Reims : Toute l'information rémoise et champenoise

 


vendredi 29 janvier 2010

Déchetteries avec Emmaus

La communauté Emmaüs présente sur 2 déchetteries de Reims - Métropole

de 9H à 19h00

Collecte Emmaus  Les bennes  Comment trier ses déchets

Désormais, un samedi par mois, les déchetteries de Croix Rouge (impasse de la Chaufferie) et de Saint Brice ouvriront leurs portes à la Communauté. Les Compagnons recueilleront les apports des habitants en objets objets dont les habitants souhaitent se débarrasser afin de leur offrir une seconde vie.
Tels que :
• le mobilier,
• les jouets, vaisselle et bibelots,
• les vélos ou cadres de vélos,
• les matelas/sommiers non souillés,
• les livres, disques, CD, DVD et autres supports de communication,
• l'outillage

 
Déchetterie de Reims
Site Croix-Rouge
Déchetterie de
Saint-Brice-Courcelles
Janvier
30/01/2010
 
Février
27/02/2010
 
Mars
27/03/2010
13/03/2010
Avril
24/04/2010
10/04/2010
Mai
29/05/2010
15/05/2010
Juin
26/06/2010
12/06/2010

samedi 23 janvier 2010

Rallye Monté-Carlo Historique

13e RALLYE MONTE-CARLO HISTORIQUE

Top-départ vendredi 29 janvier 2010 à 18 h 52

13ème édition du rallye Monté Carlo Historique Reims

Reims accueille une nouvelle fois le départ d’une étape de concentration du Rallye Monte-Carlo Historique.
Vendredi 29 janvier, 93 équipages internationaux seront au rendez-vous de Reims pour la 13e édition de cette compétition.
Spectacle permanent et gratuit toute la journée, au Parc des Expositions et place de l’Hôtel de Ville avant le départ du premier véhicule à 18 h 52.

Spectacle dès le matin
Vendredi 29 janvier, le parc des Expositions de Reims ouvrira ses portes pour les contrôles techniques. Les 93 bolides construits entre 1961 et 1976 s’exposeront aux yeux du public qui pourra admirer ces véhicules bichonnés par leurs mécaniciens.
L’accès sera gratuit de 8 h 30 à 15 h 30.
Les équipages gagneront ensuite le centre ville. Dès 17 heures, les véhicules stationneront en parc fermé aux abords de l’Hôtel de Ville et s’offriront à nouveau aux regards du public, amateurs éclairés, passionnés ou simples curieux.

ITINERAIRE AU DEPART DE REIMS

Parcours à partir de la Place de l'Hôtel de Ville
Rue Jean-Jacques Rousseau
Boulevard de la Paix
Boulevard Victor Hugo
Place Saint Nicaise
Place des Droits de l'Homme
Avenue de Champagne
Direction Louvois par la sortie "Les Châtillons" puis traversée de Cormontreuil par la Départementale 9

Des animations permettront au public de patienter avant le départ :

Stand de la Ville de Reims
Camion-atelier de préparation de véhicules avec une Porsche 914/6 exposée, conseils et démonstrations
Animation sonore par Bruno Guilhem, speaker officiel du Stade de Sedan, 5 fois élu speaker d’Or par la Ligue de Football
Jeux permettant de gagner des Tee-shirts collector signés par les concurrents
Présentation d’un film sur l’histoire du rallye avec des commentaires de Jean Berger, ancien président de l’Automobile club de Champagne

Les équipages s’élanceront un par un, à partir de 18 h 52 et traverseront Reims via
les boulevard de la Paix et Victor Hugo et le quartier des Châtillons.
A l’issue de cette étape de concentration, ils rejoindront les équipages partis de quatre autres villes européennes : Copenhague, Turin, Barcelone et Bad Hambourg. Les étapes communes les mèneront ensuite à l’arrivée monégasque le 3 février.

Le soutien de la Ville de Reims
Afin d’offrir un spectacle et des animations gratuits et de qualité à tous les Rémois, la Ville soutient l’association Reims Champagne Véhicules Historiques et l’Automobile Club de Monaco dans l’organisation de cette épreuve, considérée comme la plus grande épreuve hivernale sur route.
Au-delà de l’aide directe consentie à l’organisation, la Ville de Reims apporte une aide logistique nécessaire au bon déroulement de cette manifestation.

13ème édition du rallye Monté Carlo Historique Reims

13e RALLYE MONTE-CARLO HISTORIQUE DES GRANDS NOMS AU DEPART DE REIMS

Parmi les pilotes qui ont forgé la renommée et l’histoire du Championnat du Monde des Rallyes,
on trouve Bob Neyret et Marc Duez. Bob Neyret est grenoblois et c’est un ancien pilote professionnel pour Citroën ; Il pilotait des DS (DS 19 et DS 21) en rallyes entre 1954 et 1972 et a participé à plusieurs Rallyes Monte-Carlo. Il a remporté de grandes victoires au Rallye du Maroc (1969 et 1970), et au "Neige de Glace" (1967). Il a également participé aux grands raids de l’époque, Londres-Sydney (16000 km) en 1968, Wembley-Mexico (26000 km) en 1970, le Bandoma, l’East African Safary etc.

Le Team Bob Neyret
Le 1er team créé par Bob Neyret est le "team Aseptogyl". Il fit courir des équipages féminins sur Autobianchi et Alpine sous les couleurs inoubliables roses et blanches de ce team.
Le team Bob Neyret composé de 5 DS est né le 23 septembre 2009. Pour le créer, Bob Neyret a fait appel à un "sorcier" de la DS, Michel Boutias et à un agriculteur marnais, Damien Ancelin, qui cultive… la passion des Citroën.

La DS, un mythe du XXe siècle
C’est au salon automobile de 1955 qu’apparut un des grands mythes automobiles du XXe siècle : la DS. La DS stupéfia le public autant que les ingénieurs lorsque furent révélés ses secrets historiques : suspension hydropneumatique, direction assistée, boîte de vitesse à sélection semi-automatique, freins à disques… Bob Neyret sera le premier à mettre au point à Grenoble un prototype DS 21 raccourci en aluminium qui inspirera tous les futurs prototypes DS Citroën. La DS a été très tôt sur les routes des grands rallyes (de 1956 à 1974). Moins puissante et moins agile sur les routes étroites que certaines sportives, d’autres qualités routières ont permis à ses pilotes de gagner sur tous les terrains…avec en point d’orgue le Monte-Carlo 1966.

Marc Duez, palmarès
1982 Champion de Belgique des Rallyes
1989 Champion de Belgique des Rallyes
1990 Champion de Belgique des Rallyes
1992 Vainqueur des 24 heures du Nürburgring
1995 Vainqueur des 24 heures du Nürburgring
1997 Vainqueur des 24 heures de Spa
1998 Vainqueur des 24 heures du Nürburgring et des 24 heures de Spa
1999 Vainqueur des 24 heures du Nürburgring
2000 Vainqueur des 24 heures de Zolder
2001 Vainqueur des 24 heures de Spa

28 EQUIPAGES REGIONAUX AU DEPART

Pour les équipages champardennais ou rattachés aux équipes marnaises, notons la présence au RCVHS d’un nouvel équipage Conreau-Morim sur une voiture de compétition construite par Automobile Peugeot pour le Rallye du Kenya en 1976.
Le retour des équipages Constatin-Jegat et Vallois-Lenud absents début 2009 et l'arrivée dans l'équipe RCVHS de l'équipage Rouhaud Bruno-Fleury Christian sur une des rares Porsche 356A présentes en France.
A noter également les ambitions de l’équipage marnais Giovanni Romano / Marc Charbonneau qui après leur excellente prestation au Tour de l’Aisne fin 2009, souhaite une arrivée sur le port dans les vingt premiers.
Sinon naissance et départ de Reims de la nouvelle équipe grenobloise-marnaise de Bob Neyret (ancien compétiteur au palmarès élogieux) associé à Damien Ancellin de Coupeville (village proche de Châlons-en-Champagne). Ce nouveau team est constitué de 5 Citroën dont une pilotée par Damien Ancellin, une autre par Bob Neyret lui même et enfin une Citroën SM pilotée par Patrick Charlot, journaliste à France 3 Champagne-Ardenne.

LE TEAM JMW RACING CHAMPAGNE HISTORIQUE
Pour la première fois depuis sa création en 2003, le Team JMW Racing Champagne Historique engage un nombre record d'équipage dans ce XIII° Rallye Monte-Carlo Historique avec pas moins de 9 équipages.
Parmi ceux-ci certains sont très expérimentés avec notamment Hervé Migeo, co-piloté cette année par Philippe Dudel, qui compte 10 participations et 4 résultats dans les 10 premiers du classement général. A noter qu'ils ont remporté ensemble en 2007 le Rallye Monte-Carlo des véhicules à Energies Alternatives qui se déroule sur le même principe que ce rallye. Autre équipage expérimenté, Didier Buhot - 8 participations - qui a remporté le Rallye Monte-Carlo Historique en 2006, et qui a remporté l'an passé également le Rallye Monte-Carlo des véhicules à Energies Alternatives avec son co-pilote actuel, Jean-Marie Biadatti qui compte 6 participations. Ils sont tous les deux depuis deux ans le meilleur équipage champardennais en rallye historique de régularité primé par la FFSA. Enfin, Hervé Migeo, Didier Buhot et Jean-Marie Biadatti ont remporté en 2006 le classement par équipe au Rallye Monte-Carlo Historique.

D'autres équipages vont découvrir pour la première fois cette épreuve, il s'agit d'Alain Champilou - Pascal Laurent et de Lionel Lassaux - Laurent Trian. A noter Que Renato de Silvestri et Olivier Barjon seront au départ à bord d'une voiture qui sera la seule représentante de sa marque une Sunbeam Talbot Lotus similaire à celle pilotée par un champardennais au début des années 80, Guy Fréquelin, co-piloté à l'époque par un certain Jean Todt actuel Président de la FIA.

Nos équipages :
➢ 58 - Hervé Migeo & Philippe Dudel - Alfa Romeo Berlina 2000
➢ 64 - Didier Buhot & Jean-Marie Biadatti - Ford Escort RS 2000 Mk 2
➢ 200 - Jean-François Pachet & Marc Braisson - Ford Escort RS 2000 mk 1
➢ 211 - Jean-Guy Monmarthe & Nicolas Guiset - Alfa Romeo Giulia sprint GTV
➢ 215 - Renato de Silvestri & Olivier Barjon - Talbot Lotus
➢ 219 - Frédéric Magdziarek & Philippe Lhomme - Ford Cortina Lotus
➢ 221 - Alain Champilou & Pascal Laurent - Opel Kadett GTE
➢ 223 - Lionel Lassaux & Laurent Trian - Volvo 122s
➢ 339 - Jacky Molet & José Cothenet - NSU 1200 TT

LES CONCURRENTS CHAMPARDENNAIS

Conducteur Equipier marque Modèle Année Catégorie Classe Equipe
Ancellin Damien Bonglet J-Pierre Citroen SM 1971 III 3 Bob Neyret
Auxenfants René Dantoine André Citroen DS 21 1966 III 3 Bob Neyret
Bondron J.C Bondron Stéphane Porsche 911 Carrera 3.0 1976 IV 3 Reims Champagne VHS
Buhot Didier Biaditti Jean Marie Ford Escort RS 2000 1976 IV 2 JMW Racing C.H
Capitaine Fabrice Cuif Gérard VW Porsche 360037 1972 IV 2 Amis du circuit de Gueux
Carvalheiro Jorge Berruer Fabrice Renault 17 Gordini 1975 IV 2 Reims Champagne VHS
Champilou Alain Laurent Pascal Opel Kadette GTE 1976 IV 2 JMW Racing C.H
Charlot Patrick Dubois Philippe Citroen SM 1971 III 3 Bob Neyret
Conreau Jean Morin José Peugeot 504 coupé V6 1975 IV 3 Reims Champagne VHS
Constantin Didier Jegat Philippe Porsche 911 Carrera 3.0 1976 IV 3 Reims Champagne VHS
de Silvestri Renato Barjon Olivier Talbot Sunbeam Lotus 1979 IV 3 JMW Racing C.H
Jarry Paul Eric Jarry Bruno Citroen DS 23 1972 IV 3 Bob Neyret
Lassaux Lionnel Trian Laurent Volvo 122 S 1967 III 2 JMW Racing C.H
Lefort Eric Lesieur Alain Volswagen Scirocco 1600 GLI 1978 IV 2 Reims Champagne VHS
Leplaideur Marc Amellot Philippe NSU 1200 TT 1969 III 1 Reims Champagne VHS
Linsal Philippe Boutroy Denis Peugeot 504 coupé V6 1975 IV 3 Reims Champagne VHS
Magdziarek Frédéric Lhomme Pilippe Ford Cortina Lotus 1966 III 2 JMW Racing C.H
Migeo Hervé Dudel Philippe Alfa Roméo 2000 Berlina 1976 IV 2 JMW Racing C.H
Molet Jacky Cothenet José NSU 1200 TT 1967 III 1 JMW Racing C.H
Monmarthe Jean-Guy Guiset Nicolas Alfa roméo Giulia sprint GTV 1966 III 2 JMW Racing C.H
Neyret Robert Vartanian J.Jacques Citroen DS 21 1966 III 3 Bob Neyret
Rey Patrick Swaenepoel Philippe BMW 2800 CS 1969 III 3 Reims Champagne VHS
Romano Giovanni Charbonneau Marc Alfa Roméo Alfetta GT 1976 IV 2 Reims Champagne VHS
Rouhaud Bruno Fleury Christian Porsche 356 A 1959 I 2 Reims Champagne VHS
Vallois Jean Pierre Le Nud Bernard Renault 8 Gordini 1966 III 1 Reims Champagne VHS


UN RENDEZ-VOUS HIVERNAL INCONTOURNABLE

Le Rallye Monte-Carlo Historique est devenu, au fil des années le rendez-vous annuel incontournable du sport automobile dédié aux voitures de collection. Cette année, cinq villes accueillent le départ des parcours de concentration :

Reims (France) avec 93 voitures
Copenhague (Danemark) avec 24 voitures
Turin (Italie) avec 120 voitures
Barcelone (Espagne) avec 60 voitures
Bad Hambourg avec 43 voitures.

Cette épreuve attire des amateurs ou d’anciens pilotes ayant participé à des éditions du Rallye Monte-Carlo.
L’Automobile Club a reçu pour l’édition 2010, 380 dossiers de demandes d’engagement et en a retenu 340.

LE REGLEMENT VOITURES ADMISES
Sont admises au Rallye Monte-Carlo Historique les voitures conformes à la législation routière et dont un modèle similaire a participé à un Rallye Monte-Carlo entre 1955 (25e édition) et 1980 (48e édition) titulaires d’un passeport technique historique de la FIA, ou d’un laissez-passer pour voiture de rallye de régularité historique de la FIA, ou d’une carte d’identité de FIVA.

Elles sont réparties selon les catégories suivantes : I - Voitures construites avant le 31/12/1961
II - Voitures construites entre le 01/01/1962 et le 31/12/1965
III - Voitures construites entre le 01/01/1966 et le 31/12/1971
IV - Voitures construites entre le 01/01/1972 et le 31/12/1979

Chaque catégorie est répartie en 4 classes de cylindrées :
1 - jusqu’à 1 300 cm3
2 - de 1 301 cm3 à 2 000 cm3
4 - au dessus de 2 000 cm3

UN RALLYE DE REGULARITE

Un rallye de régularité (en anglais TSD Rallye, pour Time, Speed and distance) est un rallye automobile dans lequel l’objectif est de s’approcher le plus possible d’un temps idéal pour effectuer un trajet défini. La vitesse moyenne est généralement inférieure à 50 km/h.
Cette épreuve automobile se déroule sur route ouverte dans le respect du code de la route.
Une moyenne de vitesse est imposée aux concurrents, en fonction de l’âge de la voiture, du choix de l’équipage (40, 45 ou 50 km/h) et surtout de l’organisateur.
Les règles de l’épreuve imposent de toujours être dans la moyenne imposée à l’endroit chronométré.
C’est ce qui permet d’établir un classement qui se fait par addition de points de pénalité.

ITINERAIRE AU DEPART DE REIMS

Parcours à partir de la Place de l'Hôtel de Ville
Rue Jean-Jacques Rousseau
Boulevard de la Paix
Boulevard Victor Hugo
Place Saint Nicaise
Place des Droits de l'Homme
Avenue de Champagne
Direction Louvois par la sortie "Les Châtillons" puis traversée de Cormontreuil par la Départementale 9

PALMARES

12e édition - 29 janvier au 4 février 2009
1) Svein LUND (NOR) / Tore FREDRIKSEN (NOR) - Datsun 240 Z - 197
2) Henning JORSTAD (NOR) / Tine HALLRE (NOR) - Alpine Renault A110 1600 SX - 1977
3) Alain LOPES (BEL) / Georges VAN OOSTEN (BEL) - Porsche 911 Carrera 2.7 - 1974

11e édition - 1er au 6 février 2008
1) Ernst JUNTGEN (DEU) / Marcus MULLER (DEU) - Mercedes-Benz 300 SE - 1961
2) Gert PFUNDT (DEU) / Gunter MEIERER (DEU) - Mercedes-Benz 220 SEB - 1964
3) Rolf G. KIENEN / Oliver KIENEN (DEU) - BMW 1800 - 1964

10e édition - 25 janvier au 31 janvier 2007
1) Alain LOPES (BEL) / Joseph LAMBERT (BEL) - Porsche 911 CARRERA 2.7 - 1974
2) Stéphanie AIME (FRA) / Pascal AIME (FRA) - Autobianchi A 112 Abarth - 1976
3) Pierre-Guy MORANI (FRA) / Didier MORANI (FRA) - Porsche 911 T 2.4 - 1972

9e édition - 26 janvier au 1er février 2006
1) Jean-Jacques COMPAS (FRA) / Didier BUHOT (FRA) - Porsche 914/6 - 1970
2) Ciro ZAVANELLA (ITA) / Giovanni CASAVOLA (ITA) - VW Porsche 914/4 - 1971
3) Daniel THOREAU (FRA) / Jean-Pierre DO (FRA) - Porsche 911 S 2.2 - 1971

8e édition 27 janvier au 2 février 2005
1) Marco AGHEM (ITA) / Stefano DELFINO (ITA) - Lancia Fulvia 1600 HF - 1972
2) John BUFFUM (USA) / Ralph BECKMAN (USA) - Plymouth Barracuda S - 1967
3) Ernst JÜNTGEN (DEU) / Marcus MÜLLER (DEU) - Mercedes Benz 300 SE - 1961

7e édition 30 janvier au 4 février 2004
1) Monty KARLAN (NLD) / Stein ROED (NLD) - Volvo 142 - 1972
2) John BUFFUM (USA) / Ralph BECKMAN (USA) - Porsche 911 S 2,2l - 1971
3) Marco AGHEM (ITA) / Stefano DELFINO (ITA) - Lancia Fulvia 1600 HF - 1972

6e édition 1er au 5 février 2003
1) Jean FERRY (MCO) / Patrick CURTI (FRA) - Autobianchi A112 Abarth - 1975
2) Monty KARLAN (NLD) / Oodvar MOLAND (NLD) - Volvo 142 - 1972
3) Luigi CAPSONI (ITA) / Andrea CAPSONI (ITA) - Fiat 124 Abarth Spider - 1975

5e édition 25 au 30 janvier 2002
1) Otto KRISTENSEN (DNK) / Brita Kruse KRISTENSEN (DNK) - Lancia Fulvia 1,3 S - 1970
2) Jean FERRY (MCO) / Alain MARTINI (MCO) - Autobianchi A112 Abarth - 1972
3) Gianmaria AGHEM (ITA) / Marco AGHEM (ITA) - Lancia Fulvia 1600 HF - 1972

4e édition 26 au 31 janvier 2001
1) Philipp ARMSTRONG (IRL) / Frank HUSSEY (IRL) - Mercedes Benz 220 SE - 1963
2) Luigi CAPSONI (ITA) / Andrea CAPSONI (ITA) - Fiat 124 Abarth Spider - 1975
3) Horst DEUMEL (DEU) / Collin FRANCIS (GBR) - Porsche 356 B - 1962

3e édition 21 au 26 janvier 2000
1) Ake GUSTAVSSON (SWE) / Tom GRANLI (NLD) - Mercedes Benz 300 SE - 1963
2) Daniel REUTER (BEL) / Robert VANDERVORST (BEL) - MG B - 1966
3) John BUFFUM (USA) / Monty Karlan (NLD) - Volkswagen 1500 S - 1963

2e édition 16 au 20 janvier 1999
1) Daniel COOL (BEL) / Robert RORIFE (BEL) - Porsche 911 - 1966
2) Monty KARLAN (NLD) / Oodvar MOLAND (NLD) - Volkswagen 1500 S - 1963
3) Tom JONES (GBR) / Ralph BECKMAN (USA) - Ford Cortina Lotus - 1966

1ère édition 15 au 18 janvier 1998
1) Patrick LEBON (BEL) / Robert VANDEVORST (BEl) - Alfa Romeo 2000 GT - 1971
2) Stuart COLLINS (GBR) / Peter RUSHFORTH (GBR) - Volvo 122 S - 1964
3) Luigi CAPSONI (ITA) / Andrea CAPSONI (ITA) - Fiat 124 Abarth Spider - 1975

jeudi 14 janvier 2010

Nager à Reims

Ville de Reims

« Pendant les vacances de Février, j’apprends à nager »
La Ville de Reims poursuit sa politique d’apprentissage gratuit de la natation avec des stages de 1 ou 2 semaines pour les CM1/CM2 dans trois piscines municipales

« Savoir nager est un impératif de sécurité et un véritable enjeu éducatif : permettre à tous les enfants d’avoir accès en toute sécurité aux pratiques aquatiques et nautiques, la natation bien sûr mais aussi l’aviron, le canoë-kajak, la plongée… » selon Christine Michel, Adjointe à la Maire en charge du sport. C’est pourquoi, la Ville de Reims met en place pour la 2ème fois lors de vacances scolaires

Un dispositif gratuit d’apprentissage de la natation pour les enfants en CM1/CM2 dans les piscines Orgeval, Château d’Eau et Louvois.

Ainsi, du 8 au 19 février 2010, des groupes de 12 à 15 Rémois-ses seront constitués pour apprendre à nager en matinée.

Trois créneaux horaires sont prévus chaque jour, selon le niveau : 9h/9h45, 10h/10h45, et 11h/11h45. Inscription à partir du mardi 26 janvier 2010 dans la piscine de son choix.

Comment s’inscrire ?

◘ Dans l’une des 3 piscines suivantes
Louvois, 1 bd des Phéniciens, 03 26 82 29 39,
Château d’Eau, 12 allée des Landais, 03 26 86 18 83,
Orgeval, 25 rue Raymond Poincaré, 03 26 77 49 60.

◘ Jours et horaires d’inscription
Le mardi, le mercredi et le jeudi, de 9h à 12h et de 14h à 17h à l’accueil de la piscine de son choix : Louvois, Château d’Eau ou Orgeval.
Attention : pas d’inscription par téléphone ni Internet.

◘ Une fiche d’autorisation parentale doit être remplie

Pendant les vacances de février, j’apprends à nager !
◘ Les Rémois(es) de CM1/CM2 ne sachant pas nager pourront donc découvrir l’eau, être initiés, apprendre à nager après une évaluation avec présence obligatoire organisée le 1er jour du stage.

◘ Trois groupes seront constitués dans chaque piscine en matinée.
La durée du stage -évaluation comprise- varie selon la piscine choisie :
2 semaines à Orgeval (du 8 au 19 février),
1 semaine à Louvois (du 15 au 19 février),
1 semaine à Château d’Eau (du 8 au 12 février).

lundi 11 janvier 2010

info, actu, dépèche, brèves de Reims

info, actu, dépèche, brèves de Reims

Année 2008 Année 2009

Année 2010

Janvier Février Mars Avril Mai Juin
Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre

Janvier 2010

30 janvier 2010

haut de page

Reims
Jean-Jacques Compas
Le seul vainqueur français
« Le Monte-Carlo historique est un rallye mythique ».
« Je suis encore le seul Français à avoir gagné le Rallye Monte-Carlo historique et j'espère que sera un Rémois qui me remplacera ». Avec un peu de chance, ce souhait de Jean-Jacques Compas pourrait être exaucé. Le vainqueur du « RMCH » de 2006 ne partira pas cette année. Il préfère se consacrer « à 100 % » à son entreprise.
Fils et frère de deux passionnés de bolides italiens, ce natif de Rosnay a commencé sa carrière de pilote sur un kart. Il a même tourné deux fois à Bercy.
En 2004, Jean-Jacques Compas a engouffré sa grande carcasse dans le baquet d'une R12 Gordini jaune, pour son premier rallye Monte-Carlo historique, a enchaîné avec le rallye de Corse. Au total, M.Compas aura participé à 4 RMCH et aura gagné une fois.
Son meilleur souvenir, il le situe en 2005. Alors qu'il était 5e avec son frère Gérard pour copilote, il a dû abandonner.
De son expérience, il conservera le souvenir d'un rallye « mythique pour lequel tout le monde se bat pour s'inscrire. C'est un rallye crevant parce qu'on ne dort pas. Mais c'est inoubliable quand il y a de la neige ».
L'avenir du rallye se fera sans lui. En revanche, en tant que membre de l'Automobile club de Monaco et co-actionnaire de l'usine d'éthanol de Bazancourt, Jean-Jacques Compas s'engage désormais pour un rallye de Monte-Carlo des énergies renouvelables, qui se déroulera du 25 au 28 mars.
J.F.S.

Reims
Maisons de quartier des Châtillons
Pas vraiment optimiste…
Le directeur Raymond Guignard insiste sur ce point : « Il faut impliquer davantage la population ».
Pour Raymond Guignard, directeur de la maison de quartier des Châtillons, « 2009 a été une année compliquée ». Suite au désengagement de l'État, la MQ a perdu de nombreux postes.
En 2010, l'équipe s'évertue à trouver des solutions : « Nous remontons un peu la pente, la Ville ayant décidé de financer des postes pour les activités de halte-garderie ». Les tâches d'accueil des visiteurs ont dû être réparties entre les membres de l'équipe : « Ce qui a représenté 10 % de notre temps de travail. Nous n'avons pas pu nous y consacrer entièrement ». La rentrée en a été un peu compliquée, certaines activités n'ont pas fait le plein, les visiteurs ne trouvant pas forcément le bon interlocuteur au bon endroit. « Nous espérons trouver rapidement des solutions ».
« Impliquer davantage les habitants »
Autre objectif : développer le travail en réseau avec les bénévoles et les partenaires. « Impliquer davantage les habitants dans les organisations des activités. C'est avec eux qu'on pourra monter des projets qui tiennent le coup ». Pascale Martin, adjointe au maire chargée des Maisons de quartier rejoint cette analyse : « Il faut qu'on rende le projet commun des MQ plus lisible, envers les publics extérieurs, de façon qu'ils puissent s'identifier à une MQ, de proximité ou répondant à un besoin particulier ». Un hommage a été rendu à Abdelhak Tamaste, animateur, qui quitte les Châtillons pour Wilson : « Il a tissé des liens, s'attachant au maintien des principes et valeurs ».

