René Daumal
René Daumal, l’ascension continue :
Quand Carnegie sort le Grand Jeu
17 fév. – 2 mai 2009, Bibliothèque Carnegie
A partir du 17 février 2009 en amont du Printemps des poètes, et jusqu’au 2 mai 2009, la bibliothèque Carnegie proposera à Reims l’exposition René Daumal, l’ascension continue. Poète d’origine rémoise, co-fondateur en 1928 de la revue Le Grand Jeu proche du surréalisme, René Daumal a inspiré jusqu’à nos jours de nombreux auteurs et musiciens dont Bob Dylan ou Patti Smith. L’exposition, co-produite par la Médiathèque Voyelles de Charleville-Mézières et la Bibliothèque municipale de Reims met en scène quelques-uns des documents les plus rares conservés dans ces deux établissements ainsi qu’un film sur la vie de René Daumal et son univers littéraire.
Manuscrits et dessins originaux de René Daumal (dont certains poèmes encore inédits), correspondance manuscrite de Daumal avec ses amis et collaborateurs, éditions originales de ses écrits parfois enrichies de gravures et lithographies uniques (parmi lesquelles : les trois exemplaires originaux de la revue Le Grand Jeu, un des exemplaires de l’édition originale du Contre-Ciel ornée des lithographies d’Etienne Cournault, le catalogue de la première exposition Le Grand Jeu à la Galerie Bonaparte…) : la plupart des pièces exposées ont été acquises par la Bibliothèque municipale de Reims et la médiathèque de Charleville-Mézières au cours des dernières années avec le soutien du Fonds régional d’acquisition pour les bibliothèques de Champagne-Ardenne. Enfin, en marge de ces pièces uniques, un film sur la vie de René Daumal et son univers littéraire (réalisé par Xavier Dandoy de Casabianca et Patti Smith) complète l’exposition.
René Daumal
René Daumal pendant ses années rémoises
Reims BM Grand Jeu 5215
René Daumal (Boulzicourt, 1908 – Paris, 1944) occupe une place à part dans le paysage littéraire de l’Entre-deux guerres. Engagé très jeune dans des expériences littéraires novatrices, il fonde avec des amis rémois le groupe des Phrères Simplistes, puis la revue Le Grand Jeu, qui s’inspire de Jarry et des avant-gardes surréalistes. Cherchant comme Rimbaud le « dérèglement de tous les sens », ses écrits se présentent comme une quête onirique d’un au-delà littéraire. Dans les années 1930, après la dissolution du Grand Jeu, il poursuit ses recherches en revenant aux sources de la ‘Pataphysique et en s’ouvrant à la culture indienne. Les principaux écrits de la maturité, La Grande Beuverie, Le Contre-Ciel et son roman inachevé Le Mont Analogue, dont le langage analogique permet plusieurs strates de compréhension, critiquent avec humour les principaux rouages de la société matérialiste occidentale. Admiré par de nombreux auteurs contemporains, très étudié dans les universités, René Daumal a inspiré de nombreux musiciens et chanteurs : de Bob Dylan dans les années 1960 à Patti Smith aujourd’hui. Patti Smith, saluant récemment « le conteur inouï, absurde et spirituel », déclarait penser tous les jours à ce poète qu’elle considère comme un frère.
Parcours
Chronologie
Inspirateur de nombreux auteurs contemporains, René Daumal
(1908-1944) a joué un rôle considérable dans la création artistique
du XXe siècle. Engagé très jeune dans des expériences
novatrices, explorant le « dérèglement de tous les sens » cher à
Rimbaud, s’ouvrant sur la culture indienne, il est un de ces
grands poètes-voyants de la littérature française. Des premiers
numéros du Grand Jeu aux oeuvres posthumes telles Poésie
noire, poésie blanche ou L’Évidence absurde, on retrouve
l’exigence incessante d’un absolu littéraire. En dénonçant avec
humour les principaux rouages d’une société occidentale
corrompue par le matérialisme et la perte de toute mystique,
Daumal annonce la littérature révoltée de l'après-guerre.
