Reims : Toute l'information rémoise et champenoise

 


samedi 28 novembre 2009

Reims 2020 : vu par Bruno Fortier et son équipe



Cette exposition présente les propositions des trois équipes d’urbanistes dans le cadre du marché de définition lancé pour le Projet Reims 2020.
Après études et échanges avec les habitants et les acteurs économiques et sociaux, le projet pour l’avenir du territoire sera élaboré à partir de ces trois propositions.

Exposition des 3 projets visible au centre des Congrès de Reims

Projet Panerai  Projet Fortier  Projet Devillers  Le mot de reims champagne actu.com

Reims une adresse internationale

Proposition de l’équipe Bruno Fortier



La friche industrielle du port Colbert pourrait accueillir de part et d'autre des canaux un quartier d'habitation assez dense

Associer, parcourir, protéger, inventer

« Remarquablement desservie, bientôt dotée d’un tramway, avec un trafic allégé par le déclassement de l’autoroute, Reims Métropole est en pleine évolution. Cependant, son avenir va dépendre de la manière dont elle va jouer de ses atouts, qui sont réels mais mal exploités :
– son image prestigieuse, qui devrait être affinée et renforcée, – un centre séduisant, qui manque aujourd’hui de souffle et de clarté,
– une offre immobilière active, mais sans visibilité affirmée Trois axes sont préconisés pour donner à Reims Métropole la place qui devrait être demain la sienne sur la scène européenne :
– créer des liens plus forts dans une agglomération qui a la chance d’être dense et « ramassée »,
– offrir des lieux d’activité attractifs,
– créer les espaces neufs qui lui permettront de rayonner. Agglomération « constellée de trésors », Reims Métropole a un potentiel remarquable, celui d’une ville déjà dense, inscrite dans un « pays » d’un extraordinaire intérêt. »


Faire du G10 une métropole de visibilité européenne

La position singulière de Reims en fait une agglomération à part entière et, face au « Grand Paris », un acteur privilégié. C’est une chance dont le territoire rémois peut tirer un projet. Pour atteindre la taille métropolitaine (au moins 500 000 habitants), c’est une constellation de villes qu’il faut donc associer. Une desserte plus efficace doit être créée, des politiques communes élaborées et engagées. Le projet de « Parc de Champagne » en serait le pivot, celui d’une métropole pleinement repérée.
Rethel, Epernay Châlons-en-Champagne, Château-Thierry, Soissons Vitry-le-François, Charleville-Mézières, Sedan, Laon, Reims, Bazancourt, Guignicourt Fismes, Reims dans son environnement métropolitain Principaux pôles à vocation logistique à l’échelle du G10

S’appuyer sur les pôles de compétitivité pour développer la recherche et l’innovation
Les points forts du G10 sont importants,
autour des agro-ressources, de thématiques industrielles (matériaux, sûreté) ou encore émergentes (santé, sciences humaines et sociales, TIC…).

Développer une identité culturelle et touristique commune
Cet espace valorisera les points forts de tout le territoire autour de deux thèmes forts : les souvenirs des guerres et le champagne… Il favorisera le tourisme d’affaires et de congrès. Un schéma directeur d’équipement hôtelier lui donnera tout son impact.

Transport de marchandises : renforcer les complémentarités
Il devrait être organisé à l’échelle du G10 et plus largement du Bassin Parisien, avec une complémentarité entre les différents pôles logistiques : Laon, Farman-Pompelle, Châlons-en-Champagne, Vatry.

Une même université et des formations professionnelles réparties dans les villes du G10
Une plus grande attractivité suppose de créer un « pôle de recherche et d’enseignement supérieur » associé aux domaines d’excellence déjà repérés : agro-ressources, matériaux et process innovants, biotechnologies et santé. L’accueil des étudiants sera amélioré par la construction de maisons étudiantes en ville, l’adaptation des transports publics à leurs besoins, et une plus grande ouverture aux étudiants étrangers.
Le Technoparc proposé au sud de Reims contribuera au renouveau et au renom universitaire de Reims Métropole. Il permettra la valorisation de la recherche en sciences humaines et sociales (SHS) et dans la santé.

Des politiques communes pour développer les synergies L’« effet métropolitain » au sein du G10 sera le résultat d’une stratégie « gagnant-gagnant » qui se construira autour de fonctions communes, dans une dynamique de partage.

Quelques domaines clés :
– les transports et les migrations domicile-travail
– la politique touristique
– la promotion économique coordonnée
– les nouveaux espaces de développement
– la logistique
– l’université et la formation professionnelle
– un schéma directeur d’équipement commercial
– une capacité d’ingénierie commune.

Favoriser et faciliter les déplacements doux
L’organisation des déplacements accompagnera les choix d’urbanisme et de développement. Deux axes complémentaires :
– augmenter la qualité de service des modes « alternatifs » et accroître leur pratique :
transports collectifs, vélo, marche, nouveaux usages de la voiture particulière,
– rendre moins « confortable » l’usage de la voiture et réguler le stationnement,
notamment dans le centre et sur les axes bien desservis par les transports collectifs.

Renforcer le réseau de transports urbain et péri-urbain
Points clés du futur réseau :
– après la 1re ligne de tramway ouverte en 2011, deux axes de transport majeurs seraient créés, sous forme de transports à haut niveau de service :
un axe Ouest/Est, de Tinqueux à Croix-Blandin et un axe Sud/Nord-Est entre Cormontreuil et les quartiers de la route de Witry.
– une forte articulation entre réseau urbain et réseau TER avec notamment une tarification combinée, de nouvelles haltes ferroviaires et un renforcement de la ligne de Fismes.

Hiérarchiser et apaiser la circulation
A l’échelle de l’agglomération, le maillage de rocades et de pénétrantes sera complété.
Le boulevard urbain de la Vesle remplacera la section urbaine de l’A4, avec une vitesse réduite aux normes urbaines, deux files dans chaque sens et un traitement paysager qualitatif.
L’offre de stationnement sera redistribuée pour mieux répondre aux besoins dans le centre (résidentiel, commerce, emploi) et en lien avec l’extérieur (parcs relais).

Promouvoir l’usage du vélo
Le développement d’un réseau cyclable sera complété par des actions de sensibilisation et des offres de service :
plans de déplacement d’entreprises, vélos en libre service.

