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De Dupré à Vlaminck





Reims
Musée des Beaux Arts
Exposition.

L'école de Barbizon

De Dupré à Vlaminck

Van Gogh le reconnaît en tant "qu'authentique coloriste" Cette rétrospective s'installe au Beaux Arts de Reims, elle présente l'art pictural de l'école de Barbizon Le musée des Beaux Arts de Reims est richement doté par le nombre d'oeuvres et d'artistes : Théodore Rousseau, Jean François Millet, Narcisse diaz de la Pena, Constant troyon, Charles François Daubigny. L'essentiel de ces fonds provient de grandes donations, notamment de celle d'Henry Vasnier.

De nombreuses actions pour tous les publics sont proposées autour de l'exposition ateliers mais aussi des approches "autrement" de l'art (dialogues musicaux, lectures, dégustations..)

24 octobre 2007 au 24 février 2008
Ouvert tous les jours sauf le mardi
10-12h et 14-18h
Reims 8 rue Chanzy
Gratuit moins de 16 ans Lycéens Etudiants
Et pour tous les premiers dimanches de chaque mois
Tel 03 26 47 28 44

Informations pratiques



Issu d’une vieille famille de l’Isle-Adam, Jules Dupré voit le jour à Nantes le 5 avril 1811. Son père, François Dupré, travaille la faïence et la porcelaine et l’enfant décore très tôt, vers 15 ans, des assiettes en s’inspirant de la flore de la région. A ce travail minutieux, il préfère cependant la peinture d’après nature. Jusqu’à sa mort, en 1889, il consacre donc son art au paysage, flirtant tour à tour avec les grands noms de l’Ecole de Barbizon et dessinant sur la toile française les ciels orageux venus d’Angleterre.
Après le travail sur porcelaine chez son père, François Dupré, propriétaire de manufactures de faïence à Creil et à Saint-Yrieix-la-Perche, dans le canton de Limoges, ouvre une nouvelle fabrique de porcelaine à Parmain, c’est à l’école des Beaux-Arts de Paris, et dans l’atelier de Jean-Michel Diébold, que Jules Dupré se forme à la peinture. A 20 ans seulement, il est retenu au Salon, et, la même année, en 1831, il expose Une vue de l’Isle-Adam et Une cour de ferme. Déjà lié à l’école de Barbizon dont fait partie son ami Théodore Rousseau, il rencontre lord Graves qui lui fait découvrir les paysages de l’Angleterre. Puis ce sont les bords de l’Oise et la vallée de Montmorency qui l’inspire. En 1835, il a 24 ans lorsque le Salon le consacre.
A 30 ans, il s’installe avec Théodore Rousseau. Puis vient le temps de l’Isle-Adam où il possède son atelier et reçoit ses amis : Corot, Daubigny, Rousseau, Boulard, GeoffroyDechaume, Daumier. Quand il est promu officier de la légion d’honneur cependant, en 1870, son ami Théodore Rousseau s’éloigne.
Alors que l’Exposition universelle de 1889 consacre son œuvre, Jules Dupré doit être opéré de la maladie de la « pierre » : il ne se remettra pas de cette intervention et mourra à l’Isle-Adam le 6 octobre 1889 où il sera inhumé le 30 juin 1890, son atelier est vendu.
La maison de Jules Dupré sera détruite vers 1900. Une rue de L'Isle-Adam qui aboutit à l’Oise, sujet d’inspiration de quelques unes de ses œuvres, porte aujourd'hui son nom.
Aujourd’hui, de nombreux musées français, dont le musée d’art et d’histoire Louis-Senlecq de l’Isle Adam, ou le musée des Beaux-arts de Reims, mais aussi de grands musées internationaux, comme l’Hermitage à Saint-Pétersbourg, exposent ses œuvres.

Jules Dupré (1811 – 1889)
De Jules Dupré, on sait qu’il a très peu réalisé d’autoportraits : deux autoportraits connus seulement, en 78 ans. Avec la palette de l’artiste et de nombreuses autres pièces, ces autoportraits de la maturité et de la dernière heure rendent vie à l’artiste.

Jules Dupré et Théodore Rousseau
Ils incarnent tous deux l’école de Barbizon. De leur amitié féconde, terminée dans la jalousie après 15 années d’influences réciproques, jaillissent des œuvres parfois monumentales, et qui marqueront l’évolution du paysage français.

Jules Dupré et l’Angleterre
Jules Dupré a 20 ans. Frappé par les peintres anglais à l’époque du romantisme, il effectue un voyage en Angleterre découvrant les paysages de John Constable. A son retour en France, il libère sa touche et adopte un style encore plus vibrant. Les ciels parfois tourmentés, imposants, semblent souvent annoncer souvent l’orage à venir.

Années 40 et 50
De l’ombre à la lumière, des arbres ténébreux aux ciels éclatants, après 1830, Jules Dupré cherche une représentation directe et simple de la nature. Il travaille en plein air et séjourne régulièrement en forêt de Fontainebleau. La sélection de paysages, dans cette section, permet d’appréhender son indépendance et sa liberté artistique, appréciées par Eugène Delacroix et Camille Corot.

Marines
Durant les années soixante-dix, il découvre, grâce à Millet, les possibilités offertes par le genre de la marine. A Cayeux sur la côte picarde, il prouve sa capacité à traduire l’espace et à bousculer l’ordre de la nature. Cette période est celle des immensités.