16 mars 1908 : naissance à Boulzicourt (Ardennes)
1919-1922 : études secondaires au lycée Chanzy, à Charleville-Mézières
Mars 1922 : la famille Daumal s’installe à Reims (5, rue du Champ de Mars)
1922-1924 : études au Lycée de Reims. Daumal rencontre Roger Vailland,
Roger Gilbert-Lecomte et Robert Meyrat.
1925 : reçu bachelier
1925-1927 : propédeutique au Lycée Henri-IV. Premières expériences de
« vision extra rétinienne » avec Roger Vailland.
Juin 1927 : rencontre Josef Sima
Eté 1927 : voyage avec Gilbert-Lecomte en Auvergne ; premier séjour en
haute-montagne, à Bourg d’Oisans
Octobre 1927 : licence de philosophie en Sorbonne ; écriture de Mugle.
Novembre 1927 : rencontre Véra Milanova
Décembre 1927 : rencontre André Rolland de Renéville
18 juin 1928 : Le Grand Jeu, n° 1
11 mars 1929 : André Breton organise le « procès » de Roger Vailland au Bar
du Château
Mars 1929 : Le Grand Jeu, n° 2
Fin 1929 : rencontre avec Alexandre de Salzmann. Apprentissage du sanskrit.
1930 : Breton critique Le Grand Jeu dans son Second Manifeste du
Surréalisme. Daumal prépare une riposte dans une « Lettre ouverte à André
Breton », à paraître dans le 3e numéro
Automne 1930 : Le Grand Jeu, n° 3
Juin 1932 : « L’Affaire Aragon » précipite la dissolution du groupe « Le Grand Jeu »
Décembre 1392 : Daumal suit la troupe du danseur Uday Shankar aux États-Unis
Avril 1933 : retour en France ; après un service militaire écourté par son état
maladif, Daumal s’installe à Paris, dans des conditions matérielles très
difficiles ; sa santé se détériore
1934 : séjours en Haute-Savoie et en Suisse. Rencontre de Gurdjeff.
9 juillet 1935 : Le Contre-Ciel, obtient le prix Jacques-Doucet
Avril 1939 : publication de La Grande Beuverie. Daumal est de plus en plus
malade et affaibli.
Été 1939 : Daumal commence l’écriture du Mont Analogue
1939-1943 : séjours en haute montagne pour lutter contre la tuberculose
21 mai 1944 : mort de René Daumal au 1, rue Monticelli à Paris
Quelques publications posthumes : Le Mont Analogue (1952), Chaque fois
que l’aube paraît (1953), Poésie noire, poésie blanche (1954), Tu t’es toujours
trompé (1970), Bharata : l’origine du théâtre (1970), Mugle (1978), Je ne parle
jamais pour ne rien dire (1994)
"Des origines au simplisme"
Les Simplistes au bar du Cirque en mai 1924
(Daumal, Lecomte, Meyrat et Vaillant)
Reims BM Grand Jeu 5213
René Daumal naît en 1908 à Boulzicourt, dans les Ardennes. Son
père, instituteur puis percepteur, est amené à travailler dans de
nombreuses localités. René passe donc son enfance et son
adolescence entre Vireux-Molhain, Paris, Charleville, et enfin Reims.
Elève doué et précoce, il manifeste très jeune un goût prononcé pour
la littérature.
En 1924-1925, son professeur de philosophie au Lycée de Reims,
Marcel Déat (le futur homme politique), a la réputation de rejeter
comme « simplistes » toutes les théories qu’il désapprouve. Daumal et
quelques-uns de ses condisciples (Roger Gilbert-Lecomte, Robert
Meyrat, Roger Vailland) décident d’adopter ce terme et d’en faire un
étendard : ils seront les « phrères simplistes ».
Leur activité littéraire est déjà intense : sous l’égide du dieu « Bubu »,
qu’ils vénèrent, les jeunes gens composent dessins, textes et poèmes
provocateurs, émaillés de jeux de mots ironiques, qu'ils rassemblent
dans de petites compilations éphémères (« Bubu Magazine », « Le
Petit Théâtre », etc.). Leurs écrits appellent à la révolte contre la
platitude de la vie, incarnée par la morosité qui règne dans « Reims-la-
Morte », détruite par la Grande Guerre.
