Reims : Toute l'information rémoise et champenoise

 


vendredi 30 janvier 2009

Reims budget 2009

Le budget 2009 de la Ville de Reims

Stabiliser l’endettement, soutenir l’activité économique, construire le Nouveau Reims

Le budget adopté en conseil municipal ce lundi 26 janvier 2009 est le tout premier budget de la Ville de Reims totalement conçu par l’équipe élue en mars 2008. En effet, quinze jours après sa prise de fonction l’année dernière, Adeline Hazan, Maire de Reims, avait mis en place un budget de transition puisqu’elle n’avait pu que très partiellement réorienter le budget bâti dans ses grandes lignes par l’équipe sortante. Le budget municipal 2009 s’élève à environ 406 M€ en dépenses et en recettes. Ce budget est d’un montant identique en fonctionnement à celui de 2008. Pour 2009, malgré un contexte économique et social difficile, le budget municipal rémois poursuit deux objectifs principaux : assainir la situation financière de la Ville de Reims et traduire les ambitions de l’équipe municipale actuelle pour Reims. En effet, il stabilise les charges de gestion (fonctionnement, dette), réduit les dépenses d’investissement et permet enfin de poursuivre l’application du programme du Nouveau Reims pour lequel Adeline Hazan et ses colistiers ont été élus.

Alors que la crise économique frappe la France et que ses conséquences commencent à se faire ressentir sur Reims, en 2009, à travers le budget d’investissement de la Ville de Reims c’est 81 M€ qui sont injectés dans l’économie. Ainsi, la participation de la Ville de Reims au chantier du tramway à hauteur de 28 M€, la construction du nouveau groupe Ravel pour 8,2 M€, celle de la Maison de quartier à hauteur de 5,1 M€, celle du groupe scolaire Jamin pour 3 M€ tout comme la construction du gymnase Clairmarais (2,4 M€) représentent autant de millions d’euros injectés dans l’économie locale. L’année 2009 sera une année d’innovations multiples pour Reims, aussi bien grâce au lancement de grands projets préparant son positionnement futur comme la ville centre d’une agglomération de premier plan à l’échelle européenne que par des actions visant le développement et le soutien de l’activité économique et enfin, par l’amélioration du quotidien de ses habitants dans ses aspects les plus divers. Ainsi, à travers les priorités politiques portées par le budget municipal 2009, Adeline Hazan et son équipe agissent pour une ville plus participative, plus solidaire, plus égalitaire, plus rénovée, plus écologique, en somme, une ville plus ouverte.

- Les priorités d’Adeline Hazan et de son équipe
Une exigence financière pour le futur
Une ville plus participative, qui se fait plus avec ses habitants
Une ville plus solidaire
Une ville plus égalitaire
Une ville plus rénovée
Une ville plus écologique


Les grandes lignes du budget 2009 de Reims
Les priorités d’Adeline Hazan et de son équipe
Adeline Hazan croit dans les potentialités de Reims et tient compte du contexte d’endettement de la Ville.
Une exigence financière pour le futur
L’équipe municipale assainit les finances pour tenir ses engagements.
En effet, elle :
- stabilise ses charges de gestion,
- réduit ses charges d’investissement,
- plafonne son recours à l’emprunt à hauteur de 290 M€ sur la période allant de 2008 à 2013,
- n’augmente pas les taux des impôts communaux.

La Ville de Reims garde ainsi une marge de manœuvre pour réaliser les investissements nécessaires pour réaliser le Nouveau Reims, le programme de campagne qu’Adeline Hazan s’est engagée à réaliser. Précisons que les impôts communaux -taxe d’habitation, taxes foncières- représentent 45% des recettes du budget municipal.
La méthode employée pour stabiliser l’endettement de la Ville et restaurer ses marges d’action répond aux recommandations du cabinet d’audit Klopfer sollicité en tout début de mandat par Adeline Hazan. Le rapport de ce cabinet d’audit est consultable sur le site Internet de la Ville de Reims.
- maîtrise des dépenses de fonctionnement : 232 M€ (en 2009 comme en 2008) Ces dépenses permettant la bonne marche de la collectivité au quotidien correspondent aux : frais de personnel et de gestion, d’entretien des bâtiments, subventions, …

Pendant le mandat en cours, de 2008 à 2013, l’objectif est de maîtriser la hausse des dépenses de fonctionnement à 1% au maximum par an selon les préconisations du cabinet Klopfer.
« L’objectif n’est pas seulement d’économiser mais de redéployer des crédits pour la réalisation du programme du Nouveau Reims. » (Hervé Toullec, rapporteur du budget)

- un étalement dans le temps des investissements pour une meilleure maîtrise de ce volet de dépenses : 82 M€ (hors dette environ)

- un recours à l’emprunt plafonné à 290 M€ de 2008 à 2013
La maîtrise des dépenses de fonctionnement alliée à la maîtrise des investissements permet de dégager une capacité d’investissement à hauteur de 290/300 M€ pendant la durée du mandat et ce, tout en intégrant l’aide à la réalisation du tramway (28 M€ en 2009).

Une ville plus participative, qui se fait plus avec les habitants
« Nous voulons que les Rémois participent aux décisions qui les concernent. C’est un engagement de notre équipe, mais c’est aussi une condition de réussite du Nouveau Reims. […] Ce n’est pas seulement une question de transparence. C’est aussi un moyen que nous voulons saisir d’entendre le point de vue, les critiques et les propositions des acteurs des quartiers.» (Adeline Hazan)
Divers dispositifs de concertation sont donc régulièrement mis en place par la Ville de Reims. Ainsi, 2009 verra la poursuite de l’animation des conseils de quartier rénovés, la tenue de réunions publiques et de groupes de travail spécifiques pour la concertation sur le renouvellement urbain, le lancement de la concertation pour « Reims 2020, le grand projet urbain », la conduite des Etats généraux du Sport , l’installation d’un conseil des jeunes pour contribuer à l’apprentissage, la promotion et l’animation de la démocratie à Reims, la relance du Comité Consultatif des Services Publics Locaux, l’installation du Comité Rémois de veille et de lutte contre les Discriminations (COREDIS, secteur associatif), l’installation du Comité technique du plan de prévention et de lutte contre les discriminations dans l’emploi (secteur des entreprises)

Une ville plus solidaire
« La solidarité est au cœur de notre projet de ville. Elle est une condition du bien vivre ensemble au quotidien. » (Adeline Hazan)
Une étude sur l’hébergement et les services à domicile au profit des personnes âgées est prévue en 2009. L’aire de grands passages de gens du voyage va être équipée pour l’eau et l’assainissement. Une nouveau site d’implantation du Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale Les Primevères est recherché.
Le CCAS qui accomplit une part essentielle de l’activité de solidarité d’une mairie contribue à la politique d’innovation menée à Reims dans le domaine social : révision des barèmes de l’aide facultative, mise en place de baux spécifiques pour les Rémois en difficulté de logement, réflexion pour un accueil et l’hébergement des jeunes en errance, gestion de l’aire des grands passages des gens du voyage, extension du dispositif de réussite éducative à Châtillons et Wilson, création d’une crèche en centre ville, mise en place d’un micro crédit social et d’une épicerie sociale avec les associations rémoises.

Une ville plus égalitaire
Reims est l’une des rares villes de France qui s’implique autant dans la lutte contre les discriminations et pour l’égalité entre les hommes et les femmes. En effet, deux Adjointes à la Maire pilotent un programme d’actions qui placent Reims en tête dans ces domaines. En relation avec ces thèmes sont prévus notamment en 2009 : un forum job à Orgeval, une opération « Défi de l’apprentissage », une conférence lors du « Mois de l’innovation », l’installation du Comité rémois de veille et de lutte contre les discriminations (secteur associatif), l’installation du Comité technique du plan de prévention et de lutte contre les discriminations dans l’emploi (secteur des entreprises), l’implication de la Ville dans le programme de la Semaine nationale d’éducation contre le racisme, dans celui du festival « Et Moi et Toi », une réflexion sur la discrimination liée au logement, une sensibilisation à la discrimination dans le monde sportif, l’installation d’activités dédiées à l'estime de soi des femmes et mères des quartiers en relation avec la Maison de quartier Croix-Rouge lors d’une journée spécifique, la programmation d’une pièce de théâtre à Reims sur l'histoire de Louise Michel.

Une ville plus rénovée
Reims va faire peau neuve. Au centre comme à la périphérie, Reims change de visage. Au final, les habitants vont bénéficier d’un cadre de vie embelli, d’un cadre de vie qui va revivre avec de nouveaux équipements de proximité (équipements publics, services, commerces), des logements réhabilités, des logements neufs.

- La rénovation des halles du Boulingrin est le point de départ d’une vaste opération de restructuration de l’espace qui va de la zone Sernam à la place Royale. La Ville de Reims souhaite rendre cet espace plus attractif, plus qualitatif, étendre le centre de Reims. C’est là aussi que prendra place le nouveau musée des Beaux-arts qui devrait s’achever en 2015.

- Le chantier pour l’implantation d’une ligne de tramway est accompagné du réaménagement des espaces qu’il dessert.

- Autre opération d’ampleur, la 5ème en France par le budget mis en jeu avec 480 millions d’euros mobilisés par l’ensemble des acteurs de 2008 à 2011 : le renouvellement urbain de quatre quartiers -Croix-Rouge, Epinettes, Orgeval, Wilson. La Ville de Reims, signataire le 20 novembre dernier d’un avenant à la convention avec l’ANRU, s’implique avec force pour relever plusieurs défis : améliorer l’offre existante en équipements publics, rénover et développer les activités économiques (commerce, service, artisanat), dépasser le seuil de 5% du volume horaire de travail sur les chantiers de renouvellement urbain pour permettre le retour à l’emploi d’habitants des quatre quartiers concernés, impulser un relogement optimal pour les habitants tenant compte à la fois de leurs attentes en charges locatives résiduelles et de leur habitudes de vie, impliquer au maximum les habitants dans la réflexion sur le devenir de leur quartier. En 2009, sont notamment financés directement par la Ville de Reims : la construction d’une Maison de quartier à Wilson et du nouveau groupe scolaire Ravel, des travaux en espaces publics (voirie, espaces verts).

