermore. Cette propriété a été choisie comme parfait décor pour cette étrange et mystérieuse histoire. De l’écran à la scène, deux laboratoires : celui du jeune chercheur fou qui s’intéresse à « la vie post-mortem » dans un film à l’humour décalé et, sur le plateau, le bric-à-brac des musiciens, bruiteurs, comédiens et chanteurs qui fabriquent en direct l’univers sonore. Un spectacle où cinéma et musique s’accordent parfaitement pour nous livrer une version d’un Frankenstein pris au piège d’un amour non sans conséquences.

Vendredi 2 avril à 18h

SURPRISE … offerte par l’équipe du Manège ; avant le spectacle du Theater Couturier. Cie Beau Geste avec « Transports exceptionnels »

Vendredi 2 avril à 14h30 et 18h30

Le Manège de Reims
Ente, Tod und Tulpe
Theater Couturier & Ikkola – Allemagne
Théâtre à partir de 5 ans

D’après le livre de Wolf Erlbruch
Le canard, la mort et la tulipe est un doux cheminement en compagnie de deux personnages irrémédiablement liés, un canard donc, et cette compagne qu’il se découvre un beau jour, la mort. La première frayeur surmontée, le duo va passer du temps ensemble, et parler ensemble… Curieuse rencontre que celle d'un canard et de la mort. 'Viens-tu me chercher ?' lui demande le canard. La mort ne répond jamais vraiment, mais la discussion est ouverte. Le canard lui fait part de son inquiétude. Les deux protagonistes échangent à propos de ce grave sujet. Ils ont des choses à faire ensemble. Le canard emmène son 'amie' à l'étang, propose même de la réchauffer. Mais la vraie question demeure et le dialogue continue sans donner vraiment de réponse. Une chose est sûre, la fin est inéluctable.

jeudi 12 février 2009

Printemps des poètes

Printemps des poètes



Février - Mars 2009

Le programme

Février ---- Mars

Du 21 janvier au 25 février
Avant-première
Médiathèque Croix Rouge
"Rire en Rimes...."
Rions de tout, des autres comme de soi-même en sautant d'une ligne à l'autre, d'une planète à l'autre...
Atelier d'écriture animé par Romain Janssens, écrivain public. Cycle de 6 séances.
Inscription médiathèque Croix Rouge.
Les samedis : de 10 -12h les 7, 14, 21, 28 février et 14 mars
Les mercredis de 16 - 18h les 11 février, 11 et 18 mars

Ateliers d'illustrations
Médiathèque Jean Falala
Atelier d'illustration
Quand la poésie joue avec l'image...
Travail d'expression picturale variée lié aux thèmes de la poésie de Ludovic Degroote. Animé par Elizabeth potron. Ls oeuvres réalisées feront l'objet d'une exposition en mars. Rencontre prévue avec le poète Ludovic Degroote jeudi 19 mars.
Ateliers à partir de 12 ans .
Renseignements et inscription en secteur jeunesse Médiathèque Jean Falala
03 26 35 68 00

19 février à 19 h00
Spectacle
Médiathèque Jean Falala
Spectacle : Le Mont Analogue (récit de René Daumal)
par la compagnie les 3 Mondes (mise en parole par Simon de Gliniasty, comédien et Philippe Vaillant, conteur; mise en jeu de José Renault, musique de François Leclère
Le Mont Analogue, dernier écrit de René Daumal reste inachevé en raison de sa mort, est considéré comme l'un des meilleurs exemples du récit initiatique français du XXe Siècle. Il est empreint de cet humour que Daumal a affinédepuis ses années de pataphysique rémoise.

Mars



1er mars
Projection
Médiathèque Jean Falala
1er mars
Deux documentaires consacrés à rené Char et mahmoud Darwich
16h et 17h

5 mars
Colloque
Bibliothèque Carnégie
"René Daumal : le désir d'être" : colloque organisé par Philippe Vaillant
10-18h00

5 mars à 19h00
Projection
Médiathèque Jean Falala
Voyage en Rimbaldie
un documentaire de Muriel Harrar et Manuel Sanchez, France, 2007, couleur.
A l'issue de la projection, les spectateurs pourront rencontrer les réalisateurs, ainsi que Bertrand Mathieu, traducteur des oeuvres de Rimbaud en anglais et Marie-Françoise Rigaud-Mathieu, professeur de lettres et traductrice.

6 mars à 19h00
Spectacle
Le Mahabharata
suite a venir

7 mars 14h50 et 15h20
Projections
Médiathèque Jean Falala
Yves Bonnefoy
suite à venir

10 mars 16h30 à 18h00
Poésie dans la rue
suite à venir

11 mars 17h00
Lecture
suite à venir
Médiathèque Croix Rouge

12 mars 14h00
SLAM
suite à venir
Médiathèque Jean Falala

12 mars 18h30
Spectacle
suite à venir
Bibliothèque Carnégie

14 mars 15h30
Poésie dans la rue
suite à venir
Bibliobus, Place des Argonautes

14 mars 16h00
Nuit du SLAM
suite à venir
Médiathèque Jean Falala

17 mars 19h00
Précisions poètiques
suite à venir
Bibliothèque Carnégie

18 mars 14h00
Semaine de la langue française
suite à venir
Médiathèque Jean Falala

19 mars 18h00
Rencontre
suite à venir
Médiathèque Jean Falala

21 mars 14h30
Projectione
Dante, de l'Enfer au Paradis
la suite arrive
Médiathèque Jean Falala

21 mars 17h00
Spectacle
Dé-Z-opilant
Performance relative de poésie sonore. Textes et voix : Diider Philippoteux ("performer et poète assourdissant"); conception sonore Michel Bernier Médiathèque Jean Falala

24 mars 19h00
Spectacle
Poésie noire, poésie blanche (poèmes de René daumal) par la compagnie les 3 mondes (lecture par Simon de Gliniasty et Philippe Vaillant, musique pour guitare de Franck Ladouce
Médiathèque Jean Falala

25 mars 18h30
Conférence
La vie et l'oeuvre de René Daumal par Philippe Vaillant
Bibliothèque Carnégie

mercredi 11 février 2009

Exposition Frédérique Bertrand

Frédérique Bertrand

à la médiathèque Croix-Rouge

exposition d’oeuvres originales de Frédérique Bertrand

3 au 28 mars 2009

La médiathèque Croix-Rouge proposera du 3 au 28 mars une exposition d’oeuvres originales de Frédérique Bertrand : planches en peinture acrylique, crayon et collages, mais aussi créations en volume. Diplômée de l’Ecole des Beaux-arts de Nancy elle a écrit de nombreux livres pour enfants, mais a aussi réalisé des illustrations pour la presse nationale et internationale, créé des affiches pour des festivals et couvertures de livres. Elle expose régulièrement dans des galeries d’art et a marqué de son style les éditions du Rouergue.

Diplômée de l’École des Beaux-Arts de Nancy, Frédérique Bertrand a écrit et illustré de nombreux livres pour enfants. Elle réalise aussi des illustrations pour la presse nationale (Libération, Magazine littéraire, Télérama, Le Monde…) et internationale, crée des affiches pour des festivals, des couvertures de livres et expose régulièrement dans des galeries d’art. Elle a marqué par son style novateur les Éditions du Rouergue et en est devenue une figure emblématique auprès d’Olivier Douzou. Son oeuvre a été primée en France, en Italie, en Hollande, au Portugal ou encore aux États-Unis.

Médiathèque Croix-Rouge
19, rue Jean-Louis Debar
croixrouge@bm-reims.fr
Tél. : 03 26 35 68 40

mardi 10 février 2009

Histoires vraies : Rascal

Histoires vraies

Dessins de Rascal à la médiathèque Laon Zola

Histoires vraies, Rascal à Reims

3 au 28 mars 2009

La médiathèque Laon-Zola proposera, quant à elle, une exposition sur l’illustrateur pour la jeunesse Rascal du 3 au 28 mars. Autodidacte, cet artiste belge est un insatiable curieux qui s’est consacré aux livres pour enfants sous toutes ses formes. Il est à la fois auteur et illustrateur mais écrit le plus souvent des histoires pour d'autres artistes. L’exposition réunit des planches originales, des objets ainsi qu’une sélection de dessins originaux d’illustrateurs pour lesquels Rascal a écrit le texte.

Né en 1959 en Belgique, Rascal a passé son enfance à Namur. C’est un autodidacte. Après avoir travaillé dans la publicité, réalisé des affiches pour le théâtre et exercé plusieurs métiers, il décide de se consacrer au livre pour enfants sous toutes ses formes. Tous les styles, toutes les formes l’intéressent : les albums tout carton, les albums thématiques, les contes classiques. Et depuis peu un livre CD et une bande dessinée. C’est un auteur prolixe : plus de 60 livres ont été édités.

Ses citations
« Les chiffres, même magiques, y’a rien à faire, cela ne vaudra jamais les mots »
« Pourquoi je fais ce métier ? Pour marquer les enfants et les êtres comme j’ai pu être marqué par des images. C’est une façon de ne pas mourir. »

Médiathèque Laon-Zola
2, rue de la Neuvillette – Reims
laon-zola@bm-reims.fr
Tél. : 03 26 47 79 41

lundi 9 février 2009

Slam à Reims

La 1ère Nuit du Slam 2009

Slam à Reims

Reims : des vers à consommer sans modération le samedi 14 mars !

C’est à Reims que se déroulera, samedi 14 mars, la 1re et principale Nuit du Slam 2009. La ville de Reims, choisie par la Direction des Affaires Culturelles de Champagne-Ardenne pour représenter sa région lors d’une grande tournée de slam dans le cadre de la Semaine de la langue française, a décidé de soutenir activement l’événement. De 16 h à minuit, elle accueillera donc dans deux structures municipales, la médiathèque Jean Falala et la Cartonnerie, tout un programme de slam de poésie, sur le thème « Des mots pour demain » (ailleurs, capteur, clair, de Terre, clic, compatible, désirer, génome, pérenne, transformer, vision). Des vers à consommer sans modération !

A Reims, la 1re Nuit du Slam se déclinera en deux temps. Le premier rendez-vous de la journée, un tournoi-spectacle de slam proposé par des slameurs issus des quatre régions participantes (Picardie, Champagne-Ardenne, Bourgogne, et Rhône-Alpes), aura lieu à la médiathèque Jean Falala, de 16 h à 18 h. Ensuite, la Cartonnerie ouvrira ses portes dés 18 h pour un apéro-mix avec Aaron 3000 ainsi qu’une exposition de photographies de slam du collectif ArtEos. A partir de 19 h 30, son hall se transformera en grande scène ouverte de slam. Enfin, à 21 h, la soirée se terminera au Cabaret de la Cartonnerie : avec tout un programme international mêlant créations originales et performances de collectifs (Slam Tribu / Reims avec le groupe Somna, la Tribut du Verbe / Lyon) ou de slameurs solo (Danny Sherrard (US) Champion du monde 2008, Naturel (Fr.) Champion de France 2008…).

Reims : la 1re Nuit du Slam 2009 avant Creil, Lyon et Dijon

Première manifestation organisée en commun par quatre Directions régionales des affaires culturelles dans le cadre de la Semaine de la langue française, la Nuit du Slam est née en 2008 autour des slameurs PICABORA (Picardie, Champagne-Ardenne, Bourgogne, Rhône-Alpes), dans le but de faire connaître le slam de poésie au plus grand nombre. Pour l’édition 2009, la 1re Nuit du Slam aura lieu à Reims le samedi 14 mars, avant d’être suivie par trois autres nuits à Creil (20 mars), Lyon (21 mars) puis Dijon (27 mars).

Le slam de poésie

Spectacle de poésie orale, le slam est arrivé en France à partir des États-Unis dans les années 1990. Depuis, cette discipline de poésie orale s’est développée partout en France, investissant les bars, les établissements culturels, les écoles, ou encore les prisons. L’unique règle commune à tous ? Dire un texte de son cru, avec comme premiers principes la liberté d’expression et la mixité sociale et littéraire.

dimanche 8 février 2009

Regards croisés

Reims – Arlington : Regards croisés / Crossing glances

Expo regards croisés Reims Arlington

6 fév. - 15 mars 2009, Ancien Collège des Jésuites

Quelques regards croisés de Reims à Arlington et voici  la notion de jumelage entièrement revisitée par le biais de la création artistique. C’est là l’objet même de l’exposition Reims – Arlington : regards croisés, crossing glances, proposée simultanément par les villes jumelées Reims et Arlington. Dans le cadre de leur jumelage, chaque ville avait mandaté, en 2008, un photographe pour se faire représenter chez sa jumelle. Cécile Bethléem partie à Arlington et John Babineau venu à Reims sont donc chacun allés à la rencontre d’un espace urbain étranger, de son territoire, de son identité. La proposition finale, c’est une double exposition, à Arlington et Reims, dont la version rémoise commencera le 6 février 2009 pour se clore le 15 mars, dans les galeries de l’Ancien Collège des Jésuites. Avec à l’appui, un ouvrage bilingue réalisé grâce à la collaboration de  Didier Rousselet, auteur français résidant à Arlington.

Cécile Béthléem, artiste vidéaste

Expo regards croisés Reims Arlington: Cécile Béthléem

Née en 1978 à Montmorency, elle vit et travaille à Reims et est diplômée de l’E.S.A.D (École Supérieure d’Art et Design) de Reims. De 2005 à 2008, elle expose collectivement plusieurs vidéos (« infini mathématique », « ombre », « somnus »…). En 2007, l’Office Régional Culturel de Champagne-Ardenne sélectionne « somnus » pour son Artothèque éphémère 2008-2009. Toujours en 2007, elle reçoit l’aide individuelle à la création de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Champagne-Ardenne et l’aide à la Création en Arts Plastiques de l’Office Régional Culturel de Champagne-Ardenne, pour la réalisation du projet «  La Tricoteuse de Terre » (vidéo en triptyque/installation/son). En 2008, elle est choisie par la ville de Reims, pour un programme d’échange entre deux artistes et un écrivain sur deux villes (Reims / Arlington), et bénéficie pour cette commande d’une bourse de la ville de Reims et d’une résidence d’un mois par la ville d’Arlington. Pour Regards croisés / Crossing glances, elle a utilisé un appareil Panasonic LUMIX DMC-FZ7 12X Optical ZOOM 35mm EQUIV. 36-432  (MEGA O.I.S).

John Babineau, artiste photographe

Expo regards croisés Reims Arlington : John Babineau

John Babineau est un artiste photographe spécialisé dans la photo de rue. Né à Cambridge, dans le Massachusetts, élevé dans la région de Boston, il habite Arlington. C’est en recevant pour Noël, à l’âge de onze ans, un appareil Kodak Brownie Starflash qu’il conçoit une passion de toute une vie pour la photographie. Après trois ans d’armée, il fait des études à la New England School of Photography et au Massachusetts College of Art and Design où il obtient un diplôme de photographie et d’éducation artistique. Depuis, au niveau 3e cycle, il a suivi de nombreux cours d’art et ateliers de photographie, le plus récent d’entre eux au Fine Arts Work Center à Provincetown, dans le Massachusetts, en 2008. Il a enseigné la photographie à des groupes d’âges et de niveaux techniques variés et ses oeuvres ont été vues dans un grand nombre de lieux d’exposition des régions d’Atlanta, de Boston, de New York et de Washington. Pour Regards croisés / Crossing glances, il a principalement travaillé avec un appareil argentique à télémètre Fuji 6x9 et des films de moyen format, mais a aussi utilisé un appareil numérique Canon G9.

Didier Rousselet

Didier Rousselet est né à Paris où il a fait des études d’histoire, de géographie et de théâtre. Il habite Arlington. Comédien, metteur en scène et écrivain, il a d’abord joué et dirigé en France, en particulier à Paris et au Festival d’Avignon. Aux Etats-Unis il a créé et dirigé Le Neon Theatre, une compagnie bilingue implantée à Arlington. En seize saisons, il a mis en scène et joué dans une cinquantaine de spectacles dont le travail physique et stylisé ont valu à la compagnie un certain nombre de prix et de nominations (Theater Lobby, Helen Hayes Awards, Arlington Commission for the Arts). Didier a également mis en scène dans d’autres théâtres dont le Kennedy Center. En 2007 il a marché de Paris à Berlin et a tiré de l’expérience un livre : De ces lieux, de ces jours. Dans la publication Reims – Arlington : Regards croisés / Crossing glances, il a su cristalliser par la poésie de son verbe la rencontre des deux photographes avec la ville de l’autre.

lundi 2 février 2009

Printemps des poetes : René Daumal

René Daumal

René Daumal 2009 à Reims

René Daumal, l’ascension continue :

Quand Carnegie sort le Grand Jeu
17  fév. – 2 mai 2009, Bibliothèque Carnegie

A partir du 17 février 2009 en amont du Printemps des poètes, et jusqu’au 2 mai 2009, la bibliothèque Carnegie proposera à Reims l’exposition René Daumal, l’ascension continue. Poète d’origine rémoise, co-fondateur en 1928 de la revue Le Grand Jeu proche du surréalisme, René Daumal a inspiré jusqu’à nos jours de nombreux auteurs et musiciens dont Bob Dylan ou Patti Smith. L’exposition, co-produite par la Médiathèque Voyelles de Charleville-Mézières et la Bibliothèque municipale de Reims met en scène quelques-uns des documents les plus rares conservés dans ces deux établissements ainsi qu’un film sur la vie de René Daumal et son univers littéraire.
Manuscrits et dessins originaux de René Daumal (dont certains poèmes encore inédits), correspondance manuscrite de Daumal avec ses amis et collaborateurs, éditions originales de ses écrits parfois enrichies de gravures et lithographies uniques (parmi lesquelles : les trois exemplaires originaux de la revue Le Grand Jeu, un des exemplaires de l’édition originale du Contre-Ciel ornée des lithographies d’Etienne Cournault, le catalogue de la première exposition Le Grand Jeu à la Galerie Bonaparte…) : la plupart des pièces exposées ont été acquises par la Bibliothèque municipale de Reims et la médiathèque de Charleville-Mézières au cours des dernières années avec le soutien du Fonds régional d’acquisition pour les bibliothèques de Champagne-Ardenne. Enfin, en marge de ces pièces uniques, un film sur la vie de René Daumal et son univers littéraire (réalisé par Xavier Dandoy de Casabianca et Patti Smith) complète l’exposition.

René Daumal

René Daumal
René Daumal pendant ses années rémoises
Reims BM Grand Jeu 5215

René Daumal (Boulzicourt, 1908 – Paris, 1944) occupe une place à part dans le paysage littéraire de l’Entre-deux guerres. Engagé très jeune dans des expériences littéraires novatrices, il fonde avec des amis rémois le groupe des Phrères Simplistes, puis la revue Le Grand Jeu, qui s’inspire de Jarry et des avant-gardes surréalistes. Cherchant comme Rimbaud le « dérèglement de tous les sens », ses écrits se présentent comme une quête onirique d’un au-delà littéraire. Dans les années 1930, après la dissolution du Grand Jeu, il poursuit ses recherches en revenant aux sources de la ‘Pataphysique et en s’ouvrant à la culture indienne. Les principaux écrits de la maturité, La Grande Beuverie, Le Contre-Ciel et son roman inachevé Le Mont Analogue, dont le langage analogique permet plusieurs strates de compréhension, critiquent avec humour les principaux rouages de la société matérialiste occidentale. Admiré par de nombreux auteurs contemporains, très étudié dans les universités, René Daumal a inspiré de nombreux musiciens et chanteurs : de Bob Dylan dans les années 1960 à Patti Smith aujourd’hui. Patti Smith, saluant récemment « le conteur inouï, absurde et spirituel », déclarait penser tous les jours à ce poète qu’elle considère comme un frère.

Parcours

Chronologie

Inspirateur de nombreux auteurs contemporains, René Daumal (1908-1944) a joué un rôle considérable dans la création artistique du XXe siècle. Engagé très jeune dans des expériences novatrices, explorant le « dérèglement de tous les sens » cher à Rimbaud, s’ouvrant sur la culture indienne, il est un de ces grands poètes-voyants de la littérature française. Des premiers numéros du Grand Jeu aux oeuvres posthumes telles Poésie noire, poésie blanche ou L’Évidence absurde, on retrouve l’exigence incessante d’un absolu littéraire. En dénonçant avec humour les principaux rouages d’une société occidentale corrompue par le matérialisme et la perte de toute mystique, Daumal annonce la littérature révoltée de l'après-guerre.

16 mars 1908 : naissance à Boulzicourt (Ardennes)
1919-1922 : études secondaires au lycée Chanzy, à Charleville-Mézières
Mars 1922 : la famille Daumal s’installe à Reims (5, rue du Champ de Mars)
1922-1924 : études au Lycée de Reims. Daumal rencontre Roger Vailland, Roger Gilbert-Lecomte et Robert Meyrat.
1925 : reçu bachelier
1925-1927 : propédeutique au Lycée Henri-IV. Premières expériences de « vision extra rétinienne » avec Roger Vailland.
Juin 1927 : rencontre Josef Sima
Eté 1927 : voyage avec Gilbert-Lecomte en Auvergne ; premier séjour en haute-montagne, à Bourg d’Oisans
Octobre 1927 : licence de philosophie en Sorbonne ; écriture de Mugle.
Novembre 1927 : rencontre Véra Milanova
Décembre 1927 : rencontre André Rolland de Renéville

18 juin 1928 : Le Grand Jeu, n° 1
11 mars 1929 : André Breton organise le « procès » de Roger Vailland au Bar du Château

Mars 1929 : Le Grand Jeu, n° 2
Fin 1929 : rencontre avec Alexandre de Salzmann. Apprentissage du sanskrit.
1930 : Breton critique Le Grand Jeu dans son Second Manifeste du Surréalisme. Daumal prépare une riposte dans une « Lettre ouverte à André Breton », à paraître dans le 3e numéro

Automne 1930 : Le Grand Jeu, n° 3
Juin 1932 : « L’Affaire Aragon » précipite la dissolution du groupe « Le Grand Jeu »
Décembre 1392 : Daumal suit la troupe du danseur Uday Shankar aux États-Unis
Avril 1933 : retour en France ; après un service militaire écourté par son état maladif, Daumal s’installe à Paris, dans des conditions matérielles très difficiles ; sa santé se détériore
1934 : séjours en Haute-Savoie et en Suisse. Rencontre de Gurdjeff.
9 juillet 1935 : Le Contre-Ciel, obtient le prix Jacques-Doucet
Avril 1939 : publication de La Grande Beuverie. Daumal est de plus en plus malade et affaibli.
Été 1939 : Daumal commence l’écriture du Mont Analogue
1939-1943 : séjours en haute montagne pour lutter contre la tuberculose
21 mai 1944 : mort de René Daumal au 1, rue Monticelli à Paris
Quelques publications posthumes : Le Mont Analogue (1952), Chaque fois que l’aube paraît (1953), Poésie noire, poésie blanche (1954), Tu t’es toujours trompé (1970), Bharata : l’origine du théâtre (1970), Mugle (1978), Je ne parle jamais pour ne rien dire (1994)

"Des origines au simplisme"

Daumal et les Simplistes
Les Simplistes au bar du Cirque en mai 1924
(Daumal, Lecomte, Meyrat et Vaillant)
Reims BM Grand Jeu 5213

René Daumal naît en 1908 à Boulzicourt, dans les Ardennes. Son père, instituteur puis percepteur, est amené à travailler dans de nombreuses localités. René passe donc son enfance et son adolescence entre Vireux-Molhain, Paris, Charleville, et enfin Reims. Elève doué et précoce, il manifeste très jeune un goût prononcé pour la littérature.
En 1924-1925, son professeur de philosophie au Lycée de Reims, Marcel Déat (le futur homme politique), a la réputation de rejeter comme « simplistes » toutes les théories qu’il désapprouve. Daumal et quelques-uns de ses condisciples (Roger Gilbert-Lecomte, Robert Meyrat, Roger Vailland) décident d’adopter ce terme et d’en faire un étendard : ils seront les « phrères simplistes ».
Leur activité littéraire est déjà intense : sous l’égide du dieu « Bubu », qu’ils vénèrent, les jeunes gens composent dessins, textes et poèmes provocateurs, émaillés de jeux de mots ironiques, qu'ils rassemblent dans de petites compilations éphémères (« Bubu Magazine », « Le Petit Théâtre », etc.). Leurs écrits appellent à la révolte contre la platitude de la vie, incarnée par la morosité qui règne dans « Reims-la- Morte », détruite par la Grande Guerre.
Peu à peu, la recherche d’une littérature absolue, capable de dépasser l’insignifiance du quotidien pour embrasser la totalité du réel, les conduit à explorer des espaces alors inconnus : l’onirisme, le subconscient. Des expériences extrêmes (somnambulisme, consommation d'opium, d'éther, de tétrachlorure de carbone) leur font entrevoir de nouvelles étendues littéraires

La quête de l’absolu : Daumal et le Grand Jeu

Page du Grand Jeu
Page tirée de la revue du Grand Jeu N°3, BM, Rés, CHM 45.

Titulaires du baccalauréat, Daumal, Vailland et Gilbert-Lecomte se rendent à Paris pour préparer le concours d'entrée à l’Ecole normale supérieure.
Dans la capitale, ils rencontrent des artistes ou écrivains qui partagent leur soif de renouveau : André Rolland de Renéville, Maurice Henry, Hendrick Kramer ou encore le peintre Joseph Sima.
Daumal, Gilbert-Lecomte et leurs amis s’associent pour lancer une revue dénommée Le Grand Jeu, dont la page de titre arbore la fameuse « gidouille » , cette spirale dessinée par Jarry (« l’inventeur » de la ‘Pataphysique) pour orner le ventre d’Ubu.
Seuls trois numéros voient le jour entre 1928 et 1930, date de la séparation définitive d’un groupe tiraillé entre des tendances ésotériques et traditionnelles d’une part et des tendances révolutionnaires et communistes d’autre part.
Mouvement d’avant-garde artistique, d’inspiration rimbaldienne, le Grand Jeu est empli de paradoxes et de questionnements, d’expérimentations et d’illuminations.
Si les aspirations du Grand Jeu ont pu sembler assez proches du surréalisme au départ, une brouille entre les deux mouvements survient dès 1930. Alors que Breton critique le mysticisme du Grand Jeu, Daumal et ses amis reprochent aux surréalistes les facilités de l’écriture automatique et regrettent leur incapacité à comprendre le sacré. Ils prédisent même une triste fin à Breton : entrer dans les manuels d’histoire littéraire !

« Le chemin des plus hauts désirs passe par l’indésirable » : Daumal après le Grand Jeu



L.A.S de René Daumal à André Roland de Réneville
(22 juin 1932)
Papier.2p 21X27 Reims BM Grand Jeu 1327
Lettre signée le Grandjeu où Daumal introduit comme un rébus quantité de dessins originaux.
On y retrouve notamment la gidouille chère à Jarry.
Il s'agit en fait"de phynances" de la revue, à propos desquelles il tance son ami.

Après la dissolution du Grand Jeu, Daumal décide de rompre quelque temps avec la vie littéraire parisienne. Il s’engage comme attaché de presse auprès du danseur Uday Shankar, dont il suit la tournée aux Etats-Unis pendant l’hiver 1932-1933.
Revenu en France, il multiplie poèmes, textes biographiques et philosophiques, dans des conditions matérielles extrêmement difficiles : comme il refuse « la mangeoire » de l’instruction publique, ses seuls revenus lui viennent des articles qu’il écrit. Outre Le Contre- Ciel et La Grande Beuverie, il publie chaque mois des chroniques à la Nouvelle Revue Française, qui se réclament de Jarry et la L’Inde ‘Pataphysique, cette « science des solutions imaginaires ».
et sa civilisation le fascinent de plus en plus. Initié depuis la fin des années 1920 au sanskrit, la langue des textes sacrés hindous, il en propose une « grammaire » en français. En traduisant des passages de la Baghavad-Gita, il s’aperçoit que les sensations qu’il avait éprouvées au temps du simplisme pour tenter d’atteindre un état proche de la mort se retrouvent dans ces textes orientaux.
Sous la double influence de sa compagne Vera Milanova et de son ami Alexandre de Salzmann, il s’initie à l’enseignement du maître ésotériste Georges Gurdjeff, dont il devient un disciple. Cette recherche éperdue d’un maître, chez Daumal, lui vaudra les vives critiques épistolaires de Jean Paulhan et de Renéville.
Obligé de soigner sa tuberculose, Daumal effectue des séjours de plus en plus nombreux en haute montagne (essentiellement dans les Alpes). Il y trouve une pureté, une spiritualité qui l’inspirent pour esquisser les premières pages d’un grand roman : Le Mont Analogue.
Mais, maladif et fatigué, Daumal meurt en 1944 sans avoir pu achever sa dernière oeuvre.