Reims
Nouveau départ après l'incendie du 7 septembre 2009
Envie s'installe zone Colbert
Jacques Cicuto et Laurent Croiseaux, directeur et président d'Envie, espèrent sensibiliser leurs partenaires avant la réunion de lundi.
Envie devrait bientôt s'installer dans les bâtiments de l'ancienne PUM. Un coût pour cette entreprise d'insertion, victime d'un terrible incendie et qui emploie 66 personnes.
«Vous savez, pour nous, il aurait été plus facile de déposer le bilan ! » Attention, pas question de se méprendre sur les propos du directeur d'Envie. La confession de Jacques Cicuto ne s'arrête heureusement pas là. « Nous n'avons jamais eu cette volonté. Depuis cinq mois, on se bat pour poursuivre notre activité ».
Cette structure d'insertion rémoise, tout comme quatre autres entreprises de la ville, a tout perdu dans l'incendie qui a ravagé 5500 m2 de locaux commerciaux à la sortie de l'agglomération, sur la route de Witry-lès-Reims. C'était le 7 septembre 2009.
Envie, qui fait appel à des personnes en difficulté pour remettre en état du matériel électroménager, emploie 66 personnes dont 52 en insertion.
Chausson vite abandonné
Malgré ce coup du sort, Envie n'a jamais eu recours au chômage, ni partiel, ni technique. « Pour nous, il était primordial de ne laisser personne sur le trottoir », assure Laurent Croiseaux, son président.
Le lendemain de l'incendie, une cellule de crise avec la mairie a été mise en place : « Il s'agissait de cibler les besoins des sinistrés ».
La semaine suivant le sinistre, une première opportunité se présente pour l'entreprise d'insertion rémoise. « On a effectivement beaucoup parlé des anciens locaux de Chausson », confirme le directeur d'Envie. L'idée est pourtant vite abandonnée. Trop coûteuse ! « IL fallait investir près de 100.000 € pour la réfection des bâtiments ». Une solution d'attente s'est finalement présentée quelques jours plus tard : « Un industriel nous a prêté des locaux, pas très loin du boulevard Gustave-Eiffel où nous étions installés ».
Jacques Cicuto n'en dira pas plus, par sécurité. Du provisoire qui n'avait pas pour ambition de durer.
Finalement, Envie devrait renaître de ses cendres dans la zone industrielle Colbert en s'installant dans les anciens bâtiments de la PUM : 7000 m2 en périphérie de Reims. Un coût non négligeable pour Envie. « Il est vrai que Arcelor-Mittal, propriétaire des lieux a fait un geste sur le prix, mais il n'en reste pas moins que le loyer reste conséquent pour une structure telle que la nôtre », confie Jacques Cicuto. « On le sait également, le prix des assurances va être multiplié par deux ».
Aujourd'hui, Envie souhaite sensibiliser ses partenaires* à cette problématique avant la réunion du lundi 1er février, organisée par le sous-préfet de Reims, Jean-Jacques Caron, en vue de dégager des solutions rapides et concrètes.
3000 tonnes recyclées « On a besoin de connaître leurs positions et de savoir si nos partenaires sont décidés à nous soutenir sur le moyen terme », insiste le directeur de la structure. Envie, d'ores et déjà, s'est endetté pour les trois années à venir. « Nous allons rencontrer deux soucis financiers : au niveau de l'investissement, mais compte tenu de notre activité ce problème ne devrait être que relatif. En revanche, il va nous falloir faire face à un budget de fonctionnement plus important à gérer ».
Jacques Cicuto n'hésite pas à rappeler le potentiel important d'Envie : « En 2009, nous avons recyclé pas moins de 3000 tonnes de matériel contre 2300 tonnes en 2008 ».
Une belle carte de visite à présenter lundi.
Corinne LANGE
Les partenaires d'Envie sont le conseil régional, le conseil général, Reims métropole, la Ville de Reims et la direction du travail.

29 janvier 2010

haut de page

Reims
La Caf veut fermer l'accueil un mois
« Non aux heures supplémentaires obligatoires. La Caf doit embaucher. »
Ayant 17 000 dossiers en retard à traiter, la Caisse d'allocations familiales de la Marne veut fermer un mois l'accueil au public. Le personnel proteste.
Pour liquider 15.000 dossiers en retard, la Caisse d'allocations familiales de la Marne avait déjà fermé ses bureaux au public deux jours de la semaine, durant tout le mois de septembre. Visiblement, les choses ne s'arrangent pas, bien au contraire. La direction rémoise de l'établissement vient de faire savoir à ses 234 employés, dont 20 CDD, qu'elle devrait fermer l'accueil au public durant tout le mois de février et qu'ils allaient être obligés de faire des heures supplémentaires pour traiter 17 000 dossiers en retard, soit l'équivalent d'un mois de travail. La cause de ces retards « viendrait de la législation de plus en plus complexe et de la mise en place du RSA, dont les dossiers sont beaucoup plus longs et compliqués à traiter par les techniciens conseils que le RMI. »
Arrêt de travail
Refusant de faire des heures supplémentaires obligatoires « à un moment où l'Etat fait tout pour supprimer des emplois », à l'appel de plusieurs syndicats : CFDT, CFE-CGC, CGT et FO, plus d'une soixantaine de salariés (es) ont observé un arrêt de travail hier matin.
« On aurait besoin d'au moins 15 techniciens supplémentaires » demande Abdelkader Ghallal, délégué CGT. « Vous imaginez un peu, certains dossiers reçus le 31 décembre ne vont être traités que ces jours prochains. S'ils sont complets, car s'ils ne le sont pas, cela reporte à la fin février leur règlement. Quand on sait que cela concerne souvent des prestations à recevoir pour les familles, vous voyez un peu leur désarroi. »
Le mouvement a été fort suivi et efficace puisqu'hier après-midi la plate-forme téléphonique a même été fermée, de même que l'accueil au public. S'il nous a été impossible hier de joindre le directeur M.Lagier, il semblerait que la direction pourrait revenir sur sa décision de fermer totalement la CAF au public, mais que les bureaux pourraient être ouverts le mercredi ou le jeudi. On devrait en savoir plus aujourd'hui.
FO proteste
De son côté, l'Union départementale Force ouvrière s'élève contre la décision de la Direction de la CAF de la Marne de fermer l'accueil du public à compter du 1er février et pour une période de 4 semaines, « une décision prise sans l'aval du Conseil d'Administration de la CAF. »
« Dans une situation où de nombreuses familles ou personnes en situation de précarité sont dépendantes des versements de la CAF, il n'est pas admissible que tout contact direct avec les services leur soit interdit pendant une période aussi longue. Quelles que soient les difficultés rencontrées au plan administratif, notamment du fait du manque de personnel, une telle décision donnera à la CAF l'image d'une institution indifférente à la situation de ses allocataires. »
Alain MOYAT
Les usagers sont invités à contacter le serveur vocal au 0.820.25.51.10 ou à se rendre sur Internet : www.caf.fr

Reims
27 régionaux au rallye Monte Carlo
Les régionaux en force dans cette épreuve ont été présentés hier soir à la Maison rémoise du département. Voir la liste en page Marne.
C'est ce soir à 18 h 52 sur la place de l'Hôtel-de-Ville que 93 voitures engagées dans le 13e rallye Monte-Carlo historique prendront le départ.
Réunis dans un team (le JMW racing champagne historique) ou en individuels, 27 équipages rémois, sur 93 au départ de Reims, vont prendre ce soir le départ du 13e rallye Monte-Carlo historique organisé par l'automobile club de Monaco avec le Reims Champagne véhicules historiques sportifs. Voici tout ce qu'il faut savoir pour admirer ces voitures de légendes et discuter avec des passionnés d'auto.
Du parc des expos à l'hôtel de ville
Le public aura deux fois l'occasion d'admirer les 93 voitures engagées dans ce 13e Monte-Carlo historique. En détail de 9 à 16 heures au parc des expositions où ont lieu les vérifications administratives et techniques, l'occasion de parler aux équipages, de voir les clubs partenaires. Entrée gratuite. Et à partir de 17 heures autour de l'hôtel de ville où les véhicules seront dans un parking fermé rue de la Grosse-Ecritoire avant les animations prévues à partir de 17 h 30 avec la présence de stands et un écran géant qui diffusera des sujets sur le Monte-Carlo historique. Cerise sur le gâteau de 18 h 52, départ du premier véhicule, jusqu'à 20 h 05, les 93 véhicules seront présentés sur un podium.
Les parcours.- Les voitures se dirigeront vers Langres en empruntant les rues suivantes :
Jean-Jacques-Rousseau, boulevard de la Paix, boulevard Victor-Hugo, place Saint-Nicaise, place des Droits-de-l'Homme, avenue de Champagne avant de prendre la direction de Louvois.
340 participants.- Ce sont en fait 340 voitures qui participeront au Monte-Carlo historique 2010 avec des départs à Reims, Copenhague, Turin, Barcelone et Bad-Hambourg.

Épernay
Les profs du lycée Godart-Roger montent au créneau
Les professeurs du lycée Godart-Roger ont appris la fermeture de la section il y a une quinzaine de jours. Ils ne se laisseront pas faire.
En rogne contre la fermeture annoncée de la section plasturgie, une quarantaine de profs de Godart-Roger ont empêché la tenue de la réunion pédagogique organisée, hier, avec l'inspecteur.
Pour les enseignants de plasturgie de Godart-Roger, c'est un comble : accueillir l'inspecteur de l'Éducation nationale, en charge de la spécialité, dans leur mur pour qu'il expose l'avenir de la filière… alors qu'ils viennent d'apprendre que leur propre section doit fermer à la rentrée… Il ne leur en a pas fallu davantage pour décider de boycotter, hier matin, cette réunion (programmée depuis novembre) à laquelle étaient invités les enseignants de Charleville-Mézières (Ardennes) et de Langres (Haute-Marne). Soutenus par une quarantaine d'enseignants du lycée, ils en ont profité pour interpeller l'inspecteur sur la situation et tenter d'obtenir des explications, en vain.
« Pas de problèmes d'effectifs »
« On ne comprend pas, s'insurge Philippe Claudotte, enseignant porte-parole. On n'a aucun problème d'effectifs, on a les machines nécessaires. La Région est même prête à réaliser de gros investissements. Les élèves veulent venir en plasturgie, ce n'est pas une section professionnelle bouche-trou. C'est une voie qu'ils choisissent. Ce sont des élèves motivés. Nous avons d'ailleurs 80 % de réussite en moyenne au bac. »
Sans compter que les débouchés dans le secteur ne manquent pas selon les enseignants. « Il manque 1.500 jeunes formés en plasturgie au niveau national chaque année », insistent-ils, avant de rappeler que les élèves (qui représentaient la région) ont terminé, l'an dernier, vainqueur du concours de la mini-entreprise. « Preuve que l'équipe enseignante est très motivée ! Nous avons d'ailleurs été félicités par le recteur à l'époque… »
Selon les profs, le rectorat envisagerait la fermeture, notamment car la section « n'est pas complète. Nous assurons le bac pro en 3 ans, ce qui représente 45 élèves au total, mais pas le BTS, qui existe à Charleville et à Langres. Or, ces mêmes BTS sont alimentés par les élèves d'Epernay… Ce qui arrive à la plasturgie pourrait arriver à n'importe quelle filière. Il n'y a pas de logique ! »
Les profs attendent désormais un retour du recteur.
Philippe Claudotte, dans le même temps, envisage d'organiser une réunion syndicale, jeudi prochain, pour « faire un point et se répartir les tâches pour suivre l'action ». Très mécontents, ils envisagent de « monter au créneau » s'il le faut.
Marion DARDARD
Malgré nos tentatives, nous n'avons pu joindre aucun responsable du rectorat.

28 janvier 2010

haut de page

Reims
Dès ce soir et jusqu'au 6 février
Festival de films à l'italienne
Le 15e Rendez-vous du cinéma italien débute ce soir à l'Opéra avec « Le grand Rêve » de Michele Placido (avec Riccardo Scarmaccio), en avant-première (sortie officielle en France le 3 mars).
Le 15e Rendez-vous du cinéma italien est programmé aux cinémas Opéra jusqu'au 6 février, en partenariat avec le Comité de jumelage Reims-Florence.
4 Comédie à l'italienne
Quatre films cultes sont annoncés dans « La comédie à l'italienne » : le « Divorce à l'italienne » (1961) de Pietro Germi, avec Marcello Mastroianni, « Affreux, sales et méchants » (1976) d'Ettore Scola, avec Nino Manfredi dans une mise en scène primée au Festival de Cannes 1976. On retrouvera Vittoro Gassman et Jean-Louis Trintignant dans « Le Fanfaron », comédie dramatique de Dino Risi sortie en 1962. Quant à la Palme d'or 1966, encore de Pietro Germi, elle est connue sous le nom de « Signore e signori », ou « Ces messieurs-dames ». C'est lors d'une soirée de projection de ce film que Claude Bégué donnera une « ciné-conférence » sur la comédie à l'italienne : ce sera le samedi 30 janvier à 18 heures.
Pour la rubrique « A voir ou à revoir », un film de 1977 d'Ettore Scola a été choisi : il s'agit d'« Une journée particulière », celle du 8 mai 1938, quand Hitler vient à Rome rencontrer Mussolini, avec une histoire parallèle jouée par Sophia Loren et M. Mastroianni.
4Cinéma actuel et découverte
Le cinéma moderne figure en bonne place, avec trois titres sortis en 2009 : « Vincere », de Marco Bellochio - un retour à nouveau sur Mussolini et sa vie secrète -, « La sicilienne », de Marco Amenta avec Gérard Jugnot et Véronica d'Agostina. Une particularité : « Un été italien » est en version originale anglaise (sous-titrée en français) puisqu'il s'agit d'un film de Michael Winterbottom, avec Colin Firth et Catherine Keener.
4 En avant-première
La soirée d'ouverture, ce soir à 20 heures, accueillera en avant-première « Le grand rêve », de Michele Placido, dont la sortie en France est prévue le 3 mars. Autre soirée exceptionnelle avec « Videocratie », en première projection publique en France le jeudi 4 février à 20 heures : un documentaire de Matéo Garrone, réalisateur de Gommora, sur la télévision de Silvio Berlusconi…
4 Côté pratique
En dehors des deux titres en avant-première, les neuf films retenus seront projetés quatre fois (les 29, 30 et 31 janvier, les 1er, 2, 3, 5 et 6 février) mais à des horaires différents selon les jours.
Quelques exemples : Divorce à l'italienne passera vendredi 29 janvier à 16 h 15, le 31 à 20 h 45, le 2 février à 16 h 15 et le 6 à 14 heures.
Affreux, sales et méchants : vendredi 29 janvier à 18 h 30, le 31 à 14 heures, le 3 février à 20 h 45 et le 5 à 16 h 45.
Se renseigner sur place ou au 03.26.47.13.54

Reims
Taxe de séjour / Pour dormir, les touristes devront payer
Elus et professionnels du tourisme ont signé hier matin une charte qui les engage sur la taxe de séjour et l'utilisation de 80 % de son produit.
L'ancien maire Jean-Louis Schneiter en avait initié l'idée qui ne devait être effective qu'après la mise en service du tram. La nouvelle équipe municipale, présidée par Adeline Hazan, a voulu accélérer les choses en partenariat étroit avec les professionnels hôteliers et des métiers du tourisme. À compter de lundi, tous les touristes qui seront hébergés dans des structures hôtelières des communes de Reims, Bezannes, Cormontreuil, Sillery, Taissy, Tinqueux, Thillois et Witry-lès-Reims devront s'acquitter d'une taxe de séjour d'un montant compris entre 0,20 centimes d'euro par personne et par nuit effective (pour l'hôtellerie de plein air, les ports de plaisance, les relais ou haltes nautiques, chambres d'hôtes, résidences hôtelières et le Centre international de séjour) et 1,20 € pour un hôtel 5 étoiles, la moyenne étant fixée à 0,40 € pour un 1 étoile, 0,60 € pour un 2 étoiles et 0,80 € pour un 3 étoiles.
Union un peu forcée
Si la maire de Reims a salué la qualité des échanges qui ont duré près d'une année avec les professionnels, pour mettre en place cette taxe dont elle a bien précisé qu'« elle ne serait pas prélevée sur nos concitoyens mais sur les touristes comme cela se fait partout en France », Joël Oudin, président de l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie de la Marne (UMIH) n'a pas claironné, incendié qu'il est depuis quelques jours par ses collègues. Par contre, en responsable il assume : « On n'avait pas le choix. Il fallait mieux accepter la taxe en se mettant d'accord pour la gérer ensemble. » Mais de s'étonner tout de même que bon nombre de communes du Pays rémois ne vont s'exprimer que le 31 mars pour dire, si oui ou non, elles acceptent le principe de la taxe. Alors qu'au départ, l'Union des métiers et industries du tourisme avait émis le souhait que toutes les communes soient adhérentes avant de mettre en place la taxe.
(1) Grogne
« Quand on voit qu'on vient de louper un contrat de 40.000 euros qu'a récupéré l'hôtel Ibis, pour une différence de 50 centimes d'euro par personne, ça montre que la concurrence est très serrée », commentait en aparté un hôtelier un peu amer, qui préfère garder l'anonymat. « J'ai peur que les tours opérateurs préfèrent organiser leur congrès à Dijon. »
Positiver
Saluant le début de coopération en matière de tourisme entre les communes du Pays rémois, la maire a invité les habitants de l'agglomération à « être plus fiers de leur territoire qui a énormément de richesse. » De son côté, l'adjoint au tourisme Jacques Cohen a dit qu'il était heureux qu'il y ait enfin des moyens dégagés (NDLR : entre 300.000 € et 1,2 M€ chaque année) pour développer le tourisme sur la région.
Et de faire passer un message à l'Office de tourisme rémois : « L'extension de la zone de la taxe préfigure la surface souhaitable pour une structure administrative (NDLR : chargée du tourisme). On peut imaginer qu'il y ait des problèmes mais le but est de progresser dans une confiance mutuelle et une efficacité commune. » Un comité de pilotage, composé d'élus et de professionnels de l'hôtellerie, décidera de l'usage collectif de 80 % des fonds collectés, 20 % restant à chaque commune.
Alain MOYAT
(1) Les professionnels de l'Union des métiers et de l'industrie hôtelière sont conviés mardi 2 février, à 14 h 15 à la chambre de commerce, afin d'évoquer les nouvelles normes classe « étoiles ».

27 janvier 2010

haut de page

Reims
CANOE-KAYAK / L'élite ne « rame » plus
Avec sa salle de musculation, le Reims CN est un allié précieux pour les meilleurs kayakistes et céistes.
La Champagne s'est dotée d'un centre d'entraînement à Reims destiné à ses meilleurs éléments. Avec la complicité des rameurs du cercle nautique.
Le comité de Champagne-Ardenne (CRCACK) a vaincu un de ses handicaps. Depuis décembre, il s'est doté d'un centre local (*) d'entraînement basé à Reims. Retour sur la mise en place de ce projet à l'étude depuis quelques mois. Le guide se nomme Jean-Christophe Boivin, conseiller technique du CRCACK.
Où ?
Se doter d'un centre d'entraînement, l'initiative n'est pas banale surtout quand elle est finalisée avec un club d'aviron : le Cercle nautique rémois, l'autre structure de la ville avec les Régates rémoises.
Une convention lie le CNR au Comité régional. Pourquoi lui plutôt que les Régates ou le Reims Olympique canoë-kayak, partenaire qui aurait paru plus naturel ? Jean-Christophe Boivin apporte la réponse : « Le Cercle nautique dispose d'une structure fonctionnelle avec son local matériel et sa salle de musculation. Moyennant un prix d'adhésion convenable, nous avons accès à un outil approprié. »
Pour qui ?
La formule est réservée à un petit nombre, une vingtaine d'athlètes seulement selon les termes de la convention. Il y a quelques tout jeunes mais la cible visée n'est pas celle-ci. La priorité va aux étudiants. Reims est une ville universitaire où étudient quelques-uns des meilleurs kayakistes et céistes de la région.
Ceux-là avaient besoin d'un outil pour poursuivre leur entraînement autrement qu'à leur retour au club le week-end.
Pourquoi ?
Faute de structure, les athlètes étudiants connaissaient donc une rupture dans leur charge de travail. Résultat, une perte de compétitivité nuisible aux clubs et au comité. Avec le centre local d'entraînement, le volume de travail sera restauré. La proximité du canal favorise la pratique de la course en ligne ou de la descente mais les slalomeurs ne perdent pas tout. Privés de franchissement de portes, ils soignent leur préparation physique générale.
Ph.L.
(*) Il s'agit d'un centre local né d'une convention entre deux parties. Il n'a pas le qualificatif régional, faute d'être labellisé Jeunesse et Sports. Plus tard, peut-être, entrera-t-il dans le parcours d'excellence sportive (expression pour définir la politique fédérale autrefois portée par les pôles France et Espoirs)…

Reims
Chômeurs / Descente aux enfers assurée
Fabrice redoute la fin de ses droits: finis le loyer et la voiture...
En 2010, la France s'attend à un million de demandeurs d'emploi qui atteindront leur « fin de droits ». Une situation dramatique pour ceux qui la vivent.
Sur le papier, ce ne sont que des statistiques. Dans la vie réelle, ce sont des situations dramatiques pour ceux qui vivent « la fin de droits ». Or, en 2010, ils seront un million, dont près d'un tiers ne percevra plus aucune indemnité ! Cette descente aux enfers est vécue, chaque jour, par des « gens » ordinaires qui jusque-là menaient une vie « normale ».
Ainsi, à Reims, de Fabrice. À l'âge de 22 ans, il était entré aux « abattoirs » de Reims. À 40, il s'est fait virer comme ses 150 collègues. Il est au chômage depuis juillet 2008. Il fera partie du million de « fins de droits » de l'année.
Comme aux autres, le groupe Bigard avait proposé à Fabrice de se « délocaliser » dans le Nord. Mais il est divorcé avec 3 enfants. Il a estimé que sa place était à Reims… où il n'a plus de boulot.
Fabrice accompagne son frère aux Restos du cœur. Le frangin aussi traverse une passe difficile. « Ça commence à faire peur. Pour le moment, je perçois encore 1.000 € par mois. Si je descends à l'allocation de solidarité, je ne pourrai plus payer mon loyer (400 €), ni conserver mon auto (80 €) », prévoit Fabrice.
Lequel le vit assez mal, comme « un système qui nous écrase, malgré 18 ans de travail. Et sur mes 150 collègues, rares sont ceux qui ont réussi à se recaser. Quelques-uns font de l'intérim… »
Quant à changer de métier, Fabrice le redoute, comme de nombreux autres, il n'a pas envie de retourner à l'école. « Je préfère travailler. »
Aucune ressource
Huguette n'est pas mieux lotie. Elle a eu 60 ans le 13 janvier. Son mari, un ancien gardien de prison, est mort il y a un mois. Elle était responsable de boulangerie jusqu'en 2006. Mais son patron a eu envie de migrer vers le Sud.
Huguette est en fin de droits depuis juillet dernier. L'ensemble des paramètres de sa situation fait qu'elle ne dispose d'aucune ressource, même si elle espère pouvoir bénéficier un jour d'une partie de la retraite de son mari.
D'autant qu'on lui a refusé sa propre retraite : pas assez d'annuités.
Il ne reste donc à Huguette que ses yeux pour pleurer, son fils qui l'aide un peu et les Restos du cœur.
Aux Restos, justement, Jacky, le responsable de la distribution a déjà observé « 15 % d'inscriptions nouvelles. Certains ne font pas encore la démarche mais un jour ou l'autre, ils arriveront ».
Le problème des personnes en grande difficulté sociale n'est pas « que » financier : « C'est aussi beaucoup de désespoir parce que souvent cela s'accompagne d'une fracture familiale. Les couples se déchirent et dans 70 % des cas, éclatent. Ce n'est pas marrant. Dans mon bureau, ça pleure beaucoup. Et ce n'est pas fini », pronostique-t-il.
Et de conclure : « Ça arrive même à des gens qui avaient une bonne situation »…
Dossier J.-F. SCHERPEREEL

26 janvier 2010

haut de page

Reims
Cinq nouvelles implantations
Les entreprises comptent commencer leur activité autour de mai et juin.
Celles-ci représentent une perspective de création de 250 emplois environ.
Le club des « décideurs qui votent Reims » est sur le point d'accueillir de nouveaux membres. Cinq grandes entreprises vont annoncer prochainement leur implantation dans la cité des Sacres, a fait savoir François Cravoisier, président de la chambre de commerce et d'industrie de Reims et d'Epernay.
La première entreprise est une compagnie d'assurance qui va créer une activité importante de « back office » et de « front office ». Une seconde entreprise porte un projet d'unité de production dans le domaine agro-alimentaire. Une troisième entreprise, qui est une « belle signature » nationale, implantera une unité de production. Une entreprise d'informatique prévoit d'installer une antenne à Reims. Enfin, le cinquième projet est du domaine de la logistique.
Ces entreprises, dont les noms seront annoncés prochainement, projettent de commencer leur activité autour des mois de mai et de juin de cette année. Au total, elles devraient créer environ 250 emplois nouveaux. C'est la moitié de l'objectif de création annuel que s'est fixé Invest In Reims, l'agence de développement de la métropole régionale, financée par la ville de Reims, Reims Métropole et la CCI de Reims et d'Epernay.
Si l'on ajoute à ces 250 emplois, les 200 d'Ikea, qui ouvrira à Reims-Thillois le 25 août, l'objectif 2010 serait déjà pratiquement atteint. Et bien sûr, on ne juge pas en janvier, des annonces potentielles d'une année.
Le contexte économique national invite cepedant à la prudence et à la modestie. La température prise dans les salons où les agglomérations travaillent à promovoir leurs attraits laisse plutôt présager d'une reprise générale des investissements et des développements géographiques pour 2011.

Reims L'affaire de l'office de tourisme fait des vagues
Subvention pour aider les sinistrés d'Haïti, l'office de tourisme et le quartier Wilson ont marqué le conseil municipal d'hier, dans une ambiance bon enfant.
«C'est une affaire grave ». C'est par ces mots que la maire Adeline Hazan, a répondu hier à Catherine Vautrin sur l'office de tourisme.
« Les relations étaient déjà mauvaises entre Jean-Louis Schneiter et le président de l'office de l'époque. On a atteint un point de non-retour, malgré notre souci de concertation ».
Comme son adjoint Jacques Cohen le disait dans nos colonnes samedi, Adeline Hazan ne supporte pas d'avoir été mise devant le fait accompli avec la non-reconduction de la période d'essai du directeur.
« Comment allez-vous organiser demain le tourisme dans notre ville ? En renforçant le service tourisme, en renforçant Destination Reims, vous organisez la mort de l'office » avait lancé Catherine Vautrin.
« Nous réfléchissons à une autre formule, qui sera certainement intercommunale. Une remise à plat est nécessaire » a répondu la maire, qui a aussi rassuré Jean-Marie Beaupuy : pas question de municipaliser l'office.
Vente aux enchères au profit d'Haïti
Elle a aussi calmé les inquiétudes de la députée sur la concertation : « Nous travaillons avec les professionnels du secteur touristique, comme nous l'avons fait pour la taxe de séjour ».
Le drame d'Haïti a été évoqué dès le début du conseil et Jean-Marie Beaupuy, qui se plaint de ne pas avoir de réponses de la Ville depuis un an à ses questions a, là, été devancé par la maire qui a annoncé, en plus de la subvention, l'ouverture d'une urne en mairie pour des dons aux associations humanitaires (Croix-Rouge, Unicef, Secours populaire, Secours catholique, Médecins du monde).
« A l'initiative de François Petit, une trentaine d'artistes ont décidé de donner une de leurs œuvres pour la vendre aux enchères. L'exposition et la vente se feront à la salle des fêtes de la mairie ».
Catherine Vautrin a elle demandé qu'un accompagnement soit offert aux parents en demande d'adoption.
Après Val de Murigny, voilà Wilson qui fait parler de lui. Et pas avec sa maison de quartier (voir ci-dessous). Catherine Vautrin a en effet dénoncé « une vraie difficulté de sécurité. Il y a une grande inquiétude ».
Eric Quénard lui a répondu qu'une surveillance particulière de la police et des opérations avec le Foyer rémois étaient engagées. « Il n'y a pas une bonne cohabitation entre nouveaux et anciens locataires ».
« Logements trop chers »
« Les logements sont trop chers, il y a un turn-over important » a renchéri Adeline Hazan, qui promet d'éviter cela « dans les autres quartiers en réhabilitation ». Quant aux commerces, ils dépérissent. « Les nouveaux habitants ne fréquentent pas les commerces de proximité » explique le 1er adjoint.
Quand Marie-Noëlle Gabet a raconté son entrevue avec une des commerçantes, Catherine Vautrin lui a coupé l'herbe sou le pied : « Il n'y a plus de tabac, plus de journaux depuis ce matin place Mozart ».
Guillaume FLATET

Reims
92 photos de Yann Arthus-Bertrand au parc de Champagne
Fort du succès de l'exposition de 120 photos du célèbre Yann Arthus-Bertrand sur le thème « De la terre vue du ciel » proposée durant tout l'été et l'automne 2008 au parc de Champagne, une idée de l'équipe Schneiter, la mairie a décidé de remettre ça cette année au même endroit.
Hier, le conseil municipal a autorisé la maire à signer une convention avec la fondation GoodPlanet et la Sarl Altitudes Anyway pour la mise en place d'une nouvelle exposition qui sera présentée cette année au milieu des 22 hectares du parc de Champagne. Intitulée : «Vivants », l'exposition proposera 92 photos animalières grand format légendées et accompagnées de messages sur l'avenir de la Planète.
Objectif : faire prendre conscience des problèmes d espèces menacées et apporter des solutions sur la prévention de la Terre.
Si le coût de la fabrication des photos, des droits et frais d'agence est de 70 000€, l'opération qui sera accompagnée de toute une série d'animations ludiques et pédagogiques, est évaluée à 150 000€.