Une ville plus écologique
A partir de la rentrée 2009, des produits bio vont être introduits dans les menus des cantines scolaires.
Dans le cadre d’un programme destiné à améliorer la propreté sur la voie publique, sont notamment prévus en 2009 la réalisation d’une enquête de satisfaction auprès des habitants et un audit de qualité sur les prestations de nettoyage permettant de partir d'un référentiel (d'un point "0"). Sur la base de ce référentiel, des actions ciblées seront mises en œuvre par la Ville. En termes d’investissements, il est d'ores et déjà prévu l’acquisition de deux microbalayeuses en 2009. Ces équipements, qui ont fait leurs preuves en centre ville, sont destinés à entretenir dans certains quartiers des espaces tels que des places publiques en plus de l'action des balayeurs manuels.
Reims est en train de devenir une ville exemplaire dans le domaine du développement durable avec notamment le lancement d’un diagnostic thermique de ses bâtiments et l’application à toutes les constructions nouvelles de normes Haute Qualité Environnementale ou HQE.

Les grandes lignes du budget municipal 2009

Services à la population et administration générale : 54,7 M€

Fonctionnement : 49,4 M€
. Cette catégorie rassemble l’ensemble des dépenses nécessaires au fonctionnement de l’administration générale (état-civil, finances…) et des services de proximité proposés au quotidien.

Pour les investissements, 5,3 M€ seront engagés cette année, principalement pour l’investissement courant et notamment l’équipement des services et des travaux de gros entretiens. En 2009, 120 000€ sont consacrés à des études pour la future Cité des services publics. .

Education et recherche : 44,3 M€.

• Charges de fonctionnement et subventions : 28,4 M€, principalement pour les frais de personnel et la mise en place de mesures pour le projet politique du Nouveau Reims (Pédibus, introduction de produits biologiques dans la restauration scolaire (35 000 €))..

• Investissements : 15,9 M€ dont 0,3 M€ à la recherche universitaire et 11,3 M€ pour la restructuration des groupes scolaires Jamin et Ravel. .

Emploi, économie, tourisme : 43,4 M€

• Charges de fonctionnement et subventions : 11,9 M€ dont 1,7 M€ de participation pour les budgets annexes des baux commerciaux, usines relais et aérodrome de Reims Prunay ; 7,6 M€ pour les subventions et participations ; 60 000 € pour adhérer au dispositif « Paysages de Champagne-Unesco »..

• Investissements : 31,4 M€ dont 28 M€ versés par la Ville à la C.A.R. pour les travaux d’aménagement liés à la construction de la ligne de tramway ; 0,5 M€ pour la rénovation des halles du Boulingrin. .

Culture : 35,4 M€ .

• Charges de fonctionnement (30,4 M€) et subventions : Organisation en 2009 d’une exposition de portée internationale consacrée à Corot ; 14,6 M€ de charges de personnel ; 11,3 M€ de participation aux organismes culturels. .

• Investissements : 5 M€ dont 1 M€ pour l’aménagement des studios de création musicale et de répétition rue Ferdinand Hamelin ; 1,9 M€ pour des travaux de mise en conformité de la Comédie ; 0,28 M€ consacré à terminer les installations pédagogiques de l’E.S.A.D ; 0,15 M€ de crédits d’études pour le nouveau musée. .

Sport : 24,8 M€.

• Charges de fonctionnement et subventions : 19,3 M€ dont le soutien à la REMS et aux associations (11,8 M€) et le solde pour les frais de gestion. .

• Investissements : 5,5 M€ dont 2,36 M€ pour la construction de gymnases dans les quartiers Clairmarais et Croix-Rouge ; 0,48 M€ pour le gros entretien des autres gymnases ; 1,26 M€ consacré à la construction de vestiaires au stade Louis Blériot.
Solidarité et jeunesse : 22,7 M€ .

• Charges de fonctionnement et subventions : 17,3 M€ dont 6 M€ pour le maintien du soutien au C.C.A.S et 3,84 M€ aux maisons de quartier ; 15 000 € pour une étude sur l’hébergement et les services à domicile au profit des personnes âgées ; s’agissant de la petite enfance, 100 000 € pour la création de 3 postes en haltes-garderies, 190 000 € pour la création d’une crèche en centre-ville. .

• Investissements : 5,4 M€ consacrés notamment à la nouvelle maison de quartier Wilson et aux études pour la création du deuxième terrain destiné aux gens du voyage. .

Logement et cadre de vie : 20,5 M€.

• Charges de fonctionnement et subventions : 13,1 M€ dont 8 M€ de charge de personnel et d’entretien du patrimoine (bâtiments, voirie) ; 0,15 M€ pour les aides aux organismes du logement social et de relations avec les quartiers. .

• Investissements : 7,4 M€ dont 1,8 M€ pour poursuivre les opérations de rénovation urbaine (espaces extérieurs à Wilson et à Orgeval) ; 2,8 M€ affectés aux travaux de voirie, 0,2 M€ pour faciliter l’accès de la voirie aux personnes à mobilité réduite.. .

Développement durable, urbanisme, propreté et espaces verts : 20 M€ .

• Charges de fonctionnement et subventions : 14,8 M€, notamment pour un programme d’actions pour améliorer le nettoiement des espaces publics (enquête de satisfaction, audit de qualité des prestations) ; 60 000 € pour le lancement d’un diagnostic thermique des bâtiments. .

• Investissements : 5,2 M€ dont 3,9 M€ pour les opérations d’aménagement d’espaces extérieurs (0,4 € pour de nouvelles pistes cyclables, 1,5 M€ pour les espaces verts). A noter : 560 000€ pour le nouveau parc Chatellus, 120 000€ pour un nouveau terrain multisport (le site d’implantation découlera d’une concertation), 240 000€ pour rénover des aires de jeux pour enfants, 100 000€ pour l’aménagement d’aires de jeux de proximité (nouvelle ligne budgétaire). Deux nouvelles microbalayeuses sont destinées à l’entretien d’espaces publics en quartiers (130 000€) .

. Démocratie locale et lutte contre les discriminations : 1 M€ .

• Charges de fonctionnement et subventions : 0,5 M€ dont 130 000 € pour la mise en place et/ou l’animation des conseils de quartier, conseil de jeunes,… ; 230 000 € à la lutte contre les discriminations et pour l’égalité entre les femmes et les hommes. .

• Investissements : 0,5 M€ en faveur de l’accessibilité des immeubles municipaux pour les personnes à mobilité réduite. .

jeudi 29 janvier 2009

Manifestation du 29 janvier 2009

La France dans la rue

Reims


Manifestation 2009 à Reims Manifestation 2009 à Reims

Manifestation 2009 à Reims Manifestation 2009 à Reims

Les rémois sont descendus par miliers dans la rue, l'appel de tous les syndicats à largement été entendu, les salariés du public comme du privé, les enseignants, les étudiants, ainsi que les retraités ont manifesté leur colère.
au coeur des revendications, le pouvoir d'achat, l'emploi, le bouclier fiscal, les milliards accordés aux banques, tandis que les français attendent toujours les gestes en leur faveur.
Les français n'ont pas appréciés les petites phrases de nos dirigeants, c'est par dizaines de milliers que la France dite "d'en bas", est venue dire haut et fort sont mécontentement.
Il sera bien difficile à notre Président de la République de redire que les grèves ne se voient pas en France.
Les trains de réformes qui vont à la vitesse du TGV....Et rien pour les français qui sont la France
La France a crié sa colère, sera - t - elle entendu par le gouvernement ...
On attend désormais la réponse du Président français... Une journée de grève générale, qui a fortement mobilisé, et ce malgré les services minimum instaurés et autres réquisitions.
La manifestation rémoise s'est dispersée sans heurt, mais les manifestants sont déjà d'ores et déjà prêt à retourner dans la rue si le gouvernement ne leur donne un signe fort envers leur pouvoir d'achat, et si il continu à décider des réformes sans concertation..

Reims-champagne-actu
Crédit photo D.Dumon

mercredi 14 janvier 2009

de Corot à l'art moderne

Beaux-arts / exposition Reims

De Corot à l’art moderne, souvenirs et variations :
l’expo de Reims avec le Louvre, à partir du 20 février 2009




C’est un événement : du 20 février au 24 mai 2009, le musée des Beaux-arts de Reims propose, en partenariat avec le musée du Louvre, une exposition exceptionnelle consacrée à Camille Corot. Rares sont les expositions qui se sont intéressées ces dernières années à l’artiste. Aucune n’a jamais proposé comme celle-ci une approche comparative de l’œuvre de Corot avec des œuvres de Renoir, Cézanne ou Matisse. Le musée des Beaux-arts de Reims, qui abrite 27 œuvres du peintre, se devait donc d’accueillir à Reims la seule version française de l’exposition De Corot à l’Art moderne, souvenirs et variations, proposée par le musée du Louvre au Japon. Un rendez-vous à ne pas manquer.

Plus qu’une simple rétrospective, l’exposition De Corot à l’art moderne s’est fixée une double finalité : proposer une évocation de l’œuvre de Corot à travers près de 60 chefs d’œuvres d’importance internationale (issus notamment des collections du Louvre et du musée des Beaux-arts de Reims) et présenter une approche comparative des œuvres de Corot avec celles de ses successeurs.

« Le dernier des classiques et le premier des modernes » à Reims
Formé dans la tradition classique du paysage italien et français, Corot s’est inspiré des maîtres du réalisme hollandais autant que de l’école anglaise. Son étonnant sens de la synthèse, sa régénération de la narration grâce aux rythmes et harmonies de la musique, et sa quête amoureuse de la représentation de "l’âme de la nature", en font l’un des peintres les plus admirés du XIXe siècle. Monet, Renoir, Cézanne, Picasso, Matisse ou Kandinsky en extrairont ainsi le meilleur pour leurs propres créations. Aussi l’exposition De Corot à l’art moderne à Reims se propose t-elle de répondre à cette question essentielle : quelle est la part de Corot dans l’évolution de la peinture moderne ?

«Un miracle du cœur et de l’esprit. » Baudelaire
« Il y a un seul maître, Corot. Nous ne sommes rien en comparaison, rien. »

Monet Cette exposition a été organisée par le musée des Beaux-arts de Reims en partenariat avec le musée du Louvre, sous le commissariat de Vincent Pomarède, conservateur en chef, Chef du département des peintures du musée du Louvre et David Liot, conservateur en chef Directeur du musée des Beaux-arts de la ville de Reims.
Informations pratiques
Accès au musée depuis Paris par l’A4 ou 45 min. en TGV : 8, rue Chanzy à Reims.
Ouverture ts les jours sf mardi 10h-12h et 14h-18h.
Pass 3 € (une entrée pour tous les musées municipaux valable un mois).
Gratuit - de 16 ans, lycéens, étudiants, RMIstes, demandeurs d’emploi et 1er dimanche du mois.

Accueil : 03.26.47.28.44.
Service des publics : 03.26.47.14.56
Catalogue de l’exposition Editions Hazan : 39 €.