Quelques oeuvres de René Daumal

Lithographie d'Etienne Cournault
Lithographie d'Etienne Cournault pour illustrer le Contre-Ciel
Paris 1936.
Reims B+M Rés. CHM 63

Le Contre Ciel
Recueil poétique publié en 1936 et aussitôt couronné par le prix Jacques-Doucet, Le Contre-Ciel rassemble plusieurs pièces que Daumal avait déjà publiées dans Le Grand Jeu ou dans Commerce. Ses poèmes se présentent comme une révolte contre la vie banale. Face au monde routinier, qu'il réfute par une accumulation d'aphorismes en forme de négations, Daumal tente d’atteindre une réalité totale, mais presque toujours hors de sa portée : car sa poésie de l’instant, toute en élans et en intuitions lumineuses, s'abîme parfois dans un échec assumé. La poésie pure, point aveugle où les contraires s'annulent et confinent au néant, ne peut être qu'entr'aperçue par le poète.

La Grande Beuverie Dans La Grande Beuverie, qui paraît en 1938, Daumal intègre le récit d’expériences intimes difficilement communicables : longs cheminements oniriques, travaux d’introspection menés selon les principes de Gurdjeff. Ce récit initiatique est introduit par plusieurs chapitres qui sont une transposition allégorique de ce que furent le simplisme et le Grand Jeu. On y retrouve le récit des expériences « extra rétiniennes », parsemé de thèmes bachiques empruntés à Rabelais. Dans cet essai d’introspection, on peut lire une critique radicale de la société et de l’individu qu’elle produit : le manque de connaissance de soi, les automatismes irréfléchis sont les signes d’une soumission à un ordre aliénant. La forme du récit, plutôt qu’une démonstration abstraite, permet de faire défiler un cortège d’erreurs vivantes dans lequel le lecteur est invité à se projeter pour se régénérer.

Le Mont Analogue
Le Mont analogue, roman d'aventures alpines, non euclidiennes et symboliquement authentiques, resté inachevé à la mort de Daumal, est publié pour la première fois en 1952 par les soins de sa veuve, Véra. Ce récit met en scène les aventures d'un groupe d'aventuriers qui partent à la recherche du « Mont Analogue », montagne d'une hauteur incommensurable et pourtant invisible, qui serait le trait d'union entre le ciel et la terre. Les recherches sont dirigées par l'étonnant professeur Sogol (palindrome de « logos »), qui pense l'avoir localisé au coeur du Pacifique-Sud. Après un long voyage, l'équipe réussit à découvrir le Mont Analogue en profitant d'une courbure dans l’horizon. Elle accoste à Port-des-Singes, où sont amarrées des embarcations de toutes les époques et où l'on croise des arrivants de tous les âges. Alors que le groupe entreprend l'ascension du mont et redouble d'efforts pour le gravir, le récit s'arrête sur une virgule... Cette parodie humoristique des expéditions scientifiques de Jules Verne décrit la transformation des voyageurs, qui s'affranchissent progressivement de leurs réflexes moraux et intellectuels pour s'ouvrir à de nouveaux rapports avec la nature. Renonçant à l'absurde « cupidité de comprendre », ils peuvent découvrir les mystères et la poésie du monde. Le texte est une allégorie de la création poétique, des efforts à effectuer pour s'élever jusqu'à l'ultime connaissance, mais aussi la fable utopique d'un nécessaire retour sur soi-même pour un authentique progrès humain.

Daumal aujourd’hui

René Daumal lettre
René Daumal Rytme-Travail et Repos s.d Papier 5p 21,5 X 27 cm Reims B.M Grand Jeu 213
Manuscrit autographe. Etude importante sur la notion de Rythme qui permet un équilibre vital entre le travail et le repos. A partir de certaines définitions empruntées à son amie Mme de Salzmann, discipline de Gurdjieff, Daumal dévellope des vues très personnelles sur la question. Il cite donc divers passages d'une conférence faite pas Mme de Salzmann et les commente au fur et à mesure

De l’avant-gardisme du Grand Jeu aux illuminations du Mont Analogue, René Daumal a toujours porté très haut l’exigence de l’absolu.
Ses intuitions sur la part mystérieuse du réel, confirmées et approfondies par une fine connaissance de la culture indienne, sont à l’origine de nombreux mouvements philosophiques, littéraires et poétiques de l’après-guerre.
Admiré par de nombreux auteurs contemporains, très étudié dans les universités, notamment les universités américaines et russes, Daumal a par ailleurs inspiré plusieurs chansons contestataires au cours des dernières décennies. Des textes de Bob Dylan dans les années 1960 aux adaptations musicales récentes d’un Frédéric L’Epée, en passant par Patti Smith, figure majeure de la contre-culture américaine des années 1980, de nombreux chanteurs ont puisé dans les écrits de Daumal le rejet d’un matérialisme stérile. Patti Smith, saluant récemment « le conteur inouï, absurde et spirituel », déclarait penser tous les jours à ce poète qu’elle considère comme un frère.

Pratique

Pendant l’exposition

Spectacle Le Mont Analogue, par la Compagnie Les 3 Mondes (mise en parole par Simon de Gliniasty, comédien, Philippe Vaillant, conteur, mise en jeu de José Renault, musique de François Leclère) : médiathèque Jean Falala, jeudi 19 février à 19 h.

Colloque René Daumal : le désir d’être, par Philippe Vaillant : bibliothèque Carnegie, jeudi 5 mars de 10 h à 18 h.

Spectacle Le Mahabharata (texte oral indien, en hommage à René Daumal) par la Compagnie Les 3 Mondes (improvisation contée par Philippe Vaillant, accompagné par Franck Ladouce à la guitare) : médiathèque Jean Falala, vendredi 6 mars à 19 h.

Spectacle Poésie noire, poésie blanche (poèmes de René Daumal) par la Compagnie Les 3 mondes (lecture par Simon de Gliniasty et Philippe Vaillant, musique pour guitare par Franck Ladouce) : médiathèque Jean Falala, mardi 24 mars à 19 h.

Conférence La vie et l’oeuvre de René Daumal, par Philippe Vaillant : bibliothèque Carnegie, mercredi 25 mars à 18 h 30.

Lieux, horaires, catalogue

René Daumal : l’ascension continue
Du 17 février au 2 mai 2009

Exposition, colloque et conférence
Bibliothèque Carnegie
2, place Carnegie – Reims
Tél. : 03 26 77 81 50 Mail : carnegie@bm-reims.fr
Internet : www.bm-reims.fr
Entrée libre et gratuite.
Mardi, mercredi, vendredi : 10 h - 13 h ; 14 h - 19 h ; jeudi : 14 h - 19 h ; samedi : 10 h - 13 h ; 14 h-18 h.

Spectacles
Médiathèque Jean Falala
2, rue des Fuseliers – Reims
Tél. : 03 26 35 68 00
Mail : jfalala@bm-reims.fr
Internet : www.bm-reims.fr
Entrée libre et gratuite.
Mardi, jeudi, vendredi : 13 h - 19 h ; mercredi : 10 h - 19 h ; samedi : 10 h - 18 h ; le 1er dimanche du mois (sauf en juillet-août) : 15 h - 18 h.

Catalogue
Catalogue de l’exposition Editions Eoliennes : 20 €, en vente sur place (bibliothèque Carnegie et médiathèque Jean Falala).
Bibliothèque Carnegie - Photo Ville de Reims / J. DRIOL.

dimanche 1 février 2009

Informations - brèves sur Reims février 2009

Reims champagne actu

Journal l'Union

Informations, brèves sur Reims

Année 2008     Voir toute l'année 2008

Année 2009     Voir toute l'année 2009

Février 2009

28 février 2009

Reims 
Ikea/Maison + : c'est pour 2011
Les acteurs du dossier d'implantation d'Ikea/Maison + ont signé un accord qui permet d'envisager l'ouverture du nouvel espace en 2011.
Cette fois, ça y est : le dossier d'implantation d'Ikea et de Maison + à Thillois est déverrouillé. Un accord a été signé hier matin entre tous les acteurs de ce feuilleton.
«SI l'accouchement a été difficile, je suis sûre que le bébé se portera bien… ». Adeline Hazan était d'humeur joyeuse, hier matin. La présidente de Reims métropole faisait partie du brillant aréopage qui a assisté à la signature d'un accord qui enterre la hache de guerre entre la chambre régionale de l'ameublement et les promoteurs du projet Ikea et Maison +.
Grâce à cet accord « gagnant-gagnant », ce nouvel équipement commercial devrait ouvrir ses portes en 2011, sur environ 45.000 m2 de surface de vente, dans la version acceptée par la commission d'aménagement commerciale.
Le recours déposé l'été dernier par la chambre régionale de l'ameublement contre le projet Ikea avait fait l'effet d'une bombe chez les décideurs locaux. Une fois passée la stupeur, « le 8 décembre 2008, on a tapé sur la table », rappelle François Cravoisier.
Avec le Medef, la fédération du bâtiment et la CGPME, la CCI a alors lancé une opération de médiation entre les opposants et les porteurs du projet. Les discussions ont été âpres, mais elles ont finalement abouti à cet accord signé hier.
Un accord dont le contenu restera confidentiel, mais qui permet le déblocage de la situation. D'autant que les professionnels de l'ameublement ont accepté « d'entamer la procédure de retrait du recours » contre le projet. Cependant la chambre attend désormais de la Ville de Reims qu'elle « revitalise » les zones les plus anciennes, comme Val-de-Murigny. La future A4 bis devrait y contribuer… Autant dire que tout le monde avait le sourire hier matin. Le BTP, parce que ça va générer du travail d'ici à l'été prochain. Reims, « parce que c'est une garantie pour l'activité économique et l'attractivité de notre ville ». La communauté Champagne-Vesle : le président Luc Bzdak a toujours mis en avant son souci de créer de l'emploi grâce à ce projet.
Près d'un millier d'emplois à terme
Sur ce plan, le directeur général d'Ikea-développement, Richard Vathaire confirme que son entreprise créera 250 postes dès l'ouverture, que Maison + en créera autant. Et qu'une centaine d'emplois induits (espaces verts, gardiennage, etc.) compléteront ce premier ensemble qui pourrait, à terme, atteindre le millier d'emplois.
Il faut cependant nuancer ces chiffres. En effet, si Ikea doit créer des postes ex-nihilo, Maison + se remplira en partie grâce à des transferts de l'agglomération rémoise vers le nouvel espace. C'est le cas par exemple de Darty (Tinqueux), de la Cuisinerie (Reims) et de quelques autres enseignes à confirmer.
En revanche, la Fnac intégrera une « cellule » de Maison +, avec un nouveau concept teinté de « vert ». Ce qui signifie le maintien en centre-ville de Reims du magasin de l'espace d'Erlon.
Toujours en matière d'emploi, M. Vathaire a précisé que son enseigne ne recrute jamais en direct. Elle passe exclusivement par l'ANPE, qui utilisera la méthode des « habiletés ». Cette méthode vient du Canada et s'applique à des recrutements massifs. Ikea ne verra donc aucun CV.
En revanche, tout le monde, de 18 à 60 ans, quel que soit son niveau de qualification, a sa chance. Mais « il est un peu tôt » pour postuler, a insisté M. Vathaire.
Sur le plan des accès, on se souvient de la crainte de certains élus de Champagne-Vesle de devoir faire avec un rond-point du parc Millésime « sous-dimensionné ».
Ce rond-point restera en l'état, mais des aménagements connexes lui seront adjoints.
De même, on entrera par la RN31 mais on sortira par la route de Champigny, précise l'aménageur (Sopic-Nord).
De son côté, Adeline Hazan indique que Reims métropole et Champagne-Vesle travaillent ensemble pour tenter de mettre en place une liaison par transport en commun.
Un autre participant à la réunion d'hier matin affichait un large sourire. C'est Jean-Yves Heyer, le patron de Reims-Champagne-Développement.
Il avait dans sa poche le projet d'affiche de la prochaine campagne d'Invest in Reims, à destination des investisseurs « exogènes ». Sur l'affiche, c'est le directeur général d'Ikea-France en personne, qui promeut l'image de la ville !
J.-F. Scherpereel
L'Union du 28 février 2009

Reims 
Les pesticides dans l'eau traités seulement en 2011
La station de traitement des pesticides se fera rue Ledru-Rollin face au champ de captage des eaux de Fléchambault.
Depuis 2003, l'un des trois champs de captage de l'eau potable affiche des taux de pesticides élevés. Si par un mélange, les normes sont respectées, Reims métropole va investir dans une station de traitement de ces poisons.
CHAQUE année les habitants de l'agglomération consomment près de 13 millions de m3 d'eau potable qui proviennent de trois champs de captage : Fléchambault, les Couraux (sur Taissy et Puisieulx) et Auménancourt (Aisne). Si les taux de nitrates provenant de rejets agricoles demeurent stables à 30 mg/litre quels que soient les prélèvements (la norme acceptée est de 50 mg/l), depuis 2003, le champ de captage des Couraux qui produit près de 5,5 millions de m3/an affiche des taux de pesticides (atrazine et simazine, diuron, dinoterbe) trop élevés. « C'est vrai », confirme Jean-Christophe Hinglard de Reims métropole, « on en détecte peu ou pas à Auménancourt, ponctuellement mais loin des normes à Fléchambault, mais il y en a, en permanence, aux Couraux. Compte tenu des mélanges que nous faisons avec les eaux des autres champs de captage, nous respectons les normes de potabilité. Mais comme nous flirtons en permanence avec les normes, par sécurité, les élus de l'agglomération ont décidé en 2004 de réaliser une usine de traitement de ces pesticides. Pas question d'être obligé comme à Epernay en 1998 de réagir dans le cadre d'une procédure d'urgence imposée par le préfet. » Une première procédure d'appel d'offres lancée en 2004-2005 n'a pas été jugée satisfaisante en 2006. Il a été décidé d'en lancer une autre sous une forme plus novatrice sous la forme d'un bail emphytéotique administratif.
6 millions d'euros
Pour faire simple, Reims métropole confiera un terrain à une entreprise, à charge pour elle de concevoir et de réaliser une usine de traitement des pesticides (un bâtiment HQE d'environ 1.000 m2 avec 2/32 de bassins, des pompes, des filtres et des charbons actifs, etc.). Pour un coût avoisinant les 6 millions d'euros. La collectivité qui exploitera l'usine paiera un loyer durant 20 ans à l'entreprise retenue qui devra réaliser la maintenance de l'outil.
Les entreprises devront faire leur offre pour la mi-mai. Après négociations, le chantier sera attribué en septembre. La mise en service devrait être effective au second semestre 2011, date à laquelle Reims métropole devra payer son premier loyer. L'usine sera construite à proximité du champ captant de Fléchambault où l'eau de Couraux est déjà acheminée là pour des mélanges via des conduites passant le long du canal. Une façon de rassembler les moyens au cas où le champ de Fléchambault serait, à son tour, victime de pesticides.
Prise de conscience et information
Si la communauté urbaine paie, aujourd'hui, le prix fort des épandages réalisés (principalement par le monde viticole et la SNCF), il y a déjà une ou deux décennies, « on retrouve aujourd'hui les pesticides par inertie de la nappe phréatique, chacun s'accorde à reconnaître que le vignoble a fait de gros efforts pour limiter les produits dans la vigne et pratique l'enherbement. Des actions préventives sont menées pour sensibiliser le monde agricole et du côté des particuliers, une charte pour l'utilisation des produits issus des jardineries va être diffusée pour promouvoir les techniques alternatives aux produits. » Enfin pour ce qui concerne les remplacements des branchements en plomb, Reims métropole en a déjà changé 13.500 sur 18.000 et tout devrait être achevé pour 2013.
Alain Moyat
Christophe Hinglard de Reims métropole : « Nous sommes aux normes par rapport à la loi mais nous voulons anticiper d'éventuels futurs problèmes sur une autre zone de captage. »
L'Union du 28 février 2009

Reims 
Baisse de la consommation
En dix ans, la consommation d'eau des habitants de l'agglomération a baissé de près de 20 %. Faut-il s'en réjouir. « Oui et non », répond Jean-Pierre Fortuné, vice président de Reims métropole.
« A la suite de l'effet canicule de 2003, il y a eu une prise de conscience liée aux restrictions d'eau de l'époque et les usagers se sont responsabilisés en commençant à économiser l'eau au quotidien. Il y a eu l'augmentation du prix de l'eau. Il y a eu aussi l'émergence des solutions alternatives : récupération d'eau de pluie, forage privé avec, en revanche, des risques sanitaires lourds de conséquences à moyen et long terme et le service public doit s'organiser pour gérer et maîtriser dans le temps ces installations. L'économie d'eau ne vient pas des enfants qui économisent l'eau en se lavant les dents mais des agriculteurs qui font plus attention et surtout de la baisse des activités industrielles (verreries, Pum, Jean-et-Chaumont etc.). Est-ce vraiment une bonne nouvelle ? »
Baisse du prix de l'eau
Cette année le prix du m3 d'eau va baisser. En intégrant une augmentation de 4 % des redevances versées par l'Agence de l'eau, le prix du m3 qui était de 3,12 € en 2008 passera à 2,80 € en 2009, soit une baisse d'un peu plus de 10 %.
A.M.
L'Union du 28 février 2009

27 février 2009

Reims  ALERTE ACTU / Feu vert à l'implantation d'Ikea à Thillois L'ouverture est prévue pour 2011. Un accord a été signé vendredi, à la CCI Reims-Epernay, permettant l'implantation d'Ikea / Maison + à Thillois. Les travaux doivent commencer entre juin et septembre 2009. Il y a quelques jours, la Fnac avait annoncé son intention de s'implanter dans ce secteur...à côté d'Ikea. L'Union du 27 février 2009 ent Potier, directeur des services de la ville. Serge Pugeault, adjoint chargé du développement économique adhère. « Que des entreprises paient des impôts parce qu'une collectivité crée des infrastructures qui lui profitent et lui permettent de se développer n'a rien de scandaleux. Sur le fond, je crois que la seule vraie réforme serait de supprimer les impôts locaux trop souvent injustes pour les remplacer par des points d'impôts sur les revenus car c'est le seul impôt juste.
Dans le cas qui nous occupe, si les entreprises n'ont pas pour premier critère d'installation le taux de la taxe professionnelle (elles regardent si la main-d'œuvre est qualifiée, s'il y a une vraie qualité de vie, des écoles, une fac, du transport), elles considèrent aussi le prix des terrains. Et dans ce domaine, force est de constater qu'il n'y a eu aucune stratégie foncière de la part des politiques. Nous nous retrouvons à devoir payer des terrains 17€ du m2 pour les sortir à 48€ viabilisés là où les autres en proposent à 3€. Ça ne nous aide pas. »
Alain Moyat
* Avec un taux fixé depuis quatre ans à 20,85 %, la taxe professionnelle unique rapportera 76 millions d'euros en 2009 à Reims métropole.

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Ce qu'ils en pensent
Jean-Louis Cavenne : « Délirant »
« Cette annonce est délirante », estime Jean-Louis Cavenne, maire de Bétheny. « Ou Sarkozy a une méconnaissance du dossier ou c'est une annonce prématurée. La taxe professionnelle est la ressource des collectivités. Ça les incite à faire des actions pour faire venir des entreprises pour avoir des emplois, c'est une taxe active. Si on compense par la une taxe carbone, qui la paiera ? Tous les contribuables ? En 2010, nous avions des projets d'investissement. On a déjà du mal à voir à moyen terme. Là, ça nous coupe l'herbe sous le pied. »
Jean-Pierre Belfie : « Je ne crie pas au loup »
« Inutile de se perdre en conjectures. Il y a eu une annonce dont on ne connaît pas les contours », explique Jean-Pierre Belfie, maire de Bezannes. « Je suis interrogatif car 2010 c'est bientôt. Je suppose que le président Sarkozy n'a pas jeté l'idée comme cela au gré du vent et qu'il a des scénarios dans ses dossiers. Ça prend tout le monde de court. Je serai pragmatique. Cette annonce a été comme une détonation. On nous parle d'une taxe carbone. On ne sait rien. On est inquiet. Mais je ne crie pas au loup. Par ailleurs, on dit que la taxe professionnelle, c'est ce qui plombe les entreprises. Je veux bien l'admettre, mais par quoi la remplacer ? Il ne faut pas oublier que la collectivité est aussi un donneur d'ordres important. On ne prend déjà plus en compte les salaires pour calculer cette taxe. C'est un bien car avouez que c'était tout de même un comble, plus une entreprise embauchait, plus elle était taxée. On marchait sur la tête. »
Jean Marx « Un manque à gagner »
« C'est un effet d'annonce. Ça va dans le droit fil des mesures du président Sarkozy qui ne veut pas favoriser la relance par la consommation mais par une autre méthode », regrette Jean Marx, maire de Cormontreuil. « C'est à terme un manque terrible à gagner pour la communauté d'agglomération Reims métropole. C'est notre revenu. Est-ce la taxe carbone qui le paiera ? Nous, il y a trois ans, nous avons fait le choix de nous répartir les gains de la taxe professionnelle entre les six communes de l'agglo pour l'intérêt de tous. Bilan, on constate déjà que la commune de Cormontreuil s'appauvrit car on n'a plus de progression de 5 à 6 % de la TP comme avant. On nous restitue une somme fixe calculée il y a trois ans. Bilan : la commune perd 2 à 3 % de pouvoir d'achat par an. La suppression de la taxe va obliger à une réorganisation de fond et il faudra bien une compensation durable.
Sur l'attractivité de notre commune, il n'y avait pas que le taux de la TP qui jouait. Il y a le flux d'acheteur chaque jour, le positionnement de la commune aux carrefours autoroutier et la certitude de pouvoir gagner de l'argent. »

Alain Lescouet : « Absurde »
« C'est absurde », s'insurge Alain Lescouet, maire de Saint-Brice-Courcelles. « L'État nous a incités par des aides à constituer des regroupements à taxe professionnelle unique. Il disait que les entreprises, c'était de notre compétence. Là, on va se retrouver tout nu. Sur les compensations, on constate d'année en année qu'elles diminuent fortement. Je comprends d'autant moins la suppression de la taxe professionnelle au moment où on parle de plan de relance car ce sont les collectivités qui investissent. Les collectivités soignent l'accueil des entreprises, des industries car il y a un retour sur investissement et on peut dire que la TP est une ressource dynamique. Si on n'a plus de TP, les communes ne seront pas forcément chaude à accueillir des entreprises, pour la main-d'œuvre oui, mais pas pour les nuisances.
Sur le fond, je ne pense pas qu'un faible taux de TP soit aussi incitatif que cela. Regardez le département de la Marne à la TP la plus basse de France. Les entreprises ne s'y précipitent pas. »
Jean-Pierre Fortuné : « Je suis assez circonspect »
« Aucun élément ne nous permet d'imaginer quelle sera la compensation apportée aux collectivités », commente Jean-Pierre Fortuné, maire de Tinqueux. « Comme ça représente une ressource fiscale non négligeable (plus de 45 %) je suis assez circonspect. La taxe professionnelle basée aussi autrefois sur les salaires a déjà été dépecée, elle a déjà baissé. Dire par contre que cela permettra d'avoir un levier pour augmenter les salaires, je n'y crois pas. Je ne pense pas non plus que la suppression de la taxe professionnelle soit le seul élément qui permettra aux entreprises d'être plus performantes. Il va falloir retrouver le courant d'affaires qu'on avait l'année dernière à la même époque. Enfin, quand l'État parle de compensation, croyez en mon expérience d'élus, ça dure toujours moins longtemps que l'impôt. Comment les agglomérations pourront donc assurer leurs équilibres financiers ? Par contre, peut-être que cela pourra permettre de rapprocher des territoires actuellement en compétition. Dans ce nouveau contexte, on pourra voir l'aménagement du territoire d'une autre façon. »
A.M.
L'Union du 27 février 2009

Reims 
Tram : la jonction avec la gare TGV est-elle justifiée ?
Du bas de la butte, la gare est proche ; cela justifie-t-il une montée du tram à 23 millions d'euros ?
Il y a quelques jours, un débat est né entre les élus rémois sur l'opportunité d'une jonction entre le futur tramway et la gare TGV de Bezannes. Est-ce justifié ? L'étude officielle le dira peut-être…
DU haut de sa butte, la gare TGV domine l'agglomération. Au pied de cette butte, on distingue deux rails de béton qui préfigurent le terminus de la première ligne de tramway. Mi-février, l'adjoint au maire Serge Pugeault a annoncé le lancement d'une étude pour faire monter un jour le tramway à hauteur de la gare. Ça fait à peine 100 mètres à vol d'oiseau. Le problème, c'est que les trams ne volent pas et que la montée sera facturée « 23 M€ » (l'union du 19 février). Une somme qui s'ajouterait aux 345 M€ déjà prévus. La jonction se justifie-t-elle ?
Si la gare TGV est si haute sur sa butte, c'est pour deux raisons techniques. La première, c'est qu'il fallait éviter de promener des millions de m3 de terre de remblais sur de longues distances. La seconde, c'est que cette élévation permet de franchir les voies par une passerelle confortable et sécurisée, au-dessus des TGV. Cette butte a aussi un aspect esthétique et environnemental : elle sert de merlon anti-bruit.
La gare de Bezannes voit 26 TGV s'arrêter chaque jour. Plusieurs modes de transport permettent de s'y rendre.
D'autres solutions
On ne compte pas les personnes qui sont déposées ou reprises par leurs proches. En revanche, 30 abonnés laissent leur voiture au parking et plus de 2.000 usagers laissent la leur dans le mois (chiffres de janvier 2009). En période de vacances, ce nombre gonfle de plusieurs centaines de véhicules.
Les taxis effectuent la jonction mais dans une proportion assez faible : de 15 à 20 clients par joursur l'ordinateur des Taxis de Reims.
L'une des particularités de cette gare est d'être reliée à celle du centre-ville par le réseau TER. Celui-ci est utilisé par une moyenne de 522 voyageurs/jour dans les deux sens (8 minutes de liaison directe, sans arrêt au contraire du tram).
Enfin, les TUR ont prolongé la ligne « K » pour marquer un arrêt à la gare TGV. Mais il est impossible de connaître le nombre de passagers qui prennent le bus pour ou à la gare de Bezannes.
Le souhait des élus est d'assurer une « multimodalité » autour de cette gare. Serge Pugeault évoque d'autres solutions, comme l'installation d'une jonction pédestre tram/gare avec ascenseur. Mais « ça coûterait aussi cher » que de monter le tram.
L'un des arguments avancés pour justifier la montée du tram, et surtout son coût, c'est que cette jonction pourrait constituer les prémices d'une prolongation de la ligne vers Murigny. Dans ce cas, le coût est estimé à 16 M€, mais sans intermodalité. Une version avec doublement des voies porterait la dépense aux 23 M€ évoqués plus haut (chiffre qui comprend les voies, mais aussi les rames…).
Un proche du dossier souligne que le tram à Bezannes n'est pas prévu « que » pour la gare. Il doit surtout servir aux centaines de salariés et d'usagers qui fréquenteront les entreprises de la Zac en cours d'aménagement.
L'autre question est aussi : pourquoi n'avoir pas prévu dès le début la montée du tram sur la butte ? Il paraît que ça l'était. Mais la SNCF n'avait pas les mêmes impératifs de calendrier que Reims métropole…
J.-F. Scherpereel l'Union du 27 février 2009

Reims 
Travaux du tram : 300 foyers privés d'électricité
Audrey Violet va demander à Mars une indemnisation du manque à gagner.
Un nouveau dégât collatéral des travaux du tram a privé durant huit heures près de 300 foyers rémois dans la nuit de mercredi à jeudi.
« C'est une pelleteuse qui travaillait sur le chantier du souterrain devant la gare SNCF qui a arraché à 16 heures une ligne moyenne tension enfouie », explique un technicien EDF. « Pas de chance, il a été impossible de réalimenter le quartier de la gare par un autre réseau car il y avait simultanément un incident à l'autre bout de la ligne du côté du Boulevard Foch. »
Colère des taxis
Bilan, de France Bleu à l'hôtel Ibis en passant par les entreprises Ada, Rent Car, le petit Gourmet et tous les particuliers, le courant a eu bien du mal à être rétabli. Il était question de 17 h 30, ce fut finalement 2 heures du matin !
Pour Audrey Violet, gestionnaire de 43 taxis à la gare, c'est une catastrophe. « L'ordinateur ne marchait plus pour avoir nos rendez-vous à assurer (environ 130 courses) et le pire c'est qu'au téléphone il était dit aux gens : « toutes les lignes de votre correspondant sont occupées. » Nous avons dû faire beaucoup de mécontents », s'excuse la professionnelle qui va demander une indemnisation au groupement Mars chargé du dossier du tram.
Alain Moyat
L'Union du 27 février 2009

