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Reims
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Avant-propos
La richesse du passé de la ville des sacres est immense.
Mais pour des raisons de clarté et de compréhension,
je distinguerai cependant deux "passés rémois ".
Celui d'avant et celui d'après la première guerre mondiale de 1914 - 1918.
(les pages peuvent avoir évoluées depuis votre dernière visite, en fonction de mes recherches ou encore de nouvelles informations que l'on m'aura communiquées.)

Envoyez vos infos, partageons nos savoirs : Nous écrire (Didier)

Les celtes avaient construit un oppidum, la première enceinte protégeait environ quatre-vingt-dix hectares, puis une autre enceinte pré-romaine de huit kilomètres de circonférence, puis l'enceinte médiévale avec son rétrécissement de l'espace urbain, du aux grandes invasions..

Du Moyen Age aux années 1900

Après 1914 (à venir)
Les dessins et reproductions ci-dessous sont souvent postérieurs aux portes et leurs auteurs ont parfois représentés ces portes de façon "romantique".....

Les remparts haut de la page

La construction des remparts commença en 1209, l'enceinte mesurait 6700 mètres, les remparts n'étaitent pas fermés, car il semblait inutile d'en construire le long de la Vesle (rivière), les marais de la Vesle constituant une barrière naturelle contre les ennemis...
Quand Reims était entouré de remparts, (remparts dit de Philipe Lebel bien que commencés un siècle plus tôt et terminés bien après le règne de celui-ci, C'est sous le règne de Phillipe Lebel que l'on doit la construction de "vrais" remparts), Plusieurs seigneurs indépendants ainsi que l'Archevêque se partageaient à l'intérieur des remparts des territoires, encore appelés ban . Chaque ban étant délimité par des poteaux ou des bornes, dans les rues mais aussi dans les maisons. Ces ban ont leurs propres droits , impôts, tribunal et bailli. le plus important ban est celui de l'archevêque encore appellé l'échevinage, il occupe tout le centre ville, les terrains du Jard et de la Couture. Le ban du Chapître...Le ban de Saint Remi...Le ban de Saint Nicaise....

Les Portes haut de la page

Pour accéder à la ville il existait plusieurs portes dans les remparts, il existait également des portes entre chaque ban, et pour franchir certaines de ces portes cela était payant. Hé oui!!! Les péages existaient bien avant ceux de nos autoroutes..

Les portes d'accès à la ville de Reims

Elles étaient au nombre de huit :

- La porte Dieu Lumière ou porte Saint Remi
- La porte Fléchambault
- La porte Vesle
- La porte Neuve
- La porte Mars
- La porte Cérès
- La porte Bazée
- La porte Régnier Buiron
Mais si l'on inclus les portes des poternes commes par exemple la porte des Martyrs située dans la poterne de saint Nicaise, elles étaient bien plus nombreuses, à celà il faut ajouter une quarantaine de tours.

- La porte Dieu Lumière

La porte Dieu Lumère située à l'emplacement actuelle de la place des Droits de l'Homme, , c'est par cette porte que Jeanne D'Arc, le 16 juillet 1429, entra dans la ville, c'est aussi par cette porte que passaient les processions en direction de la Pompelle.
La Porte Dieu Lumière en 1780

- La porte Fléchambault

L'ancienne porte Fléchambault résista aux anglais en 1359, elle fut démolie en 1780, et remplacée par la porte ci- dessous qui à son tour fut détruite en 1846. Elle porta le nom de la rue qui la traversait, tour à tour rue de Frichambault puis Chastel-de-Frichambault, rue de la Montagne et reprit enfin le nom qui fut toujours le sien : Fléchambault

- La porte Vesle

Au XIV siècle

- La porte Neuve ou porte des Promenades

La Porte Neuve en 1740

 

- La porte Mars

A ne pas confondre avec la porte romaine qui a été "emmurée" dans les remparts ce qui la protégera au cours des siècles.

La porte Mars, elle fut démolie en 1853

L'Arc de triomphe appellé aussi Porte Mars encore emmurée en 1820, elle sera entièrement dégagée en 1854.(On peut apercevoir les colonnes de l'arc photo ci-dessus)
Cette porte ne doit de n'avoir survécu qu'à son "emmurage" dans les remparts, elle fut même un temps menacé de disapraitre totalement :

A propos de la Porte Mars:

"Je suis l'affaire de Reims qui est grave. Le Conseil Municipal, qui est parfaitement champenois, voudrait bien qu'il (l'arc de Mars) tombât, mais n'ose le démolir. Nous voudrions le soutenir mais sans trop payer. Or, il apparaît que c'est une affaire de 30 à   40 000 F. Nous envoyons Labrouste (architecte) faire un devis, étayer s'il le faut et promettre 20 000 F. D'un autre côté nous détachons le marquis de Pastoret à   Madame Clicquot qui est reine de Reims et qui a mis à   la mairie son premier commis (M.E. Werlé, maire de Reims de 1852 à 1868). On nous dit que si elle daigne dire un mot l'arc est sauvé. .. ".
Extrait d'une lettre du 26/07/1853 de Prosper Mérimée à   Ludovic Vitet, inspecteur des Monuments Historiques reproduit dans les "Arcs Antiques de Reims".


Il existait quatre arcs :
- La Porte Bazée détruite en 1753, située rue de l'Université
- La Porte Vénus ou Porte aux Ferrons démolie en 1775 et qui se trouvait à    l'emplacement du Grand Théâtre acctuel
- L'Arc de Cérès démoli en 1798, proche de l'actuelle place Aristide Briand
- La Porte Mars que l'on peut admirer encore de nos jours , elle se trouve
  près de la place de la République..

 

- La porte Cérès

Les portes internes aux remparts

- La porte du Chapître

- La porte Paris

Au bord de la Vesle
A son 1er emplacement
    
Carrefour Martin Peller en 1847 et début XXe
Aujourd'hui dans les basses Promenades depuis 1953

 

- La porte Bazée

  

- La porte aux Ferrons

 

 

- L'Entre deux ponts

Avant 1600

(D.Dumon Août 2006)