Reims
Maison de quartier Wilson : un mystère à éclaircir
Edith Piaf (ici en photo avec Bruno Coquatrix à droite et Charles Dumont) donnera-t-elle son nom à la future maison de quartier Wilson ?
Exit la MJC Brassens. La future maison de quartier Wilson qui devrait ouvrir ses portes dans quelques mois portera le nom de la chanteuse Édith Piaf. Enfin, c'est ce que devaient voter les conseillers municipaux hier.
Mais patatras : selon Catherine Vautrin, la chanteuse ne faisait pas partie de la liste dans laquelle les conseillers de quartiers ont fait leur choix !
Pascale Martin, adjointe, comme Hassan Erretat n'ont pu débrouiller l'histoire, à tel point qu'Adeline Hazan a décidé de repousser la délibération au prochain conseil, fin mars, soit très peu de temps avant l'inauguration !
Selon le déroulement prévu, la Ville a proposé un certain nombre de noms, liste dans laquelle se trouvait celui d'Edith iaf, selon Pascale Martin.
Sauf que les participants au conseil de quartier Wilson -Sainte-Anne ont décidé de « sortir » des noms de chanteurs pour marquer un renouveau. Ont ainsi été proposés : Simone Veil, Aung San Suu Kyi, Françoise Dolto, Claude Levi-Strauss ou bien La Renaissance, tous ensemble et même La Différence.
La maire, qui aime la concertation, a refusé de s'embourber et a préféré surseoir à la décision. Il faut maintenant un peu plus de rigueur pour la nouvelle procédure. Quant à la maison de quartier Orgeval, suite à une question de Franck Noël (MoDem) sur un éventuel « loupé » dans la concertation, encore, Eric Quénard a précisé qu'il y avait encore 6 mois pour se… concerter, pour décider, avec les associations, de l'avenir de Poincarré.
Personne n'a cependant répondu à ce que des adhérents, auteurs d'une pétition, refusent : aller à Charles-Roche pour des raisons d'insécurité.
Avec le rapport d'audit sur les maisons de quartier qui va arriver, le sujet risque de faire encore couler beaucoup d'encre !
G.F

. Reims
Revendications entendues, problèmes non résolus
Tous les élus rémois derrière les sapeurs-pompiers
Les élus ont été unanimes hier pour leur soutien aux sapeurs-pompiers. Reste à convaincre les conseillers généraux et… Charles-Amédée de Courson. « Le conseil général ne doit pas rester sourd » : c'est l'appel lancé par l'adjoint Karim Mellouki pour mettre fin au conflit avec les pompiers, contents du soutien de la Ville.
Depuis quelques semaines, les sapeurs-pompiers professionnels de Reims ne sont pas contents et le font savoir. Après avoir participé bruyamment mardi à la manifestation contre la réforme des collectivités territoriales, réclamé des effectifs supplémentaires (49 postes rien que sur la communauté urbaine de Reims), occupé symboliquement le Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) à Fagnières, et après avoir été reçus hier après-midi par Adeline Hazan, présidente de Reims Métropole, ils ont remis cela hier soir avant la tenue du conseil municipal pour sensibiliser tous les élus à leurs problèmes.
« Nous témoignons de notre attachement aux sapeurs-pompiers. Ils apportent le meilleur à Haïti. Le conflit social dure depuis plus d'un mois. Charles de Courson se doit de répondre, et le conseil général ne doit pas rester sourd » a lancé hier l'adjoint à la voirie Karim Mellouki, après une manifestation silencieuse des hommes du feu au début du conseil municipal.
Devant le silence « méprisant » de Charles Amédée de Courson, responsable du Sdis, et devant la difficulté d'obtenir des informations sur les états de service du personnel et tout simplement des effectifs, les pompiers ont décidé d'en appeler directement à la Ville de Reims pour qu'elle fasse pression sur les responsables du Sdis.
« Nous donnons 9,2 millions au Sdis, le conseil général en donne 9,6 millions. Cela nous donne le droit de faire pression » a relevé Adeline Hazan, soulignant que la situation était grave.
Catherine Vautrin veut, elle, que soit revu le schéma d'analyse d'intervention des pompiers, car il ne comprend pas aujourd'hui le TGV, Ikéa, etc. « Je vais relayer cela à Charles de Courson. »
La maire de Reims a été applaudie après être sortie, avant le conseil, voir les pompiers installés sur les marches de l'hôtel de ville. « Notre mobilisation porte ses fruits, le personnel en a ras le bol. La population rémoise est en danger. Maintenant qu'on nous a écoutés, il faut trouver des fonds, des solutions » expliquait Alex Schweitzer, délégué CGT. Adeline Hazan visitera vendredi les centres de secours.
Mais il y a un hic. Et de taille. Si le Sdis donne rapidement satisfaction aux sapeurs-pompiers en embauchant des effectifs, le département ne manquera pas d'envoyer aussitôt une grosse partie de la facture à Reims métropole. Pas sûr que les contribuables en soient très enchantés !
Les sapeurs-pompiers ont rendez-vous à Fagnières avec leur hiérarchie ce vendredi à 9 heures.
G. F. et A. M.

Reims
Square des Droits-de-l'Enfant : la démocratie la tête en bas
Ce square des Droits-de-l'Enfant a déjà été inauguré le 20 novembre dernier.
À l'heure où la ville va mettre en place un conseil municipal pour la jeunesse (voir une prochaine édition), les élus adultes seraient bien inspirés de ne pas donner le mauvais exemple. Hier soir en effet les conseillers municipaux ont été invités à donner le nom de square des Droits-de-l'Enfant à un espace de jeux situé rue de Salzbourg.
La décision bien sûr a fait l'unanimité. Seul problème, ce square a déjà été baptisé le 20 novembre à l'occasion du vingtième anniversaire des Droits de l'Enfant par le premier adjoint Éric Quénard entouré d'enfants de l'école Sculpteurs Jacques et de l'Institut Michel-Flandre.
On nous avait appris à l'école que les conseils municipaux se réunissaient d'abord pour prendre des décisions et ne les appliquaient qu'ensuite.
A Reims, ce n'est pas le cas. Certes, cela n'empêchera pas la planète de tourner, mais le fonctionnement démocratique aurait tout à gagner à respecter les règles. D'autant qu'il n'y avait pas urgence puisque cela fait de nombreuses années que la ville, à l'époque avec Marie Annick Roger, adjointe chargée des écoles, créait un événement à l'occasion de la journée des Droits de l'enfant.
A.M.

25 janvier 2010

haut de page

Epernay
Champagne Esterlin / l'affaire relancée
L'affaire devrait faire l'objet d'un renvoi devant le tribunal correctionnel de Reims dans les mois qui viennent.
EPERNAY (Marne). On devrait bientôt connaître l'issue que connaîtra l'affaire du champagne Esterlin. Depuis 2005, les investigations autour des soupçons de chaptalisation et de vente de faux millésimes se sont poursuivies. L'instruction vient de s'achever.
Un nouveau chapitre va enfin pouvoir s'ouvrir dans l'affaire du champagne Esterlin. Plus de quatre ans après les mises en examen de plusieurs dirigeants de la coopérative de Mancy, près d'Epernay, l'instruction du dossier vient tout juste de s'achever. Et il ne fait aucun doute, selon plusieurs personnes proches de l'enquête, que l'affaire devrait bien faire l'objet d'un renvoi devant le tribunal correctionnel de Reims dans les mois qui viennent. Reste maintenant à savoir qui devra répondre de quels faits, et si tous les chefs d'inculpation seront retenus ou pas. Le parquet dispose désormais de trois mois pour rendre ses réquisitions en ce sens.
Faux millésimes
Lorsque l'affaire a été révélée, en juillet 2005, on parlait alors de « fraude d'une grande envergure ». Suffisamment pour que le président de la coopérative, Patrick Jean, la directrice administrative, Lysiane Géraudel, et le chef de cave Franck Verner, soient tous les trois mis en examen et placés sous contrôle judiciaire. Les dirigeants font alors l'objet de multiples accusations. L'escroquerie tout d'abord, car ils sont soupçonnés d'avoir vendu à l'enseigne de hard-discount Ed, propriété du groupe Carrefour, des milliers de bouteilles prétendument millésimées alors qu'il s'agissait de champagne ordinaire.
Mais ce n'est pas tout, car les enquêteurs les soupçonnent aussi d'avoir mis en place un système de chaptalisation, c'est-à-dire d'augmentation artificielle du taux d'alcool par adjonction de sucre. La manœuvre concernerait des milliers d'hectolitres de champagne, disait alors le procureur en charge du dossier à Châlons. C'est l'achat de plusieurs tonnes de sucre en catimini, loin du regard des douanes, qui aurait mis la puce à l'oreille des enquêteurs.
À ce moment, le président et la directrice sont également soupçonnés d'abus de bien sociaux. En clair, ils auraient utilisé l'argent de la société pour investir dans d'autres entreprises pour leurs propres intérêts.
Pour couronner le tout, la directrice et le chef de cave étaient aussi mis en examen pour harcèlement moral.
Il faut dire que l'enquête avait alors été lancée suite à la dénonciation de trois employés qui avaient été licenciés. D'anciens salariés que l'on ne retrouve pas en revanche sur le banc des parties civiles aujourd'hui.
Pour l'image…
Entre-temps, le champagne Esterlin en tant que personne morale, a lui aussi été mis en examen. On notera au passage que la société s'est également constitué partie civile, « ce qui est tout à fait légal » nous explique-t-on.
Au juge ensuite de l'accepter ou pas. Au rang de ceux qui s'estiment victimes, on retrouve aussi l'Inao (Institut national des appellations d'origine contrôlée) et le Syndicat aubois de la défense de la champagne viticole, une structure composée de vignerons. « Si le syndicat n'a pas subi de préjudice direct, cette affaire a tout de même entaché l'image de la Champagne », explique son avocat, Me David Sribe.
Du côté de l'enseigne Ed en revanche, on attend l'issue de cette procédure avec impatience. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Me Christian Feddal, n'est pas franchement satisfait (lire encadré) de la manière dont elle a été menée…
Julienne GUIHARD-AUGENDRE

Reims
Grandes écoles / Pour ou contre les quotas de « pauvres »?
« Réserver un concours pour des personnes qui viendraient de milieux défavorisés reviendrait à créer une ségrégation », prévient François Bonvalet, le patron de RMS.
Quelle est la position de Reims management school (RMS) dans la polémique qui oppose pro et anti quotas d'élèves défavorisés dans les grandes écoles ?
On recense 12 % de boursiers à Sup'de co et 20 % dans l'ensemble des autres filières de RMS. On est loin de l'objectif des 30 % d'élèves boursiers dans les grandes écoles voulu par le gouvernement.
Petit rappel des faits : le 19 novembre dernier, le Premier ministre François Fillon tirait le premier, et à Reims s'il vous plaît, en engageant les grandes écoles à atteindre un objectif de 30 % de boursiers à la rentrée 2010, afin de lutter contre les inégalités sociales.
Richard Descoings s'énerve.La riposte est venue de Pierre Tapie, président de la conférence des grandes écoles et de l'Essec (l'une des plus prestigieuses écoles de commerce de France). Il s'est déclaré contre « toute forme de quotas », qui conduiraient, selon lui, inévitablement à une baisse du niveau. Il rappelle « que l'admission dans les grandes écoles est basée sur le mérite républicain » et que l'association des grandes écoles désapprouve, d'une manière générale, « la notion de quotas » et réaffirme que « les niveaux de concours doivent être les mêmes pour tous ».
Dans Le Monde du 5 janvier dernier, Richard Descoings, directeur de Sciences Po Paris, a jugé quant à lui « antisociale » la réaction du « lobby des grandes écoles ».
Pour lui, « elles sont menacées par leur défense absolue des privilèges garantis par l'Education nationale aux groupes sociaux les plus favorisés ».
Retour dans la seule grande école basée à Reims, RMS. « Nous sommes en grande partie d'accord avec la position de la conférence des grandes écoles », déclare François Bonvalet, directeur général de RMS.
« Réserver un concours pour des personnes qui viendraient de milieux défavorisés reviendrait à créer une ségrégation. Pour nous, accueillir des étudiants de milieux sociaux et de pays différents n'est pas un problème -nous le faisons déjà- mais nous sommes attachés à un concours d'entrée identique pour tous. »
Le petit 12 % de boursiers de Sup'de co Reims contredit quelque peu l'esprit d'ouverture affiché par M. Bonvalet.

« Que l'Etat prenne ses responsabilités »

« Tout le monde est capable de réussir un concours s'il y est bien préparé », renchérit-il. « Tout se joue bien avant. Ce qu'il faut, c'est identifier assez tôt les élèves qui ont le potentiel pour faire des études supérieures et leur apporter le soutien nécessaire. Nous n'avons pas vocation à reproduire des élites mais à les créer. »
« Un autre problème important est économique, ajoute-t-il, les frais de scolarité pendant les études supérieures sont estimés entre 30 000 et 70 000 euros. C'est pour cela qu'il faut que l'Etat prenne ses responsabilités en instaurant par exemple des bourses de vie pour ces élèves.
Nous sommes prêts à accueillir plus de boursiers mais il faut savoir que nous dépendons entièrement d'un financement privé. Ce qu'oublie de dire Richard Descoings, c'est que son école est payée entièrement par l'Etat alors que nous ne coûtons rien au contribuable. »
En tout cas, on attend avec impatience le prochain déplacement à Reims de François Fillon qui a su créer un vrai débat de fond sur le thème du « comment faire pour que les élites de demain ressemblent à la France de demain ».
Alexandre ROGER

Reims
Bénévolat
« Rev en Champagne » rend le sourire aux isolés
Geneviève Collardey : « Je souffrais surtout de la solitude ».
Sortir de leur isolement les personnes malades et handicapées, confinées à domicile, c'est le but visé par une association qui œuvre dans l'agglomération.
GENEVIÈVE COLLARDEY, 79 ans, a des assistances ménagères à domicile pour tous les problèmes de la vie courante. « Mais ce que je souhaitais, c'était avoir des visites pour parler et éventuellement m'aider à sortir un peu de chez moi. »
En fauteuil roulant, elle habite un premier étage. Elle a appris il y un an, l'existence de « Rev en Champagne » : « J'ai téléphoné et eu tout de suite un premier contact ». Une bénévole vient une fois par semaine. « On discute, on joue au Scrabble, ça me change les idées. »
Ce jour-là, c'est son anniversaire et Evelyne Freyermuth, responsable de l'antenne champenoise de « Relais Etoiles de Vie », est venue accompagner la bénévole habituelle, Martine.
« Elle n'était pas descendue de son appartement depuis trois ans ! Ce qu'elle attendait en premier lieu, c'était du réconfort sur place. »
Ce qui ne les empêche pas d'avoir l'œil aux détails : « Nous avons fait déplacer son répondeur de porte, difficilement accessible ».
Des bénévoles formés
Comment est née cette antenne rémoise ? « Par l'écoute d'une émission sur l'association-mère de Versailles à la radio », répond Evelyne Freyermuth.
Nouvellement retraitée, elle en parle à des amies qui souhaitent, comme elle, se rendre utiles aux autres.
Rendre visite à des personnes invalides et isolées demande une grande vigilance sur le total désintéressement -les personnes âgées sont parfois influençables- et les aptitudes des bénévoles : « On fait toujours au début un compagnonnage, de façon à être sûr qu'il n'y aura pas de problème. Une formation -obligatoire- est dispensée par un psychologue ». Les animations concernent « le corps, le cœur et l'esprit » : « Nous incitons les personnes isolées à bouger, sortir de chez elles, à ne pas se recroqueviller dans leur coquille ».
S'ouvrir à d'autres
Comment, avec une faible cotisation annuelle de 50 euros, l'association peut-elle offrir à sa dizaine d'accompagnés des réunions goûters hebdomadaires, des animations artistiques et culturelles, des sorties et visites à l'extérieur ? « Les amis nous aident ! Chaque bénévole donne 15 euros. La fondation Bettencourt nous a aidés à démarrer. Nous avons eu quelques dons. Et la commune de Cormontreuil met un local à notre disposition chaque lundi ».
L'association, qui souhaite s'étoffer, est prête à accueillir d'autres bénéficiaires, et, évidemment d'autres bénévoles.
Pour contacter « Rev en Champagne » : tél. 06.85.08.79.79.
e-mail : rev-en-champagne@orange.fr

Reims
Collège Université
Les élèves germanistesrefont le Mur... de Berlin
Arts collectifs à l'occasion de la journée franco-allemande.
Célébrer l'amitié franco-allemande et la chute du Mur de Berlin sous une forme peu banale : l'équipe éducative du collège Université a fait appel à son imagination.
« Comme une peau livrée au temps » : une bien jolie expression pour désigner l'ensemble des réalisations artistiques encollées sur le mur principal de la cour du collège Université.
Une œuvre éphémère, fruit d'un travail collectif effectué par des classes de 3e, à l'occasion de la journée franco-allemande et du 20e anniversaire de la chute du mur de Berlin. « Chaque élève a pioché une phrase en allemand ou en français, sur le thème du Mur de Berlin, et à partir de là, a fait appel à son imagination, pour la traduire sous une forme artistique », expliquent les enseignants.
Vendredi matin, l'un après l'autre, chaque collégien, devant le mur, a lancé son slogan, en français ou en allemand : « 1989, le réveil des peuples », « L'interdit devient palpable », « Rostropovitch fait vibrer Berlin », etc. L'hymne à la joie a été chanté, en allemand, par un groupe d'élèves, entraînés par leur professeur de musique, Murielle Weber, devant leurs camarades et les enseignants.
L'atout d'une langue européenne
« L'idée était de faire participer tous les élèves germanistes sur une création, à partir de la question : Comment se représentaient-ils la chute du Mur ? », expliquent Nadine Parkitny et Christine Blot, les professeurs d'allemand. « Ce que l'on voit ici, c'est le dynamisme des enseignants d'allemand. Que ce soit par les voyages ou les manifestations comme celle-ci, cela montre la dimension importante de l'allemand dans notre collège », se félicite Benoît Bidot, le principal. Sans compter que l'allemand étant la seconde langue européenne la plus parlée, la pratiquer devient un atout supplémentaire dans leur future vie professionnelle.
Traduire un ressenti
Devant le mur, quelques élèves commentent : « C'est sympa de faire quelque chose tous ensemble. Ce mur, tout le monde va le voir ! ». Clotilde Ducrot, 14 ans, a choisi d'illustrer « La rumeur enfle dans Berlin » : « J'ai dessiné des rues. Sur chacune, j'ai inscrit : Le mur est tombé ».
Les phrases tirées au sort ont été ensuite interprétées : « Nous leur avons demandé, avec les formes, les couleurs, les textures, les écritures de leur choix, de traduire ce qu'ils ressentaient », précise Emmanuelle Kempf, l'un des professeurs d'art plastique.
Symboliquement, ce travail a été commencé dans la semaine du 9 novembre (date de la chute du Mur) pour trouver sa conclusion ce vendredi 22 janvier, jour destiné à inciter les élèves à s'intéresser à l'Allemagne.

Reims
La gestion du Parc des expos sera-t-elle privatisée ?
En 2008, le Parc des expos, qui emploie 13 personnes, a accueilli 61 manifestations et 212.000 personnes pour un chiffre d'affaires de 2,5 M€. Il a accusé une perte nette de 430.000 €.
Cinquante-sept questions ce soir à l'ordre du jour du conseil municipal. Parmi les délibérations, les élus parleront de l'avenir du Parc des expositions, dont le contrat d'affermage se termine à la fin de l'année.
Le 15 mai 1987, le ministre Édouard Balladur coupait douze rubans correspondant aux douze drapeaux des pays constituant l'Europe pour inaugurer le Parc des expositions flambant neuf, réalisé pour 9M€ par la Ville de Reims et accueillant la 54e foire-exposition. Vingt-deux ans plus tard, l'équipement en fort piteux état n'accueille plus de foire depuis longtemps. Pire, son avenir est plus que compromis si rien ne bouge.
C'est dans ce contexte que, ce soir, la maire va demander à ses collègues d'adopter le lancement d'une nouvelle délégation de service public pour l'exploitation de ce parc, le contrat passé en 1999 avec la Saem Reims champagne congrès (devenue SEML Reims événements) s'achevant finalement le 31 décembre 2010.
Il s'agit en clair de trouver un candidat public ou privé pour faire fonctionner, assurer la maintenance technique et la promotion commerciale de cet équipement de 59.451 m2 comprenant trois halls, des salles de réunion et deux terrasses. Le rapport de présentation du Parc des expos ne le cache pas : le site connaît pas mal de dysfonctionnements. La toiture a des problèmes d'étanchéité, le chauffage des halls 1 et 2 est inefficace et bruyant, les sanitaires sont à revoir, l'offre technique pour les concerts et les spectacles est dépassée avec des plafonds trop bas et des puissances électriques qui ne sont plus adaptées.
Triste état des lieux
De plus, le plan d'implantation des stands ne peut être modifié, les ouvertures des halls ne permettent pas l'entrée de véhicules poids lourds, aucun tri sélectif des déchets n'est mis en œuvre.
Si depuis 2007, la Ville, qui est actionnaire majoritaire de la SEML Reims événements, n'assure plus de grosses réparations, elle a « exceptionnellement » pris en charge de nombreux travaux pour 391.000€ de 1999 à 2003 auxquels se sont ajoutés 73.300€ en 2004 de travaux « pour des raisons de sécurité », 70.500€ en 2005 pour les mêmes raisons, et 23.750€ en 2006. La nouvelle équipe municipale a estimé que cela suffisait.
Compte tenu des incertitudes actuelles pesant sur la pérennité du Parc des expositions, elle n'envisage a priori aucun investissement en travaux d'amélioration de la structure et précise que c'est le nouvel exploitant qui devra réaliser les travaux d'équipement liés au fonctionnement et au maintien de la conformité du Parc des expositions aux normes et règlement en vigueur.

Mort annoncée ?

Ce nouvel appel d'offres signe-t-il à moyen terme la mort du Parc des expos construit sous la mandature Falala ? Cela y ressemble fort. En 2008, le Parc, qui emploie 13 personnes, a accueilli 61 manifestations et 212.000 personnes pour un chiffre d'affaires de 2,5 M€. Il a accusé une perte nette de 430.000€.
Pas défavorable a priori à des partenariats public-privé, la Ville ne verrait pas d'un mauvais œil l'arrivée d'un partenaire extérieur, spécialiste de la gestion des parcs des expos qui s'engagerait pour quelques années à faire fonctionner l'ancien parc tout en lançant rapidement l'idée d'un nouvel équipement. Qui s'en plaindrait ? La vocation première d'une mairie n'est pas en effet d'organiser des événements commerciaux.
On devrait en savoir plus ce soir.
Alain MOYAT

23 janvier 2010

haut de page

Epernay
Non aux Paysages de Champagne pour l'Unesco
Pierre Cheval : « Je suis satisfait que la décision a été enfin prise. On va pouvoir travailler dans le bon sens. »
La réponse est tombée hier, jour de la Saint-Vincent : la candidature des Paysages de Champagne à l'Unesco vient d'être rejetée.
C'est hier, jour de la célébration de la Saint-Vincent, saint patron des vignerons, que la Champagne a appris que son dossier d'inscription à la candidature en vue d'une inscription au Patrimoine mondial de l'Unesco n'a pas été choisi par le Comité des biens français.
On s'en doutait. Depuis le début du mois de novembre, période à laquelle s'était déroulé le grand oral de l'association Paysages de Champagne devant les experts du Comité des biens français en vue d'être présenté à l'Unesco, il ne s'était rien passé. Les élus étaient venus en nombre assister la région. Les experts avaient pu rencontrer Adeline Hazan, maire de Reims, Franck Leroy, maire d'Épernay, Bruno Bourg-Broc, député-maire de Châlons-en-Champagne, Jacques Krabal, maire de Château-Thierry, Dominique Levêque, maire d'Aÿ, et Catherine Vautrin, députée de la Marne et vice-présidente de l'Assemblée nationale.
Des intervenants comme Yves Bénard, président de l'Inao, avaient présenté la Champagne, son savoir-faire, son héritage et ses terroirs. Mais depuis, un silence assourdissant entourait le dossier. Hormis les différents bruits de couloirs qui, malheureusement, ne laissaient présager rien de bon.
Pour Pierre Cheval, président de l'association « Paysages de Champagne », créée pour mener à bien ce dossier, c'est comme une sorte de soulagement. « Je suis satisfait que la décision ait été enfin prise. On va pouvoir travailler dans le bon sens. Je suis d'ailleurs très content que les bassins miniers du Nord-Pas-de Calais aient été choisis. Je suis sûr qu'ils vont déboucher des bouteilles de champagne chez les Ch'tis ! Leur dossier était parfaitement dans les clous. » Une évidence quand on sait que le bassin minier a plusieurs fois porté sa candidature auprès du Comité des biens français. Il reste à savoir pourquoi la Champagne n'a pas été retenue. L'explication est simple, voire scolaire. « Il faut que nous travaillions sur notre dossier. Ni trop ni pas assez, il faut qu'il soit parfait. Nous devons mettre en avant la Valeur universelle exceptionnelle. » Cette fameuse VUE si chère au Comité des biens français. « Nous devons aller plus loin dans la rédaction, et soulever des points scientifiques et historiques. Nous avons peut-être été trop affectifs avec notre région. C'est normal, nous sommes champenois et fiers de l'être. »
Trois experts devraient être nommés par le Comité des biens français pour accompagner l'association Paysages de Champagne. Qui compte se représenter l'an prochain.
Sophie CLAEYS-PERGAMENT

Épernay
ça balance encore
Laurent Leemans et Michel Boulonnais ont tous deux été placés sous contrôle judiciaire. Ils comparaîtront le 27 janvier.
Laurent Gérard, premier directeur du Millesium, licencié en février 2006, dénonce l'ingérence dont la CCEPC s'est rendue coupable dans le cadre de la convention de délégation de service public, sous le règne Boulonnais.