26 février 2009

Reims 
Les bâtiments publics vont produire de l'électricité
C'est dans les locaux de la Cartonnerie qui seront recouverts de panneaux solaires qu'Adeline Hazan et Stéphane Joly ont présenté le projet hier soir.
95.000 m2 de panneaux solaires, point info énergie, prime aux taxis propres, label Reims métropole, la maire a présenté hier son projet pour un développement durable.
«LE développement durable est un des axes majeurs de notre projet. » Assise hier soir aux côtés de l'écologiste Stéphane Joly, vice-président de Reims métropole, Adeline Hazan a expliqué hier soir la méthode et les actions qui allaient être engagées pour faire de l'agglo et du Pays rémois un exemple de développement durable. Avec un pari audacieux : « Protéger l'environnement tout en renforçant le lien social et l'efficacité économique » pour parvenir à réduire par quatre, d'ici 2030, les émissions de CO2 (dioxyde de carbone) alors que le protocole de Kyoto parle, lui, de 2050.
Diagnostic et actions
L'agenda 21 du Pays rémois s'appuiera d'abord sur un diagnostic environnemental chargé d'établir avec précision le nombre de tonnes de CO2 rejetées sur l'agglo. Un bilan carbone sera établi avant décembre 2009.
95.000 m2 de panneaux solaires.- En parallèle, Reims métropole envisage de louer à un opérateur le droit d'exploiter 95.000 m2 de terrasses de bâtiments et terrains publics pour y installer des panneaux photovoltaïques moyennant une recette de 300.000€ et la production de 10 millions de kWh. Premier kW produit en 2010 et revendu par l'opérateur à EDF.
Point info énergie.- A la rentrée de septembre, ouverture d'un point info énergie avec des ingénieurs de Reims métropole qui donneront des conseils aux habitants pour mieux isoler leur maison, avoir le mode de chauffage le plus propre et le plus économique, obtenir des subventions (ou défiscalisation).
Bonne nouvelle : il sera possible de voir si votre logement est énergivore à partir de la campagne de thermographie aérienne menée par hélicoptère en 2007 à l'initiative de la Jeune chambre économique et dont les Verts du conseil municipal affirmaient encore il y a peu qu'il n'y avait rien à en tirer !
Prime aux taxis propres.- Reims métropole prévoit d'accorder une prime aux taxis qui rouleront avec des véhicules propres (une dépense estimée au maximum à 50.000€).
Plan de déplacement entreprise.- La collectivité va aussi mettre en place prochainement un plan de déplacement entreprise pour gagner en frais de fonctionnement.
Label Reims métropole
La collectivité va mettre en place un label Reims métropole développement durable établi avec des maîtres d'ouvrage et des bailleurs qui comportera un volet HQE (haute qualité environnementale) et un volet énergétique. Ce label sera décerné à partir du 2e trimestre 2009 par un certificateur indépendant qui hiérarchisera les futures constructions sur le territoire de l'agglomération par degré d'excellence tout en imposant un minimum en terme de normes environnementales.
Parallèlement, Reims métropole va inciter les nombreux offices HLM de la ville à créer des éco quartiers comme celui prévu rue de la 12e Escadre d'aviation par le Foyer rémois et Reims habitat et dessiné par l'architecte Nicolas Michelin. Il comportera 1.300 logements.
Alain Moyat
L'Union du 26 février 2009

25 février 2009

Reims 
BA 112 : le calendrier de la fermeture
Le calendrier et les modalités de la fermeture de cette institution rémoise se précisent.
La fermeture de la BA 112 étant « acquise », il s'agit maintenant de s'y préparer selon un calendrier qui a été révélé par le commandant de la base aérienne à ses anciens.
«Sur la base, on travaille à la fermeture, mais pas à plein-temps pour l'instant. Le plein-temps, c'est pour entretenir la capacité opérationnelle de la BA 112... » Le colonel Gilles Perrone et ses troupes se comportent donc « en bons petits soldats » et ne baissent pas la garde face à la menace potentielle, intérieure ou extérieure. Cependant, le calendrier et les modalités de la fermeture de cette institution rémoise se précisent.
Une année 2009 très dense
Tout d'abord, il y a les missions du « cœur de métier » des aviateurs. En cette année 2009, il y en a trois plus une.
Les trois concernent l'implication des avions et des équipes dans des opérations militaires.
La première, c'est la poursuite de la présence française en Afghanistan. À ce titre, la BA 112 va y envoyer des « Mirage » pour relever les « Rafale », actuellement déployés dans le sud-ouest du pays.
La deuxième est liée à la nouvelle carte militaire française. La base de Colmar devant fermer un peu plus tôt que celle de Reims, treize « Mirage » « B » et « CT » vont revenir se poser à Reims pour quelques mois. Pendant cette période, la base reprendra donc son activité de transformation des jeunes pilotes dans les avions biplaces.
Enfin, la base se voit confier une troisième et dernière mission avec la participation à la surveillance générale du territoire avec ses F1CR de reconnaissance. La mission supplémentaire sera l'organisation du grand meeting de la fin juin. « Il ne s'agit pas d'un meeting de l'armée de l'Air, mais bien de la fête de l'aviation à Reims à l'occasion du centenaire du premier meeting mondial de 1909 à Reims », insiste le colonel Perrone.
Cette année 2009 sera donc très dense. Jusqu'à l'été, la base vivra de façon « relativement » normale. Ensuite, la décélération se fera plus précise, pour en arriver à la fermeture effective en 2012.
À l'été 2010, un premier escadron fermera. Ce qui aura pour conséquence de faire passer les effectifs de 1.700 à 1.300.
Direction Mont-de-Marsan
En 2011, le reste des avions s'envolera pour Mont-de-Marsan, où ils seront stationnés (NDLR : jusqu'à quand, si l'on se souvient de la fin annoncée des Mirage F1 en 2015 ?…).
Ce départ signera donc la fin définitive de l'activité aérienne de la défunte BA 112. Il restera néanmoins encore 200 à 300 personnes sur site.
« Et puis à l'été 2012, on remettra les clés à qui de droit », conclut le colonel Perrone.
Il ne reste plus aux communes concernées et réunies en association de préparer les plans de reconversion des 520 hectares d'emprises qui seront ainsi libérés…
J.-F. Scherpereel

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L'aérogare attend un nouveau départ
En 1996, c'était le bon temps. L'aérogare agrandie et modernisée venait d'être inaugurée. Le pape Jean-Paul II y avait foulé le carrelage neuf de ses saintes mules… En 2009, l'aérogare a toujours la même allure, mais la vie l'a abandonnée. Il y a juste une auto-école qui y enseigne les manœuvres sur le parking à de futurs conducteurs de poids lourds… L'aérogare est en attente d'une nouvelle destination. Mais tout dépend de l'État.
Car, expliquent les responsables de la CCI, le président François Cravoisier et la directrice Dominique Bécard, le propriétaire de l'aérogare, c'est l'État.
Situé sur l'emprise militaire et en bordure de piste, cet équipement avait été concédé à la chambre de commerce par le biais d'une convention signée en 1958. Le but était de doter Reims d'un aéroport civil. Le problème, c'est qu'avec sa piste unique, la BA112 est d'abord et jusqu'en 2012, un site militaire. De même, la piste est capable de supporter sans problème des avions de chasse de quelques tonnes. Elle est juste assez robuste pour quelques épisodiques avions de ligne, mais elle aurait été incapable de supporter très longtemps des gros-porteurs de passagers. De plus, malgré X tentatives, aucune compagnie régulière ou low-cost n'a réussi à tenir la distance. Les dernières en date furent « Ryanair » et « Air Turquoise ». Hélas, en 2006, tout le monde, et surtout la Ville de Reims et la CCI, a jeté l'éponge. Trop coûteux.
Pourtant, un effort conséquent avait été fourni pour créer une belle aérogare, sous la houlette de l'ancien président Yves Renard qui croyait dur comme fer à la « multimodalité » ou de l'ancienne adjointe au tourisme, Gabrielle Nguyen qui rêvait éveillée de voir transiter des flots de touristes étrangers se rendant à EuroDisney. Hélas, tout le monde s'est trompé : Reims est trop près de Paris et de ses grands aéroports et le TGV passe au sud de l'agglomération.
Exit la « multimodalité », mais 15 MF (2,3 M€) ont quand même été investis par la collectivité, répartis entre la Ville (3,9 MF) ; le conseil général (3,6 MF), le conseil régional (2,6 MF), la CCI (4,1 MF), l'État ne versant que 0,8 MF. Une fois la convention dénoncée en juillet 2006, la CCI a fait ses comptes et les a soumis à l'État. Il leur reste maintenant à discuter pour savoir si l'État reversera tout ou partie des déficits confirmés par le « bilan de concession d'outillage ». On peut toujours rêver dans la situation actuelle des finances publiques…
Pour le moment, l'aérogare est donc fermée, et enfermée dans l'enceinte militaire. Son parking sert à une auto-école. Son destin dépendra des projets avancés par les futurs propriétaires de la BA112.
C'est-à-dire dans 5 ans au minimum.
J.-F.S.

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Les Verts ne regretteront pas la base
Leur prise de position ne va pas plaire à tout le monde, y compris en mairie. Les Verts du Pays rémois , jusque-là très discrets depuis mars 2008, retrouvent de la voix.
Cette fois pour donner leur position quant à l'annonce de la fermeture de la base aérienne 112. « L'argent du contribuable ne doit pas servir à financer le fonctionnement de bases qui n'ont plus d'utilité. Il devrait plutôt servir aujourd'hui à la santé, à la justice, au développement durable, à l'éducation etc. » Arnaud Schuler, porte-parole, s'en explique.
« Depuis 1989 et la chute du mur de Berlin, la guerre froide est terminée.
Il y a eu des changements géopolitiques, il n'y a plus la menace du Pacte de Varsovie car certains pays qui le constituaient ont intégré les forces de l'Otan ou/et l'Europe », argumente Arnaud Schuler. « Du point de vue militaire, il est donc normal de redéployer les forces sur le territoire national. Il y a, à Metz, les forces Fatac de la première région aérienne qui est suffisamment importante et il est légitime que la base aérienne de Reims disparaisse. Sur ce point, nous sommes d'accord avec le président Sarkozy.
Pollutions
L'armée n'est pas là pour faire de l'aménagement du territoire avec de l'argent public.
On ne va tout de même pas entretenir une base ad vitam aeternam. »
« Une base aérienne, c'est aussi énormément de pollution », poursuit le Vert du Pays rémois.
« Pollution chimique sur la base, dans les airs. Pollution sonore aussi avec énormément de nuisances aux portes de Reims et au-dessus de nombreuses communes du nord de Reims, des bruits insupportables l'été lors des exercices de nuit…»
« Non au chantage à l'emploi »
Pas question non plus pour les Verts de céder à un éventuel chantage à l'emploi. « Il y a les militaires de carrière qui vont être répartis sur d'autres sites. Par contre, je ne crois pas aux 6.000 emplois indirects dont on nous parle. Je crois enfin qu'à partir du moment où l'annonce de la fermeture se fait bien en amont, c'est justement à toutes les forces vives, aux politiciens de se mobiliser, se rencontrer pour penser à la reconversion du site. Il y a des projets à développer pour que la base ne reste pas un terrain vague et la dépollution va déjà faire travailler des entreprises avant les éventuels projets qui pourront se développer sur le site : logements, entreprises, etc. » Quant aux pavillons et logements qui pourraient se libérer suite au départ des militaires entrainant une chute de l'immobilier, le porte-parole des Verts est optimiste. « Ils ne resteront pas vides longtemps. De plus, si cela peut permettre de faire baisser les coûts de l'immobilier, ça permettrait à plus de personnes d'avoir accès à la propriété. »
Alain Moyat
L'Union du 25 février 2009

24 février 2009


Reims
Les locataires refusent d'être relogés comme des pions
La tour Taittinger, l'une des premières grosses destructions. Pour les prochaines, l'adjoint Eric Quénard l'affirme : « Il y aura un réel suivi des locataires. »
Élus et organismes logeurs rencontrent depuis peu les locataires concernés par les démolitions prévues dans le cadre des rénovations urbaines. Les habitants sont sceptiques et inquiets quant à leur relogement.
«LES loyers vont-ils être augmentés ? » ou bien « Va-t-on nous reloger dans d'autres taudis ? » ou encore « Et si on ne veut pas partir, que vont-ils faire ? » Autant de questions que se posent les habitants de divers quartiers rémois, concernés par les relogements après démolition de leur logement, dans le cadre de l'action engagée par l'agence nationale de rénovation urbaine (ANRU).
Le rappel amer du déjà vécu
En effet, les habitants sont sceptiques quant à la façon dont leur organisme va gérer la problématique du relogement. Certains habitants du quartier Wilson ont déjà vécu cette situation. « J'habite aujourd'hui à Croix-Rouge, avant j'habitais à Wilson près du Lidl. Un jour on nous a dit que notre bloc allait être démoli. On nous a proposé des logements dans le Wilson tout neuf mais avec un loyer plus cher de 300 euros. Du coup, vu que financièrement cela était impossible, j'ai dû accepter un logement à Croix-du-Sud » explique cet homme, père de deux enfants.
« Je suis seule avec plusieurs gosses et lorsqu'on nous a déplacés, l'office HLM ne nous a proposé que des quartiers comme Croix-Rouge ou Orgeval et jamais un beau quartier comme Murigny. Ce n'est pas normal mais on ne peut rien y faire. Aujourd'hui j'ai demandé à déménager mais on me répond que le logement que j'occupe correspond exactement à ma situation. En gros, pauvre, seule, avec des gosses veut dire habiter dans un logement dégueulasse », raconte Marie, mère au foyer.
« Je veux un pavillon et rien d'autre »
Dans le secteur universitaire de Croix-Rouge, plusieurs immeubles vont être démolis, les habitants s'étonnent du manque de communication dont fait preuve Reims Habitat. « Ça commence mal, j'ai appris que mon immeuble allait disparaître, non par un courrier officiel, mais par un voisin qui a assisté à une réunion publique entre habitants élus et office HLM. Une chose est sûre, je ne bougerai pas d'ici pour aller dans un quartier du même genre. Je veux un pavillon et rien d'autre » affirme un locataire du 49 Eisenhower.
Plusieurs réunions ont déjà eu lieu dans les quartiers qui vont être rénovés.
Elles consistent à expliquer aux habitants comment les organismes logeurs vont procéder aux relogements des personnes, qui résident dans ces immeubles qui vont disparaître. Elles ont aussi pour but de montrer aux locataires (par le biais d'un petit film et d'images de synthèse) le visage de leur futur quartier qui, d'après les termes des élus et des bailleurs, sera « résidentialisé ».
Alors que les travaux débutent et devraient prendre fin vers 2013, les locataires ont peur d'être déplacés comme des pions et que les propositions qui leur seront faites soient plus imposées que proposées.
« Nous serons à l'écoute des demandes et étudierons les souhaits des locataires, cas par cas » précisait Patrick Baudet, directeur de Reims Habitat aux locataires, lors d'une réunion publique. Cela n'est sans doute pas tombé dans l'oreille d'un sourd.
Thierry Accao Farias
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« Nous ferons le point avec eux »
Éric Quénard, premier adjoint à la maire en charge du logement et de la politique de la ville, anime les réunions publiques concernant les rénovations urbaines. Les premières ont débuté au début du mois de février à Orgeval, suivies par Croix-du-Sud et le secteur universitaire à Croix-Rouge, la semaine dernière.
« On se dote de tous les outils pour que le processus de relogement se déroule au mieux. Nous travaillons actuellement pour définir une charte avec les bailleurs, sur les droits et les obligations de chacun. » explique l'élu. « Cela n'aura rien à voir avec ce qui s'est passé à Wilson. Il y aura un réel suivi des locataires. Plusieurs réunions sont prévues avec l'ensemble des acteurs pour expliquer aux locataires ce qu'il y a dans le quartier qu'ils auront choisi, en terme de commerce, d'association et d'école », ajoute-t-il.
« Lorsque les gens seront installés dans leur nouveau logement, nous ferons aussi le point avec eux pour savoir si tout se passe bien, » conclut le premier adjoint qui connaît bien Croix-Rouge.
L'Union du 24 février 2009

Reims
Pêche : dernier lancer pour Jacques Roulance
Le nouveau président, Pierre Lenkewicz, a sagement écouté Jacques Roulance dresser son bilan. Ce dernier aura passé quinze années à la tête de la Société de pêche de Reims.
A 80 ans passés, le désormais ancien président de la Société de pêche de Reims et de ses environs, Jacques Roulance conserve une vitalité qu'envieraient bien des plus jeunes.
Pourtant, il a passé la main à Pierre Lenkewicz, de 20 ans son cadet. Cependant, M.Roulance a animé l'assemblée générale 2009, qui marquait le terme de ses 15 années passées à la tête de l'association.
Compte tenu de la circonstance, Jacques Roulance a donc dressé un bilan plus qu'il n'a annoncé de perspectives (le nouveau président Lenkewicz a présenté ses orientations dans l'union-dimanche).
15.000 il y a 20 ans, 5.334 aujourd'hui
Et pas de chance pour lui, 2007 et 2008 ont été des années difficiles. Avec par exemple une diminution de près de 3 % du nombre de membres, qui sont quand même 5334, soit l'équivalent d'une ville comme Fismes. Cela dit, ils étaient plus de 15.000 il y a 20 ans.
La société rémoise a également dû batailler l'an dernier pour imposer son idée de prendre à sa charge 18 des 30 € demandés par la fédération pour la carte de pêche des dames. Celles-ci sont plus de 230 dans la société rémoise. Mais cette mesure n'étant du goût ni de la fédération, ni des autres clubs de pêche de la Marne, les dames paieront effectivement les 30 € cette année.
Côté finances, justement, le résultat de l'exercice présente une perte de 10.000 € - sur un budget de 455.222 € - malgré un effort d'économies portant sur plusieurs postes, pour un montant total de plus de 26.000 €.
Avant de « rendre les clés » et de passer la main à son successeur, Jacques Roulance a longuement retracé la vie de la société, fondée en 1893, qu'il a présidée pendant une décennie et demie et pendant laquelle 15 tonnes de poissons auront été déversées dans les sites de pêche de la société.
Moins d'endroits pour pêcher
De ce discours, on retiendra que le territoire des pêcheurs se restreint constamment. Et ce n'est pas le projet de « Coulée verte » le long du canal qui va arranger les choses.
Cependant, la société de pêche rémoise est propriétaire de cinq étangs privés, d'une surface totale de 23 ha, entretenus par les bénévoles.
De même, le siège de la rue Passe-Demoiselle lui appartient aussi : il a été acheté il y a tout juste 40 ans.
l'union, avec qui Jacques Roulance collabore pour la rubrique « pêche », souhaite une paisible retraite au président sortant.
J.F.Scherpereel
L'Union du 24 février 2009

Reims
Les pelleteuses attaquent le tunnel devant la gare
Sauf intempérie, c'est parti pour dix-huit nouveaux mois de travaux devant la gare SNCF ! Après les fouilles archéologiques qui ont démarré en août dernier et se sont terminées en décembre et les travaux de déviation de réseaux qui viennent de s'achever, les gros travaux du chantier de la trémie (tunnel) ont débuté hier sous la pluie.
Chantier en deux temps
Depuis hier, les pelleteuses et camions préparent le futur creusement du tunnel qui se situera à mi hauteur du boulevard Joffre et du boulevard Roederer et sur lequel la circulation sera à double sens avec un terre-plein central planté d'arbres et de lierres en couvre-sol. Mais avant de creuser le tunnel, il est nécessaire de creuser une tranchée de 400 m de long, 17 m de largeur sur 6 m de profondeur tout en supprimant les derniers réseaux en place. La première phase des travaux consistera à réaliser 285 m de parois moulées qui serviront de support à la dalle de surface qui sera bétonnée par-dessus avant de creuser en taupe le tunnel proprement dit. La dalle de surface servira de parvis piéton et sera recouverte de dalles et de pavé en granit.
Les gros travaux du chantier de la trémie (tunnel) ont débuté hier sous la pluie.
L'Union du 24 février 2009

Reims
BA 112 : quel avenir pour les monuments ?
Dépôt de gerbe par MM.Scrabalat, Cohen, et par le colonel Perrone.
Une trentaine parmi les 150 membres de l'amicale des anciens de l'armée de l'air s'est retrouvée sur la BA 112 pour l'assemblée générale de l'association. Celle-ci était présidée par Claude Scrabalat, en présence du commandant de la base, le colonel Gilles Perrone, et de l'adjoint au maire de Reims Jacques Cohen.
Outre le lien qu'ils entretiennent entre eux et avec le souvenir, les anciens de l'armée de l'air se préoccupent de savoir ce qu'il adviendra des stèles et autres monuments aux morts, répartis sur la base appelée à disparaître. À terme, ils souhaitent pouvoir les regrouper en un même lieu sanctuarisé sur le territoire de Bétheny, la principale commune concernée par la base.
De même, se sont-ils rapprochés de leurs homologues de Colmar pour que soit conservée la stèle dédiée au commandant Marin-la-Meslée sur la base de Colmar, elle aussi vouée à la disparition pure et simple.
À l'issue des travaux, les anciens ont déposé une gerbe au monument aux morts de la base.
J.F.S. L'Union du 24 février 2009

Reims
 Indiscrétions
Fac des sciences à Croix-Rouge ?
Ce n’est qu’une hypothèse de travail, mais elle pourrait un jour devenir réalité. L’équipe de Mme Hazan réfléchit à la création d’un vaste campus universitaire à Croix-Rouge. Ce qui conduirait la fac des sciences, sinon l’IUT, à se relocaliser.
D’aucuns ont également imaginé de créer un nouveau campus ex nihilo, quand les militaires auront déserté la BA 112. Pourquoi pas. À deux nuances près. D’une part, il faut des sous d’État pour un projet d’une telle envergure, et donc, ce n’est pas gagné. D’autre part, voilà plus de vingt ans qu’on entend dire que les étudiants sont absents du centre-ville. Ce qui ne risquerait pas de les en rapprocher.
Charges locatives : des pistes pour une baisse
Deux pistes sont à l’étude pour faire baisser les charges locatives dans le parc social. La première serait le transfert de la gestion des espaces verts à des entreprises d’insertion. Les locataires ne paieraient plus ce service, mais la note reviendrait aux contribuables.
La seconde passerait par une meilleure isolation des logements, mais surtout par un recours plus grand aux énergies renouvelables pour chauffer les logements. Ce qui aurait pour effet de faire passer la TVA de 19,6 % à 5,5 %. Et donc de réduire le montant des charges d’autant…
Visite de Le Pen
Jean-Marie Le Pen est venu de façon privée, vendredi à Hermonville, où il aurait dîné (un couscous) avec une trentaine d’amis. Le lendemain, il aurait participé à une chasse du côté de Baconnes.
L’histoire ne dit pas si les rabatteurs lui ont débusqué quelques traîtres du staff du Front National, qui viennent de démissionner !
Social
Réforme du statut des enseignants- chercheurs : réunion-débat demain
Le Collectif pour le droit d’étudier organise une réunion-débat, demain midi à la faculté de lettres (Croix-Rouge, amphi 10) sur la réforme du statut des enseignants-chercheurs. Y participeront Arnaud Robinet, député, maître de conférences à la faculté de médecine et Martino Nieddu, maître de conférences à la faculté des sciences économiques.
L'Union du 24 février 2009

23 février 2009


Reims
Le nouveau visage de « Croix-Rouge s'affiche »
L'hiver a été rude pour les chaussées, comme ici, rue de l'Arquebuse…
Véritable entité du quartier Croix-Rouge, le festival « Croix-Rouge s'affiche » a lieu tous les ans depuis plus de quinze ans dans cet immense quartier, petite ville dans la ville, avec ses quelque 20.000 habitants.
Il était organisé à l'époque par un collectif d'associations, puis piloté par la maison de quartier Croix-Rouge lorsque les centres sociaux et les MJC ont fusionné. Au fil des années, il a pris une certaine ampleur et par la même occasion, est devenu un événement incontournable pour les habitants. Sorte de vitrine culturelle de toutes les activités que proposent les diverses associations du quartier, le festival est aussi un lieu de rencontres, d'échanges et d'informations.
Concert d'ouverture
La version 2009 se déroulera du 20 au 28 mai avec quelques changements par rapport aux précédentes éditions. « Ce qui ne serait vraiment pas cool, ce serait de ne plus voir les concerts d'ouverture. Depuis quatre ou cinq ans, les chanteurs qui viennent sont des stars internationales du Raï. Franchement, je sais que la personne qui ramenait ces chanteurs n'est plus là, j'espère que nous ne serons pas déçus par la programmation de cette année. », explique Mehdi, un jeune habitant du quartier.Le concert d'ouverture aura bel et bien lieu cette année et sera même proposé sur deux jours. Avec le premier soir, un groupe de variété de la région en première partie et en tête d'affiche Hakim et Mouss, deux anciens du groupe Zebda, un genre de musique qui ressemble plus à du Ska qu'à du Raï.
La deuxième soirée proposera une première partie avec un groupe membre du réseau Pole Sud ou bien la prestation d'un groupe amateur local. La tête d'affiche de cette seconde soirée serait un groupe régional du nom de Casareccio, qui propose de la musique du monde. D'autres concerts seront proposés notamment dans le centre-ville où un créneau sera réservé à de jeunes artistes du quartier dans un autre événement intitulé « Rémois et moi et toi » organisé par la Ville.
Une semaine au théâtre
Pour 2009, le théâtre sera aussi de la partie. Une première initiative avait été introduite dans l'édition de l'an dernier en partenariat avec le Crous et le festival « Brut de scène ». Huit spectacles seront proposés tout au long de cette semaine festive. Une création sous forme de spectacle sera organisée, orchestrée par José Mendes, avec des jeunes issus de plusieurs quartiers rémois. Une comédie musicale autour de la tolérance avec pour histoire de base « le vilain petit canard » sera présentée au public par l'école Provençaux.
Les élèves ont travaillé toute l'année scolaire pour préparer ce spectacle. Le coût total du festival est estimé à 102.000 euros. « La somme réelle dépendra des financeurs. L'an dernier, le festival avait été budgété à 10 5.000 euros, mais nous n'en avions eu que 95.000. Tout va dépendre du financement, si on a moins nous devrons faire des modifications », précise Yves Pringault, directeur du Festival.
Espérons que ces petits changements dans l'édition 2009 de Croix-Rouge s'Affiche plaisent au public, et qu'une nouvelle fois le reste de Reims puisse voir la richesse artistique que compte cette immense quartier.
Thierry Accao Farias
L'équipe de la création de l'an dernier.
L'Union du 23 février 2009

Reims
Voirie dégradée : la mairie attend le dégel
Les chaussées ont beaucoup souffert cet hiver. La période de gel a été à la fois intense et longue. Il faut donc dresser un état des lieux et attendre le dégel pour réparer la voirie.
Hormis les secteurs concernés par les travaux du tramway, les chaussées ont beaucoup souffert cette année. L'hiver a été un facteur important de dégradation, à cause d'une période de gel assez longue et dense. La mairie procède donc actuellement à un état des lieux pour dresser la liste des priorités. Elle attend surtout le dégel pour garantir le succès des réparations.
Voilà bien longtemps que les chaussées rémoises sont en mauvais état. Chaque année, des programmes de rénovation sont lancés. Mais cette année, les chaussées sont truffées de plaies et de bosses. La longue période de gel a fait des ravages : « On n'avait pas vu ça depuis au moins dix ans », souligne-t-on en mairie.
Les réparations interviendront dans les prochaines semaines, comme après chaque hiver, mais avec des nuances.
« Avant », le service voirie disposait d'une enveloppe de 10 M€ pour l'ensemble de ses interventions, éclairage compris. L'évolution s'effectuait « au rythme du budget ».
Priorité au boulevard des Belges
« Cette année, on sera contraint », prévient l'adjoint Karim Mellouki. Car une enveloppe de 28 M€ sera délivrée au titre de la participation de la Ville de Reims à la construction de la ligne de tramway. Cette somme sera en grande partie utilisée pour la réfection des 12 kilomètres de voiries liés à la ligne du tram.
La somme disponible pour 2009 sera donc de « 6 ou 7 M€ ».
La priorité des priorités, indique M.Mellouki, sera l'achèvement des travaux de rénovation du boulevard des Belges, chaussées, trottoirs et piste cyclable compris.
Quelques rues adjacentes profiteront de ces travaux, en fonction de leur état. Autre priorité, la rue de Neufchâtel, un axe d'autant plus important qu'il sert au délestage de l'avenue de Laon pendant les travaux du tramway.
La chaussée ne sera pas forcément refaite en profondeur, mais pourrait être recouverte d'un nouvel enrobé. Sachant que certaines voies - comme la rue de Neufchâtel ou le boulevard de la Paix - n'appartiennent pas en propre à la Ville, mais sont partagées avec le Conseil général (ou l'État), il faudra « discuter » avec ces institutions pour la participation financière aux travaux. Ces derniers seront néanmoins assurés par la Ville.
Ensuite, le tour des 480 km de voirie permettra de désigner les rues et avenues qui devront bénéficier qui d'une rustine, qui d'un nouveau tapis.
Encore quelques semaines de patience…
J.-F. Scherperel
L'Union du 23 février 2009