Photographies

Corot expo 2009 à Reims Corot expo 2009 à Reims

Camille Corot, L’étang à l’arbre penché, Huile sur toile, Reims, Musée des Beaux-Arts, © photo C. Devleeschauwer
Pierre-Auguste Renoir, Pins à Cagnes, 1919, musée Malraux du Havre,
Collection SENN, Musée Malraux Ville du Havre © photo : Florian Kleinefenn

mardi 6 janvier 2009

Reims recensement

Recensement : secteur péri-urbain


Reims

A Reims, on a enregistré une baisse de 3.247 habitants depuis le recensement de 1999.

Le nombre d'habitants commune par commune


Voici la population légale totale des communes au 1er janvier 2009. Entre parenthèses, l'évolution par rapport au recensement de 1999.

Aougny : 89 (+56,14 %)
Arcis-le-Ponsart : 274 (+4,18 %)
Aubérive : 198 (+7,61 %)
Aubilly : 52 (-1,88 %)
Auménancourt : 869 (+23,79 %)
Baconnes : 285 (+63,79 %)
Baslieux-lès-Fismes : 274 (+43,45 %)
Bazancourt : 1.983 (+1,59 %)
Beaumont-sur-Vesle : 718 (-4,52 %)
Beine-Nauroy : 1.062 (+27,18%)
Berméricourt : 124 (0 %)
Berru : 500 (+8,69 %)
Bétheniville : 978 (+12,15 %)
Bétheny : 6.357 (+6,04 %)
Bezannes : 1.326 (-1,77 %)
Bligny : 111 (+24,72 %)
Bouilly : 164 (+6,49 %)
Bouleuse : 170 (+2,41 %)
Boult-sur-Suippe : 1.461 (+7,11 %)
Bourgogne : 1.019 (+12,84 %)
Bouvancourt : 162 (+0,62 %)
Branscourt : 249 (-4,96 %)
Breuil-sur-Vesle : 286 (+23,27 %)
Brimont : 467 (+1,74 %)
Brouillet : 93 (+8,14 %)
Caurel : 667 (+8,28 %)
Cauroy-lès-Hermonville : 455 (+21,01 %)
Cernay-lès-Reims : 1.333 (+8,20 %)
Châlons-sur-Vesle : 167 (+2,45 %)
Chambrecy : 131 (+77,02 %)
Chamery : 407 (+0,99 %)
Champfleury : 524 (+14,16 %)
Champigny : 1.216 (+27,19 %)
Chaumuzy : 316 (0 %)
Chenay : 296 (-3,58 %)
Chigny-les-Roses : 522 (-2,61 %)
Cormicy : 1.352 (+26,35 %)
Cormontreuil : 6.328 (-2,21 %)
Coulommes-la-Montagne : 208 (-6,72 %)
Courcelles-Sapicourt : 238 (+25,92 %)
Courcy : 1.405 (-11,47 %)
Courlandon : 284 (+14,05 %)
Courmas : 184 (-7,07 %)
Courville : 433 (+21,29 %)
Crugny : 621 (+6,15 %)
Dontrien : 201 (+2,03 %)
Écueil : 334 (-9,24 %)
Époye : 419 (+5,81 %)
Faverolles-et-Coëmy : 497 (+7,57 %)
Fismes : 5.464 (+1,39 %)
Fresnes-lès-Reims : 426 (+3,40 %)
Germigny : 199 (-5,24 %)
Gueux : 1.809 (+24,67 %)
Hermonville : 1.323 (+5,92 %)
Heutrégiville : 389 (-1,01 %)
Hourges : 91 (+31,88 %)
Isles-sur-Suippe : 751 (+11,59 %)
Janvry : 129 (+4,03 %)
Jonchery-sur-Vesle : 1.989 (+6,88 %)
Jouy-lès-Reims : 188 (+5,61 %)
Lagery : 191 (+16,46 %)
Lavannes : 558 (+22,90 %)
Lhéry : 80 (+5,26 %)
Loivre : 1.140 (+3,26 %)
Ludes : 637 (-4,64 %)
Magneux : 209 (-0,95 %)
Mailly-Champagne : 758 (+5,42 %)
Merfy : 664 (+0,76 %)
Mesneux (les) : 886 (+1,25 %)
Mont-sur-Courville : 126 (+24,75 %)
Montbré : 269 (+3,06 %)
Montigny-sur-Vesle : 456 (+13,71 %)
Muizon : 2.358 (-0,92 %)
Nogent-l'Abbesse : 544 (+20,62 %)
Ormes : 446 (+12,62 %)
Pargny-lès-Reims : 331 (-4,61 %)
Petites-Loges (les) : 445 (+6,20 %)
Pévy : 210 (-7,08 %)
Poilly : 86 (-10,41 %)
Pomacle : 346 (+8,80 %)
Pontfaverger-Moronvilliers : 1.530 (+9,60 %)
Pouillon : 466 (-0,64 %)
Prosnes : 525 (+23,24 %)
Prouilly : 557 (-0,18 %)
Prunay : 952 (+10,31 %)
Puisieulx : 362 (+4,02 %)
Reims : 188.078 (-1,69 %)
Rilly-la-Montagne : 1.077 (-0,27 %)
Romain : 327 (-0,30 %)
Romigny : 211 (-3,21 %)
Rosnay : 300 (+7,91 %)
Sacy : 371 (+5,10 %)
Saint-Brice-Courcelles : 3.428 (-3,87 %)
Saint-Etienne-sur-Suippe : 265 (+3,92 %)
Saint-Euphraise-et-Clairizet : 201 (+8,65 %)
Saint-Gilles : 242 (+44,91 %)
Saint-Hilaire-le-Petit : 290 (+9,43 %)
Saint-Léonard : 89 (+15,58 %)
Saint-Martin-l'Heureux : 82 (-11,82 %)
Saint-Masmes : 468 (-11,86 %)
Saint-Souplet-sur-Py : 150 (+7,14 %)
Saint-Thierry : 633 (+9,32 %)
Sarcy : 256 (+6,66 %)
Savigny-sur-Ardres : 265 (+1,92 %)
Selles : 321 (+28,40 %)
Sept-Saulx : 570 (+10,89 %)
Sermiers : 602 (+5,06 %)
Serzy-et-Prin : 195 (-3,94 %)
Sillery : 1.609 (-5,35 %)
Taissy : 2.204 (-7,86 %)
Thil : 280 (+15,22 %)
Thillois : 326 (0 %)
Tinqueux : 10.234 (+0,12 %)
Tramery : 140 (+33,33 %)
Trépail : 449 (-5,07 %)
Treslon : 175 (+0,57 %)
Trigny : 543 (+0,93 %)
Trois-Puits : 148 (0 %)
Unchair : 158 (+4,63 %)
Val-de-Vesle : 777 (+5,14 %)
Vandeuil : 203 (-6,45 %)
Vaudesincourt : 119 (-2,46 %)
Ventelay : 270 (+23,28 %)
Verzenay : 1.086 (-1,36 %)
Verzy : 1.083 (+1,40 %)
Ville-en-Selve : 332 (-9,29 %)
Ville-en-Tardenois : 560 (-0,35 %)
Ville-Dommange : 438 (-6 %)
Villers-Allerand : 858 (+5,27 %)
Villers-aux-Nœuds : 178 (-3,78 %)
Villers-Franqueux : 318 (+3,58 %)
Villers-Marmery : 563 (-7,25 %)
Vrigny : 220 (+4,76 %)
Warmeriville : 2.177 (-0,04 %)
Witry-lès-Reims : 4.769 (+2,31 %)

jeudi 1 janvier 2009

Informations - brèves sur Reims Janvier 2009

Reims champagne actu

Journal l'Union

Informations, brèves sur Reims

Année 2008     Voir toute l'année 2008

Année 2009

Janvier Février Mars

Janvier 2009

14 janvier 2009

Reims
Des emplois menacés à la clinique Courlancy
Si les femmes de ménage refusent d'aller travailler pour un sous-traitant, elles seront sans doute licenciées.
Déficitaire, Courlancy cherche à se refaire une santé financière en réduisant son personnel. Une centaine de femmes de ménage employées par la clinique devraient être obligées d'aller travailler pour un sous-traitant.
LE groupe des cliniques Courlancy serait-il en train de faire des économies sur le dos du petit personnel ? On pourrait le croire. La direction a décidé d'externaliser son ménage. Une centaine d'employés pourraient en faire les frais.
Très en vogue chez les patrons soucieux de réduire leurs dépenses, l'externalisation consiste à confier le travail, autrefois réalisé par des salariés de l'entreprise, à une société extérieure. Elle permet de se séparer d'une partie de son personnel sans avoir à déclencher un plan social ou à licencier. Concrètement, les femmes de ménage de la clinique seront obligées d'aller travailler pour le sous-traitant qui, selon nos informations, pourrait être Sodexo ou Avenance. En cas de refus, elles risquent tout bonnement d'être licenciées.
Résistance des syndicats
Très bon moyen de diminuer ses coûts de personnel puisque la clinique aura tout le loisir ensuite de réduire le nombre d'heures de ménage. Pas forcément en faisant moins nettoyer mais en demandant autant mais avec moins de temps pour le faire. Autant de risques potentiels qui inquiètent syndicats et représentants du personnel.
Le comité d'entreprise, qui devait donner un avis lors de la présentation du projet, a refusé de le faire car il a estimé qu'il n'avait pas assez de documents pour se prononcer. Notamment sur les risques de licenciement pour ceux qui refuseront de changer de maison. Du coup, le projet est pour l'instant bloqué. « Nous avons des négociations à mener », souligne un syndicaliste de Courlancy prêt à en découdre avec la direction.
La question est de savoir pourquoi le groupe Courlancy a autant besoin de faire des économies. Serait-il en difficulté ? « Non, on ne peut pas dire que le groupe va mal. Ce qui a été distribué aux actionnaires cette année n'a jamais été aussi élevé. Au point que j'en ai demandé communication par écrit », lâche Dominique Amrani, représentante de FO aux Bleuets.
La clinique dans le rouge
En regardant les comptes de plus près, on s'aperçoit quand même que si Saint-André/Les Bleuets dégagent un bénéfice, Courlancy termine le précédent exercice en déficit.
L'établissement rémois, sacré meilleure clinique de France dans Le Point en 2006, est dans le rouge à cause d'une baisse d'activité. Une diminution chiffrée à 1,4 million d'euros. Pas négligeable quand on constate un endettement du groupe de près de 60 millions d'euros. Pas de quoi s'affoler tout de même. La société est toujours en train de digérer le rachat de Saint-André/Les Bleuets en 2007.
Sans doute pour l'y aider, elle s'est séparée le 31 décembre dernier de la clinique Notre-Dame à Laon.
Le projet d'externalisation du ménage devrait compléter efficacement ces mesures d'économies. « Dommage, remarque un syndicaliste de la CGT, que ce soit le personnel le moins rémunéré qui trinque. Ce groupe devient de plus en plus capitaliste, on ne serait pas étonnés de voir apparaître des fonds de pensions parmi les actionnaires. » Si davantage d'argent doit aller aux actionnaires, il faut bien le prendre quelque part. Et faire en sorte que les patients fidèles de Courlancy n'y voient que du feu. Question d'image.
Catherine Frey
André Deslypper, directeur général du groupe, a fait savoir qu'il n'avait pas le temps de répondre à nos questions.
L'Union du 14 janvier 2009