Entre ville et nature, un parc de champagne
Les exceptionnels paysages du champagne – mondialement connus – et les grands espaces naturels qui entourent Reims Métropole peuvent constituer demain un grand Parc de Champagne. Axé sur le sillon de la Vesle, le parc se développera de colline en colline et de vignes en forêts. Comparable aux grands parcs projetés par de grandes métropoles, il permettra de gérer de nouveaux équilibres : d’autres formes d’agriculture et une ressource en eau aujourd’hui en danger. Les habitants de Reims Métropole pourront y pratiquer des activités culturelles, sportives ou de détente.
Enfin, ce projet permettra d’organiser à long terme la relation ville-campagne et de préserver le paysage péri-urbain.

secteurs urbanisés / lisière urbaine sensible
reliefs boisés / vignobles coulée verte / prolongement de la coulée verte hors agglomération ceinture verte / corridors écologiques
sentiers, pistes cyclables et itinéraires touristiques
la Vesle et le canal de l’Aisne à la Marne
SNCF / Autoroutes
MONT DE BERRU
BUTTE DE BRIMONT
LES FAUX DE VERZY
MASSIF DE SAINT THIERRY
PLATEAU DU TARDENOIS
MONTAGNE DE REIMS

Parcourir, découvrir
La richesse des paysages et des sites du parc permettra de développer des offres d’itinéraires et de découverte des « trésors » connus ou méconnus du Pays rémois, pour les rapprocher des habitants.
Des « corridors verts » seront proposés pour la migration des espèces animales de site en site et pour renforcer la biodiversité de la campagne environnante. Ils seront aussi utilisés pour créer des pistes cyclables.

Partager, diversifier
L’espace entre l’agglomération et la couronne verte des « monts » sera mieux partagé entre citadins et agriculteurs, avec par exemple des fermes pédagogiques et des itinéraires de découverte.
L’agriculture maraîchère sera favorisée, pour permettre et développer les « circuits courts » de production et de vente de produits agricoles à destination de l’agglomération.

Protéger et enrichir les ressources en eau
Aujourd’hui, Reims Métropole est menacé dans son approvisionnement en eau, dont il faut sécuriser la quantité et la qualité. Le Parc de Champagne recouvre les bassins d’alimentation en eau de l’agglomération : avec une agriculture plus douce, plus diversifiée, moins consommatrice de fertilisants et de pesticides, les réserves en eau seront préservées pour les générations futures.

Protéger, aménager
Le développement urbain devra préserver la qualité des vis-à-vis entre l’agglomération et ses horizons avec un traitement des franges à la fois ambitieux en termes de programmation et innovant dans les relations d’imbrication ville/campagne.
Un objectif : valoriser les franges de l’agglomération pour une mise en valeur réciproque de la ville et de la campagne.

Reims Europe : une adresse internationale
Vignes et TGV offrent à Reims un vis-à-vis insuffisamment exploité. Un parc pourrait y être dessiné, offrant aux quartiers Sud une promenade qui – étendue vers l’Université – formerait face aux vignes un vaste secteur de projet : lieu d’accueil pour des quartiers neufs ou de nouveaux secteurs d’activités, et manifeste d’un renouveau spectaculairement affiché avec son Technoparc Reims Europe.


Un technopark appelé Reims-Europe pourrait voir le jour sur la frange sud-ouest de l'agglomération face aux coteaux du vignoble champenois

Un Technoparc écologique
L’objectif serait de créer à la fois un pôle technologique en sciences humaines et sociales et un quartier vivant au quotidien. Premiers éléments de programme :
– Des laboratoires, des entreprises industrielles et tertiaires, un incubateur d’entreprises,
– Des services aux entreprises et aux actifs,
– Des logements,
– Des équipements sportifs, qui compléteront l’offre actuelle dans le quartier Croix-Rouge,
– Des espaces verts, qui constitueront la trame du Technoparc. Reims Europe sera étudié avec la volonté de concrétiser une conception écologique de la ville.

L’articulation avec le quartier Croix-Rouge
Les équipements et les espaces verts de Reims Europe seront facilement accessibles aux habitants du quartier Croix-Rouge. Un lien fort sera établi avec les facultés de droit, d’économie et de sciences humaines ainsi que Reims Management School pour favoriser la dimension tertiaire du Technoparc.

Versant majeur et populaire de Reims, les quartiers sud ne doivent pas rester isolés. S’ajoutant au tramway, un parc reliera le nouveau quartier de Bézannes au secteur sud de l’université… Ce futur quartier Reims-Europe pourrait alors s’y déployer, offrant un lieu d’accueil pour des activités, en même temps qu’un nouvel et vaste éco-quartier… …alors qu’en parallèle, les quartiers sud, désormais réhabilités, se déploieront autour de l’université.

Port Colbert, une cité-jardin
pour demain
Reims Métropole doit maintenant élargir son centre, relier ses quartiers et ses communes. Elle doit aussi offrir de nouveaux lieux majeurs de développement, clairement repérés et porteurs de nouvelles opportunités. Le quartier de la gare est ici l’occasion de mettre en valeur un potentiel important : mieux lié aux promenades, il pourrait s’étendre vers le faubourg de Clairmarais et s’ouvrir sur Port Colbert. Au delà, des secteurs plus calmes et pleins de charme se prolongeraient vers Saint-Brice Courcelles.

Une urbanisation maîtrisée près du canal
Le canal sera au coeur d’un vaste secteur naturel avec ses boisements, ses jardins partagés. Proche du quartier de la gare, seul le secteur de Port Colbert serait urbanisé, pour créer une cité-jardin contemporaine, ouverte sur la nature, au contact du plan d’eau au nord des voies ferrées. Saint-Brice Courcelles serait reliée à ce nouveau quartier par une circulation dénivelée.
Ce secteur de projet occupe ainsi des espaces situés entre le canal et les voies SNCF, sans empiéter sur le sillon de la Vesle qui reste ici intouché.

Les promenades :
un centre relancé

Reims et ses promenades sont à l’heure actuelle deux mondes proches et pourtant séparés. Il faut bien sûr les embellir, mais que ce soit du Boulingrin au Centre des Congrès ou du centre de Reims à la gare TGV, elles méritent d’accueillir une vie plus intense et de s’ouvrir sur le canal autour de l’extraordinaire jardin public qui entoure aujourd’hui le Centre des Congrès.

