ci-dessous : Articles parus dans la presse locale
et communiqués de presse

Informations , actu, brèves de septembre 2007



Une plaque originale pour l'Espace de Bezannes


La maison commune de Bezannes a été inaugurée samedi. Un grand moment pour la commune et pour toutes les générations reliées entre elles par une plaque.

MAGNIFIQUE journée pour un bel équipement.
Le sentiment général était au plaisir d'être là pour l'inauguration de « l'Espace de Bezannes », que la plupart des orateurs ont appelé « la maison commune ». Il faut dire qu'il est inhabituel d'inaugurer un édifice qui réunit à la fois les services de la mairie et un lieu de vie pour les associations et les festivités locales.
C'est ce qu'a souligné le député Renaud Dutreil qui a vu là une façon moderne de renouveler les « hôtels de ville ». Il a également rendu hommage à son « prédécesseur », Francis Falala qui a contribué au financement des travaux via une enveloppe du Parlement (les détails dans notre édition de samedi).
Jean-Louis Schneiter a jugé l'équipement « magnifique » pour une commune qui a acquis « une dimension nationale » grâce au TGV. Et le président de la CAR de se féliciter que les communes de l'agglomération puissent conserver leur « identité ».
Pour la Région, Jacques Meyer a insisté sur le fait que la participation du Conseil régional s'inscrivait dans une démarche plus globale d'aménagement du territoire. Tandis que le conseiller général Éric Quénard estimait que « Bezannes est un lieu important du développement de l'agglomération ». Il s'est aussi félicité de « l'exemplarité » du partenariat financier.
Le sous-préfet, Jean-Louis Wiart a félicité les concepteurs pour la « qualité » du nouvel équipement, que la représentant de la CAF, Mme Goury a replacée dans « l'évolution de la commune ».
Une fois ces choses....
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(Source l'Union du 17/09/2007)

Reims Champagne actu



Le marché Wilson a changé de côté !


« Nous avons eu du mal à retrouver nos commerçants, on a dû chercher durant un quart d'heure ! Mais ça va se faire, on va prendre l'habitude ! ». Le temps est beau, et indubitablement ça joue sur l'humeur des clients, unanimes devant le changement de côté des emplacements du marché Wilson (qui retrouve la place qu'il occupait avant les travaux) : « C'est mieux ! C'est plus large » déclare Dalan Chahine. « C'est moins encombré, plus aéré » ajoute Noëlle sa fille, occupée à acheter ses légumes à Annick Ladam, la plus ancienne commerçante du marché. Cette productrice de Cormontreuil trouve elle aussi le changement positif : « De l'autre côté, nous n'avions pas d'allée, c'était trop serré. Nous disposons à présent d'une borne électrique pour 8 emplacements ». L'avantage a un revers : Le prix du droit de place a doublé ! Patrice son futur gendre prend sa calculette : « Il est passé à 1,80 euros du mètre ! ».
Changement jugé positif aussi par Hervé Mangelinck, président du syndicat des commerçants sur marché. Avec un bémol : « Il faut que les placiers fassent respecter les emplacements et l'alignement. Certains sont sur des places à contresens ». Effectivement, un camion se trouve... sur le gazon devant des immeubles !
A l'angle du bd Wilson et de la rue de la Maison Blanche, des étals en pagaille, en nombre sans doute supérieur à ce qui était prévu... On circule avec difficulté entre les marchandises disséminées... ! Un marchand de tissus, qui veut garder l'anonymat, est lui,....
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(Source l'Union du 17/09/2007)

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Reims : le nouveau CHU au scalpel



A l'étude depuis plusieurs années, le projet du nouveau CHU de Reims vient d'être dévoilé. En 2015, quand tout sera terminé, au moins 570 millions auront été dépensés. Les concepteurs promettent une meilleure organisation et une diminution des coûts de fonctionnement.

Pourquoi un nouveau CHU ?
- La tour Robert-Debré, inaugurée en 1976, ne répond plus aux normes de sécurité. Une restructuration complète du CHU facilitera la constitution des « pôles médicaux » prévus par le projet d'établissement. Redistribution des services, concentration des équipements techniques : ce souci de proximité doit permettre de réduire les délais d'intervention et d'améliorer l'efficacité des soins. On évoque également une meilleure maîtrise des coûts de fonctionnement. Economie annoncée : 9 millions d'euros par an sur un total de 380 millions.
Fallait-il reconstruire sur place ?
- Une autre solution ? Bezannes, commune voisine de Reims ? avait des partisans mais la direction du CHU met en avant la nécessité de constituer un vrai « campus santé » en regroupant notamment l'hôpital, la faculté de médecine, l'institut de lutte contre le cancer (Godinot) et les écoles paramédicales.
A quoi ressemblera l'hôpital ?
- Exit la tour. Le site principal, conçu par les architectes de l'hôpital Georges-Pompidou à Paris, s'étendra sur une longueur de près de 300 m pour une surface totale de plus de 15 hectares. Grâce à la déclivité du terrain, la façade la plus visible n'excédera pas deux niveaux au-dessus d'une bande largement vitrée rythmée par quelques avancées. Ces deux étages, destinés à l'hébergement des patients, pourraient être revêtus d'un bardage d'aluminium ou d'un parement de pierre reconstituée. « Humain et plus léger », résume Christiane Coudrier, qui dirige l'établissement.
Quel bénéfice pour les patients ?
- « Plus de sécurité », selon Mme Coudrier, grâce à la conception centrée sur la proximité. Le confort aussi devrait faire un bond en avant. Le CHU enregistre actuellement 88.000 séjours dans l'année. A terme, 80 % des 1.150 chambres seront individuelles, contre 30 % seulement aujourd'hui. On promet la douche et un rafraîchisseur d'air.
Et pour le personnel ?
- Le CHU emploie 6.500 personnes. Cet effectif ne devrait pas changer. Mais le principe de la mutualisation doit permettre de développer certaines activités dans le domaine du dépistage comme dans celui des soins. Les traitements ambulatoires seront favorisés chez les patients ne nécessitant pas une hospitalisation.
Quel calendrier ?
- Les travaux devraient s'échelonner entre juin 2008 et décembre 2010 pour la résidence Roux (285 lits et 15.000 m2 pour l'hébergement des personnes âgées) et pour l'hôpital Sébastopol (240 lits de soins de suite et de réadaptation, 82 lits d'hébergement, le tout sur 4 niveaux et 20.800 m2). Entre mars 2008 et décembre 2009 pour le pôle de pédiatrie sur le site Alix de Champagne (12.000 m2 avec trois patios et un jardin sous verrière).
Pour le site principal, deux tranches sont prévues : de 2009 à 2012 pour le bâtiment d'hospitalisation, de 2013 à 2015 pour le reste des services.
Qui va payer ?
- Le budget donne le tournis : 50,8 millions d'euros pour le pôle logistique, 7,75 millions pour le bâtiment de psychiatrie, 29,5 millions pour la pédiatrie, 48,16 millions pour Sébastopol, 36,85 millions pour la résidence Roux, et enfin 396,990 millions pour le site principal.
« La part de l'Etat sera de 70 % et celle de l'établissement de 30 % », indique Mme Coudrier. La vente de l'actuelle résidence des Capucins et du siège administratif du CHU devrait rapporter environ 20 millions d'euros. Le reste proviendra essentiellement d'emprunts.
(Source L'Union Reims, 15 septembre 2007)


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Billets SNCF non remboursables : la résistance s'organise


Ses rendez-vous parisiens étant décalés, Alexis a mis en vente trois allers-retours Paris-Reims.
Julien BOUILLÉ

Un marché parallèle de revente de billets Prem's s'organise sur internet à l'heure où la SNCF restreint les conditions de remboursement de ses voyages. Dans la région, des revendeurs racontent leur expérience.

LE Rémois Alexis a trois allers-retours pour Paris sur les bras. Responsable d'une association de solidarité, il se rend plusieurs fois par mois dans la capitale et, pour ne pas avoir de trop grosses notes de frais, il achète des billets Prem's. Ce sont des voyages à prix plancher (15 euros au lieu de 28 pour un Reims-Paris), réservables jusqu'à 14 jours avant le départ, mais qui ne sont ni échangeables, ni remboursables.
Intéressant, sauf qu'en cas de modification de l'emploi du temps, on est coincé. C'est ce qui est arrivé à Alexis, qui a vu plusieurs de ses rendez-vous parisiens décalés. Pour que l'aubaine ne confine pas à la perte sèche, Alexis a mis en vente ses titres de transport sur des sites internet spécialisés dans l'échange de billets SNCF.
Ses offres côtoient celles d'une certaine « Nel », une Ardennaise vivant à Paris depuis dix ans dont un prochain week-end à Charleville-Mézières doit être décalé à cause d'une réunion. On peut racheter aussi les deux allers-retours mis en vente par « Raymonde ». Un pseudonyme utilisé par une jeune Parisienne dont l'invitation à une pendaison de crémaillère, envoyée par l'un de ses amis récemment installé à Reims, a été repoussée de 24 heures.