Reims
INDISCRÉTIONS
Les Rémois se démènent pour le musée des Beaux-arts
Soit le directeur du musée des Beaux-arts, David Liot est un génie du lien social ; soit le contenu des collections est d’une réelle valeur ; soit certains Rémois sont de vrais amateurs d’art. Ou les trois à la fois. Après la création d’une association pour la construction d’un nouveau « grand musée des Beaux-arts » à côté des halles du Boulingrin, une idée en passe d’aboutir, voici qu’un club de mécènes est en train de se mettre en place.
Conduit par le patron régional de l’une des plus grandes banques françaises représentées à Reims, ce « club » réunira de grands chefs d’entreprises. Le ticket d’entrée leur est — pour le moment — exclusivement réservé. Il faut dire que son niveau (plusieurs milliers d’euros) est inaccessible pour la plupart des particuliers.
Le principe sera simple : les entreprises mécènes verseront leur « obole », qui finira par représenter une somme rondelette. Cette dernière sera ensuite versée au musée, via son directeur, qui en fera bon usage pour l’achat d’œuvres. Pas question que l’un des donateurs exige de voir figurer une œuvre en particulier. Seul David Liot sera décideur en la matière.
À noter que le banquier a déjà mis en place ce type de club dans une autre ville, lors de son affectation précédente.
Continuité dans l’art contemporain
Le fonds régional d’art contemporain a procédé à l’inauguration de l’exposition de Laurent Montaron (voir page 4). Pour la circonstance, la nouvelle directrice, Florence Derieux a invité ses deux prédécesseurs. Nathalie Ergino, qui travaille désormais à Villeurbanne, et François Quintin, à qui l’on a confié la direction d’une galerie privée à Paris. Sympathique initiative à laquelle ont répondu les deux anciens patrons du Frac. Les trois responsables ont ensuite dîné à la même table.
Bon pied et bon œil
L’ancien maire de Reims, Jean-Louis Schneiter, va bien. On l’aperçoit souvent en centre-ville, marchant d’un pas alerte et décidé vers son but. Juste un petit changement à signaler dans son look : désormais, M.Schneiter porte des lunettes. Pendant longtemps, celles-ci n’étaient qu’un accessoire de travail. Maintenant, elles sont chaussées en permanence sur le nez de l’ancien premier magistrat. Un an après son départ de la mairie, ce serait peut-être bien de monter une manifestation en son honneur pour en faire un « maire honoraire », non ?
Du nouveau place d’Erlon ?
Il se murmure en coulisses que la place d’Erlon pourrait être « reprise », dans le sens de « remise au goût du jour ». Si l’information se confirmait, on pourrait dire que ce ne serait pas une mauvaise idée. Et l’architecte qui l’a conçue serait sans doute heureux, lui qui estimait — dans les années 1990 — avoir été dépossédé de son projet par une ancienne adjointe très active et très influente…
Cela dit, si l’information se confirme, on espère que les travaux seront réalisés en une seule fois, par des entreprises performantes, pour éviter les erreurs du passé.
L'Union du 23 février 2009

22 février 2009


Reims
Fraude et pollution : le patron des pêcheurs monte au filet
Pierre Lenkewicz : « Je pêche surtout le carnassier. Mais pour moi, l'essentiel est de prendre l'air. »
Les pêcheurs du syndicat de Reims et de sa région se réunissent aujourd'hui en assemblée générale au centre des congrès. L'occasion de rencontrer leur nouveau président Pierre Lenkewicz.
l'union : M. Lenkewicz, vous succédez à Jacques Roulance, 82 ans, qui présidait le comité du syndicat des pêcheurs de Reims depuis 1993. Qui êtes-vous ?
Pierre Lenkewicz : J'ai 62 ans. Natif de Château-Thierry, je réside à Reims depuis 1997. Employé SNCF, j'ai occupé durant quinze ans les fonctions de garde-pêche au syndicat. On m'a demandé si je voulais devenir président, j'ai accepté en sachant que toutes les bonnes volontés seront les bienvenues au comité qui vieillit et que nous avons besoin d'un nouveau garde-pêche.
Votre association est de loin la plus importante de la ville.
Oui, même si nous en avons perdu 2,6 %, nous avons encore 5.334 adhérents qui prennent plaisir à pêcher sur nos lots de pêche.
Quel est le profil actuel du pêcheur ?
Nous avons des gens de tous âges, des hommes et des femmes. On commence à vendre des cartes aux enfants de 12 ans. Les jeunes y vont jusqu'à 16/17 ans puis ont d'autres centres d'intérêt. Ils y reviennent à 25/30 ans. Il y a une carte découverte pour les femmes aussi. C'est rare qu'un retraité se mettre à aller à la pêche s'il n'y a jamais été auparavant.
Y a-t-il beaucoup de fraudeurs ?
Il y en aura de plus en plus. La carte de pêche coûte 62€ avec réciprocité sur de nombreux départements, mais il y en a qui ne veulent pas s'en affranchir. Ça peut tout de même coûter jusqu'à 900 euros à celui qui est pris. Il y a aussi ceux qui ne respectent pas les heures, le mode de pêche, ni les zones interdites.
Y a-t-il encore beaucoup de poissons ?
Oh, oui. À la sortie du canal de la station d'épuration, on a enregistré dix-sept espèces différentes. En aval de Reims, il y a plus de poissons en 2e catégorie qu'en première.Nous procédons à aussi des lâchages de truites (600 kg/an) dans la Vesle à Reims et dans un étang recreusé à Guémauchamps.
On constate des pollutions dans beaucoup de rivières. Qu'en est-il dans le secteur ?
Malheureusement, les pollutions les plus graves ne se voient pas. La fédération recherche des pêcheurs qui mangent du poisson pour faire des prises de sang et mener des études car force est de constater que l'on trouve de plus en plus de Pcb (dérivés chimiques chlorés) toxiques dans les fleuves.
Que pensez-vous de la Coulée verte ?
Ça pourrait être bien à condition que chacun reste à sa place. Quand on fait un concours et que les parcours sont balisés avec des barrières, on aimerait ne pas être dérangés.
Quand on sait qu'une canne à pêche de concours peut valoir 5.000 euros !
Etes-vous pêcheur ?
Un peu. Je pêche surtout le carnassier aux leurres (cuillers ou twists) et je pêche un peu au coup. Mais pour moi, l'essentiel est de prendre l'air.
Quels sont vos prochains rendez-vous ?
En mars, il y aura l'ouverture de la pêche à la truite et le début des concours corpos le même mois (dix équipes de cinq pêcheurs y participent). Pour la première fois avec la fédération, nous organisons un concours de pêche pour handicapés le 17 mai à Sept-Saulx avec l'association « les Paulissons ».
Et la fête de la pêche le premier dimanche de juin.
Alain Moyat
Renseignements tél. 03.26.08.65.16.
L'Union 22 février 2009

Reims
Witry-lès-Reims Au forum des métiers
M. Cornu, ferronnier d'art au village, est toujours heureux de parler de son métier aux jeunes.
Belle réussite pour le forum des métiers organisé par l'Espace Jeunes Mickados à l'Escal de Witry-lès-Reims, jeudi dernier. Ghislain Yger, le responsable, et ses animateurs, ont travaillé en lien avec le collège Léonard-de-Vinci pour permettre aux élèves des classes de 4e et de 3e de découvrir des métiers. Une quarantaine de professionnels, dont un maximum de Witryats, avaient répondu présent : du ferronnier d'art aux professions paramédicales, en passant par la fleuriste, le notaire, l'agent immobilier et un industriel spécialisé dans la plasturgie, mais aussi un viticulteur, un apiculteur etc, et même la presse par l'intermédiaire de la correspondante locale de l'union, sans oublier les pompiers et les militaires. Cette première expérience sera sans doute renouvelée et peut-être ouverte à d'autres collèges l'an prochain.
L'Union 22 février 2009

21 février 2009


Reims
Croix-Rouge : les oubliés de la collecte sélective
Pour la collecte, des travaux ont débuté rue de Taittinger.
À Croix-Rouge, dans le secteur de La Rafale, Reims Habitat n'a toujours pas mis en place la collecte sélective. Rencontre avec les habitants de ce quartier qui n'hésitent pas à donner leur avis.
«CELA serait une bonne chose, mais je pense que ça va être difficile à mettre en place car il faudra que beaucoup revoient leur éducation. De nombreux locataires font preuve d'incivilités », explique une locataire de la cour Eisenhower.
Effectivement, le secteur universitaire du quartier Croix-Rouge, plus familièrement connu sous le nom de la Rafale, est le seul secteur de cet immense quartier rémois qui ne dispose pas de collecte sélective.
« Pour l'environnement ce serait très bien, en plus cela serait aussi positif pour l'éducation des enfants pour le respect de l'environnement. Mais je ne vois pas comment ils pourraient mettre la collecte sélective dans des tours de 13 étages. Ce qui existe est déjà très bien mais ce n'est pas très écologique », précise Gaëlle qui habite sur l'esplanade Eisenhower.D'autres se disent que même si l'organisme logeur met en place une collecte, ils ne savent pas encore s'ils la respecteront.
« Lorsque l'on voit notre dernière quittance de loyer qui affiche plus de 15 euros de taxe d'enlèvement d'ordures ménagères, on verra bien, mais honnêtement beaucoup ne vont pas, excusez-moi du terme se faire « chier » avec le tri sachant qu'ils donnent déjà autant à l'Opac » raconte Jean-Claude, un autre habitant du quartier.
Actuellement, chaque pallier dispose d'un « vide ordure » dans lequel seuls les plus petits sacs-poubelle (environ 10 L) passent. Donc pour des sacs plus gros, il y a au sous-sol de chaque immeuble un local où une benne à ordures est entreposée sous une trappe. Le problème c'est que les locataires n'hésitent pas à cumuler les encombrants au pied de cette trappe : on y voit régulièrement de vieux canapés, frigos ou tout autre objet destiné normalement à être emmené à la décharge.
« Un semblant de travaux »
« C'est sûr que cela fait sale, mais Reims Habitat ne cherche pas à nous mettre des grosses bennes à encombrants. Ils n'en ont rien à faire. Ils laissent les gens dans leur merde. On serait dans le centre de Reims ! La chanson ne serait sans doute pas la même… », ajoute cet autre locataire. « J'habite un immeuble de la rue Pierre-Taittinger. Il y a un semblant de travaux qui a commencé mais honnêtement, est-ce que les gens vont se mettre au tri ? J'en sais rien du tout. J'ai de la famille qui habite allée des Picards à Pays de France (autre secteur du quartier Croix-Rouge). Dans leur immeuble, quasi-personne ne respecte le tri. Ici les gens feront la même chose », constate Franck, qui habite en face du centre commercial de l'Hippodrome.
Les avis divergent donc en ce qui concerne la mise en place de la collecte sélective. Certains sont pour, d'autres contre. Ce qui ressort beaucoup de ces témoignages c'est la difficulté des relations entre l'office logeur Reims Habitat et les locataires du quartier.Que ce soit sur le problème du tri ou sur d'autres, les deux parties ont du mal à être entièrement d'accord. Dur, dur le relationnel…
Thierry Accao Farias
L'Union du 21 février 2009

Reims
Lueur d'espoir aux Epinettes
Le projet de rénovation devrait donner un coup de jeune au quartier.
La réhabilitation du quartier des Epinettes va démarrer en juillet. Chez les riverains, les attentes sont énormes, à la hauteur de l'état de dégradation de leurs logements.
PAULETTE, Nicole, Khadja Marie-Jo et leurs amis regardent passer le cortège des officiels avec un petit sourire. Cela fait plus de 35 ans qu'elles habitent de quartier des Epinettes, ex-pont de Witry, et en cette fin de semaine elles ont eu le droit à la visite en grande pompe de la maire, de son premier adjoint et des responsables du Foyer rémois, leur nouvel organisme logeur.
En 35 ans, ces femmes de l'association Vitry Habitat (du nom de l'ancien organisme logeur) ont tout vu. Mais pour une fois, elles veulent croire à leur bonne étoile. Un vaste plan de rénovation des 191 logements de leur quartier est en effet lancé. « On ne peut pas dire que rien n'a été fait avant mais là ça va prendre un autre aspect », explique Khadja Sarsah, présidente de l'association et résidente depuis 35 ans aux Epinettes. « Il y a une grosse attente de la part des habitants. Que ça soit à l'intérieur comme à l'extérieur, il y a du boulot. On a encore des fenêtres en bois très abîmées, des problèmes d'eau chaude, des fuites… »
Un rapide tour dans le quartier suffit à se rendre compte de la situation inquiétante des logements : balcons détériorés, volets à moitié cassés par endroits, peintures défraîchies… les exemples ne manquent malheureusement pas.
« Ce qui est dur aussi, c'est la mauvaise isolation », raconte Nicole arrivée à la construction du quartier en 1971. « On entend tout chez les voisins : les pas, les portes qui claquent, les gens qui vont faire pipi ! Il était temps que l'on s'occupe de nous. Ça en avait bien besoin ».
« Aujourd'hui on y croit car on a un bon contact avec le Foyer Rémois », ajoute Khadja Sarsah. « Mais on sait qu'il va falloir être patient. Cela va se faire petit à petit ».
Trois millions d'euros d'investissement
Le programme de rénovation est estimé à plus de 3 millions d'euros. Les principaux travaux démarreront en juillet 2009, suivis par ceux des halls d'entrée au deuxième trimestre de l'année.
Les travaux devraient être totalement terminés en août 2010.
Concrètement, les 19 halls d'entrée vont être rénovés et les 191 portes palières changées. Les parties communes ont déjà été vidées et les portes changées au niveau des caves. « Le système sera renforcé pour chaque cave privative afin d'en améliorer la sécurité et éviter les effractions », expliquent les responsables du Foyer rémois. « Un système d'extinction automatique sera également installé dans le local à ordures pour éviter les risques d'incendie et le réseau électrique sera remis aux normes d'aujourd'hui avec, entre autre, l'ajout de prises de courant ».
Des travaux d'isolation sont également prévus avec l'emplacement de fenêtre en double vitrage. « Ces travaux permettront de réaliser des économies de charges pour les résidents », précise le Foyer. L'isolation par l'extérieur renforcera également la performance énergétique du bâtiment. Enfin, les réseaux de chauffage et d'eau seront complètement révisés.
« Tout ça va dans le bon sens », se félicitent les riverains. « Après ce sera à nous de veiller à ce que tout cela ne se dégrade pas… »
G. A.-T
L'Union du 21 février 2009

Reims
Pays-de-France 2008-2012 à la sauce Foyer rémois
175 personnes avaient fait le déplacement.
Les réunions de présentation du Croix-Rouge 2008/2012 se suivent et ne se ressemblent pas. Ainsi, après le secteur Croix-du-Sud (l'union du 17 février), où l'ambiance était plutôt détendue, avec de nombreux applaudissements, la réunion consacrée mercredi 18 février au secteur Pays-de-France fut tendue, jusqu'à l'explosion finale au moment des questions diverses.
Christophe Villers, directeur général du Foyer rémois, a décrit les transformations qui attendent le secteur dans les années à venir, un renouvellement en profondeur : réhabilitations, démolitions, nouvelles constructions, nouveaux espaces verts et publics, recomposition des ilôts d'habitation, implantation systématique de commerces tout le long de la ligne de tramway pour animer le quartier, dans la continuité de l'université et de Croix-du-Sud.
158 logements détruits
Quelques chiffres : 530 logements seront fortement réhabilités avec isolation thermique poussée et réfection des installations sanitaires et de chauffage, 158 logements seront détruits (1 Picards, 7 Limousins, 12 Provençaux, 2 et 4, Bourguignons), 265 logements neufs seront construits, le Cref va disparaître mais sera réimplanté ailleurs avec une nouvelle Maison de quartier, la passerelle du centre commercial Pays-de-France sera détruite en deux phases et les parkings G8, G9A, G11 et G10 seront détruits.
Les loyers ? Exemples à l'appui, Jean-Denis Meige (Foyer rémois) a expliqué que 30% des relogés verront une baisse de quittance. Pour les autres, il y aura augmentation pouvant aller, dans les cas extrêmes, jusqu'à 316 euros. Mais, dans le même temps le Foyer rémois assure que les charges chauffage baisseront jusqu'à 30% !
Le stationnement ? En même temps que les phases de démolition, « nous allons veiller à proposer à minima une place gratuite à chaque locataire au plus proche de sa cage d'escalier. »
La concertation va devenir intense : « vous allez nous voir, on va vous rencontrer cage d'escalier par cage d'escalier, attendez-vous à des rencontres avec tous les locataires avant septembre 2009 ! »
L'Union du 21 février 2009

Reims
« Des travaux sont en cours »
Hervé Payen, responsable de la succursale « Croix-Rouge » de Reims Habitat apporte quelques précisions et explique qu'un test grandeur nature va être fait :
« Des travaux sont en cours rue Pierre-Taittinger. La mise en place de deux trappes, une verte et une jaune. Ce sera un test pour l'extension dans tout le secteur. Il faudra aussi que les locataires se fassent violence et qu'ils fassent aussi preuve de responsabilité. Mais la mise en place du tri peut inciter au civisme. Plusieurs solutions sont en études en partenariat bien sûr avec Reims Métropole »
Reims Métropole, semble d'accord avec le bailleur de ce sous-quartier de Croix-Rouge et raconte d'où vient le problème de la mise en place de la collecte sélective.« L'origine des problèmes vient de la configuration des installations. Le vide-ordures est une vraie catastrophe pour la collecte sélective des déchets. Ce qu'il faut savoir aussi que le refus de tri coûte une fortune à la collectivité, sur ce secteur nous avons déjà tenté des choses. Nous allons relancer cela ! », précise Emmanuel Debaty, directeur déchets à Reims Métropole.
T.A.F.
L'Union du 21 février 2009

Reims
Ordures ménagères : pétition contre la taxe
À l'initiative de Viviane Collet, Aline Varlet et Jean Grain, des habitants du quartier du Chemin-Vert font actuellement circuler une pétition pour dénoncer la taxe (« en fait un nouvel impôt ») sur l'enlèvement des ordures ménagères décidée par la maire et présidente de Reims Métropole, Adeline Hazan. Ils ont déjà obtenu 255 signatures en cinq jours.
Ils estiment qu'après les 36 % d'augmentation qu'elle s'est octroyée avec les adjoints, « ce nouvel impôt attaque injustement beaucoup de gens de conditions modestes : retraités, gens à faibles revenus, ceux-là même qui l'ont portée où elle est aujourd'hui. »
Des habitantsdu Chemin-Vert ont lancé une pétition.
L'Union du 21 février 2009

20 février 2009


Reims
Grève à la mairie : la CGT et Sud remettent le couvert
. Hier, à une très forte majorité, les municipaux réunis à l'initiative des syndicats CGT et Sud ont décidé de faire à nouveau grève, de monter un comité d'action et de faire signer une pétition.
ILS ont déjà fait quatre jours de grève en février pour exiger d'Adeline Hazan un plus gros effort pour leurs régimes indemnitaires. Après une suspension de leur mouvement, hier, à l'appel des syndicats CGT et Sud plusieurs centaines de salariés de la Ville, de Reims Métropole, de la Caisse des écoles et du CCAS ont, à la majorité, décidé du principe d'une nouvelle journée de grève. Un peu à la surprise des responsables syndicaux qui n'en espéraient d'ailleurs pas tant au départ. Cette journée aura-t-elle lieu le 13 mars, jour où le protocole d'accord déjà signé entre la maire et les syndicats CFDT et FO sera soumis à l'examen du comité technique paritaire ou le 19 mars, jour de la grève nationale à laquelle la maire « qui ne défend pas le pouvoir d'achat de ses personnels » n'est pas la bienvenue ? La décision n'est pas prise, mais hier, Vincent Varlet et Éric Habet pour la CGT, tout comme Yannick Toupenot et Patrick Payeb pour Sud, ont pu mesurer combien la colère des salariés était grande et qu'ils n'étaient pas encore prêts à capituler malgré le non-paiement des jours de grève. « Il ne faut pas croire qu'en suspendant la grève le jeudi 12 février, on a baissé notre froc. Si Mme Hazan pensait s'en tirer à si bon compte, elle se trompe. »
100 euros par salarié
Après avoir apporté leur soutien aux salariés des Antilles, accusé Sarkozy qui « préfère donner aux patrons qu'aux fonctionnaires », les élus CGT ont estimé qu'elle « ne manquait pas de culot ».
Après avoir rappelé les propositions de la maire jusqu'en 2013, ils maintiennent : « Le compte n'y est pas, il est largement insuffisant pour les échelles 3 qui ne toucheront que 12,48€ bruts en plus alors qu'ils ne gagnent que 1.000 à 1.100€. Il y a longtemps que Mme Hazan n'a pas acheté une baguette de pain. C'est moins que les mensualités qu'on demande aux locataires pour payer la taxe sur l'enlèvement des ordures ménagères. Pourquoi l'échelle 6 est aussi haute (+ 60€). Il y a dans ce nouveau régime indemnitaire un pyramidage écœurant. Finalement tout le monde est tombé d'accord pour revendiquer 100€ de plus par agent municipal. »
Pétition et comité d'action
« Notre combat est légitime, on ne vole rien et notre demande n'est pas violente », a expliqué Zora. « La maire nous pompe plus que le gouvernement », a dit un autre. « Elle a un bureau qui coûte plus de 55.000€ et elle n'a pas voulu de robinets d'un montant de 1.500€ dans son cabinet de toilette, ils se sont augmentés de 36 %, et il y a eu d'importantes dépenses pour les frais de mission. »
Chacun s'étant un peu défoulé, Vincent Varlet a fait une proposition acceptée à l'unanimité : un comité d'action composé de syndiqués et de non syndiqués va mobiliser en mairie pour faire signer une pétition pour dénoncer le protocole d'accord proposé par la maire. « Il faudra qu'il recueille près de 1.200 signatures pour bien montrer qu'une majorité du personnel le refuse. Nous remettrons cette pétition à la maire le 30 mars lors du prochain conseil municipal avec une petite surprise. Il fera remonter l'info pour dire comment le personnel vit (mal) la réorganisation des services. Nous distribuerons aussi des tracts en ville, sur les marchés mais aussi dans le cortège du 19 mars pour expliquer aux Rémois comment la maire traite ses salariés. Nous écrirons à Martine Aubry, l'amie de la maire qui, elle, réclame 500€ par salarié. Ici on est loin du compte. Nous ne sommes pas les vilains petits canards qui vont faire augmenter les impôts. Bref, nous forcerons la maire à rouvrir les négociations car sinon jusqu'en 2013, on gagnera que dalle. Elle peut toujours faire voter ces augmentations lors du prochain budget supplémentaire. »
Une réserve de Sud
Il avait gardé le silence durant les deux heures de la réunion mais a jeté un petit froid au moment du départ des salariés. Patrick Payeb, de Sud, a dit que son syndicat participerait à la grève mais uniquement « si ce mouvement n'était pas trop politisé. » Invité à s'expliquer en public, le syndicaliste n'a rien dit. Off, il nous a précisé qu'il n'était pas question, comme on avait pu trop l'entendre lors des jours de grève, qu'il y ait des attaques personnelles contre les politiques. « Nous défendons avant tout des droits sociaux. »
Alain Moyat
L'Union du 20 février 2009

Reims
LE PORTRAIT / La boutique de pêche : un lieu où l'on cause
Michel Vasseur : « Nous sommes à l'écoute des gens ».
« Mon père, mes oncles, pêcheurs, m'ont entraîné tout jeune dans leur passion ! » : Michel Vasseur a repris en 1987, avec son épouse Ghislaine « Au Vairon », une très ancienne boutique rémoise. Les techniques et les matériaux ont énormément évolué. « A présent, les cannes sont en carbone, très légères. Une canne de 11 m de long ne pèse que 700 grammes. Avec une canne en bambou, vous auriez des tendinites ! » La pêche connaît un renouveau avec de plus en plus d'adeptes du « no kill » (rejet à l'eau). Dans la boutique, l'avocat discute avec l'ouvrier, toutes catégories sociales confondues : « L'amour de la pêche abolit les barrières ». Le pêcheur est un lève-tôt : Michel est présent 7 jours sur 7 et dès 6 heures du matin les week-ends d'été. Il est proche de la coulée verte : « Une belle réalisation pour les flâneurs, mais… moins pour les pêcheurs. Quand les vélos passent, ils explosent les cannes ». Dans les rayons, des matériels dernier cri et tous les appâts, artificiels ou vivants : vifs, asticots, vers de farine, teignes… Ses clients sont aussi les étudiants et les écoles… pour les dissections en sciences naturelles !
Conseils et dialogue
Une enseignante entre : « Je voudrais une boîte d'asticots. C'est pour une expérience sur la respiration ! ». Il sourit en évoquant ce client attrapant dans la Marne… un piranha ! A l'écoute de ses clients, Michel est heureux d'apporter des conseils « et un regard convivial auprès de ceux qui recherchent aussi le dialogue ».
L'Union du 20 février 2009

Reims
 Les Verts opposés au Cirque éducatif
On sait que la nouvelle municipalité, au grand dam d'une partie de la population, a envie de dépoussiérer le cirque éducatif organisé chaque année à Reims. Par la voix de leur porte-parole Arnaud Schuler, les Verts du Pays rémois interviennent dans le débat pour appuyer la maire car à leur avis, ce qui est proposé à Reims depuis des décennies est tout sauf du cirque éducatif.
« Ce qui nous gène vraiment, c'est le terme éducatif », explique Arnaud Schuler. « L'an dernier, j'ai vu sur une photo une petite fille de 5 à 6 ans souriante, un fouet à la main avec un clown dompteur et il y avait un animal qui faisait le beau. J'ai trouvé cela très déplacé pour du cirque éducatif. L'animal n'est pas dans son milieu naturel. Les numéros sont artificiels, passéistes. On fait prendre aux animaux des postures contre nature, on leur fait faire des pitreries ridicules contraires à leur morphologie. »
L'envers du décor
Il y a le spectacle et il y a l'envers du décor poursuit le porte-parole des Verts. « Pour dix minutes de spectacle, il faut savoir que les animaux restent enfermés dans des cages ou/et des roulottes avec les conséquences psychologiques que cela occasionne. On voit bien les dégâts que la prison fait sur les êtres humains.
Si les parents et les instituteurs voyaient les vraies coulisses du cirque, ils changeraient sans doute d'avis. C'est un problème de prise de conscience. Je vous invite pour en savoir plus à aller voir le site internet : www.cirques.org »
Et de regretter qu'en France il n'y ait pas de loi qui encadre le dressage. Les animaux sont contraints de faire des exercices à coup de fouet et de pique. Lorsqu'ils ne sont plus jugés aptes au cirque, ils sont soit revendus à un cirque plus petit, soit partent pour des expérimentations animales, sont abattus ou revendus à des réserves de chasse où ils servent de cibles faciles.
En Suède, en Finlande, au Danemark, en Autriche, ils interdisent par exemple le transit des animaux dans leurs communes.
« Il y a d'autres formes de cirque »
« Vous savez, M.Hugues Hottier (initiateur du cirque éducatif rémois) parle du nombre d'entrées important chaque année au cirque. Il faut savoir qu'il est largement gonflé par le nombre d'enfants emmenés par les écoles », argumente Arnaud Schuler. « Si demain le cirque est remplacé par un autre, sans animaux, ça ne perdrait sans doute pas en qualité et il y aura autant de monde. »
Car pour les Verts du Pays Rémois, il existe de nombreux cirques dits « contemporains » qui marchent bien et plaisent beaucoup. Et de citer les noms d'Archaos, du cirque du Soleil, du Baobab, Volte Face ou Plume qui sont des cirques novateurs, exceptionnels et qui ne sont jamais venus à Reims. Pourquoi s'accrocher aux cirques qui ont des animaux ?
Demandes à la maire
Pour toutes ces raison, les Verts demandent à la maire Adeline Hazan, premièrement d'interdire les petits cirques sur le territoire de la ville de Reims qui polluent en plus avec leur affichage sauvage et deuxièmement qu'elle n'hésite pas à dépoussiérer le Cirque éducatif tel qu'il est à Reims.
Une demande qui tombe juste le jour ou la maire doit justement recevoir Hugues Hottier.
Alain Moyat
Arnaud Schuler est le porte-parole des Verts du Pays rémois.
L'Union du 20 février 2009

Reims
Inquiétude dans les lycées pour la rentrée 2009
A Val-de-Murigny, les enseignants ont profité des récréations pour sortir les banderoles.
Après les écoles, c'est au tour des lycées de s'inquiéter sur les moyens dont ils disposeront pour la rentrée prochaine. Hier les professeurs du lycée Val-de-Murigny sont sortis au moment des récréations pour sensibiliser les lycéens et les parents sur leur avenir. « Selon les chiffres que nous avons du rectorat on aurait de 9 à 12 suppressions de postes prévues pour la rentrée prochaine à effectif d'élèves constant », déplorent les membres du collectif de mobilisation et de coordination du lycée. « On nous parle de départs à la retraite non remplacés pour expliquer la baisse des effectifs au plan national mais, chez nous, il n'y a aucun départ ! Il nous manque par ailleurs une classe de seconde et une filière ES pour répondre à la demande des élèves ».
Après avoir écrit au recteur pour obtenir une rencontre, qu'ils attendent toujours, les enseignants de Murigny comptent faire monter la pression à la rentrée. Une assemblée générale est d'ailleurs prévue dans le lycée le 9 mars.
Mini-manif à Libergier
A Libergier, quelques profs étaient également hier devant l'établissement avec des banderoles pour dénoncer la suppression annoncée de quatre postes à la rentrée. « Cela s'ajoute aux 7 postes en moins de 2008 et aux 5 postes en moins de 2007 », déplore Annie Becret responsable académique du Snes et prof à Libergier. « Nous avons organisé ce rassemblement ce jour car le recteur devait venir dans le lycée. Mais finalement, on ne l'a pas vu ».
Les enseignants ont commencé à faire signer une pétition qu'ils enverront au recteur pour demander une audience.
Affaires à suivre…
G.A.-T.
L'Union du 20 février 2009