La Coulée verte, un lien naturel
Au coeur de Reims Métropole, le site du canal et de la Vesle devrait être valorisé comme un espace naturel majeur. Il devrait aussi devenir un lieu de vie et d’animation : guinguettes, pavillons, lieux de rencontre… La réalisation de cette séquence implique de requalifier l’A4 en garantissant sa fonction urbaine avec un aménagement du type boulevard urbain.

Une essence remarquable pour signaler la Coulée verte
Très rapidement, une campagne de plantation d’une essence remarquable, comme le chêne des marais, permettrait d’unifier et de signaler la Coulée verte et les espaces avec lesquels elle sera mise en relation. Parallèlement, un projet d’aménagement unitaire et cohérent serait réalisé sur toute la longueur de la Coulée verte. Valorisation du canal entre le stade Auguste-Delaune et le boulevard Paul-Doumer. Un poumon vert et bleu en ville. Une fois la circulation apaisée – réduction de la vitesse à 50 km/h et du nombre de files à deux fois deux voies – la Vesle et le Canal seront réinscrits dans un système

Equipe de Bruno Fortier
Bruno Fortier, Guillaume Boubet, Patrick Céleste
Architectes-Urbanistes
avec Samuel Morris, Robert Vicent et Florian Wigt
TNplus

Paysagistes
Jean-Christophe Nani, avec Elisa Benitez et Anne-Lise Bideaud
EDR

Développement métropolitain
Jacques Roger-Machart et Alain Genel
Bernard Schaefer, ingénieur conseil
Déplacements
INEX

Développement durable
Eric Hutter, Guillaume Dethan Jean-Thierry Bloch, ingénieur Ingénierie-Economie de projet Lou Kat

Vues perspectives
Catherine Simonet

Le Visiomatique
Films et animations 3D
Julien Cesbron et Pascal Loddo

Musique
Jérémie Boucris et Alex Alvarez
Ingénieur du son
Magali Attiogbe

Dessins d’animation
Conception : Anatome – Crédits photos : Equipe de Bruno Fortier, Alain Hatat, Reims Métropole.

vendredi 27 novembre 2009

Reims 2020 : vu par Christian Devillers et son équipe



Cette exposition présente les propositions des trois équipes d’urbanistes dans le cadre du marché de définition lancé pour le Projet Reims 2020.
Après études et échanges avec les habitants et les acteurs économiques et sociaux, le projet pour l’avenir du territoire sera élaboré à partir de ces trois propositions.

Exposition des 3 projets visible au centre des Congrès de Reims

Projet Panerai  Projet Fortier  Projet Devillers  Le mot de reims champagne actu.com

Proposition de l’équipe Christian Devillers

Un parc urbain de 30 ha

Des solutions qui tranchent



Un développement durable et solidaire

L’agglomération de Reims perd aujourd’hui des habitants. Un des enjeux de la consultation Reims 2020 est de renverser cette tendance démographique et de redonner à Reims une attractivité et un dynamisme. Nous proposons 4 axes de projets :

1. A l’échelle du G10. Passer d’une métropole de fait à une stratégie métropolitaine, en intégrant dans un fonctionnement global et solidaire les habitants des villes du G10, ceux de leurs aires urbaines et ceux des campagnes, soit près d’un million d’habitants

. 2. Faire de Reims une ville attractive, agréable à vivre – Retrouver, à Reims, le plaisir d’habiter en ville. Une ville de toutes les proximités, où les transports collectifs sont développés, de nouveaux pôles de vie sont créés entre les quartiers existants, où la nature est mise en valeur au coeur de la ville et où le centre est embelli et agrandi. Une ville à la fois plus dense et plus verte, où la qualité de vie est augmentée.

3. Elaborer une offre résidentielle permettant d’accueillir et de fixer les jeunes actifs et leurs familles. Ce sont notamment ces couches sociales éduquées et dynamiques, qui assurent la croissance et le développement économique des villes de l’Ouest.

4. Privilégier une synergie entre la recherche, l’université, le tertiaire, et les nouvelles technologies. Faire de l’enseignement supérieur et de la recherche le moteur d’un développement industriel, capable d’offrir à terme une gamme d’emplois diversifiés pour l’ensemble de la population.


Le G10 : l’échelle d’un territoire durable

Le G10 est à l’échelle d’un nouveau type de coopération basé sur le partage des atouts et des compétences entre villes.
C’est un territoire de projet qu’il faut parvenir à construire, en précisant ses limites et son pilotage.
Et c’est aussi à cette échelle qu’il sera possible d’envisager une véritable stratégie pour le développement durable

Renforcer les atouts en les mutualisant
Cette stratégie permettrait au réseau de villes de renforcer ensemble leurs atouts :

– mettre en valeur la richesse touristique et culturelle du territoire : parcours touristiques coordonnés, schéma directeur hôtelier, coopération entre les grands équipements culturels…

– développer l’offre universitaire à la bonne échelle, celle de son aire de recrutement : ce sera un facteur clé pour renforcer l’attractivité du G10,
– créer un pôle bio-santé de haut niveau.

Coordonner les projets de développement
Les collectivités du G10 devront coordonner leur développement commercial et renforcer leur coopération en matière de développement économique, notamment pour les grands projets structurants à l’échelle du « bassin de vie » que constitue le G10.

Développer l’offre de transports collectifs
Aujourd’hui, elle n’est pas compétitive en termes de coûts et de temps par rapport à la voiture individuelle.
Pour créer une offre efficace, il faudra :
– développer l’inter-modalité, notamment avec des parkings relais ;
– améliorer l’interconnexion entre les TER et les réseaux urbains (en particulier le tramway de Reims Métropole).
Un point clé, le développement du réseau TER, avec une meilleure desserte des zones rurales ou peu denses et des fréquences élevées sur les lignes très utilisées.
Le réseau doit aussi être complété entre Fismes et Soissons.

L’armature verte pour rassembler l’agglomération

Le paysage de l’agglomération rémoise présente des qualités singulières qui ne sont pas aujourd’hui bien exploitées. Le patrimoine vert est certes important mais discontinu, avec des éléments éparpillés, découpés et clôturés. Ville et campagne n’entretiennent que peu de liens, et ceci est clairement visible au niveau des limites de l’agglomération, parfois abruptes.