Budgets à l'appui, il explique comment les chiffres ont été manipulés pour attirer la CCI de Reims au capital de la Sem.
D'un côté, il y a une équipe de neuf personnes menée par un directeur récemment nommé, Arnaud de La Selle, qui se démène pour faire vivre la structure et tendre vers l'équilibre. Un équilibre espéré en 2011.
De l'autre, il y a une société d'économie mixte, la Sem « Millesium'Evenements », qui exploite depuis novembre 2005 l'équipement dans le cadre d'un contrat de régie intéressée, une DSP (Délégation de service public), pour le compte de la communauté de communes Epernay-Pays de Champagne (CCEPC).
Au milieu, un homme : Michel Boulonnais, ancien président de la CCEPC, PDG, DG et administrateur de la Sem, momentanément remplacé par Bertrand Famelart (l'union du 14 janvier), aujourd'hui placé sous contrôle judiciaire et renvoyé devant le tribunal correctionnel pour répondre de « recel, faux et usage de faux, abus de biens sociaux, destruction de biens et atteinte à la liberté d'accès aux marchés publics » (notre édition du 8 décembre). Quatre autres personnes sont également convoquées, parmi lesquelles Laurent Leemans, directeur général de la CCEPC, également placé sous contrôle judiciaire.
Le scandale est lourd à porter pour la communauté de communes. L'affaire porte notamment sur l'absence de marchés publics lors de la construction du Millesium. A l'époque, la CCEPC avait mandaté un aménageur puis racheté le parc à cet aménageur, comme on achèterait un appartement sur plan… C'est pourtant loin d'être le seul grief. Au cœur du scandale, c'est l'ingérence dont la CCEPC s'est rendue coupable dans le cadre de la délégation de service public (DSP) qui pose question.
Démarche tendancieuse
A l'époque, alors que la CCEPC décidait de confier la gestion du Millesium par convention de délégation de service public et lançait un appel à candidatures, elle décidait dans le même temps de créer sa propre société afin de candidater à cette DSP. Tendancieuse, la démarche n'est pourtant pas illégale. A cela près que les deux autres candidats en lice y ont vu une parodie d'attribution de marché et ont préféré se désister.
La CCEPC n'avait donc plus en face d'elle qu'une seule société candidate : la Sem GD3EPC (devenue « Millesium'Evenements » en 2006) qu'elle avait elle-même mise sur pied. La CCEPC n'avait plus qu'à négocier avec… elle-même. Les budgets prévisionnels présentés ayant été établis et négociés préalablement entre la Sem et la CCEPC. Une comédie de commission d'attribution, mais rien de vraiment illégal. Là où ça dérape, c'est lors de la nomination du directeur.
A l'époque, Michel Boulonnais avait recruté un directeur, Laurent Gérard, qui s'est retrouvé salarié de la CCEPC (qui elle-même lançait la DSP) et directeur général de la Sem qui candidatait à cette DSP.
« J'ai pris de gros risques », reconnaît l'ancien directeur, licencié en février 2006 pour « incompétence », aujourd'hui en appel devant les prud'hommes.
« J'ai dû assumer seul la constitution de la société d'économie mixte GD3EPC dans le courant du mois de mai et de juin 2005, sans aucun autre soutien juridique que celui de la fédération des Sem… La date buttoir pour la constitution de cette Sem était calée sur le lancement de la DSP au 30 juin 2005. J'ai été amené à prendre des risques juridiques importants au cours de la procédure de délégation de service public, dans la mesure où j'ai été maintenu, contre mon avis, dans les effectifs de la CCEPC, autorité délégante dont Michel Boulonnais était le président, alors que j'occupais également les fonctions de directeur général de la Sem qui a été attributaire du marché. Je n'avais malheureusement d'autre choix que d'accepter ces conditions au regard du fait que chacun savait que je venais de vendre ma maison dans le Pas-de-Calais et que la situation de dépendance dans laquelle je me trouvais ne m'autorisait pas d'autre option. Ma démission de la DG de la Sem à l'issue de la procédure de DSP en janvier 2006 n'avait d'autre but que de calmer la situation et de me couvrir juridiquement. »
Laurent Gérard assumait donc seul les risques… Pour autant, il ne dirigeait pas véritablement la Sem. « Toutes les décisions engageant la société étaient prises par Laurent Leemans, le directeur général de la CCEPC ».
Un directeur de trop
Car voilà, tout en recrutant Laurent Gérard, Michel Boulonnais avait mandaté en parallèle, Laurent Leemans, directeur général de la CCEPC, pour le seconder dans la direction générale de la Sem afin de réorganiser la gestion du Millesium. Une ingérence tout à fait illégale puisque Laurent Leemans prenait les décisions pour une Sem dont il n'était pas salarié. « Son statut de directeur général de la structure actionnaire majoritaire ne lui donnait aucun droit de gérer la Sem, ce qu'il faisait pourtant », confirme Laurent Gérard. « Je n'avais plus aucune marge d'action. Quelles que soient les directives qui aient pu être données, je ne disposais plus d'aucune information sur la nature des missions qui avaient été confiées à chacun des membres de l'équipe et sur la charge de travail qui leur incombait. Il m'a donc été impossible d'appréhender et de définir une quelconque organisation au sein de ce service puisque la seule personne à qui les membres de l'équipe rendaient compte était Monsieur Leemans ».
En juin 2006, Pierre Morin, nouveau directeur, démissionnait d'ailleurs pour cette même raison.
C'est ce qui vaut aujourd'hui à Laurent Leemans d'être renvoyé devant le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne, aux côtés de Michel Boulonnais, Jean-Jacques Varnier, Alain Belloni et Dominique Gauthier. L'audience correctionnelle est prévue le mercredi 27 janvier à Châlons-en-Champagne.
Caroline GARNIER

Reims
La guerre du tourisme
Rien ne va plus entre la Ville et l'office du tourisme.
L'office de tourisme version 2010 fêtera-t-il en 2012 son 100e anniversaire ? Pas sûr. La décision de l'association de ne pas embaucher le directeur de l'office à l'essai a mis l'adjoint au tourisme en pétard. Il y a comme de la revanche dans l'air.
«C' est inacceptable. On ne nous a même pas demandé notre avis. » Légèrement grippé, Jacques Cohen, adjoint au tourisme, retrouve pourtant toute son énergie pour dire son incompréhension, sa colère devant la décision du bureau de l'office de tourisme de ne pas embaucher, après ses quatre mois d'essai, Philippe Fraboni, le directeur de l'association présidée par Camille Mangin. « Son principal défaut, c'était de travailler avec nous », est persuadé l'adjoint. Sans doute la goutte d'eau qui fait déborder le vase, cette décision fait-elle suite aux mauvais rapports entretenus depuis 2008 entre l'office de tourisme et la nouvelle équipe municipale dont l'adjoint estimait encore il y a deux mois « qu'il pouvait faire plus ? »
« Pas du tout », s'émeut Camille Mangin. « Je ne suis pas Yvan le Terrible. Il ne s'agit en aucun cas d'un licenciement. Le bureau l'a décidé à l'unanimité et l'article 2 nous le permet. Nous avons décidé de ne pas embaucher M. Fraboni après sa période d'essai. C'est tout. On l'a dégagé de ses obligations pour le mois de janvier pour lui laisser le temps de se retourner. » (Voir par ailleurs).
Vers une restructuration
« Je ne comprends pas », poursuit Jacques Cohen, « l'office avait le choix entre un directeur spécialiste de l'international, un autre de la communication, un autre de l'organisation d'événements et un de la gestion des affaires, ce sont eux qui ont choisi M. Fraboni pour ses compétences dans la gestion d'un office à Castres et à Thiers. » C'était en gestation. C'est aujourd'hui une certitude. La Ville est en train de travailler à la façon de restructurer l'office de tourisme à qui elle octroie 1,3 M€/an sans une totale satisfaction. (L'office s'impliquerait peu, il vivrait sur une rente de situation que sont la cathédrale et le champagne, il a une conception trop restrictive de ses activités, son activité n'est pas à l'échelle souhaitable - lire l'union du 10 novembre 2009). « J'ai bien peur qu'on ait interprété notre bonne volonté comme de l'indifférence, qu'on laisserait faire n'importe quoi. »
Précisant bien que la Ville n'entend pas régler des comptes, l'adjoint le confirme. « Nous travaillons sur un cahier des charges qui puisse répondre à la question : de quel office de tourisme a-t-on besoin de façon à pouvoir se donner les moyens organisationnels et matériels pour remplir les missions actuelles et futures ? On ne veut pas la mort de l'office, il a d'ailleurs changé de statut au cours de sa longue histoire. Mais je ne suis pas persuadé que si on lui avait donné plus, il aurait fait plus. »
A l'image de ce qu'elle a tenté et (presque totalement) réussi en mettant cette année en place la taxe de séjour chez les hôteliers du Pays rémois, la municipalité entend élargir l'assise géographique de l'office de tourisme, de même que ses activités. « Quand l'office et le centre des congrès ont eu leur problème avec le syndicat national des agences de voyage, le centre des congrès s'est mis en conformité pour continuer sa mission, pas l'office, c'est dommage », rappelle l'adjoint. « Quand on lui a proposé d'organiser un accueil personnalisé, il a dit qu'il ne pouvait pas et c'est pour cela que la mission et l'argent ont été donnés à Destination Reims. »
Jacques Cohen devrait présenter son projet en février au conseil d'administration de l'office de tourisme. Le même qui prévient que « pour le personnel de l'office, tout le monde sera repris. » Enfin presque tout le monde. « S'ils en profitaient pour vider les caisses en indemnités de licenciement, on demandera à ceux qui veulent être repris de rendre l'argent. » La confiance règne.
Alain MOYAT

Reims
Ce soir à la Cartonnerie
Le peps des « NNB »
C'est sur scène que les Naive New Beaters expriment toute leur folie.
Il devrait y avoir beaucoup d'ambiance, ce soir, à la Cartonnerie de Reims pour la venue de Naive New Beaters.
« On va essayer de faire notre meilleur concert », lance David Boring, le chanteur du groupe. Les « NNB » sont réputés pour faire le show sur scène et les fans ne devraient pas être déçus.
« Lorsque l'on prépare nos albums, on est passifs. Lors des concerts, on passe à l'actif… »
Si on les compare à Phœnix ou Daft Punk, les « NNB » revendiquent un mélange de pas mal d'influences pour arriver à « du rock, electro rythmé d'un flow hip-hop chaloupé ! ».
À Reims, ils ne seront pas totalement en terre inconnue car ils côtoient régulièrement la jeune scène rémoise comme The Shoes ou Yuksek qui a remixé un de leurs titres.
Naive New Beaters, aujourd'hui samedi 23 janvier à 20 heures à la Cartonnerie, Reims.
Tarifs de 8 à 15 euros. Infoline : 03.26.36.72.40.

Reims
Ecoles de Reims rénovées
Halte aux démolitions
L'école Maison-Blanche va être totalement restructurée pour qu'une crèche puisse être créée. Une bonne nouvelle pour le CHU. Jacques Meyer, adjoint à l'Education à la Ville, a profité de l'installation des délégués départementaux à l'Éducation nationale, pour faire un tour d'horizon de la rénovation des écoles.
Avec deux infos d'importance : l'école Dauphinot ne sera finalement pas démolie, car le terrain sur lequel elle devait être reconstruite « doit être dépollué. Personne ne peut nous certifier qu'il peut l'être. Nous appliquons donc le principe de précaution ».
Extension à Clairmarais
On se dirige vers une extension et un changement dans le périmètre scolaire, en « jouant » avec les écoles Poincarré, Danube et Pommery.
Pas de démolition non plus pour Gallieni, « elle est assez récente, elle fera l'objet d'une rénovation ».
Ravel sera, elle, opérationnelle à la rentrée du 19 avril. « On n'attend pas la rentrée, car nous ne voulons pas laisser des locaux vides, qui pourraient se dégrader ou être dégradés. »
Il y aura du changement dans les écoles Maison-Blanche. « Nous allons transformer les locaux de l'école élémentaire pour accueillir la maternelle. Ce qui permettra, dans les locaux de la maternelle, de créer une crèche en 2011, destinée au personnel du CHU en priorité. » Il y aura pour 700 000 euros de travaux. À Clairmarais, à la suite d'un afflux de population (comme à Dauphinot), c'est aussi une extension qui a été décidée. « Nous aurons environ six classes, avec un nouveau bâtiment entre les deux existants, sur un terrain qui appartient à Reims Métropole. »
Et enfin, du côté de Jamin, une première tranche de travaux se terminera en 2010, pour 4 millions d'euros.

22 janvier 2010

haut de page

Reims
Manifestations / Les pompiers se font remarquer
Près de cinq cents manifestants dans les rues de Reims
Faute d'être très nombreux hier à Reims, les manifestants contre la réforme des collectivités publiques se sont montrés bruyants et imaginatifs. En particulier les pompiers
«Collège arrêtez le massacre », « Non à la fermeture du Segpa de Legros », « Le budget de l'école à poil », « Ne touchez pas à la Poste », « Le service public territorial, c'est un bien public », « Assez de cadeaux à la France d'en haut, assez de coups bas à la France d'en bas ». Bravant la froidure d'un matin tristounet, près de cinq cents manifestants de la fonction publique se sont retrouvés hier dans les rues de Reims pour protester contre le projet de réforme des collectivités territoriales « synonyme de suppressions d'emplois et du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux. »
Sirène hurlante au volant de plusieurs véhicules de secours estampillés du mot « grève », portant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « Faut-il un mort pour embaucher ? » agitant des fumigènes et jetant des pétards, une soixantaine de sapeurs-pompiers professionnels de la CGT en tenue ont ouvert le défilé de façon bruyante et spectaculaire. Du jamais vu, à l'image du malaise d'une profession qui dénonce un sous-effectif constant et qui réclame rien que la bagatelle de 59 embauches à Reims « pour travailler dans des conditions normales. »
Derrière, en rang serré, on pouvait voir des personnels (CGT et CFDT) du CHU plus inquiets que jamais de l'avenir de leur établissement confronté à un déficit abyssal et qui a commencé à mettre en œuvre son plan social puisque une centaine de salariés sont déjà partis depuis début janvier. Si des salariés communaux et intercommunaux, de l'inspection du travail, quelques cheminots et des retraités étaient là aussi, c'est du côté de l'Éducation nationale que les troupes étaient les plus importantes avec près de 300 personnes (de l'Unsa, de la FSU, du Snes, du syndicat général des lycéens, de la FCPE). « C'est normal » a commenté Eric Hébard, de l'Unsa, « en quatre ans, nous avons perdu 40 000 emplois et ce n'est pas fini car le ministre Chatel prévoit même dans le second degré de créer un corps d'enseignants remplaçants choisis en dehors du personnel éducatif. N'importe quoi. » (1)

A l'abordage de la sous-préfecture

Déjà fortement remarqués sur le parcours qui a évité l'hyper centre, les pompiers n'en sont pas restés là. S'arrêtant devant l'hôtel de ville ils ont littéralement inondé de mousse toute la façade de la mairie habillée un instant d'une belle robe de noce. Dix minutes plus tard, regroupés devant la sous-préfecture dont les portes étaient bloquées, ils ont montré qu'ils étaient bien entraînés en grimpant sur les échafaudages destinés à la restauration des façades du bâtiment appartenant au Département. Ils sont montés à l'abordage de l'édifice afin d'y planter un instant sous les vivats des gens d'en bas un calicot indiquant : «Sous effectif pompier, population en danger ». Tout cela sous l'œil des photographes nombreux avec leurs portables et les caméras de France 3 dont plusieurs salariés étaient venus rejoindre les rangs des mécontents afin de « dénoncer le déclin programmé de l'activité régionale de la chaîne. »

Alain MOYAT
(1) Selon l'inspection académique le taux de participation à la grève d'hier relevé par le secrétariat général a été de 12,9 % pour les enseignants du premier degré, 16,7 % pour ceux des collèges, 5,8 % pour les enseignants des lycées professionnels, 11,3 % pour les enseignants des lycées d'enseignement général et technologique et 7,46 % pour les personnels ATOSS.

Sup de co Reims
au 8e rang national
Le groupe "L'Express-L'Etudiant" classe en 8e position la formation Sup de Co de Reims. En province, cette filière d'excellence se classe 5e.
Les grandes écoles de commerce et de gestion françaises n’ont jamais été aussi nombreuses à prendre place dans le classement de nos confrère de l'Etudiant : 41 au lieu de 36, dont une proportion croissante d’écoles qui sortent du modèle traditionnel de l’ESC (école supérieure de commerce), accessible aux seuls élèves des classes préparatoires.

Le haut du classement reste inchangé cette année encore : dans l’ordre HEC, ESSEC, ESCPO Europe, EM Lyon et EDHEC. L’édition 2010 est en revanche marquée par la naissance d’un groupe composé seulement de deux écoles AUdencia Nantes et l'ESC Grenoble.

Dans le groupe suivant, trois Ecricome (Sup de co Reims, Rouen Business school et Euromed management) sont rejointes cette année par un challenger inhabituel : l'IESEG est la première école postbac à se hisser dans notre Top 10.

21 janvier 2010

haut de page

Reims
C'est parti jusqu'au 27 février / Recensement dans 7800 logements
40 agents, dont ceux-ci, vont recenser les occupants de 2032 adresses, ce qui correspond à 7800 logements. Répondre est obligatoire !
À partir d'aujourd'hui, 40 agents vont sillonner la ville pour recenser notamment le nombre d'habitants vivant dans 2032 adresses tirées au sort.
AVEC leur parka bleu estampillé Ville de Reims et leur carte tricolore, ils vont sillonner tous les quartiers de la ville à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 27 février.
Recrutés depuis le mois de janvier par la commune, une quarantaine d'agents recenseurs, rémunérés environ 1600 €, vont en effet frapper ou sonner à la porte de 2032 adresses tirées au sort par l'Insee afin de réaliser une enquête de recensement de la population.
Désormais annuel puis 2004, le recensement concerne 8 % de la population, soit pour la ville de Reims 2032 adresses qui représentent environ 7800 logements.
Réponse obligatoire
Les résidents des adresses qui vont être recensées ont été avisés par un courrier personnel de la mairie, qui rappelle le pourquoi de ce recensement : « Il s'agit de produire des informations plus fiables, plus récentes et permettant d'adapter les infrastructures et les équipements à vos besoins. Un premier cycle vient d'être réalisé et l'Insee a communiqué le chiffre de la population rémoise qui accuse une baisse (NDLR : 187.500 habitants). Cette nouvelle enquête doit, par sa qualité et avec la participation de tous, permettre de corriger cette situation. » Il faut savoir en effet que la
Dotation globale de fonctionnement que l'Etat attribue chaque année à la Ville de Reims est calculée au prorata du nombre d'habitants. Plus la ville est peuplée, plus sa DGF est élevée. Elle est actuellement de 41 M€ pour Reims sur un budget de fonctionnement de 234 M€.
Que ça vous plaise ou non, la réponse à ce recensement est obligatoire selon une loi datant du 7 juin 1951 (un refus peut vous coûter une amende.) Il faut savoir que les données recueillies demeureront anonymes.
Alain MOYAT
Pour savoir si vous êtes recensés cette année et/ou obtenir des renseignements complémentaires, contactez le secrétariat du recensement, Tél. 03.26.06.41.19 ou 03.26.06.42.01.

20 janvier 2010

haut de page

Reims
Philatélie / La gare de Reims s'offre deux timbres
La carte postale et l'un des timbres signés François Bruere
L'inauguration demain jeudi de la façade historique rénovée de la gare de Reims et de l'entrée Clairmarais est aussi le temps d'un événement philatélique.
La SNCF et le club philatélique bricocorcellien ont bien travaillé. Un timbre à date illustré de deux souvenirs philatéliques, une carte et un encart dessinés par François Bruere, et deux timbres personnalisés d'après le dessin de l'artiste vont ravir les collectionneurs. L'encart rectangulaire à l'initiative des passionnés de Saint-Brice-Courcelles est partagé par une diagonale de manière à présenter à la fois le modernisme architectural de l'accès Clairmarais et le cachet comme l'élégance de l'ancienne gare rajeunie pour le meilleur. Il est accompagné de deux timbres personnalisés et proposant une vue d'ensemble des deux sites. Ces timbres sont valables pour les lettres prioritaires 20 g.
La carte postale met en valeur le site de Clairmarais avec le timbre rectangulaire qui le représente et porte la mention de la date d'inauguration à savoir le jeudi 21 janvier, en présence de la maire de Reims Adeline Hazan et de Sophie Boissard, directrice générale de Gares et Connexions. Il s'agit de l'aboutissement de travaux financés par la SNCF sous la supervision de l'architecte des Bâtiments de France. C'est ainsi qu'ont été préservés les impacts de projectiles tirés au cours des deux guerres mondiales du XXe siècle sur la gare centrale de la cité. Elle a été visée par l'artillerie ennemie pendant la Grande Guerre et a subi mitraillages et bombardements allemands puis alliés pendant la Seconde. Les philatélistes se rendront au bureau temporaire qui sera ouvert ce jeudi de 10 à 18 heures en gare de Reims aux deux entrées. Un événement que les collectionneurs marnais ne manqueront pas.
H. Ch.

19 janvier 2010

haut de page

Reims
Manif jeudi contre le projet de réforme des collectivités / Mairie et Car : les personnels revendiquent aussi en interne
70 personnes pour la première réunion du personnel en 2010.
Jeudi à l'appel de la CGT, de la FSU et de Sud solidaires, les personnels municipaux sont invités à manifester. S'il s'agit de dénoncer les menaces qui pèsent sur leur avenir à travers une réforme, ils s'adressent aussi à leur patronne Adeline Hazan.
« Nous avons des augmentations peau de chagrin, presque l'aumône. L'État, qui transfère de plus en plus de charges vers les collectivités territoriales, veut diviser par deux les emplois dans la fonction publique. Pas d'accord. Nous irons manifester jeudi matin pour demander à l'État, représenté ici par Catherine Vautrin, vice-présidente de l'Assemblée nationale mais aussi Jean-Marie Beaupuy chantre de la volonté gouvernementale, de retirer son projet de réforme des collectivités territoriales et celui de supprimer la taxe professionnelle. » Entouré par Karim Lakjaa et Yannick Tupenot (Sud Solidaires) et Vincent Varlet (CGT), c'est un Jean-Claude Soyer (CGT) revigoré qui a présidé, hier matin dans les salons de l'hôtel de ville, la réunion des personnels de la mairie, de Reims métropole, de la Caisse des écoles, du Centre communal d'action sociale et de la Régie des équipements sportifs municipaux. Et s'il n'y avait que 70 personnes pour les écouter, les responsables syndicaux n'ont pas fait que tirer sur l'État qui ourdirait avec le Medef un complot pour continuer à réduire les emplois dans la fonction publique via une refonte des collectivités, la fusion des communes ou la création de métropoles qui pour mieux fonctionner et pour moins cher pratiqueront à grande échelle l'externalisation des services, voire leur privatisation.
Si les personnels (4 500 personnes) sont invités à battre le pavé jeudi, pour protester « contre le massacre à la tronçonneuse des collectivités », ils vont demander à l'Etat une augmentation significative de leur point d'indice et le rattrapage de la perte de salaires. Comme en février 2009, ils se tournent aussi vers leur employeur local : la maire et présidente de la communauté d'agglomération de Reims, Adeline Hazan. Pour lui demander des explications et des augmentations.

Quand on veut trouver l'argent…

Reconnaissant du bout des lèvres qu'ils ont pu arracher un début de revalorisation des indemnités pour le personnel de la catégorie C, les syndicats demandent plus car « c'est », à leur avis, « possible ». Plus pour les 100 emplois encore précaires de la catégorie C, mais plus aussi pour les jeunes prochainement embauchés pour le plan propreté.
Plus aussi pour certains personnels qui se voient supprimer leurs nouvelles bonifications indemnitaires sans concertation (à l'accueil) alors qu'on fait traîner ceux qui y ont droit (bibliothèque) « Pour Sciences Po, quand on veut trouver de l'argent, on le trouve. Même si ça peut redorer le blason de la ville, ça ne met pas des épinards dans la caisse du personnel » estima Jean-Claude Soyer.
« Cela ne va représenter à partir de 2010 que moins de 10 € par an pour les agents de catégorie C. » ajouta Vincent Varlet.
« La suppression de la taxe professionnelle, c'est 80 M€ de recettes en moins, c'est quatre années de taxe d'enlèvement sur les ordures ménagères, c'est plus de 25 % du coût pharaonique du tram. Cela représente 2 000 postes », affirma Karim Lakjaa.
Arrêter les projets d'externalisation
En vraie patronne, Adeline Hazan ne voudrait-elle pas elle aussi réduire le personnel des collectivités locales ? « Il y a déjà eu la réorganisation des services entre la Ville et la Car. Il y a aujourd'hui des projets de mutualisation des moyens techniques et administratifs entre le CCAS, la Rems et la Caisse des écoles. Un autre projet qui concernerait l'école supérieure d'art et de design », dit Jean-Claude Soyer.
Et Karim Lakjaa d'ajouter : « Des mesures qui comme l'adhésion à un grand G10 Marne Ard'Aisne, copie du projet Cœur de Champagne vont dans le droit fil de ce que souhaitent l'Europe et le Medef qui veut que les collectivités locales soient transformées pour notamment externationaliser tout ce qui a trait aux cantines, à l'entretien des véhicules ou au nettoyage des bureaux. »
Pour en savoir plus, les syndicats souhaitent rapidement être reçus en délégation par la maire. Ils lui demandent aussi de fermer les services municipaux jeudi, le temps du défilé, « de façon à bien montrer son attachement à la fonction publique territoriale.
Alain MOYAT

Reims
Bâtiment / Cari rejoint le groupe Fayat
Didier Adam : « Nous conservons nos marchés de proximité ». Remi Wafflar
Mariage de raison pour l'entreprise basée à Reims
Le mariage s'est conclu en quelques semaines. La preuve que le groupe Fayat -qui lui passe la bague au doigt- et la société Cari Thouraud- sa nouvelle filiale- étaient faits pour s'entendre. Mais comme dans les couples modernes, Cari conserve sa part d'autonomie. « Et nos marchés de proximité », insiste Didier Adam, directeur du secteur Nord-Est, basé à Reims. « Il nous fallait atteindre une taille critique pour accéder à des marchés qui ont des volumes de plus en plus importants. » De l'ordre de plusieurs dizaines de millions, comme pour les lycées lorrains (un lot à 40 millions). Ou le stade de Nice (80 M€), qui intéressera la maison mère de Cari. Les garanties de financement demandées supposaient d'entrer dans la cour des grands du bâtiment. Quatrième entreprise française de BTP dans le classement du Moniteur, le groupe Fayat était le partenaire d'autant plus rêvé qu'il partage la même culture d'entreprise indépendante. « Fayat est un groupe bordelais employant 16 000 personnes, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 2,8 milliards en 2008 », résume Didier Adam. « Il est davantage tourné vers le matériel de BTP. Nous lui apportons notre activité bâtiment ». Cette complémentarité va pouvoir s'exercer sur l'ensemble du territoire, Cari s'étant réparti le Sud depuis
Nice, et le Nord-est depuis Reims où la direction régionale coiffe 500 personnes. Avec des agences à Metz, Séclin et Créteil.

Compétences élargies
Restée mieux connue sous l'enseigne Thouraud, du nom de l'un de ses deux fondateurs, la direction rémoise ouvre donc un nouveau chapitre de son histoire. Laquelle fut marquée par l'épisode anglais Carillion, avant que les cadres décident de racheter la société.
De l'hôpital de Sainte-Ménehould à l'extension du lycée Arago, en passant par la rénovation de logements sociaux, ou encore le centre d'entraînement militaire de Sissonne, Cari est présent sur de nombreux chantiers de bâtiments et de génie civil. Avec une cellule dédiée au sein du groupe, le développement durable est devenu un axe fort pour l'avenir.
« Nous développons les partenariats public-privé. Nos marchés nous ont amenés à pratiquer une plus large polyvalence, de la conception à la réalisation, en intégrant le financement et la maintenance », explique le directeur régional. Ces compétences élargies ont permis à Cari de traverser l'année 2009 sans encombre. Entre temps d'études et réalisations décalées, 2010 s'annonce plus compliquée.
Dominique Herbemont

Reims
Pommery, de la veuve à la demoiselle
La célèbre veuve.
L'économie expliquée avec l'Atlas du patrimoine industriel de Champagne-Ardenne (Apic)
Le champagne est déjà une vieille histoire quand Madame Pommery prend en main les destinées de l'affaire que son époux avait montée peu avant sa mort. Entourée par une équipe jeune et compétente, elle s'installe sur la butte Saint-Nicaise, alors hors la ville, et se constitue un réseau de clientèle surtout étrangère, en particulier anglaise, dont elle connaît les goûts et les attentes.
En moins de vingt ans, les étapes de la construction du domaine soulignent assez sa réussite : du premier cellier, le cellier Carnot, celui par où on descend dans les caves dont le style néo-Tudor devait attirer la clientèle outre-Manche, on passe au cellier Jeanne-d'Arc, aux réminiscences vaguement gothiques Let aux volumes plus importants, pour finir avec la Grande Tonnellerie, qui, comme son nom l'indique, est un édifice immense, aux allures plus nettement industrielles.
Ces remarquables constructions de surface répondent à une véritable ville souterraine, faite de crayères spectaculaires reliées entre elles par un vaste réseau de galeries.
Le château des Crayères pour les hôtes de marque
Madame Pommery avait acheté, à proximité des caves, un magnifique domaine où sa fille, la marquise de Polignac, fait construire un château pour les visiteurs de marque. Devenu un hôtel-restaurant, il subsiste toujours. Dans le même temps, en 1907, en face de l'entrée et à l'extrémité du château des Crayères, la Villa Cochet (aujourd'hui Villa Demoiselle) est construite par Henri Vasnier, qui meurt avant de pouvoir l'habiter. C'est une superbe villa de style Art nouveau, qui, en son temps, fut décorée par l'artiste Tony Selmersheim.
Un peu plus tard, Melchior de Polignac ajoute à cet ensemble un espace qui double la superficie du domaine, en créant le parc Pommery. C'est un projet hygiéniste et paternaliste à la fois puisqu'il s'agissait de la création d'un lieu idéal pour le sport et la culture physique, ouvert tout spécialement aux ouvriers. La guerre limite les ambitions du marquis mais le parc, bien que diminué et amputé d'une partie de ses installations, reste un rare exemple de création patronale dans ce domaine.
Après la Première Guerre mondiale, contrairement aux autres maisons de champagne qui optent pour une reconstruction complète, les descendants de Madame Pommery décident de reconstruire à l'identique. Et quand il s'agira de mettre en place la grande cuverie en inox, on respectera une fois de plus l'œuvre de Madame Pommery : on creusera le sol, on réalisera de puissants travaux de soutènement pour que les cuves soient glissées à l'intérieur de l'édifice sans rien changer de sa structure et de son apparence extérieure.
De même, les transformations internes du cellier Carnot se font dans le respect de l'édifice et dans un souci constant du site et des paysages que l'on admire des fenêtres.
Nul doute que Madame Pommery en eût été satisfaite !
Conseils de visite
Les caves Pommery se visitent tous les jours. La Villa Demoiselle est fermée le lundi et le mardi. Le parc de Champagne, gratuit d'accès, est un pôle d'activités sportives, de loisirs et de culture.
L'Atlas du patrimoine industriel de Champagne Ardenne est en vente au CRDP (Centre régional de documentation pédagogique), 17, boulevard de la Paix à Reims.