Usage récent à l'est

Utilisés depuis des années par des usagers du TGV Méditerranée qui achètent des allers-retours Paris-Marseille en nombre pour revendre ceux qu'ils n'utiliseront pas, les sites tels que « Trocsdesprems », « Kelbillet » ou « Zepass » commencent à intéresser les voyageurs du TGV Est, lancé le 10 juin dernier.
Mais le trafic reste modeste. Hier matin, Alexis n'avait eu encore aucune touche pour ses billets de lundi. « Si je n'arrive pas à les vendre, j'irai aux abords des guichets, la veille du départ ou une heure avant, pour les proposer à des voyageurs », confie-t-il.
S'il ne parvient pas à conclure de transaction, Alexis changera de pratique. « J'arrêterai de prendre des Prem's. Les conditions de remboursement des billets à bas prix sont telles qu'on a l'impression que la SNCF tente de nous décourager de les acheter ».
« Nel », pour sa part, compte rester fidèle aux Prem's. « C'est la première fois que je me retrouve avec des billets en trop. Avec les économies que je fais dans l'année, je rentrerai de toute façon dans mes frais.....
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Source l'Union du 14 septembre 2007

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Marne : un grand rendez-vous des armée


Les trois Mirage F1 CR stationnés au Tadjikistan seront bientôt transférés à Kandahar en Afghanistan.
Armées de terre et de l'air présenteront ensemble leurs moyens matériels le 4 octobre sur la base militaire de Reims. Un rendez- vous important avant la rédaction d'un nouveau livre blanc de la défense.

Une présentation commune des moyens de l'armée de l'air et de l'armée de terre aura lieu le jeudi 4 octobre prochain sur la BA 112 Marin-la-Meslée de Reims et sur le terrain de man?uvre de Mourmelon.
Un moyen de mieux montrer la complémentarité des missions et les matériels utilisés pour assurer la sécurité et l'intégrité du territoire de la République mais aussi concourir aux interventions décidées par la communauté internationale.
Etre en capacité d'agir pour combattre le terrorisme sans négliger le risque d'une menace militaire majeure et assurer une veille permanente conduisent aussi dans un contexte budgétaire serré à mutualiser les expositions et les démonstrations.

Des sites proches

Jusqu'alors, la présentation air se faisait à Orléans et celle de l'armée de terre à Mourmelon. La Marne accueille cette fois pour les répétitions et le jour J sept cents invités au quotidien qu'il s'agisse de membres de l'Institut des hautes études de défense nationale, du Collège interarmées de défense, de l'Ena, de l'Otan, de l'Union européenne.
« Tous les appareils et matériels employés par l'armée de l'air et l'armée de terre seront présentés sur la BA 112 tandis que les démonstrations dynamiques se feront à Mourmelon » explique le colonel Gilles Perrone. Le ministre Hervé Morin qui a présenté mardi lors de la 5e université de la Défense à Toulouse les pistes qu'il faut explorer pour restructurer l'outil de défense français sera présent.
Le rendez-vous marnais est important à....
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Source l'Union du 13 septembre 2007

Reims Champagne actu

Accident rarissime mais très spectaculaire, hier vers 7heures sur l?autoroute urbaine. Une grosse canalisation d?eau s?est rompue. Les tuyaux sont tombés sur l?A4, tapant quatre voitures et provoquant un bouchon monstrueux.

D?HABITUDE, on voit ça à la télé, comme récemment quand un pont s?est affaissé en Amérique, en projetant les automobilistes dans un fleuve.
Hier, vers 7heures, quelques automobilistes qui circulaient à Reims sur l?A4 ont eu une sacrée frousse. Alors que rien ne le laissait présager, la grosse canalisation d?eau potable de 500mm qui passe sous le pont De Gaulle s?est rompue sur 200m, tombant brutalement sur les chaussées des deux côtés de l?autoroute. Quatre voitures ont été touchées, mais l?accident n?a fait qu?un seul blessé léger. En revanche, la circulation a été totalement bloquée pendant plus d?une heure dans les deux sens.
« Trois secondes plus tôt, on l?avait su?l?chapeau », se rassurait cet automobiliste en regardant l?avant de sa voiture embouti par la canalisation. Il suivait sa belle-mère, qui conduisait un coupé de couleur noire vers Saint-Remi et qui a été la plus surprise par la chute des tuyaux. Elle a fini sa course dans la glissière centrale en béton.

État de choc

« J?ai sauté pour aller la voir. Elle avait perdu connaissance mais les airbags ont produit leur effet », s?est réjoui le gendre après coup. La conductrice a néanmoins été légèrement blessée et dirigée vers le CHU.
Les conducteurs de trois autres voitures ? dont le gendre ? ont eu « plus » de chance. Seul l?avant de leur véhicule a tapé le gros tuyau, provoquant quelques douleurs, qui à la nuque, qui au genou.
« L?état de choc, c?est normal après », souriait l?un des automobilistes touché, un Parisien qui hésitait entre l?ambulance et un taxi pour rejoindre son rendez-vous. Les pompiers leur ont proposé un examen médical par sécurité.

Cascade

Pendant ce temps, des tonnes d?eau potable se sont déversées en cascade...
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Source l'Union du 13 septembre 2007

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Cormontreuil La Licorne présente « Forêt de Larmes »


« J'ai été confrontée à une coupe à blanc dans la forêt ardennaise, avec tout ce que ça comporte de traumatisme pour la nature et les hommes. »
Pour Brigitte Canonne, chorégraphe de la compagnie rémoise La Licorne, ça a été l'élément déclencheur : « J'ai pensé que ce que j'avais vécu, partout dans le monde, des gens le vivent ».
Une sorte de réaction pour dire : « On a une responsabilité par rapport à cette nature et aux êtres qui s'y abritent. Forêts et bosquets peuvent, à n'importe quelle saison, même au moment de la reproduction, quand les oiseaux nichent, être abattus, laissant les terres à nu, les paysages mutilés, la flore dévastée, la faune sans abri? ».
Pour cette artiste, la meilleure façon de le dénoncer, c'était par le biais de son métier : monter une pièce chorégraphique !
« J'ai trouvé une complicité avec des artistes de grand talent, notamment avec une vidéaste d'une sensibilité proche de la mienne par rapport à la nature. »
Trois danseurs, un musicien, un écho poétique et une interaction vidéo tentent d'offrir un temps artistique pour s'interroger sur la place du vivant dans le monde, sur les choix posés par l'homme quant à son rapport à la vie.
Un spectacle extraordinaire, haut en énergie et en couleurs, en visuels, en musique. Une performance d'artistes qui transporte le spectateur dans un univers émotionnel extrêmement intense, d'une grande plasticité, signature de la compagnie.
Samedi 22 septembre à 20 h 30 salle polyvalente bd d'Alsace Lorraine à...
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Source l'Union du 13 septembre 2007

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Article de reims-champagne-actu

La coulée verte

Elle va s'étendre du château de la Malle à Saint Brice Courcelles, jusqu'au Village de Sillery, elle traverse l'aglomération rémoise sur 12 kilomètres. les premiers travaux ont débuté à hauteur du centre des congrès, jusqu'au pont Fléchambault Elle court le long du canal, et de la Vesle, l'aménagement de cette coulée verte se fait à l'emplacement du chemin de halage et a pour but d'offrir aux promeneurs, joggeurs, cyclistes en herbe...un chemin pratiquable par tous les temps, c'est aussi un vaste espace de détente et de loisirs sur 650 ha au coeur de la ville de Reims, le long du canal de l'Aisne à la Marne et de la Vesle.

Pour exécuter ces travaux on a fait appel notamment pour....

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Source reims-champagne-actu du 13 septembre 2007
http://www.reims-champagne-actu.com/dotclear/index.php?Reims-coulee-verte

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Communiqué de presse N°1 Reims Métropole
10h20 - 12 septembre 2007

Chute de canalisation sur l’A4

Ce matin aux alentours de 7h, une conduite d’eau potable située sous le pont Charles de Gaulle est tombée sur l’autoroute A 4. La chute de cette grosse canalisation de 500 mm de diamètre a provoqué l’endommagement de plusieurs véhicules circulant sur l’autoroute. Il a été fait état de cinq blessés légers. Cet incident a entraîné une rupture de la circulation dans les deux sens de l’autoroute et provoqué d’importants bouchons. Après dégagement de la canalisation et des véhicules endommagés, la circulation est désormais rétablie, de manière normale dans le sens Strasbourg/Paris et avec des ralentissements dans le sens Paris/Strasbourg.