Réunifier l’agglomération autour d’un réseau vert
Les infrastructures et les coupures qui fragmentent l’agglomération créent des vides entre les « plaques » urbanisées. Ces espaces constituent un réseau potentiel : en le transformant en « réseau vert », ils pourraient relier l’ensemble de l’agglomération (centre-ville, quartiers, campagne environnante).

Renouer le lien entre ville et campagne
Un vaste programme de plantations est à imaginer en s’appuyant sur la structure de la plaine agricole. Les cheminements existants évolueront vers un réseau de promenades « douces » indépendant du réseau routier. L’agriculture actuelle – intensive, industrielle – pourrait évoluer pour intégrer une agriculture de proximité : jardins familiaux, maraîchage. Il faudrait aussi reverdir les entrées de l’agglomération

L’armature verte, pour développer des liaisons douces
L’agglomération devrait être accessible par des réseaux continus et adaptés aux modes de déplacement alternatifs, comme un réseau de « pistes cyclables à grande vitesse ». Cette continuité, évidente dans le centre ou à l’ouest le long de la Vesle, devra être provoquée ailleurs : allées cyclables le long de certaines avenues, ouverture du campus scientifique,…

Renforcer la mobilité pour tous

Pour rendre le territoire plus attractif et plus performant, il faudra développer l’offre de transports. La mobilité et l’intermodalité sont également des atouts nécessaires pour recréer de la proximité. Les systèmes ferroviaire et de tramway actuels devront être complétés et le système viaire remaillé et repensé suite aux mutations de l’autoroute A4. Une place privilégiée devra être accordée aux modes doux.

Un maillage resserré de transports en commun
Le réseau devra faciliter le passage entre TER, tramway et voiture, avec deux nouvelles lignes de transport en commun en site propre (TCSP) et six nouvelles haltes ferroviaires, pour mieux desservir l’agglomération et ses futurs quartiers.

Les nouveaux boulevards
Avec la démolition à terme de la section centrale de l’A4 (remplacée par une voie de desserte locale ou un boulevard urbain), trois nouvelles rocades diffuseront la circulation urbaine, avec un accès efficace au centre, protégé désormais de la circulation de transit.
Renforcer la mobilité pour tous
Pour rendre le territoire plus attractif et plus performant, il faudra développer l’offre de transports. La mobilité et l’intermodalité sont également des atouts nécessaires pour recréer de la proximité. Les systèmes ferroviaire et de tramway actuels devront être complétés et le système viaire remaillé et repensé suite aux mutations de l’autoroute A4. Une place privilégiée devra être accordée aux modes doux.

- Aujourd’hui : 80% du trafic de l’A4 au centre est interne à la ville
- Demain : un réseau maillé, des rocades, un centre préservé
- Et un système de report intermodal entre TER, tramway, voiture et modes doux


La métropole de demain se dessine

Le sillon de la Vesle

Aménagement du Port
Aménagement du parc de la Vesle (déplacée)
Promenade le long de la Vesle à St Brice Courcelles
Bande Nature à Tinqueux
Parc de la roseraie
Parc des Châtillons – Vesle
Parc nature Est / Cormontreuil

Armature verte
Réhabilitation du Parc du Château de la Malle
Réhabilitation du Parc du de la Muire
Création du Parc des voies Ferrées à Betheny Nord
Création du Parc de Croix Rouge à l’emplacement de l’hippodrome

Espaces publics

Création du plateau piétonnier des places royales
Requalification du Boulingrin
Requalification de la place de la République
Espaces publics de Saint Rémi
Requalification de la place des Droits de l’homme
Périmètre UNESCO - butte St Nicaise

Equipements-commerces
Musée de l’histoire de France
Musée des Beaux Arts + FRAC + planétarium…
Maison du Champagne
Centre culturel dans l’ancienne fabrique d’ampoules
Centre commercial/Cinema Renault/ Pont de Vesle
Marché du Boulingrin

Marché De Gaulle
Marché d’Orgeval
Marché de Bezannes
ferme de proximité
hôtel/spa du chevet

Enseignement-université
Science Po dans l’ancien college des Jésuites
Déplacement du STAPS et du centre équestre sur les terrains du CREPS
Restructuration du Campus du Moulin de la Housse
Restructuration du Campus de Croix Rouge
Restructuration Reims Management School

Projets en cours
ZAC Clairmarais
ZA Croix Blandin 1.
SERNAM
ZAC Dauphinot/Remafer
ZAC Jeanne d’Arc
ZAC Vieux port
Ecoquartier Europan St Anne
12° escadre
Parchimy
Socatrem
ZAC de la Haubette
ZA Sous les Vignes
ZA de la ,Malle

Franchissements
Franchissement des voies ferrées à la Husselle
franchissement du canal/voies ferrées/Vesle à St Brice Courcelles
passerelle «droits de l’homme»
passerelle «Nature Est»
passerelle du Boulingrin
passerelle «Usine d’Ampoule»
passerelle de la patte d’Oie

Haltes TER
Halte TER St Brice Courcelles
Halte Franchey Desperet
Halte TER Farman
Halte TER Porte de Betheny
Halte TER Maison blanche
Halte TER Tir au Pigeon
Halte TER St Brice Courcelles centre

La ville des proximités

Pour que la ville soit vraiment la « ville des proximités » pour tous, il faut penser son développement à la bonne dimension et réduire les fractures qui la divisent. Il faudra aussi créer de la vie et de l’activité dans les espaces délaissés avec des « relais urbains » qui vont associer services et mobilité (halte ferroviaire, tramway, parking-relais, commerces…).
Les futurs pôles de vie seront aussi un levier pour dépasser les coupures actuelles.

Un quartier ou un pôle rural

Pôle d’hyperproximité P1 = bourg rural ou « quartier »
On y trouve les services liés à la vie quotidienne et quelques équipements métropolitains
- Les liaisons à l’intérieur du quartier P1
= 15 min. à pied = 10 min. en vélo

Une ville du G10
Pôle de proximité P2
= « ville » = plusieurs quartiers
On y trouve les services liés à la vie urbaine et des équipements métropolitains (stade, théâtre, pôle sportif, grands magasins)
> Accès aux bassins d’emploi et de vie par les TC
> Liaison entre les quartiers = TC en 15 min.