19 février 2009


Reims
Tramway : 23 millions de plus pour monter la butte
Le tramway devra franchir cette butte d'un dénivelé de 7 mètres.
Le tramway devait s'arrêter au pied de la butte de la gare TGV Champagne-Ardenne. Reims Métropole entend faire monter la rame devant la gare. Ce qui a un prix : plus de 23 millions d'euros.
MÊME pas réalisé que l'on envisage déjà, pour le tramway, un surcoût de plus de 20 millions d'euros. Reims Métropole vient en effet de lancer une étude pour aménager le terminus du tram à la gare TGV Champagne-Ardenne.
Le projet actuel, chiffré à un peu plus de 345 millions d'euros, prévoit une desserte de la Zac de Bezannes jusqu'à la gare TGV. Seul hic, cette station, qui est apparue plus tard dans les tuyaux, n'était pas intégrée lors de la conception de la gare Champagne-Ardenne, ce qui fait qu'aujourd'hui le tramway doit arriver au pied de la butte, charge ensuite aux passagers de prendre leurs valises à la main et de se « farcir » la montée vers la gare elle-même, qu'il vente, qu'il pleuve ou qu'il neige.
« Il nous est apparu rationnel d'envisager une solution pour offrir aux gens qui empruntent le TGV, un confort minimum et une meilleure intermodalité entre le train, le TER et le futur tramway », explique Serge Pugeault, vice-président de Reims Métropole. « Trois options nous ont été présentées : un système d'ascenseur, un autre alliant tapis roulant et ascenseur et un troisième qui fait monter le tramway jusque devant la gare. Les deux premières solutions n'étaient pas satisfaisantes car soit trop complexes, soit pas assez bien faites pour le cheminement. Le scénario le plus simple, c'est de faire monter le tramway sur la plate-forme, au plus près de l'entrée de la gare. C'est celui qui a été retenu. »
Simple, mais coûteux… Les premiers chiffres avancés sont de 23 millions d'euros, en plus évidemment des 345 millions déjà budgétés. Sans parler des effets induits de ce nouveau projet car qui dit meilleur desserte, dit sans doute plus grande fréquentation, plus de trafic, plus de rames et un coût de fonctionnement qui peut augmenter. Autant de choses qui ne vont pas manquer d'alimenter les arguments de ceux qui ont toujours dit que le tramway allait coûter très cher à Reims.
Inaugurée en 2011
« Oui, il y avait un surcoût, mais il faut voir cela sur une cinquantaine d'années ou un siècle », justifie Serge Pugeault. « Que dira-t-on plus tard si on laisse le projet en l'état avec une fin de ligne au pied de la butte ? Et ce surcoût, contrairement à ce que l'on a pu voir pour le stade Delaune où il s'agissait de travaux déjà programmés, ici, c'est pour proposer quelque chose en plus du projet initial. »
Mais pourquoi ne pas avoir intégré cette montée dans le budget initial, quitte à ce que celui-ci soit important dès le départ ? Selon certaines sources proches du dossier, il semblerait que les responsables du trajet tablaient sur une fréquentation de cette ligne faite à 90 % par des usagers de la Zac de Bezannes. Devant le rapport coût-fréquentation d'une arrivée jusque devant la gare, il avait été décidé de ne pas retenir une telle option. Mais à nouvelle équipe à la tête de l'agglo, nouvelles propositions…
L'étude étant tout juste lancée, la station de tramway devant la gare TGV ne devrait pas être inaugurée en 2011 comme le reste du tram.
Les responsables tablent davantage sur 2012, 2013 car il y a de gros travaux à faire pour réduire le dénivelé important, sept mètres presque abrupt, et adoucir ainsi la pente au pied de la butte. De plus le terrain appartient à la SNCF, ce qui nécessite la mise en place d'une convention entre la SNCF et Reims Métropole.
A noter par ailleurs que cette arrivée devant la gare devrait s'accompagner de la mise en place d'un point d'accueil et de promotion de la région Champagne-Ardenne. Une façon d'animer un espace aujourd'hui bien vide…
G. A.-T.
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Économiquement rentable ?
Elu à Reims Métropole, le Modem Jean-Marie Beaupuy, s'interroge sur la rentabilité d'une telle opération. « Pour l'instant nous n'avons aucune réponse là-dessus. Lors de la dernière séance de la communauté d'agglomération, j'ai posé une question en ce sens à la présidente afin d'avoir des données sur les estimations de fréquentation que cette liaison jusqu'à la gare entraînera. Si économiquement ces 800 mètres supplémentaires et 23 millions d'investissements se justifient, j'y suis tout à fait favorable car cela apporte un plus pour les passagers. Par contre, si les études montrent que l'investissement n'est pas rentable, il faut absolument éviter une telle dépense. »
Quel financement ? Quant au financement du projet, cela reste pour l'instant flou. Toute la somme sera-t-elle à la charge de Reims Métropole ?
La SNCF, propriétaire des lieux participera-t-elle ? Quid de la région qui aura une vitrine sur place ?
Et quand bien même la région participerait, l'argent ne sera-t-il pas pris sur l'enveloppe globale qu'attribue habituellement la région au secteur de Reims ? Au détriment de quel autre secteur alors ?
Autant de questions qui attendent des réponses précises qui pourraient venir, une fois l'étude terminée dans plusieurs mois.
G.A.-T.
L'Union du 19 février 2009

18 février 2009


Reims
100.000 m2 de bâtiments publics prêts pour des panneaux solaires
Jusqu'à présent, c'est surtout chez les particuliers que l'on a pu voir « pousser » les panneaux solaires.
Va-t-on bientôt voir fleurir sur les toits et terrains de Reims et de l'agglomération des dizaines de panneaux solaires ? C'est en tout cas un des objectifs du plan de développement durable qui a été lancé lundi soir lors du conseil communautaire.
Ce plan passe en effet par la mise en place de panneaux photovoltaïques (les fameux panneaux solaires) à grande échelle sur le patrimoine de la communauté d'agglo et de la ville de Reims.
Un recensement effectué par les services techniques sur les surfaces susceptibles de pouvoir recevoir ces installations chiffre à environ 100.000 m2 la disponibilité sur notre secteur à raison de 54.000 m2 de surfaces bâties pour la ville de Reims, 7.000 m2 pour la Car et de 4.000 m2 de surfaces non bâties pour la ville de Reims et 30.000m2 pour la Car.
La communauté d'agglo et la Ville de Reims vont se constituer en un groupement commun afin d'établir une liste précise des sites d'installations attractives et d'obtenir les meilleures conditions pour avoir un service pérenne tant au plan économique que technique.
Rachat de l'énergie par EDF
Dans ce cadre, l'énergie produite pourrait être rachetée par EDF à un tarif attractif sur une durée de vingt ans comme cela peut se faire ailleurs.
La consultation sur cette question venant tout juste d'être lancée, on devrait en savoir plus sur les modalités d'applications dans les prochaines semaines.
G. A.-T.
L'Union du 18 février 2009

Reims
Bientôt trois nouveaux péages aux portes de Reims
A Thillois, le péage marquera l'entrée vers le centre de Reims.
L'ouverture en 2011 du contournement sud de Reims va révolutionner le système de péage autour de la cité des sacres avec l'apparition de trois nouvelles barrières en plus de celle à Taissy.
On a beaucoup parlé de ce que sera la future A4 bis qui délestera à l'horizon 2011, la traversée de Reims. Ce que l'on a moins évoqué avec la mise en place de ce contournement sud de Reims, c'est l'arrivée de nouveaux péages, trois exactement, aux portes de Reims. Mais si l'automobiliste rémois va devoir changer ses habitudes, il ne devrait pas pour autant devoir mettre davantage la main au portefeuille.
Un péage à Thillois
Situé sur l'A4 actuelle à hauteur de Thillois, ce péage sera celui qui permettra d'accéder au centre de Reims quand on vient de Paris. A contrario, c'est lui que l'on empruntera pour aller depuis Reims vers la capitale. Contrairement à ce que l'on peut croire, il ne s'agira pas d'un péage supplémentaire sur cet axe puisque la barrière de Dormans disparaîtra purement et simplement.
À partir de 2011, on prendra donc un ticket à cette barrière de Thillois (en venant du centre de Reims) et l'on payera une fois arrivé à celle de Montreuil-aux-Lions sur l'A4. Dans l'autre sens, on prendra un ticket à Montreuil et payera à Thillois pour aller à Reims intra-muros. Pour ceux qui depuis Paris voudront continuer au-delà de Reims sur l'A4, il faudra emprunter la contournante. Il n'y aura alors pas de péage à Taissy (cette barrière étant réservée à la sortie et entrée dans Reims intra muros par l'est ou la jonction avec l'A 34), mais lors de la sortie empruntée plus loin.
Un péage à Ormes
Cette barrière sera sur l'échangeur de Thillois à l'ouest qui permet les échanges entre les autoroutes A4 vers Paris et l'entrée ouest de l'agglomération rémoise et A26 vers Calais. C'est là que les automobilistes payeront quand ils viendront de Paris pour aller vers Calais ou quand ils viendront de Châlons pour « monter » vers le nord. Pour ces derniers, il ne sera donc plus nécessaire de passer par la barrière de Taissy actuelle.
Quand on vient du nord de Reims par l'A26, cette barrière d'Ormes sera aussi l'endroit où l'on prendra son ticket (aujourd'hui c'est à Taissy).
A noter que lorsque l'on viendra du centre de Reims pour rejoindre l'A26 on continuera à emprunter le chemin actuel avec un péage à Courcy.
Un péage à Champfleury
Ce péage sera installé sur le diffuseur qui permettra depuis l'A4 bis (la contournante) de sortir sur la RD 951 vers Reims et Epernay ou encore d'accéder plus rapidement à la gare TGV-Champagne-Ardenne. Il s'agira d'un système classique ou l'on prend un ticket au départ de Reims et l'on paye en arrivant à cette sortie.
Et toujours celui de Taissy
La barrière de péage de Taissy restera au même endroit. Elle devrait cependant connaître une affluence beaucoup moindre puisqu'elle ne concernera plus que les automobilistes qui voudront rentrer directement dans Reims depuis l'Est ou ceux qui sortiront du centre de la cité des Sacres pour allers vers Châlons, Strasbourg, Troyes… Grégoire Amir-Tahmasseb
Pour tout connaître sur le contournement de Reims connectez-vous sur www.a4csr-sanef.com ou rendez-vous au point info de la Sanef à Tinqueux le mardi de 14 heures à 16 h 30 et le mercredi de 16 h 30 à 19 heures.
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Ouverture en mai 2011 au plus tard
Si le programme est respecté, le contournement sud de Reims sera ouvert au plus tard en mai 2011. Même s'il y a eu un peu de retard pris avec le mauvais temps, on est toujours dans les délais. Par contre, une inconnue préoccupe les responsables de la Sanef : les fouilles archéologiques.
Huit chantiers sont prévus. Deux sont terminés, pour quatre autres les contrats ont été signés, mais pour les deux derniers c'est encore le grand flou, faute d'archéologues assez nombreux. La Sanef espère pouvoir compter sur le nouveau service mis en place par Reims Métropole, mais cela semble encore un peu long à fonctionner. Quoi qu'il en soit, la Sanef se donne jusqu'à l'été prochain pour régler cette question. Après, il pourrait y avoir des conséquences sur les délais. Pourrait également interférer dans le planning, la création de péages aux sorties de Château-Thierry (puisque l'on ne payera plus à Dormans). En attendant, les premiers mois de 2009 vont être consacrés aux terrassements et à la réalisation de certains ouvrages d'art notamment, le week-end de Pâques sur la ligne SNCF à hauteur de Trois-Puits qui nécessitera une coupure de 72 heures.
G. A.-T.
L'Union du 18 février 2009

Reims
 Plusieurs classes échappent aux fermetures
Les parents d'élèves de l'école du Général-Carré ont appris la confirmation de fermeture.
Dans le cadre de la carte scolaire 2009, dix-huit classes d'école du secteur de Reims devaient fermer leurs portes. L'Education nationale a revu ses chiffres à la baisse avec au final un total de onze fermetures.
Le conseil départemental de l'Education nationale s'est réuni lundi à Châlons-en-Champagne, pour dresser une liste définitive de fermetures et ouvertures de classes. Verdict pour les écoles du secteur de Reims : 11 ouvertures et 11 fermetures. La liste initiale annonçait 8 ouvertures et 18 fermetures, c'est donc 7 classes qui sont épargnées par l'inspection académique (l'union d'hier et du 8 février).
À l'école Prieur-de-la-Marne située dans le quartier Jean-Jaurès/Sébastopol, les parents ne cachent pas leur joie mais ne se réjouissent pas pour autant, car l'un de leurs soucis n'a pas été réglé.
« Effectivement, la classe de primaire ne sera pas fermée : nous en avons eu la confirmation par une personne qui a assisté à la réunion qui se tenait lundi après-midi à Châlons, mais pas officiellement sur un document de l'inspection académique », rapporte Daphné de l'Hôtel, représentante des parents d'élèves de Prieur-de-la-Marne.
« Nous sommes heureux de cette décision, mais aussi déçus pour l'école du Général-Carré. Par contre, nous allons continuer à nous battre pour le maintien de notre prof du Réseaux d'Aides Spécialisées aux élèves en Difficulté (Rased). » ajoute-t-elle.
D'autres n'ont pas eu la même chance que l'école Prieur-de-la-Marne. C'est le cas de l'école Général-Carré, dans le quartier Europe pour laquelle la fermeture d'une classe de maternelle a été confirmée dans cette même réunion.
« C'est honteux ! » dénonce une maman très en colère.
« Fermer une classe comme ils le font, c'est restreindre la qualité de l'éducation de nos enfants. Cela va dans le sens de la ghettoïsation des quartiers sensibles comme le nôtre », explique une autre maman.
« Les parents d'élèves sont vraiment déçus, les gamins vont être plus de 30 par classe. On se demande ce que l'on va bien pouvoir mettre en place. Pour le moment la décision est prise, on ne nous écoutera plus. Par contre, on va voir à la rentrée de septembre… » raconte Virginie, parent d'élève.
Devant l'école Sculpteur-Jacques, près de l'avenue d'Épernay, pas de rassemblement ou de discussion concernant la fermeture d'une classe d'élémentaire.
« Vous savez les décideurs décident et s'ils constatent qu'il y a une classe en trop, ils la ferment. C'est partout pareil ! » précise ce père de famille.
Comme on dit souvent : le malheur des uns fait le bonheur des autres. Mais pour une jeune femme, maman d'un élève de Prieur-de-la-Marne, le proverbe est bien différent :
« Le bonheur des uns ne fait plus le malheur des autres. C'est l'administration de l'Education nationale qui fait le malheur des enfants ! »
Thierry Accao Farias
Liste des écoles sauvées : école primaire Prieur-de-la-Marne, à Reims ; école élémentaire Ravel-Franchet, à Reims ; école maternelle Sully, à Reims ; école élémentaire Docteur-Roux, à Reims ; école élémentaire Amundsen, à Reims ; école élémentaire, à Dormans ; école maternelle Pouply, à Reims.
L'Union du 18 février 2009

Reims
 INDISCRÉTIONS
Une ristourne de 300.000 euros?
Dans le contrat de concession avec Transdev, un article prévoit une réduction de la subvention forfaitaire d’exploitation payée par Reims métropole en cas de grève. Après les différents mouvements survenus depuis un an, la maire de Reims et présidente de l’agglo vient d’envoyer une demande pour un montant d’environ 300.000 euros. Voilà qui ne va pas arranger les affaires de Transdev qui avait affiché l’an passé un déficit du même ordre.
L'Union du 18 février 2009

17 février 2009


Reims
Croix-du-Sud découvre son avenir
Les habitants attendaient une telle réunion depuis mars 2007 !
La première des trois grandes réunions d'information publique sur le projet « Nouveau Reims : la ville change avec vous. Programme de rénovation urbaine 2008-2011 » était consacrée au secteur Croix-du-Sud. 160 habitants étaient venus entendre Alain Nicole pour l'Effort rémois, Adeline Hazan et Éric Quénard leur présenter le projet « Croix-Rouge Croix-du-Sud, la démarche de relogement et le dispositif de concertation locale ».
Ce qui est important de noter c'est l'assurance faite aux habitants d'une intense concertation à tous les niveaux, « jusque dans les cages d'escalier », assurait Eric Quénard. Autre précision importante, de M. Nicole : « En matière de loyers, l'Effort rémois a pris le parti de veiller à ce qu'aucune augmentation ne dépasse 30 euros par mois. Dans le même temps, nous prévoyons dans les logements neufs, une économie d'énergie de 28 % ».
Dans cette ambiance positive et plutôt favorable, trois associatifs ont posé des questions intéressantes. Geneviève Kaczowka (Polygones) : « Pouvez-vous nous rassurer sur la qualité de l'eau qui sera distribuée aux habitants ? » Réponse d'Éric Quénard : « La collectivité a ordonné une nouvelle expertise sur ce sujet ». Quand on connaît les délais habituels en matière d'expertise, la réponse n'est pas pour demain !
Naceur Bénadéla (Croix-du-Sud) : « Il n'y a pas que l'extérieur à montrer aux touristes. Je me préoccupe de l'état intérieur de nombreux logements ! » Réponse d'Alain Nicole : « Sur 1 680 logements, je n'en ai que 25 vacants. Croyez-vous qu'il en serait de même si les logements étaient aussi dégradés que vous le prétendez ? »Modeste M'Fenjou (Mieux vivre à Croix-Rouge) est revenu sur les minorités qui manquent d'information et sont inquiètes : « Il faut les aider ». Il a souligné également : « Il y a trop d'habitants au chômage. Une clause d'insertion de 5 % ne suffit pas ! J'en souhaite davantage sur ces gros chantiers ».
Tous les renseignements et détails sont accessibles à l'annexe de la mairie, rue Joliot-Curie, au local « espace Tram info » au 65, avenue du Général-Eisenhower, à l'agence Effort rémois, avenue Léon-Blum ou encore auprès des médiateurs de quartiers (03.26.77.84.81.) du lundi au vendredi. Pour les mesures d'embauche de 5 % d'habitants sur les chantiers de Croix-Rouge (Charte locale d'insertion), on peut s'adresser aux associations Job's 51 (03.26.06.18.26.), Emploi 51 (03.26.61.49.80. ou 2 Mains (03.10.16.10.40.).
l'Union du 17 février 2009

Reims
 Fermetures de classes : les grèves commencent !
A Prieur-de-la-Marne, les parents ont emmené leurs enfants 30 minutes après le début des cours.
Suite à l'annonce des fermetures de plusieurs classes dans le cadre de la carte scolaire 2009, de nombreux parents d'élèves ont commencé à se mobiliser. Hier, ils ont occupé l'école de leurs enfants.
HIER, les parents d'élèves des écoles Prieur-de-la-Marne et du Général-Carré, se sont mobilisés contre les fermetures de classes. En effet, l'inspection académique avait annoncé ces fermetures ainsi que beaucoup d'autres dans toute la région (l'union du 8 février). Parallèlement à ces manifestations, un conseil départemental, s'est tenu à Châlons-en-Champagne, durant lequel l'Education nationale est revenue sur l'une de ces deux fermetures, celle de Prieur-de-la-Marne. Pendant ce temps, dans cette dernière école du quartier Sébastopol/Jean-Jaurès, les parents ont mis en place une action symbolique. Celle-ci consistant à déposer leurs bambins, une demi-heure après le début des cours de 8 h 30. « Nous ferons cela tous les jours d'écoles. Nous sommes dans une zone sensible, c'est totalement intolérable ! Nous voulons un rendez-vous avec l'inspection académique ! » explique Daphné De l'Hotel, représentante des parents d'élèves.
Trente trois élèves par classe
« La direction de l'établissement nous soutient, certains professeurs ne sont pas d'accord avec notre action mais la majorité d'entre eux nous comprend. Le mouvement a bien débuté, ce matin nous étions 25 parents d'élèves. Le pire c'est que l'on ne sait même pas si la classe qui va fermer, est une classe de maternelle ou une classe de primaire », ajoute-t-elle. Autre mobilisation, celle des parents d'élèves de l'école maternelle du Général-Carré dans le quartier Europe, toujours contre une fermeture.
« L'inspection académique a arbitrairement décidé de fermer une classe de maternelle à la rentrée 2009 alors que les prévisions d'effectifs révèlent que 35 élèves de plus de trois ans doivent être accueillis pour cette rentrée », précise Élodie Cutrona, parent d'élève. « Le nombre d'enfant par classe va passer à 33. Nous espérons que l'académie s'est trompée dans ses chiffres. Les parents sont attentifs à cette annonce. La preuve, nous étions une bonne cinquantaine en début d'après-midi. Nous nous sommes rassemblés autour d'un café », raconte Sylvie Harlez, une autre mère de famille mobilisée.
Pour les parents d'élèves de l'écolePrieur-de-la-Marne, la mobilisation est terminée mais pour l'école du Général-Carré, le combat continue…
Thierry Accao Farias
l'Union du 17 février 2009

Reims
 Les commerçants du centre assommés par leurs loyers
« Nous sommes victimes du phénomène des loyers à l'américaine », explique Marie Collet chez Laforêt immobilier.
Pour donner 40.000 euros de loyer par mois, il faut en vendre du « chiffon ». Les baux commerciaux dans l'hyper-centre flambent. Avec pour risque : la disparition des indépendants.
AVEC un loyer de 43.000 euros par mois la première année et un loyer de 600.000 euros par an dès la 3e année, quelles marges devra pratiquer le magasin Esprit qui doit ouvrir à la place de la Grande Récré rue de Vesle pour être rentable ? On peut se poser la question. Les baux commerciaux dans l'hyper-centre deviennent astronomiques. « On finira tous par fermer et ne restera plus que des multinationales qui vendent tous à peu près la même chose », prophétise une commerçante encore bien située.
Selon des sources immobilières, Etam payait près de 44.000 euros de loyer en 2002 et paie plus de 51.000 euros depuis 2005. Clair's donne près de 35.000 euros par mois et Kookaï environ 18.000 euros. Sephora a un loyer calculé sur son chiffre d'affaires. En 2006 il aurait été de 1.200 euros/m2. Le magasin a une surface de 200 m2.
« J'arrive en fin de bail, ma propriétaire vient de m'informer qu'elle comptait augmenter mon loyer de 150 % au motif que Reims est une ville en plein essor », raconte une indépendante franchisée. « Je suis en train de travailler avec mon avocat pour empêcher cette hausse en contestant le motif. La perte importante du nombre de place de stationnement devrait me servir d'argument ».
Pourquoi les loyers commerciaux rémois sont-ils si chers ? De l'avis de certains, les prix sont tenus par « une sorte de mafia pilotée par l'agence D'Erlon Immobilier qui file les tuyaux aux propriétaires ». Pour d'autres, l'explication est moins ciblée : « Les murs commerciaux à Reims appartiennent à de multiples propriétaires mais tout se sait. Si le voisin fixe un prix élevé et que ça marche, celui d'à côté s'alignera et c'est ainsi que les prix ne cessent de monter ».
Pour survivre il faut acheter
Les indépendants qui survivent sont ceux qui, en plus de leur activité, ont pris soin d'acheter des murs commerciaux pour les louer à d'autres. C'est le cas d'un patron d'une « jeannerie » qui nous confie comment il fixe les montants des loyers : « Quand il s'agit de grandes enseignes, on ne se gêne pas, on applique les prix du marché. Quand on loue à des petits, on en tient compte et on augmente les loyers avec le nouvel indice qui prend en compte le chiffre d'affaires, l'indice des prix à la consommation et plus seulement l'indice du coût de la construction ».
Un loyer commercial peut augmenter tous les trois ans selon l'indice de la construction ou selon le nouvel indice. Il peut aussi augmenter à son terme tous les 9 ans. Normalement, au bout de 9 ans, le bail est plafonné mais il est possible pour le propriétaire de le déplafonner si par exemple le loyer moyen du quartier a augmenté de plus de 25 %. Donc plus les voisins montent les loyers, plus on peut augmenter celui de son locataire. L'arrivée du tramway joue un rôle dans la surenchère actuelle. Le phénomène s'est produit dans d'autres villes. C'est ainsi que les centres-villes finissent par tous se ressembler.
C.F.
Il n'a pas été possible d'avoir un contact chez D'ErlonImmobilier.
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« On est aussi cher que Bordeaux »
Marie Collet, spécialiste des transactions commerciales chez Laforêt immobilier rue de Vesle, confirme le prix élevé des loyers commerciaux à Reims-centre. « Ils sont très élevés par rapport aux charges des magasins. Il y a trois ans, on disait déjà qu'ils étaient très chers et ils montent encore ».
Selon la professionnelle, nous ferions partie des villes qui connaissent le phénomène des loyers à l'américaine « c'est-à-dire des loyers super-chers calculés pour les grandes enseignes ». Sauf que Reims « n'intéresse pas plus que ça les grandes enseignes. Surtout à ce prix-là ». Résultat : certaines marques ne viendront jamais et les indépendants pourraient succomber.
« Il ne faut pas dramatiser. Pas mal de commerçants ont beaucoup d'argent à Reims. Ils ne risquent pas de disparaître. Il faudrait vraiment que le phénomène s'amplifie terriblement ».
La loi du marché
À moins que la crise mondiale remette un peu les prix à plat, il n'y a aucun moyen de freiner leur progression : « C'est la loi du marché. Le seul outil dont dispose la Ville est le droit de préemption pour empêcher l'implantation d'activités de service peu attractives, comme les banques. Ce droit de veto est intéressant mais on observe une relâche de la nouvelle municipalité sur le sujet ». Plus de sou peut-être.
Doit-on s'attendre à de nouvelles hausses à l'arrivée du tramway ? « Pas forcément, comme pour le TGV, les propriétaires ont anticipé les hausses ».
Nicolas Courtilly, lui aussi présent sur le marché de la location commerciale estime que Reims n'est pas une exception : « Nous avons des prix comparables à Bordeaux ou Toulouse. Notre réputation de ville bourgeoise, ville de vignoble où il est bon pour l'image d'avoir une vitrine explique qu'on fasse partie des villes onéreuses ». Toutefois, Reims est loin d'avoir le même potentiel d'acheteurs que Bordeaux ou Toulouse et surtout pas du tout la même attractivité touristique. Bref, on ne joue pas dans la même cour. Entre ouvrir un magasin à Bordeaux ou à Reims, une grande enseigne aura vite fait son choix. De là à conclure qu'à Reims on pète plus haut… Ce serait un peu trop familier.
l'Union du 17 février 2009

Reims
Pagaille au conseil communautaire
Posé sur des cailloux imbibés d'eau, le macadam n'a pas pu se consolider.
« Maintenant ça suffit. On ne va pas jouer à ça longtemps. C'est grotesque. » Au bout d'un peu moins d'une heure de conseil communautaire, hier soir, la présidente de Reims Métropole a décidé de suspendre la séance. « Je vous demande de sortir. » insiste agacée Adeline Hazan en direction de la quarantaine de salariés des Tur présents dans le public.
Il faut dire que depuis le début de la séance, « les Tur » cherchaient l'incident. Furieux contre le contrat Tramway et la société Transdev qui gère les Transports urbains de Reims, les salariés s'étaient invités hier soir au conseil communautaire, comme ils l'avaient déjà fait lors de précédentes séances.
Panneaux et drapeaux en mains, ils se sont installés, comme si de rien n'était. Mais la tension était palpable chez les élus. Un premier portable commence à sonner avec la musique du « Parrain »… simple coïncidence ? Les petits sourires sur les visages dans le public laissent penser le contraire. D'autres portables se mettent à sonner alors que les élus sont en plein débat. Certains manifestants parlent à voix haute ou tapent du pied. Impassible, la présidente de Reims Métropole ne réagit pas. C'est l'intervention d'Alain Lescouet rapporteur d'une délibération sur la fiscalité directe locale qui déclenche l'incident. Le premier vice-président chargé du transport et du tramway est en effet dans la ligne de mire des salariés des tur. À peine l'élu a-t-il commencé son intervention que le petit brouhaha se transforme en capharnaüm : gens qui toussent et qui tapent des pieds… on ne s'entend plus dans la salle du conseil.
Adeline Hazan tente bien de faire taire tout le monde, en vain. À peine Alain Lescouet reprend la parole que le bruit redouble. La présidente de Reims métropole décide alors de lever la séance le temps que les Tur sortent de la salle. Ceux-ci s'exécutent non sans promettre de revenir… Une dizaine de minutes plus tard, la séance peut reprendre dans le calme. Méfiante, Adeline Hazan demande à son conseil, si de nouvelles perturbations venaient à se produire, « de bien vouloir voter le huis clos pour la séance ».
Cela n'aura pas été nécessaire. À l'extérieur de la mairie les Tur repartent à grands coups de klaxons. Ils ont réussi leur coup…
G. A.-T.
l'Union du 17 février 2009