A l’heure où est diffusé ce communiqué, l’origine de cet incident n’est pas encore déterminée. Les ingénieurs de Reims Métropole, compétente en matière d’alimentation et de distribution d’eau potable sur l’agglomération, établissent un diagnostic précis de la situation pour identifier les causes de cet incident. Le responsable de l’entreprise qui a installé cette canalisation il y a près de cinq ans est également sur place.

La portion de conduite qui est tombée est d’une longueur d’environ 200 mètres. Reliant les deux rives de la Vesle, cette canalisation assure une fonction importante de jonction dans le réseau d’eau potable. L’incident a donc provoqué une rupture totale de la distribution d’eau potable dans les quartiers alentours ainsi qu’une baisse de pression dans une partie importante de l’agglomération.

Immédiatement après l’incident, les services de Reims Métropole ont isolé le tronçon concerné et rétabli, en une heure environ, une distribution normale de l’eau dans l’agglomération. Un prochain communiqué fera de nouveau le point sur la situation dès que des informations nouvelles seront disponibles.

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Communiqué de presse N°2 – 17h 15 – 12 septembre 20 07

Chute d’une canalisation sur l’A4 Une procédure d’expertise engagée

Suite à l’incident survenu ce matin aux alentours de 7h00, la Communauté d’Agglomération Reims Métropole a engagé une procédure d’expertise pour comprendre les raisons qui ont provoqué la chute d’environ 130 mètres de canalisation d’eau potable sur l’autoroute A4. Pour des raisons encore inconnues qu’il est techniquement difficile d’identifier, cette canalisation en fonte de 500 mm de diamètre s’est détachée du pont Charles de Gaulle sous lequel elle était fixée. Cette expertise devrait intervenir très rapidement.

Rappelons que la chute de cette conduite a provoqué l’endommagement de 2 véhicules poids lourd et de quatre automobiles qui ont percuté la canalisation après que celle-ci ait atteint le sol. Le bilan des victimes communiqué ce matin a été affiné et fait désormais état d’un blessé « grave » (fracture du pied et deux côtes cassées) et de deux blessés légers.

Cet incident a provoqué une coupure de la circulation sur l’autoroute A 4 dans les deux sens, entraînant d’importantes difficultés de circulation. Après dégagement des véhicules endommagés et de la canalisation sur la chaussée, la circulation a été rétablie à 9 h 50 par les services de la Sanef.

S’agissant de la distribution d’eau potable aux usagers de l’agglomération, une situation normale a été rétablie rapidement après l’incident. La portion de conduite qui est tombée relie les deux rives de la Vesle et assure une fonction importante de jonction dans le réseau d’eau potable. L’incident a donc provoqué une rupture totale de la distribution d’eau dans les quartiers alentours ainsi qu’une baisse de pression dans une partie importante de l’agglomération. La réactivité des services de Reims Métropole, compétente en matière d’alimentation et de distribution d’eau potable sur l’agglomération, a permis de revenir durablement à une situation normale près d’une heure seulement après l’incident.

Un prochain communiqué sera diffusé dès que de nouvelles informations seront disponibles.

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12 septembre2007

Hôpital : la logistique avance à pas de géant



A l'occasion des journées du patrimoine, le public pourra visiter le nouveau « pôle logistique » du CHU : 22.000m2 très perfectionnés pour gérer la restauration, la blanchisserie et la stérilisation.

L'ensemble ne sera opérationnel qu'au mois d'octobre. Mais le CHU place déjà la visite de son nouveau pôle logistique dans la liste des lieux à découvrir pendant les journées du patrimoine. Car ce bâtiment de 22.000 m2 sera à la logistique ce que la cathédrale de Reims est au tourisme.
Un édifice impressionnant qui regroupera sur un seul site ? mais en les traitant séparément ? les services de restauration collective, de blanchisserie, de stockage et de stérilisation.
Les travaux de finition sont encore en cours, mais déjà, le personnel hospitalier découvre ce pôle qui aura un impact sur son activité quotidienne. La construction de cet équipement ultra-moderne entre dans la démarche à long terme du CHU, qui vise à regrouper l'ensemble de ses sites en deux lieux (Robert-Debré et Sébastopol).
La création de ce centre logistique « industrialisé » en constitue un préambule. Les concepteurs en ont profité pour repenser et automatiser une bonne partie des circuits de stockage et de transformation des produits.

Gigantisme

C'est le cas par exemple dans les cuisines, qui occupent 1/3 du bâtiment. Les produits alimentaires seront déchargés sur l'un des trois quais (sur 15) spécialisés dans la restauration. Une fois délestés de leurs emballages, gérés séparément, ils seront stockés dans les multiples chambres froides dédiées à chaque type de produit. Lesquels seront en accès direct avec les « laboratoires » prévus pour élaborer jusqu'à 9.000 repas par jour ! (5.500....
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Source l'Union du 12 septembre 2007

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Un « dico des métiers » pour guider l'orientation de A à Z


Marc Sophys présente les nombreux ouvrages spécialisés dans l'orientation.
JFS

L'Onisep a réactualisé son « dico des métiers » pour l'adapter aux emplois du XXIe siècle. Outre cet ouvrage, élèves et parents disposent de nombreux outils pour affiner l'orientation scolaire et professionnelle.

EN juin, les ouvrages spécialisés posent la question : « Que faire après le bac ? ». En septembre, tous les deux ans, l'Onisep répond à la question « Que faire de ma vie active ? ». Pour cela, il réédite son « dico des métiers », réactualisé en fonction de l'évolution de l'emploi. Cette « bible » est l'un des nombreux outils destinés aux élèves et à leurs parents pour répondre au maximum de questions concernant l'orientation scolaire et professionnelle.

Outils

L'office national d'information sur les enseignements et les professions est un organisme placé sous la tutelle de l'Éducation nationale. Il est chargé de fournir tous les « outils » ? papier, vidéo, multimédia, Internet ? nécessaires à l'information des familles et des éducateurs en matière d'orientation.
Depuis près de 20 ans, l'Onisep édite donc un « dico des métiers » réactualisé tous les deux ans, « pour tenir compte de l'évolution du marché du travail », précise le porte-parole régional, Marc Sophys. Globalement, tous ces outils répondent à la question « Qu'est ce que je vais faire comme métier ? » et parallèlement : « Comment vais-je y parvenir ? ».
Ce fameux « dico » répertorie de très nombreux métiers « de A à Z ». Il les classe aussi en se rapprochant des goûts de l'élève. Celui-ci préfère-t-il travailler en plein air ou dans les bureaux ? Dans le sport ? Dans les travaux manuels ? Dans l'informatique ou les finances ? Etc. Chaque descriptif de métier renvoie à la formation la plus adaptée. Bien entendu,
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Source l'Union du 12 septembre 2007

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BÉTHENY Ouf ! La maîtresse est nommée



Les petits et moyens, aidés par l'Atsem.

« A y est ! » La maîtresse, Charline Bienfait, est nommée pour l'année?
Ouf ! Les parents d'élèves sont soulagés.
Alain Wanschoor, adjoint chargé de l'Education, s'est déplacé pour l'ouverture de cette 3e classe de façon à rencontrer la maîtresse et les enfants.
Il tient à préciser :
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Source l'Union du 12 septembre 2007

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11 septembre 2007

Jean-Lou Philippe, sparnacien d'origine, arrive de Grenoble.
Gérard Péron
C'est un retour aux sources pour Jean-Lou Philippe. Arrivé ce lundi à la tête de France Bleu Champagne, le nouveau patron de la radio est en effet né à Epernay et a fait ses études à Châlons. « J'ai passé vingt ans entre Reims, Châlons et Epernay », raconte Jean-Lou Philippe, 41 ans. « Mes parents, ma s?ur habitent encore ici. Ce passé est un plus pour moi dans mes nouvelles fonctions ».
Avant de ...


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Source l'Union du 11 septembre 2007

Les Champs-Elysées pour Reims

Monument national du jeu de société, le Monopoly prépare une nouvelle version où les villes françaises remplaceront les rues de Paris (ou des autres versions régionales).
Pour choisir les villes qui auront l'honneur de figurer sur le plateau, les concepteurs invitent tous les Français à voter pour leur ville préférée sur Internet. Seules les 22 mieux placées seront retenues et plus elles auront recueilli de voix, plus elles vaudront cher (à l'image des rues).
Eh bien, en date du lundi 10 septembre, Reims était deuxième du classement ! Pour l'instant, la cité des ...