La Métropole : le G10 avec Reims

Pôle de grande proximité P3 = le centre urbain de référence de plusieurs villes.
On y trouve les services liés à la vie métropolitaine : grand quartier d’affaires, aéroport, scènes nationales…
> Liaison entre les villes = TER en 15 min. > Liaison vers les pôles métropolitains extérieurs = 1 h de TGV

Le maintien et le développement de l’agriculture péri-urbaine
L’objectif est de développer une filière courte de distribution pour satisfaire à la fois le consommateur et les demandes actuelles de développement durable, avec :
– des circuits courts entre producteurs et consommateurs pour valoriser les produits locaux
– des produits de qualité et une meilleure traçabilité (produits biologiques)
– des lieux de loisirs pour les populations urbaines
Installation d’une ferme pédagogique (piscine de paille, serre agricole, balades

Les nouveaux pôles de vie

Cinq nouveaux pôles de vie sont répartis dans l’agglomération. Ils vont exploiter les opportunités offertes par des espaces aujourd’hui disponibles. En effet, si Reims Métropole donne une impression de densité, elle est souvent due aux coupures qui rendent inaccessibles des secteurs sous-utilisés. Ces pôles seront des secteurs de développement qui vont aussi unifier l’agglomération, réduire les fractures, tisser des liens.

Saint-Brice Courcelles
Habiter la Coulée verte
Une meilleure desserte
Nouvelles halte TER « Mont Hermé »
Navette gare/halte « Mont Hermé »
Prolongement rocade médiane (franchissement du canal et des voies ferrées)

Des objectifs 12 000 habitants
6 000 emplois
Halle commerciale

Qu’est-ce qu’un pôle de vie ?
Desservi par au moins un mode de transport en commun, c’est un quartier mixte : logement, emploi, services, commerces, espaces verts. Chacun doit pouvoir trouver à moins de 15 minutes de son domicile les services nécessaires au quotidien. Il deviendra un centre relais pour l’agglomération.

Farman

Ouvrir l’université sur la ville Une meilleure desserte
Nouvelle halte TER « Farman »
Nouvelle halte TER « Canal »
Nouvelle ligne TCSP T2

Des objectifs
6 000 habitants
3 000 emplois
Déplacement du parc des Expositions
Densification du campus du Moulin de la Housse



L’université des sciences depuis le nouveau parc de l’université L’université deviendra un véritable lieu de vie en accueillant résidences d’étudiants, centre de congrès, centre sportif, restaurants,

Un coeur plus actif et plus vivant

Un nouvel aménagement du centre de Reims participera à la création d’une nouvelle image de toute l’agglomération. De par son patrimoine, il représente un potentiel immense, qui sera pleinement perçu avec la mise en valeur de ses espaces publics et de ses monuments. Il faut également l’ouvrir, pour lui donner une attraction à la mesure de l’agglomération.

Elargir et apporter de l’activité au centre ville
L’extension du centre de Reims passera par le développement de l’activité commerciale le long de l’axe de tramway avec entre autres, la mise en place d’une liaison reliant la gare à la place Drouet d’Erlon.
Quant au centre tertiaire de Clairmarais, il pourra s’étendre vers le Boulingrin et le site Jacob Delafon.

Un grand parc au centre de l’agglomération
La Coulée verte reconquise et unifiée pourrait devenir un grand parc urbain, nouveau poumon vert de l’agglomération. Il permettra de réconcilier les parties nord et sud de la ville et de réintégrer pleinement dans le centre élargi des équipements comme la Comédie, le stade Delaune, le Centre de congrès…, qui en sont aujourd’hui séparés.

Un centre ville embelli et mieux partagé
La requalification des espaces publics situés sur l’axe allant de la rue Colbert jusqu’à la Cathédrale s’appuiera sur les axes historiques de la ville romaine, le cardo et le decumanus.
Le cardo menant à Saint-Rémi, ce parcours devrait être requalifié prioritairement, le secteur Saint Rémi/Saint Nicaise étant aujourd’hui séparé du centre monumental.

Le cryptoportique de la place du Forum sera révélé par la création d’une place-jardin encaissée
La place de la République requalifiée
Des places requalifiées, des équipements nouveaux

Le Musée du Champagne sera implanté au coeur du périmètre UNESCO, sur la place des Droits de l’Homme. Une halte de tramway T2 desservira ce secteur requalifié et la place sera également réaménagée avec la réduction de la largeur de ses anneaux.
La requalification de la place de la République s’appuiera notamment sur la rénovation des Halles du Boulingrin et l’implantation du Musée de l’Histoire de France. Le Musée archéologique Galloromain pourra être édifié à l’arrière du cryptoportique de la place du Forum.

Equipe de Christian Devillers
Devillers et Associés
Architectes urbanistes
Christian Devillers
Magali Volkwein

Architectes urbanistes
Pierre-Emile Follacci
FHY

Paysagistes
Emmanuel Jalbert
David Schulz
In Situ

Développement économique
Eric Weisman-Morel
Louis Valère Marielle
Sémaphores

Développement durable
Céline Ilias
BPR

Transports
Julien Maisondieu
CDVia

Commerce
Sophie Simonet
Maxime Iragnes
CVL

VRD/Economie
Jean-Marie Plet
OGI

Sécurité, sûreté
Philippe Roux
Icade Suretis

jeudi 26 novembre 2009

Reims 2020 vu par Philippe Panerai et son équipe



Cette exposition présente les propositions des trois équipes d’urbanistes dans le cadre du marché de définition lancé pour le Projet Reims 2020.
Après études et échanges avec les habitants et les acteurs économiques et sociaux, le projet pour l’avenir du territoire sera élaboré à partir de ces trois propositions.