Reims
Ça va bouger dans les quartiers
Le menu des démolitions et réhabilitations à Croix-Rouge sera dévoilé à l'occasion de trois réunions publiques avec les habitants. La première devrait se tenir jeudi 12 mars.
La rénovation urbaine ne sera bientôt plus une légende. 480 millions vont être dépensés dans quatre quartiers de Reims. Démolition, rénovation, nouveaux équipements… une révolution se profile.
Tout sera fini en 2013
480 millions d'euros seront dépensés en tout pour rénover les quartiers Croix-Rouge, Orgeval, Wilson et Épinettes. C'est la somme décidée en concertation avec l'Anru (Agence nationale de rénovation urbaine) en décembre dernier. La première convention de l'Anru, qui date de 2004, portait sur 180 millions et ne concernait que Wilson.
Il est aujourd'hui question de démolir 1.652 logements, d'en réhabiliter 3.017 et d'en construire 2.420. Un tiers des logements sociaux de la ville sont concernés. Pour certains programmes, les bailleurs ont commencé les opérations de relogement ; les travaux doivent débuter cette année et, selon la convention, tout doit être terminé pour 2013.
Wilson
Déjà bien entamé, le programme sur Wilson se poursuit avec la construction du groupe scolaire Ravel et de la maison de quartier. Quand tout sera fini, 67 % des logements auront été démolis et remplacés. Le quartier s'est déjà embelli (et calmé) mais de nombreuses familles qui étaient attachées à cet endroit n'ont pas pu y revenir. Selon la Ville, d'autres ont été relogées à des prix beaucoup trop élevés pour leur budget (+30 % dans certains cas). « À l'avenir, nous serons très vigilants sur les propositions de relogement et notamment sur les augmentations de loyers imposées aux locataires par les bailleurs », fait savoir le premier adjoint, Éric Quénard. Réunion avec les habitants jeudi 12 mars.
Croix-Rouge
Retour des commerces à Pays de France, démolitions à Croix-du-Sud, réhabilitations un peu partout, disparition de plusieurs parkings souterrains au profit de l'aérien, nouveaux terrains de jeux… le programme détaillé de la révolution sera dévoilé à l'occasion de trois réunions publiques courant février/mars. Concernant le relogement, chaque HLM détruit devra être remplacé par un HLM construit. Ainsi, les familles devraient pouvoir être relogées sans payer beaucoup plus.
Orgeval
Le plan ambitieux présenté à la population en 2006 a été enterré par l'État. Tout n'est pas abandonné pour autant. Les logements neufs de la rue Gallieni vont pousser, l'îlot Roche sera désenclavé et ouvert sur la place de Fermat. Il est aussi question d'ouvrir le gymnase aux associations et de créer une antenne d'informations place de Fermat pour, notamment, accompagner les gens qui doivent déménager. Tout va bientôt commencer, les habitants seront invités à une réunion vendredi 6 février. La même qu'en 2006 sauf que cette fois, l'argent est déjà là.
Épinettes
Les locataires des Épinettes ont souvent le sentiment d'être les oubliés de la Ville. Ils n'ont pas tort. Selon Éric Quénard, le premier adjoint au maire, quasi rien n'avait été prévu pour eux quand il a récupéré le dossier Anru.
« À part la démolition des barres, rien n'a été pensé. » Le devenir du quartier Sainte-Thérèse est donc enfin en cours de réflexion. Il est déjà prévu d'étendre la zone pavillonnaire et de faire venir des commerces. Le but était de faire de ce coin de Reims un quartier équipé comme les autres. Réunion des habitants jeudi 5 mars.
Du côté de la place des Mouettes, le Foyer Rémois, qui a racheté le patrimoine de Vitry-Habitat, a prévu (hors Anru) une réhabilitation dans les règles dont le détail sera dévoilé début février.
Du boulot pour les jeunes
La réhabilitation va ouvrir un tas de chantiers. Dans la convention, l'État demande que la Ville fasse en sorte que 5 % des heures de travail soient réservées à des personnes sans emploi des quartiers dits sensibles. Pour l'instant, la Ville est en retard avec seulement l'emploi de 2,7 % des heures : « J'ai découvert ce déficit en arrivant, nous allons y remédier et faire en sorte que cette réhabilitation soit l'occasion pour de nombreux jeunes d'avoir une expérience professionnelle et, pourquoi pas, d'entamer une carrière dans la foulée ».
Baisse des charges
Adeline Hazan a promis une baisse des charges, Éric Quénard est en train de mettre les outils en place pour la réaliser. La reprise des espaces verts par la Ville est actuellement expérimentée sur des surfaces à Pommery, aux Châtillons et à Europe.
Dès que la Ville aura trouvé le système le moins ruineux pour son budget et un accord avec les bailleurs, elle étendra le dispositif et les charges baisseront immédiatement.
La rénovation va être aussi l'occasion de s'attaquer au coût du chauffage : « Pour l'instant, nous chauffons les HLM avec 38 % d'énergie renouvelable. Si nous parvenons à 60 %, notre TVA passera de 19,6 à 5,5 % d'où de belles baisses de charges en perspective ». Isolation intensifiée, utilisation renforcée de l'usine d'incinération des déchets et création d'une usine bois feront partie des moyens employés pour y parvenir.
Catherine Frey
L'Union du 14 janvier 2009

13 janvier 2009

Reims
Epée de Jeanne d'Arc : le voleur a encore frappé
Si elle trône toujours fièrement sur son cheval, Jeanne d'Arc est, depuis hier, dépossédée de son arme.
Pour la cinquième fois en un peu moins de sept ans, l'épée de la statue de Jeanne d'Arc située sur le parvis de la cathédrale a été dérobée. Le vol a été constaté hier en fin de matinée.
MAIS qui en veut à Jeanne d'Arc ? Hier matin, la statue située sur le parvis de la cathédrale représentant la pucelle sur un cheval, a été dépossédée de son épée. Depuis 2002, c'est la cinquième fois que l'arme disparaît avec une petite variante cette fois, puisque le vol a été effectué en plein hiver alors que jusqu'à présent cela se faisait entre avril et mai, juste avant les fêtes johanniques.
Personne n'a vu le ou les coupables de ce crime de lèse-majesté. Malgré la présence de caméras de surveillance dont les bandes vont, sans nul doute, être regardées avec attention par la police municipale, les voleurs ont agi sans complexe. Dans la matinée, une patrouille d'agents municipaux a bien cherché dans les fourrés et poubelles une éventuelle trace de l'arme… sans résultat.
Un accessoire de théâtre
Seule petite consolation pour la Ville, l'épée qui a été dérobée n'a aucune valeur, contrairement aux précédentes. En effet, après le dernier vol, le 30 mai 2008, c'est un accessoire pris au Grand théâtre qui servait d'épée à notre Jeanne d'Arc. Pas très sérieux pour une statue fabriquée en 1896 par le sculpteur Paul Dubois, mais cela permettra au moins de réduire la facture…
Car la plaisanterie commence a coûté un peu cher à la collectivité. Après le 1er vol dans la nuit du 18 au 19 avril 2002, la ville de Reims avait ainsi fait réaliser par les Métalliers champenois, un moule sur une autre statue de Dubois afin de réaliser une copie. Coût de l'opération : 11.702 euros. En avril 2003, Jeanne retrouve son épée.
Cela ne dure pas très longtemps. Un an plus tard, le 19 avril 2004, l'arme disparaît à nouveau. Le moule ayant été conservé, la copie ne coûte « que » 5.238 euros. Le 11 juin 2006, la veille des fêtes johanniques, la copie est à nouveau volé. Rebelote le 30 mai 2008 et puis hier matin pour la cinquième fois. Comme si cela ne suffisait pas, l'épée a également subi des dégradations ces dernières années avec notamment dans la nuit du 29 au 30 mars 2006, une personne qui plie la lame sans réussir à l'enlever du pommeau. On fait encore appelle aux Métalliers champenois pour redresser l'arme. Facture de l'opération 3.611 euros. Si on n'a jamais retrouvé les auteurs de ces séries de vols, les épées ont, elles, refait surface à plusieurs reprises. Une d'entre elles a ainsi été déposée en juin 2006 chez un psychiatre par quatre jeunes qui sont restés anonymes. En septembre 2006, lors des travaux d'aménagement du parvis, une lame est retrouvée plantée dans un arbre.
Coup de téléphone au journal
En juillet 2008 enfin, un coup de fil anonyme à l'union indique l'emplacement d'une épée dans un bosquet devant l'église Saint-André. Notre journaliste la retrouvera bien sur place avant de la remettre à la police municipale. Le vol d'hier matin est une nouvelle étape dans la malédiction qui touche cette statue. S'agit-il d'une seule et même personne qui s'en prend à notre Jeanne ? Sans doute pas. On est davantage dans le défi de jeunes ou d'étudiants potaches…
Une histoire qui du côté de la mairie ne fait pas rire. Etant donné le prix de la confection et de la pose d'une nouvelle lame en bronze (plus de 6.500 euros), il n'est toujours pas question d'en faire faire une nouvelle… Il va probablement falloir retrouver une épée factice, à moins que la Ville décide de reposer l'épée retrouvée en juillet dernier. Grégoire Amir-Tahmasseb
L'Union du 13 janvier 2009