Reims
 Conflit à la mairie : le syndicat Sud ne désarme pas
Au plus fort de la grève, jusqu'à 800 salariés se sont retrouvés à manifester.
Le syndicat Sud de la ville organise ce jeudi 19 février une assemblée générale à la mairie. L'occasion de parler des suites à donner au mouvement social qui vient de se dérouler. Pour le syndicat, la « reculade » de la mairie « pèsera à l'avenir dans les relations entre l'employeur, les syndicats et les personnels. Il y a désormais un avant et un après février 2009. D'ailleurs, nous ne devons pas en rester là ».
Pour les responsables de Sud ce qui a été obtenu dans le cadre du mouvement de février n'est pas suffisant. « Certes, il y a bien une enveloppe d'un million d'euros. Mais, l'augmentation moyenne sera inférieure à 50 € nets. Celle-ci va laisser sur le carreau de nombreux agents, notamment de la filière administrative. Elle se fera de manière inégalitaire selon « un pyramidage » obscur et alambiqué. Chercherait-on à diviser, les personnels que l'on ne s'y prendrait pas mieux ».
Au passage, le syndicat tacle ses « collègues » de FO et de la CFDT : « Dans sa cécité et sa surdité sociales, l'employeur (la Ville) n'a eu de cesse de s'appuyer sur les organisations (FO et la CFDT) restées en dehors de l'intersyndicale et dont les revendications étaient inférieures aux propositions de la municipalité ».
Sud appelle donc à la poursuite, sous une autre forme que la grève, du mouvement. Les conditions devraient en être discutées lors de l'AG de jeudi.
G. A.-T.
l'Union du 17 février 2009

16 février 2009


Reims
Démolition d'immeubles : des infos
Reims Habitat a invité ses locataires du secteur Eisenhower, pour leur présenter les modalités des prochaines opérations de démolition d'immeubles.
Les différentes phases expliquées
Après un rappel de l'objectif de cette réunion, « donner une information claire et précise aux riverains du chantier sur ce qui va se passer durant les prochaines semaines et les quelques mois à venir », Guy Arlot, directeur de la construction de Reims Habitat a présenté le principe de la déconstruction.
Puis le cabinet d'architecte Thierry Silvert et l'entreprise Cardem, en charge de la démolition, ont projeté un document expliquant les différentes phases de la déconstruction.
Un livre distribué Enfin, Aurélie Labbé, chargée de mission « rénovation urbaine » pour Reims Habitat, a évoqué la charte d'insertion de l'Anru et donné les différents contacts utiles aux personnes intéressées.
Après une partie réservée aux questions-réponses, le livre « Autre peau/Autre ville » a été distribué à tous les participants.
Les locataires du secteur Eisenhower venaient s'informer sur le programme des futures démolitions d'immeubles.
L'Union du 16 février 2009

Reims
Pas d'augmentation de la taxe professionnelle
Bonne nouvelle pour les chefs d'entreprise. Pour la quatrième année consécutive le taux de la taxe professionnelle devrait demeurer inchangé et fixé à 20,85 %.brC'est ce que devraient confirmer, ce soir, les élus de la communauté d'agglomération Reims Métropole qui vont se réunir en mairie pour examiner quarante-cinq questions visant à dessiner et construire le devenir économique et écologique de l'agglomération<.br> Crise et raison obligent, avant d'examiner ces dossiers, les élus entérineront d'abord la décision de lancer une consultation financière destinée à mettre en concurrence les établissements prêteurs pour rechercher les conditions les plus avantageuses en matière d'emprunts (40 M€ prévus cette année au budget).
Voirie, Zac, écologie
Ce soir, les élus devraient aussi prendre d'importantes décisions. Ils vont déclarer d'intérêt général la création de la voirie de liaison boulevard des Tondeurs/rue Léon-Faucher en espérant que les travaux tant attendus ne s'éterniseront pas. Ils vont lancer les procédures d'urbanisation des zones de La Huselle (Bétheny) et Pierre-de-Coubertin (Cormontreuil). Plusieurs décisions concerneront les autres Zac (Bezannes, Croix-Blandin, Dauphinot) : ventes de terrains, aménagements en rapport avec le tram et le TGV, etc.
Les Verts seront aux anges puisque l'agenda 21 destiné à mener des actions de développement durable sera officiellement lancé avec en plus la création d'un espace info énergie, une étude pour évaluer les ressources en énergie durable sur le territoire du Pays Rémois ainsi qu'une cartographie et un plan de prévention du bruit.
Les élus devraient aussi, ce soir, autoriser la présidente de l'agglo, Adeline Hazan, à lancer une consultation afin de mettre une partie du patrimoine bâti et non bâti de Reims Métropole et de la ville à disposition d'opérateurs pour l'installation des panneaux solaires photovoltaïques.
Alain Moyat
L'Union du 16 février 2009

Reims
Trois secteurs en gériatrie
Le centre hospitalier prend en charge une partie des personnes âgées du bassin de vie. Le CHU a « découpé » ce « pôle » en trois « secteurs ».
Le premier concerne les courts séjours en soins « aigus » de médecine : le dépistage, les crises momentanées ou les troubles du comportement. Le second est un service de soins de suite et de réadaptation, appuyé sur l'hôpital Sébastopol. Une unité identifiée « Alzheimer » lui est rattachée.
Enfin, dirigé par le Dr Frédéric Munsch, le troisième est le secteur hébergement. Soit 927 lits répartis entre les maisons de retraite Rousselet, Roederer, Roux et Wilson.
Dans cette dernière, s'ajoutent les 15 places d'accueil de jour. 60 % des personnes âgées hébergées sont atteintes de maladies dégénératives, parmi lesquelles Alzheimer.
Ces personnes sont encadrées par un personnel de plus en plus formé à la prise en charge des « personnes âgées désorientées ».
D'où l'effort du CHU pour mettre en place des structures adaptées et sécurisées, comme cette unité pilote inspirée du CHU de Dijon, qui regroupe 12 personnes « au stade intermédiaire » dans une unité de vie spécialisée et sécurisée.
L'Union du 16 février 2009

15 février 2009


Reims
Warmeriville
2e salon du pin's
le dimanche 1er mars
Toujours autant de succès pour les épinglettes...
Après le succès rencontré à l'occasion du 1er salon du pin's en février 2008, salon qui avait réuni une trentaine d'exposants venus de toute la France mais aussi de Belgique et environ 400 visiteurs, la recette de la journée a permis de remettre un chèque de 585 € au maire de warmeriville, au profit du Centre communal d'action sociale de la commune.
Ce salon a été l'occasion pour de nombreuses personnes de ressortir les boîtes de pin's collectionnés dans les années 90 et oubliés depuis au fond d'un tiroir. La 2e édition de ce salon qui fait encore le plein au niveau des exposants, se tiendra le dimanche 1er mars au centre associatif de Warmeriville de 9 à 18 heures.
Entrée gratuite pour les visiteurs, restauration sur place.
Pour tous renseignements sur le salon ou sur les pin's : 03.26.36.09.26 ou encore le 06.12.04.31.43. www.pins-en-fete.fr.nf
L'Union du 15 février 2009

14 février 2009


Reims
Claude Sauvage : « Le mode de calcul de la taxe est scandaleux »
Claude Sauvage conteste le mode de calcul de cette taxe qui pénalise les personnes seules.
Locataire d'un appartement du Foyer Rémois rue Henri-Jadart depuis 1982, Claude Sauvage a été très surprise, puis vite en colère, en recevant son avis d'échéance pour son loyer de janvier. « On me prélève 22,76 € par mois pour l'enlèvement des ordures ménagères, ce qui me revient, pour dix petits sacs, par mois, à 2,27 € le sac et à 273,12 € par an. C'est scandaleux. »
« Injuste »
Claude Sauvage avait bien entendu parler de cette taxe, mais elle l'avoue, elle n'avait jamais imaginé la somme astronomique qu'elle aurait à payer. « Je suis d'autant plus surprise que je n'ai jamais beaucoup de déchets. Au moment de mes achats, je m'arrange pour ne pas avoir beaucoup d'emballages et j'utilise de petits sacs que je récupère dans les supermarchés proches. Non, ça ne représente vraiment pas grand-chose par semaine et donc par an. »
Pour Claude Sauvage, enseignante à la retraite, il est évident que le mode de calcul de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères basé sur la valeur locative de la taxe foncière, que les organismes logeurs répercutent sur les locataires, est injuste. « Il est aberrant. C'est une escroquerie. C'est le nombre de personnes vivant dans le foyer qui devrait être pris en compte. Ma mère habite dans le département des Deux-Sèvres, ils tiennent compte du nombre d'habitants par foyer. Ils pourraient aussi tenir compte du poids des déchets. »
« Ce mode d'imposition est anti-écologique », ajoute Mme Sauvage. « À quoi bon essayer de limiter les déchets en privilégiant les achats propres si l'on est malgré tout surtaxé ? J'espère que Mme Hazan, à qui j'ai écrit, va vite réexaminer ce dossier et le traiter avec plus de bon sens et de justice. »
Enfin, Claude Sauvage est aussi très en colère contre la maire, présidente de Reims Métropole. « C'est une escroquerie de dire qu'on n'augmentera pas les impôts et d'instaurer une taxe dès son arrivée aux commandes. Dans les deux cas, l'argent est ponctionné aux contribuables. »
Alain Moyat
L'Union du 14 février 2009

Reims
Rien pour les ados dans le quartier Zola
Le conseil de quartier de Laon/Zola/Neufchâtel et Orgeval a fait venir 25 personnes, jeudi soir, à la salle Goulin. Une faible participation que la réunion sur le renouvellement urbain, qui s'est tenue une semaine plus tôt à Orgeval, peut en partie expliquer.
Il y a aussi que les conseils de quartier version Hazan sont aussi ennuyeux que ceux de la version Schneiter. C'est seulement après 30 minutes de lecture du règlement intérieur, 20 minutes passées à nommer un animateur et 45 minutes de présentation des grands projets pour Reims que les habitants peuvent enfin parler de leur quartier. « Déjà la dernière fois, c'était comme ça. C'est un peu dommage. Les gens viennent pour leur quartier », remarque Lionel. Habitant du quartier Zola, il est venu réclamer des structures sportives pour les adolescents : « Il n'y a rien pour les ados. Même pas un panier de basket. Pourquoi ne créeraient-ils pas un espace à la place du terrain de boules plein de crottes de chien place Luton ? »
Autre génération, autres préoccupations, Christiane, Jacqueline et Gilbert sont aussi du secteur : « On aime notre quartier. Il est très sympa ». Et serait encore mieux si la rue Belin était mise à sens unique : « Les autres rues autour le sont. Le double sens est d'autant plus problématique les jours où le côté de stationnement change. On se retrouve avec des voitures partout et plus moyen de passer ». Les trois riverains regrettent également la fermeture de la poste Zola et s'inquiètent du devenir de la maison : « À tous les coups, elle va être rasée par un promoteur. C'est regrettable, une belle maison comme ça ».
Loi du silence à Orgeval
Venue d'Orgeval, il y avait Claudine. Pleine d'espoir pour son avenir : « Chez moi, ils démolissent et ils commencent enfin à construire en face, rue Gallieni. Je me verrais bien emménager dans du neuf… » D'autres, venus aussi d'Orgeval, ont, en revanche, perdu tout espoir : « Nous sommes des copropriétaires en résidence près de la place de Fermat. Nous payons et nous n'avons droit à rien sinon à réparer les dégradations d'une minorité qui nous pourrit la vie. On en a ras le bol du communautarisme mais on doit se taire. À chaque fois qu'un article paraît dans le journal, des voitures brûlent dans le quartier. En plus, la maire les défend ».C.F.
L'Union du 14 février 2009

13 février 2009


Reims
Personnel communal :la grève est suspendue
Les manifestants ont obtenu satisfaction concernant plusieurs de leurs revendications.
Quatrième grève en l'espace d'une semaine pour le personnel communal. Hier, un accord a été trouvé entre l'intersyndicale CGT-Sud et Adeline Hazan. La grève est suspendue.
HIER, pour la quatrième fois en moins d'une semaine, les salariés de la Ville, de Reims Métropole, du CCAS et de la Caisse des écoles étaient en grève. En effet, les trois précédentes actions n'ayant débouché sur aucun accord, le mouvement a donc été prolongé et une nouvelle fois suivi massivement (600 à 700 personnes).« Direction la Caisse des écoles et ensuite Reims Métropole ! Il faut donner nos tracts aux Rémois sur le chemin ! » dit au micro un représentant syndical aux grévistes. C'est ainsi que le cortège s'est rendu dans les locaux de la Caisse des écoles faisant irruption dans une salle où se tenait une réunion à laquelle participait l'adjoint à l'Education, Jacques Meyer. Après quinze minutes de vacarme, les grévistes ont repris la route vers Reims Métropole, laissant Jacques Meyer les cheveux pleins de confettis. A Reims Métropole, les volets métalliques étaient baissés volontairement pour empêcher les manifestants d'entrer dans les lieux. Ils ont alors décidé de rebrousser chemin quand d'un seul coup les rideaux se sont ouverts, un salarié qui se trouvait à l'intérieur leur ayant donné un petit coup de pouce. Et là rebelote, tout le monde a envahi les couloirs dans un boxon mémorable.
Une chaîne humaine autour de la mairie
À noter que durant le passage à Reims Métropole, un individu s'est introduit dans la manifestation, le visage caché par une écharpe et une capuche. Celui-ci a aspergé une secrétaire avec une bombe de désodorisant. Il a ensuite déclenché l'alarme incendie avant de bousculer une dame. Quelques grévistes l'ont dégagé du cortège. Les choses étant rentrées dans l'ordre, les grévistes se sont ensuite rendus devant la mairie, où une nouvelle surprise les attendait : toutes les portes de la mairie étaient fermées.
« Cela est intolérable, la maire confond la mairie avec un bunker. Elle ferme la mairie alors que certains collègues qui désirent sortir sont bloqués à l'intérieur. Nous avons rendez-vous avec Hazan pour les prochaines municipales et là croyez-moi, nos voix, elle ne les aura que dans ses rêves », affirme un salarié en grève. Mais le problème, c'est que le fait de fermer les portes a plus dérangé les administrés que les grévistes. Exemple avec cette mèrede famille venue pour faire des papiers.
« Je viens de téléphoner à la mairie. On m'a dit que c'était fermé à cause des grévistes, mais un manifestant m'a expliqué la situation. En fait, cette équipe municipale déçoit vraiment beaucoup. Moi, je travaille pour les maisons de quartier et nous sommes tous déçus, je comprends bien les grévistes », explique-t-elle.Une chaîne humaine a été organisée tout autour de la mairie, puis les manifestants se sont postés devant toutes les entrées de la mairie au cas où une porte s'ouvre mais la seule porte ouverte fut l'entrée principale quand Adeline Hazan accepta enfin de rencontrer une délégation.
« Ça y est, c'est fini ! La maire a accepté d'inclure les salariés du CCAS et de la Caisse des écoles mais aussi de travailler sur la résorption de la précarité. Les agents pourront la rencontrer lors de quatre réunions, elle l'a promis », rapporte Vincent de la CGT.
La maire de Reims aura tout de même cédé face aux pressions des manifestants même si tout ce qu'ils réclamaient n'a pas été accordé.
Thierry Accao Farias
L'Union du 13 février

Reims
Adeline Hazan : « Les jours de grève ne seront pas payés »
Elle a essuyé son premier baptême du feu. Hier soir, la maire Adeline Hazan a bien voulu répondre à nos questions après l'annonce par la CGT et Sud de la « suspension » de la grève qui durait depuis le 11 février.l'union.- Quels sont les termes de votre accord ?
Adeline Hazan.- La CFDT et FO ont signé un accord et il y a eu des avancées avec la CGT et Sud. Un groupe de travail va être mis en place pour réduire la précarité de certains emplois. Si les salariés le décident en mars, le régime indemnitaire des agents de catégorie C va être amélioré en 2009 avec une enveloppe de 850.000 € pour tous les agents y compris comme je le dis depuis deux jours ceux du CCAS et de la Caisse des écoles. Une somme de 150.000 € de garantie prévoyance assurera aussi le maintien des salaires en cas d'un arrêt de travail de plus de trois mois. Globalement, le régime indemnitaire aura été valorisé de 1,3 M€ par an d'ici 2013 soit 6,75 M€ et la garantie prévoyance sera progressivement augmenté chaque année pour arriver à 300.000 € d'ici 2013.
Quel est au final le prix à payer pour la suspension de cette grève ?
Pour 2009, ce sont 250.000 € à trouver par rapport à ce que l'on avait prévu.
Les jours de grève seront-ils payés ?
Non. Par contre, nous avons accepté d'étaler les retenues sur plusieurs mois ou de les remplacer par des jours de vacances qui ne seront pas pris.Vous attendiez-vous à cette grève ?
Oui, nous payons le fait que la municipalité précédente n'ait pas revalorisé depuis longtemps le régime de la catégorie C. On savait que la situation était tendue et qu'il y aurait une crise. De plus, cela s'est télescopé avec la réorganisation des services. Si tous les syndicats ont voté l'organigramme, dès qu'il s'est agi de mettre des noms, il y a eu de légitimes inquiétudes. On nous a par exemple reproché de vouloir éloigner le service des relations humaines dans l'ancien bâtiment de la Pum place Max-Rousseau. Finalement, ce seront 120 personnes des services techniques qui y iront. Nous avons décidé de missionner (NDLR : pour 20.000 €) un cabinet pour constituer un « groupe écho » afin d'écouter les préoccupations des 350 agents qui vont passer de la Ville à Reims Métropole, et d'y apporter des réponses.Les syndicats n'ont pas accepté que vous parliez de violence en évoquant leur mouvement…
Il y a eu méprise sur le mot. Je ne parlais pas de violence physique, mais de forte tension. Quand on perturbe des réunions, qu'on interdit à des gens de sortir de leur bureau, c'est tout de même de l'agressivité.
Les salariés ont l'impression d'être méprisés par les gens de votre cabinet…
Je pense qu'il s'agit d'une caricature. Nous avons constitué un cabinet avec un directeur général et qui ne fait que de l'action locale. Les gens n'y sont pas habitués et c'est vrai, il y a un directeur à la mairie. Cela ne nous empêche pas d'avoir pratiqué largement la concertation avec une multitude de réunions pour préparer la réorganisation des services.
On a vu vos collègues et alliés du PCF soutenir les grévistes. Votre sentiment ?
Je n'ai pas été contente du tout et je leur ai fait savoir. Ils m'ont dit qu'ils étaient là pour écouter. Je pense que dans une manif, on ne peut pas dissocier ceux qui écoutent et ceux qui adhèrent.
Alain Moyat
L'Union du 13 février 2009

Reims
Subvention au centre de formation
Ce soir à 19 h 30, Jean-Paul Bachy, président de Région, aura le plaisir de remettre à Didier Perrin, président de l'association du Stade de Reims, un chèque de 74.500€, une grande première. Il s'agit pour le conseil régional de soutenir le centre de formation du club champenois qui a reçu l'agrément de la commission haut niveau du ministère de la Jeunesse et des Sports en juin 2008 et qui a été labellisé par le district Marne de football.
Cet argent va servir à financer l'hébergement et la restauration scolaire de 50 jeunes de 16 à 20 ans de niveau amateurs et aspirants professionnels. En effet, en plus d'un enseignement de haut niveau en football chaque jour, les élèves de l'école de foot poursuivront une formation scolaire au lycée Arago de Reims, en enseignement supérieur à l'université ou en formation professionnelle en alternance de type Brevet d'état d'éducateur sportif au Creps. Certains seront internes et seront hébergés au Creps de Reims ou à l'internat du lycée Arago. Les autres seront externes.
Chaque jeune aura un suivi individualisé au niveau sportif et médical
.A.M.
L'Union du 13 février

12 février 2009


Reims
Arrivée d'une société d'hélicos et d'avion-taxi
La société Aerotriptii investit 2,8 millions d'euros à Prunay.
A compter du mois de mars, Aerotriptii, société d'hélicos et d'avion-taxi, s'installe sur l'aérodrome de Prunay. Pour servir les chefs d'entreprises, mais pas seulement.
SI l'arrivée du TGV a solutionné en partie les départs des compagnies aériennes low cost Ryanair et Air Turquoise croqueuses de subventions publiques, bon nombre de chefs d'entreprises du Pays rémois rencontrent toujours des difficultés pour faire dans la journée un aller-retour dans certaines villes du sud de la France ou dans des villes européennes. Avec son implantation en mars prochain sur l'aérodrome de Prunay, l'entreprise Aerotriptii, présidée par Philippe Adda, entend leur rendre ce service.
Démocratiser le transport d'affaires
Concrètement, à compter du mois de mars, la société Aerotriptii, certifiée dans le transport à la demande et basée actuellement à Toussus-le-Noble (Yvelines), va installer son centre d'exploitation et administratif sur l'aérodrome de Prunay dans un hangar de 1.200 m2 loué à Reims Aérospace. Un investissement de 2,8M€. Dans un premier temps, forte de six salariés, elle mettra quatre hélicoptères et un avion à la disposition des usagers qui en feront la demande. « Il s'agit de deux hélicos EC 120 Colobri de chez Eurocopter d'une capacité de cinq places, un Robinson R44 de trois à quatre places et d'un Écureuil B2 de six places. Nous avons aussi un avion Piper Malibu Mirage IFR de six places », explique M.Adda. « Notre but, avec des outils efficaces, nous voulons rendre accessible le voyage d'affaires interrégional ou européen au maximum de chefs d'entreprises. »
Partage d'avions
De façon à diminuer les coûts liés à l'exploitation des appareils, la société Aerotriptii propose aux clients qui le souhaitent la possibilité d'une propriété partagée des appareils avec la mise en commun des ressources. Pour faire simple, l'industriel peut faire l'acquisition de 10 %, 15 %, 25 ou 50 % de l'appareil en fonction de ses besoins. Cette part lui donne droit de 50 à 250 heures de vol occupé par an. Chaque mois, il s'acquitte d'un montant fixe et garanti pour participer aux frais d'administration, de maintenance, assurance, etc. Il paie les heures de vol utilisées du mois précédent pour couvrir les frais de carburant et de pilote.
Des mesures fiscales avec récupération de la TVA et la possibilité d'amortir sa part permettent d'obtenir au final un tarif d'aviation d'affaires très compétitif par rapport à l'aviation commerciale ou le rail.
Transport de fret et travaux aériens
La société aéronautique ne se cantonne pas aux voyages d'affaires. « Nous allons aussi proposer d'autres prestations aux entreprises : le transport de fret, des travaux aériens (levage, télémétrie, prise de vues). Nous allons aussi ouvrir un atelier pour faire la maintenance des avions. »
Prestations touristiques
Ce n'est pas tout, la société Aerotriptii entend proposer des circuits touristiques à la carte, pour une journée, un week-end ou plus. Bien entendu, comme elle le fera le jeudi 26 février prochain, jour de sa présentation officielle à Prunay en présence de François Cravoisier, président de Invest in Reims et de la CCI, et d'Adeline Hazan, présidente de Reims Métropole et maire de Reims, l'entreprise fera des baptêmes d'hélico. Elle aura aussi une école de pilotage. D'ici deux ans, la société Aerotriptii compte passer à quinze salariés.
Alain Moyat
Pour tous contacts : tél. 0.820.200.225. Site internet : www.ærotriptii.com
L'Union du 12 février 2009

Reims
Personnel communal : « On veut plus d'harzan ! »
Les manifestants ont bloqué toute la circulation devant la mairie.
Et de trois ! En effet, hier matin, les salariés de la ville, du CCAS, de Reims Métropole et ceux de la Caisse des écoles se sont réunis devant et dans la mairie pour faire entendre leur mécontentement suite aux propositions faites par la maire, Adeline Hazan. Mais aussi pour crier au scandale quant aux méthodes qu'elle emploie pour gérer ce conflit social.
« Il ne faut pas déconner ! Hier, elle appelle les flics car on a bloqué la mairie, puis on la voit à la télé faisant des déclarations comme quoi on aurait été violent. Je dis mensonge ! Et en plus, elle essaye de monter les Rémois contre notre action, c'est tout simplement dégueulasse. Il me semble que dans le mot socialiste, il y a le mot social », explique Jean-Luc de la CGT.
L'ambiance commence à être électrique. Pour certains, c'était la troisième manifestation. Voyant que les négociations n'avancent toujours pas, le ton est même monté d'un cran lorsque les grévistes ont fait irruption dans la salle des fêtes où se tenait une réunion à laquelle participait Vincent Potier, directeur général des services. Celle-ci a d'ailleurs été aussitôt stoppée. Les manifestants se sont ensuite rendus sur le parvis de la mairie pour y bloquer la circulation et y allumer un feu.
« Hazan fait bien des propositions, mais ce qu'elle propose correspond à la moitié de ce que l'on demande et ces chiffres n'incluent pas les salariés de la Caisse des écoles et du CCAS », précise une représentante de Sud.
Dès ce matin, les grévistes reconduisent le mouvement.
« Elle a augmenté son salaire et celui des élus de 36 % et maintenant on nous propose des miettes. Nous allons tout bloquer », affirme un autre manifestant.
Thierry Accao Farias
L'Union du 12 février 2009

Reims
Opération « 10.000 briques » pour La Sève et le Rameau
Vendre des briques de fondation : c'est l'idée originale de l'association « La Sève et le Rameau » pour financer la construction d'un Foyer d'accueil médicalisé pour handicapés.
«NOUS avons besoin de vous ! » L'appel lancé par François Le Bœuf, président de « La Sève et le Rameau » qui accueille des personnes handicapées adultes est clair :
l'association a un impérieux besoin d'argent. Ouvert depuis 1988, le foyer d'accueil de la rue de la Bonne Femme reposait sur des valeurs originales à l'époque : placer au cœur du projet non pas la construction mais la personne handicapée elle-même. « Même si nous allons être demain une structure plus importante, la construction est réalisée dans cet esprit fait de convivialité et de proximité. » Le Foyer actuel n'est plus suffisant. L'évolution de la maladie et de l'âge entraîne le besoin d'une assistance médicale nécessaire, d'où le projet d'un agrandissement.
« Les besoins sont importants dans la Marne. Plusieurs foyers d'hébergement existent, mais il fallait apporter une solution au problème médical. » De là est née la réalisation de 16 nouveaux studios d'accueil médicalisé.
Trente emplois créés
L'ancien foyer en cours de réhabilitation occupe une surface de 1.422 m2. La nouvelle surface, qui s'achèvera en 2010, en occupera 1.432, soit un total de 2.854 m2.
Impact non négligeable, cela devrait créer une trentaine d'emplois supplémentaires. 24 appartements en milieu ouvert sont aussi en cours de construction. Coût total de l'opération : 4.747.300 euros. Certes, le Foyer rémois, maître d'œuvre, en finance la plus grande partie. Mais il reste à trouver 515.000 euros. La ville de Reims s'engage pour 120.000 euros, la DRDASS pour 70.000, diverses mutuelles pour 50.000. Il reste donc à collecter 255.000 euros. « Nous allons lancer une opération qui mobilise toute notre énergie associative : la vente de 10.000 briques à 15 euros pièce. »
Les « briques de fondation » seront vendues par des « ambassadeurs » dont le réseau se met en place. L'association sollicite aussi les élus locaux (Stéphane Joly, adjoint à la solidarité, et Mireille Wojnarowski adjointe à la santé étaient présents à la réunion) et nationaux, et va rencontrer prochainement Valérie Létard, secrétaire chargée de la solidarité pour plaider sa cause. « C'est un magnifique projet sur lequel je vais faire de la publicité et voir avec mes collègues comment on peut intervenir éventuellement via les réserves parlementaires », confie le député Arnaud Robinet, qui en sera l'un des « ambassadeurs ».
Outre l'achat de tickets « Briques », il est possible de faire un don en ligne sur
www.laseveetlerameau.asso.fr />Office des sports, L'office des sports de la ville de Reims et le comité départemental olympique et sportif de la Marne proposent une formation à destination des responsables, salariés, adhérents et bénévoles associatifs de clubs sportifs ou non sportifs le mardi 17 février au complexe René-Tys à Reims de 18 h 30 à 21 h 30.
Elle aura pour thème : « Comment bien assurer son association, ses adhérents, son activité. »
Inscription obligatoire. Tarif : 8 euros par personne pour les associations adhérentes à l'Office des sports et 10 euros pour les non-adhérentes.
Contact : Office des sports de Reims 5, impasse Léo-Lagrange.
Tél. 03.26.82.19.83. E-mail. reims.office.des.sports@wanadoo.fr
L'association recherche des fonds pour financer un foyer médicalisé.
L'Union du 12 février 2009

