Reims et son habitat

Un rêve ou une politique ambitieuse!!!

Attirer 20 000 nouveaux habitants à Reims

La Ville de Reims s'est embellie, quelques exemples :
- Rue Buirette
- Place du Forum
- Cours Langlet
- La Coulée Verte - L'eco-quartier à l'emplacement de l'ancienne caserne Jeanne d'Arc
- Le Parc Michel Sicre
Avec l'arrivée de Sciences Pô, Centrale, d'entreprises (43 entreprises depuis 2008 à terme 1530 emplois), la politique de ville veut attirer de nouveaux habitants, de grandes entreprises et des étudiants, cela passe notamment par le logement, location ou accession à la propriété et que cette offre soit diversifiée, abordable à tous les budgets, il faut aussi offrir à ces nouveaux arrivants un cadre de vie agréable en créant des logements fonctionnels, des services , des espaces verts , développer une offre culturelle de qualité, etc…
Le logement seul ne fera pas venir de nouveaux habitants.

Lorsque l'on sillonne les quartiers de Reims, une chose frappe de suite, on construit de partout et ce n'est pas fini, si la Ville perdait des habitants ces dernières années, il semble que cela est cessé.
Le parc immobilier rémois se divise en deux parties, les bailleurs sociaux présent depuis des décennies, qui représentent à eux seul environ + de 50% du parc locatif, les bailleurs privés environ 30 %, le pourcentage restant étant les accessions à la propriété.
La valeur locative des logements à Reims est stable, voire en baisse chez les bailleurs privés

Reims ne s'étalera pas sur les terres agricoles et l'habitat ne sera pas constitué de grandes tours. la Ville dispose de suffisamment de foncier pour les 20 années à venir, quelques exemples :
- Arc Nord Est
- Le Port Colbert
- Les Rives de Vesle (La Comédie - Renault)
- Les établissements Jacob Delafond….

A Reims, l'accession à la propriété est en dessous de la moyenne nationale ( 3,70 / 1000 / an contre 4,90 / 1000/ an)
La vente de logement neuf se maintient tout juste, tandis que l'ancien augmente sensiblement.

Prix du neuf en moyenne entre 3000 et 4000 euros voire plus du mètre carré
Prix de l'ancien en moyenne 2300 à 3000 euros du mètre carré
Avec la fin des aides de l’État, le prêt a taux zéro (PTZ) ou les lois de défiscalisations type Scellier, des taux d'intérêts à la hausse, le marché de l'immobilier risque de connaitre un coup de frein assez sérieux, si l'on ajoute à cela la crise économique mondiale, ainsi que les licenciements même quand l'entreprise va bien, les investisseurs comme les particuliers ne vont plus se bousculer pour investir…

Le foncier rémois

Des prix trop élevés pour la majorité des rémois qui fautent de pouvoir se loger dans la ville s'en vont vers les campagnes, si les prix sont plus attractif, il faudra toute de même prendre en compte des frais comme ceux du transport (automobile, assurance, carburant et se passer le plus souvent de commerces et de services publics .
Ce sont ces mêmes couples qui devenus Seniors, reviennent vers la ville pour profiter des commodités, des avantages et de la proximité des commerces, ou encore des services comme l'hôpital, les transports urbains...

Reims manque de grands appartements, et les studios ne sont pas légion au sein des constructions neuves (un studio = obligation d'avoir également un garage hors si l'on achète le studio le futur propriétaire n'achète pas le "parking" notamment quand il s'agit de loger un étudiant).
Pour les grand appartements, plus il y a de surface, plus c'est cher et les grandes familles n’ont pas nécessairement les moyens de pouvoir les financer.

Les grandes orientations en matière de logements de la Ville de Reims sont tracées :

- Produire des logements neufs en nombre, mais de qualité
- Développer la mixité sociale, fonctionnelle et générationnelle
- Accroître l'offre de l'accession à la propriété , social et libre, afin de répondre aux attentes des familles et des cadres
- Renforcer l'offre en faveur des handicapés, des étudiants et apprentis…
- Renouvellement du parc existant

Reste maintenant aux différents acteurs immobiliers, bailleurs sociaux, investisseurs privés, promoteurs, à proposer des projets, en adéquation avec ces grandes lignes déterminées par la Ville. Un "partenariat" sera parfois nécessaire entre toutes ces structures pour mener à bien les opérations.
La Ville accompagnant au plus près tous les projets, mais ils semblent que pour certains le foncier soit trop élevé et les opérations peu ou pas rentables, certains demandent même à demi-mots que la Ville fasse pression pour que le prix du foncier soit revu à la baisse, voire de préempter…. Mais aucun n'a mentionné qu'il était prêt à baisser ses marges…
D'autres arguments prêtent à sourire, à Reims une opération prend trop de temps entre le moment de sa conception et de sa réalisation, Pourquoi donc?
La faute aux fouilles archéologique qui reculent dans le temps tous les chantiers… C'est un secret de polichinelle, chacun sait que dès que l'on met un coup de pioche le passé rémois ressurgit aussitôt… Étonnant que les promoteurs l' ignorent…Ils existent bien une solution construire sans creuser le sous sol…..

Quelques projets sont mieux engagés, notamment celui : Sernam - Boulingrin qui va regrouper de l'habitat, du commerce, et de la Culture. Un projet qui semble bien ficeler et surtout bien pensé, financé il est vrai par des investisseurs privés.

20 000 habitants, un rêve ou une réalité…
une réalité pour attiré de nouveaux habitants, il faut construire autrement avec des cadres de vie plus agréable, (ex : l'annonce de la création d'un golf près de Bezannes à booster les ventes, alors qu'avant cette annonce les futurs propriétaires ne se bousculaient pas.
L'espace vert , la qualité de vie, la proximité des commerces, des services, doivent être largement pris en comptent dans les réalisations futures.)
il faudra une offre immobilière plus diversifiée, pour tous, et pour toutes les bourses.

D.DUMON rédacteur de reims-champagne-actu.com