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Source l'Union du 11 septembre 2007

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Les organisateurs ont apporté une dernière touche au déroulement de cette randonnée cycliste.
Après le raid cycliste Tinqueux-Leimen-Myslenice (en Pologne) début juillet, après le Paris-Brest-Paris fin août, le 3e objectif de la section « cyclosport » de l'Association sportive Aquatintienne (ASA) est la 7e édition de la randonnée cycliste « Michel Lépolard » qui se déroulera dimanche 23 septembre, à Tinqueux.
Des adhérents de la section se sont réunis pour mettre « la dernière main » à l'organisation et permettre que cette journée soit la plus conviviale possible.
La randonnée est organisée en souvenir d'un ami et adhérent de la première heure de l'ASA, décédé brutalement en 1995. Quatre parcours de 23, 53, 75 et 105 km sillonneront les routes de la Marne et de l'Aisne. Le grand parcours passe par Lhuys, village natal de Michel Lépolard.
Des ravitaillements sont prévus en route, ainsi qu'à l'arrivée. Chaque participant recevra un diplôme et pourra participer à une tombola gratuite.
Les départs s'échelonneront de 7 heures à 9 h 30, du gymnase Jean-Moulin, rue de la Paix (derrière l'hôtel de ville) à Tinqueux.
Le fléchage, en venant de Reims et de l'autoroute, sera assuré par les services techniques de la ville. Les inscriptions se feront sur place, une participation de 1,5 à 3 ? sera demandée selon les parcours. Le parking est assuré dans l'enceinte du gymnase.
La remise des prix aura lieu à 12 heures au gymnase, en présence de personnalités.
Cette randonnée est ouverte à tous, cyclistes entraînés ou du « dimanche », grands et petits, licenciés ou non, seuls, en....
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Source l'Union du 11 septembre 2007

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10 septembre 2007

Croix du Sud privé de bus au profit du TGV


LES sacrifiés du TGV habitent Croix du Sud. Ils ont de moins en moins de bus pour se déplacer. « C'est atroce. Il faut maintenant attendre une heure pour avoir un K, tout le monde se plaint dans le quartier », dénonce Thérèse une habituée de la ligne.
« Le gosse, il va au collège à Yser, il me dit « Mémé, jamais je ne pourrai être à l'heure » C'est quand même pas normal ».
Ils ont le sentiment d'être des laissés-pour-compte : « On paie des impôts et on n'a même pas le bus ».
La situation date de l'arrivée du TGV. Il fallait trouver un bus pour aller jusqu'à la gare de Bezannes, manque de bol c'est leur K qui a été choisi.
Les représentants CGT des bus refont l'historique de cette décision : « À l'époque trois propositions ont été faites par les Tur à la communauté d'agglomération. La première prolongeait la ligne M avec un véhicule supplémentaire. Cette solution coûtait 300.000 euros ». Solution soutenue pour les élus CGT du comité d'entreprise.
La deuxième proposition consistait à « créer une branche à partir de l'arrêt Tourangeaux sur la ligne K. Cette option déshabillait profondément le terminus « Croix du sud » au profit de la gare TGV ». Mais ne coûtait rien ou presque.
La troisième solution « consistait à créer une navette entre la place Saint-Timothée et la gare TGV ». Solution la plus pratique mais onéreuse au point qu'elle n'a même pas été chiffrée.

« On va bloquer le TGV »

Résultat des courses : Reims Métropole, soit les élus de l'agglomération réunis, a choisi la solution numéro 2. Et ont sacrifié les habitants de Croix du Sud.
« Les conducteurs et les usagers se retrouvent ainsi pris en otage face au choix du moins disant de Reims Métropole », clame la CGT.
D'autant plus en colère que ce sont les chauffeurs qui subissent la mauvaise humeur des passagers : « Ils pensent tous que c'est la faute....
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Source l'Union du 10 septembre 2007

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9 septembre 2007

Les étrangers raffolent du rallye des vendanges


Des voitures magnifiques sont attendues, comme ces Rolls-Royce
?

Les 14 et 15 septembre, une cinquantaine d'équipages va sillonner au départ de Reims les routes du vignoble champenois, à l'occasion du 26e rallye des vendanges.
UN long cortège d'une cinquantaine de voitures anciennes sillonnera le vignoble champenois les 14 et 15 septembre, à l'occasion de la 26e édition du « rallye des vendanges ». Cette manifestation bisannuelle plaît particulièrement aux amateurs étrangers de voitures anciennes, puisqu'ils composeront les deux-tiers des équipages.
Quand il a été créé, ce rallye - qui a tout d'une balade savoureuse et rien d'une course automobile - revenait tous les ans. Mais la lassitude a fini par gagner les participants autant que les organisateurs. Aussi, quand elle a pris la présidence de l'association organisatrice, Danièle Brissaud a décidé de ne le renouveler qu'une année sur deux et d'en fixer la date au 3e week-end de septembre, celui des « journées du patrimoine ».
Or, explique la présidente, « les voitures anciennes
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Source l'Union du 10 septembre 2007 : JFS



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8 septembre 2007

Pourtant, le Stade de France y croyait fort...


De notre envoyé spécial Philippe Launay
Le pelage du puma varie du fauve au cannelle, paraît-il. Pour nous, Français de l'Ovalie, c'est indiscutablement une bête noire. Cinq des six dernièrs oppositions entre Bleus et Ciel et Blanc ont tourné à l'avantage des Sud-Américains. Le ratio parle de lui-même. Déjà quatre défaites... Mais, cette cinquième, devant le monde entier, est bien plus cruelle.
Candidat à une entrée dans le Tri-Nations (Afrique dus Sud, Nouvelle-Zélande, Australie) ou à un ticket pour gonfler le tournoi des VI nations européen, l'Argentine a montré qu'elle avait des arguments à l'appui de sa demande.
Hier soir, les Pumas ont remplacé les Ecossais pour doucher un XV et tout un stade de France. A l'image d'un Heymans « sonné » par les 36 chandelles de Hernandez, Mignoni incapable de faire une passe digne du niveau Honneur, Ibanez and co ont été chahutés autant sur leurs fautes que sur le talent adverse.
La tête dans le sac, les Bleus pouvaient toutefois entendre les grondements d'un
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(Source l'Union Reims 8 septembre 2007)

Yohann Diniz, l'ancien trois-quart aile sparnacien est un connaisseur...


Depuis sa marche sur Osaka, Yohann Diniz vit au pas de course. Hier, le vice-champion du monde du 50 km marche était sur les Champs-Elysées, à l'invitation de son employeur, La Poste.
Devant 400 des plus gros clients du service courrier, le Sparnacien est revenu sur le Japon, ses rêves d'or à Pékin en 2008...
Mais, en marge des multiples opérations marquant l'ouverture de la VIe Coupe du monde et devant Jean Gachassin et Jean-Pierre Garuet, consultants de l'établissement public, le licencié de l'Efsra ne pouvait échapper au rugby.
Le Champenois n'esquive pas le sujet car il aime le ballon ovale. Une année en UNSS au collège Jean-Monnet (Epernay), à 13 ans, aurait pu l'en écarter mais il n'est pas rancunier.
« J'étais trois-quart aile mais je n'aimais pas prendre des tampons», avoue-t-il. « Je n'étais pas taillé pour le rugby où il n'y a pas de place pour les gringalets.»
Des années plus tard, Diniz, supporter inconditionnel d'Epernay (Fédérale 2), est resté un fan, un fin connaisseur. « La France est mon favori. Physiquement, nous sommes bien. Il n'y a pas de blessés alors que d'autres nations ont « pété » quelques-uns de leurs joueurs. Mais, gare à l'excès de confiance. Il ne faut pas perdre de vue que la défaite est possible.»
Paroles d'initié. Par séquence il est vrai, les rugbymen croisent sa route. A Toulouse en 2005, lors d'un examen du Brevet d'Etat, il croise Jean-Baptiste Poux, sur le banc hier.
Cet été, il est en préparation en altitude à Font-Romeu ? « J'y vis deux mois par an » ? quand les Bleus s'installent dans la station pyrénéenne pour leur second stage. « J'ai remis un prix à Jo Maso. La municipalité m'a choisi pour le lui décerner », savoure le « Soissonnais » qui a, à l'occasion, évoqué son sport avec le groupe des 30. « Ils ne savaient pas qu'il y avait autant de notions techniques, tactiques et physiques dans la marche athlétique.» Vulgariser la discipline, même auprès d'athlètes confirmés, c'est un pas de géant pour ce sport.
Ph.L.
(Source l'Union Reims 8 septembre 2007)

Reims Champagne actu



De la musique électronique pour animer le parc


Les animations seront offertes gratuitement au public, qui n'aura qu'à acquitter le prix habituel d'entrée au parc.

Le parc de Champagne servira d'écrin, aujourd'hui et demain, à une animation à base de musique contemporaine électronique.