12 janvier 2009

Reims
Fermeture de la BA 112 : quelques mois de gagnés…
La maire de Reims est déçue par la date de fermeture fixée par l'Etat.
Dans une lettre envoyée vendredi, le ministre de la Défense a confirmé aux élus rémois le départ des avions de la BA 112 en 2011. Par contre, le site sera toujours occupé jusqu'à l'été 2012.
C'EST par une lettre datée de vendredi dernier que les élus concernés par l'avenir de la BA 112 ont appris officiellement la nouvelle. Si pour certains, comme Jean-Claude Thomas, il n'y a pas eu de surprise, pour ceux qui espéraient une prolongation de l'activité de la BA 112 jusque 2014 la déception a été grande.
Le ministre de la Défense, Hervé Morin, a en effet confirmé la date de 2011 pour le départ des avions de la BA 112 de Reims. « En raison des contraintes imposées à l'armée de l'air, je vous confirme que les activités opérationnelles ne pourront être poursuivies au-delà de 2011 à Reims », écrit le ministre. « À cette date, l'ensemble des aéronefs aura quitté la base ». Hervé Morin, qui a rencontré une délégation d'élus le 16 décembre à son ministère, fait cependant une petite concession. « J'ai noté vos craintes quant au gardiennage du site ainsi que la nécessité éventuelle de disposer d'une année supplémentaire pour engager un plan de restructuration du site. Aussi, j'envisage, à titre exceptionnel, de maintenir au-delà de l'été 2011, une présence militaire constituée des équipes qui seront chargées d'accompagner la fermeture complète du site à l'été 2012 ».
Une petite année de gagnée donc même si évidemment l'activité ne sera plus du tout la même et qu'aucun chiffre n'est donné sur le nombre de militaires qui resteront sur place jusqu'à l'été 2012.
« Les derniers rendez-vous que l'on avait eus avec le ministère pouvaient nous laisser espérer la possibilité de continuer jusqu'à 2014 », confie Adeline Hazan, la maire de Reims et présidente de Reims métropole. « Même si nous restions prudents sur une telle issue, nous sommes déçus de voir que finalement, il n'y a pas beaucoup de changement par rapport à ce qui avait été annoncé en juillet dernier. On gagne un tout petit peu de temps, mais la date reste très proche. Le délai n'est pas énorme pour trouver une solution de substitution. » Pour l'instant aucun projet clair n'est avancé pour l'après BA 112. « Nous attendions d'avoir l'échéancier définitif », précise Adeline Hazan. « Il va falloir maintenant travailler au sein de l'association que nous avons montée avec tous les élus des communes concernés. On le voit bien sur ce genre de dossier : ce n'est qu'ensemble, communes urbaines et rurales, que nous pourrons avancer. »
Quels moyens pour redynamiser le site ?
Reste la question des moyens qui seront mis sur la table par l'Etat pour aider à la restructuration du site. Dans son courrier, le ministre de la Défense rappelle la possibilité pour les communes de récupérer pour un euro symbolique les actifs immobiliers libérés sur la BA 112. Il évoque aussi le fonds d'accompagnement mis en place afin d'aider les communes qui verront leur population baisser « de manière significative » en raison de la fermeture de la base. Hervé Morin confirme par ailleurs la somme de trois millions d'euros qui sera donnée par l'Etat pour la fermeture de la base dans le cadre d'un contrat de redynamisation de site de défense.
« Un chiffre totalement insuffisant », déplore la maire de Reims.
« Nous allons nous battre aussi sur cette question pour que la somme soit revue à la hausse. »
Les discussions s'annoncent donc d'ores et déjà animées lors des prochains rendez-vous entre les communes concernées par cette fermeture et les représentants de l'Etat. Grégoire Amir-Tahmasseb
************
Le troisième employeur rémois
La base aérienne 112 de Reims emploie environ mille six cent cinquante personnes qui se répartissent en militaires (officiers, sous-officiers et militaires du rang) et en personnels civils de la Défense auxquels il convient d'ajouter un certain nombre de réservistes et plusieurs personnels civils relevant du ministère de l'Équipement, des Transports, de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de la Mer. Salariés, civils et militaires ainsi que les sous-traitants, on estime à environ 4.000, le nombre d'emplois directement ou indirectement touchés par la disparition de la BA 112.
La BA 112 est le troisième employeur rémois après l'hôpital et les services municipaux et a un impact économique évalué à 60 millions d'euros par an si l'on intègre à la fois les dépenses de fonctionnement et d'investissement de la base aérienne et les dépenses directes des ménages de militaires.
LA BA 112 de Reims est répartie sur 542 hectares en lisère de ville sur les communes de Courcy, Brimont et Bétheny. Elle dispose d'une piste au format Otan de 2.400 mètres de longueur, capable d'accueillir tout type d'appareils.
D'un point de vue opérationnel, la BA 112 c'est une quarantaine de Mirage F1 CR (avions de reconnaissance) répartis sur deux escadrons et qui interviennent sur les différents théâtres d'opérations de l'armée française à travers le monde.
G. A.-T.
L'Union du 12 janvier 2009

11 janvier 2009

Reims
Les halles du Boulingrin se dévoilent
Après une année d'études, les travaux commenceront en février 2010 et devraient durer deux ans.
Une cérémonie a lancé symboliquement hier matin le projet de rénovation des halles du Boulingrin. Fermé depuis 1988, le marché devrait rouvrir le 14 février 2012.
DEPUIS le temps, certains devaient penser que cela n'arriverait jamais… Au premier rang des invités hier matin devant les halles du Boulingrin, le président de l'Amic'halles devait d'ailleurs jubiler en son for intérieur. Le projet sur lequel il s'est battu depuis des années, sur lequel il a fait jouer de nombreux lobbying devenait enfin réalité ou presque. La maire de Reims a dévoilé plusieurs panneaux évoquant les halles d'hier et de demain tandis qu'une bâche de 120 m2 a été appliquée sur le tympan des halles rue de Mars. Ce geste a donné, symboliquement, le coup d'envoi de la rénovation. Les travaux proprement dits ne commenceront qu'en février 2010, après une année d'études et de procédure d'appel d'offres pour une ouverture annoncée le 14 février 2012.
« Le lancement de la rénovation des halles est un moment très important car il symbolise le carrefour entre l'histoire et l'avenir de Reims », a souligné hier matin Adeline Hazan. « Il est aussi une illustration de ce que nous voulons faire pour Reims avec la création d'un nouveau lieu de vie que vont s'approprier les Rémois. L'objectif de notre équipe est que le centre de Reims ne soit pas que la place d'Erlon mais un large périmètre qui aille de la place jusqu'à la porte Mars. »
Lors de leurs ouvertures en février 2012, les halles du Boulingrin proposeront un marché sous la voûte deux à trois fois par semaine, destiné aux commerçants alimentaires et fleuristes. Ponctuellement, des manifestations sportives, culturelles ou événementielles pourront également être organisées à l'intérieur tandis que des mezzanines pourront recevoir des expositions temporaires.
À l'extérieur, des boutiques situées rue du Temple seront mises en location à des commerçants permanents. Le projet de rénovation des halles est associé à celui du quartier Boulingrin. Les abords immédiats du bâtiment seront ainsi aménagés : la rue du Temple deviendra piétonne et les rues avoisinantes seront rénovées.
Le coût de l'opération est estimé à 31.617.521 euros intégrant un partage de la maîtrise d'ouvrage et du financement entre la Ville et l'État. Sur ce dernier point, Marc Nouschi, directeur régional des affaires culturelles de Champagne-Ardenne, a annoncé hier matin que ce projet ferait partie du plan de relance qui va bientôt être présenté par le président de la République, ce qui en garantit encore plus le financement et la réalisation. Le « Drac » a également reparlé du déplacement du musée des Beaux-arts dans le quartier, une « priorité nationale » à une époque…
G. A.-T.
L'Union du 11 janvier 2009

10 janvier 2009

Reims
Godinot : restructuration et modernisation
Bien que la vie de Jean Godinot - ce chanoine qui a créé à Reims le premier centre des « cancérés » et contribué à l'assainissement de la ville par souci d'hygiène publique - remonte aux années 1740, l'institut qui porte son nom date de 1963. De statut privé, mais proche du CHU, l'institut s'occupe de soins, de recherche et d'enseignement.
Avec 450 salariés, dont 50 médecins, l'institut est totalement dédié à la lutte contre le cancer. Il suit 3.000 patients en « file active », en accueille 1.700 nouveaux par an et consulte 30.000 personnes. L'institut dispose d'une centaine de lits, dont une vingtaine en médecine et chirurgie ambulatoires.
Son activité est en hausse. Entièrement refait ces deux dernières années, l'institut doit encore rénover le bâtiment dans lequel se trouve la TEP.
L'Union du 10 janvier 2009

9 janvier 2009

Reims
Découvrez samedi le nouveau visage des halles
Une bâche de 120 m2 et des panneaux d'information seront fixés sur la façade de l'édifice à restaurer.
Afin de lancer officiellement le coup d'envoi de la rénovation des halles Boulingrin, la Ville a prévu une animation sur l'édifice, avec des photos et la diffusion d'un minifilm d'animation.
OUVERTES le 30 octobre 1929, fermées le 29 août 1988 pour cause d'importantes dégradations de leurs minces voûtes de béton armé, et sombres et moribondes depuis, les halles du marché Boulingrin vont revivre.Si le planning calé entre les responsables des Monuments historiques et la ville est respecté, les Rémois pourront à nouveau faire leur marché sous la halle rénovée le 14 février 2012. Après trois ans d'essais et de travaux et un investissement de 32M€ dont 20M€ financés par la ville, 8 par l'État, le reste de subventions diverses.
Afin de lancer le coup d'envoi de l'opération, l'équipe municipale avec la maire Adeline Hazan et Serge Pugeault, adjoint, chargé du développement économique invitent samedi les Rémois à aller découvrir sur place le nouveau visage de l'édifice.
Information en continu
Une méga bâche de 120 m2 fixée sur la façade donnera le ton en présentant l'aspect de la future façade restaurée et repeinte dans son jus (blanc crème et vert d'eau). De part et d'autre seront fixés des panneaux d'information qui expliqueront le comment des travaux et qui seront régulièrement changés au fur et à mesure de l'avancée du chantier. Samedi de 10 heures à midi présentation d'un film en 3 D de deux minutes présentant de façon dynamique le projet de François Châtillon, architecte en chef des Monuments historiques (1). En remontant la rue de Mars à contresens vous aurez une vision des futures halles de jour et de nuit avec la rue du Temple transformée en rue piétonne, les deux espaces de vie (culture/café) de 200 m2 mis en place par la Ville et l'espace extérieur ouvert aux commerçants les jours de marché.
« La vraie grande toilette des halles ne commencera qu'en septembre 2009 », explique Serge Pugeault. « Mais de janvier à septembre, des essais techniques pas spectaculaires mais indispensables vont être menés sur les voûtes et les murs des halles pour savoir quel sera le meilleur procédé et quelle technicité il faudra retenir pour la rénovation proprement dite.
Lieu de vie
En sachant que les procédés pourraient être différents selon qu'on traite les voûtes ou les murs. Il y a peu d'entreprise capable d'une telle réhabilitation mais elles sont déjà captivées à l'idée de pouvoir travailler sur ce chantier. Le traitement/remplacement des vitraux va aussi constituer un vrai challenge. » Si les halles auront principalement une vocation à accueillir les commerçants alimentaires et les fleuristes deux à trois fois par semaine (rien n'est encore arrêté) la ville a répertorié tous les usages qu'elle pourrait faire du bâtiment de 5.232m2 et de sa mezzanine de 1.898 m2 (en tenant compte des contraintes thermiques) : manifestations sportives, culturelle (expo, slam, concerts) ou événementielles (défilé etc). « Nous avons prévu des projecteurs, des câbles vidéo, informatiques, des lustres rétractables etc. » Dans les années 20, de la même façon que le plan Ford qui avait prévu le transfert du marché de la place des Marchés (Forum) au Boulingrin allait marquer la renaissance d'une ville brisée par la guerre, Serge Pugeault se plaît à rêver que le coup d'envoi de la rénovation des halles soit le signe fort d'une forte dynamique pour un Nouveau Reims.
Alain Moyat
(1) Ce film devrait être présenté en boucle à l'hôtel de ville et à l'ancien collège des Jésuites et téléchargeable sur le site de la Ville de Reims : www.reims.fr
L'Union du 9 janvier 2009