Exposition des 3 projets visible au centre des Congrès de Reims

Projet Panerai  Projet Fortier  Projet Devillers  Le mot de reims champagne actu.com

Ville jardin et trame paysagère

Proposition de l’équipe Philippe Panerai



Reims 2020-2050

« Reims 2020-2050, une stratégie de l’attractivité propose des actions à court terme, 2020, premiers jalons d’un projet qui améliore durablement la vie urbaine à l’horizon 2050. Afin d’anticiper les mutations profondes qui vont toucher la ville et son économie en associant croissance démographique et développement économique et social. Le G10, métropole discontinue est la première échelle de réflexion pour constituer une ville de niveau européen, capable de développer des fonctions métropolitaines et d’atteindre la taille critique permettant un rayonnement international. Reims Ville-jardin est la seconde échelle. Elle engage une économie de territoire et une nouvelle relation ville/campagne, caractéristique de la ville durable du XXIe siècle. Elle s’appuie sur les savoirs-faire du champagne et du luxe pour réintroduire l’industrie à Reims et développer son attractivité. La troisième échelle est celle de la vie quotidienne s’appuie sur les qualités paysagères de la ville, le sillon de la Vesle et du canal, le patrimoine historique, le maillage des places et des centres de quartier reliés par un réseau de mobilité combinant transports publics et modes doux. »

Un réseau métropolitain à l’échelle européenne
Pour élaborer sa stratégie globale à l’échéance 2020-2050, Reims Métropole devra penser son avenir à différentes échelles, de la plus petite à la plus grande, et dans tous ses aspects. Cette agglomération est aujourd’hui un « archipel » qui rassemble plus de 750 000 habitants,la question est de tout rassembler dans une métropole discontinue.
La configuration du G10 est particulièrement intéressante, car elle permet d’envisager un dispositif dans lequel les villes coopèrent dans certains domaines et sont en émulation positive dans certains autres.

Un modèle de développement à inventer
L’agglomération à créer serait de dimension moyenne et proposerait ainsi un modèle pertinent de développement, à la fois environnemental, économique, social, territorial et culturel, avec tous les atouts pour concrétiser les enjeux de la ville durable.
Le projet propose de créer une métropole européenne dans laquelle certaines « îles » seront plus vastes ou plus peuplées que d’autres et qui évitera la domination de la ville sur la campagne.

Des déplacements rééquilibrés et plus efficaces
Les réseaux routier et ferroviaire desservent aujourd’hui les villes du G10 dans une configuration en étoile, et sont davantage complémentaires que concurrents.
Le développement du réseau de transports collectifs existant – notamment le TER – permettra de limiter la croissance de l’usage de la voiture. Les liaisons TER devraient être renforcées, avec une augmentation des fréquences et la mise en place d’un cadencement.
Des solutions pour un réseau plus efficace et un maillage amélioré à l’échelle métropolitaine :
– la mise en place de bus rapides et le développement organisé du covoiturage ;
– un dispositif de correspondance rapide autour des pôles importants ;
– un accès facilité aux modes doux, notamment le vélo ; – une harmonisation et une transparence plus grande de la billettique et de la tarification de l’ensemble des réseaux de transports (SNCF, TER, bus, tramway, parcs relais).

Soutenir l’attractivité démographique de Reims et du G10
L’objectif de redynamiser la ville de Reims devrait inciter à rééquilibrer assez clairement la démographie en sa faveur au sein du G10, en adaptant l’offre de logements à ces objectifs pour rendre la métropole plus attractive.
Nous proposons de jouer simultanément sur deux échelles : une part plus importante de Reims Métropole dans le G10, et une part plus importante des noyaux urbains hors Reims-ville afin de limiter l’étalement urbain.
La part de la population de Reims Métropole dans le G10 passerait ainsi de 36 à 39 %, tandis que celle de Reims ville dans Reims Métropole passerait de 87 à 78 %.

Accroître l’attractivité de la métropole Vers un réseau culturel métropolitain
Le G10 dispose d’atouts considérables en matière culturelle, que ce soit au niveau du patrimoine historique, des équipements ou du dynamisme du spectacle vivant. Tous ces éléments pourraient être mis en relation de manière à créer une offre à la hauteur de l’ambition du projet pour la métropole.

Vers un réseau universitaire métropolitain
Reims attire déjà un nombre important d’étudiants du territoire du G10. Cependant, l’offre universitaire métropolitaine doit s’accroître pour faire monter en puissance la place de l’enseignement supérieur à Reims et à l’échelle du G10. L’objectif complémentaire est de maximiser les ouvertures pour les étudiants du G10 et de rendre l’université plus attractive pour les étudiants au niveau national et européen.

Reims ville jardin :
renouveler la relation ville-campagne

L’agglomération rémoise offre de nombreux espaces de verdure, souvent délaissés.
Ainsi, de belles promenades pourraient être offertes s’il était possible de traverser un secteur de jardins familiaux, de découvrir une vigne ou un parc derrière un haut mur, ou encore de longer la Vesle sans le vacarme assourdissant des infrastructures.
Et pourquoi ne pas prolonger ces promenades dans la campagne, pour réconcilier la ville et son territoire ?

Le jardinage : une histoire à continuer
Héritage du passé et lieux vivants de sociabilité, les jardins familiaux devraient faire l’objet d’une action de développement et de valorisation. Les jardins pourraient participer davantage à la ville en s’ouvrant visuellement et physiquement.

Des cités jardins aux éco-quartiers
Reims a connu nombre d’expériences urbaines heureuses. Des cités ouvrières des maisons de champagne, aux cités jardins de la première reconstruction, aux cités jardinées et aux parcs habités des années 50 à 70, aux quartiers paysagers de la fin du XXe siècle, aux éco-quartiers actuels, autant d’illustrations souvent brillantes de l’évolution de la pensée urbaine, des modes de construction du bâti, et du rôle que doit tenir la nature en ville.
Pour autant, tout en veillant à ce qu’ils gardent leur personnalité, il faut éviter que ces quartiers se trouvent enclavés, et travailler autant sur leurs relations entre eux que sur leurs évolutions propres.

Mettre en réseau les espaces naturels
Les nombreux espaces naturels de Reims s’ignorent presque toujours.
Leur usage et leur présence sera renforcée par la création de continuités physiques pour les piétons et les cyclistes.
Cette mise en réseau devrait être complétée par le réaménagement des boulevards plantés afin de compléter ce maillage vert.

Les nouvelles limites : la question des extensions
Il est nécessaire de repenser durablement les limites de la ville avec sa campagne : en élargissant le centre-ville jusqu’aux faubourgs et en le densifiant légèrement, on peut rompre avec la logique d’extension qui prévalait jusqu’ici, en s’appuyant sur un renforcement des transports et le développement de polarités nouvelles ou historiques dans toute la ville.
De même, les « fronts de terre », lieux de contact entre la ville et la campagne, vont créer une vision nouvelle de la relation entre Reims et sa campagne, afin de préparer d’éventuelles extensions futures.