Thillois
Avec l'arrivée d'Ikea / Une année pleine d'espoir
Jacques Bourgogne à propos des réalisations 2010 : « Des projets coûteux, au moment où l'on supprime la taxe professionnelle qui provoque la vigilance de nos parlementaires quant à sa compensation ».
Avant de dresser le bilan de l'année écoulée et de présenter les différents projets pour l'année 2010, Jacques Bourgogne a souhaité la bienvenue au député de la circonscription, Arnaud Robinet, au conseiller général Jean-Pierre Fortuné, aux maires et élus des communes voisines, aux gendarmes. Il a remercié tous ses amis et concitoyens de Thillois de leur présence. Il a demandé à tous une pensée pour Rémi Griffon, élu de la commune de 1953 à 1989 et notamment élu maire de 1971 à 1989.
Il a indiqué qu'après un long périple de démarches administratives, le village pouvait observer depuis cet été, l'évolution spectaculaire de la plate-forme Ikea. Un grand changement dans l'environnement de la commune, avec beaucoup d'espoir d'emplois. Le maire a présenté Richard Jimenez, directeur du futur magasin Ikea qui a donné quelques explications sur l'avancée des travaux et invité toute l'assistance à l'inauguration le 25 août prochain.

Poursuite des travaux

Jacques Bourgogne a précisé que la commune poursuivait les travaux de rénovation et d'équipement des bâtiments communaux. L'impasse de la Forge a vu son réseau téléphonique enfoui, deux mâts seront bientôt ajoutés pour parfaire l'éclairage public. La construction d'un nouvel abri de bus permet maintenant aux écoliers d'attendre le car à l'abri et en sécurité ! La commune a également entrepris la modification et la révision simplifiée du PLU, pour permettre les constructions de nouvelles habitations. Le nouveau règlement sera approuvé prochainement par le conseil municipal. La commission bâtiment-voirie a proposé au conseil municipal plusieurs réalisations pour l'année 2010 : mise en place d'un drainage des eaux pluviales autour de l'église Saint-Loup, l'aménagement d'un square au lieux-dit « La Seigneurerie ».
Projets de réflexion
D'autres projets feront l'objet de réflexion : mise en lumière de l'église et de la façade de la mairie ainsi que la rénovation du court de tennis. « Des projets coûteux, au moment où l'on supprime la taxe professionnelle qui provoque la vigilance de nos parlementaires quant à sa compensation ». Des précisions sur la réforme des collectivités territoriales ont été apportées par Bernard Rousseau qui a parlé du site internet source de multiples informations sur la vie de la commune.
Pendant plusieurs mois, la commission communication a travaillé à son élaboration et Michel Carré en a assuré la partie technique. Pour terminer, le maire a souhaité remercier Sandra Planchon, qui assure le secrétariat de mairie, toujours avec autant d'efficacité, Françoise Benard, Bernard Dupont, Christine Petitfrère, présidente du comité de loisirs pendant 15 ans et remplacée par Robert Joly.
Egalement tous ses collègues de la communauté de communes Champagne-Vesle, la direction du lycée agricole, les enseignes du Parc Millésime et toutes les personnes présentes qui ont pris un peu de temps pour venir lancer ensemble l'année 2010, qui sera, selon le maire de Thillois une année favorable pour tous.

Reims
Erreur individuelle ou curieuse habitude à Robert-Debré ?
Quand l'hôpital reçoit avec provisions
Francine Dacruz : « On m'a donné une ordonnance et on m'a dit d'aller à la pharmacie acheter les poches à perfusion ».
Cette Rémoise n'a toujours pas de réponse à propos d'une curieuse ordonnance, qui lui avait été remise lors de l'hospitalisation de son père.
« Est-ce que c'est normal, quand vous avez quelqu'un de votre famille d'hospitalisé, qu'on vous envoie en ville acheter en pharmacie des poches de perfusion pour l'alimenter ? » Pour cette Rémoise, Francine Dacruz, à qui le cas de figure s'est présenté, la réponse est non. Pour l'hôpital Robert-Debré la réponse doit être du même genre puisque, à cette même question posée par la famille, les responsables ont déclaré en substance : « Effectivement, c'est curieux. Une enquête interne va être ouverte, vous aurez la réponse dans les quinze jours. » Le hic, c'est que les quinze jours en question sont écoulés depuis belle lurette, puisque le dialogue rapporté plus haut s'était déroulé en octobre dernier. « Et depuis, toujours pas de nouvelles ! » s'indigne Francine.
Nous avons à notre tour interrogé l'hôpital cette semaine sur ce point ; et on nous a confirmé qu'il y avait bien… enquête en cours. Celle-ci ne doit donc pas être aussi simple que ça pour durer aussi longtemps.
Allez à la pharmacie !
Selon notre interlocutrice, les faits se sont passés l'an dernier, de la manière suivante : « Mon père était entré à Robert-Debré le 18 juin. Il souffrait d'un cancer qu'il avait commencé à traiter à la clinique Courlancy, et il venait de faire un AVC (accident vasculaire cérébral). Le 27 juin, une infirmière m'a donné une ordonnance pour que j'aille acheter des poches d'alimentation pour lui auprès d'une pharmacie en ville. Il était 18 h 45. Je me suis retrouvée non pas à la pharmacie de garde, mais à une pharmacie déjà fermée où l'on m'a quand même ouvert ; et le pharmacien m'a dit d'une part que ces poches se commandent à l'avance et que lui n'en avait pas (il a appelé la pharmacie de garde, qui n'en avait pas non plus) ; d'autre part il m'a demandé si c'était pour des soins à domicile ; je lui ai dit que non, que c'était pour des soins à l'hôpital ; il m'a alors dit que normalement, ça devait être fourni sur place. Pourtant le surlendemain même chose, on m'a redonné une ordonnance pour acheter des poches en ville ! »
Et cette fois, contrairement à l'avant-veille où elle était rentrée bredouille, Francine a pu se procurer un lot de ces poches.
Tant mieux pour le malade. Mais au-delà, on peut s'interroger sur cette pratique de faire assurer l'alimentation d'un patient par la famille.
Est-ce que l'on recevra bientôt avec provisions à l'hôpital ? On sait que ces établissements ont de sérieuses difficultés financières, mais on ne se doutait pas qu'on en était arrivé à ce point. Alors ? Debré n'assurerait-il plus la fourniture de certains produits médicalisés un peu trop spécifiques ? Simple erreur ponctuelle, ou habitude pour le moins curieuse ?
On ne voit pas pourquoi la réponse des autorités met tant de temps à venir si la première hypothèse est la bonne. On comprend, en revanche, qu'il y ait un certain embarras à répondre si c'est la deuxième.
A.P.

Reims
Non-respect des statuts
Les jardins de Saint-Brice éjectés de la Fédération
Le président Michel Mangelinck : « On nous a « sortis » de la Fédération ! »
La dernière assemblée générale de « Jardinot », l'association des Jardins familiaux de Saint-Brice-Courcelles, s'est déroulée sans la Fédération des jardins familiaux de l'agglomération de Reims : « En effet, j'ai été « sorti » par le président Didier Klodawski, pour non-respect des statuts », regrette le président Michel Mangelinck.
Explication : l'article 1 des statuts de la Fédération stipule que « cette fédération a pour but de regrouper des associations de jardins familiaux, régies par la loi de 1901, dont le siège social est situé dans la Communauté d'agglomération de Reims », et que l'article 7 « Conditions d'adhésion » insiste : « Pour devenir membre de la Fédération, l'association de jardins familiaux doit avoir son siège social situé dans la Communauté d'agglomération de Reims ».
En conformité avec la loi
C'est pour ce point de procédure qu'une des associations historiques de l'agglomération vient d'être exclue.
Pour Michel Mangelinck, « le centre des jardins de Saint-Brice de Jardinot est géré sous couvert de nos statuts nationaux déclarés le 11 septembre 1942 sous le n° 3535 et publiés au JO du 25 septembre 1942. Son règlement intérieur qui nous donne le choix de déposer des statuts locaux ou de vivre en comité. C'est cette deuxième solution qui avait été choisie par mes prédécesseurs depuis 1976 et que j'ai continuée. Notre comité est donc bien légal et j'en suis le correspondant et le président, conformément à ce règlement intérieur».
À Saint-Brice-Courcelles, les jardiniers ont approuvé la décision de leur président de rompre tout contact avec la Fédération.
« Ils ne veulent plus entendre parler de M. Klodawski », précise Michel Mangelinck. « Pour ma part, il m'a fortement déçu et je l'ai effacé de ma mémoire. »
Une solution ?
Alors, y a-t-il une solution à ce problème ? Les vingt-quatre jardiniers de Jardinot, exclus, pourront-ils un jour retrouver leur place au sein de la Fédération ?
Selon Didier Klodawski, c'est simple : « La dernière assemblée générale de la Fédération a demandé à Michel Mangelinck de constituer une association locale de jardins familiaux (Jardinot ou autre). »
Ensuite, il suffira que le président dépose une demande de réintégration à la Fédération : « Tout est possible, d'autant qu'une centaine de centres de jardins de Jardinot ont déjà créé leur association locale tout en restant affiliés à Jardinot national ! »

Reims
Projet du groupe Mory zone de La Pompelle / Un entrepôt et 65 emplois à la clé
Le groupe Mory est déjà présent à Reims avec une vingtaine de salariés.
Déjà présent à Reims avec un effectif d'une vingtaine de salariés, 3, rue du Val Clair, le groupe Mory, transporteur routier depuis 1804 et leader de la messagerie nationale a un important projet sur la zone de La Pompelle.
Sur un terrain de 41 753 m2, vendu par la Chambre de commerce et d'industrie de Reims, la société, dont le siège social est à Pantin, envisage, via la SFSIS (Compagnie financière super gan d'investissements et de services), qui a intégré la SAS Management team, la réalisation d'un entrepôt en deux cellules d'une surface totale de 11 600 m2.
Dans ce bâtiment, le groupe Mory envisage de stocker de nombreux produits : matières premières, vins, équipement de la maison, matériel de bricolage, de jardin, électro-ménager, hi-fi, jouets, linge de maison, produits d'hygiène, produits alimentaires, etc. Spécialisée dans le stockage, les préparations de commandes et le conditionnement des produits, l'entreprise assure ensuite à la demande les livraisons express, des livraisons par route, par mer ou par air dans le monde entier.
« Nous n'en sommes qu'au début du dossier », tient à préciser Alain Dubalais.
« Nous avons demandé l'autorisation d'exploiter et il y a une enquête publique en mairie jusqu'au 26 février. Il nous faudra ensuite obtenir le permis de construire. Si tout va bien, l'entrepôt sera terminé à la fin de l'année 2011. Il nous faut prévoir l'avenir. »
Dans le dossier d'enquête publique, la SAS Management team annonce que ce projet d'entrepôt créera, à terme, 65 emplois.
Le groupe Mory qui possède près de 3 200 véhicules, 50 entrepôts de stockage et de logistique, emploie 6 700 personnes.
Il affichait un chiffre d'affaires de 907 M€ en 2008.
Alain MOYAT

Trépail
TREPAIL
L'eau plus chère en 2010
Mme Guebels, maire de Trépail, a fait part des projets.
Marie-Catherine Guebels, maire de Trépail, entourée des membres du conseil municipal ainsi que des maires des communes voisines, à retracer les gros œuvres réalisés durant l'année écoulée sur la commune.
Le ruisseau qui coulait à l'air libre dans les jardins vient d'être tubé pour des raisons de sécurité ; travaux financés par la communauté de communes. Le logement au-dessus de la poste a été complètement rénové. A la suite de la reprise de la cantine par le syndicat scolaire des trois villages (Billy-le-Grand, Vaudemange, Trépail) et après une réunion d'information concernant les difficultés rencontrées par Familles rurales, il fut décidé que les participations reçues de la Caf par les communes depuis la création de l'association, seraient reversées à celle-ci sous forme de subvention au prorata des habitants. La garderie du matin et soir, ramenée dans des locaux sur Trépail, à fait beaucoup parlé et finalement à permis aux très jeunes enfants de réduire les trajets en car, cette garderie est assurée par quatre personnes. La pose des puisards et chemins en cailloux dans le terroir sur les chemins des vignes est terminée. Les achats des décors de Noël et guirlandes en basse tension se poursuivent tous les ans.
Pour 2010 en juillet, le prix du m3 d'eau passera de 1,60 € à 1,80 €, augmentation nécessaire pour garder la qualité de l'eau fournie par la source. Des projets de création d'un petit parc à jeux pour enfants dans le lotissement, d'une aire pour camping-cars sur l'ancienne place des fêtes. Un plan de circulation, à la demande de l'Etat, va être fait dans le village.

18 janvier 2010

haut de page

Reims
Vatry : le département banque encore
Une dernière chance pour l'aéroport de Vatry ?
VATRY (Marne). Le conseil général crache encore au bassinet. Réunis en session plénière vendredi, les élus départementaux viennent d'allouer 750 000 euros afin de développer le low-cost sur l'aéroport de Vatry en très mauvaise santé. Perfusion.
«Depuis des années, j'entends que c'est la dernière fois. Depuis des années, on nous dit que c'est la dernière chance. Stop ! C'est l'euro marnais de trop, je ne voterai pas un euro supplémentaire sur ce dossier ».
Éric Kariger n'a pas tourné autour du pot vendredi en livrant publiquement tout le bien qu'il pensait de l'aéroport de Vatry et de son coût, un équipement qui ne décolle toujours pas, mais a le mérite d'exister pour les vols humanitaires. Une infrastructure située autour de champs de betteraves qui n'attire ni investisseurs ni compagnies aériennes pour l'heure, et qui a coûté la peau des fesses aux contribuables marnais depuis des lustres. Morne plaine champenoise. Aussi, vendredi, une nouvelle « dernière enveloppe », toujours le même refrain comme si le disque était rayé, a été votée, afin de développer les activités aériennes, mais également les activités terrestres. L'air, la terre : ne manquait plus que l'eau, ce qui aurait été un mauvais présage car il ne s'agit pas de boire le bouillon. Ne parlons pas du feu, car ça flambe côté aides publiques.

Quelles retombées ?


Concrètement, deux millions d'euros doivent être injectés cette année (750 000 du conseil général, tout autant de la Région, 200 000 euros de la Communauté d'agglo de Châlons et 300 000 euros des deux chambres de commerces marnaises). Tout cela afin de développer le trafic passager par un positionnement et une stratégie fondés notamment sur le low-cost. Les plus optimistes souhaitent des retombées économiques et des passagers à foison séjournant dans la Marne. L'espoir fait vivre.
En plus du volet aérien voté afin d'éviter le crash, le Département souhaite également renforcer la commercialisation des pôles logistiques terrestres en s'adossant à la CCI de Châlons et louera les services d'un professionnel de la prospection. La part du département est évaluée à 69 000 euros par an sur plusieurs années.
« Le conseil général se substitue à la défaillance de la Seve », note Charles de Courson mettant de l'ambiance dans la salle. « Si la Seve enregistre des déficits avec le low-cost, qui payera ? »
Le low-cost, parlons-en. Où en sont les négociations ou pseudo-négociations avec Ryan Air, évoquées ça et là : nul ne le sait au CG.

État absent


Mesuré, le socialiste Thierry Mouton qui n'avait pas voté en son temps la délibération qui consistait à combler le déficit d'exploitation de l'aéroport, croit en une : « dernière piste pour sortir de cette crise » et vote. « S'il y a échec, il faudra en tirer toutes les conséquences ! ».
Pas de brouhaha mais beaucoup d'interrogations dans les rangs au regard de la situation très critique de l'équipement. « Nous devons aborder cette affaire avec responsabilité. L'aéroport a manqué d'un singulier soutien de l'État qui aurait pu influencer la situation. Mais l'État n'a pas fait son boulot ! », poursuit Jean-Pierre Bouquet, souhaitant implication et transparence des chambres de commerce. « À l'issue du cadre expérimental de huit mois, ce sera l'heure de vérité, c'est bien le plan de la dernière chance », insiste le conseiller général de Saint-Remy-en-Bouzemont. René-Paul Savary ferme le ban en estimant que Vatry reste un outil mis à la disposition de l'économie et qu'il n'est pas le bien du Département. Vu le portefeuille du contribuable marnais toujours ouvert, ça ne se voit guère.
David ZANGA

Reims
SNCF / Menace de suppression du train de nuit Luxembourg-Nice
« Le week-end sera sérieusement amputé ! », déplore Benoît Doucet, 27 ans, employé de greffe au tribunal de commerce de Toulon.
VITRY-LE-FRANCOIS (Marne). Après Reims-Nice, c'est le train de nuit Luxembourg-Nice qui est menacé. A partir du 1er février, Benoît Doucet, 27 ans, pourrait bien mettre presque 12 heures pour parcourir 772 km.
C'est une mauvaise nouvelle qu'a reçue en ce début d'année Benoît Doucet, 27 ans. À partir du 1er février, cet employé de greffe au tribunal de commerce de Toulon ne pourrait bien plus prendre le train Luxembourg-Toulon pour rentrer voir ses parents qui vivent à Songy.
Et pour cause, ce train de nuit, qui part de Toulon à 22 h 20, et qui arrive en gare de Vitry-le-François à 7 h 15, avec un changement à Culmont-Chalindrey à 5 h 30, est menacé d'être supprimé. Purement et simplement.
Des billets plus chers
« Je me suis fait confirmer cette nouvelle par le 3635 de la SNCF en voulant réserver un voyage à l'avance, raconte-t-il. On m'a dit qu'il y avait peu de passagers la nuit sur cette ligne… ». A partir du 1er février, il est donc invité à passer par… Paris. Benoît Doucet a trouvé un train de nuit qui rallie Toulon - départ à 23 h 01 - à la capitale. A 7 h 46 à Paris-Austerlitz, changement de gare et de train pour arriver dans la cité rose à 10 h 25. « Je vais mettre presque 12 heures pour faire 772 km, s'insurge-t-il. Ça rallonge le trajet ! »
Il existe bien un TGV plus direct qui passe par Dijon mais il ne circule pas… la nuit.
« Cela m'arrange de voyager la nuit. Cela me permet de partir le vendredi soir, après le travail et d'arriver à Vitry-le-François, de bonne heure le samedi. Le dimanche, je prends le train à 20 h 58 pour arriver à Toulon à 6 h 20 le lundi. Je suis ainsi à l'heure à mon travail, explique cet employé de greffe. J'ai deux jours complets pour profiter de ma famille et de mes amis. Et sans prendre de jour de congés ! ». À partir du 1er février, il pourrait bien arriver en milieu de matinée à la gare de Vitry-le-François « s'il n'y a aucun retard », et partir plus tôt le dimanche, à 18 h 58. « Le week-end sera sérieusement amputé ! », déplore-t-il. Pour lui, la menace de suppression de ce train de nuit Luxembourg-Nice ne répond qu'à une logique financière. « La SNCF fait tout pour que les voyageurs prennent le TGV dont le billet est bien plus cher », martèle-t-il. Benoît Doucet brandit d'ailleurs ses billets. « En réservant un mois à l'avance, je payais jusqu'à présent 100 euros environ l'aller-retour Toulon-Vitry. Dans quelques semaines, je devrai débourser 150 euros environ ». Soit une cinquantaine d'euros en plus par trajet…
Stéphanie GRUS

Haïti
Les bidonvilles de Port-au-Prince en proie à la violence
Le retour en force des gangs
Dans le dédale de baraquements de Cité Soleil, on redoute le retour des anciens caïds du plus grand bidonville de Port-au-Prince.
Echappés du Pénitencier national suite au séisme de mardi, plusieurs centaines de criminels violents sont de retour à Cité Soleil. Ils reprennent possession de « leur » territoire dans un climat d'extrême violence.
Depuis le séisme du 12 janvier, les gangs armés qui contrôlaient autrefois le plus grand bidonville d'Haïti sont revenus, avec la ferme intention de reprendre possession de « leur » territoire.
La sécurisation de Cité Soleil, en banlieue de Port-au-Prince, était jusqu'ici l'une des réussites incontestées portées au crédit du président René Préval depuis son arrivée au pouvoir en 2006, mais le tremblement de terre dévastateur de mardi a endommagé le Pénitencier national et permis à 3 000 détenus de s'évader.
« Rien d'étonnant à ce qu'ils reviennent ici. Ça a toujours été leur bastion », commente un policier haïtien dans ce dédale de baraquements, d'allées et d'égouts à ciel ouvert qui abrite plus de 300 000 habitants.
Ce membre des forces de l'ordre, comme ses collègues, confirme que des bandes armées notoires imposent à nouveau leur présence depuis le séisme. Juchés sur des motos, brandissant des fusils d'assaut ou des armes de poing sans doute volés à leurs gardiens le jour de leur évasion, les membres des gangs façonnent leur propre légende et inspirent des morceaux de rap populaires. L'un d'entre eux n'est connu que par son « nom de guerre », « Blade » (Lame).
La rumeur veut qu'ils soient allés samedi matin sur les ruines du ministère de la Justice pour y incendier tous les documents sur leur incarcération et leurs casiers judiciaires.
« Ils n'ont aucune morale »
Au Pénitencier national, il reste peu de traces des détenus. Plusieurs ont peut-être péri dans une petite cellule sans fenêtres qui porte les traces d'un incendie et reste chaude plusieurs jours après le séisme.
Des 3 000 détenus qui se sont échappés mardi, beaucoup sont des criminels violents liés à Cité Soleil. « Ils sont sortis de prison et maintenant, ils traînent en essayant de voler les gens », déclare Elgin St Louis, un habitant de 34 ans. « Hier, ils ont passé toute la nuit à tirer des coups de feu. » « On a peur de leur retour », avoue un autre, un homme plus jeune qui dit s'appeler Forrestal Champlain. « Ils sont armés, ils n'ont aucune morale et ils sont capables de tout. » Même s'ils déplorent le retour des gangs, les habitants de Cité Soleil, un bastion de l'ancien président et « champion des pauvres » Jean-Bertrand Aristide, ne cachent pas leur hostilité envers le gouvernement.
Les abris de parpaings portent encore les marques des batailles entre les bandes armées et les soldats de maintien de la paix de l'Onu, arrivés à Haïti en juin 2004 et employés par René Préval pour établir le contrôle des autorités sur la zone.

TGV
Une offre TGV révisée en 2010 ?
Quelle sera la carte des dessertes TGV en 2010. D'après les Echos, la SNCF réduirait son offre sur plusieurs ligne non rentables.
La SNCF va supprimer quelque 1.400 postes cette année et réduire son offre sur plusieurs lignes non rentables comme Paris-Arras et Lille-Strasbourg, écrivent lundi Les Echos.
L'entreprise publique présente mercredi son budget pour 2010.
"Confrontée à une chute de la profitabilité de ses TGV, la SNCF veut revoir en profondeur ses dessertes dès la fin 2010", écrivent Les Echos.
Certains axes pourraient voir leur offre réduite, notamment Paris-Arras, Lille-Strasbourg, Nantes-Strasbourg et Bordeaux-Strasbourg.  
Toujours selon le quotidien économique, la branche grandes lignes SNCF Voyages devrait voir sa rentabilité s'effondrer cette année, avec un taux de marge opérationnelle tombant à 10,2% contre 20,1% il y a deux ans.
Dans un communiqué publié lundi matin, la SNCF écrit que son projet budget 2010 "intègre, comme chaque année, des créations et des suppressions de dessertes TGV", sans préciser lesquelles.
"L'offre en parcours TGV augmentera de l'ordre de +1% en 2010 sur un total de 800 TGV en moyenne qui circulent chaque jour. Il n'y a donc pas de plan de suppression de dessertes", ajoute la direction de l'entreprise publique.

Marne
Lagery / Deux ans après l'inauguration
Les halles s'apprêtent à revivre
Le maire, Régis Francque sous la belle charpente.
Les magnifiques halles de Lagery ont été restaurées, mais elles ne servent qu'à faire joli dans le décor. L'association des fêtes veut leur rendre la vie.
À quoi sert d'entretenir le patrimoine si on n'en fait rien ? La question se pose à Lagery, deux ans après l'inauguration des Halles refaites pour 602.000 €. Jusqu'à présent, la réponse pouvait être : « Ça sert à faire beau dans le décor et sur les photos ». À la fin du mois de mars, la vie reprendra pied sous la magnifique charpente du XVIe siècle.
Le nouveau maire, Régis Francque, le président de l'association des fêtes, Jean-Louis Moroy et une poignée de bénévoles ont trouvé une idée d'animation qui se déroulera le dimanche 28 mars.
Celle-ci prendra la forme d'un marché artisanal, d'une trentaine de stands. Ceux-ci seront tenus exclusivement par des fabricants d'objets d'art et de produits de bouche. Ces professionnels viendront de la région et de Belgique.eux ans après l'inauguration des Halles refaites pour 602.000 €
« C'est la première fois qu'on y fera quelque chose », depuis longtemps, se réjouissent les deux élus. Ce sera une première, mais « on essaiera de la pérenniser ».
Aux artisans, se joindra le créateur de l'écomusée de Faverolles, Jean-Pierre Caillet, qui participera à ce marché avec ses chevaux. Un maréchal-ferrant se joindra à la fête.
Pour que chacun profite du lieu, les rues y accédant seront fermées à la circulation. De même, l'accès au marché sera gratuit.
Cette manifestation se déroulera sur un pourtour rénové récemment, pour un montant de 290.000 €, dont 36 % de subvention.
Le projet de l'année 2010 sera la transformation d'une ancienne salle de classe en salle de réunion et de réception.
Difficile de faire beaucoup plus dans un village qui ne compte que 200 âmes.
J.- F. SCHERPEREEL
Renseignements : 03.26.97.51.30.