11 février 2009


Reims Meeting aérien : le Der des Der
Le dernier meeting aérien de Reims sera riche et très spectaculaire. Les amateurs d'aviation seront comblés les 27 et 28 juin prochains. La BA112 accueillera un meeting aérien « historique », sans doute digne de celui dont il sera censé célébrer le centenaire. Mais, précise le colonel Gilles Perrone, c'est surtout « la région rémoise qui fêtera 100 ans d'aviation ».
En août 1909, Reims fut en effet envahi par une foule de plus d'un million de spectateurs en huit jours pour le tout premier meeting aérien de l'histoire. En juin 2009, on fêtera cet anniversaire, mais aussi les 75 ans de l'armée de l'Air, les 25 ans du Mirage F1CR, les 15 ans de l'installation des « Mirage » de reconnaissance à Reims. Mais surtout, cette manifestation sera la dernière de cette envergure avant la fermeture définitive de la base.
Pour la circonstance, des aéronefs retraceront un siècle d'aviation. Avec deux temps forts : la première démonstration militaire en meeting du « Rafale », et un « Mondial » qui réunira une vingtaine de patrouilles civiles et militaires, dont la fameuse « Patrouille de France ». Cette dernière sera accompagnée par l'animateur Vincent Perrot, qui lui a consacré un livre, et par RTL qui diffusera des émissions en direct de Reims.
Plus de 50.000 visiteurs seront attendus chaque jour. Une logistique importante sera mise en place, sur le plan des transports et des parkings. Il est recommandé de penser transport en commun.
l'union reviendra sur cette manifestation en temps utile.
J.F.Scherpereel
L'Union du 11/02

10 février 2009


Reims
A Reims, d'inestimables découvertes archéologiques
Un petit peigne de bois vieux de 1.800 ans.
Les archéologues de l'Inrap*, qui œuvrent actuellement sur deux grands chantiers de fouilles au cœur de la cité moderne, ont présenté hier deux aspects pour le moins extraordinaires de leurs travaux.
Le plus spectaculaire réside sans aucun doute la mise au jour d'un lot de pièces d'argenterie gallo-romaine, approximativement daté des IIe et IIIe siècles. Il avait été déposé, soigneusement enveloppé de tissus et de fourrures, dans la cave d'une domus, accidentellement détruite par le feu.
L'amateur de « trésors » s'arrêterait aux pièces d'argenterie dont la brillance est quasiment surnaturelle, près de 1800 ans après qu'elles aient été oubliées sous terre. Et pour cause, leur facture est magnifique. Il s'agit de six plats ronds et ovales, de la vaisselle de bronze recouverte d'une tôle d'argent quasiment pur. Les archéologues de l'Inrap les décrivent comme suit : « Deux plats ronds dont un à décor perlé, deux plats ovales à marli horizontal et décor gravé, une coupe à collerette, un plat rond contenant une coupelle retournée et quatre cuillères d'argent et de bronze… » Des pièces d'apparat qui devaient faire la fierté du dominus. Il ne les exhibait d'ailleurs qu'en de rares occasions, lorsqu'il recevait des personnes de qualité… pour reprendre une terminologie d'Ancien régime et donc fatalement anachronique. Ces objets de luxe ont été vraisemblablement produits par un seul et unique artisan, de la région de Lyon. On reste stupéfait par la qualité de deux des quatre cuillères, qui étaient d'ailleurs délicatement emmaillotées dans des bandelettes de tissus, du lin sans doute, finement tissé. Au manche ouvragé est soudée, sur un axe déporté, la partie concave du couvert, ornée d'un motif marin, une coquille stylisée de pétoncle, « pectunculus » en latin. Un terme qui signifie littéralement « peigne », l'actuelle coquille Saint-Jacques étant connue des Romains sous le nom de « pecten » ou « petit peigne de mer ». Pour les archéologues, l'extraordinaire résidait moins dans l'argenterie pourtant extrêmement parlante du fait de sa découverte in situ, mais dans son « emballage »… En effet, en France, sous nos latitudes en général et même en Grèce, il est plus que rare de retrouver dans un tel état de conservation des tissus antiques. Dans le meilleur des cas, d'après l'expérience des archéologues, les restes de tissus sont « découverts sous forme de trames oxydées sur des objets métalliques… », or la découverte de Reims apporte aux scientifiques, qui se feront un bonheur de les analyser, plusieurs dizaines de cm2 de tissus, « dans leur état et leur souplesse initiale ». Ces quelques bouts de chiffon âgés d'environ 1800 ans enthousiasment l'équipe de l'Inrap qui sait avoir fait là une découverte de valeur.
Clin d'œil du hasard, hier, sur le chantier de fouille de la Zac Vieux Port, à la limite ouest de la ville antique, où une dizaine d'archéologues dégage sur 3.800 m2 les vestiges du port fluvial posé sur l'ancien lit de la Vesle, c'est un petit peigne de bois qui a été exhumé de la boue. Un objet rare lui aussi, car d'ordinaire on les trouve taillés dans de l'os… La finesse des dents renvoie aux modernes peignes dévolus à la traque des poux et lentes dans la chevelure… Sur ce site, le butin des archéologues est loin d'être dédaignable. Sous les fondations des entrepôts, magasins et autres ateliers d'artisans, une forêt de pieux en chêne témoigne du savoir-faire des bâtisseurs antiques, capables de construire sur des terrains humides et instables. Ces structures dateraient de Constantin Ier Le Grand. Mais c'est une autre histoire… à suivre, par la grâce d'un petit clic sur le site de l'Inrap (www.inrap.fr), où 25 ans d'archéologie à Reims vous attendent.
Philippe Le Claire
(*) Institut de recherches archéologiques préventives
L'Union du 10 février 2009

9 février 2009


Reims
 Le patron de Sciences Po confirme l'ouverture d'une antenne en 2010
Richard Descoings avec des élèves : « Ma mission est de repérer les points d'accord et de conflit. »
En charge d'une mission sur le lycée, Richard Descoings a rencontré vendredi les élèves et profs du lycée Roosevelt à Reims. Et confirmé l'ouverture d'un collège de Sciences Po à Reims en 2010.
Le conseil d'administration de l'institut d'études politiques se prononce aujourd'hui sur l'ouverture d'une antenne de Sciences Po à Reims. Dans l'affirmative, comme c'est probable, l'ancien collège des Jésuites accueillera en septembre 2010 un collège franco-américain ouvert à 200 élèves.
D'autres promotions de 200 étudiants pourraient suivre jusqu'à atteindre à terme un effectif de 1500 à 1600 élèves. « L'objectif est de faire de Reims le second campus de Sciences Po », a annoncé vendredi le directeur de l'IEP qui dispose déjà d'antennes délocalisées à Dijon, Nancy, Menton, Poitiers et au Havre.
Richard Descoings a fait cette déclaration en marge d'une rencontre avec les élèves, les enseignants et les parents d'élèves du lycée Roosevelt de Reims, l'un des 80 lycées auxquels il rendra visite jusqu'en mai dans le cadre d'une mission de concertation sur la réforme du lycée confiée par Nicolas Sarkozy.
Ces visites de terrain précèdent le lancement ce mois-ci d'une plate-forme interactive sur internet destinée à recueillir l'expression des acteurs de l'éducation. Des rencontres avec les organisations syndicales et professionnelles concluront ce tour de France. « Mais il n'y aura ni commission ni rapport. Ils existent déjà et ont déjà établi le diagnostic et les objectifs. Ma mission est de formuler des idées pour faire évoluer le lycée dans l'intérêt des élèves en repérant les points d'accord et de conflit ».
Doléances
Depuis qu'il dirige l'illustre institut, Richard Descoings s'est notamment attaché à faciliter l'accès de Sciences Po aux lycéens issus de l'éducation prioritaire. Ce ne serait pas pour cette raison toutefois qu'il a été missionné mais parce qu'il a acquis « la conviction personnelle que c'est dans les lycées qu'on dressera le meilleur diagnostic du lycée. Si on ne part pas de la base, on risque de passer à côté des bonnes idées », a ajouté M. Descoings qui s'est également défendu d'avoir comme objectif de faire passer en douceur la réforme du lycée du ministre de l'Education différée par Nicolas Sarkozy. « Si ça avait été cela, j'aurais refusé », a précisé le patron de Sciences Po qui a attentivement écouté, vendredi, les profs (beaucoup), les élèves (un peu) et les parents (rarement) venus, chacun, avec leurs idées de réforme et parfois leurs états d'âme.
Pendant 2 h 30 d'un débat plan-plan, les doléances ont donc succédé aux constats, les récriminations aux suggestions : nécessité d'assouplir le système des filières ou de n'y pas toucher, bienfaits du tutorat et du suivi individualisé mais insuffisance des effectifs enseignants, utilité de l'orientation précoce mais, selon un prof, « obligation de réformer le collège avant le lycée », prédominance excessive de la filière S et nécessité, selon un élève, « d'améliorer le lien lycée-entreprise »…
Au terme de l'échange, peu à peu déserté par les lycéens à mesure que l'après-midi avançait, Richard Descoings est reparti, « surpris de la diversité des points de vue ». « Si vous pouviez faire en sorte que cette réforme débouche sur un système moins complexe, plus lisible, nous aurions fait un grand pas sur l'amélioration du lycée », a lancé un prof. Le patron de Sciences Po en a pris bonne note.
Gilles Grandpierre
L'Union du 9 février 2009

Reims
  Rems : le coup de gueule de l'ancienne adjointe
Monique Nassau a été adjointe aux sports sous Jean-Louis Schneiter et à ce titre président du conseil d'administration de la Régie des équipements municipaux et sportifs.
Monique Nassau n'a pas, mais alors pas du tout, apprécié les propos tenus lors du dernier conseil municipal par Christine Michel, adjointe aux sports, sur la gestion de la Rems (Régie des équipements municipaux et sportifs).
On connaissait l'ancienne adjointe aux sports, Monique Nassau, pour son franc-parler. Bien qu'elle ne soit plus élue depuis près d'un an, elle n'a pas perdu de sa verve pour défendre les causes auxquelles elle croit comme la Rems (Régie des équipements municipaux et sportifs) dont elle a présidé le conseil d'administration pendant sept ans.
Quand elle a lu dans l'union et entendu de la part d'élus présents au dernier conseil municipal que « sa » Rems avait été mise à mal lors de la séance du 19 janvier, son sang n'a fait qu'un tour. « Quand Madame Christine Michel, adjointe aux sports et présidente du conseil d'administration de la Rems dit que toutes les observations faites par la chambre régionale des comptes n'avaient pas été suivies d'effets, c'est faux », explique Monique Nassau. « Ses déclarations sur la rémunération du directeur et l'avenir du personnel de la Rems sont inexactes aussi ».
Une pique pour Eric Quénard
Ce que reproche le plus l'ancienne adjointe, c'est le fait que Christine Michel et la nouvelle équipe feignent de tout découvrir depuis leur arrivée dans la majorité municipale. « Le rapport de la chambre régional des comptes a été présenté au conseil municipal fin 2006-début 2007 et tous les conseillers municipaux y compris d'opposition dont faisait partie Madame Michel, en avaient donc immédiatement connu le contenu intégral. Monsieur Quénard (premier adjoint d'Adeline Hazan), lui en avait de plus pris connaissance en détail en tant qu'administrateur de la Rems lors de la séance spécifique du conseil d'administration sur ce sujet le 20 décembre 2006, séance au cours de laquelle il a d'ailleurs voté la confirmation de mes pouvoirs et mes décisions antérieurs à l'égard du directeur et de sa rémunération ». « Tous les sept points relevés dans le rapport de la chambre régional des comptes de 2006 ont été traités ou réglés avant que Madame Michel ne devienne présidente de la Rems courant 2008 comme les anciens administrateurs de la Rems peuvent en témoigner de bonne foi ».
Sur la rémunération du directeur, Monique Nassau rappelle que si le directeur a pu bénéficier des dispositions des accords d'entreprises de l'époque en plus de son contrat de travail de droit public, « c'est parce que le conseil d'administration, à qui j'ai régulièrement rendu compte de l'évolution salariale du directeur, en avait donné le pouvoir au président dès 1998 ». « Madame Michel avait d'ailleurs voté cette disposition par délibération du conseil d'administration de la Rems du 2 octobre 1998… »
Si l'ancienne adjointe aux sports a décidé de réagir c'est qu'elle s'est sentie « blessée par ces affirmations ». « Les gens qui travaillent aujourd'hui à la Rems ne peuvent pas réagir. Moi je le peux et je ne compte pas laisser dire n'importe quoi. Si ces déclarations ne sont que purement politiques, alors c'est vraiment de la basse politique… »
G. A.-T.
L'Union du 9 février 2009

8 février 2009


Reims
 Une nouvelle page se tourne pour le marché aux livres
La place du Forum se transforme pour l'occasion en librairie géante.
Fort de son succès, le marché aux livres, qui se déroule aujourd'hui place du Forum, a été pérenniséchaque second dimanche du mois. Et déjà des projets sont à l'étude pour le développer.
C 'est aujourd'hui que se déroulera la quatrième édition du marché aux livres, place du Forum. Les précédentes éditions ont rencontré un tel succès que lors du dernier conseil municipal de janvier, les élus ont voté la pérennisation de ce nouvel événement dominical.« Le marché aux livres, c'est en tout vingt et un bouquinistes de toute la région mais aussi de l'Aisne. Il y en a même un qui vient de Belgique. Sur les 21, il y a six Rémois, le tout pour 140 mètres d'étal. Pour cette quatrième édition, ils ne seront que dix-huit exposants, car en raison de la saison froide, certains craignent pour leurs vieux exemplaires » ? précise Marie-Noëlle Gabet, adjointe en charge de l'artisanat et du commerce. « Ce marché est en pleine expansion, cela plaît beaucoup. La place du Forum est centrale, et accueille beaucoup de promeneurs. Cela permet aussi de faciliter la lecture grâce aux livres d'occasion », ajoute l'élue. Rémois et exposants sont satisfaits de ce nouveau rendez-vous même si les débuts sont lents tant le climat lors des précédentes éditions était froid.
« Le dernier marché, c'était dur. Le thermomètre affichait moins trois et ça devrait être la même chose aujourd'hui. Mais même s'il fait froid, il faut y aller », explique Christophe Outters, un exposant rémois.
« Il y a beaucoup de gens, essentiellement du centre-ville. On trouve tous les genres de livres, sur l'histoire, sur les métiers anciens, sur la médecine mais aussi des romans. Cela n'a rien à voir avec un marché aux puces, c'est vraiment consacré aux bouquins », raconte t-il.
Les professionnels précisent aussi que l'organisation de ces dimanches est impeccable tant les services de la Ville qui aménagent la place du Forum pour ce marché du livre sont efficaces. « L'organisation est bien ! Lorsque l'on arrive, les tables et les tentes sont installées.
Et puis le prix de l'emplacement n'est vraiment pas cher par rapport à celui de grands marchés aux puces », conclut le bouquiniste. Le marché ne deviendra jamais une brocante selon Marie-Noëlle Gabet et sera toujours consacré uniquement aux bouquins.
« En fonction de l'évolution, nous souhaiterions installer un coin pour les éditeurs et les écrivains locaux, mais ce marché du livre ne deviendra pas autre chose », affirme l'adjointe.Une nouvelle page s'ouvre donc pour le marché du livre de la place du Forum transformée, pour l'occasion, en librairie géante.
Thierry Acao Farias
Marché du livre, place du Forum aujourd'hui de 9 à 17 heures.
L'Union du 8 février 2009

6 février 2009


Reims
Les soldes d'hiver résistent à la crise
Laurianne, responsable des ventes chez Even, un magasin de prêt-à-porter pour hommes.À quelques jours de la fin des soldes, petit tour d'horizon dans les commerces pour savoir si la crise a freiné les Rémois face aux 50, 60 et même 70 % qu'affichaient certains d'entre eux.
La psychose de la crise planait sur les commerçants au début de ces soldes d'hiver. Après un long mois qui s'achèvera dans quelques jours, des enseignes du centre-ville nous donnent leur point de vue sur ces soldes hivernaux 2009. Tous ceux que nous avons rencontrés sont unanimes : la crise était bel et bien présente dans les esprits des Rémois mais ce n'est pas pour autant qu'ils n'ont pas dépensé leurs précieux euros. « On s'attendait vraiment à pire ! »
« Pour moi, ça s'est bien passé. On a quand même senti un tout petit peu l'effet de la crise. Ça a marché mais ce n'était pas non plus la ruée vers les soldes comme beaucoup le disaient au début », explique Pascaline, responsable d'un magasin de jeans dans la galerie Condorcet.
« Avec tout ce qu'on a entendu au sujet de la crise, on s'attendait vraiment à pire. Sinon, les bottes de couleurs se sont bien vendues cette année », raconte Melissa, vendeuse chez Sabrina, magasin de chaussures pour femmes dans la même galerie.
« Les soldes ont plutôt bien fonctionné. En fait, cela dépendait des jours. Le mercredi et le samedi, c'était vraiment bien ! Quelques marques se sont démarquées, surtout les produits du type vestes ou jeans », précise Edwardy, gérant de Trendy Shop, un magasin de vêtements hip-hop dans la galerie du Lion d'Or, ouvert depuis le mois de juillet.
Certains commerces affichaient des rabais allant jusqu'à 70 %, et cela a fait ses preuves comme nous l'explique Laurianne, responsable des ventes chez Even, un magasin de prêt-à-porter pour hommes : « Vu la crise actuelle, je peux dire que ça a très bien marché, surtout pour les produits comme les jeans. Mais ça n'a rien à voir par rapport à l'an dernier. Moi, je ne travaillais pas ici, mais mon patron m'a dit qu'à cette époque, les gens dépensaient vraiment sans compter. Aujourd'hui, c'est différent, ils font beaucoup plus attention ». « C'est le bon moment pour dépenser »
« Justement, si c'est la crise, c'est pendant les soldes qu'il faut dépenser. J'ai fait le plein de DVD et de coffrets DVD car je suis un collectionneur. Que ce soit à la Fnac ou dans les grandes surfaces, je ne sais pas pourquoi, les DVD sont toujours en solde. En fouillant un peu, on peut dénicher de superbes occasions », affirme Simon, un cinéphile fan de cinéma américain à l'œil expert.
D'autres, comme Ludivine, se ruent pour acheter des vêtements beaucoup moins chers qu'au mois de septembre :
« Je fais toutes les boutiques de fringues, il y a des trucs que mes copines achètent quand c'est la nouvelle collection, moi j'attends les soldes et j'achète la même chose qu'elles, mais deux fois moins cher. Faut être futé pour faire des économies ! »
Pour les commerçants ou les clients, les soldes d'hiver 2009 n'auront pas trop souffert de la crise comme beaucoup l'avaient annoncé. Sans doute un soulagement en attendant les soldes d'été.
Qui sait, la crise sera peut-être encore de la partie…
Thierry Accao Farias
L'Union du 6 février 2009 

3 février 2009


Reims
 Contestation désordonnée à l'Université
La maigre assemblée avait pour but de « faire remonter les inquiétudes » des enseignants chercheurs.
« C'est extraordinaire que la réponse de Mme Pécresse soit arrivée si tard. Le ministre n'accepte de discuter que lorsque la menace d'un arrêt de travail est suffisamment forte… ». Très remonté, le coordinateur académique du Snes-Sup, Martino Nieddu. Hier, dès 8 h 30, avec des enseignants-chercheurs et des étudiants de l'IUFM, il a bloqué l'entrée de l'IUT, quelques minutes avant le début de l'assemblée générale des trois conseils de l'Université. Une voiture a tenté de forcer le barrage mais a dû faire demi-tour. Tout comme le chauffeur du président de l'Université, Richard Vistelle. Ce dernier a fini son parcours à pied.
Le président Vistelle a précisé que la réunion avait pour but de « faire remonter nos inquiétudes à la conférence des présidents d'universités ».
Trois points posent problème, selon M. Nieddu : « La réforme du statut d'enseignant-chercheur ; les budgets et moyens des universités et la « mastérisation » des concours, avec notamment la réforme de la formation des maîtres qui perdront leur statut de fonctionnaire ».
Le mouvement enclenché est national et concerne les 46 universités. Il s'est traduit hier, et sans doute encore aujourd'hui au moins, par des perturbations dans l'organisation des cours. Dans un tract publié la semaine dernière, il était annoncé « une grève totale, reconductible et illimitée ».
L'ensemble de ces problèmes n'a quand même pas réussi à entraîner l'unanimité. Chacun est donc reparti… pour déjeuner sans qu'une décision ne soit prise. Quant à la grève, elle reste aussi incertaine qu'imprécise dans les rangs des enseignants.
chaque étudiant de se renseigner…
J.-F.S.
L'union du 3 février 2009

Reims
La fac de sports ouvre ses portes samedi
L'UFR Staps sur le campus Moulin de la Housse possède de nombreuses installations sportives.
Pour une carrière dans le sport, le loisir, l'entreprise ou l'éducation, la journée « portes ouvertes » de l'UFR Staps (Unité de formation et de recherche en Sciences et techniques des activités physiques et sportives) de Reims aura lieu le samedi 7 février de 10 à 17 heures ; elle aura pour objectifs d'informer les parents et les futurs étudiants en Staps des cursus possibles à entreprendre.
Cette diversité des formations est un atout indéniable pour comprendre et traiter la pluralité de l'activité physique et la complexité sociale, économique du sport dans notre société. Une présentation des différents cursus sera faite lors de conférences animées par l'équipe de direction.
Celles-ci seront complétées par la présence d'enseignants et d'étudiants Staps sur les stands afin d'apporter des informations précises face aux interrogations de chacun.
Une visite du nouveau bâtiment est également prévue.
Par ailleurs, les acteurs du mouvement sportif, les gestionnaires d'entreprises marchandes, les enseignants d'EPS sont conviés également à participer à cette journée.
Celle-ci répondra et transformera probablement les représentations parfois dépassées, portées sur les métiers du sport, de l'éducation et l'activité physique.Pour tout renseignement : Sandra Fernandes- UFR Staps - Chemin des Rouliers - BP 1.036 - 51687 Reims Cedex - Tél.03.26.91.84.13. Fax : 03.26.91.38.06 ou sandra.fernandes@univ-reims.fr
L'union du 3 février 2009

Reims
Le Koweït apporte 3 M€ à la mosquée de Sainte-Anne
L'ambassadeur du Koweït s'entretient avec les responsables KoweïtAMCIR, les députés Catherine Vautrin et Arnaud Robinet,
Visite exceptionnelle de l'ambassadeur du Koweït en France. Ali Suleiman Al-Saied est venu avec un chèque de 3 M d'euros pour participer au financement de la future mosquée sud de Reims. Exclusif.
Tout le monde avait le sourire autour de l'ambassadeur du Koweit en France, hier après-midi. Il faut dire qu'Ali Suleiman Al-Saied a remis un chèque de 3 M€ au président de l'AMCIR, Anouar Alami, et au recteur Lekbir Kotbi, pour aider à la construction de la future mosquée du quartier Sainte-Anne, dont la première pierre a été posée par Adeline Hazan à la fin 2008. « Les musulmans rémois connaissent depuis longtemps un manque de lieux de culte dignes et adéquats qui répondent à leurs besoins et à leurs aspirations. La construction d'une mosquée à Reims est non seulement une nécessité, mais une priorité urgente », indique le recteur Kotbi.
Le projet de l'AMCIR - environ 5.000 âmes - est un bâtiment de 3.750 m2 construit sur un terrain de 4.600 m2, avec un parking de 2.500 m2. Sont prévus un lieu de culte, avec un minaret de 12 m de hauteur ; un espace socio-culturel ; et un espace vert. Au total, lors des fêtes des grands jours, plus de 2.500 personnes pourront se presser dans la future mosquée.
Le budget total du projet est de 5 M€. Un cinquième de cette somme a été apporté par la communauté musulmane elle-même. Ce million a permis de financer le gros œuvre. Le terrain a été offert par la Ville de Reims.
Restent 4 M€ à financer, dont 3 M seront donc apportés par le Koweit. M. Al-Saeid explique que chaque pays proche des musulmans peut apporter sa contribution. A plusieurs reprises, l'ambassadeur du Koweit a mentionné l'intervention personnelle de… l'ancien député Renaud Dutreil, qui a favorisé l'implication du Koweit.
Les députés Catherine Vautrin et Arnaud Robinet, mais aussi le président de la Région, Jean-Paul Bachy, ont accompagné les représentants de l'AMCIR dans l'accueil de l'ambassadeur du Koweit à Reims.
Pour assurer ce financement, le premier ministre du Koweit a rencontré le gouvernement français. Le Koweit a donné son feu vert en octobre 2008, « compte tenu des bonnes relations entre nos deux pays et de l'importance du projet pour les musulmans », a indiqué M. Al-SaIed.
Lequel affirme que son pays accepte de financer de tels projets « sans attendre de contrepartie ». En revanche, il semble important aux yeux de l'ambassadeur d'entretenir « de bonnes relations entre la France et le Koweit ».
À Paris, le ministère de l'Intérieur et des Cultes ne voit pas d'un mauvais œil ce type de contribution étrangère pour la construction des mosquées. Car depuis 1905 et sa fameuse loi sur la séparation des églises et de l'État, ce dernier ne peut financer la construction d'édifices nouveaux, quelle que soit la religion.
D'où l'autorisation implicite accordée aux « privés » d' investir dans les projets cultuels tels que celui de l'AMCIR. Seule compte pour le ministère la « traçabilité » des fonds investis par les pays étrangers.
Sur un plan politique, le ministère indique que la France accepte ce genre de soutien pour une religion née hors des frontières de la France.
Enfin, le ministère annonce la création en 2009 d'une « fondation » spécifique, qui permettra à l'argent étranger de transiter avant d'être investi dans des projets locaux.
La communauté de l'AMCIR doit encore trouver 1 M€ pour boucler le financement définitif de sa mosquée.
J.-F. Scherpereel
L'union du 3 février 2009

Reims
Une nouvelle charte pour Pôle Sud Musique
Boris Claudel : le réseau est un fédérateur d'énergies.
Travailler ensemble, d'égal à égal, accompagner les porteurs de projets liés aux musiques actuelles, c'est le but de la charte de développement de Pôle Sud Musique qui vient d'être signée.
«Avec cette charte, nous sommes à parts égales entre les institutions et les associations » : Boris Claudel, coordinateur du réseau Pôle Sud Musique accueillait, vendredi soir, élus, bénévoles et partenaires à l'Espace Apollinaire pour la signature de la nouvelle Charte de Développement.
Rappelons que Pôle Sud Musique a été voulu, à sa création, comme « le regroupement des structures culturelles de proximité des quartiers Sud de Reims, qui proposaient des activités liées au secteur des musiques actuelles amateurs ».
Le passage en Maisons de quartier, la reconnaissance du réseau en pôle de compétences, l'ouverture de La Cartonnerie, l'ont amené à intégrer en son sein les musiciens et les associations musicales.
« Nos projets 2009, avec l'équipe du « Nouveau Reims », c'est de répondre le plus vite possible aux attentes des musiciens locaux : organisation de concerts, accueil, formation des musiciens, salariés et associations » explique Boris Claudel.
Diversité et qualité culturelle
« Notre partenariat privilégié avec Pôle Sud nous permet de régler certains problèmes », a souligné Etienne, d'Oxal'Art, l'une des associations représentées, avec Caktus, Patagaya et Carma.
« Toutes les Maisons de quartier impliquées dans la diffusion et la création culturelle, c'est un volet que nous avons soutenu et développé », a assuré Jean-Paul Hubert, président de la Fédération Régionale des MJC, l'un des signataires.
« Pôle Sud Musique apporte la diversité et la qualité culturelle dans les quartiers », a ajouté Jean-Pierre Ettel, président de l'association des Maisons de quartier, l'autre signataire.
« Il ne faut pas de lieu qui monopolise, il faut aussi des endroits pour l'accompagnement des artistes et associations, je souhaite que cette étape soit le renouveau d'une politique globale en ce sens », a ajouté Thierry Wippler, conseiller délégué aux cultures émergentes.
Début 2009, une autre charte va fixer les conditions d'organisation des concerts : sécurité, vente d'alcool, bruits et précautions diverses.
L'union du 3 février 2009