L'ASSOCIATION de création/diffusion musicale Césaré propose cette fin de semaine une animation spéciale dans l'enceinte du parc de Champage (ex parc Pommery). Au nom de l'association, Daniella Michel répond à nos questions :
l'union : Qu'est-ce qui attend le public dans le parc ?
Un ensemble de six spectacles musicaux, répartis entre samedi et dimanche, spectacles conçus pour être donnés en plein air, de façon à associer musique et paysage.
l'u : De quel genre musical s'agit-il ?
De musique électronique essentiellement.

La maison du pendu

l'u : Par exemple, que comprendra le programme de ce samedi ?
Il débutera à 20 h 30, par une petite pièce musicale d'accueil, de cinq minutes environ, puis nous aurons une pièce à base de percussions indiennes, les tablas, et d'électronique ; il s'agit de musique pour haut-parleurs?
l'u : Le musicien joue en direct ?
Le musicien intervient effectivement en direct, mais en utilisant des enregistrements sur bandes sonores.
l'u : Pendant ce temps-là, le public se promène-t-il dans le parc ou bien reste-t-il statique à un endroit précis ?
On peut bien sûr se promener si l'on veut, mais pour bien profiter de la musique, il est peut-être préférable de s'installer.
l'u : Il faut donc prévoir une couverture, si l'on veut s'asseoir dans l'herbe ?
C'est une bonne suggestion. J'ajoute que ce programme du samedi se termine, vers 23 h 30, par une pièce qui associe musique électronique toujours, et feu d'artifice !
l'u : Et le dimanche ?
Le dimanche, ça se passe l'après-midi à partir de 14 h 30. On retrouve deux des spectacles du samedi, plus une autre proposition, un spectacle déambulatoire, réalisé à partir d'un texte sur une peinture de Cézanne, la Maison du pendu ; à partir des commentaires qu'il entend, le spectateur se laisse à réexaminer le paysage qui l'environne avec un regard différent.
l'u : Le programme 2007 de ces « créations pour jardin » n'a donc rien à voir avec celui de l'an dernier ?
Rien à voir, même si le principe reste le même : faire découvrir l'art et en particulier la musique contemporaine en utilisant le support d'un cadre paysager particulier.
l'u : Et quel est le tarif ?
Les animations sont offertes gratuitement au public, il y a juste à payer le prix habituel d'entrée au parc, soit 1 ou 2?.

Antoine Pardessus

Créations pour jardin, samedi 8 septembre à 20 h 30 ; dimanche 9 septembre à 14 h 30 au parc de Champagne, avenue du Général-Giraud. 1 ou 2? (entrée au parc).
(Source l'Union Reims 8 septembre 2007)

Reims Champagne actu



Premier challenge sur le terrain multisports des Épinettes


L'équipe de foot du jour, avec deux admiratrices, le directeur de la maison de quartier et les deux élus Jeunesse et sport.
J.F.S.

« Depuis l'installation, ça ne désemplit pas. Les jeunes se l'approprient au point de vouloir lui donner un nom ».
Le directeur de la maison de quartier des Épinettes, Jean Lefebvre, et les élus Jeunesse et sport, Monique Nassau et Franck Noël, sont plutôt satisfaits de voir que le terrain « multisports » rencontre un beau succès chez les enfants du quartier. Aussi, en ce samedi 8 septembre, sera organisé le premier challenge multisport des Épinettes.
Ce terrain est un espace en plein air, clos par une structure métallique élégante qui regroupe les buts de football, de handball et les paniers de volley.
Le sol est couvert d'une matière synthétique verte et douce, avec les lignes de délimitation du centre et des zones de but comme sur les vrais terrains.

Accès libre

L'accès en est parfaitement libre, mais la ville ne l'a pas éclairé pour éviter que les enfants n'y passent leurs soirées.
De même, l'implantation a-t-elle été prévue suffisamment loin des habitations pour éviter la gêne des riverains.
Ce terrain ressemble à ceux qui ont déjà été installés ces deux dernières années dans les quartiers Croix-du-Sud et Orgeval.
D'une valeur de 150 000 ? pièce, ils répondent ? semble-t-il ? aux attentes des jeunes (surtout les garçons), comme le prouve leur occupation quasi permanente.
La Ville n'a d'ailleurs constaté aucune dégradation depuis la création de ces terrains.

Plus d'activités

Le directeur de la maison de quartier des Épinettes, Jean Lefebvre, et son équipe ont donc décidé de lancer le premier « challenge » interne au quartier.
Cette manifestation coïncide avec l'ouverture d'une saison caractérisée par « une augmentation du nombre d'activités, une orientation plus marquée vers le sport, un rapprochement avec les habitants et avec la Ville de Reims ».
Cet été, une expérience a été conduite en liaison avec « Ludosport » et « Reims vital ados », dont il ressort une « complémentarité efficace » pour résumer la pensée de M. Lefebvre. « Les habitants s'y retrouvent », se réjouit-il.
Pour saluer cette démarche, la maison de quartier a reçu le soutien des deux élus Jeunesse et sport de l'équipe municipale, Monique Nassau et Franck Noël.
Le maire s'y associera par sa venue samedi vers 14 heures.

J.F.Scherpereel

Challenge multisports des Épinettes : samedi 8 septembre à partir de 13h30. Suivra un match de foot.
(Source l'Union Reims 8 septembre 2007)



Reims Champagne actu



7 septembre 2007

Dégradations, vols, saleté : le voisinage entre l'IME-La Cerisaie et les nomades est de plus en plus difficile. Malgré de très nombreuses relances, les autorités ne bougent pas."C'EST tout un faisceau de désagréments qui gênent en permanence le fonctionnement de l'établissement. On est presque dans une zone de non-droit. On ne sait plus quoi faire..."

Voilà trois ans que l'IME-La Cerisaie est confronté à un long voisinage avec les nomades qui s'installent sur l'ancien terrain de sport déclassé qui jouxte l'établissement. Il s'en suit des nuisances multiples, mais peu spectaculaires, qui perturbent la vie du personnel et des 72 jeunes déficients intellectuels. Malgré de nombreuses démarches vers la mairie et la préfecture, l'IME (institut médico-éducatif) attend toujours, ne serait-ce qu'une réponse.

Depuis trois ans, les « gens du voyage » élisent domicile d'avril à octobre sur un terrain de foot désaffecté de la Cerisaie. A priori, ils ne gênent personne, l'endroit étant clos et relativement isolé. Relativement car il jouxte la propriété de Reims-Métropole où l'IME est installé depuis 1965.

Le début du séjour est plutôt positif : les caravanes sont celles des pélerins de la Mission évangélique. « Avec eux, ça se passe bien : il y a un chef de camp, ils sont propres et bien organisés », explique le directeur Pierre Bouthors. Ensuite, la situation se dégrade avec le renouvellement des campeurs sauvages.

A l'IME on subit : déjections humaines - «même sous les yeux des enfants» - et canines, intrusions dans les locaux, portes fracturées, vols, jeux des enfants pendant les heures de fermeture, chiens en liberté (deux salariés ont été mordus l'an dernier), détérioration des véhicules, des palissades et des barrières. Et puis il y a ce grillage coupé et couché qui assure la sécurité des petits autistes et les sépare de la Vesle.

Depuis un an, le conseil d'établissement alerte la mairie et les autorités préfectorales. La seule réponse est venue de Jean-Louis Cavenne pour la CAR et ne porte que sur la gestion des déchets « la lettre est arrivée quand les nomades étaient partis » ose sourire l'administrateur délégué, Gérard Méresse. Les responsables de l'IME font donc comme ils peuvent pour « gérer » la situation. A chaque vacances, ils garent les 8 véhicules de service dans un autre établissement. L'an dernier, deux d'entre eux avaient été littéralement désossés et laissés sur cales. La DDASS a bien tenté de sensibiliser la mairie : en vain.

De guerre lasse et face à l'inquiétude du personnel et des parents, les responsables de l'IME ont donc décidé de porter le problème à la connaissance du grand public. Ils se sont également « posé la question d'aller jusqu'à la fermeture de l'établissement » pour se faire entendre. Pour le moment, ils espèrent encore. Car ils ont plus d'un an à tenir avant le transfert de l'IME dans un établissement neuf en cours de construction à Val-de-Murigny.
J.F.Scherpereel

L'Institut médico éducatif de la Cerisaie accueille en «semi-internat» (de 9 à 16 heures) des jeunes gens de 6 à 20 ans, déficients intellectuels moyens ou sévère, dont une partie d'enfants autistes.

Xavier Albertini, adjoint : « Des solutions efficaces bientôt »

En mairie, Xavier Albertini est parfaitement conscient du problème rencontré par l'IME-la Cerisaie et promet des « solutions visibles et efficaces » pour très bientôt.
« Nous menons une action en concertation avec l'État pour gérer une demande d'expulsion des nomades. Une pression policière de contrôle est exercée en attendant. Ensuite, nous supprimerons cette « poche » en la fermant définitivement avec un portail anti-nomades. Le terrain sera ensuite rendu à sa vocation sportive », explique l'élu.
J.F.S.