Université, recherche, innovation
L’université de Reims-Champagne-Ardenne, riche de compétences déjà recherchées, peut s’affirmer comme un pôle universitaire majeur, porteur d’innovation et d’activité dans des domaines d’excellence. Autour du champagne, appuyée sur son potentiel de recherche, Reims Métropole peut devenir une capitale européenne du luxe.

Une dynamique créatrice d’activité

Reims, ville des techniques, ville universitaire
Reims a hérité d’un patrimoine industriel et technique qui rencontre la demande actuelle en matière de technologie. Reims a ici une carte à jouer pour attirer entreprises et investisseurs en profitant de la qualité de desserte qui caractérise l’agglomération. La ville universitaire apparaît comme le complément indispensable de cette ville des techniques. L’augmentation de l’attractivité de la ville et le développement économique supposent un renforcement de la recherche (publique et privée, l’une appuyant l’autre) et une affirmation du caractère universitaire.
Le regroupement de l’Université sur le site Croix-Rouge facilitera ce projet ambitieux. Parallèlement, le développement d’autres types de formation : Sciences-Po et Reims Management School, voire une école du vin et le développement des arts graphiques et du design, la recherche sur les agro-ressources… renforceront l’attractivité universitaire de Reims Métropole.

La Cité du luxe : l’identité de la métropole comme atout
Vitrine privilégiée de l’identité et des savoirs-faire attachés à l’industrie du champagne, la Cité du luxe serait un lieu dédié à la recherche, à la formation, la culture et au tourisme.
Elle renforcerait le tissu de formation supérieure rémois (le Commerce International à l’ESC Reims) avec de nouvelles filières (artisanales liées au champagne et Design culinaire à l’Ecole Supérieure d’Art et de Design…).
Elle relancerait la fabrication industrielle (de la verrerie de luxe à la chimie du parfum) tout en créant des emplois diversifiés.
A la porte du Parc des expositions, elle sera un moteur pour le tourisme d’affaires.

Réunifier la ville
Avec l’ouverture en 2011 de l’A4 au sud de Reims, une part importante du trafic routier va se reporter sur ce nouvel itinéraire. Une nouvelle approche, plus équilibrée, de la partie urbaine de l’autoroute sera alors possible.

Vers une reconquête progressive de l’autoroute urbaine
Une démarche à réaliser en plusieurs étapes…
Avec trois enjeux : réduire progressivement la circulation automobile et ses nuisances visuelles et sonores dans le centre ville, redonner aux habitants la jouissance d’un site magnifique le long du canal et de la Vesle, aménager à terme une voie urbaine paysagée.
En quelques années, l’A4 peut évoluer et devenir un boulevard urbain sur 2 x 2 voies, la vitesse étant alors limitée à 50km/h sur la section centrale. Pour réunifier la ville de part et d’autres du canal, il faut à la fois reconquérir cette section de l’A4 et pacifier la circulation sur le boulevard Paul Doumer.

Une nécessité : répondre à la demande de mobilité
A terme, pour éviter un report de circulation important sur d’autres axes, il faut que les usagers actuels de l’autoroute puissent se déplacer à l’intérieur de l’agglomération, grâce à d’autres modes de transport.
Premier atout : l’arrivée du tramway. Il faut aussi développer fortement les modes de transport doux, notamment le long du boulevard urbain qui remplacera à terme l’autoroute, grâce à la suppression de deux voies de circulation.


Plan du centre ville. Quarante cinq lieux d'action sur l'espace public ont été identifiés pour élargir et redynamiser le centre ville éxigü. Un maillage de place en place, qui priviligie le piéton et associe, lorsque cela est possible la construction d'un équipement, de services ou de logements.

De place en place :
élargir et renforcer le centre ville
Le centre actuel – soit le coeur historique de Reims –, n’est pas à l’échelle du rôle que la métropole entend jouer à l’horizon 2020. Il faut donc en faire un lieu plus attractif pour tous. Cela suppose de soutenir le commerce de proximité et d’améliorer le maillage des transports dans l’ensemble de l’agglomération afin que chacun puisse s’y rendre facilement.
Il faut aussi donner toute sa valeur au centre ville avec un programme de requalification des espaces publics. 45 lieux du centre élargi ont été repérés pour mener des actions d’embellissement, certaines possibles dès 2010, d’autres à réaliser dans le long terme.

Faire de la place de la République un lieu plus accessible et agréable
Porte d’entrée Nord de la ville ancienne, la place de la République est un lieu où il est acceptable que bus et voitures se pressent à certaines heures, mais à condition de redonner leur place aux piétons et aux cyclistes. Il est proposé de simplifier le schéma de circulation automobile autour des allées du Boulingrin, de distinguer davantage le carrefour en lui-même et la place du Boulingrin, et d’élargir le terre-plein central afin de réintégrer la porte de Mars. La place sera embellie et intégrée à une nouvelle promenade plantée.

Préserver et mettre en valeur l’Office de tourisme
Le manque de place de l’Office du tourisme et l’attachement des Rémois au bâtiment actuel, vestige de la destruction de 1914, peut trouver une solution à travers des dispositions simples : conserver la « ruine » et la placer à l’intérieur d’une vaste boîte vitrée qui permettra à la fois de protéger cet édifice fragile, d’augmenter l’espace de travail et de réception, d’accroître le confort. On doublerait ainsi sa surface en le rendant plus visible et plus accessible.

Autour de Saint-Rémi
La basilique Saint Rémi flotte dans un vaste espace vide aujourd’hui peu attrayant. Revaloriser la basilique suppose de retrouver une échelle de centre médiéval, avec une redéfinition des places et de leurs fonctions.
En particulier, la création d’une maison de la vie étudiante qui refermerait le parvis serait à la fois un moyen de lui redonner les dimensions d’un centre ancien, et d’accueillir des étudiants dans le centre-ville et de redynamiser le quartier Saint-Rémi.

Construire la ville durable
Le projet de ville durable doit répondre aux défis majeurs de notre époque : économique, environnemental et social. Il est essentiel d’ajouter à ces trois piliers une dimensionculturelle, en prenant le sens culture au sens large : politique culturelle dynamique, mise en valeur du patrimoine, encouragement des échanges culturels…
Combinant court terme et long terme, cette approche doit se faire à toutes les échelles de la métropole, de la plus grande (le G10) à la plus petite (les quartiers et les centralités).