6 janvier 2009

Reims
Avec la morosité ambiante, des soldes très attendus
Dès le premier jour, chez Dajeerling, des articles à -70 %.
Il n'y a pas que les clients qui attendent les soldes pour faire de bonnes affaires. Les commerçants rémois espèrent bien écouler les stocks. Certains annoncent même moins 70 % dès demain.
SI certains annoncent depuis quelques jours dans leurs vitrines des remises de 30 % sur certains articles, des « 3 achetés, le 4e à 20 % », ou encore des « Articles de fête en promotion »… les véritables - et très réglementés - soldes d'hiver seront officiellement lancés demain.
À peine sortis du rush des fêtes, les commerçants ont déjà dû commencer à préparer leurs soldes. « Nos installations sont prêtes, » raconte Claire Monceaux, vendeuse chez Petit Bateau (rue Condorcet). « Mais les étiquettes ne seront mises qu'au dernier moment. » La jeune femme ne sait pas encore quels seront les pourcentages accordés dès le premier jour. « Ce sont des consignes nationales en fonction des stocks. » Mais samedi, la marque de vêtements pour enfant a organisé une « journée privilège » pour les clients possesseurs de la carte de fidélité du magasin. 30 % de rabais sur présentation du carton.
Ventes privées prisées
Ces « ventes privées » sont un peu les soldes avant les soldes et existent désormais dans de nombreuses enseignes : Du Pareil au Même, Okaïdi, Eurodif, Etam… Après Noël, les clientes - les soldes sont souvent une affaire de femmes - ont commencé leurs repérages dans toutes leurs boutiques préférées. Chez Darjeeling (galerie de la FNAC), on attend les soldes avec impatience.
« Tout l'étiquetage sera fait la veille au soir. On finira le matin même avec les posters en vitrine et en magasin. » Dans cette boutique de lingerie, les étiquettes afficheront «jusqu'à -70 % dès le premier jour ! C'est du jamais vu, » explique Aurore Chazee, vendeuse.
« Depuis Noël, de nombreuses personnes sont venues repérer des articles. » Première semaine déterminante
Dans la galerie Condorcet, les vitrines de la boutique Diapason (bijoux et décoration) sont animées. On ôtait vendredi les décorations de Noël.
Demain, les étiquettes annonceront -40 voire -50 % sur certaines marques. « Un peu plus que les années précédentes », commente Caroline Germont, une des responsables de la boutique. « La première semaine est déterminante et nous sommes dans l'expectative. Noël a plutôt bien fonctionné. Peut-être les gens vont-ils continuer à se faire plaisir pour aller à l'encontre de la morosité ambiante ? » Quoi qu'il en soit, toute l'équipe sera mobilisée pour tout mettre en place, ce soir après la fermeture.
Chez Chausport (rue Max-Dormoy), on fermera carrément à 16 heures, pour tout préparer. « Nous avons beaucoup de références à étiqueter, » précise la vendeuse adjointe, Leslie Petit. « Certains produits afficheront -50 % dès le premier jour. » La jeune femme espère que les Rémois iront courir après les soldes.
« La deuxième et la troisième semaine de décembre ont été bonnes, mais la dernière catastrophique. On voit que les gens se restreignent. Beaucoup plus qu'avant. Chez nous, ils dépensent pour leurs enfants, mais pas pour eux. 1 euro, c'est 1 euro. »
P.B.
L'Union du 6 janvier 2009

Reims Cirque éducatif : scolaires et grand public impatients
Chevaux et éléphants ensemble : un numéro qui a remporté le « Clown d'argent » au cirque de Monte-Carlo 2008.
À partir de vendredi, les scolaires vont converger vers le cirque municipal de Reims pour assister à l'une des 26 représentations du Cirque éducatif, complétées par 9 séances tout public.
TRÈS tôt, les établissements scolaires ont réservé 30.000 places auprès de « Reims en fêtes » et les dernières demandes n'ont pu être satisfaites. Mais bonne nouvelle : 9 séances tout public sont prévues. Un succès populaire qui en est à sa 28e année : qui dit mieux ?Hugues Hotier a conçu l'édition 2009 sur le thème « Comme à la parade », un scénario fait certes pour divertir mais aussi pour donner aux enseignants des pistes de travail dans toutes les disciplines, aidés par des livrets et fiches mises à leur disposition.
La troupe, rassemblée pour deux mois (janvier à Reims et février à Sin-le-Noble, près de Douai) est constituée d'artistes repérés par Hugues Hotier sur les meilleures pistes européennes, à commencer par le numéro de René Cassely, mêlant chevaux et éléphants : il a obtenu le Clown d'argent au festival international du cirque de Monte-Carlo 2008.Vrais enfants de la balle
Le cirque traditionnel se doit d'avoir des clowns musiciens : originaires d'Allemagne, les frères Balder ont fait les beaux jours du cirque Pinder. Natalia Herz, qui fut danseuse du Bolchoï, tracera dans les airs ses arabesques avant de se transformer en moderne Salomé au hula-hoop oriental. Tamara est antipodiste, Johanna équilibriste sur cannes, Merrylu amazone, le duo Johalys signe ses exploits à la perche, Grégory fait de la magie à sa manière… La troupe s'appuie sur d'authentiques enfants de la balle, issus de familles qui transmettent leur art de génération en génération.
Formé au cirque de Moscou, le trio Zaloznny a été remarqué en Suisse par Hugues Hotier qui l'a aussitôt engagé pour son numéro de mains à mains, un modèle de beauté plastique. Les plus jeunes spectateurs apprécieront l'Euro 2008 joué par les chiens footballeurs de Mickaël. Fidèle à Reims, l'orchestre de Jean-Loup Ségard sera complété par une violoniste qualifiée de « folledingue »… Un spectacle familial qui devrait donc plaire à tous.
Durant tout le mois de janvier, des manifestations sont organisées sur le thème du cirque : expositions d'artistes et associations rémoises au CIS et à la Maison de la Vie associative, cycle cinéma à la médiathèque Jean-Falala avec une conférence le mercredi 28 janvier à 9 heures sur « L'enfant et le cirque » par Hubert Montagner, psychophysiologiste, Christophe Crampette, cofondateur du Centre régional des arts du cirque de Lomme (Lille) et Hugues Hotier.
Séances tout public
Elles auront lieu dimanche 11 janvier à 15 heures, samedi 17 à 15 heures, dimanche 18 à 14 heures et 16 h 30, dimanche 25 à 14 heures et à 16 h 30, samedi 31 à 14 h 30, dimanche 1er février à 14 heures et à 16 h 30.
Prix : 13 euros pour les adultes (parterres) ou 9,50 euros (gradins) et 5 euros pour les enfants (parterres ou gradins).
Renseignements : Reims en Fêtes au 03.26.97.61.83. et 03.26.82.45.66. Réservations sur place au cirque municipal à partir du vendredi 9 janvier de 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 17 heures les lundi, mardi, jeudi, vendredi. Billetterie une heure avant les séances tout public.
L'Union du 6 janvier 2009

Reims
Grosse colère des salariés de la Ville et de l'agglo
La coordination CGT appelle déjà les agents municipaux et communautaires à participer à la grève interprofessionnelle du jeudi 29 janvier, mais n'exclut pas une grève locale dans les semaines à venir.
Les salariés CGT de la Ville, de l'agglo, du CCAS et de la Caisse des écoles sont en colère. Salaires, réorganisation des services : ils dénoncent la fausse concertation menée par Adeline Hazan.
ILS ONT cru à la volonté de dialogue affichée publiquement par la nouvelle maire, présidente de la communauté d'agglo. Aujourd'hui, ils sont fortement déçus et en colère : « Derrière une façade d'ouverture, Adeline Hazan et son équipe prennent les décisions avant que le moindre dialogue ait été enclenché. »
Réunis au sein d'une coordination, les syndicats CGT de la Ville, de Reims métropole, du CCAS et de la Caisse des écoles sont à cran. En guise de carte de vœux, ils ont exprimé hier soir leurs doléances. Ils réclament des augmentations de salaires - notamment pour la catégorie C -, dénoncent les déplacements autoritaires et sans concertation déjà prévus dans le cadre de la réorganisation des services, et exigent la titularisation des agents de service de la Caisse des écoles en situation précaire. S'ils manifesteront le jeudi 29 janvier pour réclamer à Nicolas Sarkozy des augmentations d'indices pour les fonctionnaires, les syndicats CGT demandent aussi à Mme Hazan d'augmenter la prime des agents pour améliorer leur pouvoir d'achat.
« On veut de 75 à 120 € pour les agents de catégorie C, explique Vincent Varlet. Pas d'accord de se cacher derrière des difficultés financières pour diviser les agents en proposant 50 € à certains et quasiment rien à d'autre. Si les prochaines propositions ne sont pas plus sérieuses, on appellera à la grève. » « On est loin du pourcentage d'augmentation (36 %) que se sont attribué les adjoints en début de mandat… », ajoute un délégué CGT. Ils étaient favorables à la réorganisation des services municipaux et communautaires, ils ont l'impression d'avoir été roulés dans la farine.
« Non à la précarité »
« On nous a dit que les changements seraient réduits et concertés. Il n'en est rien. De nombreux directeurs et directeurs adjoints sont déjà déplacés autoritairement. Qu'en sera-t-il des autres personnels ? Nous n'accepterons aucun déplacement arbitraire sans même écouter les souhaits des agents, martèle la CGT. La municipalité s'est auto-félicitée de son écoute et de sa transparence au moment de la phase d'audit ; aujourd'hui, elle choisit de passer en force et tant pis pour les victimes collatérales. La CGT doute que dans de telles conditions, le service sera mieux rendu aux administrés avec un encadrement et des agents qui vont travailler dans l'incertitude et une certaine démotivation. »
Les syndicats CGT réclament aussi la titularisation des 90 agents qui s'occupent de la restauration des enfants, dans les écoles. « Des salariées pour certaines en contrat précaire depuis 25 ans déjà, rémunérées au plus faible indice de la fonction publique et dont la majorité subit un temps partiel imposé. Si elle n'est pas responsable de cette situation, une municipalité de gauche qui se dit soucieuse de l'égalité hommes-femmes et de la situation difficile des femmes au travail, pourrait les titulariser pour leur permettre un bon déroulement de carrière et ne pas vivre dans l'incertitude, années après années. Ne proposer d'en régulariser que 12 sur 90 n'est pas sérieux. »
Les syndicats CGT, un peu excédés de voir Mme Hazan « faire de l'autosatisfaction dans la presse », lui demandent de rapidement changer de cap, sous peine d'une mobilisation des personnes de grande ampleur.
Alain Moyat
********
« La priorité aux petits salaires »
Adjoint chargé du personnel, Jean-Claude Laval signale qu'à la fin du mois s'ouvriront les discussions sur les régimes indemnitaires (primes) versés en fonction de l'emploi occupé. « Avec une revalorisation prioritaire pour les agents de catégorie C. » Pour la réorganisation des services, il précise qu'il a fallu passer de 33 à 27 directions et que si, aujourd'hui, les directrices ou/et directeurs sont nommés, ils ont jusqu'en mars pour faire leur proposition d'organisation de leur service, en mettant des noms. « Des propositions qui seront bien sûr soumises aux représentants du personnel ».
L'Union du 6 janvier 2009