Source l' Union Reims 7 septembre 2007

Reims Champagne actu



Le village étudiant s?est installé jusqu?à samedi soir sur une partie de la place d?Erlon. Principalement destiné aux « première année », il permet de trouver en un même lieu toutes les infos pratiques pour bien réussir sa rentrée.
Le village étudiant s?est installé jusqu?à samedi soir sur une partie de la place d?Erlon. Principalement destiné aux « première année », il permet de trouver en un même lieu toutes les infos pratiques pour bien réussir sa rentrée.
LOGEMENT, jobs, transport, animation, mutuelles, CAF, France Telecom, EDF? le village étudiant installé place d?Erlon pendant trois jours veut apporter toutes les réponses pratiques aux jeunes qui entrent cette année à l?université.
« L?objectif est de donner des repères et des bons plans aux étudiants de première année notamment, à ceux qui sont parfois un peu perdus en arrivant dans notre ville », explique Aymeric Thomas vice-président de l?association Inter campus qui organise l?événement.

Plusieurs nouveautés cette année avec tout d?abord un changement de lieu et de durée. D?une semaine sur les Promenades, le village s?est transporté sur trois jours (6, 7 et 8septembre) place d?Erlon. « Cela nous semble plus efficace de concentrer les efforts sur une durée plus courte et dans un lieu plus passant », commente Aymeric Thomas. « Nous espérons attirer ainsi plus de monde que l?an passé, soit plus de 3000 personnes contre moins de 2000 en 2006 ».
Autre nouveauté : une seule et unique tente. Jusqu?à présent, les étudiants allaient de tente en tente tandis que cette année le parcours se fait dans la continuité en un lieu unique. Il ne faut par donc pas s?attendre à un village étalé sur toute la place d?Erlon mais simplement sur une trentaine de mètres.
Par ailleurs, si le pôle emploi (jobs pour financer ses études) est mieux mis en valeur cette année, c?est une fois de plus les stands qui concernent les logements qui seront les plus demandés. « Le logement, c?est le départ de tout. On a beaucoup de personnes qui ne s?y prennent que maintenant car ils ne voulaient pas payer les mois d?été ».
Hier, les premiers visiteurs ont arpenté les stands installés sur 175m2. Beaucoup de personnes venues avec un parent et finalement peu d?étudiants seuls le matin. « L?idée de ce village est bonne », expliquent ainsi Marie et sa mère. « Plutôt que de courir à droite et à gauche, on a l?essentiel sur place même si je m?attendais à plus de choses. On est par contre un peu à l?étroit. Je ne sais pas si ce sera très pratique quand il y aura du monde. »
Armand, lui, cherche un logement. « Avec le Crous et l?agence immobilière qui est ici j?ai des pistes. Mais le plus dur ce n?est pas de trouver une annonce, c?est d?être retenu par le propriétaire ».
G.A.-T.



Village étudiant, place d?Erlon, vendredi 7 et samedi 8septembre de 10 à 18heures. Concerts et animations gratuites l?après-midi.

Dès hier, les premiers étudiants sont venus, souvent avec leurs parents.
Source l' Union Reims 7 septembre 2007

Reims Champagne actu



« Le stade devrait finalement coûter 55 millions d'euros, nous avons chiffré le surcoût à 4,5 millions », estime Monique Nassau.

La construction des deux dernières tribunes a repris. Si tout va bien, la prochaine saison se jouera dans un stade neuf et un peu plus cher que prévu.
ON entend des coups de marteau. L'une des grues a repris son va-et-vient. Le doute n'est plus permis. Comme nous l'avions annoncé dans notre édition d'hier, les travaux ont bien repris au stade Delaune.

« Ils n'ont jamais été vraiment arrêtés », corrige Monique Nassau, élue chargée des sports. « Depuis le départ brutal du charpentier, nous avons avancé, nous nous sommes occupés de la pelouse, il s'est fait des choses qui ne se voyaient pas. L'entreprise suisse qui a repris le marché travaille depuis début juillet dans ses ateliers mais tant que les gens ne voient pas les grues bouger, ils pensent que tout est arrêté ».
Ouf, Monique Nassau ne devrait plus entendre des commentaires du genre : « La ville n'a pas les moyens de finir le stade » ou encore « On n'aura qu'une moitié de stade » etc.

Même en admettant que le chantier n'était pas complètement mort, c'est tout de même avant-hier que les choses sérieuses ont repris. « L'entreprise de maçonnerie est à nouveau au travail. Ils sont en train de poser des éléments métalliques qui permettront de faire la jonction entre les cloisons en béton et la charpente ». Ces éléments ne peuvent être conçus que par le charpentier, c'est pourquoi les maçons étaient bloqués. « À partir de maintenant tout reprend normalement. Les Rémois devraient voir apparaître de gros éléments de charpente fin octobre, début novembre », précise l'élue.
Chantage et surcoûts
Le but étant d'avoir tout fini pour le début de la prochaine saison, soit l'été prochain au plus tard : « On l'espère sauf hiver particulièrement rigoureux. Un chantier aussi gros n'est jamais à l'abri d'un imprévu qui le retarde ». Le passé l'a déjà prouvé.

Si on ne sait pas exactement ce qui s'est passé avec la ville pour que l'ancien charpentier claque la porte, on est sûr que son départ aura un coût : « Le stade devrait finalement coûter 55 millions d'euros, nous avons chiffré le surcoût à 4,5 millions. Quant aux circonstances de cette désertion, nous en saurons sans doute davantage quand l'affaire passera devant le juge ».
La ville qui affirme avoir été victime de chantage de la part de l'ancien charpentier, espère bien prouver sa défaillance et se retourner contre lui pour alléger ses factures. Car, outre la location de grues inactives pendant des mois, le contrat avec les Suisses « plus onéreux » que le premier marché, il va aussi falloir gérer les factures des « 24 entreprises » qui vont actualiser leurs coûts.

Que ce soit pour l'installateur de toilettes ou pour le poseur de moquette, leurs prix ont pu augmenter pendant l'arrêt du chantier et peuvent encore flamber d'ici la fin. « Il est normal que ces sociétés en tiennent compte et nous ne saurons qu'à la fin ce qu'il faut exactement payer ».
Si les joueurs gagnent, le prix s'oubliera. Dans le cas contraire, c'est sur la prochaine municipalité que retombera la mauvaise humeur. Et l'ardoise
Source l' Union Reims 7 septembre 2007

Reims Champagne actu



« Ce qui me fait mal pour cette rentrée, c'est la fermeture du collège Pablo-Picasso », expliquait lundi dans nos colonnes le maire de Reims.
« Par le fait du prince, le Département décide de fermer cet établissement et c'est à nous de nous débrouiller. La répartition des élèves pose un problème de dispersion, de distances et de transports. Sur ce point, le conseil général n'a pris aucune disposition ».
Cette sortie de Jean-Louis Schneiter à la veille de la rentrée scolaire n'a pas manqué de faire réagir le conseil général de la Marne qui a en charge la gestion des collèges.
« La décision de fermer le collège Picasso a été prise en raison de la baisse des effectifs constatée sur l'agglomération rémoise. L'exercice de cette compétence ne relève pas du fait du prince », indique le Département.
« Elle incombe au conseil général en application de la loi du 13 août 2004. Il appartient au conseil général de se prononcer en toute responsabilité sur la modernisation de la carte scolaire et de faire un point sur les reconstructions d'établissements ».
Selon le département, cette décision a été précédée « d'une phase de concertation associant les services de l'inspection académique, les représentants des enseignants, des parents d'élèves et les élus locaux. Afin que les effets de cette décision soient pleinement maîtrisés, la réaffectation des élèves basée sur la domiciliation des parents a été soumise à l'avis des chefs d'établissements concernés. Les moyens pédagogiques et administratifs du collège Picasso ont été redéployés vers les autres collèges de l'agglomération rémoise accueillant des élèves supplémentaires ». Concernant les critiques du maire et de parents d'élèves sur les difficultés de transports liés à ces changements, le conseil général explique qu'une demande a été adressée à la ville de Reims afin que l'offre de transports urbains soit adaptée.
« Celle-ci a répondu, par courrier en date d'avril 2006, qu'aucune offre supplémentaire n'était envisagée dans le cadre de la modification des périmètres des collèges. Des rencontres avec les services des transports de la communauté d'agglomération ont également abouti à une fin de non recevoir, les responsables précisant qu'aucune difficulté particulière ne justifiait de modification du service ».
G. A.-T.
Source l' Union Reims 7 septembre 2007