Peu à peu, la recherche d’une littérature absolue, capable de
dépasser l’insignifiance du quotidien pour embrasser la totalité du réel,
les conduit à explorer des espaces alors inconnus : l’onirisme, le
subconscient. Des expériences extrêmes (somnambulisme,
consommation d'opium, d'éther, de tétrachlorure de carbone) leur font
entrevoir de nouvelles étendues littéraires
La quête de l’absolu : Daumal et le Grand
Jeu
Page tirée de la revue du Grand Jeu N°3, BM, Rés, CHM 45.
Titulaires du baccalauréat, Daumal, Vailland et Gilbert-Lecomte se
rendent à Paris pour préparer le concours d'entrée à l’Ecole normale
supérieure.
Dans la capitale, ils rencontrent des artistes ou écrivains qui partagent
leur soif de renouveau : André Rolland de Renéville, Maurice Henry,
Hendrick Kramer ou encore le peintre Joseph Sima.
Daumal, Gilbert-Lecomte et leurs amis s’associent pour lancer une
revue dénommée Le Grand Jeu, dont la page de titre arbore la
fameuse « gidouille » , cette spirale dessinée par Jarry (« l’inventeur »
de la ‘Pataphysique) pour orner le ventre d’Ubu.
Seuls trois numéros voient le jour entre 1928 et 1930, date de la
séparation définitive d’un groupe tiraillé entre des tendances
ésotériques et traditionnelles d’une part et des tendances
révolutionnaires et communistes d’autre part.
Mouvement d’avant-garde artistique, d’inspiration rimbaldienne, le
Grand Jeu est empli de paradoxes et de questionnements,
d’expérimentations et d’illuminations.
Si les aspirations du Grand Jeu ont pu sembler assez proches du
surréalisme au départ, une brouille entre les deux mouvements
survient dès 1930. Alors que Breton critique le mysticisme du Grand
Jeu, Daumal et ses amis reprochent aux surréalistes les facilités de
l’écriture automatique et regrettent leur incapacité à comprendre le
sacré. Ils prédisent même une triste fin à Breton : entrer dans les
manuels d’histoire littéraire !
« Le chemin des plus hauts désirs passe
par l’indésirable » : Daumal après le
Grand Jeu
L.A.S de René Daumal à André Roland de Réneville
(22 juin 1932)
Papier.2p 21X27 Reims BM Grand Jeu 1327
Lettre signée le Grandjeu où Daumal introduit comme un rébus quantité de dessins originaux.
On y retrouve notamment la gidouille chère à Jarry.
Il s'agit en fait"de phynances" de la revue, à propos desquelles il tance son ami.
Après la dissolution du Grand Jeu, Daumal décide de rompre quelque
temps avec la vie littéraire parisienne. Il s’engage comme attaché de
presse auprès du danseur Uday Shankar, dont il suit la tournée aux
Etats-Unis pendant l’hiver 1932-1933.
Revenu en France, il multiplie poèmes, textes biographiques et
philosophiques, dans des conditions matérielles extrêmement
difficiles : comme il refuse « la mangeoire » de l’instruction publique,
ses seuls revenus lui viennent des articles qu’il écrit. Outre Le Contre-
Ciel et La Grande Beuverie, il publie chaque mois des chroniques à la
Nouvelle Revue Française, qui se réclament de Jarry et la L’Inde
‘Pataphysique, cette « science des solutions imaginaires ».
et sa civilisation le fascinent de plus en plus. Initié depuis la fin des
années 1920 au sanskrit, la langue des textes sacrés hindous, il en
propose une « grammaire » en français. En traduisant des passages
de la Baghavad-Gita, il s’aperçoit que les sensations qu’il avait
éprouvées au temps du simplisme pour tenter d’atteindre un état
proche de la mort se retrouvent dans ces textes orientaux.
Sous la double influence de sa compagne Vera Milanova et de son
ami Alexandre de Salzmann, il s’initie à l’enseignement du maître
ésotériste Georges Gurdjeff, dont il devient un disciple. Cette
recherche éperdue d’un maître, chez Daumal, lui vaudra les vives
critiques épistolaires de Jean Paulhan et de Renéville.