4 janvier 2009

Reims
Philippe André chante la vraie vie…
Le Rémois sort son premier CD intitulé « Sur le trottoir ».
« J'avais près de 30 années d'écriture personnelle au fond de mes tiroirs. » Philippe André, sur scène depuis près de 33 ans, a d'abord voulu être comédien. Dès son plus jeune âge, il écrit des poésies, apprend seul à jouer de la guitare.
École de théâtre, formation de metteur en scène, cours de chant : après un parcours de comédien, il opte finalement pour la chanson. « J'ai surtout animé soirées et événements en chantant les textes des autres : Brel, Brassens, Aznavour, Reggiani… » Il vient de réaliser le projet qui lui tenait à cœur : « Après des années à hésiter, renoncer, recommencer, j'ai décidé d'enregistrer un disque avec mes propres chansons ! » Des années d'économie y sont passées…
L'album s'intitule « Sur le trottoir ». « Parce que c'est là qu'est la vraie vie, que je rencontre les gens. » Philippe André pose sur ces « gens » un regard lucide, qui lui inspire ses textes, à la fois tendres, poétiques, parfois drôles.
L'album comporte dix titres de sa composition, à l'exception d'une chanson signée Irène Deneuville et Jean-Jacques Kira (autre chanteur rémois), et de « Soir de gala » dont les paroles et la musique sont signées Maurice Ollis, « un compositeur âgé de 80 ans qui m'a donné envie de faire ce métier ».
Pour Philippe André, la chanson n'est pas forcément un message délivré, ni un poncif imposé, mais plutôt « une sensation à un moment donné, montée à la façon d'un tableau théâtral ».
Le CD « Sur le trottoir » sera dans les bacs dans quelques jours.
L'Union du 4 janvier 2009

Reims
Vœux virtuels et SMS menacent la carte traditionnelle
Les clients en achètent un peu moins et regardent les prix.
Les SMS et « e-cartes » prennent un peu plus le pas chaque année sur la carte de vœux en papier. Mais il reste quand même quelques inconditionnels attachés à cette vieille tradition…
LES ordinateurs sont plus encombrés de vœux que les boîtes aux lettres ! Les « e-cartes » et les SMS concurrencent-ils le marché de la carte papier traditionnelle ?
« Nous vendons environ un quart de cartes en moins », déclare Séverine Bruck, responsable du rayon carterie des Bleuets. « Par rapport aux années précédentes, les clients consacrent un peu moins d'argent à leurs cartes de vœux. »
Ils recherchent les cartes simples, classiques, carrées, les sachets de « mignonnettes ».
Quelques belles cartes découpées, ou avec des collages, se vendent à 5 euros. Certaines clientes achètent des kits et brodent carte, enveloppe, adresse, et même… le timbre !
« C'est sûr, les gens regardent les prix. Nous avons une gamme de cartes de 1 à 1,5 euro qui marche bien », explique Sophie, vendeuse à la Carterie.
Autre succès : les cartes à encoches pour y glisser un chèque ou un billet. À La Procure, les cartes festives, colorées, sont les plus demandées. « Certes, on sent une baisse, mais c'est impossible à chiffrer pour l'instant. »
Une cliente intervient : « C'est beau de retrouver l'écriture d'un être cher sur une carte. Il vous revient des odeurs d'enfance ».
Même constatation à Reims-Livres, avenue Jean-Jaurès : « C'est bien de garder le côté tradition. Et puis, il y a toute une industrie derrière. Que vont devenir tous ceux qui les créent ? »
Si l'on constate une baisse des envois de cartes personnelles, pour les entreprises et le secteur public, les vœux perdurent, comme l'explique Jean-Louis Tarissan, directeur de la plate-forme de préparation et de distribution du courrier : « C'est un vecteur fort de communication. Pas une seule maison de champagne n'y échappe ».
60 à 70.000 courriers de particuliers sont triés quotidiennement. « Combien de cartes de vœux parmi eux ? Nous l'ignorons. » Les entreprises en déposent trois fois plus. Le hic pour La Poste : l'esprit fertile des créateurs qui sortent des cartes aux formats atypiques… non compatibles avec le tri automatisé !
Un parfum d'enfance
Sur les lacs et les océans
L'Union du 4 Janvier 2009

3 janvier 2009

Reims
St Anne 0 --- 0 Massy
C'est un temps glacial sous un soleil d'hiver qui a vu se dérouler le match amical disputé ente St Anne (CFA2) contre Massy (CFA).
Il n'est jamais simple de venir s'imposer face aux rémois à Marcel Thil, les visiteurs l'ont vite compris, la première mi-temps a vu les joueurs rémois faire jeu égal, et s'offrant quelques occasions dangereuses.
Les avants de Massy très souvent pris au piège du hors jeu, tendu par une défense rémoise très vigilante, malgré tout les visiteurs possédaient de fin techniciens qui ont donné du fil à retordre aux défenseurs de St Anne, quand au milieu de terrain rémois il a eu bien du mal en cette première période à monopoliser le ballon
A la pause l'entraîneur de Massy changeait son dispositif et alignait en milieu de terrain 4 joueurs, le match dès lors était tout autre, la défense de St Anne supportait tout le poids du match, tandis que le milieu courrait après le ballon. Les rémois avait bien du mal à passer la ligne médiane, la maîtrise était dans le camp des visiteurs, qui s'offrirent plusieurs occasions d'ouvrir le score, mais le portier rémois, détournait soit d'une claquette, ou des poings...
Eric Dufaut à son tour changea son dispositif, en renforçant son milieu , mais en l'absence d'attaquants percutants St Anne ne pouvait espérer inquiéter le gardien de Massy.
Au fil des minutes, et aussi à cause de la maladresse de part et d'autre, le match perdait de son intensité, à deux secondes de la fin, les rémois auraient pu ouvrir le score, mais la frappe timorée, fut captée sans peine par le gardien de Massy.
Les deux équipes se sont quittées sur le score vierge de 0 --- 0 .
D.Dumon
Reims-champagne-actu.com

Reims
Culture, travaux, base aérienne... ce qui vous attend en 2009
« Les chantiers vont vraiment débuter dans les quartiers Orgeval, Croix-Rouge et aux Épinettes », indique le premier adjoint Éric Quénard. Difficile de prédire l'avenir, surtout dans une période aussi trouble. Pourtant, dans certains domaines particuliers, on peut déjà prévoir quelques grands rendez-vous.
L'année des travaux dans les quartiers
Pour le premier adjoint au maire, Éric Quénard, l'année 2009 sera « marquée par la phase 2 de la rénovation urbaine dans les quartiers. Aujourd'hui, la rénovation a surtout été concentrée sur le quartier Wilson, mais elle va désormais concerner également Croix-Rouge, les Épinettes et Orgeval ».
Au premier trimestre 2009, six réunions publiques vont être proposées aux habitants des différents quartiers afin « d'engager avec eux la consultation sur l'amélioration de leur cadre de vie. Ils auront leur mot à dire pour les équipements de proximité, les aires de jeux des enfants, les maisons de quartiers… »
Cette seconde tranche, d'un montant global de 480 M€ est financée par la Ville, Reims Métropole, l'Anru et les bailleurs sociaux.
« Aux Épinettes, le Foyer rémois a racheté tout un patrimoine avec le cautionnement de la Ville. L'opération de rénovation démarre début 2009 et sera bien visible pour les habitants. » L'hypercentre étendu
Autre événement attendu début 2009 : le début de la rénovation du Boulingrin, à commencer par les Halles, dont les travaux seront symboliquement lancés le 10 janvier.
« Nous allons poursuivre l'étirement de l'hypercentre de la ville vers la place du Forum, la place Royale, le Boulingrin. » Enfin, en 2009, la Ville attend également « les résultats du travail sur le grand projet urbain. C'est important car cela préfigure la configuration de la ville à l'horizon des 15 prochaines années ».
Si les résultats sont attendus en fin d'année seulement, il y aura entre-temps des colloques, des expositions et des réunions avec les Rémois, annonce l'adjoint au maire.
BA 112 : un mondial des patrouilles
Bien que sa mort soit annoncée à l'horizon maximal de 2014, la BA 112 va vivre un grand moment en juin prochain.
Il s'agira du tout dernier meeting aérien de la base, censé commémorer le tout premier au monde… qui s'y était déroulé en 1909.
À l'occasion de cet anniversaire, on attend le regroupement mondial des patrouilles aériennes. Ce qui signifie que les 25.000 spectateurs « habituels » des meetings de Reims pourraient se transformer en 100 à 150.000 visiteurs.
Un événement exceptionnel pour lequel il faut espérer un beau ciel bleu.
Incertitude au Grand Théâtre
Au Grand Théâtre aussi, l'année 2009 pourrait bien être celle d'un changement de tête : le contrat du directeur Serge Gaymard arrive, en effet, à échéance en juillet prochain. L'actuel titulaire sera-t-il reconduit dans ses fonctions ou bien changera-t-il d'air ?
Pour le moment, c'est encore l'incertitude à ce sujet.
Patronage
Un des principaux événements religieux à Reims interviendra le 15 mars : ce jour-là, on célébrera officiellement le nouveau patronage de la paroisse du faubourg de Laon, à savoir celui de Marcel Callo, un jeune ouvrier typographe, mort au camp de concentration nazi de Matthausen, déclaré bienheureux par Jean-Paul II en 1988.
Nouveau patron à la Comédie
Ce 1er janvier, Ludovic Lagarde est devenu officiellement le nouveau directeur de la Comédie, succédant à Emmanuel Demarcy-Mota qui aura dirigé cette structure pendant un septennat ; cela dit, la programmation, jusqu'au mois de juin, a été élaborée par le directeur sortant. La programmation « Lagarde » n'apparaîtra effectivement qu'après les vacances d'été 2009.
Lenny Kravitz au parc des expos
Le 22 avril, Lenny Kravitz sera en concert au parc des expositions de Reims pour un show unique dans la région (20 dates sont programmées en France). La tournée de l'artiste « Love Révolution tour » s'arrêtera donc dans la cité des sacres qui, pour l'occasion, renouera avec le passage d'une tournée de classe internationale.
L'Union du 3 janvier 2009