Reims Champagne actu



Collège Université : travaux en 2009


Autre sujet sensible, le collège Université. Maintes fois annoncés, les travaux du collège Université (centre ville) se font attendre par les parents, les enfants et le corps enseignant. Cette fois, le collège apparaît comme prioritaire pour les prochains investissements.
Le planning des opérations retenues par le conseil général prévoit une dépense annuelle d'environ 14 millions d'euros. « La durée moyenne de reconstruction réhabilitation d'un collège est de 24 mois, après une période d'études d'environ un an », explique le conseil général. « Pour ce qui concerne le collège Université, ces délais seront rallongés du fait des contraintes techniques et archéologiques du site avec une période complète d'études de deux ans avant un étalement des travaux sur quatre ans ». Sur les 7 collèges à rénover, Université est le premier retenu. Le montant de l'opération pourrait s'élever à environ 15 millions d'euros. Selon le planning prévisionnel adopté, les études préliminaires ont débuté en 2007 et le concours de maîtrise d'?uvre sera lancé en 2008. La phase de travaux débutera fin 2009-début 2010 pour s'achever en 2014.
Source l' Union Reims 7 septembre 2007

Reims Champagne actu



6 septembre 2007

Avenue de Laon : un avant-goût des travaux du tramway
DÉVIATION des lignes de bus A et 1, circulation interdite sur une partie dans le sens Reims Laon, stationnement interdit? Les riverains et automobilistes qui empruntent habituellement l'avenue de Laon doivent s'attendre à de sérieuses perturbations jusqu'à la fin de l'année. Et cela devrait aussi concerner tout le secteur de la place Luton, avec le déplacement d'une partie de la circulation.
À compter de ce vendredi 7 septembre et jusqu'au 31 décembre, des fouilles archéologiques préalables aux travaux du tramway vont en effet se dérouler sur une partie de l'avenue de Laon, entre le pont de Laon et la rue Danton.
Pendant cette période, la circulation est maintenue à double sens entre le pont de Laon et la rue Émile-Zola. Elle est par contre interdite dans le sens Reims vers Laon entre les rues Émile-Zola et Danton.

Conséquence directe de ces modifications : les lignes de bus A et 1 sont déviées dans le sens Reims Laon par la rue Émile-Zola, la rue Salengro et le boulevard des Belges. L'emplacement des arrêts reportés est signalé au niveau des arrêts habituels.

Fouilles obligatoires

A noter enfin que le stationnement est interdit des deux côtés de l'avenue de Laon à l'emplacement des fouilles ainsi que rue Salengro, de la rue de la Liberté jusqu'à la rue de Grigny.
Si ces fouilles ne laissent pas présager de la déclaration d'utilité publique de la première ligne de tramway de l'agglomération rémoise, elles sont lancées par anticipation. Des fouilles archéologiques dites « préventives » sont en effet obligatoires avant de commencer des travaux de cette ampleur.
En l'occurrence, l'avenue de Laon de et la place Saint-Thomas sont situées sur le principal axe nord-sud de la ville antique (Cardo maximus). L'objectif de ces fouilles est de déterminer s'il existe une nécropole étendue le long du Cardo ou s'il s'agit de petits groupes de sépultures isolés.
Il s'agira aussi de rechercher la présence de monuments funéraires, de préciser le tracé exact du fossé de la grande enceinte de Reims, de reconnaître, relever et étudier la rive est de l'axe du Cardo, de situer les façades des constructions antiques riveraines et les voiries perpendiculaires au Cardo.
Un réel intérêt historique qui pourtant paraîtra sans doute un peu lointain aux automobilistes bloqués dans les bouchons?
G. A.-T.
Source journal l'Union Reims

Reims Champagne actu



L'ancien site Internet du Reims Acrap patinage (RAP) étant tombé dans l'abandon, le club vient d'ouvrir un nouveau site : http://www.reims-acrap-patinage.com, créé par Alain Prey et animé par Romuald Bordes, deux bénévoles de l'Acrap.
Sobre dans sa présentation, ce site propose un « Accueil club » avec les actualités, des textes et des photos, les horaires, les inscriptions et le planning de programmation de la saison 2007-2008, un « Espace membres », avec accès sécurisé et mot de passe, réservé aux adhérents et « Nous contacter » avec une adresse e-mail à laquelle les adhérents peuvent proposer leurs textes ou leurs photos.
Une astuce : pour retrouver les textes et photos de la saison précédente 2006-2007, taper http://www.reims-acrap-patinage.com/accueil
Source journal l'Union Reims

Reims Champagne actu



5 septembre 2007

Info Reims rentrée scolaire

Le recteur de l'académie de Reims Alexandre Steyer et le président de région Jean-Paul Bachy ont commenté hier matin de concert cette rentrée scolaire. Chacun affichant une volonté commune de faire progresser la formation des jeunes champardennais. Une véritable nécessité au regard de la baisse du nombre des élèves à tous les niveaux, de la maternelle à l'université.

« Sauf dans l'Aube », précise le nouveau recteur qui découvre à la fois la fonction et la région. Même le secteur privé accuse un déficit d'élèves cette année : stabilité dans les écoles avec un élève de plus et baisse de 2,5 % du nombre des collégiens. Du jamais vu. L'académie compte 8 572 enseignants dont 700 remplaçants.
« La baisse des effectifs permet de maintenir un taux d'encadrement meilleur qu'au plan national », indique le recteur Steyer. C'est le cas dans la Marne qui a « rendu » 33 postes de profs et qui annonce 17 élèves par classe en moyenne dans les écoles.
C'est dans l'une de ces écoles du quartier Maison-Blanche de Reims qu'Alexandre Steyer a fait sa première rentrée de recteur hier matin en compagnie de Jean-Louis Schneiter, le maire de Reims, de son adjointe aux écoles, Marie-Annick Roger et d'Élisabeth Monlibert, inspectrice d'académie de la Marne.
On comptait entre 20 et 22 élèves dans chaque classe plutôt très studieux en ce premier jour.

S'adapter aux élèves

Si le taux d'encadrement est bon, c'est « une volonté de s'adapter aux élèves » qui sera le nouveau moteur de l'académie. Laquelle compte plus d'enfants de milieux défavorisés sur les bancs de ses écoles qu'ailleurs en France.
Triste record mais qui force une attention soutenue et la mise en place d'expériences pédagogiques souvent concluantes. Si la règle de l'adaptation aux élèves est donc déjà appliquée, elle devrait se renforcer sous l'impulsion du nouveau patron de l'académie.
L'assouplissement de la carte scolaire en fait partie. 76,6 % des demandes de dérogation ont été satisfaites dans les collèges et 63,4 % dans les lycées.
On pourra bientôt inscrire son enfant dans l'établissement de son choix.
L'accompagnement scolaire va permettre aux élèves de rester dans l'établissement après les cours pour une aide aux devoirs ou une activité sportive ou culturelle. Ce sera dans les zones d'éducation prioritaires (ZEP) et après les vacances de la Toussaint.
Toujours sur le thème d'une réponse adaptée du système éducatif à chaque enfant, le recteur entend promouvoir le tutorat individuel par des étudiants, invités à prendre sous leur aile un collégien ou un lycéen pour le pousser à rejoindre une filière d'excellence.
« Dans cette région, les jeunes ont des ambitions encore trop modestes », constate le recteur qui remarque les bons résultats de l'enseignement professionnel. « Il faut mieux accompagner les meilleurs bacheliers professionnels dans l'enseignement supérieur et veiller à ce que tous ceux qui ont eu une mention bien ou très bien ? ils étaient 163 en juin ? occupent les places qui leur sont réservées en BTS. Mais, dans le même temps, inciter les meilleurs à choisir plutôt un bac général et à rejoindre l'université. »
Françoise Kunzé

Reims Champagne actu



Le ministre de l'Éducation demain dans la Marne
Demain jeudi 6 septembre, Xavier Darcos, ministre de l'Éducation nationale sera dans la Marne pour valoriser l'enseignement professionnel.
L'académie de Reims se distingue en effet par les bons résultats obtenus dans les filières professionnelles prisées des jeunes Champardennais.
Sur 76 lycées, 18 sont labellisés « Lycée des métiers ».
Trois nouveaux labels ont été accordés à Sedan, Châlons et Reims pour cette rentrée.
Un lycée des métiers propose en plus des filières professionnelles, des formations continues ou par l'apprentissage.
Le ministre visitera le lycée Arago de Reims et ses trois ateliers emblématiques des pôles bâtiment, génie civil et énergétique et froid climatique.
Il déjeunera à la foire de Châlons avant de visiter l'école du Verbeau où furent agressées deux institutrices, et enfin l'école du Mau où un accompagnement éducatif après l'école est exemplaire.
Source l'Union Reims 5 septembre 2007