Obligé de soigner sa tuberculose, Daumal effectue des séjours de plus
en plus nombreux en haute montagne (essentiellement dans les
Alpes). Il y trouve une pureté, une spiritualité qui l’inspirent pour
esquisser les premières pages d’un grand roman : Le Mont Analogue.
Mais, maladif et fatigué, Daumal meurt en 1944 sans avoir pu achever
sa dernière oeuvre.
Quelques oeuvres de René Daumal
Lithographie d'Etienne Cournault pour illustrer le
Contre-CielParis 1936.
Reims B+M Rés. CHM 63
Le Contre Ciel
Recueil poétique publié en 1936 et aussitôt couronné par le prix
Jacques-Doucet, Le Contre-Ciel rassemble plusieurs pièces que
Daumal avait déjà publiées dans Le Grand Jeu ou dans Commerce.
Ses poèmes se présentent comme une révolte contre la vie banale.
Face au monde routinier, qu'il réfute par une accumulation
d'aphorismes en forme de négations, Daumal tente d’atteindre une
réalité totale, mais presque toujours hors de sa portée : car sa poésie
de l’instant, toute en élans et en intuitions lumineuses, s'abîme parfois
dans un échec assumé. La poésie pure, point aveugle où les
contraires s'annulent et confinent au néant, ne peut être
qu'entr'aperçue par le poète.
La Grande Beuverie
Dans La Grande Beuverie, qui paraît en 1938, Daumal intègre le récit
d’expériences intimes difficilement communicables : longs cheminements
oniriques, travaux d’introspection menés selon les principes de Gurdjeff. Ce
récit initiatique est introduit par plusieurs chapitres qui sont une transposition
allégorique de ce que furent le simplisme et le Grand Jeu. On y retrouve le
récit des expériences « extra rétiniennes », parsemé de thèmes bachiques
empruntés à Rabelais. Dans cet essai d’introspection, on peut lire une critique
radicale de la société et de l’individu qu’elle produit : le manque de
connaissance de soi, les automatismes irréfléchis sont les signes d’une
soumission à un ordre aliénant. La forme du récit, plutôt qu’une démonstration
abstraite, permet de faire défiler un cortège d’erreurs vivantes dans lequel le
lecteur est invité à se projeter pour se régénérer.
Le Mont Analogue
Le Mont analogue, roman d'aventures alpines, non euclidiennes et
symboliquement authentiques, resté inachevé à la mort de Daumal,
est publié pour la première fois en 1952 par les soins de sa veuve,
Véra. Ce récit met en scène les aventures d'un groupe d'aventuriers
qui partent à la recherche du « Mont Analogue », montagne d'une
hauteur incommensurable et pourtant invisible, qui serait le trait
d'union entre le ciel et la terre. Les recherches sont dirigées par
l'étonnant professeur Sogol (palindrome de « logos »), qui pense
l'avoir localisé au coeur du Pacifique-Sud. Après un long voyage,
l'équipe réussit à découvrir le Mont Analogue en profitant d'une
courbure dans l’horizon. Elle accoste à Port-des-Singes, où sont
amarrées des embarcations de toutes les époques et où l'on croise
des arrivants de tous les âges. Alors que le groupe entreprend
l'ascension du mont et redouble d'efforts pour le gravir, le récit s'arrête
sur une virgule... Cette parodie humoristique des expéditions
scientifiques de Jules Verne décrit la transformation des voyageurs,
qui s'affranchissent progressivement de leurs réflexes moraux et
intellectuels pour s'ouvrir à de nouveaux rapports avec la nature.
Renonçant à l'absurde « cupidité de comprendre », ils peuvent
découvrir les mystères et la poésie du monde. Le texte est une
allégorie de la création poétique, des efforts à effectuer pour s'élever
jusqu'à l'ultime connaissance, mais aussi la fable utopique d'un
nécessaire retour sur soi-même pour un authentique progrès humain.