16 janvier 2010

haut de page

Reims
Le Pacs double double le mariage
Le Pacs casse la baraque. En seulement 10 ans d'existence, le pacte civil de solidarité a réussi à faire sa place dans le cœur des Rémois, en se permettant, au passage, de doubler le mariage.
« Mon mari, mon alter ego, mon ami, mon Pacs. En fait, la façon dont j'appelle l'homme qui partage ma vie dépend de l'interlocuteur que j'ai en face de moi et de son ouverture d'esprit. »
Le « mari » de V., un homme de 44 ans en l'occurrence, est lui-même un homme. Le couple vit le parfait amour depuis 10 ans et a choisi de se pacser en mars 2005.
« On s'est mariés la semaine où le mariage homosexuel était légalisé en Espagne », se souvient très bien V. On en est encore loin en France…
Pour le protéger
Le très catholique Portugal a, lui, franchi le pas la semaine dernière en rejoignant le cercle de moins en moins fermé des pays autorisant le mariage entre deux personnes du même sexe avec la Belgique, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède mais aussi l'Afrique du Sud et le Canada.
« Je ne voulais pas que celui qui partage ma vie se retrouve à la rue s'il m'arrivait le pire, car mon travail m'oblige à faire beaucoup de route. » V. est intermittent du spectacle, son « mari », J. , travaille dans le commerce.
Les motivations sont banalement celles de deux personnes qui s'aiment et qui se soucient de l'avenir de l'autre.
15 minutes pour s'unir
J. et V. n'ont pas organisé de fête, ni invité la famille, encore moins échangé d'alliances. Quinze minutes, montre en main, c'est le temps qu'il a fallu aux deux tourtereaux pour s'unir par un pacte civil de solidarité.
Quelques documents administratifs à réunir : actes de naissance, certificats de non-Pacs (histoire de ne pas être pacsé deux fois) ainsi qu'une convention fixant librement leurs modalités de vie commune et c'est à peu près tout.
La procédure est limitée au strict minimum. Pas besoin de témoins, tout s'est passé entre eux et la greffière du tribunal d'instance. Ils sont passés au tribunal à 9 h 30 avant d'aller bosser.
« La signature d'un Pacs est tout sauf glamour, c'est même limite glauque. Même si on est bien reçus par le personnel du tribunal, il y a à peine la place pour s'asseoir à deux dans le bureau.»
Ils ne s'en cachent pas, l'attrait financier n'a pas été négligeable dans leur choix.
« On en avait ras le bol de payer plein pot les impôts. Quand on est célibataire sans enfant, on est assassiné fiscalement par l'État. » Depuis l'imposition de 2004, les personnes liées par un Pacs sont imposées selon les mêmes modalités que les mariés. Il fallait, auparavant, attendre 3 ans après la conclusion du Pacs pour bénéficier de ce régime plus favorable.
« La famille espagnole de mon mari n'en a rien à cirer ; pour eux, ça n'a aucune importance ; il faut dire qu'en Espagne, ils ont le mariage homosexuel. Ma mère, elle, a un peu tiqué », avoue V. « Avec mon frangin, ma belle-sœur, il n'y a aucun problème. »
350 % de hausse en 6 ans
Homos, hétéros, ils sont de plus en plus nombreux à signer un Pacs à Reims. Ils ont été 1 135 en 2009, soit une hausse de 35 % en un an et de 350 % en 6 ans. À comparer aux 604 mariages célébrés en mairie de Reims en 2009.
Il s'est donc signé quasiment deux fois plus de Pacs que de mariages l'année dernière à Reims. La norme deviendrait-elle le Pacs et non plus le mariage ? (Voir tableau).
La Ville a bien compris le phénomène puisqu'elle organise des cérémonies de Pacs en mairie. Neuf couples, dont un homosexuel, se sont pacsés devant Marianne l'année dernière à Reims.
« Pour nous, le Pacs est un engagement aussi fort que le mariage et nous ne faisons aucune différence entre les deux. C'est une des raisons pour laquelle nous avons tenu à ce qu'ils soient aussi organisés en mairie », prévient Jean-Claude Laval, adjoint chargé de l'état civil.
« C'est sûr, on n'a pas le droit à des jours de congés quand on se « pacse », mais à part ça, les différences ne sont pas énormes avec le mariage. Pour moi, en me pacsant, de la même façon que si je m'étais marié, je me suis engagé pour la vie », confirme V.
Alexandre ROGER

Reims
Nouveau projet de « 2 mains »
Ouvrir un café-restau associatif
C'est dans ce local jouxtant l'Étoile Croix-du-Sud que l'association « 2 Mains » compte installer son café-restau associatif.
Avec maintenant 23 salariés, il est déjà loin le temps où « 2 Mains » était une « petite association de Croix-du-Sud ». Désormais il faut compter avec elle aussi bien à Reims qu'à Châlons-en-Champagne et à Vitry-le François « où il y a un potentiel énorme ! », précise Jean-Louis Rumerio, le directeur.
Cette structure, dont l'objectif est d'« amener vers l'emploi des personnes de 16 à 30 ans en rupture sociale et professionnelle, et répondre aux difficultés d'accès à la formation et à l'emploi des jeunes des zones urbaines sensibles », annonce « certainement encore quelques bonnes surprises pour 2010 ». Mais, chut : c'est encore secret !
Jardin d'insertion
On sait déjà que l'une de ces surprises est « un nouveau projet spécialement dédié aux personnes les plus éloignées de l'emploi : la création d'un jardin d'insertion sur la zone d'activités du Bois-Legras à Vitry-le-François ».
Concernant l'autre « surprise », dans le cadre de l'opération de Gestion urbaine de proximité, la Ville de Reims et l'Effort Rémois sont d'accord pour signer une convention en vue de l'ouverture d'un café-restau associatif, ouvert à tous dans le quartier Croix-Rouge, géré par 2 Mains, avec trois salariés prévus pour débuter et qui proposera des animations vers et pour les habitants de tous âges, en partenariat avec les acteurs du quartier.
L'Effort Rémois réalisera les travaux de rénovation et de mise aux normes d'un local situé au 5 avenue Léon-Blum (l'ancienne bibliothèque pour tous située contre l'Étoile Croix-du-Sud), travaux que l'Effort financera à hauteur de 60 %, soit 19.560 euros, la Ville de Reims s'engageant à un soutien financier de 40 %, soit 13.040 euros.
En bref
L'archevêque invite les Rémois à prier pour Haïti

Demain, Mgr Thierry Jordan doit célébrer à 10 h 30, en l'église Saint-Vincent-de-Paul à Reims, une messe à l'occasion de la Journée mondiale du migrant. L'archevêque y invite tous les Haïtiens et toutes les personnes qui souhaitent, par leur présence, manifester leur solidarité à l'égard des victimes et des populations sinistrées.

15 janvier 2010

haut de page

Reims
Conseil de quartier / La violence s'installe à Val-de-Murigny
La police municipale s'est rapprochée de la population, physiquement, grâce aux VTT.
Les incivilités gênent les habitants de Val-de-Murigny. Plus grave : la police municipale y a observé une flambée de violence. C'est nouveau.
Les conseils de quartier, c'est fait pour dire ses petites misères. A Val-de-Murigny, les conversations tournent surtout autour des incivilités subies par les habitants. Le directeur de la police municipale a observé une flambée de violence, inédite dans ce quartier réputé à Reims plutôt calme. Une vingtaine d'habitants, des conseillers pas toujours d'accord entre eux, et deux « invités », le 1er adjoint, Eric Quénard, et le directeur de la police municipale, Nicolas Roche, ont donc participé à ce conseil de quartier.
La police municipale, qui fête ses dix ans, se réorganise « en sortant de l'hyper-centre, pour être plus présente dans les centres commerciaux des quartiers », explique Eric Quénard. Les commerçants de la place René-Clair y sont très sensibles, et réclament la présence des uniformes. Il y a donc tant d'incivilités dans ce quartier ? « Que faire face à des jeunes armés de cutters ? » « Que peut faire la police sur le domaine privé, avec des gens qui se garent n'importe où ? »
Plus grave, Nicolas Roche note « une montée de la violence dans le quartier depuis quelques semaines, notamment des voitures brûlées et des caillassages de bus. Il y a eu des interpellations et cela s'est calmé ».

Mission élargie


Le directeur a donc expliqué ce que fait la police. La mission des ASVP, agents de surveillance de la voie publique (45 agents), bien connus pour mettre les PV, a été élargie au stationnement gênant, « ce qui dégage plus de temps pour la police municipale », a expliqué le 1er adjoint.
Les ASVP vont se partager entre l'hyper-centre et les quartiers.
La police municipale a aussi de nouvelles missions, avec la création de la brigade d'environnement et une unité d'enlèvement de voitures en stationnement abusif, créée en décembre. Là, les habitants ont presque applaudi. Car les voitures mal garées, ou qui « pourrissent » des semaines à la même place, cela semble être l'incivilité la plus marquante pour les habitants.
« 200 véhicules ont été enlevés depuis décembre », a rappelé Nicolas Roche. « Nous avons investi dans des moyens modernes, comme la radio numérique. Il faut aussi retravailler la complémentarité avec la police nationale », note Eric Quénard.
La surveillance vidéo est utilisée par les deux polices. « Il y a 34 caméras de vidéo protection, dans le centre-ville, le stade Delaune, Croix-Rouge, et la zone d'activité La Neuvillette. Une mission d'audit est en cours sur l'efficacité de ses caméras et la liberté », poursuit Nicolas Roche. L'ennui, c'est qu'il n'y a pas de caméra à Val-de-Murigny. La mission, peut-être la moins connue, c'est celle d'enquête, sur demande du parquet, pour des problèmes de voisinage, de bruit… La police municipale est présente aussi dans les écoles primaires pour la sécurité routière, et fait des contrôles de vitesse, aux abords des écoles justement.
Il n'est pas sûr que les participants aient été convaincus par ces dispositifs. Heureusement Murigny n'est pas le Bronx.
Pas encore.
Guillaume FLATET

Reims
Implantation de Sciences-po à l'ancien collège des Jésuites / Ça va déménager !
Le Planétarium sera déplacé dans un gymnase à Franchet-d'Esperey.
L'implantation de Sciences-po dans l'ancien collège des Jésuites oblige les occupants actuels à déménager. A priori, il y a une solution en vue pour chacun.
Implanter Sciences-Po à Reims, dans l'ancien collège des Jésuites, c'est bien. Mais que fait-on de ceux qui y sont installés depuis des années, voire des décennies ? A priori, d'ici à 2013, il y aura une solution pour tout le monde.
FRAC. Ce sera le gros morceau, sans doute le plus compliqué. Parce que le fond d'art contemporain est logé par la Ville mais dépend de l'État et de la Région qui le financent. L'architecte des Bâtiments de France aurait aussi son mot à dire.
Actuellement, il est implanté sur 650 m2 d'exposition et de bureaux et 750 m2 de réserves pour 600 œuvres. Le rêve de sa direction serait 3,500 m2, avec salle d'exposition permanente en rez-de-chaussée.
À ce jour, l'adjoint au maire Serge Pugeault annonce la construction d'un musée spécialement dédié sur le parking du haut de la rue Libergier. Ce qui constituerait un rapprochement avec l'École d'art et de design.
Mais au FRAC on fait remarquer qu'un autre site serait possible, dans les anciens locaux de Jacquart près de la mairie.
Pour le moment, la Ville accepte de participer à une « étude de programmation ». Vote lors du prochain conseil municipal.
Planétarium. C'est l'autre gros morceau visible. Sa destination pourrait être le gymnase de la future ex-école Franchet-d'Esperey, qui fermera en juin. Situé près du tramway et de la halte ferroviaire, ce site pourrait ainsi continuer à accueillir des scolaires.
Ateliers du patrimoine. Ils suivraient le Planétarium.
Salles d'expositions et salle J.-P.Miquel.Serge Pugeault indique que ces salles devraient trouver refuge dans les anciens locaux de Jacquart, sur le flanc droit de l'hôtel de ville. L'équipe de Mme Hazan devra payer ces locaux au prix du marché (2 M€), car plusieurs promoteurs étaient intéressés par ce site. Ce dernier est situé sur un « axe stratégique, vers les Halles et le futur musée du Boulingrin » estime M.Pugeault.
Logement de fonction. On le sait peu, mais depuis 1977, le conservateur du musée Saint-Remi, Marc Bouxin dispose d'un 2 pièces de fonction près de la bibliothèque historique. Il lui sera proposé un autre logement.
Réserves du CHU. On le sait encore moins. En revendant l'ancien collège à la Ville, l'hôpital a laissé dans les réserves de nombreux objets historiques lui appartenant. Les deux institutions doivent trouver une solution.
Vignes tricentenaires et bibliothèque baroque. Impossible de les déménager. Il faudra en revanche les protéger…
Conclusion. L'équipe Hazan place ce déménagement « dans son ambition culturelle. Les investissements entreront dans les programmations pluriannuelles sur une décennie en tenant compte des contraintes budgétaires ».
J.F. SCHERPEREEL

14 janvier 2010

haut de page

Reims
Pays-de-France
De nouvelles parcelles pour les jardins familiaux
Belle participation associative avec 47 personnes dans la salle Mauriac.
L'association des jardins familiaux de Pays-de-France a réuni son assemblée générale ordinaire dimanche 10 janvier dans la salle municipale Croix-Rouge dans une ambiance de parfaite sérénité. À la table officielle, Michel Herbreteau, président, Jacques Fonte, secrétaire et Jean-Claude Hirault, trésorier, étaient entourés de Michel Guillaudeau, conseiller général, et Éric Quénard, premier adjoint. Dans la salle, on remarquait la présence des représentants des autres associations de jardins familiaux de Reims et l'agglomération, de Jean Kozycki, président de la Société d'horticulture de Reims, et des administrateurs. Ces derniers seront désormais plus nombreux puisqu'à l'issue d'un vote, si Jean-Claude Hirault et Jacques Pigne ont été reconduits pour un nouveau mandat, quatre nouveaux volontaires ont été élus.
La grande surprise du chef
Raymond Joannesse, adjoint aux espaces verts, l'avait déjà annoncé la veille aux jardins de Croix-du-Sud, et Éric Quénard a confirmé une excellente nouvelle : « 19 nouvelles parcelles vont être préparées et vous seront attribuées par la Communauté d'agglomération de Reims en 2010, qui a la volonté de consolider et développer les jardins ! »
L'association passera donc de 49 à 68 jardins, qui seront placés sous la responsabilité de la Car. La Ville de Reims, qui subventionne à hauteur de 2.200 euros en fonctionnement et 1.500 euros en équipement, devra donc revoir sa copie à la hausse.
Les comptes, vérifiés par Micheline Lecomte, sont sains. Avec 7.027 euros de dépenses (dont 75 m3 de compost fertilisation, un taille-haie et des travaux aux portillons) pour 8.297 euros de recettes, il reste 1.270 euros en solde positif dans les caisses de l'association. Avant le pot amical et la galette des Rois, le président a tenu à remercier M. Lavoisy et la direction des espaces verts de la ville « qui intervient régulièrement pour assurer la propreté des abords : déchets verts et détritus, autour des jardins ».

Reims
Recrutement d'Ikea / Ils veulent tous s'habiller en jaune
Pendant la présentation, les « devoirs des collaborateurs » d'Ikea ont été clairement exposés.
La première vague d'information a commencé hier pour recruter les salariés d'Ikea. Les futurs embauchés porteront tous une tenue jaune.
Informer était la première phase du recrutement massif pour le magasin Ikea qui ouvrira le 25 août 2010, en même temps que celui d'Avignon. Les responsables des ressources humaines ont surtout tenu à prévenir les futurs salariés qu'ils auraient à respecter un système de valeurs. A commencer par s'habiller de la tenue jaune fournie par l'entreprise.
La présentation ne tourne pas autour du pot. Après une description du groupe lancé juste après la Seconde Guerre mondiale dans la région suédoise du Smöland et qui s'est répandu dans 37 pays pour 127.000 salariés, les « devoirs des collaborateurs » ont été clairement exposés : « On veut des collaborateurs qui adhèrent », a affirmé Emmanuelle Bigeat (DRH Thillois). Ils devront « vivre ces valeurs, être au service des clients et respecter les autres ». Et « avoir une bonne présentation, porter la tenue jaune et le badge obligatoires ».
Cela dit, les candidats retenus pourront évoluer en interne, la promotion sociale étant l'une de ces « valeurs » maison.
Arrivés un par un, en silence, les 100 premiers candidats ont écouté sagement, sans même enlever leur manteau. Une heure plus tard, quelques questions ont été posées, la première portant sur « les transports pour les demandeurs d'emploi sans voiture ». La DRH a rassuré en affirmant qu'une « navette » au moins ferait le trajet en attendant mieux.
Les volontaires se sont ensuite inscrits pour la 2e phase (sélection) en attendant la 3e (embauche et formation). Quelques-uns ont renoncé tout de suite. Les séances d'information se poursuivront jusqu'au 20 janvier.
J.-F. SCHERPEREEL

13 janvier 2010

haut de page

Reims
Super casting pour Ikéa
1.600 personnes vont être reçues par Pôle emploi en vue d’un poste chez Ikea. Plusieurs familles de métiers sont concernées.
À Thillois, le magasin Ikea sort de terre. À partir d’aujourd’hui et pendant quatre journées, Ikea va aussi se concrétiser pour 1.600 personnes à la recherche d’un emploi (1).
Bien entendu, toutes ne seront pas embauchées. Mais pendant quelques jours, chacun pourra défendre ses chances, puisque le principe de ce recrutement massif va s’appuyer sur la « méthode de recrutement par simulation » développée par Pôle emploi depuis quelques années.
À partir de ce matin à 9 h 30, des séances d’information collectives (2) vont être organisées par l’agence nationale pour l’emploi à la Chambre de commerce de Reims, à raison de quatre séances par jour pendant quatre journées.
Les personnes ont été convoquées à partir des fichiers de Pôle emploi, mais aussi de la Mission locale (les jeunes) et de Cap-emploi (les travailleurs handicapés). Les « seniors » ne seront pas oubliés puisque le géant suédois s’inscrit dans la réglementation d’embauche de 5 % de plus de 50 ans.
Ces salariés potentiels ont été identifiés dans toutes les antennes Pôle emploi de la Marne, et jusqu’à Rethel, sachant que l’encadrement a déjà été engagé en amont fin 2009.
S’agissant des employés, plusieurs familles de métiers sont concernées.
La plus « massive » est celle des 150 à 170 employés de magasin et de la vingtaine d’agents de maîtrise. Tous ceux-là - de la caissière au chef de rayon en passant par les conseillers de vente - seront recrutés selon la méthode de « recrutement par simulation » (MRS).
D’autres métiers comme « agenceur », architecte d’intérieur, responsable de service après-vente, graphiste, (aide) comptable, menuisiers-poseurs, etc. seront embauchés en plus petit nombre, mais selon la méthode classique. Dans la journée du vendredi 15 janvier, les candidats auront la chance de rencontrer leur futur directeur, Richard Jimenez.
Une dizaine de personnes se sont chargées du dossier chez Pôle emploi, autour de Sandrine François, la responsable de la branche «Commerce ».
Une fois passées les quatre journées, un processus d’intégration sera mis en place pour les heureux élus qui devront être opérationnels le 25 août, jour de l’ouverture officielle du magasin de Thillois.
J.-F. SCHERPEREEL
(1) Si une personne extérieure à la liste des 1.600 candidats potentiels se présente à la CCI, elle ne sera pas acceptée. En revanche, elle peut encore postuler sur www. Ikea.com
(2) Journées d’information collectives : les 13, 14, et 15 janvier, puis le 20 janvier, à partir de 9 h 30, 11 heures, 14 heures et 15 h 30.

Reims
La facture du tramway : 413 millions d'euros
Reims Métropole a apporté 173 millions d'euros pour construire le tramway. Somme à laquelle il faudra ajouter une subvention annuelle de 44 millions pendant trente ans.
REIMS (Marne). Le coût définitif du tramway n'a jamais été annoncé aux Rémois. Il a pourtant été validé depuis l'été 2008 par Adeline Hazan.
RENAUD DUTREIL n'avait-il pas raison quand il martelait que Reims se faisait avoir avec son tramway ? Michel Guillaudeau n'a-t-il pas raison quand il dénonce les quelque 10 % que les actionnaires vont prendre chaque année sur le dos des contribuables ? Posons-nous la question.
Le contrat que Reims Métropole a signé avec la société Mars est très onéreux pour la collectivité, il sera a priori rentable pour les actionnaires de Mars tels que Bouygues ou Alstom. Pourrait-il présenter des risques de dérives financières qui reposeront sur les épaules des contribuables ? Que se passera-t-il si Mars fait faillite ?
Les actionnaires n'ont pas posé beaucoup d'argent sur la table à la signature du contrat et dans trente ans la collectivité n'aura peut-être plus que les yeux pour pleurer et un tram à changer car il sera vieux.
Beaucoup d'interrogations. Elles méritent qu'on se plonge dans le plan de financement du contrat tramway, que nous nous sommes procuré, pour savoir à quelle sauce nous pourrions être mangés.
Coût global de réalisation du tramway
Beaucoup de chiffres ont circulé. Le coût global arrêté en 2008, présenté à Adeline Hazan, voté en plein mois de juillet, mais non communiqué aux Rémois, s'élève à 413 millions d'euros. Précisons que ce coût ne concerne que la réalisation du tramway, il faudra dès 2011 y ajouter la subvention d'exploitation versée par l'agglomération chaque année. Elle s'élèvera au minimum à 44 millions par an. Avant, nous donnions chaque année autour de 30 millions d'euros aux Tur (chiffre qui aurait aussi augmenté mais sans doute pas jusqu'à 44 millions).
Qui apporte l'argent ?
La collectivité, donc les contribuables, finance le tramway à hauteur de 42 %. Elle apporte 174 millions d'euros.
Les banques prêtent 215 millions soit 52 % du coût et les actionnaires de Mars financent le projet à hauteur de 5,8 % dont plus de la moitié sous forme de prêt. En réalité, ils n'ont mis sur la table que 2,3 % du coût total du projet, soit 9,5 millions d'euros.
Et encore, ils n'ont pas sorti cet argent de leur portefeuille car cette somme a, elle aussi, été empruntée.
Qui paie ?Reims Métropole a commencé à régler sa facture de 174 millions d'euros dès 2006 et aura fini de payer au 31 mars 2011. Jean-Louis Schneiter avait dit que le tramway ne coûterait rien aux Rémois car il serait financé par les entreprises via le versement transport. Il ne disait pas que les deux plus grosses entreprises de la ville sont la mairie et le CHU, alimentées par de l'argent public…
Des taux bancaires un peu trop inégaux
Dans le tableau ci-dessous, le lecteur pourra distinguer deux sortes de prêts : ceux contractés auprès des actionnaires, dits juniors, et ceux contractés auprès des banques, dits prioritaires.Les deux premiers prêts ont des taux de 8 et 7 % alors que les taux des banques sont compris entre 4 et 5 %.
Pourquoi une telle différence ?
Dans un contrat entre deux personnes privées, prévoir un taux de 8 % ne choquerait personne mais, ici, il s'agit d'argent public qui va servir à rémunérer des portefeuilles privés.
Qui supportera les risques d'une éventuelle faillite ?
Difficile à dire. C'est bien Mars qui a emprunté les 200 millions aux banques mais rien ne nous certifie dans le plan de financement que la Ville ne s'est pas portée caution quelque part. De plus, il n'apparaît pas non plus que Bouygues ou Alstom se soient portés personnellement garants.
Mars est une société indépendante qu'une partie des actionnaires pourra quitter au bout de deux ans après la mise en service si elle prend l'eau. Ensuite, si faillite il y avait, la banque (qui a pris des sûretés réelles) deviendrait propriétaire du tramway et la collectivité n'aurait plus rien. Ceci étant le pire des scénarios.
Où iront les subventions de l'État ?
Il est écrit dans le contrat que toute subvention publique sera intégrée dans le plan de financement mais il n'est pas écrit qu'elle viendra obligatoirement en déduction de ce que donne la collectivité.
Pourrions-nous être obligés de donner plus que prévu ?
C'est la grande question que pose Michel Guillaudeau depuis des mois. Devrons-nous remettre la main à la poche si les actionnaires n'ont pas leur rémunération annuelle ?
Dans le plan de financement à la page 12, un taux de rentabilité des fonds propres a bien été fixé à 9,56 %.
Il est aussi écrit que la subvention d'exploitation est réévaluée conformément à ce taux de rentabilité. Réévaluée à chaque fois que les actionnaires n'ont pas leur 9,56 % ? Mars répond que non (lire par ailleurs).
Pourquoi les élus ont-ils signé ce contrat onéreux ?
On peut se poser la question.
Des commissions à la pelle
Les prêts montés avec les banques sont truffés de multiples commissions.
Il y a des commissions d'instruction, des commissions de gestion, des commissions de souscription, plus surprenant des commissions d'arrangement, encore plus étonnant des commissions de non-utilisation.
Ces commissions sont parfois versées annuellement ou par semestre, elles ont toutes un taux différent. Il y en a de 20 000 euros par an, de 25 000 euros par semestre ou bien elles se calculent à l'aide d'un pourcentage et il est précisé qu'elles ne peuvent excéder 500 000 euros. Ce qui représente déjà une belle somme.
Ces commissions peuvent être versées par la banque à qui elle veut. Cela ne montre pas que tel ou tel a touché de l'argent mais prouve que beaucoup de monde est passé à la caisse.
Catherine FREY

Givet
Centrale nucléaire de Chooz / A fond les manettes
Les deux unités de la centrale nucléaire de Chooz tournent à plein régime.
GIVET (Ardennes). Pour faire face à la consommation, la centrale nucléaire de Chooz fonctionne en ce moment à plein régime. Avec un œil permanent sur la météo.
AVEC le surcroît de consommation d'électricité dû aux intempéries, la centrale nucléaire de Chooz tourne à plein régime.
« Chacune de nos deux unités met sur le réseau le maximum de sa production, soit 1.450 Mégawatts », explique Olivier Lamarre, le directeur du site. « Les pics de consommation nationale les plus élevés peuvent atteindre plus de 90.000 mégawatts. L'apport du centre de production de Chooz n'est donc pas négligeable et bien sûr, en pareille période, la production électrique doit être réservée au réseau français. »
Cela dit, le mode de fonctionnement de la centrale en période hivernale n'est pas fondamentalement différent de ce qu'il est tout au long de l'année.
Installations prévues pour -25°C
« Nous devons toutefois veiller à ce que nos équipements ne soient pas eux-mêmes victimes du froid. Ils sont capables de résister à des températures basses, mais on veille à ce que toutes les portes soient correctement fermées, ce qui n'a rien de très exceptionnel par rapport au fonctionnement d'une usine traditionnelle par temps froid. Il ne faudrait pas que la production d'électricité soit contrariée par la simple défaillance d'un capteur que le froid aurait rendu inefficace.
Nos procédures très strictes en matière de sécurité décèleraient immédiatement la panne et pourraient entraîner l'arrêt de la production.
Mais il faut aussi relativiser. Les Ardennes n'enregistrent pas pour le moment de températures très basses. Nos installations sont prévues pour supporter des températures de -20, -25°, dont nous sommes loin ! Nous avons maintenant l'expérience de nombreux hivers et nous savons nous y préparer. Nous gardons simplement un œil plus avisé sur l'évolution météo, de manière à anticiper s'il le faut une forte baisse de température. » Comme pour toutes les entreprises, ce qui compte avant toute chose, c'est que le personnel puisse accéder sans problème à son lieu de travail. « Pour notre part, nous assurons le déblaiement et le traitement de la route d'accès au centre », poursuit Olivier Lamarre. « Les services de l'État ont dans les Ardennes une grande habitude des hivers rigoureux. Je pense que le déneigement et le salage des routes est réalisé de manière assez exemplaire par rapport à d'autres régions. »
En hiver, la centrale nucléaire fonctionne avec des effectifs habituels. « Il faut simplement veiller à ce que les équipes d'astreinte soient assez nombreuses et ne rencontrent pas d'obstacles pour leurs interventions. Les opérations de maintenance menées en 2009 ont également été réalisées pour que l'outil de production soit fin prêt pour l'hiver.»
Mirko SPASIC