Des années 60 aux années 80
Vers la fin de sa vie, ses paysages subliment la nature. On comprend, à travers eux, la capacité du peintre à dépasser le réel et à inscrire l’émotion, voire le drame, grâce à une écriture d’une totale liberté. C’est en architecte qu’il aborde la nature, prouvant ainsi que sa démarche est aboutie.

Peintres de l’Oise, de Daubigny à Vlaminck
Jules Dupré aurait souhaité créer un « groupe de l’Isle Adam » en attirant dans sa région des artistes indépendants et originaux. Cette démarche ne put aboutir. Toutefois, au tournant du siècle, de nombreux peintres se rapprochent de lui ou de l’Oise. C’est le cas de Daubigny – qui affirme le rôle de la lumière, préfigurant ainsi l’impressionnisme – Corot ou Millet. Puis encore plus tard, ce sont des peintres postimpressionnistes, tel Maufra, ou fauves, tel Vlaminck, qui revisitent et représentent cette région dans le sillage du maître, rappelant le rôle du maître de la couleur, qui sut parfois métamorphoser le paysage en peinture pure.

Pour toutes ces actions culturelles et pédagogiques, renseignements et réservations auprès du service des publics : 03 26 35 36 10.

Visites guidées et conférences Visites guidées : en partenariat avec l’Office de Tourisme et les guides-conférenciers de la Ville de Reims.
« De Dupré à Vlaminck», ts les dim. du 28 oct. au 17 fév. à 14 h ; et les sam. 10, 17, 24 nov. à 15 h 30.
« Le paysage du XVII e au XX e », les dim. 28 oct., 4 nov., 18 nov., 25 nov. et 2 déc. à 16 h.
Conférence : de la Société des Amis des Arts et des Musées de Reims, « De Dupré à Vlaminck » par David Liot, mer. 21 nov. à 18 h 15.

Muser autrement
Midis au musée : en partenariat avec la Société des Amis des Arts et des Musées de Reims, avec la participation des Biscuits Fossier sur le thème « La sensibilité dans tous ses états. Sens, sentiments et passions ».

«Voir – dire l’arbre » : avec les « slameurs » de Slam Tribu, jeu. 22 nov., de 12 h 30 à 13 h 30.
Musique au musée : en partenariat avec le Conservatoire à Rayonnement Régional de Reims – GRATUIT.

Paysages de Dupré : évocations lyriques, dim. 4 nov., de 10 h 30 à 11 h 30.
La poétique des éléments à travers l’exposition et les collections : dim. 3 fév., de 10 h 30 à 11 h 30.

Informations pratiques

Familles et enfants Découverte en famille : activité en autonomie, livret d’accompagnement – GRATUIT.
Monsieur Dupré : dim. 4 nov. 10 h - 12 h et 14 h - 18 h.
Promenade champêtre : dim. 3 fév., dans l’exposition et les collections 10 h - 12 h et 14 h - 18 h.

L’Atelier des vacances : pour les 8-12 ans – GRATUIT mais réservation obligatoire.
Une émotion-une couleur : mer. 2, jeu. 3, ven. 4 jan. de 14 h à 16 h.

Ateliers de création plastique : pour adultes, étudiants, familles et enfants – GRATUIT mais réservation obligatoire.

Atelier de copie « A chacun son arbre » : dim. 9 et 16 déc.; dim. 13 et 20 janvier. (sous réserve).

Evénements Avant-première à la FNAC : présentation de l’exposition et de la saison culturelle, jeu. 18 oct. à 18 h, entrée libre.

« La Nuit des musées spéciale étudiants » : mer. 7 nov. de 20 h à minuit dans l’exposition et les collections permanentes, gratuit pour les étudiants.

Soirée lecture : en partenariat avec La Comédie de Reims, dans le cadre du festival de poésie « Reims à scène ouverte », date non fixée, 1 re quinzaine. de déc. à 18 h, entrée libre.

Scolaires Visites guidées pour le secondaire et le supérieur :
« De Dupré à Vlaminck » : les jeu. 15, 22, 29 nov.; 6, 13, 20 déc.; et 17 jan. à 14 h.
« Le paysage du XVII e au XX e » : les ven. 9, 16, 23 nov.; 7, 14 déc. à 10 h.

Présentations pour les enseignants :
1er degré : mer.14 nov. à 10 h et à 14 h.
2nd degré : ven. 16 nov. à 14 h 30.

Accès depuis Paris Adresse : 8, rue Chanzy à Reims. A deux pas de la cathédrale et de l’Office de Tourisme.
Accès depuis Paris en voiture : par l’A4 en 1 h 20.
Accès depuis Paris en TGV :
Gare de Reims-centre en 45 min. depuis la Gare de l’Est.
Gare Champagne-Ardenne TGV en 40 min. depuis la Gare de l’Est puis bus, taxi ou navette ferroviaire.

Renseignements Accueil : 03.26.47.28.44.
Service des publics : 03.26.47.14.56.

Horaires et tarifs Ouverture ts les jours sauf mar. de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h.
Entrée : pass 3 € (une entrée pour tous les musées municipaux valable un mois).
Gratuit : - de 16 ans, lycéens, étudiants, RMIstes, demandeurs d’emploi et 1 er dimanche du mois.

Catalogue de l’exposition Catalogue de l’exposition Somogy éditions d’art : 25 €