Daumal aujourd’hui
René Daumal
Rytme-Travail et Repos s.d Papier 5p 21,5 X 27 cm Reims B.M Grand Jeu 213
Manuscrit autographe. Etude importante sur la notion de Rythme qui permet un équilibre vital entre le travail et le repos. A partir de certaines définitions empruntées à son amie Mme de Salzmann, discipline de Gurdjieff, Daumal dévellope des vues très personnelles sur la question. Il cite donc divers passages d'une conférence faite pas Mme de Salzmann et les commente au fur et à mesure
De l’avant-gardisme du Grand Jeu aux illuminations du Mont
Analogue, René Daumal a toujours porté très haut l’exigence de
l’absolu.
Ses intuitions sur la part mystérieuse du réel, confirmées et
approfondies par une fine connaissance de la culture indienne, sont à
l’origine de nombreux mouvements philosophiques, littéraires et
poétiques de l’après-guerre.
Admiré par de nombreux auteurs contemporains, très étudié dans les
universités, notamment les universités américaines et russes, Daumal
a par ailleurs inspiré plusieurs chansons contestataires au cours des
dernières décennies. Des textes de Bob Dylan dans les années 1960
aux adaptations musicales récentes d’un Frédéric L’Epée, en passant
par Patti Smith, figure majeure de la contre-culture américaine des
années 1980, de nombreux chanteurs ont puisé dans les écrits de
Daumal le rejet d’un matérialisme stérile. Patti Smith, saluant
récemment « le conteur inouï, absurde et spirituel », déclarait penser
tous les jours à ce poète qu’elle considère comme un frère.
Pratique
Pendant l’exposition
Spectacle Le Mont Analogue, par la Compagnie Les 3 Mondes (mise
en parole par Simon de Gliniasty, comédien, Philippe Vaillant, conteur,
mise en jeu de José Renault, musique de François Leclère) :
médiathèque Jean Falala, jeudi 19 février à 19 h.
Colloque René Daumal : le désir d’être, par Philippe Vaillant :
bibliothèque Carnegie, jeudi 5 mars de 10 h à 18 h.
Spectacle Le Mahabharata (texte oral indien, en hommage à René
Daumal) par la Compagnie Les 3 Mondes (improvisation contée par
Philippe Vaillant, accompagné par Franck Ladouce à la guitare) :
médiathèque Jean Falala, vendredi 6 mars à 19 h.
Spectacle Poésie noire, poésie blanche (poèmes de René Daumal)
par la Compagnie Les 3 mondes (lecture par Simon de Gliniasty et
Philippe Vaillant, musique pour guitare par Franck Ladouce) :
médiathèque Jean Falala, mardi 24 mars à 19 h.
Conférence La vie et l’oeuvre de René Daumal, par Philippe
Vaillant : bibliothèque Carnegie, mercredi 25 mars à 18 h 30.
Lieux, horaires, catalogue
René Daumal : l’ascension continue
Du 17 février au 2 mai 2009
Exposition, colloque et conférence
Bibliothèque Carnegie
2, place Carnegie – Reims
Tél. : 03 26 77 81 50
Mail : carnegie@bm-reims.fr
Internet : www.bm-reims.fr
Entrée libre et gratuite.
Mardi, mercredi, vendredi : 10 h - 13 h ; 14 h - 19 h ; jeudi : 14 h -
19 h ; samedi : 10 h - 13 h ; 14 h-18 h.
Spectacles
Médiathèque Jean Falala
2, rue des Fuseliers – Reims
Tél. : 03 26 35 68 00
Mail : jfalala@bm-reims.fr
Internet : www.bm-reims.fr
Entrée libre et gratuite.
Mardi, jeudi, vendredi : 13 h - 19 h ; mercredi : 10 h - 19 h ; samedi :
10 h - 18 h ; le 1er dimanche du mois (sauf en juillet-août) : 15 h - 18 h.
Catalogue
Catalogue de l’exposition Editions Eoliennes : 20 €, en vente sur place
(bibliothèque Carnegie et médiathèque Jean Falala).
Bibliothèque Carnegie - Photo Ville de Reims /
J. DRIOL.