12 janvier 2010

haut de page

Cernay-lès-Reims
Aménagement / Le projet secret de Cernay-lès-Reims
Une promesse de vente a été conclue pour les terrains situés à la sortie de Reims. Mais elle est assortie de clauses suspensives liées à l'autorisation de la CDAC et à l'obtention du permis de construire.
Un groupe privé veut créer une zone commerciale et de loisirs à la sortie nord-est rémoise
Soixante hectares d'emprise foncière pour 40 000 m2 de surfaces commerciales. C'est le projet géant qu'un aménageur, le Groupe Desjouis, souhaite concrétiser à Cernay-lès-Reims. Ce parc d'activités commerciales se situerait à la sortie nord-est de Reims, en direction de Witry et le long de l'A34.
Sur les 40 000 m2 envisagés, 10 000 m2 seraient consacrés à une grande surface alimentaire à laquelle serait associée une grande galerie commerciale. Déjà richement dotée, Reims a-t-elle besoin d'une nouvelle enseigne ? « La piste sur laquelle nous travaillons, c'est de déplacer un hypermarché et sa galerie située non loin de là », indique Benoît Latreille, de Newton Immobilier, une société associée au groupe Desjouis qui est chargée du projet. Si, par diplomatie, aucun nom d'enseigne n'est cité, la première intéressée est bien sûr Carrefour, dont le magasin de Cernay souffre d'être mal placé et mal desservi. Carrefour Property, filiale développement du groupe, confirme avoir été « approchée » par Desjouis mais indique que le projet n'en est qu'aux « balbutiements ».
Les autres surfaces commerciales sont destinées à une grande surface de bricolage, à une grande jardinerie et à diverses enseignes d'équipement de la maison. On sait que Leroy-Merlin a elle aussi été approchée. À côté de cette partie commerciale, 20 000 m2 seront consacrés aux loisirs. Le Groupe Desjouis voudrait décliner dans l'agglomération de Reims un concept de « village de loisirs » qu'il a déjà aménagé à Maurepas (Yvelines), et qu'il développe actuellement à Niort (Deux-Sèvres). On parle déjà d'activités de karting et de bowling.
Le Groupe Desjouis compte bien aussi dédier une partie des 60 hectares à la construction de logements.
L'objectif de livraison est fixé à fin 2013.
Un volet politique délicat
La quinzaine de propriétaires des terrains visés, essentiellement des agriculteurs, a d'ores et déjà signé la promesse de vente tendue par le Groupe Desjouis. Seul un propriétaire serait encore hésitant. Ce document est assorti bien sûr de clauses suspensives. La vente ne se fera pas si le projet n'obtient pas l'aval de la CDAC (commission départementale d'aménagement commercial) et si le permis de construire n'est pas accordé. Sur le plan des obstacles administratifs, il faut aussi que les champs situés sur une zone à urbaniser (AUE) soient l'objet d'une qualification commerciale, ce qui est du ressort de la communauté de communes à laquelle appartient Cernay. La faisabilité du projet dépend bien sûr de données économiques. A l'heure où Ikea et Maison + sortent de terre et alors que la ville de Reims vient de voler au secours de la Cité de l'habitat (lire plus bas), on peut se demander s'il y a de la place encore pour une nouvelle livraison de mètres carrés. En réponse, le Groupe Desjouis se défend de vouloir déshabiller Paul pour habiller Jacques. « Nous ne voulons pas entrer en concurrence avec d'autres zones telles que Maison +. Nous souhaitons proposer un concept et des enseignes qui n'existent pas encore dans la région », souligne Benoît Latreille. Le groupe entend rééquilibrer l'offre commerciale de la capitale économique régionale concentrée sur les parties sud et ouest.
Reste à savoir si les élus rémois vont apprécier ces propositions d'aménagement. La question est cruciale pour un projet aujourd'hui au stade des arbitrages politiques qui s'annoncent délicats, au vu de la réaction a priori de l'adjoint rémois au développement.
Julien Bouillé

Epernay
Vignoble / Recherche président désespérément !
François Alvoët, ex-directeur de la Covama (champagne Pannier), a été missionné pour être le directeur du SGV
Le vendredi 15 janvier, le SGV devrait élire ses administrateurs
Voilà un homme courageux. À peine a-t-il eu le temps de profiter de ses premiers mois de retraite que François Alvoët, ex-directeur de la Covama (champagne Pannier) à Château-Thierry, a été missionné pour faire office de directeur du Syndicat général des vignerons (SGV) durant une période de quatre mois. N'oublions pas que s'il n'y a pas de président à la tête du SGV, il n'y a toujours pas de directeur non plus depuis le départ de Nicolas Ozanam, au mois de novembre dernier, pour la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux. Il s'agit là d'un sacré challenge pour cet homme pondéré qui se trouve pris dans une tourmente que la Champagne a peu ou prou connue.
Une crise du vignoble dans la crise économique, et donc dans la crise des expéditions. Ces états d'âmes un peu pathétiques se soldent donc par une nouvelle élection (la troisième depuis juillet 2009) d'un bureau ce vendredi.
Petit rappel : le SGV est une vaste pyramide démocratique dont la règle de base est liée à l'hectare de vigne. Cette pyramide est supportée à la base par 19 000 déclarants de récolte qui se retrouvent chacun dans des sections locales, le plus souvent communales. Une section locale doit représenter au moins 50 hectares pour être représenté par un délégué. Ces délégués se doivent de voter pour un administrateur. Un administrateur pèse de 1 300 hectares.
Il est évident que certaines régions, de par leur nombres de plantations, sont mieux dotées que d'autres, à l'instar de la Côte des Blancs (6 800 ha) ou de la Vallée de la Marne (11 500 hectares).
Le vendredi 15 janvier, ce seront ces quarante-six administrateurs qui seront élus.
Un nouveau président pour la Saint-Vincent ?
A ces 46 s'ajoutent quatre membres associés : un représentant des Vignerons indépendants, deux du groupe des Jeunes, une de la commission des viticultrices.
Sans oublier un membre de droit qu'est le représentant de la fédération des coopératives, en l'occurrence Jocelyne Dravigny.
Ce seront donc ces cinquante et une personnes qui seront élues pour choisir un président. Chacun dit d'ailleurs qu'il serait de bon ton que ce dernier soit désigné avant la Saint-Vincent (22 janvier). Rien n'est moins sûr.
Si François Alvoët est particulièrement touché d'avoir été sollicité par ses pairs, il reconnaît que ces élections peuvent apparaître comme « agitées ». « Il faut bien comprendre que les vignerons se sont approprié le SGV et sont particulièrement sensibles devant la situation actuelle »
On sait déjà que Jean-Mary Tarlant (11e président élu, puis démissionnaire en décembre) ne se représentera pas. Patrick Le Brun, son prédécesseur, persiste et signe. Il est loin d'être le seul. Particulièrement sur sa région, la Côte des Blancs, où pas moins de dix-huit candidats se portent aux postes des six administrateurs. On retrouve ce même nombre dans la Vallée de la Marne, qui doit élire huit administrateurs.
On sent déjà les tensions de la part des anciens et des nouveaux. En revanche, la Côte des Bar, Montgueux et la Haute-Marne ne font pas le plein, avec sept candidats pour huit places.
Sophie Claeys Pergament

Reims
Environnement / Le pari vert d'Antoine Frey
« La première fois que l'on a présenté notre concept il y a cinq ans, il a fait sourire pas mal de monde », se souvient Antoine Frey. Aujourd'hui, tous les promoteurs se sont mis au « green ».
Le président du directoire de la société basée à Cormontreuil explique sa stratégie
En quoi consiste votre concept de Greencenter ?
Avec l'aide de l'architecte Jean-Marie Dutilleul, nous avons mis au point un nouveau concept qui propose une nouvelle expérience de commerce périurbain.
Le premier axe, c'est d'offrir une vraie promenade commerciale de famille au consommateur, ce dont il ne dispose pas aujourd'hui dans les parcs de périphérie. Pour cela, on a cherché à isoler toute la promenade commerciale piétonne des voitures et des parkings.
Le deuxième axe est un arsenal écologique très poussé qui cible trois points. Le premier, c'est l'énergie. On travaille sur l'abaissement de la consommation avec l'optimisation de l'isolation, la création de vastes puits de lumière sur les toitures et la mise en place de cheminées à tirage thermique qui servent à créer une ventilation naturelle des bâtiments en été. Nous avons aussi recours à des modes alternatifs de calorie et de frigorie, comme les pompes à chaleur et les pompes sur la nappe phréatique. L'objectif ultime, c'est de faire des opérations à énergie positive. On vient de livrer un parc à Madrid où l'on a positionné en toiture 18 000 m2 de panneaux photovoltaïques qui nous approchent tout près de cet objectif.
"L'objectif ultime, c'est de faire des opérations à énergie positive"
La deuxième cible environnementale est l'eau. On met en place des systèmes de récupération d'eau de pluie de toiture et d'eau de pluie des parkings par des vastes noues plantées. Elles collectent ces eaux et font une première filtration par des plantes macrophages. Les eaux sont ensuite canalisées vers des bassins marnants, pour être filtrées une deuxième fois puis stockées dans des petites citernes souterraines. Elles vont enfin être utilisées pour arroser les espaces verts ou nettoyer les parties communes.
La dernière cible, ce sont les déchets. Après avoir essayé un recyclage sur site par pyrolisation, ce qui n'a pas été un fort succès, on travaille aujourd'hui sur l'optimisation de la filière de recyclage qui passe un tri sélectif sur nos parcs.
Quelles sont les cibles de ce concept ?
Le concept sert d'abord à séduire les collectivités qui cherchent à développer leurs équipements commerciaux. Il est clair qu'aujourd'hui un élu ne peut pas faire abstraction de la prise en compte environnementale dans le choix de son opérateur. En choisissant Frey et son Greencenter l'élu marque son engagement pour l'environnement.
La deuxième utilité est de séduire les enseignes qui ont compris aujourd'hui qu'associer leur image à cette démarche vertueuse environnementale avait du sens et attirait le consommateur. Cela à condition de ne pas payer le loyer plus cher.
"Il faudra partager avec les enseignes les économies qu'on leur fait réaliser"
Le dernier séduit, c'est le consommateur qui retrouve ses enseignes dans un véritable écrin de consommation où il peut venir en famille et passer un moment sympa à la terrasse d'un restaurant, faire du shopping et profiter des aires de jeu gratuites pour les enfants.
Pourquoi ne pas faire payer plus cher vos emplacements aux enseignes ? Le démarrage de l'environnement, c'est du marketing, de la séduction. Ensuite on arrivera à une vraie démarche économique.
On pense que le surinvestissement que l'on fait dans ces parcs, qui pour l'instant ne coûtent pas plus cher aux enseignes, va, à partir d'un certain temps, générer un intérêt économique. Les enseignes verront, sur leurs bilans d'exploitation, qu'elles consomment beaucoup moins d'énergie dans nos parcs. On pense qu'à ce moment-là on sera capables de partager avec ces enseignes les économies qu'on leur fait réaliser.
C'est tout l'enjeu des « green lease » qui sont l'adaptation du bail commercial actuel à la dimension environnementale des bâtiments. Si on a une consommation d'énergie d'un bâtiment de 70 sur une base 100, l'enseigne fait une économie concrète de 30 %. Cette économie on doit la partager.
Quelle avance ont vos Greencenters à l'heure où tous les aménageurs se mettent au vert ?
La première fois que l'on a présenté ce concept il y a cinq ans, il a fait sourire pas mal de monde. On a livré le premier il y a trois ans à Marne-la-Vallée, cela fait sourire un peu de monde. Aujourd'hui tout le monde a plus ou moins un concept « green » dans les cartons. Et nos « bons » concurrents ont cette faculté d'aller travailler avec de grandes signatures architecturales.
Mais l'important c'est d'être en avance sur les autres. C'est pourquoi aujourd'hui, on travaille sur d'autres choses. On ne se contente pas de raisonner uniquement sur l'aspect écologique de nouveaux parcs mais aussi sur la restructuration de parcs existants. On vient de gagner un concours important à Troyes. C'est la première fois qu'un opérateur privé est choisi pour restructurer une zone commerciale existante. Ça aussi c'est du développement durable.
Comment vous situez-vous par rapport à vos concurrents ?
Nos concurrents sont beaucoup plus grands et riches que nous. Des opérateurs comme Unibail, Altarea, Mercialys ont des capitalisations boursières comprises entre deux et vingt-deux milliards d'euros. Notre capitalisation boursière est de cent trente millions d'euros. On arrive à battre ces gens-là dans des concours parce qu'on est plus petits donc plus réactifs, plus créatifs et plus rapides. On sait aussi construire et développer dans des conditions économiques meilleures. Ne pas être trop gros est aujourd'hui plutôt un avantage.
"On aurait beaucoup aimé travailler avec Ikea, on est l'enfant du pays..."
Quels sont vos objectifs de développement à l'heure où Frey est devenue aussi une société foncière ?
On est partis au moment de l'introduction en bourse (en avril 2008) avec un patrimoine à zéro. Aujourd'hui, on a un patrimoine de 61 000 m2 et on a devant nous un pipeline de projet de 390 000 m2 : 290 000 m2 sont destinés au patrimoine et 100 000 m2 sont destinés à être vendus. Sur ce pipeline on a déjà obtenu 155 000 m2 d'autorisations.
Y a-t-il trop de projets commerciaux à Reims ?
Mon sentiment, c'est que l'on traverse une période où pour qu'un projet fonctionne, il doit être greffé sur une zone commerciale dans laquelle les consommateurs ont déjà des habitudes d'achat. Sur l'agglomération rémoise, il va y avoir deux pôles commerciaux majeurs.
D'abord, Cormontreuil qui restera un leader incontestable car il a une taille très importante et des habitudes d'achat fortes et parce qu'on va le réaménager. Le pôle commercial Ikea à Thillois va devenir le deuxième pôle de la ville. Il équilibrera l'est et l'ouest.
À côté de cela j'ai du mal à imaginer la création de pôles commerciaux sortis de nulle part.
On vous aurait bien vu à Ikea ? Était-ce possible ?
Oui. On aurait beaucoup aimé travailler avec Ikea. On est chez nous, on est l'enfant du pays… Mais l'Effort Rémois qui était propriétaire du terrain est allé chercher un opérateur ailleurs (la Sopic). Je ne sais pas pourquoi. Je n'étais pas encore là. Cela dit on n'est pas totalement étrangers au projet de cette zone. On est propriétaires d'une parcelle importante sur laquelle on travaille avec la Sopic pour le déplacement de l'enseigne Castorama.
Quelles sont vos prochaines réalisations dans la région ?
Le parc Soissons va ouvrir en mars. On est très très fiers car il est signé par l'architecte Jean-Michel Wilmotte. C'est des plus beaux parcs que l'on aura réalisé. Le projet phare c'est Troyes, ainsi que le relookage et la refonte de Cormontreuil.
Julien Bouillé

11 janvier 2010

haut de page

MANU SOLO
Le chanteur français Mano Solo est décédé dimanche 10 janvier 2010 à Paris à l'âge de 46 ans des suites de plusieurs anévrismes, a-t-on appris dimanche auprès de sa famille, de sa compagne et de sa collaboratrice. Mano Solo, fils du dessinateur Cabu, avait été hospitalisé après son dernier concert à l'Olympia à Paris, le 12 novembre. "Il a lutté courageusement pendant deux mois et jusqu'au bout contre plusieurs anévrismes", a indiqué sa famille.
Auteur, compositeur et chanteur, Mano Solo, dont la voix déchirante est reconnaissable entre mille, a signé de nombreux albums teintés de rythmes africains, d'airs de tangos et de rengaines de faubourgs parisiens, aux mélodies souvent bouleversantes, aux paroles poétiques évoquant sans détour les problèmes contemporains. Artiste engagé, Mano Solo avait notamment chanté sur le Sida, dont il était atteint. Il était depuis de nombreuses années sous trithérapie. Il avait remporté trois disques d'or.

10 janvier 2010

haut de page

Reims
Déficits en hausse, visiteurs en baisse
Le fort de la Pompelle coule sans avoir été torpillé

Depuis 2008, le Département ne donne plus rien au fort de la Pompelle qui accumule les déficits. Monument historique appartenant à la Ville, le fort de la Pompelle, haut lieu de 1914-1918, va mal. En cause : le désengagement du Département. Les bénévoles qui le gèrent en ont ras la casquette.
« Je suis fatigué par tous les tracas administratifs. Ce fort est une trop lourde charge pour des bénévoles. » Alain Chauveau est depuis douze ans président de l'association de gestion du musée du fort de la Pompelle qui s'est vu confier jusqu'en décembre 2010 par contrat d'affermage la gestion de ce fort, haut lieu de la guerre 1914-1918.
Il ne s'en cache plus aujourd'hui : « C'est l'assemblée générale qui en décidera en avril, mais à titre personnel, je souhaiterais que le fort, propriété de la Ville depuis 1968, soit municipalisé car les candidats pour le reprendre en délégation de service public ne vont pas se bousculer au portillon maintenant que le Département nous a laissés carrément tomber. » Explications.
« Avez-vous déjà été visité le fort de la Pompelle ? » Alain Chauveau s'amuse souvent à poser la question aux élus qu'ils rencontrent. Et il se déclare surpris du peu d'intérêt que semble susciter le fort pourtant si bien coté par les connaisseurs avec son exceptionnelle collection de 560 coiffures de l'armée impériale allemande, la salle « les crapouillots », celle des souvenirs du corps expéditionnaire russe en Champagne et celle des as de l'aviation de chasse française.
Et si l'année 2008, année du 90e anniversaire de l'Armistice de la guerre 14-18, a vu la fréquentation du fort augmenter de 6 % par rapport à 2007 en dépassant les 15.200 visiteurs, l'année 2009 sera moins bonne avec une perte de 3.000 visiteurs (dont un tiers en entrée payante). Pire, c'est du côté des finances que la situation est la plus préoccupante, car elle n'a fait que se dégrader depuis trois ans.-
Déficits et baisse de fréquentation
18.000€ de déficit en 2007, 32.519€ en 2008, sans doute près de 35.000€ en 2009, l'association de gestion du fort n'arrive pas à se remettre de « la fin de non-recevoir » du Département qui a arrêté son soutien.
« Le Département a entamé une politique d'économie à tout va pour boucher ses trous. Il rogne sur le patrimoine et la culture. Alors qu'il nous versait 58.000€ pour le fonctionnement en 2004, il nous a donné 50.000€ en 2005, puis par contrat de partenariat il nous a versé 30.000€ en 2006, puis 15.000€ en 2007 et depuis plus rien. Il dit qu'il peut nous aider sur des projets particuliers et ne veut plus entendre parler de nouveau contrat. Fermez le ban.
Six salariés et encore du travail
Nous nous estimons aujourd'hui trahis. J'ai la triste impression que le Département voit le fort de la Pompelle comme un beau bateau dont la coque est rouillée avec des trous qui apparaissent et qu'il nous propose de mettre une cheminée neuve avec le logo du département que l'on voit de loin pour chanter la Marne, la Marne ! Il aurait mieux fait de nous donner l'argent dépensé pour le CD de Gotainer ! »
Désormais rattaché à la sphère tourisme de Reims, que va devenir fin 2010 le fort de la Pompelle et ses six salariés en CDI qui travaillent quasiment toute l'année ?
Profitant des travaux de mises aux normes électriques et de sécurité effectués en 2004/2005, l'association de gestion a investi près de 50.000€ pour racheter des vitrines et des mannequins. « Toute la partie alliée a été refaite mais il reste encore la partie allemande », note Alain Chauveau. « Ce serait dommage d'abandonner petit à petit ce fort que d'autres cités nous envient. »
Alain MOYAT

Reims
Monument historique depuis 1922
Fort secondaire destiné à appuyer ceux construits autour de Reims, le fort de la Pompelle construit sur 2,31 hectares résista héroïquement durant la Première Guerre. Occupé par les troupes allemandes le 4 septembre 1914 après la victoire de la Marne, il fut reconquis de haute lutte par le 138e régiment d'infanterie le 24 septembre devenant jusqu'à la fin de la guerre la clef de voûte de la défense du secteur de Reims malgré les mille et un assauts tentés contre le fort par des attaques d'infanterie, des bombardements, des attaques au gaz, les mines et des chars. Près de 180 régiments défendirent le site dont deux brigades spéciales russes envoyées par le tsar Nicolas II, la marine nationale avec des canonnières fluviales embossées sur le canal à Sept-Saulx.
Classé monument historique le 23 mars 1922, le fort fut abandonné durant quarante ans, avant d'être revendu par l'administration des Domaines en 1955 quand la Fédération nationale André-Maginot a décidé de racheter le site pour le confier ensuite pour le franc symbolique en 1968 à la Ville de Reims dirigée alors par le député maire Jean Taittinger. Un maire qui écrivit le 11 novembre 1968 : « La ville de Reims, reconnaissante du sacrifice des milliers de ses défenseurs, a décidé que ce sol sacré ferait désormais partie du patrimoine de la cité. Le nom du fort de la Pompelle mérite d'être gravé pour l'éternité dans les annales de la patrie. »

8 janvier 2010

haut de page

Reims
Les urbains préfèrent la campagne
En voyant partir ses « classes moyennes solvables », Reims garde les logements sociaux et les charges de centralité.
Chaque année, l'Insee édite le nombre d'habitants par commune. La tendance lourde, c'est la recherche du pavillon à la campagne. Pas le dépeuplement.
SI la Champagne-Ardenne a mauvaise presse en terme d'exode de sa population, c'est surtout à cause de ses deux poumons verts, les Ardennes et la Haute-Marne. En revanche, l'Aube progresse et la Marne est stable. À Reims, même si on constate une certaine érosion (moins 500 habitants), cela ne signifie en rien que le bassin de vie se vide, car de nombreuses communes de l'arrondissement se (re)peuplent progressivement. De même, les chiffres officiels connus à ce jour ne prennent en compte ni l'effet TGV, ni celui que provoquera la fermeture de la BA 112. Car il n'est possible de comparer l'évolution réelle que tous les 5 ans, grâce au recensement (le dernier date de 2006). En revanche, la tendance observable est le désir des jeunes citadins de vivre en périphérie de l'agglomération, indique la direction régionale de l'Insee.
Relative stabilité de l'arrondissement
Les chiffres publiés par l'institut de la statistique concernent la population « légale » retenue d'une année à l'autre pour évaluer les dotations de l'État aux communes (chiffres de 2006 pour 2009, de 2007 pour 2010, etc.) Cependant, ces listes donnent des indications que nous reprendrons ici.
La première observation, c'est la relative stabilité de l'arrondissement de Reims, avec ses 16 cantons et 156 communes qui gagnent globalement 500 habitants.
De très nombreux villages se remplissent comme Champigny ou Cormicy (+40), Prunay (+20), Pontfaverger (+18). Plusieurs villes de la couronne rémoise aussi : Cormontreuil (+22), Bezannes (+42), ou Bétheny (+49).
Est-ce à dire que les 500 habitants qui manquent à Reims entre 2006 et 2007 sont partis vivre à l'extérieur ? Difficile à dire. Car il faut compter l'exode des jeunes diplômés, les retraités qui cherchent le soleil, les décès, etc.
En revanche, certaines communes ont perdu des habitants comme Muizon (-19) ou Saint-Brice-Courcelles (- 21). Fismes, qui fournit de gros efforts structurels pour attirer de la population, en a perdu aussi (-9) entre 2006 et 2007.
Que dire encore de Selles, qui ne cesse de se développer (+23) alors que cette commune de 344 habitants est située loin de Reims ? Ou encore de Courcy, qui a perdu 30 habitants alors que l'effet de fermeture de la BA 112 n'avait pas encore joué lors de la collecte des données ?
La seule évidence pour l'Insee, c'est que les plus âgés et les personnes seules ont tendance à rester en ville. Alors que les jeunes couples avec enfants font la joie des lotisseurs en périphérie. Il faudra attendre 2011 ou 2012 pour établir une comparaison fiable avec 2006.
Dossier J.-F. SCHERPEREEL

Reims
Hôtellerie, restauration et alimentation / Pour un pôle d'excellence au lycée Gustave-Eiffel
] Les élèves étaient fiers d'être mis à l'honneur lors de cette inauguration.
En inaugurant sa nouvelle salle style brasserie, le lycée professionnel Eiffel construit un pôle d'excellence en hôtellerie, restauration et alimentation.
C'est un premier pas vers un pôle d'excellence en hôtellerie, restauration et alimentation qui a été franchi hier au lycée Gustave-Eiffel, avec l'inauguration du restaurant d'application rénové l'Esquennet.
« Nous souhaitons mettre en place un bac pro boulangerie-pâtisserie, en formation initiale, et avec les compagnons du devoir (dont le président national, M. Guisembert, était présent,NDLR) » a expliqué le proviseur, Dominique Cosson.La salle rénovée style brasserie (il y a un restaurant, le Bagnolet) va faire le bonheur des élèves en restauration. Ils sont en tout 620 au lycée Eiffel, dans des formations très disparates : industrie, hôtellerie, restauration, mais aussi horticulture.
Tous les élèves accompagnés
« En industrie, cela va de la structure métallique et chaudronnerie, d'où le nom du lycée, à tous les métiers de l'automobile », a souligné le proviseur.
Jean-Paul Bachy, le président de la Région, et Alexandre Steyer, recteur, ont souligné le rôle très important d'intégration des élèves dans ce lycée des métiers. Il y a en effet une unité pédagogique d'intégration et une 3e découverte professionnelle.
La présence des élus a permis à Dominique Cosson de rappeler les travaux qu'il reste à effectuer, notamment dans les cuisines.
Il y a un accompagnement très important de chaque élève, tous dans une situation scolaire très différente.
Au lycée se mêlent pour l'instant des bacs pros en deux et trois ans, avec la mise en place de la réforme de l'enseignement professionnel. Et dans sa présentation, le proviseur n'a pas oublié les apprentis en chocolaterie, histoire de faire saliver le public présent.

07 janvier 2010

haut de page

Philippe Séguin
Le président de la Cour des comptes, Philippe Séguin, est mort cette nuit d'une crise cardiaque, à l'âge de 66 ans, à son domicile parisien. Les pompiers appelés sur place ont constaté son décès vers 7 h 20. L'information, révélée par RTL, a été confirmée jeudi matin par une source UMP.
Aussitôt connu, le décès de ce gaulliste convaincu a suscité de nombreuses réactions. Très proche de Philippe Séguin, l'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua, avec qui il avait mené le combat pour le "non" lors du référendum sur le traité de Maastricht en 1992, se dit "bouleversé par la perte d'un ami très cher". "C'était un homme passionné et foncièrement bon qui a fait beaucoup pour son pays. Il n'avait pas d'ambition personnelle, mais une ambition pour la France. Il avait l'étoffe d'un chef d'État."

6 janvier 2010

haut de page

Reims
Le tramway plus dangereux que le bus
La communauté urbaine de Bordeaux a lancé une campagne choc après la mort d'une vieille dame en octobre dernier.Même si un tram ne peut en cacher un autre, il reste dangereux pour les piétons. Dans d'autres villes, il a déjà tué. Il faudra être prudent.
Le tramway va-t-il faire des morts ? À Bordeaux, depuis sa mise en service en 2003, le tram a fait 7 morts et 240 blessés. Il a été impliqué dans 793 accidents.Le dernier mortel remonte à octobre dernier. Une vieille dame de 78 ans qui promenait son chien sur la plateforme engazonnée au milieu d'une grosse avenue de la ville a glissé au moment de l'arrivée du tramway. Elle est morte sur le coup.À Nice, toujours en octobre dernier, un enfant de 12 ans qui faisait du skate a été heurté par le tram. Par chance, il s'en est sorti.
Chez Alstom à La Rochelle où l'on fabrique les rames de tram, on sait que les accidents avec les piétons, les cyclistes et les automobiles ne sont pas une légende urbaine.
« Dans les avenues où les villes ont posé un tramway sans prévoir de piste cyclable, on se retrouve avec tous les deux-roues qui circulent sur la plate-forme du tram », confie Jean-Marc Reynaud, directeur du département tramway pour Alstom. « C'est d'autant plus dangereux qu'ils se prennent les roues dans les rails ». À Reims, par exemple, il n'y aura pas de piste cyclable avenue de Laon.Les bikers de la mort
« Dans les quartiers un peu sensibles où passe un tramway, les jeunes ont inventé un jeu dangereux qui consiste à traverser les rails en BMX (vélo bicross, NDLR) juste avant le passage du tram. Jeu qui donne des sueurs froides aux pauvres chauffeurs. » À Reims, le tramway va traverser quelques quartiers un peu sensibles.
« Les accidents avec les automobiles sont assez fréquents mais en général pastrop graves. Ils se produisent souvent aux endroits où la voiture doit partager le terrain avec le tramway. » Comme ce sera le cas à Reims rue Schweitzer à Orgeval ou encore sur le Pont de Vesle.
Bref, il ne va pas falloir prendre le tram à la légère. Il est potentiellement plus dangereux que le bus car il est plus silencieux, il circule sur un espace ouvert aux piétons et surtout il ne peut se déporter pour éviter quelqu'un.
« Après le décès de cette dame à l'automne, nous avons étudié chaque tronçon de la ligne bordelaise pour déceler des endroits plus dangereux que d'autres. Les conclusions n'ont pas montré de lieu particulièrement accidentogène. Les accidents sont donc exclusivement liés au comportement des piétons qui ne se méfient pas assez du tramway. Surtout ceux qui ont un MP3 ou un téléphone à l'oreille », explique le porte-parole de la communauté urbaine de Bordeaux. « En conséquence, Nous avons lancé une campagne d'affichage un peu choc et avons diffusé des spots à la radio pour sensibiliser les habitants. » Il aurait peut-être été plus efficace de fermer l'espace tramway par des barrières pour empêcher les piétons d'y traîner : « Cela n'a pas été envisagé car d'un point de vue urbanistique, l'espace doit rester ouvert. Nous misons plutôt sur le changement de comportement des gens pour empêcher ces accidents. » Plus qu'à espérer que les Rémois seront plus prudents.
Catherine FREY

Reims
Trop de soldes tue les soldes / Faut-il supprimer les soldes ?
« On a peur de faire moins bien que d'habitude. »
A quoi bon fixer deux dates alors que les boutiques soldent toute l'année ? Parce que rien ne remplace ces deux dates.
Puisqu'il y a des rabais toute l'année dans les boutiques, est-ce encore utile de prévoir des dates fixes de soldes ? « Grand dieu oui », lâchait-on hier chez Intemporel avant le coup d'envoi ce matin. « Nous préférons les dates fixes. En organisant des soldes toute l'année, les gens ne savent plus quand acheter. C'est même une question de respect du client. Nous n'estimons pas normal de faire payer un article à prix plein en octobre et de réduire de 30 % le même article en novembre. Que pensera celui qui a acheté deux semaines plus tôt ? » Qu'il s'est fait avoir.
Les commerçants ne veulent surtout pas qu'on supprime les périodes légales de soldes car rien ne remplace ces deux dates de janvier et de juin annoncées gratuitement dans tous les journaux. « Ces dates font venir un flux d'acheteurs. Rien ne remplace cela », souligne Bénédicte Hollecq dans la boutique d'objets de décoration Autre Chose. « Selon moi, il faut garder les soldes classiques et supprimer les soldes flottants. »
Bien moins connus des consommateurs, les soldes flottants ont été créés il y a un an et demi pour permettre aux commerces de mieux écouler leurs stocks en cas de besoin. Ils ne doivent pas dépasser deux semaines par an et sont posés, comme des congés payés, par chaque commerçant qui le souhaite. C'est ainsi qu'au mois de novembre à Reims (mois un peu creux commercialement), on a pu voir des affiches de soldes dans certaines boutiques. « C'est pas génial comme système car ça ne parle pas aux gens. En plus, pour que ça marche, il faut faire de la pub pour informer les clients donc il faut prévoir un budget… », explique la responsable de Beryl ainsi que celle de New Man.
Ces soldes flottants font même peur à certains commerçants indépendants : « À cause de cela, on ne sait pas ce que ça va donner ce matin. On a peur de faire moins bien que d'habitude. » Trac des dernières heures avant le rush. Normal. Ça va aller.
C.F.