Comment requalifier les zones d’activités ?
Il est devenu nécessaire de limiter l’extension urbaine. Il faut donc imaginer les moyens de redensifier et requalifier les espaces déjà occupés. Les zones d’activités sont à cet égard des espaces très intéressants, et jusqu’ici peu valorisés.
Il faut y intégrer progressivement une mixité fonctionnelle, en y installant des infrastructures et des services, en améliorant la desserte par les transports en commun, mais aussi en intégrant une large part de verdure à ces terrains.
A terme, si les nuisances sont faibles, on peut imaginer d’y mêler activités et logements.

Equipe de Philippe Panerai
Urbanisme, architecture
Panerai & associés mandataire
Philippe Panerai
Shahinda Lane
Julie Colin
Martine Eterradossi
Nicolas Simon
René Schmidt
Vincent Héritier

Paysage
Agence L’Anton & Associés
Jean-Marc L’Anton
Hélène Felix

Développement économique
Acadie
Philippe Estebe
Sonia Derzypolski
Déplacements Altermodal – Inddigo
Guillemette Pinaroli
Pablo Carreras

Développement durable
Inddigo
Bernard Allagnat
Maxime Caucheteux
Marie-Laure Hairie

Sécurité / sûreté
Icade Suretis
Philippe Roux
Nadine Sowinski

Economie du projet
J.P. Tohier & associés
Didier Gaudinet

mercredi 25 novembre 2009

Reims 2020 le mot de reims champagne actu



Le mot de reims-champagne-actu.com

L'exposition des trois projets Reims 2020 est à voir au Centre des Congrès de Reims

Projet Panerai  Projet Fortier  Projet Devillers

Les rémois sont fiers de leur ville, mais la connaissent si mal
Une population invitée à donner son avis


Reims 2020, un formidable enjeu

Les trois projets font la part belle à l’espace vert, aux piétons, aux bicyclettes, et aux ballades, il ne s’agit d’interdire la voiture en centre ville, mais elle ne devrait plus être aussi « dévoratrice » d’espace urbain.
Le principal enjeu est d’éviter ces points de rupture que constituent le sillon de la Vesle, et l’autoroute actuelle. Tous les projets s’accordent pour que la cité rémoise voit l’A4 requalifiée en boulevard urbain, un de ces projets la supprimant en déplaçant le trafic automobile sur trois rocades et par la contournante au sud de l’agglomération.

Reims est morcelé
Il faut relier les quartiers entre eux, embellir la ville en lui donnant le statut de ville où il fait bon vivre, être plus attractif, susciter l’envie aux entreprises de venir s’installer en Champagne.
Offrir un cadre de vie agréable, enrichir une offre culturelle déjà importante, et attirer de nouveaux habitants.

Reims : ville de taille européenne, il lui faut compter 5 à 600 000 habitants pour espérer cette reconnaissance, chose impossible, d’où l’idée de créer un G10 regroupant 10 grandes villes (incluant au passage tous les petits villages) : Rethel, Epernay Châlons-en-Champagne, Château-Thierry, Soissons Vitry-le-François, Charleville-Mézières, Sedan, Laon, Reims, Bazancourt, Guignicourt Fismes.

« Reims 2020 » une formidable opportunité pour la ville mais aussi pour la région.
Reims, son agglomération, Reims Métropole et le G10 possèdent bien des atouts.
Sa situation géographique, aux portes du grand bassin parisien, et du Grand Est, de très bonnes infrastructures (réseau routier et autoroutier, des lignes ferroviaires qui partent en étoile dans toutes les grandes directions, (TER et 2 gares TGV), un aéroport (Vatry), un excellent réseau de transport urbain , demain le tramway, de grande enseignes, à l’été 2010 Ikéa … Des lieux d’histoires, des théâtres, une scène nationale, des salles de concerts.. Reims est également candidat a accueillir le grand Musée de l’Histoire de France…
des grand équipement sportifs, le stade de football, 2 patinoires, un complexe d’athlétisme, des salles omnisports comme René Tys…
Reims et sa région ont tous les atouts pour rivaliser avec les métropoles européennes.

Reims donnera une image positive de la région
Reims sera sans nul doute la locomotive de ce pôle européen, et rayonnera sur les villes du G10, la cité rémoise dispose d’une image internationale, (champagne, passé historique, sans oublier un grand pôle agro-alimentaire (Bazancourt)…

En finir avec la morosité
Mais Reims doit aujourd’hui se doit de donner une image positive En finir avec son statut de « belle endormie » et de ville martyre.

Notre paysage, notre richesse
Le Pays Rémois, une mosaïque de couleurs, de magnifiques paysages méconnus.
La montagne de Reims, mais aussi le mont de Berru, le massif de Saint Thierry, les grandes forêts Ardennaises et de l’Argonne, Reims : ville aux « milles » jardins, tradition des jardins ouvriers , ses grands parcs, le parc de Champagne, de Murigny d’Orgeval, de Saint John Perse, ..

Demain 1800 étudiants de plus à Reims
N’a t elle pas de grandes écoles RMS, une faculté de médecine, un CHU qui dispose d’excellents plateaux techniques, d’une école de commerce de renommée, internationale,) d’une faculté de Droit et de Lettres,….Et demain Sciences PÔ

Qu’est une grande métropole si l’habitant ne joue pas son rôle
Et les rémois dans tout cela
Avoir une ville agréable passe également par ses habitants.
Chaque rémois doit saisir l’opportunité offerte de venir échanger débattre, donner son avis, de construire « le vivre ensemble » avec les décideurs.

La qualité de vie passe par des comportements
Il appartient à chaque citoyen de casser cette image du rémois « froid », peu accueillant, voire hautain
C’est à chacun d’entre nous de faire l’effort de donner une autre image de la ville, de l’ambiance,..

Reims 2020
Est une vraie chance de construire la métropole européenne de demain, tous les habitants en sont les acteurs, qu’ils soient élus, décideurs, ou simples citoyens, qu’ils soient de la ville ou de la campagne, c’est à travers vous que la ville, le département,la région rayonnera au niveau européen.

D.Dumon