Reims Champagne actu



Le CHU En 1999 il avait été l'un des premiers médecins à alerter l'opinion sur la future pénurie de médecins. Aujourd'hui, le Dr Morville dénonce la mauvaise utilisation de l'argent public dans le projet de restructuration du CHU.
«POUR bien soigner les gens, il faut avant tout du personnel et du matériel de qualité ainsi que des locaux relativement corrects. Nous n'avons pas besoin d'un palace. » Professeur de pédiatrie, chef du service de cardiologie pédiatrique, de réanimation pédiatrique et néo-natale de l'hôpital américain, Patrice Morville est un peu chaud bouillant quand il évoque le projet « hôpital 2007 » de Douste Blazy. Le projet de restructuration du centre hospitalier régional « en pôles d'activités et de compétences » devrait s'étaler jusqu'en 2015 et coûter la bagatelle de 500 millions d'euros dont 250M? pour la partie Robert Debré-Maison-Blanche. Un projet pour lequel l'administration de l'établissement entendrait « faire le maximum d'économies, notamment sur le personnel, en mutualisant les moyens, c'est-à-dire en réduisant les services ». « Gaspillage de l'argent public, manque de concertation », le professionnel n'y va pas par quatre chemins pour qualifier le plan directeur piloté par Christiane Coudrier, directrice du CHU « qui décide de tout. »

Des destructions coûteuses

« Il n'a été inauguré qu'en 1999 et a coûté près de 10 millions d'euros. Dans le projet du futur site principal du CHU, l'actuel bâtiment des urgences n'a plus sa place. Il est purement et simplement détruit et reconstruit au rez-de-chaussée bas d'un mega futur bâtiment qui comprendra cinq niveaux » dénonce le Pr Morville. Idem pour le bâtiment de chirurgie pédiatrique « encore très correct » selon le Pr Morville qui sera refait dans le cadre de la reconstruction de l'hôpital pédiatrique. Un avis partagé par le Pr Salim Daoud. (Lire par ailleurs). « Ces destructions reconstructions financées par de l'argent public étaient-elles vraiment nécessaires ? » s'interroge le Pr Morville tandis que d'autres de ses collègues vont même jusqu'à dire qu'il aurait peut-être été moins coûteux de reconstruire un nouvel hôpital ailleurs, dans la ZAC de Bezannes, par exemple.

Autres griefs

Regrettant aussi qu'il n'y ait « pas de projet pédiatrique écrit », le professeur Morville est triste aussi de voir que beaucoup d'enfants, handicapés (trisomie, infirmités motrices sévères etc.) doivent être soignés en Belgique.
« Il n'y a pas de rééducation fonctionnelle. En fait, il n'y a que des structures associatives qui gèrent les handicapés. »
Enfin le Pr Morville, accusation grave dit avoir signalé en son temps à Philippe Seguin, président de la Cour des Comptes que la reconstruction du Chu se soit décidée rapidement sans appel d'offres ni concours d'architectes.
« Ils m'ont répondu qu'ils n'y pouvaient rien car eux intervenaient qu'après coup. »

Alain Moyat

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Salim Daoud : « Une situation paradoxale »


Ancien responsable du service de chirurgie pédiatrique, Salim Daoud confirme les propos du Pr Morville. « On ne comprend pas ce qui les motive à détruire ce bâtiment qui date de 1983. Pourquoi refaire le bâtiment de chirurgie pédiatrique ? C'est une dépense de 10M? au bas mot, plus autant de matériel. Ça fait trois ans que nous dénonçons cette décision qui n'a pas été justifiée à nos yeux. L'administration n'a pas pu nous apporter d'explication cohérente. C'est un paradoxe. C'est un comble.
À Reims, c'est l'administration hospitalière qui dit au médecin : « vous n'êtes pas assez bien installés ». Nous, utilisateurs, on estime qu'on a un outil qui répond parfaitement au besoin de la population. Il a les qualités techniques exigées pour la plus grande satisfaction des professionnels soignants, les médecins, les enfants et les parents.
On nous a avancé ensuite des problèmes de sécurité. J'ai demandé quels étaient les points sur lesquels la sécurité n'était pas respectée. Ils n'ont pas été capables de le dire. Ils n'ont pas apporté le moindre commencement de preuve. La machine s'est mise en route et on nous dit qu'il y a eu une enquête faite par un médecin de l'extérieur. Je ne l'ai jamais rencontré ni aucun médecin du service. D'ailleurs, si c'était vrai, je trouve coupable de la part de l'administration de laisser fonctionner ce service sans informer le personnel.
S'il y a des priorités au CHU, ce n'est pas dans ce service qu'elles sont à mon avis. »


A.M.

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« Optimiser les moyens pour faire des économies »

Précisant pour ceux qui pourraient en douter que toutes les démarches ayant abouti au choix du projet architectural et de l'équipe de maîtrise d'oeuvre « ont été faites dans le plus strict respect du code des marchés publics, sous contrôle du préfet et de la Direction de la concurrence et des prix », la directrice générale du CHU rappelle les priorités qui l'anime.
« Dans ce projet de reconstruction, on ne s'en cache pas, il y a aussi une approche économique. Il ne faut pas de services redondants. On optimise les moyens, comme par exemple dans le secrétariat pour mieux les redéployer. Compte tenu du déficit de l'Assurance maladie, il s'agit, avec la même qualité de soins, de faire aussi des économies. Ainsi actuellement, le budget annuel de fonctionnement du CHU est de 371M?. On pense, toutes choses étant égales par ailleurs, qu'on devrait faire ensuite chaque année une économie de 9M?. »

A.M.



Mme Coudrier : « Il ne faut pas dissocier un élément du projet d'ensemble »

Entourée de Bernard Cabannes, membre de l'équipe de maîtrise d'?uvre (Scau-Zublena-Thiénot et Ballan architectes), lauréate du concours pour la reconstruction du site principal du CHU et du Dr Pascal Raclot, vice président de la commission médicale du CHU, la directrice générale du CHU Christine Coudrier conteste le terme de « gabegie » ainsi que tous les reproches formulés par les Pr Morville et Daoud.
« La reconstruction du site principal du CHU s'est imposée depuis 2002. La commission médicale, le comité technique d'établissement approuvé par le conseil d'administration de l'établissement puis par l'agence régionale d'hospitalisation en sont arrivés à cette conclusion : l'organisation du CHU en pôles, la restructuration complète du plateau technique et le développement de l'ambulatoire ne peuvent se faire dans les structures actuelles. » Et de s'expliquer point par point.
Urgences : pour l'efficacité et la sécurité
« Les urgences fonctionnaient dans des préfabriqués. Il y avait urgence de les refaire. Elles ont été financées en 1999 sur des fonds propres du CHU et à l'époque cela ne s'est pas inscrit dans un plan directeur puisqu'il n'existait pas » explique Mme Coudrier. « On constate aujourd'hui que le fonctionnement médical des établissements est éclaté. Il y a des problèmes de distance, de multiplication de sites. L'idée est de regrouper par pôles les plateaux techniques. »
« La dispersion des sites est un facteur de fatigue et d'insécurité pour les patients » enchaîne le Pr Raclot. « Il faut savoir qu'on est aussi aujourd'hui confronté à de gros problèmes de manque de médecins. Et cela risque d'être pire dans dix ans. Il faut jouer l'entraide sur un même lieu.
De même on reconstruit sur le même site de façon à être proche des facs de médecine, pharmacie et dentaire pour qu'il y ait un lien fort entre les enseignants, la recherche et les soins. »
« Au départ on a bien pensé à garder le bâtiment des urgences mais il aurait fallu le désosser pour agrandir les différents services qu'ils accueillaient » ajoute M.Cabannes.
« Au final on s'aperçoit que laisser l'ossature béton avec des problèmes lourds de liaisons n'aurait pas permis une réelle économie dans le projet. La différence de coût était marginale. Voilà pourquoi le service des urgences sera totalement refait comme à Amiens ou Orléans.

« La sécurité a des limites »

Concernant le bâtiment de chirurgie pédiatrique, Mme Coudrier est formelle. « Il y a un projet et tous les médecins concernés ont travaillé dessus. Il y a eu 10 réunions et huit thèmes de travail. Nous sommes à la veille de lancer l'appel d'offres. »
Pourquoi le refaire ? « On s'est adapté depuis plusieurs années pour être dans les normes de sécurité mais il y a des limites physiques aux problèmes de sécurité. Aujourd'hui, on ne peut plus mettre en conformité sans faire d'importants travaux, toucher aux murs porteurs.
Les urgences pédiatriques son exiguës et ne correspondent plus au besoin (20.00 personnes/an). C'est de là qu'est venue l'idée de rapprocher la médecine et la chirurgie pédiatrique autour du bâtiment de la mère et l'enfant Alix de Champagne, le mieux équipé de France. C'est vrai il n'y a pas de projet de rééducation pédiatrique, mais plutôt des soins ambulatoires. »

Alain Moyat Source l'Union 4 septembre 2007