2 février 2009


Reims
La Lézardière, un « village » agréable et dynamique
« Nous souhaitons être reconnus à part entière dans le quartier Croix-Rouge - Hauts-de-Murigny. »
La Lézardière, c'est 120 maisons situées derrière les Polygones à la périphérie du quartier Croix-Rouge. Soucieux de « défendre les intérêts des propriétaires du lotissement, leur environnement et la valeur de leur patrimoine », les habitants se sont regroupés en association en 1992 et ils ont réuni leur assemblée générale mardi 27 janvier en présence d'un propriétaire sur deux.
L'association ne reçoit aucune subvention, mais le président s'est félicité du contact permanent et des bons rapports avec la Ville de Reims en ce qui concerne les problèmes d'entretien et d'aménagement du lotissement. Beaucoup ont été réglés, mais il reste des points noirs qui ont été évoqués : entretien, aménagements, ralentisseurs ou panneaux stop, petit square, taille, élagage, conteneur mal placé, éclairage public…
Ont été relevés de nombreux griefs contre les étudiants voisins de Reims management school (bruit, conduite automobile anarchique alors que tout le quartier est en zone 30, voitures ventouses) et contre les propriétaires de chiens (certaines allées sont impraticables !)
Le bureau a été réélu à l'unanimité : président, Jacques Vivier (19, rue Gustave-Flaubert. Tél. 03.26.84.18.34.) ; vice-président, Serge Vignereux ; secrétaire, Nicole Staigre ; trésorière, Michèle Capy ; administrateurs, Jacques Blavet, Jean Dervieux, Géraldine Guitton, Jean-Pierre Leclabart et Alain Sauvage.
Véronique Marchet, suppléante du député Arnaud Robinet et Édouard Baron, son attaché parlementaire, étaient présents mais ne sont pas intervenus. En revanche, devant la mini-levée de boucliers perçue au cours des questions du public, le premier adjoint Éric Quénard a promis : « Pour être efficace, une réunion de gestion urbaine de proximité sera organisée avant le 15 février avec les services municipaux et des représentants de l'association. Au cours d'un circuit sur le terrain, nous examinerons ensemble tous les points problématiques pour proposer des solutions en commun ».
S'informer et débattre à l'institut Godinot
Avec des réunions, des débats, des expositions, des lectures théâtralisées avec des comédiens, l'Espace de rencontre et d'information (l'ERI) accueille à l'institut Godinot, sans rendez-vous, toutes les personnes intéressées ou concernées, les familles, les bénévoles, le personnel soignant.
Est annoncée une rencontre ouverte à tous, le jeudi 5 février, de 15 à 17 heures, salle Thalie. Cette réunion débat sera animée par un spécialiste sur le thème : « Recherche clinique pour le développement de nouvelles molécules ».
À noter également une exposition qui se tiendra du 9 au 20 février, intitulée « Carnavale », avec des photographies de Laurence Barthelemy. Elle sera présente le 19 février de 17 à 18 heures pour échanger à propos de son art.
Renseignements au 03.26.50.41.91.
L'Union du : 2 février 2009

Reims
Le Cercle des mécènes aide le musée des Beaux-Arts
Le club souhaite enrichir et valoriser les collections.
Le Cercle des mécènes a récemment organisé sa réunion d'information au musée des Beaux-Arts, dont il est le tout nouveau partenaire.
«C'est un moment historique ! » lance David Liot, directeur du musée des Beaux-Arts, ému de se retrouver au milieu des œuvres de la collection Henry Vasnier. C'est en effet dans la galerie de peintures reconstituée du célèbre collectionneur et directeur de la maison de champagne Pommery, que s'est tenue la réunion d'information du Cercle des mécènes, nouveau partenaire du musée.
Contribuer au rayonnement
La veuve Pommery avait informé son légataire, Henry Vasnier, de sa volonté que cette collection soit donnée à la Ville. À l'époque, les Rémois avaient lancé une souscription pour la construction d'un nouveau musée… place du Boulingrin ! L'histoire ne fait que se reproduire ! « On n'est pas obligés de vivre dans le passé », explique Nathalie Vranken, la présidente, qui « fait la promotion de l'art contemporain tout comme Louise Pommery ou Henry Vasnier quand ils ont acheté leurs œuvres ».
L'évolution du musée doit être consolidée, voire amplifiée, par l'intermédiaire de sa reconstruction envisagée par la Ville dans le quartier du Boulingrin.
Le Cercle des mécènes apportera son assistance pour l'organisation d'expositions ou tout autre projet culturel, et accompagnera son développement par une politique d'acquisition de pièces importantes.
« C'est le bon moment : la fiscalité est avantageuse », souligne Hervé Savournin, le vice-président.
Le musée a des vues sur quelques pièces d'une collection de Gallé que ses descendants vont vendre très bientôt.
Le Cercle tient aussi à un certain « maillage » d'actions sociales auprès d'un public qui n'a pas forcément accès aux musées.
La fourchette des droits d'adhésion, de 2.500 à 10.000 euros (et plus…) ouvre le mécénat à bon nombre d'entreprises.
À quelqu'un qui évoquait la situation actuelle, Nathalie Vranken a répondu : « En temps de crise, il faut aller voir un peu de beau quand tout est moche ! » Une beauté accessible au grand public pour trois euros d'entrée…
L'Union du : 2 février 2009

Reims
Le Cirque éducatif complet mais menacé
Le Cirque éducatif, qui fait la joie des petits et des grands depuis 28 ans, est-il menacé sous sa forme actuelle ? C'est ce que laissent penser les déclarations du 1er adjoint à la mairie.
À contempler le nombre d'entrées du Cirque éducatif, le bon vieux cirque à papa avec clowns, acrobates et ménagerie, a l'avenir devant lui. Cette année, le Cirque éducatif affiche complet.
« Nous n'avons pas encore les chiffres définitifs mais nous serons au-dessus des 35.000 entrées de l'année dernière. Nous avons reçu 2.000 scolaires de plus que l'an dernier.
24.096 en 1998 contre 26.086 cette année. On monte à 30.661 avec les accompagnateurs. Le grand public est également venu en masse, environ 7.000 personnes se sont déplacées pour admirer des artistes du monde entier sur le thème de la parade. » Des chiffres qui font chaud au cœur d'Hugues Hottier, le papa du Cirque éducatif et son Monsieur Loyal depuis 28 ans à un moment où, du côté de la mairie, on souhaite faire évoluer le concept…
Ainsi, Eric Quénard, premier adjoint, a annoncé, lors de la représentation de gala du 17 janvier, « que l'investissement que la Ville consacre au Cirque éducatif est à la mesure de notre ambition en ce domaine ». Environ 60.000 €, d'après Daniel Lemaitre, président de Reims en fête, l'association qui organise l'événement.
« Nous souhaitons donner une nouvelle dynamique à notre politique culturelle, a insisté l'élu. Nous voulons donc réfléchir avec vous à une évolution du Cirque éducatif davantage en prise avec notre territoire. » Le Cirque éducatif sous sa forme actuelle ne correspondrait-il plus à la politique culturelle de la nouvelle majorité ou serait-il trop marqué par l'étiquette de l'ancienne ? Pire, la majorité actuelle le trouve-t-elle ringard ? Et que signifie la notion de «prise avec le territoire» ?
Nous n'aurons pas les réponses à ces questions car la mairie n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet. On ne peut pas les y obliger… Hugues Hottier nous a, pour sa part, reçus dans sa caravane : « Ces déclarations m'ont fait craindre que l'on glisse vers du cirque contemporain et ça, je ne sais pas faire. Moi, je fais du cirque populaire sans vulgarité et sans concession. S'il s'agit de trouver des synergies avec des structures rémoises, nous sommes partants, mais nous le faisons déjà avec le Manège (scène nationale) qui est notre voisin. Il a, par exemple, fait venir une école de cirque de Tunis cette année. Par ailleurs, nous organisons des expositions au Centre international de séjour et à la Maison de la vie associative. » Pourquoi ne pas envisager une collaboration avec le Centre national des arts du cirque de Châlons ? « J'ai déjà fait la proposition à deux anciens directeurs de l'école qui ont décliné mon offre. Peu m'importe d'où viennent les artistes, ce qui compte, pour moi, c'est la qualité du numéro et l'adéquation avec le thème de l'année. »
M. Hottier a d'autres idées… « Même si ce n'est pas mon domaine, on pourrait très bien imaginer que la Ville puisse demander à la Région de subventionner ce spectacle qui a une ampleur régionale comme cela se fait dans le Nord-Pas de Calais où le cirque est également implanté. La mission sociale du cirque pourrait aussi être développée. On pourrait également travailler avec des sponsors comme nous le faisons dans le Nord. »
Hugues Hottier doit rencontrer la maire de Reims le 20 février. La caravane du Cirque éducatif n'attendra pas cette date pour prendre la route de Sin-le-Noble dans le Nord.
Elle y plantera son chapiteau dès le 6 février. Pour sa dernière représentation, hier, le Cirque éducatif a encore une fois fait le plein.
Alexandre Roger

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« Ils nous refont le coup des RITV »
« Je ne peux pas m'empêcher de faire le parallèle avec les RITV (Les rencontres internationales de télévision) », lance Mario Rossi, l'ancien adjoint à la Culture. « Ils avaient dit la même chose aux organisateurs : « On va réfléchir pour faire évoluer le concept » et 6 mois plus tard, on leur a annoncé qu'ils arrêtaient purement et simplement les RITV. » « Le concept du Cirque éducatif, proposé par des partenaires à la Ville de Reims, fonctionne bien. Ce n'est pas le type de cirque que je préfère, mais il remporte un succès formidable. Pourquoi se priver d'un événement pareil ? Car pour le cirque contemporain, on a le Manège, une scène nationale qui fait des propositions de cirque nouveau. C'est simplement du dogmatisme et surtout dommage pour les bénévoles qui se donnent beaucoup de mal pour offrir un spectacle de grande qualité. »
Catherine Vautrin, la chef de l'opposition, s'exprime également sur le sujet. « Il s'agit d'un événement populaire et familial, une belle machine qu'il faut préserver. Ça n'empêche pas qu'on peut le faire évoluer. Je vois plusieurs possibilités : travailler plus avec les scolaires et voir comment on peut les associer encore plus et pourquoi pas regarder ce qui se fait ailleurs. Rien n'empêche de lancer un nouvel appel d'offres si le concept ne convient plus. Moi en tout cas, j'y vais tous les ans avec ma fille. »
A.R.
L'Union du : 2 février 2009

Reims
Réformes contestées : ça va bloquer à l'université
La présidence de l'université doit venir expliquer la réforme à l'IUT qui sera bloqué par les enseignants.
Ce matin à 8 h 30, des enseignants-chercheurs de l'université de Reims doivent bloquer l'accès à l'IUT. Ensuite, ils devraient entrer dans un mouvement (national) de grève totale, illimitée et reconductible mais « exceptionnelle face à une situation exceptionnelle ». Leur but est de dénoncer le projet de réforme de l'université, avec - pêle-mêle - des réductions d'effectifs, une révision de la formation des enseignants, l'augmentation des heures d'enseignement pour les chercheurs qui cherchent peu, etc.
À 9 heures, toujours ce matin, la présidence de l'URCA doit justement venir expliquer les modalités de ces réformes et leurs conséquences réelles sur le terrain, explique la vice-présidente Colette Padet.
De leur côté, les étudiants observent le mouvement, activement pour certains ; impuissants ou indifférents pour d'autres.
Des heures de TD annulées
L'une d'entre elle rapporte que les enseignants pratiquent la rétention des notes à l'égard de leurs étudiants. Ce que n'admet pas la jeune fille : « Je dois monter un dossier pour une école d'ingénieurs. J'ai besoin de mes notes ! »
Lundi, une bonne partie des étudiants devrait donc ne pas avoir cours. Mardi, des heures de TD (travaux dirigés) ont été annulées. Si certains étudiants se réjouissent de ces vacances forcées, d'autres se désolent de voir les programmes mis en cause et du temps perdu
J.F.Scherpereel
L'Union du : 2 février 2009

Reims
Vœux et ambitions au CHU
Mme Hazan, M. Michelangeli et le Pr. Gillery ont pris la parole.
Vendredi après midi, au Cercle du personnel hospitalier, le tout nouveau directeur général du CHU, Jean-Paul Michelangeli, qui a pris ses fonctions début janvier, a adressé ses vœux aux personnels, chefs de services et administrateurs de l'établissement. Entouré de la maire de Reims Adeline Hazan et du professeur Gillery, président de la commission médicale du CHU, et en présence de plusieurs élus, il a évoqué le contexte dans lequel il arrivait à son poste : « Le monde dans lequel nous vivons a changé, avant la crise économique que nous connaissons, la pression que nous subissons s'était déjà renforcée sur nos activités. Les ressources qui nous sont nécessaires proviennent de façon quasi exclusive, pour la médecine, la chirurgie et l'obstétrique, de l'activité réalisée et facturée, ce qui suppose au passage qu'elle soit saisie et convenablement codée. »
M. Michelangeli a également cité les exigences d'efficacité, de qualité de sécurité d'humanité et de coûts attendues par la société, ainsi que les revendications des opérateurs privés sur leur participation à la mission de service public qui : « En faisant valoir notamment des arguments de coûts qui, s'ils sont éminemment discutables, n'en reçoivent pas moins un écho favorable, aussi bien dans la population qu'auprès des organismes payeurs. »
Problèmes et perspectives
Le CHU de Reims, 1er employeur de la région, avec 6.500 employés, a de grands projets et de grands problèmes. De nombreuses opérations d'envergures ont démarré en 2007 et 2008 : la construction du nouveau bâtiment de pédiatrie et le cercle du personnel, l'hôpital Sébastopol, le parking silo et la reconstruction de la résidence Roux, mais il faut que ce programme architectural reste compatible avec les capacités d'investissement. Le plan Hôpital 2012 sera extrêmement structurant pour le CHU, de même que les projets d'activités de soins et de recherche, et les projets de synergie qui pourront être développés avec l'Université.
La situation financière du CHU reste préoccupante : « Après quelques années de résistance à une tendance nationale défavorable », ajoute M. Michelangeli « le CHU de Reims a connu une première dégradation de sa situation financière en 2007, avec un déficit de 4 millions d'euros, déficit quasiment doublé en 2008, avec un montant de 7,5 millions d'euros. Il est donc vital de rétablir immédiatement une situation financière équilibrée afin de redevenir maîtres de notre destin. » Après avoir évoqué la mission de soins de proximité, le dynamisme du CHU, de son rayonnement régional, mais aussi ses difficultés en matière de marges de manœuvre et de remise en cause de son statut, le professeur Gillery a laissé la parole à la maire de Reims qui a exprimé : « L'attachement de Reims au CHU, pôle régional de santé publique dans une région qui hélas perd des habitants. L'hôpital neuf s'inscrira dans le projet de nouvelle ville de l'opération Reims 2020, en même temps que le tramway et l'autoroute urbaine. Tous ensemble, nous devons mesurer le redressement financier. »
L'Union du : 2 février 2009

Reims
Ça s'est passé au conseil…
Parmi les sujets, celui des pistes cyclables a été l'occasion
Lors de sa dernière réunion, le conseil municipal de Reims, présidé par la maire Adeline Hazan, n'a pas fait que voter le budget primitif. Il a évoqué de nombreuses autres questions.
Subventions pour la bande de Gaza
Le conseil municipal a voté pour 28.864 euros de subventions aux associations. À noter qu'une somme de 1.500 € est allouée à l'association Help Doctors et une autre de 6.000 € à l'association Médecins du monde pour un soutien en faveur des victimes du conflit touchant actuellement Gaza.
Pas de réponse
Compte tenu de la forte augmentation des dépenses des indemnités accordées aux élus et groupes d'élus qui vont passer de 765.825 € en 2008 à 1,1126M € en 2009, Catherine Vautrin (UMP) a fait une proposition à la maire. Puisqu'il y a une augmentation de 360.000 €, ne pourrait-on pas allouer une partie de cette somme, soit 100.000 €, de façon à abonder à proportion des indemnités de chacun les fonds du système de prévention du personnel municipal qui éprouve des difficultés financières après 90 jours de maladie ? La maire n'a pas répondu.
La mairie cède
La municipalité avait décidé, il y a plusieurs semaines, d'augmenter le prix du ticket au restaurant municipal. Face à la grogne des personnels, elle a dû reculer. Et si le prix du ticket passe bien de 8,19 € à 8,64 €, ce ne sont pas les usagers qui paieront toute la note. À l'unanimité, le conseil a décidé que cette augmentation serait financée à concurrence de 0,21 euro TTC par l'employeur Ville, c'est-à-dire en fait les contribuables.
Boomerang
Le Modem Jean-Marie Beaupuy a regretté que l'enveloppe pour les pistes cyclables passe de 1,1M€ en 2008 à 0,4M€ en 2009. Raymond Joannesse (Vert) lui a simplement fait remarquer que si l'ancienne municipalité avait bien inscrit cette somme au compte administratif, ce sont seulement 300.000 € qui avaient été dépensés.
De l'eau dans son vin
Souvent vindicatif lors des réunions précédentes, le communiste Michel Guillaudeau semble avoir mis de l'eau dans son vin. Il a défendu avec passion « ce budget contraint par l'héritage, les décisions gouvernementales, la situation économique et démographique, la crise économique et la fermeture de la BA 112 ». L'élu a par ailleurs précisé que s'il avait souhaité que fût débattu au sein de Reims Métropole du transfert de certains équipements (piscines, patinoires), il n'était pas question de transférer à la communauté d'agglomération les compétences sports.
Subventions
600 € à l'association rémoise des membres de la Légion d'honneur ; 180 € aux hommes-grenouilles de Champagne ; 306 € aux jardins associatifs de la communauté d'agglomération de Reims ; 306 € au comité de jumelage Aix-la-Chapelle ; 306 € à l'association des décorés du travail ; 306 € au syndicat des pêcheurs ; 204 € à la mutuelle générale des cheminots ; 2.500 € au centre régional de documentation pédagogique ; 6.000 € à l'association française des hémophiles (comité Champagne-Ardenne) ; 500 € à cyber langues ; 4.000 € à l'association de moyens de l'Isnar ; 600 € à l'association de la faculté de lettres et de sciences humaines ; 800 € à Asiatown ; 2.200 € à Reims association Croix-Rouge pour l'animation et la promotion du patinage ; 1.500 € pour la ligue Champagne-Ardenne de sport adapté ; 750 € pour la société de biologie de Reims.
Alain Moyat
L'Union du : 2 février 2009

Reims
De nouveaux jardins à Croix-du-Sud
Bonne nouvelle pour les jardiniers de l'association familiale de Croix-du-Sud. On se souvient que ce groupement a beaucoup souffert des travaux pour le tramway et la gare TGV : une large bande de terrain leur a été confisquée pour des travaux de voirie.
En son temps, Jean-Marie Beaupuy l'avait promis : « Du terrain vous sera rendu et vous retrouverez toutes vos parcelles ».
C'est désormais chose faite et l'adjoint Raymond Joannesse vient de l'annoncer officiellement : « Vingt-huit nouvelles parcelles vont être mises à disposition de l'association, vers le haut, côté vignoble. Dans le même temps, trois autres parcelles situées vers le bas, côté Bezannes, seront remises en état de culture ».
Au total, ce sont donc 33 jardiniers qui vont être contents de reprendre la bêche et le râteau ! L'Union du : 2 février 2009

Reims

La viabilité hivernale :
des équipes au service des Rémois 24 h sur 24
En période hivernale, grève ou pas, les équipes de la Ville de Reims sont sur le qui-vive pour assurer la circulation des Rémois en toute sécurité afin d’assurer la continuité du service public.
Les services de la Ville de Reims sont en contact plusieurs fois par jour avec les prévisionnistes de Météo France basés à Reims. Les ajustements dans les prévisions sont transmis en temps réel. Ainsi, un épisode neigeux peut être annoncé aux services municipaux pour permettre la mobilisation du personnel et du matériel nécessaire.

Le point pour le 2 février 2009
Le personnel d’astreinte était en poste à 3 h 30 afin d’être prêt à partir dès qu’un minimum de neige recouvrirait les chaussées car il n’était pas efficace dans ce cas de traiter préventivement. Les chutes de neige ont effectivement débuté entre 3h30 et 3h45
A 4h15, 3 camions sont sortis afin de traiter les axes prioritaires.Il a été décidé d’envoyer un camion supplémentaire à 5h30 et 2 petites saleuses en plus à 8h30.
A partir de 8h30, des entreprises ont complété le travail des agents municipaux : 3 équipes de 3 personnes puis à 9 heures 10 équipes de 2 pour s'occuper des arrêts de bus.
De plus, 4 équipes de 3 se sont chargées de remplir les bacs à sel.

A noter qu’une pluie verglassante est tombée dès 7h15
Les services sont intervenus sur un rond point dans le secteur Farman pour débloquer des camions mis en travers et rue Joliot Curie pour dégager deux voitures et un camion.
Pour la nuit prochaine, la décision sera prise dans la soirée. Selon l’évolution de la situation, une intervention préventive pourra être réalisée pour éviter le verglas.
Le traitement des voiries en période hivernale :
Le traitement préventif peut selon les cas être réalisé pour anticiper les phénomènes et en limiter les conséquences.
·7 agents sont de permanence, mobilisés 24h/24, 7 jours sur 7.
·150 bacs à sel de 100 et 300 litres sont régulièrement réapprovisionnés.
· 5 bacs à sable sont installés sur des secteurs à protéger.
·1000 tonnes de sel sont stockés.

Le traitement curatif pour intervenir dès que nécessaire.
·30 agents sont affectés à ces missions.
·150 agents peuvent être à tout moment sollicités en cas de situation de crise.
·Les 10 groupes d'intervention motorisés, équipes de saleuses, peuvent étaler simultanément 25 tonnes de sel, de quoi arroser 80 % du réseau viaire.
·Quelques 100 épandeurs sont destinés à étendre le sel dans les écoles, devant les équipements publics, sportifs, dans les squares, cimetières…
Les trottoirs doivent être entretenus
Les propriétaires d’immeuble, propriétaires de pavillons, syndicats de copropriétaires peuvent voir leur responsabilité civile et même pénale engagée lorsqu’un piéton se blesse en glissant sur le trottoir gelé devant l’immeuble.
Si déneiger est un devoir civique, à l’impossible nul n’est tenu : il suffit simplement de laisser un espace déblayé et rendu non-glissant suffisant pour permettre le passage des piétons.

1 février 2009


Reims
Dégustation : les œnophiles cultivent la mémoire des sens
Le duo Nalborczyk-Martini : « On fait appel à la sensibilité ».
Hier matin s'est déroulée à Reims l'une des quatre manches du championnat de France de dégustation « à l'aveugle ». Une épreuve réservée aux amateurs éclairés.
«C'est comme une pièce de théâtre : on répète. Puis on doit reconnaître le jeu des acteurs qu'on a rencontrés tout au long de l'année. » Dans ce genre de concours, on a le droit de parler à voix feutrée. Hier matin, dans une grande maison de champagne rémoise, plus d'une centaine d'œnophiles avertis s'est retrouvée pour participer à l'une des quatre manches du championnat de France de dégustation « à l'aveugle ».
Venus de toute l'Europe de l'Ouest et un peu de la région, les concurrents - 95 % d'hommes - se présentent deux par deux, souvent entre amis. Comme les Champenois Olivier Nalborczyck et Alexandre Martini. Ces deux trentenaires sont des fidèles de ce concours. « Pour se mesurer et fixer des notions », expliquent-ils.
Ils ont commencé leur parcours en apprenant le b.a.-ba, « par les yeux, le nez et la bouche, de façon très scolaire, pour comprendre les aspects techniques. Aujourd'hui, on fait appel à la sensibilité ».
Tout au long de l'année, les compères pratiquent une « dégustation intensive », souvent autour d'un bon repas, pour « découvrir des sensations nouvelles ». Au concours, il s'agit de « retrouver la mémoire des sens ».
Les deux garçons ont bonne mémoire puisqu'ils ont participé à la finale en 2007.Même discours, un peu plus loin, à la table de Rodolphe Moroni, un « carrier » qui s'est adjoint un joker en la personne de son ami œnologue, François Hautekeur.
« Œnophiles convaincus » et complices, les deux « quadras » participent au concours « parce que les vins sont pas mal », entre autres. Mais surtout, « parce que c'est excitant de retrouver les vins par l'analyse ».
Quant à concourir en « doublette », « c'est plus agréable, mais il y a du bon et du mauvais. Le bon, c'est que quand il y a convergence, c'est rassurant ; le mauvais, c'est que ça peut mettre le doute »…
Ce championnat de France de dégustation existe depuis six ans. Il s'adresse à des professionnels ou à des amateurs à l'échelle européenne. Hier, on notait la présence de nombreux Belges et Allemands, mais aussi un Suédois. Le concours est né à l'initiative d'une revue spécialisée et il est supervisé par le journaliste Philippe de Cantenac.
Les concurrents dégustent à l'aveugle 12 vins français (6 blancs et 6 rouges), dont ils doivent découvrir le cépage, l'appellation, le producteur et le millésime !Les cinq premiers de chacune des 4 manches se retrouvent en finale. En 2009, elle aura lieu à Châteauneuf-du-Pape le 4 juillet.
J.-F.Scherpereel
L'Union du : 1 février 2009

Reims
Un nouveau timbre à l'effigie d'un Rémois célèbre en 2009
Les membres du club philatélique rémois sont des passionnés.
Le club philatélique rémois s'associe souvent à des événements, surtout s'ils concernent des Rémois célèbres. Après Farman en 2008, place à René de Saint-Marceaux en 2009.
Malgré l'invasion du courrier électronique, le courrier papier, sous enveloppe affranchie, résiste. Heureusement pour les collectionneurs de timbres ! Le club philatélique rémois (CPR), fondé en 1933, maintient le cap avec ses adhérents passionnés qui aimeraient pouvoir continuer à proposer des activités de découverte de cette discipline dans les établissements scolaires mais il devient difficile de trouver dans leurs rangs des personnes disponibles pour assurer ce service : d'où l'appel lancé lors de la dernière assemblée générale de l'association pour recruter des responsables jeunesse.
Le président Paul Chabrol et Gilbert Baraban, conseiller municipal, ont insisté sur cet aspect car les interventions auprès des jeunes sont le meilleur moyen de faire vivre et de transmettre la passion qui anime les collectionneurs.
Un événement important aura lieu le vendredi 9 octobre, journée mondiale de La Poste : la France émettra un beau timbre en taille-douce, en commun avec la Suisse, pour commémorer l'inauguration, le 4 octobre 1909, du monument de l'UPU (Union postale universelle) érigé à Berne et qui est l'œuvre de René de Saint-Marceaux. Le portrait du Rémois figurera sur le timbre avec l'œuvre monumentale en bronze et granit : elle représente cinq messagers qui se transmettent des lettres autour du globe. Le sculpteur en avait eu la commande suite à un concours sur le thème « Autour du monde ».
Sont prévues des émissions « premier jour » à Paris et à Reims, puis à Berne. Le président a rappelé que Camille et Denise Bertin, trop tôt disparus, avaient beaucoup travaillé à ce projet qui remonte à 23 ans !
Quelques autres événements ou partenariats sont envisagés en 2009 : un bureau temporaire Fêtes johanniques, le centenaire des Amis du Vieux Reims, une vente anticipée « premier jour » de l'émission Gordon Bennett au mois de juin.
Il est rappelé que le CPR organise des réunions tous les 1er et 3e samedis du mois de 14 heures à 16 h 30 à la Maison de la vie associative (salle 104/105), 122 bis, rue du Barbâtre à Reims. Ces réunions sont ou- vertes à toutes les personnes désirant consulter la presse philatélique, emprunter des catalogues, s'abonner, acheter des timbres avec réduction accordée aux membres du club, discuter avec d'autres collectionneurs, etc.
Une permanence existe également le mercredi de 14 h 30 à 17 h 30 dans le bureau 312. L'Union du : 1 février 2009

Reims
Tinqueux
« Investir pour la jeunesse et la culture »
Léna, maire des enfants, et son conseil écoutent attentivement le maire de Tinqueux.Lors de la cérémonie des vœux, le maire de Tinqueux, Jean-Pierre Fortuné, a rappelé : « Cette manifestation est un moyen de nous rencontrer et de partager nos préoccupations quotidiennes ». Le début d'année, c'est aussi le moment des bilans et de l'exposé des perspectives. Le maire s'est adressé en premier au monde associatif de la commune, qui représente « une diversité mais aussi une richesse formidable ». L'ouverture de la Maison des associations depuis plus d'un an intensifie les rencontres, les projets culturels avec des concerts, des expositions, des spectacles. Les « Estivales aquatintiennes » ont remporté un vif succès, la programmation culturelle devrait rendre cette saison 2009 encore plus savoureuse. La Ville offre un passeport culturel aux enfants de Tinqueux à leur naissance, elle attache une grande importance aux associations sportives qui touchent près de 2.000 licenciés dans une trentaine de clubs, toutes disciplines confondues. Elle soutient aussi les deux comités de jumelage et le conseil municipal des enfants qui fête cette année ses 10 ans.
Thé dansant
La Ville de Tinqueux propose un thé dansant, animé par Christelle Pierre, le dimanche 8 février à partir de 15 heures à la salle des fêtes Guy-Hallet. Entrée libre.
L'Union du : 2 février 2009