4 janvier 2010

haut de page

Reims
VMC / Les Américains prêts à vendre, mais...
Owens Illinois reste très sélectif pour la reprise du site VMC… Pas question pour les Américains d'avoir de la concurrence dans le domaine de la verrerie.Les VMC sont mortes, mais le site fait envie à beaucoup. Owens Illinois semble d'accord pour vendre. Mais pas à un verrier. Place alors à de nouveaux logements ?
Le 3 octobre dernier, pour des raisons de sécurité et de protection de l'outil de travail en vue d'une éventuelle reprise, les salariés des Verreries mécaniques champenoises avaient accepté qu'une équipe spécialisée coule (NDLR : éteigne) le four 8 qui, quelques jours encore auparavant, produisait encore des bocaux et des pots en verre, fleuron des VMC.
Cette manipulation avait signé la mort d'un réputé site verrier, qui avait vu le jour en 1911 à cheval sur Reims et Saint-Brice-Courcelles, et qui avait eu jusqu'à 2.000 salariés au plus fort de son activité.
Reprise par BSN puis par Owens Illinois manufactoring Reims food, l'usine, pourtant rentable, a été sacrifiée par les Américains sur l'autel de la rentabilité.Au jour d'aujourd'hui, sur les 146 salariés que comptait encore le site au 5 mai 2009 - date de l'annonce de sa fermeture -, 77 ont été transférés dans l'usine que possède OI surnommée Reims boissons à Cormontreuil, 34 ont bénéficié de mesure d'âge, huit ont dû aller travailler dans d'autres unités du groupe et les autres sont en congés reclassement. Quatre salariés, en revanche, n'ont pas eu de proposition, ce qui inquiète les syndicats.
Les VMC sont bel et bien mortes. Quid du devenir du site ? Si, officiellement, Owens Illinois n'est toujours pas vendeur du site.
C'est tout du moins ce qu'il a laissé entendre aux représentants du personnel le 1er décembre dernier lors d'un comité central d'établissement, en coulisses, côté Ville de Reims, l'adjoint chargé du développement économique, Serge Pugeault, en liaison avec Invest'in Reims, l'agence de développement économique de la Ville, ne reste pas les deux pieds dans le même sabot. Seul problème, c'est que ni le directeur de cette agence, ni l'adjoint ne veulent dresser le bilan de leurs recherches.
17 hectares qui font envie
Une fois de plus, il nous faut questionner les représentants du personnel d'OI pour essayer d'en savoir plus. Pour l'un, un industriel Suisse serait venu visiter le site voilà plusieurs semaines. Son projet tournerait autour de la fabrication de flaconnage pharmaceutique.
Si, de ce côté-là, rien ne filtre officiellement, comme toujours, pour ne pas faire capoter un éventuel projet, une chose est sûre, c'est que les Américains d'Owens Illinois n'ont pas du tout envie qu'un verrier, qui puisse leur faire peu ou prou concurrence, ne s'installe là.
Pour un autre élu du personnel, via Simone Mielle - nommée il y a quelques mois commissaire à la réindustrialisation pour la Champagne-Ardenne -, d'autres contacts auraient été pris, dans l'esprit du Grenelle de l'environnement, qui toucherait aux énergies renouvelables. On n'en est pas encore là, loin s'en faut, fait savoir la représentante de l'État (lire par ailleurs).
Ce dont on est sûr, c'est que la préfecture vient d'adresser un courrier à Owens Illinois pour qu'ils surveillent les eaux souterraines et les sols du site, situé 41, rue Pierre-Maître.
Par ailleurs, la semaine dernière, le maire de Saint-Brice-Courcelles, Alain Lescouet, a dû gérer un problème de nomades qui commençaient à squatter une partie du site de l'ancienne cité ouvrière, rachetée par l'Effort rémois.
Au final, si aucun projet industriel ne peut voir le jour - comme c'est devenu une tradition à Reims -, ce sont encore les organismes logeurs qui risquent d'emporter les 17 hectares restant. Une bonne nouvelle certes pour tous ceux qui sont en recherche de logement à Reims.
Mais avec tout de même une interrogation. A la vitesse à laquelle les industries meurent depuis trois ans à Reims, à quoi sert-il de faire des logements si les gens n'ont plus d'emplois
Alain MOYAT

mercredi 6 janvier 2010

Marchés Publics 2010 Caisse des écoles de Reims

Caisse des Ecoles de Reims
Marchés publics 2010

PUBLICITE GENERALE ANNUELLE 2010

Cette publicité faite pour l’année 2010, vise à informer les fournisseurs, entreprises et prestataires potentiels des besoins que la CAISSE DES ECOLES est susceptible de couvrir par le recours à des procédures « adaptées » de mise en concurrence notamment dans les domaines du fonctionnement général de l’établissement, de l’organisation de la restauration scolaire, de l’organisation des loisirs et des services techniques.

Les candidats intéressés peuvent se faire connaître en faisant acte de candidature et ils seront, le cas échéant, sollicités pour remettre des offres lorsque des consultations dans leur secteur d’activité seront lancées.

Ces candidatures consistent en un simple acte écrit précisant les domaines pour lesquels les candidats souhaitent être enregistrés.

Cette publicité n’est pas le cas échéant exclusive des publicités ponctuelles visant à une mise en concurrence particulière des candidats.
Cette publicité est également consultable sur les sites Internet aux adresses suivantes :
http://www.marchessecurises.fr
http://boamp.journal-officiel.gouv.fr

En ce qui concerne le site de la Direction des Journaux officiels, la date limite de consultation de la publicité est fixée au 15/03/2010.
En revanche, sur les deux autres sites, elle est consultable à tout moment et réactualisée, selon les besoins, par le service de la Commande Publique de la Caisse des Ecoles.

1) IDENTIFICATION DE L’ADMINISTRATION CONCERNEE :
CAISSE DES ECOLE DE REIMS, 52, rue de Talleyrand, B.P. 1092, 51054 REIMS

2) Services auprès desquels des informations complémentaires peuvent être obtenues sur les dispositions de la présente publicité :

AFFAIRES GENERALES ET COMMUNICATION :
Madame la Responsable de la Commande Publique ; 52 rue de Talleyrand ; tel : 03.26.88.05.96 ;
fax : 03.26.35.47.78
.
Madame la Responsable de la Communication ; 52 ; rue de Talleyrand ; tel : 03.26.88.05.97 ;
fax : 03.26.86.83.45

RESTAURATION SCOLAIRE :
Madame la Responsable de l’Unité Centrale de Production Alimentaire ; 5 bis rue de Taissy ; Tèl.: 03.26.85.31.49.- fax : 03.26.85.35.52

SECTEUR LOISIRS :
Madame ou Monsieur la Responsable du secteur « loisirs » ; 52, rue de Talleyrand, Tèl. : 03.26.88.05.87- fax : 03.26.35.47.78. ;

SERVICES TECHNIQUES :
Monsieur le Responsable des Services Techniques ; 5 bis, rue de Taissy ; Tèl. : 03.26.85.32.48 - fax : 03.26.85.35.53. ;

3) POUVOIR ADJUDICATEUR :
Le Président Délégué et, par délégation, le Vice Président, voire un membre du Comité en cas d’absence des deux représentants précédemment cités.

4) OBJET DES FOURNITURES OU SERVICES ENVISAGES DANS CHACUNE DES CATEGORIES HOMOGENES :

Pôle d’achat : AFFAIRES GENERALES :

Fournitures

-Libellé de la prestation : acquisition de fournitures et de petit matériel de bureau (notamment agendas et calendriers) (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de matériel informatique (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de mobilier de bureau et d’aménagement (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de matériel de bureau (climatiseur, fax…) (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de matériel de communication (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de matériel de signalétique (de 20 000 à 90 000 € HT)

Services

-Libellé de la prestation : prestation de location de matériel de bureau (photocopieur, machine à affranchir, standard téléphonique et accessoires….) (moins de 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : prestation de maintenance du matériel informatique (moins de 20 000 € HT )
-Libellé de la prestation : prestation de dématérialisation des marchés publics (moins de 20 000 € HT )
-Libellé de la prestation : Prestations d’abonnements et de documentation (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Prestations de parutions et d’insertions (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Prestations de formations (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Prestation d’audit et/ou d’expertises (moins de 20 000 € HT)

Pôle d’achat : RESTAURATION SCOLAIRE :


-Libellé de la prestation : acquisition de desserts lactés / yaourts (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de fromages au poids ou en portions (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de laits et de crèmes (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de matières grasses (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition d’ovo produits (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de boissons / jus de fruits (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de pain / viennoiseries (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de charcuteries (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de glaces et de sorbets (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition d’arômes, de condiments et d’épices (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de cafés et d’infusions (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de conserves de viandes / poissons (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de conserves de fruits / légumes (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de farines et de féculents (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de gâteaux, de biscuits secs et céréales (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition d’huiles et de vinaigres (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de produits déshydratés (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de fruits et légumes secs (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisitions de sucres et de produits sucrés / chocolat (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de fruits et légumes de 4° et 5ème gamme (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de fruits frais (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de légumes frais (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de produits élaborés / pâtisseries frais (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de fruits et légumes surgelés (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de pâtisseries surgelées (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de produits élaborés / plats cuisinés surgelés (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition poissons surgelés (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de viandes /volailles surgelées (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de viande fraîche d’agneau (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de viande fraîche de bœuf (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de viande fraîche de porc (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de viande fraîche de veau (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de viande fraîche de volaille (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de viande de 5° gamme (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition poissons frais (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : acquisition de pomme de terres fraîches (moins de 20 000 € HT)

Pôle d’achat : SECTEURS LOISIRS :


Fournitures

-Libellé de la prestation : Acquisition de matériel pédagogique pour les activités organisés et ou gérées par la Caisse des Ecoles (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition de produits alimentaires dans le cadre des activités des centres de la Caisse des Ecoles de la Ville de Reims (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition et livraison de repas (de 20 000 à 90 000 € HT)

Services

-Libellé de la prestation : Prestations de transports ; (de 90 000 à 193 000 € HT)
-Libellée de la prestation : Prestations de stages sportifs avec hébergement (de 20 000 à 90 000 € HT)

Pôle d’achat : SERVICES TECHNIQUES


Fournitures

-Libellé de la prestation : Acquisition de produits de nettoyage et d’entretien des matériels de cuisine centrale (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition de produits d’entretien mécaniques (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition de barquettes alimentaires et articles associés (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition de consommables à usage unique (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition de pièces détachées électromécaniques (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition de pièces détachées de mécanique générale (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition de lingerie et petits articles associés (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition d’équipement de protection (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition de matériel d’hygiène alimentaire (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition de matériel de secours (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition de petit équipement de restauration (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition d’équipement électroménager de collectivités de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition de mobilier de restauration (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition de matériel et d’équipement de cuisine centrale (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition d’outillage général et électroportatif (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition de véhicules : VL, U et PL (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition de pièces détachées pour véhicules de toutes marques (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition de consommables pour la maintenance de véhicules de toutes marques (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition de matériel électrique et électronique (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition de matériel de menuiserie, peinture et agencements (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition d’équipement de sécurité des bâtiments (de 20 000 à 90 000€ HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition de matériel de métallurgie, de serrurerie, quincaillerie, visserie et petits articles de bricolage (de 20 000 à 90 000€ HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition de matériel de sport et loisirs et pièces détachées associées (de 20 000 à 90 000€ HT)
-Libellé de la prestation : Acquisition de matériel audiovisuel et pièces détachées associées (moins de 20 000 € HT)

Services

-Libellé de la prestation : Prestation d’élimination des déchets (de 20 000 à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Prestation de maintenance des matériels des ateliers (de 20 000 € à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Prestation de maintenance des matériels de la cuisine centrale (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Prestation de maintenance des matériels et équipements communs à tous les bâtiments de la Caisse des Ecoles (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Prestation de maintenance des matériels des centres de loisirs (de 20 000 € à 90 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Prestations d’entretien et de réparations pour véhicules de toutes marques (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Prestations diverses liées à l’activité automobile telles que contrôles obligatoires, location de véhicule de remplacement, dépannage et/ou remorquage (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Prestations d’entretien et de réparations de matériel de sport (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Prestations d’entretien et de réparations du matériel audiovisuel (moins de 20 000 € HT)
-Libellé de la prestation : Prestations de contrôle obligatoire des installations contre la foudre (moins de 20 000 € HT)

Travaux

-Libellé de la prestation : Travaux relatif au bâtiment La Volière (de 20 000 à 90 000 € HT)

5)LIEU D’EXECUTION OU DE LIVRAISON DES TRAVAUX, DES FOURNITURES OU DES SERVICES ENVISAGES DANS CHACUNE DES PRESTATIONS HOMOGENES

AFFAIRES GENERALE ET COMMUNICATION : CAISSE DES ECOLES ; 52, rue de Talleyrand à Reims
RESTAURATION SCOLAIRE : Unité Centrale de Production Alimentaire (UCPA) ; 5 bis rue de Taissy à Reims
SECTEUR LOISIRS : CAISSE DES ECOLES ; 52, rue de Talleyrand, ou l’un des centres de loisirs dépendant de cet établissement
SERVICES TECHNIQUES : Unité Centrale de Production Alimentaire (UCPA); 5 bis rue de Taissy à Reims

6) . Modalités essentielles de financement et de paiement :

- Virement administratif
- Délai global de paiement :
-de 35 jours suivant réception de la demande de règlement émise par le ou les titulaires du marché, dans les conditions prévues à l'article 98 du Code des Marchés Publics entre le 1er janvier 2010 et le 31 juin 2010 ;
-de 30 jours suivant réception de la demande de règlement émise par le ou les titulaires du marché, dans les conditions prévues à l'article 98 du Code des Marchés Publics à compter du 1er juillet 2010
Ordonnateur : Madame la Maire de la Ville de Reims ou le Président délégué
- Comptable public assignataire des paiements : Monsieur le comptable du Trésor de Reims Municipale
- L’avance est versée pour tous les marchés supérieurs à 50 000 € HT dans les conditions fixées à l’article 87 du Code des Marchés Publics.

Le financement est assuré par le budget de la personne publique contractante (section fonctionnement ou investissement selon la nature des prestations).

7) Renseignements concernant la situation propre des candidats et justifications nécessaires pour l’évaluation de la capacité économique, financière et technique minimale

Les candidats, pour satisfaire aux conditions de participation devront joindre les documents exigés dans le Cahier des Clauses Particulières inclus dans le Dossier de Consultation des Entreprises. Les entreprises ne présentant pas les garanties techniques et financières suffisantes sont susceptibles de ne pas être retenues.

8) . Critères d'attribution :

Offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères énoncés dans le cahier des charges, la lettre de consultation et/ ou le règlement de consultation.

9) Procédures de recours

Instance chargée des procédures de recours :
Nom de l’organisme : Tribunal administratif de Chalons en Champagne
Adresse : 25 rue du Lycée
Code Postal : 51036
Ville : Chalons en Champagne
Pays (autre que la France) :
Téléphone : 03 26 66 86 87
Télécopieur : 0326210187

Introduction des recours
Précisions concernant le(s) délai(s) d’introduction des recours :
Dans le délai de deux mois à compter de la notification du rejet de leur candidature ou de leur offre, les candidats peuvent former un recours gracieux ou hiérarchique qui interrompt le cours du délai contentieux.
Outre la procédure de référé pré-contractuel exercée avant la signature du contrat sur le fondement de l'article L551-1 du Code de Justice Administrative (CJA), les actes administratifs détachables du contrat sont susceptibles d'un recours juridictionnel en annulation dans les deux mois suivant leur publication ou leur notification en application de l'article R. 421-1 du CJA. La suspension desdites décisions peut être demandée sur le fondement de l'article L. 521-1 du CJA.
Le juge des référés peut ordonner toutes mesures nécessaires à la sauvegarde d'une liberté fondamentale lorsqu'il est saisi sur le fondement de l'article L. 521-2 du CJA. Il peut également sur le fondement de l'article L. 521-3 du CJA ordonner toutes autres mesures utiles sans faire obstacle à l'exécution d'aucune décision administrative. Le référé-instruction (article R 532-1 du CJA) n'est soumis à aucune condition de délai. Le recours juridictionnel en annulation peut être exercé par le préfet (articles L2131-6 et L2131-8 du Code Général des Collectivités Territoriales) de sa propre initiative ou sur demande d'un tiers. Un recours en indemnisation est également possible dans le délai de la prescription quadriennale. Sauf en matière de travaux publics, il doit obligatoirement être précédé d'un recours administratif. Tout concurrent évincé de la conclusion du contrat est recevable à former un recours de pleine juridiction contestant la validité de ce contrat. Ce recours doit être exercé dans un délai de deux mois à compter de l'accomplissement des mesures de publicité appropriées. A partir de la conclusion du contrat le concurrent évincé n'est, en revanche, plus recevable à demander l'annulation pour excès de pouvoir des actes préalables qui en sont détachables.

10) DATES PROVISOIRES DU LANCEMENT DES OFFRES PAR PRESTATIONS HOMOGENES : Les consultations sont lancées en cours d’année au fur et à mesure des besoins.

11) RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES : l’acquisition de denrées alimentaires définies dans la rubrique « RESTAURATION SCOLAIRE » du paragraphe 4 ci-dessus, se fera d’une part, sur consultation de la mercuriale « RESTOLUTION » établie et mise à jour périodiquement par la société du même nom basée 3 rue Georges Auric, Z.A. Mozart – 26000 VALENCE, d’autre part par consultation en parallèle des candidats ne souhaitant pas être inscrits dans le cadre précité.

De plus en vertu de l’article 15 Code des Marchés Publics paru au J.O. du 4 août 2006 :
« Certains marchés ou certains lots peuvent être réservés à des entreprises adaptées ou à des établissements et services d’aides par le travail mentionnés aux articles L 323.31 du Code du Travail et L 344.2 du Code de l’Action Sociale et des Familles, ou à des structures équivalentes, lorsque la majorité des travailleurs concernés sont des personnes handicapées qui, en raison de la nature ou de la gravité de leurs déficiences, ne peuvent exercer une activité professionnelle dans des conditions normales. »
A ce titre certains lots concernant des prestations de fournitures ou de services pourront être attribués, lorsque les organismes soumissionnaires répondront aux critères précédemment évoqués.

Pour l’acquisition de matériels courants et variés, la fourniture de catalogue est souhaitée.

12) DATE D’ENVOI DE L’AVIS PUBLIC A LA PUBLICATION : le 05/01/2010

vendredi 1 janvier 2010

Biennale de l’égalité Femmes / Hommes

1ère Biennale de l’égalité Femmes / Hommes

Dates selon les lieux, du 13 février au 3 avril 2010

 Pierre-Yves Ginet,  photojournalist

Pour sa première manifestation d’ampleur sur l’égalité entre les femmes et les hommes, la Ville de Reims présente « Femmes en résistance ».
Evénement phare de la Biennale, cette exposition de portraits de femmes oeuvrant seules ou aux côtés des hommes, pour la reconnaissance et le respect des droits fondamentaux de tous est signée Pierre-Yves Ginet, photojournaliste diffusé par l’agence Rapho.


Exposition à l’Hôtel de Ville, en médiathèques, à la Villa Douce
Exister, résister, militer, survivre, reconstruire dans le monde actuel
A ces types d’engagement portés avec constance par des femmes, correspondent les différentes parties du cheminement international et universel proposé dans « Femmes en résistance » par Pierre-Yves Ginet, photojournaliste diffusé par l’agence Rapho.

 Pierre-Yves Ginet,  photojournalist

Ainsi, « Femmes en résistance » présente dix-sept sujets, dix-sept pays, dix-sept résistances à travers le monde. Conçue en étroite collaboration avec le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon et avec l’association Femmes ici et ailleurs, cette exposition vise à un équilibre entre les continents, les religions, les pays industrialisés ou en voie de développement, les zones de guerre ou les terres de paix « militaire ».

Deux cent quatre vingt dix photographies de Pierre-Yves Ginet retranscrivent la vie et l’engagement de femmes, autant d’images destinées à sortir de la représentation stéréotypée qui pose « la » femme en victime perpétuelle, voire en martyre ou en minorité à protéger. Ces femmes s’attaquent avec courage à l’ensemble des maux des sociétés qui les entourent. Pour cela, elles utilisent des moyens d’actions divers (la non violence, le dialogue, l’abnégation,…).

 Pierre-Yves Ginet,  photojournalist

Les 5 volets de l’exposition présentée à Reims A Reims, d’un site d’exposition à l’autre, le visiteur est invité à découvrir un parcours de femmes engagées, emblématiques (prix Nobel de la Paix, prix Sakharov,…) ou anonymes :

 Pierre-Yves Ginet,  photojournalist

◘ « Femmes en résistance », Hôtel de Ville, du 13 février au 9 mars 2010, exposition reprenant l’intégralité des dix-sept reportages réalisés entre 1997 et 2007.
De plus, quatre des thèmes présentés à l’Hôtel de Ville sont développés dans d’autres sites de Reims :

◘ « Darfour, le sacrifice des femmes », médiathèque Jean Falala, du 16 février au 3 avril 2010,

◘ « Caravanières du Maroc face à la Moudawana », médiathèque Croix-Rouge, du 16 février au 3 avril 2010,

◘ « Grandes résistantes contemporaines », médiathèque Laon-Zola, du 16 février au 3 avril 2010,

◘ « Les nonnes tibétaines : un combat pour la liberté », Villa Douce, siège de l’Université Reims Champagne-Ardenne, du 16 février au 3 avril 2010.

A Reims aussi, des femmes résistent

 Pierre-Yves Ginet,  photojournalist

Pierre-Yves Ginet tient à nourrir le débat, partager sa réflexion avec les habitants-tes de chacune des villes qui accueillent son exposition « Femmes en résistance ». Ainsi, en décembre 2009 et en janvier 2010, des jeunes lycéens et des adultes réunis par plusieurs Maisons de quartier de Reims vont à la rencontre de onze femmes rémoises engagées à un titre ou un autre pour écrire leur biographie. En contrepoint, leurs portraits réalisés début janvier par Pierre-Yves Ginet complèteront l’exposition « Femmes en résistance » présentée à l’Hôtel de Ville. Le résultat de ce travail sera rassemblé dans un livret diffusé dans les Maisons de quartiers, les collèges et les lycées de Reims.
A travers cette démarche en cours de réalisation, la Ville de Reims valorise onze femmes qui s’impliquent sur le territoire dans des domaines aussi divers que la reconnaissance des droits humains, des droits sociaux ou encore de l’égalité femmes/hommes, la lutte contre l’exclusion, des actions en quartiers, etc.

Les prochaines rencontres organisées :
- le jeudi 14 janvier : des élèves du Lycée professionnel Joliot Curie rencontrent Gisèle Bienne, écrivaine, dans leur lycée pour écrire une biographie, de 13h30 à 15h30.
- le jeudi 14 janvier : des élèves de seconde générale du Lycée Jean XXIII rencontrent Anne-Marie Pascale et Nicole Bouvier, toutes deux engagées pour ATD Quart Monde, et ce dans leur lycée, de 16h à 17h30.
Le lycée Colbert va également rencontrer ces deux bénévoles à une date non arrêtée pour l’instant.

Programme de la 1ère Biennale de l’égalité Femmes / Hommes de Reims
Outre l’exposition « Femmes en résistance » de Pierre-Yves Ginet, cette manifestation organisée par la Ville de Reims propose un programme varié mobilisant divers acteurs locaux :
◘ rencontre dédicace avec Pierre-Yves Ginet de son livre « Femmes en résistance », médiathèque Jean Falala

◘ visites commentées par le photographe lui-même de l’exposition de l’Hôtel de Ville, pendant cinq jours, pour des groupes (de Maisons de quartier, d’établissements scolaires, …)

◘ programme sur les stéréotypes par les médiathèques (contes, etc.)

◘ « Les rencontres avec elles », le public rencontre les « Rémoises en résistance » lors de diverses conversations prévues en week-end

◘ pièce de théâtre, Marie Rugeri met en scène Louise Michel, (10, 11 et 12 mars 2010) Dans son spectacle, construit à partir de la correspondance et des mémoires de Louise Michel, la comédienne donne deux visions de cette femme active - la femme et la révolutionnaire - qui ne cesse de nous interpeller encore aujourd’hui. Deux représentations sont données par jour, une l’après-midi réservée aux scolaires, une le soir pour tout public.

◘ scénettes Unis-Cité
Un groupe de jeunes volontaires d’Unis-Cité créent à partir de janvier des scénettes sur le thème des stéréotypes, du sexisme, et les jouent à partir de début mars dans les établissements scolaires, maisons de quartiers…
Pour les aider à monter ce spectacle, ils sont accompagnés par Virginie Ansara, membre de la troupe de théâtre « TAVEKAET’LA » qui mène des actions culturelles de prévention.

◘ conférences :
- Une conférence sur le thème « mixité femmes – hommes : mode d’emploi » (18 mars 2010, avec l’AFPA, la Chambre de Commerce et la Direction Régionale ACSé (Agence Nationale pour la Cohésion Sociale et l’égalité des chances).
- Une conférence sur « Femmes et développement urbain ».

Partenaires
La 1ère Biennale de l’égalité Femmes / Hommes de Reims est organisée par plusieurs services et directions de la Ville de Reims avec le soutien de la Chambre de Commerce, de l’Université Reims Champagne Ardenne, de la Direction Régionale ACSé, de cinq lycées, de trois Maisons de quartier, d’organismes de formation, de quatorze associations locales et nationales parmi lesquelles des structures engagées dans la défense des droits des femmes.

Informations pratiques
Accès depuis Paris
Par l’A4 en 1 h 30.
Gare de Reims-centre en 45 min. depuis la Gare de l’Est.
Gare Champagne-Ardenne TGV en 40 min. depuis la Gare de l’Est puis bus, taxi ou navette ferroviaire.

Renseignements
Accueil : 03.26.35.60.97 et 03.26.35.60.91

Catalogue de l’exposition
Femmes en résistance, Editions Verlhac. Préface de Taslima Nasreen, écrivaine bangladaise, Prix Sakharov 1994 ; Introduction de Marie-José Chombart de Lauwe, résistante de 1939-1945, présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation. Volume relié, 25 x 29 cm, 191 photographies, 280 pages. Prix : 37 € TTC.