Reims
Le gymnase Arago prend forme
Baptisé par Jean-Louis Schneiter le 22 septembre, du nom de Jean-Jacques Lapique, ancien président de l'Acrap, le gymnase de la rue François-Arago à Pays-de-France, est en construction dans l'esprit « Haute qualité environ- nementale ».
Il comportera une grande salle de 44 m sur 22 dans laquelle trôneront des tribunes pouvant accueillir 250 personnes.
D'un coût de 4,1 M€ dont 1,5 M€ pris en charge par le conseil régional - car il accueillera pendant dix ans, à titre gracieux, les élèves des lycées François-Arago et Joliot-Curie -, il sera géré par la Ville de Reims qui pourra le mettre à disposition des écoles et des associations sportives.
Sa livraison, attendue avec beaucoup d'intérêt, est prévue en mai 2009.
L'Union du 3 janvier 2009

2 janvier 2009

Reims
Le kiosque du théâtre ferme
« à cause des travaux du tramway »
Le kiosque à journaux situé devant le palais de justice sera fermé au moins jusqu'à l'arrivée du tramway…
« On a essayé de durer le plus longtemps possible en attendant d'éventuelles indemnisations, mais là, je n'y arrive plus »… Adile Mesbahi jette l'éponge. Il a fermé son kiosque à journaux du théâtre le 31 décembre en fin de journée et licencié son seul employé pour raisons économiques. Il ignore totalement quand il pourra le rouvrir. Voire même s'il pourra le rouvrir. M. Mesbahi est un jeune entrepreneur de 27 ans. Après un bac pro en électrotechnique, il a commencé sa carrière dans les transports. En 2001, il s'est mis à son compte en reprenant le kiosque du théâtre, puis celui de la place d'Erlon. Les deux kiosques sont ouverts tous les jours de la semaine de 7 à 19 heures, avec un petit plus le dimanche matin pour la place d'Erlon, de 8 heures à 13 h 30.
Chiffre d'affaires en baisse de 30 à 35 %
Devant le palais de justice, la situation économique s'est fortement durcie depuis un an, avec le lancement des travaux du tramway. « Mon chiffre d'affaires a baissé de 30 à 35 %. Les arrêts de bus ont été déplacés. Les mouvements de foule ont diminué », explique le kiosquier.
L'équipe Schneiter, puis l'équipe Hazan évoquent régulièrement des plans d'indemnisation, « mais je n'ai toujours rien vu venir »… déplore M. Mesbahi. Le kiosque sera donc fermé « au moins jusqu'à la fin des travaux ». Mais M. Mesbahi ignore encore s'il pourra se réinstaller.
Car la fréquentation des kiosques à journaux a fortement diminué. « Même celui de la place d'Erlon est en train de décliner depuis les modifications de la rue Buirette et de la rue de l'Etape », explique-t-il. Selon lui, la désaffection du public vient à 80 % des travaux et à 20 % des changements de mode de vie. Il est vrai que dans l'ensemble, la diffusion de la presse française est en constante diminution, sans doute au profit d'Internet, mais aussi à cause de la paupérisation des Français eux-mêmes.
Aussi Adile Mesbahi réfléchit-il déjà à une possible reconversion…
J.F.Scherpereel
L'Union du 2 janvier 2009

Reims
Que du bonheur place du Forum
« Une opération à renouveler », juge Richard chez Edgar.
Engouement quasi général pour les animations de Noël place du Forum. En faisant revivre ce lieu au moment des fêtes, la Ville a visé juste. Pour preuve : même les commerçants sont contents.
ILS en redemandent place du Forum. Les commerçants tirent un bilan positif des animations de Noël sur leur pas-de-porte. Pour la première fois cette année, ils faisaient partie de la fête. Une initiative municipale qui n'a fait que des heureux ou presque.
« À renouveler absolument », tranche la buraliste du Général, « la patinoire, les chalets, tout cela apporte une nouvelle clientèle. On voit même des touristes ». Tout aussi enthousiastes les fleuristes de Centaurea, même si elles ne pensent pas avoir vendu davantage de buis : « Pas vraiment. Nous avons surtout une clientèle d'habitués mais malgré tout c'est sympa et ça change. Certains ont râlé à cause des places de stationnement supprimées alors qu'on trouve quand même à se garer ».
Céline, au milieu de ses collections de prêt-à-porter pour gens qui ont carrément les moyens, est aussi ravie que les bistrotiers qui ont vendu des vins chauds à la pelle : « Même si les gens n'entrent pas forcément dans ma boutique, pour la première fois il y a du monde qui tourne. On se sent moins isolé que d'habitude, l'ambiance est festive, ça vit, c'est génial. J'espère qu'ils recommenceront ».
90.000 euros la patinoire
Les vins et plats chauds, Lucas Moissonnier au Bistrot du Forum n'en a tout de même pas vendu à la pelle grâce à la patinoire, mais il reste positif : « Il faut être honnête. La répercussion directe sur la fréquentation est moyenne mais ça ne veut pas dire que l'idée est mauvaise. C'était la première fois, peut-être faudra-il renouveler l'opération en l'aménageant un peu ». Le restaurateur verrait bien quelque chose de plus dense : « Davantage de chalets et trouver un moyen de les relier au reste du village de Noël, en créant un parcours. La Ville a aussi un peu manqué de communication sur les artisans ».
Ils sont partis les artisans et, selon le vendeur de crêpes/gaufres/churros qui lui fait du rab, ils sont partis la mine en biais : « C'était tout de même assez calme pour eux au niveau ventes, mais ça leur a au moins permis de se faire connaître ». Le pro de la crêpe au beurre salé sait ce qu'il a manqué : « Il aurait fallu fermer la route qui coupe la place, parce qu'avec le trafic, les familles qui sont à la patinoire ne traversent pas ». Richard, à la brasserie Edgar, n'aurait pas du tout aimé que la Ville coupe la route. Il y a assez de déviation en ce moment à Reims : « En revanche, ils auraient peut-être dû mettre les chalets sur le parking et la patinoire sur la place ». Ainsi les badauds auraient traversé la route. À méditer pour l'année prochaine.
En attendant, la maire et son équipe peuvent se féliciter d'avoir pris une initiative aussi bien accueillie. Heureusement d'ailleurs, car la patinoire devrait coûter 90.000 euros au budget de la Ville, soit au contribuable. C'est du moins le chiffre officieux, mais de bonne source, qui circule sur la place.
Catherine Frey
L'Union du 2 janvier 2009

Reims Vœux : pas de rigueur mais une « gestion rigoureuse »
Il y aura moins de petits fours par personne cette année…
Qu'on se rassure : les cérémonies des vœux auront bien lieu cette année. Dans la plupart des cas, elles ressembleront à ce qu'elles ont été les années précédentes. Avec une nuance à Reims : le service sera effectué par le service du protocole, et non plus par le personnel du traiteur sélectionné…
« Du champagne ? Bien sûr ! Il est impensable de monter une cérémonie des vœux sans champagne. Mais c'est la mairie qui l'achète », précise Jean-Claude Laval, l'adjoint en charge du protocole.
Au moins, les invités des cérémonies des vœux auront droit à leur(s) coupe(s). Aux petits fours aussi.
« Éviter les dépenses inutiles »
Mais cette année, le traiteur sélectionné ne fournira ni le nappage, ni la verrerie, ni le personnel de service. Autrement dit, il reviendra aux appariteurs municipaux d'assurer la prestation.
Plan de rigueur ? Non, non, se défend M.Laval. « Il y a une certaine hypocrisie à croire qu'on pourrait faire des économies en supprimant ou en réduisant les cérémonies des vœux. La Ville entretient la convivialité et l'échange avec les corps constitués, et la presse. Si on ne le fait pas là, on ne le fera pas ailleurs ».
Donc les cérémonies auront bien lieu, mais dans l'esprit « d'une rationalisation et d'une optimisation des moyens dont nous disposons. Il ne s'agit pas d'économiser, mais d'éviter les dépenses inutiles, dans le sens d'une bonne gestion ».
À l'année, la Ville de Reims organise - via son service du protocole - plus de 200 manifestations à l'hôtel de ville. En 2007, cela a représenté 11.280 invités. Hors hôtel de ville, 9151 personnes ont été reçues dans 114 manifestations.
Pour l'ensemble de ses opérations protocolaires, la Ville prévoit un budget légèrement supérieur à 1 M€ (1,057 M€ en 2008, ramené à 1,015 en 2009). La Ville continuera donc à recevoir, « en tenant son rang mais sans excès », promet M. Laval. Liste allégée en sous-préfecture
En sous-préfecture, la cérémonie des vœux aura lieu elle aussi. Mais la liste protocolaire a été allégée. Champagne et petits fours, mais pour moins de monde. Là où on invitait « M. et Mme », l'un des deux seulement sera reçu.
À l'office des sports, la cérémonie des vœux ne sera pas modifiée pour les 150 invités. Hors Reims, à Fismes par exemple, les vœux du 21 janvier revêtiront la même allure que les années précédentes, sans restriction particulière. À Witry-lès-Reims, le sénateur-maire Yves Détraigne recevra ses hôtes comme d'habitude. Champagne et petits fours, ces derniers étant fournis par les boulangeries du village. En sa qualité de président de l'amicale des maires de la Marne, M.Détraigne n'organise pas de cérémonie des vœux. Comme ça, pas de souci.
J.F.Scherpereel
L'Union du 2 janvier 2009